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![]() VARIETE RESISTANTESynonyme(s)RESISTANCE VARIETALE |
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Blés paysans en Pays de la Loire Qualiblébio : Témoignages et résultats d'essais
Adrien LISEE, Auteur ; Giulia KESSOUS, Auteur ; Julien BOSSELUT, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (Pôle Régional Bio, 9 Rue André Brouard - CS 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2022En 2004, dans une période marquée par la lutte contre les semences OGM, quelques producteurs bio des Pays de la Loire se sont lancés dans la sélection et le développement de variétés paysannes de céréales. Cette expérimentation sest développée au fil des années et, depuis 2018, elle a été réalisée dans le cadre dun projet de recherche multipartenarial, intitulé Qualiblébio. Financé par la région Pays de la Loire, ce projet de trois années a réuni la CAB Pays de la Loire, lITAB, la minoterie Suire, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, lINRAE, le GABBAnjou, lassociation Triptolème et le GAEC du Pont de lArche. Toutes ces structures se sont réunies, avec pour ambition didentifier et d'évaluer, de manière approfondie, des variétés de blé d'hiver issues de sélection paysanne et biologique adaptées aux conditions de l'agriculture biologique des Pays de la Loire : comportement au champ, qualités en panification, évaluation en dégustation, analyses nutritionnelles. Ce document, dédié aux blés paysans, fait la synthèse de ce projet. Il comprend : - Un retour dexpérience de quelques producteurs bio de la région qui cultivent des blés paysans et qui apportent leur témoignage pour partager leur savoir-faire ; - Un bilan des résultats, après trois années dessais, du projet Qualiblébio ; - Des fiches variétales pour les variétés paysannes de blé tendre les plus intéressantes.
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Changement climatique : Quelles clés pour sadapter ?
Robin EUVRARD, AuteurLes vignerons sont confrontés à des aléas climatiques de plus en plus fréquents et de plus en plus marqués. Si les études font état dune hausse de 1,4 °C de la température de lair depuis un siècle (chiffres MétéoFrance), le régime hydrique est également modifié avec de longues semaines de sécheresse et, au contraire, des périodes de précipitations plus intenses. Concernant la vigne, les dates phénologiques ont également évolué : le débourrement a lieu plus tôt, ce qui augmente lexposition des jeunes pousses au gel précoce, et avance les vendanges. Une hausse potentielle de 0.5 à 1° dalcool potentiel est aussi observée. Plusieurs pistes peuvent être creusées par les viticulteurs, bio ou non bio, pour sadapter à ces changements. Cet article fait plus particulièrement un point sur la taille de la vigne (sorienter vers une taille plus douce), sur les cépages dits « résistants » et sur le choix des porte-greffes. Il remet aussi en question certaines pratiques, telles que les densités de plantation, leffeuillage ou le rognage. Un encart questionne également laménagement des parcelles viticoles, et plus particulièrement la place de larbre au sein de ces parcelles.
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Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Blé tendre d'hiver et de printemps - 2021
E. BUREL, Auteur ; C. BURTIN, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Ce document de synthèse aide à choisir et à recommander les variétés de blé tendre dhiver et de printemps adaptées à une conduite en agriculture biologique. Il présente les résultats 2021 de nombreux essais issus du réseau de criblage variétal bio. Ces résultats sont regroupés par grandes zones géographiques (sud, centre et ouest, nord-est) et complétés par des observations agronomiques (toutes zones géographiques confondues). Ce document apporte des informations sur les rendements et les teneurs en protéines des différentes variétés de blé testées, et répertorie également d'autres caractéristiques variétales : hauteur, date dépiaison, sensibilité aux maladies, pouvoir couvrant... Coordonné et animé par lITAB et ARVALIS - Institut du végétal depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble divers partenaires en France et en Belgique (expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions...) qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB.
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Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais : Triticale Epeautre - Orge : 2021
E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; P. DU CHEYRON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Ce document est consacré aux variétés de céréales à paille, autres que le blé tendre, adaptées à une conduite en agriculture biologique. Il fournit des informations sur différentes variétés de triticale, dépeautre, de blé dur, de seigle et dorge. En plus dapporter des indications sur les rendements et les teneurs en protéines des différentes variétés testées, il détaille (pour certaines espèces) d'autres caractéristiques agronomiques telles que leur hauteur, leur sensibilité aux maladies, leur pouvoir couvrant... Coordonné et animé par lITAB et ARVALISInstitut du végétal depuis les années 2000, le réseau de criblage variétal en céréales bio rassemble de nombreux partenaires en France et en Belgique (expérimentateurs, obtenteurs, distributeurs, institutions...) qui souhaitent collaborer pour évaluer des variétés de céréales à paille en AB.
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DIVERMARBIO : Diversification des cultures en maraîchage biologique : quelles espèces et variétés pour répondre aux spécificités de l'AB et aux besoins du marché bio (Projet Expérimentation FranceAgriMer 2018-2020)
M. CONSEIL, Auteur ; A. ADAMKO, Auteur ; F. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Le projet DIVERMARBIO visait à fournir des références techniques aux maraîchers bio diversifiés, notamment sur le comportement agronomique de variétés de différentes espèces potagères cultivées dans des conditions de jours courts (espèces cultivées pour diversifier son offre à lautomne et au printemps), en systèmes légumiers ou maraîchers bio. Ce projet avait plus particulièrement pour objectif d'identifier des variétés rustiques (résistantes au froid, résistantes aux pathogènes et aux ravageurs et qui arrivent à se développer avec une durée du jour courte) et adaptées aux conditions de culture biologique (sans chauffage pour les cultures sous abri, intrants réduits...). Les maraîchers bio pourront ainsi disposer d'une gamme adaptée aux besoins des marchés en circuit court et en circuit long, tout en bénéficiant dune bonne valorisation économique en période de faible production (de la fin d'automne au début du printemps en fonction des régions). Différentes stations dexpérimentation, impliquées dans le projet, ont réalisé des essais variétaux et ont analysé les résultats obtenus au niveau local/régional. L'ITAB a ensuite réalisé une synthèse de ces différents essais. Ce document présente ainsi les résultats obtenus pour les cultures de : plantes aromatiques à couper (persil, coriandre, cerfeuil et aneth), blettes, carottes, choux asiatiques, épinards, fenouil, mâche, navets, oignons blancs, poireaux, radis et roquette.
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Jean-Marc Touzard, directeur de recherche Inrae à Montpellier
Frédérique ROSE, AuteurJean-Marc Touzard est directeur de recherche à Inrae et directeur de lUnité mixte de recherche (UMR) Innovation à Montpellier. Dans cette interview, il répond à la question « Jusquoù reconcevoir la bio pour faire face au changement climatique ? ». Ce chercheur travaille, en effet, depuis plusieurs années, sur ladaptation de la viticulture au changement climatique, notamment via le projet Laccave qui a pris fin en 2021. Ce projet étudiait les adaptations possibles de la vigne et du vin face aux modifications climatiques, ainsi que des pistes pour atténuer le changement climatique. Au départ, la viticulture bio nétait pas prise en compte en tant que telle. Mais, très vite, les viticulteurs bio se sont démarqués de leurs homologues conventionnels : ils étaient plus concernés par les enjeux climatiques et mettaient en place plus de techniques dadaptation. Ils sintéressent aussi plus à la résilience de leurs exploitations (en sinterrogeant sur les interactions entre la vigne et son milieu), sont très présents dans leurs parcelles et savent être réactifs. En revanche, les viticulteurs bio, qui sont plus adeptes des vins natures, ne sont pas forcément prêts à mettre en uvre une nologie corrective pour gérer les degrés trop forts en alcool et les acidités trop faibles. Ils se questionnent aussi sur la place de lirrigation et des nouvelles technologies (robots) dans leur système. En parallèle de cet article, un encart est réservé aux Climathon qui ont regroupé des élus, des vignerons, des chercheurs et des citoyens pour construire un plan daction pour sadapter au changement climatique.
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Jus, cidres, pétillants et vinaigres Transmettre son savoir-faire en pommiers haute-tige
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAprès une première vie professionnelle dans lindustrie et la banque, Nadine et Gilles Fochesato ont décidé de sinstaller en agriculture et ont acheté 17 ha dans le Haut-Beaujolais. Chaque année, jusquen 2003, ils ont planté 150 pommiers cidricoles haute-tige. Ils transforment toute leur production en jus de pomme, cidres, pétillants et vinaigres. Ce couple darboriculteurs a planté près de 35 variétés anciennes et françaises de pommes cidricoles. Ces variétés sont rustiques, résistantes aux maladies, avec des floraisons étalées dans le temps (ce qui permet déviter de perdre une récolte entière lorsquil gèle au moment de la floraison), et appartiennent aux quatre familles nécessaires aux assemblages de cidre : pommes douces, amères, douce-amères et acidulées. Ils ont décidé de passer en bio au début des années 2000 et ont intégré des vaches Highlands dans leur système. Ces petites vaches présentent lavantage de ne pas atteindre le feuillage des arbres et de ne pas trop tasser le sol. Elles désherbent ainsi les vergers, amendent et participent à la gestion des ravageurs en mangeant les pommes véreuses tombées au sol. Nadine et Gilles Fochesato transmettent maintenant leur ferme et leur savoir-faire à leur fils et à sa compagne.
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OPTIABRIBIO : Amélioration des références techniques pour les rotations à base de Cucurbitacées et Solanacées en culture Biologique sous abris (Projet Expérimentation FranceAgriMer 2018-2020)
M. CONSEIL, Auteur ; A. ADAMKO, Auteur ; F. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Le projet Optiabribio vise à fournir des références techniques pour les maraîchers biologiques diversifiés, notamment sur le comportement agronomique de variétés de différentes espèces de solanacées en cultures sous abri froid pour des systèmes légumiers/maraîchers biologiques. En particulier, il a pour objectif d'identifier des variétés rustiques (résistance au froid, aux pathogènes/ravageurs), adaptées aux conditions de cultures biologiques (sans chauffage, intrants réduits, ) pour des espèces de légumes permettant de disposer d'une gamme adaptée aux besoins des marchés de circuit court et circuit long suffisante et offrant une bonne valorisation économique aux maraîchers biologiques. Pour cela, des essais ont été réalisés dans différentes stations dexpérimentations afin de tester des techniques culturales ainsi que des variétés. Ce document présente les résultats des essais variétaux. Ces derniers ont portés sur des variétés de tomates rondes rouges, daubergines, de concombres et de courgettes.
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Biocontrôle, sélection variétale, agronomie : Gérer la pression fongique en céréales bio
Arnaud FURET, AuteurDeux principales maladies peuvent causer des dégâts sur les céréales à paille (notamment le blé panifiable) : la septoriose et les rouilles. Comme la septoriose est directement liée à la nutrition azotée des cultures, elle pose peu de problèmes en bio. En revanche, les rouilles (jaune et brune) sont plus fréquentes. La plupart des céréaliers bio se passent de traitement car leur stratégie de lutte repose essentiellement sur lagronomie : rotation des cultures adaptée, fertilisation maîtrisée, variété appropriée Néanmoins, selon David Stephany de lAdabio, certains producteurs, plutôt récemment convertis à la bio, appliquent du soufre, du Vacciplant ou des produits à base de plantes. Même si lefficacité de ces traitements nest pas marquée, ils représentent une certaine sécurité. Lintérêt des produits de biocontrôle (soufre, laminarine, mélange de minéraux ou dextraits de plantes) est, en effet, plus difficile à percevoir en bio quen conventionnel : des essais, menés en bio et testant plusieurs produits de biocontrôle, ont montré une différence de rendement inférieure à un quintal par hectare et une qualité du grain quasiment équivalente, alors que ces produits représentent des charges supplémentaires. En parallèle de cet article, un encart présente les travaux de Raphaël Baltassat, un paysan bio basé en Haute-Savoie qui collectionne les variétés de blé panifiable anciennes.
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Le choix d'un groupe jeune et dynamique
Maude LE CORRE, AuteurDamien Garrigues est lun des huit producteurs indépendants de lorganisation de producteurs Novapom, située dans le Tarn-et-Garonne. Ce producteur de pommes sest installé sur le GAEC familial en 2018 et a, depuis, beaucoup investi. Il a ainsi rénové les infrastructures de la ferme : la station de conditionnement a été refaite, de nouvelles chambres froides et cinq plateformes de récolte Harvery ont été achetées. Damien Garrigues a également converti une partie des 65 ha de vergers en bio. Trois variétés de pommes sont maintenant produites en AB : Opal, Dalinette et Red Love. Damien Garrigues est dailleurs lun des premiers arboriculteurs à produire des Red Love bio. Il en a planté 4 ha en 2020. Cette pomme, qui présente la particularité davoir une chair rouge, est résistante à la tavelure et est globalement peu sensible aux ravageurs. Elle se prête donc bien au mode de conduite biologique. Son potentiel de conservation est, en revanche, assez court (jusquà décembre) et ce potentiel doit encore être évalué en bio. Cette pomme est plutôt réservée à un marché de niche.
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Le cuivre en arboriculture : Un mal nécessaire ?
Arnaud FURET, AuteurLes arboriculteurs bio cherchent à réduire leur utilisation de cuivre. Toutefois, il est difficile de trouver des alternatives qui rivalisent avec ce produit polyvalent et peu cher. Par ailleurs, dans les vergers zéro-cuivre, des champignons non présents habituellement apparaissent parfois : anthracnose sur pommier, monilia sur fleurs de pêcher, alternaria Un des leviers pour utiliser moins de cuivre est de faire évoluer les systèmes arboricoles (sélection variétale, reconception), mais il faut compter près de 20 ans pour en mesurer les effets. Autre levier : les substances naturelles de substitution. Ces dernières sont souvent actives en laboratoire, mais inactives au champ. Elles sont néanmoins efficaces lorsquelles sont combinées à de faibles doses de cuivre, ce qui permet quand même d'en réduire les doses. Les produits de biocontrôle (soufre, bicarbonate) ont des effets sur la tavelure, mais pas contre les maladies bactériennes. LArmicarb (bicarbonate de potassium) a été testé par le Grab : il a entraîné des réponses différentes suivant les variétés et a aussi engendré des problèmes en rentrant en interaction avec dautres produits. Le groupe Dephy arboriculture de l'Adabio utilise la BSC (bouillie sulfocalcique) en traitement « stop » et du cuivre en prévention. Loutil daide à la décision (OAD) Rimpro peut également permettre de réduire les doses de cuivre en optimisant les traitements. Un encart est réservé au témoignage d'un arboriculteur bio, situé en Loire-Atlantique, qui pilote ses traitements grâce à cet OAD.
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Dossier : Apprivoiser les variétés résistantes
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurCe dossier, composé de trois articles, est dédié aux variétés de vigne résistantes aux bio-agresseurs. Ces variétés sont, pour le moment, seulement accessibles aux vins de France et aux IGP. Néanmoins, les perspectives évoluent : elles devraient bientôt pouvoir être autorisées dans les cahiers des charges des AOP qui le souhaiteront. Le choix en variétés résistantes devrait également sétoffer, puisque les recherches et les essais saccélèrent. Il faut, néanmoins, que les producteurs acceptent quune grande part dinconnu entoure encore ces nouvelles variétés : quels sont les climats, le type de sol et les porte-greffes les plus adaptés ? Quels sont leurs comportements lors de la vinification ? etc. Le premier article de ce dossier répond justement à plusieurs questions courantes : Quelle est léconomie de traitement ? Quels sont les coûts et les disponibilités des plants ? Quelles sont les aptitudes agronomiques ? Larticle suivant porte sur la vinification de ces variétés résistantes : un référentiel nologique est en cours dacquisition, mais ces variétés semblent surtout présenter un intérêt en assemblage. Le dernier article est consacré au développement commercial : les atouts environnementaux de ces variétés devraient jouer un rôle majeur pour conquérir les consommateurs.
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Dossier : Changement climatique et sécheresses : Quelles pratiques agricoles pour un usage sobre et solidaire de la ressource en eau ?
Patricia HEUZE, Auteur ; Camille GUILLOTEAU, AuteurLe changement climatique va impliquer des sécheresses plus longues et plus fréquentes. Les enjeux liés au partage de leau vont donc devenir de plus en plus cruciaux. En agriculture, le recours à lirrigation, grâce à des retenues deau, est une solution envisageable. Toutefois, est-elle viable dun point de vue environnemental, agronomique et économique ? Des éléments de réflexion et des points de vigilance sont à prendre en compte avant dopter pour cette solution : artificialisation du milieu, modification du cycle de leau (soustraction deau aux milieux avoisinants), impacts sur lamont et laval, évaporation plus importante, gouvernance et répartition de ces réserves en eau Dans tous les cas, des solutions agronomiques sont à développer. Amale Zeggoud, stagiaire à la FNAB en 2020 sur la gestion quantitative de leau en agriculture biologique, a identifié, en dehors de lamélioration des méthodes et matériels dirrigation, des pratiques agronomiques pour mieux gérer leau. Ces pratiques visent à : améliorer les propriétés du sol pour une meilleure régulation du cycle de leau ; décaler le cycle cultural afin desquiver des conditions hydriques défavorables ; augmenter la tolérance au stress hydrique du système de production. Elles reposent sur trois stratégies (évitement, esquive et tolérance) qui rassemblent un ensemble de pratiques.
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Dossier spécial : Viticulture
Laurent COLOMBIER, Auteur ; Sidonie GUEGNIARD, Auteur ; Séverine DUPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe trois articles dédiés à la réduction des intrants en viticulture biologique, en région Nouvelle-Aquitaine. Le premier sintéresse aux cépages résistant aux principales maladies annuelles de la vigne (mildiou, oïdium). Ces cépages peuvent permettre de diminuer les traitements fongicides de plus de 90 % et sont testés dans le Bergeracois (Dordogne). Larticle aborde les points suivants : les freins législatifs qui ralentissent lutilisation de ces variétés dans les AOP, les mécanismes impliqués dans la résistance génétique de ces cépages, le rôle et les suivis mis en place par lObservatoire national du déploiement des cépages résistants (OSCAR), ainsi que le témoignage des viticulteurs du Château Grinou qui ont intégré le réseau OSCAR. Le deuxième article est consacré aux expérimentations conduites par le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine et ses partenaires. Il présente les résultats obtenus avec lOAD DeciTrait® pour moduler les doses de cuivre (projet Opticuivre Viti Bio) et les essais visant à intégrer des produits alternatifs pour lutter contre le mildiou (projet AltFongi Biocontrôle). Le dernier article porte sur limportance des collectifs dagriculteurs pour aller de lavant en matière de réduction dintrants. La Nouvelle-Aquitaine compte 13 réseaux viticoles DEPHY, 23 groupes 30 000 viti et 20 GIEE en lien avec la viticulture. Les principales thématiques travaillées en bio sont le désherbage, les couverts végétaux, la gestion du cuivre, loptimisation du choix de matériel
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Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.