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Porcs bio : Les fondamentaux pour une alimentation 100 % bio
Guillaume MICHEL, AuteurEn élevage porcin bio, l'alimentation constitue le principal poste du coût de production ; sa maîtrise est donc fondamentale. Catherine Calvar, conseillère spécialisée en porc biologique à la Chambre d'Agriculture de Bretagne, a animé, dans les Côtes-d'Armor, une journée consacrée à la question. Elle est revenue sur les besoins et les apports alimentaires pour le porc. La maîtrise des approvisionnements, tout comme la compréhension des besoins de l'animal en fonction de son stade de développement physiologique, sont deux éléments primordiaux lorsque l'on souhaite fabriquer soi-même des aliments adaptés. Les apports en protéines et en acides aminés constituent le principal frein à lautonomie alimentaire. Des conseils sont donnés pour noublier aucun des paramètres importants à prendre en compte pour choisir et/ou fabriquer des aliments pour les porcs en AB : composition, teneur en acides aminés, vitamines, minéraux ; besoins particuliers (truies en lactation, par ex.) ; coûts Un bref retour sur un essai de conduite de truies au pâturage (projet SECALIBIO) est présenté.
La production bio à la croisée des chemins
Armelle PUYBASSET, AuteurLes acteurs économiques bretons ont débattu de lavenir de la filière porcine bio lors dun colloque dAgrobio Bretagne en février 2018. Avec laugmentation de la demande, un changement déchelle est en train de sopérer (la production pourrait doubler dici 2019 et atteindre 175 000 porcs abattus/an selon Coop de France) bien que les volumes restent faibles. Certains acteurs envisagent une évolution à deux niveaux : - un premier cahier des charges calqué sur la réglementation européenne ; - un second, « bio+ », plus exigeant notamment sur lautonomie alimentaire, la taille maximale des exploitations, le bien-être animal. Les acteurs présents ont insisté sur le développement dune logique de partenariats avec la distribution, le passage par la contractualisation, ainsi que sur lautonomie alimentaire (le coût alimentaire représentant 73% du coût de production en bio contre 65% en conventionnel).
Dossier : Tout est bon dans le cochon et pour son alimentation (enfin presque)
Julia SICARD, Auteur23 ateliers porcins bio se répartissent sur le territoire lorrain. Ce panorama de la production et des outils régionaux (abattoirs...) pour l'élevage porcin bio en Lorraine précise qu'actuellement, 6 ateliers naisseurs vendent des porcelets bio, 3 abattoirs et 3 opérateurs découpe / transformation sont certifiés bio (+ 4 abattoirs ou ateliers transformation en zone limitrophe de la Lorraine). Pour alimenter les porcs, les élevages de porcs lorrains sur fermes diversifiées utilisent, jusqu'à hauteur de 25 % de la ration totale, du petit lait de fromagerie, des issues de tri de céréales, du glanage des fins de planches de maraîchage, des glands et des pommes, du pâturage de prairies temporaires... L'utilisation de ces matières traditionnelles dépend des objectifs choisis sur la ferme (autonomie et valorisation des co-produits, commercialisation en vente directe et recherche d'hétérogénéité chez les porcs, TMP (taux de muscle des pièces) et performances souhaitées pour une valorisation en filière longue, etc.) Un tableau présente l'équivalent quantité en céréales + matière sèche de certaines matières premières traditionnelles et aliments grossiers, ainsi que des conseils pour les intégrer dans la ration. Un focus permet ensuite de connaître l'expérience en cours à la ferme expérimentale bio de l'INRA de Mirecourt, qui porte sur l'utilisation du pâturage tournant en élevage porcin.
L'engouement pour l'élevage de porcs bio peut-il perdurer ?
REUSSIR PORC, AuteurCet article présente les réponses divergentes de Gérard Dutois (directeur Cirhyo), François Pot (Président de Porélia) et Corentin Hamard (directeur dErca Bio) à la question « Lengouement pour lélevage de porcs bio peut-il perdurer ? ». Là où M. Dubois voit un avenir prometteur pour la filière, portée par la communication des médias, de léducation nationale, etc., M. Pot pense au contraire que le prix plus élevé du porc bio est un frein suffisamment important pour bloquer son développement. Enfin, M. Hamard pense que la filière va continuer à se développer, mais qu'avec le changement d'échelle, de nouvelles filières vont venir compléter l'offre existante. De plus, il convient de sécuriser la filière et les revenus des éleveurs, par la contractualisation.
Filière Porc : La qualité, priorité de Bio Direct
Frédéric RIPOCHE, AuteurBio Direct est un acteur majeur de la filière porcs bio en France, avec 80 producteurs et 8000 porcs abattus en 2016. Cependant, son nouveau président, Antoine Forêt, le dit, de gros acteurs du porc conventionnel veulent se lancer : "Y aura-t-il demain une filière avec du porc bio pas cher et une filière haut de gamme ?". Dans ce contexte, plus que jamais, Bio Direct maintient son choix de la qualité, avec un cahier des charges propre à l'entreprise, plus contraignant que celui du règlement bio européen. Ce groupement sapprête à intégrer 20 nouveaux ateliers afin de répondre à la demande, mais toujours en visant la qualité.
Forte progression du porc bio en France
REUSSIR PORC, Auteur395 élevages de porcs bio ont été répertoriés en France en 2016, représentant 5 à 6 % du cheptel national. La dynamique de croissance se traduit aussi par des prix de vente rémunérateurs. Selon Jean-François Deglorie, animateur technique de la commission bio d'Interbev, il existe des débouchés pour tous les porcs bio français. La charcuterie bio, en particulier, progresse vite, avec une distribution principalement en grandes surfaces et en magasins spécialisés (96 % des ventes). Cependant, une part non négligeable de la charcuterie bio consommée en France provient d'importations. Selon Interbev, la dynamique de conversions en bio des élevages porcins français devrait amener à une hausse de 30 % de la production en 2018, et ces volumes sont déjà potentiellement absorbés par le marché.
Le Gouessant se lance dans le porc "bio"
G. LE BOUCHER, AuteurLe Gouessant, groupe coopératif breton spécialisé dans la nutrition animale, lance un programme autour de la filière porcine biologique, avec une dizaine d'élevages de 120 truies chacun en moyenne. Cela devrait participer à répondre à la demande croissante des transformateurs pour de la charcuterie bio. Via sa filiale Ufab, le groupe a fabriqué, en 2016, plus de 62 000 tonnes d'aliments bio. Le développement de ce nouveau créneau devrait se faire prudemment pour, d'une part, faire face à la complexité technique de l'élevage de porcs bio et, d'autre part, continuer à maîtriser l'origine et la qualité des matières premières utilisées.
Perspectives de développement pour la filière porcs bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Agathe VASSY, Auteur ; Marianne PHILIT, AuteurUne enquête a été réalisée auprès d'éleveurs bio de la région Auvergne-Rhône-Alpes sur le porc bio. La demande en viande de porc biologique augmente, avec une préférence des consommateurs pour des produits locaux. Dans ce contexte, les salaisonniers de la région Auvergne-Rhône-Alpes souhaitent augmenter leur approvisionnement auprès de producteurs de cette région. Mais la filière porcs biologiques locale est peu développée, très orientée sur lengraissement (manque de naisseurs) et sur la vente directe. Cependant, les choses semblent évoluer. Des projets de production pour approvisionner des filières longues pourraient se développer, surtout si le frein lié au manque de porcelets biologiques venait à être levé. Or, un collectif de producteurs naisseurs se développe en Isère : cette démarche vise à organiser la production de porcelets bio sur ce département, ce qui sera un plus pour lensemble de la filière porcs régionale.
Produire du porc bio, une belle opportunité !
REUSSIR PORC, AuteurLa production de porcs bio est techniquement accessible et économiquement rentable. Selon l'observatoire "Abattages, Commission Bio Interbev", le prix moyen payé aux producteurs de porcs bio s'est situé entre 3,50 et 3,70 par kilo de carcasse en 2016, soit presque 2,5 fois le prix du porc conventionnel. Avec une demande au rendez-vous et des filières bien organisées, les éleveurs candidats à cette production peuvent être rassurés sur leurs débouchés. Les circuits de distribution sont diversifiés et complémentaires, offrant un panel permettant un réel équilibre carcasse, souvent indispensable pour maintenir les prix à la production.
Circuits courts et circuits longs font bon ménage en bio
Dominique POILVET, AuteurEn France, la filière porc bio se différencie de la filière conventionnelle, non seulement par ses structures et modes d'élevage, mais aussi par ses circuits de distribution. "La vente directe donne du sens à notre activité", déclare Pierre-Yves Govin, éleveur bio à Romillé (35). Cependant, pour cet éleveur, les volumes commercialisés en direct ne permettent pas d'écouler toute sa production. C'est pourquoi il adhère à la filière longue Biodirect-Ercabio, qui regroupe 90 producteurs de porcs bio. En France, sont organisées 5 filières longues bio, qui commercialisent 86 % des porcs bio produits en France.
Un engraissement bio conçu pour la performance
Dominique POILVET, AuteurLe GAEC Thomas (Vienne) a converti à lAB son atelier naisseur plein air de 250 truies il y a trois ans. Avec linstallation dun troisième membre dans le GAEC, il a été fait le choix de créer un atelier post-sevrage de 250 places et un atelier engraissement de 750 places, dans le but final de produire 2000 porcs par an. Les bâtiments, sur paille, ont été conçus pour optimiser les performances techniques tout en respectant le cahier des charges bio. Les animaux sont alimentés à partir dune soupe, notamment pour maîtriser le plan de rationnement et le classement des porcs à labattoir tout en valorisant les matières premières produites sur lexploitation. Cette dernière compte 120 hectares de SAU en AB et un troupeau encore en conventionnel de 120 vaches allaitantes. Latelier porcs nécessite léquivalent de 2 UTH pour le travail. Ce GAEC, membre dune association de producteurs de porcs bio, travaille avec une coopérative locale avec laquelle il a contractualisé sur huit ans, avec un prix de vente minimum garanti, réajusté dans le temps selon le coût de laliment afin dassurer un revenu stable.
Marché porcin : Embellie à l'horizon
Frédéric RIPOCHE, AuteurAprès une phase de surproduction, en 2012, la filière porc biologique française a connu une inversion de tendance : les principaux opérateurs recherchent de nouveaux producteurs pour pouvoir répondre à la demande croissante.
Produire du porc en filière longue : Lautonomie et la cohérence comme moteurs
Guillaume MICHEL, AuteurLe lien au sol et la cohérence du système sont des clés de succès en élevage de porcs bio. Cela sous-entend une réflexion globale à léchelle du système, avec la prise en compte du potentiel de production pour lalimentation, de lapprovisionnement en paille, du coût des bâtiments ou encore de la gestion de lépandage. Lexploitation de Gilles Le Marchand, éleveur bio engraisseur en filière longue en est une bonne illustration. En effet, ce producteur breton a fait le choix de vendre à Bio Direct qui, comme plusieurs organisations de producteurs biologiques de viandes de l'Ouest, a un cahier des charges plus strict que le cahier des charges européen (50 % des aliments produits sur la ferme, interdiction de lélevage sur caillebotis, même partiel...). Aussi, ce producteur a dimensionné son élevage qui produit quelque 750 à 800 porcs par an selon le potentiel de ses 42 hectares. Un soin particulier est apporté à la rotation, afin de produire des mélanges céréaliers à base de triticale, de pois et de féverole, du maïs grain, de la féverole et de lorge de printemps qui peuvent servir à l'alimentation des animaux. Cette rotation intègre des prairies, actuellement exploitées en fauche par un éleveur bovin lait. Pour maîtriser au mieux les coûts, laliment est fabriqué à la ferme. Ce producteur envisage aussi dexplorer la piste du toastage afin daugmenter son autonomie en protéines. Il atteint 50 % dautonomie en paille et achète le reste en AB. Par ailleurs, il veille à la qualité de ses actions de prévention, notamment en post sevrage. Il ne manque pas de projets : développer la vente directe et, avec une finalité dautonomie renforcée, il souhaite créer un atelier naisseur.
Rapport mai 2016 : Conférence de presse Semaine BIO : Les chiffres du bio 2015
Sylvie ANNET, Auteur ; Ariane BEAUDELOT, Auteur | NAMUR (Rue du Séminaire 22 - Bte 1, 5000, BELGIQUE) : BIOWALLONIE ASBL | 2016Fin 2015, la superficie agricole bio en Belgique est de 68 780 ha (soit 5,1 % de la SAU belge) ; le nombre de fermes bio y est de 1717. Au 31/12/2015, la Wallonie comptait 1 347 fermes bio en (soit 10,5 % des fermes wallonnes) ; la superficie agricole bio y atteint 63 437 ha (soit 8,7 % de la SAU wallonne). Ce document rassemble les chiffres de la production agricole biologique et des données sur la distribution et la consommation de produits bio, pour la Wallonie et pour l'ensemble de la Belgique.
Viande porcine Bio : développer la production pour satisfaire un marché en plein essor
Goulven OILLIC, AuteurUne conférence sur la filière porc bio a été organisée au SPACE par Initiative Bio Bretagne (IBB) et Inter Bio Pays de la Loire. La production porcine bio représente moins de 1% de la production porcine française. Bien quen croissance à léchelle nationale, le nombre danimaux ne parvient pas à satisfaire la demande du marché (estimée à 69 millions deuros par an). Des éleveurs et transformateurs de porcs témoignent sur leur métier au quotidien et traitent de la question du manque dapprovisionnement en viande porcine au regard des forts débouchés sur cette filière : Pierre-Yves Govin, éleveur à Romillé (35) et en vente directe ; Yannick Blanchard, éleveur à Mouchamps (85) et membre de lassociation déleveurs Porcs Bio Atlantique qui a mis en place un partenariat avec Système U via « Les porcs bio de France » ; Nicolas Lefevre, gérant de la charcuterie artisanale « Cochon des prés » à Quévert (22) qui sapprovisionne auprès du groupement Bio Direct ; André Lagrange qui a débuté l'activité de la charcuterie Kervern en 1984 et qui sapprovisionne auprès dErca Bio.