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Documents disponibles dans cette catégorie (76)


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Des betteraves fourragères de retour sur le Haut Lignon : L'expérience du GAEC du Nid !
Cloé MONTCHER, AuteurEn Haute-Loire, Mathieu et Etienne Valla élèvent 70 vaches laitières bio. Pour gagner en autonomie alimentaire et développer leur production laitière, le GAEC du Nid s'est lancé, en 2020, avec quelques éleveurs voisins, dans la culture de betteraves fourragères. Les éleveurs ont, au préalable, investi dans du matériel et préparé leur sol. La betterave fourragère a ensuite été semée sur 6 ha en tout, au mois de mai. Les opérations qui ont permis de récolter, en novembre, environ 40 tonnes de betteraves, sont décrites.
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La ferme Horrenberger, l'aventure familiale de pionniers du bio
Soazig CORNU, AuteurJean-Paul et Yvette Horrenberger, aujourd'hui à la retraite, se sont installés en bio sur la ferme familiale alsacienne, en 1969. D'abord en polyculture-élevage, les Horrenberger ont fait évoluer leur ferme en maraîchage biologique, sur une surface atteignant aujourd'hui 90 ha. Ils ont créé leur propre enseigne de magasins bio. Désormais conduite par cinq de leurs fils, la ferme des Horrenberger est menée en biodynamie depuis 2010. La ferme produit 1 800 tonnes de légumes chaque année. Les rotations s'effectuent sur 7 ans et des faux-semis sont réalisés afin de limiter la propagation des adventices. Les légumes sont conservés dans des chambres froides avant d'être expédiés dans les six magasins familiaux et pour approvisionner grossistes, coopératives et collègues maraîchers. Pour terminer, un encart présente plus précisément leur pratique de la biodynamie.
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Maïs bio : Une plante exigeante mais qui le rend bien
Yann EVENAT, AuteurLe maïs est une culture exigeante en eau, en azote et avec un coût de production important. Conduite en agriculture biologique, cette culture présente un niveau d'exigence à tous les stades et des contraintes à prendre en compte : coût de production élevé, technicité de la culture, dépendance annuelle pour la semence (sauf à travailler avec des maïs population). Malgré ces contraintes, en Bretagne, la culture du maïs en AB présente des avantages certains : très bonne valorisation de l'azote issu du retournement des prairies, culture sarclée intéressante dans la rotation, rendement assez élevé (grain et fourrage) et régulier. Cet article fait le point sur les étapes-clés et les bonnes pratiques pour ne pas rater cette culture.
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Le panais : les clés de la réussite
Maxime RENOU, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amélie VIAN, AuteurLe panais est une culture rustique de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. Il est devenu un classique dans lassolement des maraîchers. Cette culture est peu exigeante en matière de fertilisation, mais, en revanche, la gestion de lenherbement est délicate : elle sapparente à celle de la carotte. Il est donc important danticiper la mise en place du panais (place dans la rotation, faux semis ). De plus, la faculté germinative des graines de panais est courte et la gestion de la levée est une étape assez difficile : faut-il faire des semis en graines prégermées, graines enrobées ou graines nues ? Dans cet article, trois maraîchers bio diversifiés du Grand Ouest décrivent leur stratégie : Christophe Asseray (Mayenne) effectue des faux semis traditionnels et sème des graines de panais prégermées ; Yoann Loyen, du GAEC du Friche Blanc (Loire-Atlantique), réalise de loccultation grâce à une toile tissée et du désherbage thermique sur le rang ; Stéphane Le Blanc (Indre) implante ses panais en mini-mottes à laide du Paperpot, un chariot de transplantation rapide originaire du Japon.
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Tout feu tout flamme pour le désherbage thermique !
Eva CARRIÇO, AuteurEn maraîchage biologique diversifié, il est essentiel de maîtriser le temps consacré au désherbage. Parmi les différentes solutions à disposition, le désherbage thermique est un levier puissant qui permet de limiter le désherbage manuel. Le principe est simple : créer un choc thermique afin de faire éclater les cellules des adventices. Le principal avantage de cette méthode réside dans labsence de travail du sol. Les petites exploitations ont tendance à privilégier les désherbeurs thermiques manuels (portés sur le dos ou tirés sur un petit chariot), tandis que les producteurs qui cultivent des surfaces plus importantes ont tendance à utiliser un désherbeur thermique attelé (il permet de gagner du temps, mais nécessite une surface ressuyée pour pouvoir passer avec le tracteur). Aurélien Moreau, maraîcher bio à Baule (Loiret), explique comment il a intégré le désherbage thermique dans sa stratégie de contrôle des adventices dans ses carottes : il lutilise après les faux semis et durant la période entre le semis et la levée. Grâce à cette technique, il estime avoir divisé par quatre le temps quil consacre au premier désherbage manuel de ses carottes.
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Chénopode : la plus fréquente des adventices au printemps
Juliette MICHEL, AuteurLe chénopode blanc est une dicotylédone annuelle fortement répandue dans les cultures de printemps. Elle peut être très invasive avec sa production semencière de 3 000 à 4 000 graines par plante et son taux annuel de décroissance de 50 %. Cest également une plante bio-indicatrice : elle se développe sur les sols riches, voire excédentaires en matières organiques et/ou en nitrates. Pour limiter son apparition, il est conseillé de pratiquer des faux semis et d'alterner des cultures de printemps et dhiver. Il est également recommandé de raisonner sa fertilisation pour éviter les excès dazote. Enfin, le désherbage mécanique permet déviter son développement (passage de herse étrille, de houe rotative ou de bineuse).
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Guide technique : Produire des légumes biologiques - Tome 3 : Composer avec les adventices
Ce guide technique fournit des éléments de réflexion et des méthodes pour établir une stratégie complète de gestion des adventices en culture biologique de légumes, à travers différents chapitres abordant : La connaissance et la reconnaissance des adventices pour comprendre leur présence et mieux les maîtriser ; La gestion préventive des adventices : limitation de limportation des graines, raisonnement de la rotation et du travail du sol, méthodes prophylactiques ; La gestion curative des adventices : différentes techniques de désherbage et agroéquipements dédiés ; Les principaux éléments de stratégie de gestion des adventices pour la plupart des légumes en agriculture biologique. Cet ouvrage sadresse aux producteurs de légumes, quils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de sy convertir, aux candidats à linstallation, mais également aux conseillers agricoles, techniciens, enseignants et étudiants. Ce guide peut être utilisé à la fois par des maraîchers diversifiés et par des légumiers spécialisés.
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Des pistes pour réduire la pénibilité du travail
Adrien LASNIER, AuteurNeuf maraîchers sur dix souffrent de troubles musculo-squelettiques. Preuve de limportance de cette problématique, notamment en maraîchage bio diversifié où beaucoup de désherbage seffectue à la main dans des positions inconfortables, une conférence portant sur ce thème avait fait salle comble au salon Tech&Bio. La réduction de la pénibilité et du désherbage manuel en maraîchage bio fait lobjet dune expérimentation à la station de Bretagne Sud (station des Chambres dagriculture de Bretagne). Pour cela, deux stratégies ont été mises en place : 1) la désintensification des rotations afin de mieux gérer le stock semencier des parcelles (ex : réalisation de faux semis) ; 2) le recours au robot Oz, robot de désherbage autonome. Pour ce deuxième axe, le temps de travail et la pénibilité ont été évalués (avec et sans robot) sur une culture de tomates bio : binage, palissage, effeuillage, récolte . Comme aucune grille dévaluation de la pénibilité nexistait pour le maraîchage, celle-ci a dû être créée à partir dautres documents. Les résultats montrent que le robot permet globalement de diminuer la pénibilité du travail. Toutefois, il engendre assez souvent un transfert de pénibilité dune partie du corps à une autre.
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Le vulpin, la graminée la plus fréquente
Juliette MICHEL, AuteurLe vulpin est une adventice couramment présente dans les céréales dautomne. Cette graminée annuelle a une production semencière allant jusquà 3 000 graines par pied, mais la durée de vie de ses graines est assez faible (taux annuel de décroissance de 84 %). Son apparition est favorisée par une proportion importante de cultures dhiver dans les assolements, par les semis précoces et par les TCS. Il est donc important dintroduire des cultures de printemps dans les rotations culturales. Pour limiter son apparition, il est aussi conseillé de labourer tous les 3 à 4 ans, de déchaumer ou deffectuer des faux-semis couplés à un semis tardif.
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Désherbage mécanique du maïs en bio : Les clés de la réussite
Adrien LISEE, AuteurEn bio, le contrôle des adventices est primordial pour réussir une culture de maïs. La maîtrise de lenherbement commence dès la phase de préparation du sol. Elle doit permettre déliminer les mottes qui peuvent gêner le passage des outils de désherbage mécanique. Commencer ce travail du sol dès le début du printemps laisse également le temps de réaliser des faux semis. Le choix de la date de semis est aussi stratégique : en bio, les semis sont souvent réalisés deux à trois semaines plus tard quen conventionnel. Une densité de 90 000 à 100 000 grains/ha permet de compenser les pertes liées au désherbage mécanique. Un semis profond (5 cm) permet deffectuer un premier passage doutil avant la levée. Un premier passage de herse étrille (ou de herse rotative), à 2 ou 3 cm de profondeur, est souvent réalisé lorsque le maïs commence à germer. Un second passage, facultatif, est réalisé à laide dune houe rotative au stade 2-3 feuilles. Deux à trois passages de bineuse sont ensuite réalisés pour désherber entre les rangs (ils peuvent être effectués tant que le maïs ne dépasse pas 70 cm de hauteur). En fin d'article, litinéraire technique pratiqué à lEARL des Deux Ruisseaux (Loire-Atlantique) permet dillustrer concrètement la gestion des adventices en culture de maïs.
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Irrigation : Irriguer les grandes cultures en agriculture biologique
Mathieu DEMON, AuteurLirrigation des cultures bio a plusieurs avantages. Elle permet notamment dallonger la rotation et, ainsi, de baisser la pression des adventices. De manière générale, elle permet dassurer un rendement. En effet, les cultures irriguées ont des marges brutes intéressantes. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, le maïs irrigué bio restitue 1,8 fois plus de marge brute que le maïs sec. Dautres cultures telles que les légumes de plein champ ou encore les PPAM (Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales) peuvent être développées sur des terres irriguées et possèdent une haute valeur ajoutée. Lirrigation peut également avoir son intérêt en amont de la culture avec des faux semis visant à limiter la levée dadventices, ou par limplantation de couverts, pour structurer le sol, capter lazote, etc. En revanche, trop dirrigation peut être nocif pour les sols.
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Maîtriser la fertilité et le salissement de ses parcelles
Pierre-Yves LE NESTOUR, Auteur ; Jean ARINO, AuteurEn grandes cultures biologiques, la maîtrise de la fertilité et du salissement des parcelles est essentielle. Fertiliser revient à stimuler lactivité biologique du sol selon 3 moyens : - Le travail du sol (fertilité physique, soit apport eau/air) ; - La rotation longue et diversifiée (fertilité biologique, soit apport de carbone) ; - Les sources de matière organique (fertilité chimique, soit apport déléments nutritifs). En bio, les apports sont limités à 170 uN / ha en ce qui concerne les effluents. Cependant, avant les apports extérieurs, un travail sur les contraintes physiques et ladaptation de la rotation au contexte local sont les premières étapes damélioration de la fertilité. Concernant la maîtrise des adventices, il existe des techniques de prévention telles que les faux semis et le retard de semis ou limplantation dune culture concurrentielle. Si cela nest pas suffisant, une intervention curative, comme le désherbage mécanique, est nécessaire. Les principaux outils sont la herse étrille, la houe rotative, la bineuse, lécimeuse et les faucheuses-andaineuses, à utiliser selon le stade de développement de la culture. La fertilité et le salissement du sol sont étroitement reliés, et les différents leviers pouvant agir sur l'un influent souvent sur l'autre.
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Matériel
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans cet article, de nouveaux matériels agricoles sont présentés : - La gamme Critères Bio de Demblon, avec notamment Interplo, la monobarre combinable, qui permet de fissurer le sol sans mélanger les horizons ni agresser la structure du sol ; - Dyna-Drive en version repliable chez Bomford. Ce cultivateur rotatif permet de déchaumer, de faire de la reprise de labour ou de détruire un couvert, et la gamme propose désormais des modèles de 1,6 à 6 m ; - Le CrossCutter Disc de Väderstad, utilisé dans la pratique des faux-semis pour détruire les adventices. Il peut être monté sur différents matériels (déchaumeur, notamment).
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La Ravenelle, adventice à éviter !
Domitille POULIQUEN, AuteurLa Ravenelle (Raphanus raphanistrum) est une adventice assez répandue dans les champs (cultures de céréales, de colza, etc.). Cette plante annuelle appartient à la famille des brassicacées. Elle est dailleurs parfois confondue avec la moutarde des champs. Elle lève principalement au printemps et en automne et a une croissance rapide. Chaque plant peut donner entre 500 et 10 000 graines, ces dernières ayant une durée de vie comprise entre 6 et 8 ans (leur taux annuel de décroissance est de 50 %). Cette plante bioindicatrice indique souvent un sol tassé, riche en bases (excès damendement calcaire) ou à fort contraste hydrique. Pour limiter son apparition, il est important de mettre en place une rotation diversifiée qui comprend beaucoup de céréales dhiver et qui évite un retour trop fréquent du colza. Il est également recommandé de réaliser des faux-semis et deffectuer un labour occasionnel.
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Sanve & ravenelle : Les fleurs du mal
Thomas QUEUNIET, AuteurLa sanve (encore appelée moutardier ou moutarde des champs) et la ravenelle sont deux adventices annuelles de la famille des brassicacées que lon retrouve fréquemment dans les champs. La sanve est plutôt présente dans les cultures dhiver (notamment le blé dhiver). Cette adventice a en effet un zéro de végétation inférieur à celui du blé dhiver, ce qui lui permet de prendre plus facilement le dessus sur cette culture. Ses graines sont également très persistantes dans le sol : il faut attendre près de six ans pour que 95 % du stock grainier dune seule année soit détruit. Quant à la ravenelle, elle est encore plus résistante au froid que la sanve. Ces deux brassicacées ont un autre point commun : elle se développent facilement sur des sols où le phosphore est peu présent. Leur biologie leur permet de mieux assimiler le phosphore, elles peuvent ainsi facilement dominer les autres plantes dans les milieux où cet élément est peu disponible. La rotation culturale et le labour sont les principaux leviers pour éviter lapparition de ces adventices. Si elles sont déjà installées dans une parcelle, il est possible de réaliser des faux semis, en les éliminant à laide dun travail du sol superficiel (ex : herse étrille). Pour effectuer un désherbage mécanique lorsquune culture est implantée, il faudra privilégier la rotoétrille avant l'hiver ou la bineuse en inter-rang après l'hiver.
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Jean-Pierre Legros, en Lot-et-Garonne : Strip-till et travail superficiel
Jean-Martial POUPEAU, AuteurJean-Pierre Legros est céréalier dans le Lot-et-Garonne. Engagé en bio depuis 2009, il multiplie les innovations (principalement en matière dimplantation des cultures) tout en gardant pour objectif de préserver la structure de ses sols. Ce céréalier cultive 67 ha répartis sur des sols hétérogènes (argilo-calcaires et boulbènes). Il explique pourquoi il a banni la luzerne de ses rotations, ainsi que ses choix de cultures qui reposent principalement sur les marges prévisionnelles (ce qui peut lamener à cultiver deux légumineuses de suite). Pour lui, le travail du sol est inévitable mais doit rester superficiel : 5 cm maximum. Il peut être amené à utiliser le labour mais de manière occasionnelle et à 5 cm de profondeur (la constitution dune semelle de labour à cette profondeur nest pas problématique car elle est vite éliminée par les racines, le gel ou encore la sécheresse). Il utilise également la technique du strip-till qui consiste à travailler profondément uniquement les futurs rangs de semis. Il ne lutilise que pour les cultures qui sy prêtent (maïs, haricots, soja, tournesol) et les passages sont tracés au GPS-RTK. Il donne un exemple concret via litinéraire technique du maïs quil a implanté en 2017 avec cette méthode. J-P. Legros réfléchit également aux plantes compagnes pour limiter le désherbage mécanique et donne son avis sur les faux-semis au printemps et sur lutilisation du désherbage manuel contre les chardons.
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Provence-Alpes-Côte d'Azur : Le désherbage thermique en démonstration
Caroline BOUVIER D'YVOIRE, AuteurLa gestion des adventices en maraîchage bio est souvent un facteur de pénibilité. Le désherbage thermique est une solution utilisée dans la lutte contre les adventices et qui peut être envisagé pour de nombreuses cultures maraîchères. Dans le Vaucluse, Jean-Emmanuel Pelletier, maraîcher du groupe Ecophyto Dephy Légumes, a accueilli sur ses parcelles une démonstration doutils de désherbage thermique : un outil manuel et un outil tracté. Plusieurs espèces cultivées permettent d'utiliser ce désherbage, notamment lensemble des cultures semées pour un passage après le semis (carotte, radis, épinard, betterave, etc ) et certaines cultures plantées qui sont implantées après des faux semis (chou chinois, fenouil, blette). Après la destruction thermique des adventices levées par un faux semis, il est important dimplanter la culture dans la foulée (le lendemain) sans remuer le sol. La qualité de ce désherbage thermique dépend essentiellement du stade des adventices : le plus tôt est le mieux. Si les levées sont hétérogènes, il ne faut pas hésiter à effectuer plusieurs passages.
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Désherbage thermique : Efficace sur des productions spécifiques
Frédérique ROSE, AuteurEn maraîchage, le désherbage thermique peut être utilisé, mais est surtout adapté à certains types de cultures (carotte, fenouil...). Dans cet article, certains maraîchers ayant choisi d'appliquer cette méthode pour ses atouts gain de temps de travail par rapport au désherbage manuel, moindre compaction du sol par rapport au désherbage mécanique, etc. témoignent. C'est le cas d'Alain Régnault, dans l'Allier, qui a autoconstruit son outil de désherbage thermique, ou encore de Philippe Bihan, dans le Finistère, qui l'utilise pour la réalisation de faux-semis. Agriculteurs et conseillers insistent sur la bonne maîtrise technique nécessaire pour une efficacité optimale du désherbage thermique.
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Désherber par occultation
SERAIL, AuteurLorsqu'il est possible de le mettre en place, le désherbage par occultation, qui consiste à couvrir le sol avec un film opaque avant la mise en culture, est une technique alternative efficace de gestion des adventices. Des essais sont conduits en la matière à la station d'expérimentation Sérail (69). L'article fait le point sur cette technique : comment préparer le sol, choisir le type de film à utiliser, la durée de la couverture...
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Gaec de la Commanderie dans le Tarn-et-Garonne : Des céréaliers « jardiniers »
Jean-Martial POUPEAU, AuteurBruno Papa et Lis Gurtner témoignent sur les itinéraires techniques choisis pour bien maîtriser lenherbement en grandes cultures bio, dans le cadre dune rotation courte sans luzerne ni prairie temporaire. Labsence de labour et de travail profond permet de limiter la pression de la folle-avoine. Le blé bénéficie dun faux semis à lautomne et, la veille du semis, les levées dadventices sont détruites par un passage de herse plate. Larrachage manuel complète efficacement le désherbage mécanique et nest pas gourmand en temps aujourdhui. Ce sont des mélanges de variétés de blé qui sont semés afin davoir des rendements bons et plus réguliers. Le soja nest jamais semé avant le 1er mai pour favoriser une levée rapide et pour avoir le temps de réaliser un faux semis. L'agriculteur effectue un passage de double écrouteuse, puis utilise ensuite une bineuse combinée à une herse étrille, ce qui permet de gagner du temps et doptimiser lefficacité du désherbage. Les couverts sont absents de lexploitation et la fertilisation repose sur lachat dengrais organiques du commerce.
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Gestion des adventices : essais de faux-semis
Loïc PRIEUR, AuteurDepuis 2009, le Creab Midi-Pyrénées conduit des essais autour de la gestion des adventices en grandes cultures biologiques par la pratique du faux-semis. Un premier essai a permis de comparer cette technique (déstockages successifs du stock grainier avec des outils à dents) à celle du labour. Si les déstockages successifs permettent de faire lever plus d'adventices avant la mise en place de la culture, et donc de les éliminer, les adventices sont aussi plus présentes en cours de culture (stock important et remontée de graines par les outils à dents). Un second essai a testé, pendant quatre ans, quatre itinéraires de faux-semis après labour, avant cultures d'hiver et d'été, montrant une certaine efficacité sur les cultures d'été. Les principaux résultats sont présentés dans cet article.
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Lutte contre les adventices en AB : Cas des grandes cultures
Yvan GAUTRONNEAU, Auteur ; Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS (55 rue Rabelais, 49000, FRANCE) : AEI (Association internationale pour une agriculture écologiquement intensive) | 2016A l'occasion de la sixième édition des entretiens de l'AEI (Association internationale pour une agriculture écologiquement intensive), une présentation a porté sur la lutte contre les adventices en agriculture biologique, plus particulièrement en grandes cultures. Plusieurs méthodes ont été présentées : - le choix des espèces et variétés ; - la rotation ; - le travail du sol, avec notamment les différents types de labour possibles et la technique du faux-semis ; - les précautions à prendre au semis ; - les précautions à prendre en termes de fertilisation ; - le désherbage mécanique ; - le désherbage thermique ; - l'écimage ; - les précautions à prendre à la récolte. Cette présentation a été réalisée conjointement par Yvan Gautronneau (ex enseignant chercheur), Joséphine Peigné et Jean-François Vian (Isara de Lyon), Sarah Obellianne (ex Sedarb), et Laurence Fontaine (Itab).
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Réussir une culture de carotte : L'indispensable "faux-semis" !
Rémi COLOMB, AuteurEn maraîchage bio, la culture des carottes est exigeante, son implantation longue, et le temps passé en désherbage, notamment manuel, peut devenir très important. Afin de limiter ce dernier, les techniques préventives sont la clé de réussite. L'article s'intéresse à la technique des "faux semis". Selon les contextes de production et les équipements, les pratiques sont parfois différentes : faux semis détruit mécaniquement, faux semis détruit par occultation, solarisation, ou désherbage thermique. Quatre témoignages de maraîchers bio, installés en Savoie ou dans l'Isère, apportent des éclairages sur ces pratiques.
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Dossier Innovations Matériel
Frédérique ROSE, Auteur ; Gaëlle POYADE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier fait le point sur les innovations des équipements : bineuses, herses étrilles, houes rotatives, portes-outils, robots . Les outils ne cessent de se perfectionner et permettent d'être plus précis (caméras, GPS ), de travailler en conditions difficiles (présence de cailloux, sols trop humides, battants ), d'améliorer le confort d'utilisation, d'aider à la décision, de réduire la consommation d'énergie Les outils polyvalents ont également du succès chez les bio. Différents outils innovants utilisables en maraîchage, cultures légumières et grandes cultures bio sont présentés et des producteurs bio témoignent.
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L'écimage : piste prometteuse contre la folle avoine
Olivier BOUILLOUX, AuteurLa folle avoine est une adventice très problématique pour les céréaliers bio, derrière le rumex et le chardon. Des conseils agronomiques sont donnés pour lutter contre cette adventice (introduction de prairies temporaires ou de luzerne, compostage des fumiers, intercultures longues, faux-semis intensifs ). Le Sedarb a comparé l'impact du labour agronomique (peu profond), du déchaumage et du labour classique (profond) complétés par une reprise d'outils à dents ou un autre labour. Dans chaque cas, l'impact de l'écimage a aussi été évalué. Ces tests permettent de donner des premières indications. Les résultats doivent être pris avec précaution car il n'y a pas eu de répétitions, les deux années d'observations sont particulières au niveau climatique et les effets du travail du sol ne sont pas toujours visibles avant 5 ans. Ainsi, cet essai ne présente pas de différence de résultats entre les différents modes de travail du sol. L'écimage qui consiste à couper la cime de la plante adventice pour éviter qu'elle ne monte en graine est une technique qui donne ici de bons résultats. Cette technique doit être utilisée en complément du travail du sol, assez tôt et dans l'idéal sur cultures basses. L'écimeuse semble être un outil rentable au bout de 5 ans.