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Acariens prédateurs
Christian LINDER, Auteur ; H. HOHN, AuteurLes acariens prédateurs les plus nombreux en Suisse sont les prédateurs typhlodromes. Ce sont des auxiliaires intéressants, qui se nourrissent d'acariens phytophages. Cette fiche, qui ne se rapporte pas à l'agriculture biologique (elle mentionne l'utilisation de produits phytosanitaires pour le contrôle des ravageurs), présente toutefois plusieurs familles d'acariens prédateurs (photographie et description de leurs caractéristiques) : les Gamasida, les Phytoseiidae, les Anystidae, les Bdellidae, les Cheleytidae, les Cunaxidae, les Erythraeidae, les Stigmaeidae, les Trombidiidae, et les Tydeidae.
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Adventices : De précieuses plantes bio-indicatrices qui nous disent comment vont nos sols !
Sandrine MALZIEU, AuteurOlivier Mouton est éleveur bio à Châteauneuf (42). Il a assisté à des journées organisées par l'ARDAB (Association Rhône-Loire de Développement de l'Agriculture Biologique) sur les plantes bio-indicatrices. Depuis, son regard sur les "mauvaises herbes" a changé. Il explique dans ce témoignage comment, depuis, il utilise ses connaissances pour mieux identifier ses sols et mieux les respecter : observer les plantes présentes sur ses terres, les répertorier, interpréter leur présence... et adapter ses cultures.
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Agriculteurs bio et conventionnels travaillent l'agronomie
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLes agrobiologistes du Groupe Ain Bio Echange (GABE) et les CETA Bressan et de Veyle-Chalaronne (Ain), constitués d'agriculteurs conventionnels, ont décidé de « revenir aux fondamentaux de l'agronomie », et ont donc commencé à suivre ensemble des formations sur le travail du sol, les rotations, l'optimisation de la fertilité des sols... Au rythme d'un stage commun par an depuis 2008, ils ont acquis de nouvelles bases : observation et fonctionnement du sol avec D. Massenot en 2008 ; principes de l'agriculture de conservation en 2009 avec F. Thomas ; puis, en 2010 et 2011, échanges sur les « couverts végétaux » et les niveaux d'azote pour les cultures suivantes. Enfin, en 2012, stage avec M. Archimbaud, spécialiste des techniques culturales simplifiées, pour mettre cela en pratique dans les exploitations. Ce mélange d'agriculteurs bio et non bio a favorisé des partenariats au-delà de ces formations, avec notamment le réseau Agrifaune et l'action « Agriculture durable » du bassin de vie de Bourg-en-Bresse. Cette opération fait partie des Trophées 2012 de l'innovation en groupe, organisés par la FNGeda, TRAME et les chambres d'agriculture.
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Agriculture Biologique, GRAB HN (Haute Normandie) : Résultats des essais en Grandes cultures - Campagne 2008-2009
En introduction du document (réalisé par le Groupement Régional des Agriculteurs Biologiques de Haute-Normandie (GRAB HN), avec le soutien financier du Conseil général de l'Eure et la région Haute-Normandie), sont présentés : le cadre des expérimentations réalisées par le GRAB HN, les objectifs principaux du groupement, les sites sur lesquels les essais céréales, en conduite biologique, de la campagne 2008-2009, ont été effectués : au Plessis Grohan (27), à Dame Marie (27) ; les grandes tendances météorologiques de la saison ; les nomenclatures des tableaux de résultats. La seconde partie du document est consacrée aux essais : - Blé tendre d'hiver (essai microparcelles 2009 : blé tendre d'hiver, regroupement pluriannuel blé en microparcelles, synthèse des essais variétés de blé sur le bassin parisien, essai agriculteur 2009 : blé tendre d'hiver biologique, regroupement pluriannuel blé en macroparcelles, blés anciens) ; - Orge d'hiver (essai réseau ITAB 2009 sur des variétés d'orge d'hiver) ; - Triticale (essai réseau ITAB 2009 sur des variétés de triticale) ; - Espèces (essai espèces d'épeautre, d'engrain, de seigle et mélanges).
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Agriculture : Dessine-moi un paysage bio
Alexandra VOLLARROEL, AuteurL'agriculture biologique modèle-t-elle les paysages d'une façon particulière ? C'est pour répondre à cette question que la Bergerie nationale de Rambouillet a produit un film, Dessine-moi un paysage bio, qui met en lumière les inter-relations entre les différentes parties du paysage et le mode de culture. Si l'agriculture conventionnelle génère fréquemment des paysages quasi homogènes (grandes parcelles de monoculture), l'agriculture bio, au contraire, cherche généralement à valoriser les espaces intermédiaires entre les parcelles (haies, mares...) pour entretenir un réservoir d'auxiliaires, utiles au contrôle des ravageurs et, d'une façon générale, à l'équilibre écosystémique. Ce film aborde également le paysage caractéristique façonné par la permaculture, succession de buttes, arbres, haies, retenues d'eau et mélange d'animaux et de végétaux. Le lien entre agriculture et paysage est montré de façon très pédagogique dans ce film visionnable sur Internet.
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L'agriculture respectueuse de l'espèce
Armin GOLL, AuteurLa huitième conférence du 23 novembre 1923 du cycle des conférences aux ouvriers du Goetheanum (GA 351), de Rudolf Steiner, a fourni l'impulsion nécessaire à Armin Goll, qui élève des abeilles, pour rédiger cet article (tiré de la revue Beiträge-Contributions). Il élève, à présent, quatre colonies au Nord-Ouest de la Suisse, à une altitude de 400 à 500 mètres. L'auteur décrit le comportement des abeilles au printemps 2012, en imaginant des parallèles avec le fonctionnement du corps humain (fourniture du pollen à la reine par les ouvrières/fourniture des éléments nutritifs à la tête par le sang, etc.). L'auteur aborde, par ailleurs, la fonction des faux bourdons (abeilles mâles) qui se rassemblent dans des points de ralliement en attente d'une reine à féconder, ainsi que la construction naturelle de rayons (utilisation de cadres vides, sur lesquels on attache au bord supérieur une bande étroite en cire, qui permettent à la colonie d'abeilles de construire selon ses besoins). Selon l'auteur, pour améliorer la situation des abeilles, il doit leur être permis de construire, sans structures pré-établies, des rayons organiques et vivants.
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Alimentation en élevage : Diagnostiquer avec les yeux
C. JAHNICH, AuteurLes 24 et 25 février 2009, la Maison des Paysans, en Auvergne, a organisé une formation sur le thème "Approcher son élevage autrement". La méthode consiste à observer ses animaux pour repérer des signaux physiologiques qui permettront d'optimiser les rations alimentaires. Le docteur Denis Fric, vétérinaire du GIE Zone Verte, qui a animé cette formation (qu'il anime partout en France auprès des éleveurs de bovins lait ou viande, mais aussi de petits ruminants) en explique le concept dans cet article. "L'objectif est d'apprendre aux éleveurs à visualiser les déséquilibres alimentaires sur leur troupeau. Il s'agit d'une méthode d'approche mise au point par un vétérinaire du Jura, Bruno Giboudeau : la méthode Obsalim®." Sont également présentés deux témoignages d'éleveurs : celui de Denis Conchon, éleveur de charolais en bio, à Pionsat ; et celui de Jean-Louis Sauvestre, éleveur allaitant à St-Pardoux.
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L'alternative homéopathique
Jean-François GAUTHIER, AuteurSans contre-indication ni effet secondaire à redouter, d'un coût minime puisqu'il permet de traiter des lots d'animaux importants pour une somme modique, l'homéopathie est le traitement idéal en cas de maladies très contagieuses atteignant un effectif nombreux. Par contre, sa prescription correcte, dont dépend son efficacité, exige nécessairement des praticiens parfaitement formés à cette médecine originale. Les affections soignées par l'homéopathie sont diverses : efficacité pour les interventions pendant ou après la mise bas notamment dans les élevages de petits ruminants..., efficacité après un trouble d'origine alimentaire, pour traiter des mammites aigües ou sub-cliniques récentes, des diarrhées du cabri. Concrètement, une consultation homéopathique vétérinaire commence par un examen détaillé de la conduite du troupeau, de l'alimentation, du logement, de la reproduction, de la traite et des traitements sanitaires reçus par les animaux. Le vétérinaire propose alors les corrections indispensables pour assurer la santé des animaux sur le long terme. Ensuite, l'éleveur fait appel à son sens de l'observation pour décrire les symptômes et le vétérinaire examine à son tour les animaux. Les symptômes observés sont ensuite traduits dans le répertoire de Kent qui est un recueil des symptômes et des remèdes homéopathiques qui leur correspondent. Des encarts sont réservés à l'homéopathie selon Hahnemann et Kent, ainsi qu'à un cas d'ecthyma, détecté sur un troupeau de 150 chèvres, traité pour deux euros de médicament en Corse.
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Des animaux au jardin biodynamique : Vers une pratique respectueuse de l'élevage familial
Lauteur partage la méthode de connaissance des animaux quil a développée. Cette méthode, basée sur lobservation et le ressenti, appelée par lauteur « phénoménologie », tente de comprendre lanimal dans toutes ses dimensions. Cet ouvrage apporte des éclairages qui aideront à mieux choisir lanimal ou les animaux accueilli.s dans son jardin et à démarrer un élevage familial afin de produire des ufs, de bénéficier dune fertilisation naturelle ou tout simplement de profiter de la présence dun nouveau compagnon, pour soi-même ou pour ses enfants. Quel animal accueillir et pour quelles raisons ? Comment développer avec lui un partenariat respectueux. Poule, canard, oie, lapin, chèvre, mouton, cochon, âne Un portrait détaillé met en lumière les caractéristiques et les qualités essentielles de chacun dentre eux. Il est complété par une partie pratique détaillant les modalités de démarrage dun petit élevage, notamment lhabitat, lalimentation, la prévention des maladies ou encore les associations possibles entre espèces.
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Anne Le Briquer : La santé animale à pleins tubes
Antoine BESNARD, AuteurAnne Le Briquer et son mari produisent en Bretagne du lait de bovin en AB depuis 1999. Lors de la conversion, cela lui a semblé une évidence : le passage à la bio ne pouvait pas être complet sans une approche cohérente de la gestion de la santé animale. Elle a mis tout en uvre pour se passer des antibiotiques et elle s'est formée à l'homéopathie auprès d'un vétérinaire spécialisé. Aujourd'hui, avec l'expérience, elle obtient de très bons résultats. Le vétérinaire ne vient que de façon exceptionnelle et les frais de santé ont fortement diminué. L'homéopathie est utilisée pour toutes les pathologies, mammites, diarrhées, notamment. A ce jour, cette agricultrice souhaite transmettre son expérience et, dans ce cadre, insiste sur des points fondamentaux pour elle : le besoin de bien prendre le temps d'observer l'animal, d'être rigoureux (elle notait tous ses traitements au début), de veiller à l'alimentation et aux bonnes conditions de vie du troupeau. Pour elle, le fait d'être en bio est un facteur de la bonne santé des animaux. L'homéopathie donne ses pleins résultats si toutes ces conditions favorables sont réunies.
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Antoine Delaunois : Apprendre à observer ses sols pour progresser
Agronome, spécialiste des sols, et formé à la méthode Hérody, Antoine Delaunois travaille depuis 1984 à la chambre d'agriculture du Tarn. Il a mis en place un réseau d'observation de terrain et des essais chez des agriculteurs comparant les paramètres en labour et non-labour (biomasse, structure...).
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L'apiculture douce selon Gilles Denis
Stéphane BONNET, AuteurIl existe différents modèles de ruches : la ruche Dadant, la plus répandue aujourd'hui en Europe, la ruche kenyane, la ruche en paille ou ruche "panier", la ruche Warré. C'est cette dernière que Gilles Denis, apiculteur professionnel installé en Ardèche, a choisie pour pratiquer son apiculture, une apiculture douce, comme la pratiquent aussi d'autres apiculteurs qui basent leur travail sur une relation approfondie avec les abeilles et qui cherchent à limiter les interventions et les impacts sur les colonies. Gilles Denis travaille le plus souvent sans équipement, à mains nues avec ses abeilles. Selon lui, la ruche Warré leur permet d'être plus calmes. C'est ce que constatent, toujours avec étonnement, les stagiaires qu'il reçoit régulièrement en formation. Le formateur les invite à poser leurs mains nues sur les rayons de cire garnis d'ouvrières, des abeilles noires pourtant réputées peu commodes... Gilles Denis préconise et encourage l'utilisation de la ruche Warré. L'apiculture douce, c'est aussi des pratiques comme la limitation de l'enfumage, la prise en compte des cycles lunaires, l'utilisation de races locales adaptées..., et, surtout, une philosophie centrée sur le respect des abeilles. Former des apiculteurs à l'apiculture douce, afin qu'ils fassent partie de la solution pour sauver les abeilles représente, pour Gilles Denis, un objectif capital.
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Une approche goethéenne de la verveine
Isabelle DRAI, Auteur ; Patrice DRAI, Auteur ; Christian ESCRIVA, Auteur ; ET AL., AuteurLa verveine officinale est une plante discrète qui passe souvent inaperçue, voire même a été oubliée à partir du XIXème siècle, au profit de la verveine odorante. Elle a pourtant souvent été, par le passé, considérée comme une panacée. Les auteurs, spécialistes des plantes aromatiques et médicinales, l'ont observée et la décrivent. Sa structuration, la forme de ses tiges, ses composants chimiques, toutes ses caractéristiques indiquent, au-delà des apparences physiques, la richesse de cette plante qu'ont su également utiliser, en leur temps, Hildegarde de Bingen et le Docteur Bach. La verveine odorante fait l'objet d'une deuxième observation de la part des auteurs, pour illustrer ce qu'ils entendent par "Esprit du Végétal".
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Approche de la santé en AB et besoins en recherche-expérimentation (Dossier : Santé des élevages biologiques)
L'élevage biologique souhaite répondre à trois objectifs principaux : le respect de l'environnement, le lien au sol et le bien-être animal. Pour maintenir l'élevage en bonne santé, il convient de favoriser l'équilibre entre le sol, les animaux et les plantes, et ce au sein d'un contexte pédoclimatique et socio-économique variable. A cette fin, il faut connaître les fonctionnements et les besoins des animaux. Il faut également savoir observer les signes de déséquilibre chez les animaux. Pour cela, différentes méthodes existent. Pour pallier le déséquilibre, la médecine propose deux stratégies. La première consiste au renforcement du système immunitaire de l'animal. C'est dans cette stratégie que se situent l'homéopathie et l'oligothérapie. La seconde consiste à lutter directement contre la maladie ou l'agent pathogène, comme dans la médecine dite « conventionnelle ». Les médecines à base de plantes agissent sur l'une ou l'autre des stratégies. Les éleveurs bio ont donc besoin de réponses en matière de gestion sanitaire qui reposent sur une approche pluridisciplinaire. En priorité, il convient de mener deux types d'actions : des activités de recherche fondamentale à travers la description et la compréhension des phénomènes et des activités de recherche participative en lien fort avec le terrain.
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Approche du troupeau par l'observation : L'alimentation des ruminants est le pivot de toute pratique d'élevage
L'article décrit rapidement la méthode OBSALIM : méthode de réglage alimentaire (aspect qualitatif) par l'observation des animaux. Quelques signes sont analysés ; Exemple : une robe sale devant signifie un excès de sucre ou d'azote soluble entraînant une surcharge relative du foie et des reins.