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Actes du colloque Porc bio 2018
Au sommaire : - La production porcine biologique en Bretagne ; - Repères techniques et économiques en production de porc biologique ; - Le lien au sol : Pilier de la conduite de lélevage de porcs bio ; - Reconversion des bâtiments délevage et opportunités dinstallation en production porcine biologique ; - Témoignage de conversion, la ferme de Jérôme Jacob ; - Panorama de la filière porcine biologique française ; - La filière bretonne, quels opérateurs en région ?
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Actualité économique : Evolution du prix du lait Bio payé aux producteurs, janvier 2013/janvier 2015 ; E BIO-UNEBIO, la filière des éleveurs bio prend de l'ampleur ! ; Cours des légumes d'hiver ; Cours des céréales et oléo protéagineux
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Blandine MASSOT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; ET AL., AuteurCet article fait le point sur les filières et les cours agricoles en France et en Pays de la Loire en présentant : - le prix du lait payé aux producteurs bio et conventionnels entre janvier 2013 et janvier 2015 ; - les filières viande en bovins, ovins et porcins biologiques sur les années 2014 et 2015 ; - les cours des légumes d'hiver de référence (pomme de terre, poireau, carotte, choux et navet) pour l'année 2015 ; - les cours des céréales (blé tendre, maïs, triticale) et oléoprotéagineux (féverole et tournesol) biologiques de septembre 2013 à septembre 2015.
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Bio Direct : Le Groupement se lance dans le porc mâle entier bio
Niels BIZE, AuteurEn 2019, Bio Direct, le groupement de producteurs de porcs bio, a fêté ses 10 ans. A cette occasion, lors d'un évènement organisé le 5 février, il a retracé son action pour la filière et officialisé le lancement de sa filière porc mâle entier bio. Cette nouvelle gamme est une réponse à une demande très présente du consommateur. Cependant, Bio Direct a rappelé qu'il n'y avait pas de solution miracle concernant la problématique de la non-castration. Le démarrage de cette nouvelle filière sera initié sur des petits volumes, les premières ventes auront lieu dès 2019.
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Bretagne : Poussée cohérente des monogastriques
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn Bretagne, les filières porcines et volailles biologiques se sont retrouvées, le 20 février près de Saint-Brieuc pour la première, et le 10 avril à Loudéac pour la seconde. Ce fut l'occasion, pour les producteurs et autres opérateurs présents, historiques ou nouvellement engagés en agriculture biologique, de dresser un état des lieux de ces filières en développement, portées par une demande croissante.
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Les chiffres de la bio 2012
Jean-Christophe GRANDIN, Auteur ; Edith LEMERCIER, Auteur ; Jean-Marie MAZENC, Auteur ; ET AL., AuteurSelon l'Agence Bio, en cinq ans, les surfaces cultivées en bio en France ont doublé (557 133 ha en 2007, 1 032 941 ha en 2012). La filière biologique compte, fin 2012, 36 766 opérateurs : 24 425 producteurs (+ 6% entre 2011 et 2012, + 41% en 2 ans) et 12 341 opérateurs de l'aval (+ 2% entre 2011 et 2012, + 39% en 2 ans). Le marché des produits bio est passé de 2 milliards d'euros en 2007 à 4,17 milliards d'euros en 2012, soit une progression de 104%. Pour l'Agence Bio, "ces cinq années de développement confirment bien que la bio est une tendance de fond, tant pour les professionnels de l'agriculture et de l'agroalimentaire que pour les consommateurs." Comme chaque année, Bio Centre présente un état des lieux de l'agriculture biologique en région Centre à partir des études menées auprès des opérateurs régionaux de différentes filières et des données de l'Agence Bio : - Croissance en demi-teinte pour la filière biologique régional ; - L'évolution des surfaces certifiées en bio dans les départements ; - Filières végétales : Les productions végétales continuent de progresser ; Les besoins en protéagineux et oléagineux non satisfaits ; Synthèses régionales sur les filières végétales (pommes de terre, pommes et poires, légumes secs, grandes cultures) ; - Filières animales : Un développement continu dans certaines filières ; Fort développement du nombre de ruches en Région Centre ; Filière "Bovin-lait" : tendance à la vente directe pour les éleveurs en conversion ; Bilan du programme "Porc bio Cur de France" ; La filière "Bovin-viande" au cur d'une étude menée par Bio Centre ; - Aval : Progression continue pour les opérateurs de l'aval de la filière biologique ; Les magasins spécialisés en alimentation biologique en Région Centre ; Les nouveaux opérateurs de l'aval de la filière biologique en 2012 ; La boulangerie biologique artisanale en Région Centre : Bio Centre a mené l'enquête!
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Circuits courts et circuits longs font bon ménage en bio
Dominique POILVET, AuteurEn France, la filière porc bio se différencie de la filière conventionnelle, non seulement par ses structures et modes d'élevage, mais aussi par ses circuits de distribution. "La vente directe donne du sens à notre activité", déclare Pierre-Yves Govin, éleveur bio à Romillé (35). Cependant, pour cet éleveur, les volumes commercialisés en direct ne permettent pas d'écouler toute sa production. C'est pourquoi il adhère à la filière longue Biodirect-Ercabio, qui regroupe 90 producteurs de porcs bio. En France, sont organisées 5 filières longues bio, qui commercialisent 86 % des porcs bio produits en France.
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Les cochons voient-ils la vie en rose ?
Cécile VUILLERMET, Auteur ; Pascal THIBAULOT, AuteurL'impact négatif des élevages porcins sur l'environnement est de plus en plus médiatisé. En revanche, les conséquences des conditions intensives d'élevage sur les animaux sont rarement abordées. À travers ses actions, la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF), depuis 1994, fait la promotion de modes d'élevage des porcs plus respectueux auprès des consommateurs, en accordant une place primordiale aux problématiques liées aux conditions d'élevage. Cécile Vuillermet, chargée d'études à la PMAF, aborde l'élevage sur litière végétale et l'élevage en plein air, qui procurent des conditions d'élevage plus respectueuses. En direction du consommateur, l'association produit une aide dans le décryptage des étiquettes des emballages et le choix des labels pour l'achat de produits issus du porc. Pascal Thibaulot, éleveur sous mention Nature et Progrès, raconte comment il parvient à mettre en pratique ses exigences de respect de l'animal dans son activité professionnelle.
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Communiqué de presse : Observatoire des Viandes BIO 2014 : Une dynamique toujours positive
Dans un contexte général difficile de diminution des abattages et de la consommation pour la filière viande conventionnelle, la filière viande bio progresse de 2% dans ses abattages en 2013. Elle s'inscrit, en 2014, dans une nouvelle dynamique grâce à une demande bien présente et à un nombre de producteurs en croissance. Le document présente tout d'abord l'évolution des volumes abattus entre 2005 et 2013, tous circuits confondus, puis celle du nombre de têtes de bovins allaitants bio abattus pour la même période. La filière ovin bio a souffert d'une pénurie d'animaux, en partie commercialisés en conventionnel. La filière porc bio est dans une bonne dynamique et réussit à maintenir des prix d'achat viables pour les éleveurs. En matière de commercialisation, la GMS vend 50% des volumes de viande bio, les boucheries artisanales 15%, les magasins spécialisés 14%, la restauration hors domicile 9% et les autres circuits (vente directe) 12%. Un tableau présente les chiffres concernant la répartition du tonnage en fonction des circuits de distribution.
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Description of organic pig production in Europe
Barbara FRÜH, Auteur ; Davide BOCHICCHIO, Auteur ; Sandra EDWARDS, Auteur ; ET AL., AuteurDans huit pays européens, les systèmes de production porcins sont décrits avec une entrée géographique, ainsi que des comparaisons entre les organismes certificateurs, les types de bâtiments et la gestion des parcours, les rations, la génétique, la gestion vétérinaire et les débouchés commerciaux. Les données recueillies sont basées sur les statistiques nationales et des entretiens avec les acteurs de la filière.
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Developing better organic business in Wales
R. HITCHINGS, Auteur ; Steve MERRIT, Auteur ; Gerard DINNAGE, Auteur ; ET AL., AuteurOCW (Organic Centre Wales) a établi un programme pour développer l'approvisionnement de l'offre, et donc améliorer le marché biologique du Pays de Galles. Dans ce contexte, des chercheurs décrivent les marchés gallois du maraîchage, des grandes cultures, du porc et de la volaille biologiques. Le marché biologique a globalement baissé de l'ordre de 12,9 % en 2009 au Pays de Galles. La production maraîchère est en baisse depuis plusieurs années, alors qu'une grande partie des produits consommés proviennent de l'extérieur. Les grandes cultures représentent une faible part (4 %) de la surface biologique du Pays de Galles. Elles ont légèrement augmenté en 2009. La production d'ufs est constante entre 2008 et 2009, mais la vente d'ufs a diminué fortement. Certains producteurs pourraient se reporter vers le poulet de chair, mais il existe un manque d'abattoirs certifiés. Le cheptel porcin biologique, bien que peu conséquent, a encore diminué. Des coûts d'alimentation élevés, couplés à un prix de vente faible ont contribué à cette évolution à la baisse. Pour que ces filières biologiques se reprennent, de nouvelles infrastructures doivent être mises en place, accompagnées de plus de conseil technique, et avec davantage de communication.
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Dossier : Elever des porcs bio dans le Grand Est
Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurLa région Grand Est comptait, fin 2018, 50 ateliers porcins biologiques, dont 80 % de diversification. 50% des éleveurs engraisseurs ont un outil de transformation à la ferme, les élevages en filière longue étant plus rares. Cependant, un point dactualité inquiète, en particulier les éleveurs bio de plein air : la présence de cas de Peste Porcine Africaine en Belgique. Or, les risques de propagation sont importants avec la forte population de sangliers présente sur le territoire français. Pour nombre dacteurs, les mesures de prévention prises en France ne semblent pas adaptées, ne prenant notamment pas en compte les spécificités de lAB ou du plein air. Au final, en cas dépidémie, cela risque damener un coup darrêt pour lélevage porcin de plein air. Ce dossier sachève par un zoom technique sur lalimentation des porcs bio, avec notamment des retours de la recherche et déleveurs sur lutilisation de fourrages dans la ration, sous forme denrubannage par exemple, ou encore de pâturage.
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Dossier : Filière porcine bio : Entre dynamisme et vigilance
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier regroupe quatre articles sur le développement de la filière porcine bio en France. Le premier apporte des éléments chiffrés sur la croissance de cette filière qui cherche toujours des candidats à la production pour parvenir à fournir la demande grandissante et à réduire les importations de porcs bio. De nouveaux projets voient le jour : installations assurées par une contractualisation longue ; création dateliers de transformation semi-industriels ; projet de grande taille qui soulève des polémiques. Les points de vigilance à respecter pour conserver une filière pérenne sont également développés. Cet article est suivi de linterview de Jean-François Vincent, secrétaire national viande à la Fnab et éleveur porcin et ovin bio. Ce dernier aborde la réglementation bio, avec le problème de l'accès à l'extérieur. Les Français prônent l'élevage de porcs sur paille, avec des courettes couvertes, tandis que le règlement européen interdit de couvrir totalement une courette, ce qui peut se traduire par des caillebotis et du lisier. Les négociations sur cet aspect, pour le nouveau règlement, sont encore en cours. Le troisième article traite de lavancée de la recherche sur lalimentation, la santé et le bien-être porcin. Les résultats de plusieurs essais du projet Casdar Sécalibio sur lalimentation sont présentés : pâturage de couverts riches en légumineuses par des truies gestantes à la ferme expérimentale des Trinottières ; distribution denrubannage de luzerne à des truies et des porcs en croissance à lINRA de Rouillé ; simplification et diminution des coûts de lalimentation post-sevrage 2ème âge aux Lycées Nature et de Tulle-Naves ; traitements "alternatifs" contre les problèmes des ascaris sur les foies menés au Lycée Nature ; allaitement collectif à lINRA de Rouillé. Sensuivent trois témoignages déleveurs de porcs bio : Philippe Lafarge, naisseur (60 truies) dans lAllier avec 80 ha de cultures et une faf qui lui permet dêtre autosuffisant 4 années sur 5 ; Lise Bailly, naisseur-engraisseur avec 50 truies dans les Deux-Sèvres, qui a choisi la génétique danoise Danbred et pratique lauto-renouvellement ; Gildas Alleno, naisseur-engraisseur dans les Côtes-dArmor, installé en 2006 et qui a entamé sa conversion en AB en 2016.
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Dossier : Tour d'horizon de limpact de la crise sur les filières : Lanalyse du terrain
BIO EN GRAND EST, AuteurBio en Grand Est effectue un tour dhorizon des filières bio présentes sur son territoire afin de mesurer les impacts de la crise sanitaire (épidémie de Covid-19) sur celles-ci. Pour chaque filière, un ou des référents professionnels réalisent un état des lieux. Concernant la filière laitière, la filière longue a été inégalement touchée par la crise mais tous les acteurs ont demandé aux producteurs de lisser leur pic de production printanier. La filière courte a été touchée différemment suivant les circuits de commercialisation préexistants. Pour la viande bovine, des difficultés ont été observées sur laval de la filière (diminution de lactivité dans les abattoirs et dans les ateliers de découpe) et la consommation a changé (fermeture de certains rayons traditionnels, de la RHD ). Pour les légumes, les maraîchers qui vendaient principalement sur les marchés ont été fortement impactés. Des adaptations rapides ont été mises en place mais ont généré de la fatigue. Pour les vins, les principaux circuits de commercialisation (restaurateurs, vente directe, export ) nont pas pu être assurés, ce qui a engendré des tensions de trésorerie. Pour les ovins, caprins et porcins, un boom de la vente directe a été constaté et les ventes se sont à peu près maintenues (hormis pour les chevreaux). Concernant les volailles de chair, les filières longues ont souffert de la fermeture de la RHD. En revanche, pour la filière ufs, la demande a explosé. Enfin, les grandes cultures ont très peu été impactées par cette crise.
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Dossier : Tout est bon dans le cochon et pour son alimentation (enfin presque)
Julia SICARD, Auteur23 ateliers porcins bio se répartissent sur le territoire lorrain. Ce panorama de la production et des outils régionaux (abattoirs...) pour l'élevage porcin bio en Lorraine précise qu'actuellement, 6 ateliers naisseurs vendent des porcelets bio, 3 abattoirs et 3 opérateurs découpe / transformation sont certifiés bio (+ 4 abattoirs ou ateliers transformation en zone limitrophe de la Lorraine). Pour alimenter les porcs, les élevages de porcs lorrains sur fermes diversifiées utilisent, jusqu'à hauteur de 25 % de la ration totale, du petit lait de fromagerie, des issues de tri de céréales, du glanage des fins de planches de maraîchage, des glands et des pommes, du pâturage de prairies temporaires... L'utilisation de ces matières traditionnelles dépend des objectifs choisis sur la ferme (autonomie et valorisation des co-produits, commercialisation en vente directe et recherche d'hétérogénéité chez les porcs, TMP (taux de muscle des pièces) et performances souhaitées pour une valorisation en filière longue, etc.) Un tableau présente l'équivalent quantité en céréales + matière sèche de certaines matières premières traditionnelles et aliments grossiers, ainsi que des conseils pour les intégrer dans la ration. Un focus permet ensuite de connaître l'expérience en cours à la ferme expérimentale bio de l'INRA de Mirecourt, qui porte sur l'utilisation du pâturage tournant en élevage porcin.
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Élevage porcin : Les nouveaux projets de Bio Direct
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa production de porcs non castrés est un nouveau projet de Bio Direct, qui répond en partie aux attentes sociétales sur le bien-être animal. La difficulté de cette méthode est liée à lodeur présente dans la viande de porcs non castrés, attribuable à de nombreux facteurs (génétique, âge d'abattage, alimentation, etc.). Cette méthode de production entraînera un surcoût pour le consommateur en raison des tests à réaliser pour la détection des odeurs et de la part de viande qui sera écartée, à valoriser dans dautres circuits. Bio Direct travaille actuellement sur une gamme « porc bio santé » à base de graines de lin et dantioxydants. Ce groupement cherche à se différencier à travers ce type de projet face à d'autres cahier des charges calés sur le socle européen. Antoine Forêt, président de Bio Direct, précise que le choix de Bio Direct a toujours été le haut de gamme.