Thésaurus
> SCIENCE > SCIENCES HUMAINES > SOCIOLOGIE > SOCIOLOGIE RURALE > RELATION PRODUCTEUR CONSOMMATEUR
RELATION PRODUCTEUR CONSOMMATEUR |
Documents disponibles dans cette catégorie (165)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Rencontre avec Vincent Gross, viticulteur à Gueberschwihr (68)
Sylvia RIBEIRO, AuteurVincent Gross, viticulteur à Gueberschwihr (68), a commencé à travailler sur le domaine familial dans les années 2000. En quelques années, la famille a fait passer le domaine de 2 à 10 ha, puis a converti le tout en AB à partir de 2011. Ces viticulteurs utilisent des engrais verts, appliquent des préparations à base de plantes (ortie, prêle) et utilisent des préparations biodynamiques pour dynamiser les sols et stimuler le développement de la vigne. En cave, la vinification est réalisée avec le moins d'ajouts possible, et certains des vins sont aujourd'hui sans sulfites. Depuis 2016, les viticulteurs ont commencé à faire des vins de macération avec du muscat, du pinot gris et du gewurztraminer. Ce type de vinification exalte les arômes du vin, et ces vins issus de macération rencontrent un vrai succès lors des dégustations. Certains consommateurs déclarent retrouver les vins d'autrefois. Autre atout de ces vins, leur structure tannique, qui leur permet de tenir dans le temps. La macération accentue le lien au terroir, et certains grands sommeliers commencent à s'intéresser aux vins produits par la famille Gross. Afin de faire découvrir son domaine, celle-ci finalise la construction d'un caveau qui permettra d'accueillir des dégustations et des animations autour du vin.
Le chant de la terre, à La Louvière : Coopérative de "consomm'acteurs" bio
Dominique PARIZEL, AuteurLe Chant de la Terre, tel est le nom de cette coopérative de consommateurs bio nouvellement installée à La Louvière (Wallonie). Michel Eggermont, président de la coopérative, raconte comment le projet est né, et comment il a pu se concrétiser, grâce aux efforts des premières chevilles ouvrières, il y a 8 ans... Avec une dimension sociale affirmée, la coopérative entend faire évoluer les façons de consommer. Marie-Anne Collet, une des coopératrices, explique que cet engagement social se traduit à différents niveaux. Le prix reste un défi, afin que la population locale puisse acheter bio. Cependant, la coopérative est aussi un espace de rencontres et d'échanges. Ses membres souhaitent qu'elle soit aussi être un vecteur de diffusion d'informations et d'idées, en organisant des conférences, en rapprochant les consommateurs et les producteurs, en accompagnant de petites initiatives locales...
Des coopératives alimentaires auto-gérées : Le modèle des Diony-Coop à Saint-Denis
Jean-Claude RICHARD, AuteurDepuis environ 5 ans, se sont développées des petites structures destinées à fournir à leurs membres les compléments nécessaires aux produits fournis par les AMAP. Ces structures sont totalement indépendantes et fonctionnent selon les principes de l'éducation populaire : l'Indépendante, Coopaparis (18ème arrondissement de Paris), Coopali (Champigny-sur-Marne), l'Epi Castelfortain dans les Yvelines, Solibio sur l'Île de Saint-Denis, ou encore les Diony-Coop, à Saint-Denis (93). Ces dernières se sont installées à Saint-Denis pour permettre aux 110 000 habitants d'acheter des produits bio ou de qualité à des prix "raisonnables", dans un contexte d'absence totale d'enseignes bio dans cette commune... Fin 2016, la première Diony-Coop offrait plus de 900 références de produits au prix d'achat et regroupait 300 coopérateurs. Un deuxième magasin a été ouvert en 2017. Aujourd'hui, les deux magasins regroupent plus de 550 familles. Ce modèle et cette nouvelle façon de consommer ont été présentés en septembre 2017 à Saint-Denis, lors d'une rencontre nationale des coopératives alimentaires autogérées, où environ 200 personnes sont venues découvrir et apprendre comment ouvrir une telle coopérative, basée sur des pratiques autogestionnaires. L'article aborde ainsi les principes de fonctionnement, au cur duquel se trouvent la participation et la responsabilité individuelle, les différentes modalités d'approvisionnement, l'organisation, etc.
Dossier : Mettre à l'honneur les producteurs bio de Nature & Progrès !
Mathilde RODA, Auteur ; Sylvie LA SPINA, AuteurQu'ils soient producteurs ou consommateurs, les adhérents de Nature & Progrès ont en commun la qualité des produits, la santé, la beauté des paysages, la vitalité des campagnes... La relation entre producteurs et consommateurs fait partie de l'ADN de l'association, comme le montre ce dossier : - L'évolution du label Nature & Progrès : en parcourant les anciennes revues N & P et en échangeant avec les acteurs des débuts de l'association, retour sur le contexte de la naissance de Nature & Progrès en France (1964), puis en Belgique (1976), sur son histoire, sur le lancement de la mention (1985), sur la création d'une charte reposant sur des critères écologiques, sociaux et économiques, etc. ; - Les producteurs bio de Nature & Progrès : bien plus qu'un simple label ! : la philosophie et les valeurs de Nature & Progrès en font un véritable projet de société dans lequel se reconnaissent des producteurs et des consommateurs pour lesquels il n'est pas d'autre voie qu'une démarche globale pour produire et consommer autrement ; - Révision du règlement bio : les producteurs de Nature et Progrès se renforcent ! : à l'heure où le nouveau règlement bio définit un seuil de tolérance aux pesticides dans les produits biologiques en cas de contamination accidentelle, Nature & Progrès Belgique a ajouté à sa charte un cahier des charges. La contamination en pesticides via des produits bio achetés pour nourrir le bétail, par exemple, constitue un nouveau risque. Ce cahier des charges vient, notamment, inciter les producteurs N & P à renforcer encore leur autonomie et leur collaboration entre eux.
Dossier de presse Agence BIO : Le bio dans les territoires : Le Printemps BIO et les actualités
Dans ce dossier de presse, l'Agence BIO communique sur l'édition 2018 du "Printemps BIO", campagne de sensibilisation nationale à l'agriculture biologique et à la consommation bio. Pendant une quinzaine de jours (juin), une multitude d'évènements permettront aux citoyens d'aller à la rencontre des producteurs et des acteurs de la bio au cours de : portes ouvertes à la ferme, fêtes et foires de la bio, animations-dégustations de produits biologiques locaux, conférences et expositions, repas bio en restauration, animations scolaires... Ce dossier de presse fait un focus sur quelques temps forts de cette édition du Printemps BIO et présente quelques-unes des actions qui marqueront la campagne de communication 2018-2019.
Les épiceries alternatives de proximité - Dossier : bio spécialisée et nouveaux défis concurrentiels (3/4)
BIO-LINEAIRES, AuteurEn matière de distribution des produits bio, les Épiceries Alternatives de Proximité (EAP) pourraient bien compter parmi les futurs concurrents des magasins spécialisés bio. Pas forcément bien identifiées par les professionnels, ces "épiceries" correspondent à une demande de la clientèle en quête de produits bio et locaux issus de petites productions, de vrac alimentaire et non alimentaire, d'éthique avec une sensibilité écologique et sociale et investie dans la lutte anti-gaspillage, la vie zéro déchet/zéro emballage. Ces épiceries se bâtissent sur un relationnel poussé avec des clients traités en voisins et incités à participer activement. Dans cet ensemble un peu diffus, on retrouve les Amap, les réseaux privés de vente directe (ex. : la Ruche Qui Dit Oui), les marchés de producteurs, les magasins de producteurs, les épiceries 100 % vrac et sans emballage, les épiceries solidaires, les drive fermiers, les supermarchés participatifs et coopératifs, les coopératives alimentaires auto-gérées, les épiceries bio-vrac ambulantes... La plupart du temps, ces "épiceries" naissent d'initiatives individuelles ou collectives, à petite échelle. Elles sont souvent motivées par l'envie d'agir concrètement, avec une vision globale engagée qui dépasse la seule vente de produits sains, et qui englobe le soutien à la vie locale. L'accueil et la solidarité sont des valeurs importantes, la notion de prix "juste" prime sur la recherche de prix bas. Les propositions des EAP sont diverses et variées. Elles apparaissent en quelque sorte comme des laboratoires d'une nouvelle façon de consommer bio, sain et local. Elles attirent des consommateurs bio aguerris, ainsi que les jeunes sensibles aux produits locaux et au lien social, et qui veulent prendre leur distance avec certains magasins bio qui ont parfois installé une vision de la consommation tout compte fait classique, fondée sur le "Plus" (+ de références, + de choix, + de merchandising...).
États Généraux de l'Alimentation : 10 propositions pour réussir les transitions alimentaire et agro-écologique
Dans le cadre des États Généraux de lAlimentation (EGA), le Réseau CIVAM a participé directement à 3 ateliers concernant le développement d'initiatives alimentaires locales, la transition écologique et solidaire de l'agriculture et la priorisation des enjeux en matière de recherche, d'investissements et d'accompagnement. Dans ce document, le Réseau CIVAM formule et développe 10 propositions, construites à partir des expériences du réseau, ainsi que des partenariats noués depuis plusieurs années avec une diversité d'acteurs également associés aux EGA. Celles-ci ont pour objectif de contribuer concrètement à la réorientation des politiques publiques, indispensable pour relever les défis de la transition alimentaire et de la transition agro-écologique : Accélérer linstallation et la reprise des fermes en agriculture durable ; Mobiliser les aides aux systèmes de production comme levier de changement ; Guider linvestissement vers lavenir et la création de richesse ; Généraliser laccès aux démarches collectives avec le chèque innovation en groupe ; Libérer les énergies de laccompagnement collectif vers lagro-écologie ; Relier production agricole et alimentaire sur les territoires ; Favoriser laccès durable de toutes et tous à une alimentation de qualité ; Animer et accompagner les évolutions agricoles et alimentaires des territoires ; Faire évoluer les instances de décision agricoles et alimentaires ; Inscrire les agricultrices et les agriculteurs au cur de la recherche participative.
Fruits et légumes : A lheure des circuits courts
Marie-Noëlle DELABY, Auteur ; Sandrine GIROLLET, AuteurDepuis les crises de la vache folle ou des lasagnes de cheval, de plus en plus de consommateurs souhaitent une transparence et une alimentation provenant directement des producteurs, sans intermédiaires. On observe ainsi une progression des circuits courts. Ce développement est également tiré par le souhait des consommateurs de défendre lemploi dans lagriculture française (suite à la crise économique) et par lengouement des agriculteurs eux-mêmes qui voient actuellement leurs marges diminuer en circuit long. Le circuit court se montre concurrentiel et propose des prix avantageux pour les consommateurs. Toutefois, ce système présente aussi quelques limites. Ainsi, les produits animaux soumis à plus de contraintes sont moins présents dans les circuits courts, la disponibilité des produits est moindre Enfin, vendre un produit en circuit court entraîne aussi un coût pour le producteur (gestion des commandes, tri, calibrage, transport, accueil à la ferme ), mais cela lui donne une plus grande stabilité économique et le libère des contraintes des circuits longs. Différents circuits courts existent en plus des magasins de producteurs ou de la vente à la ferme et sont présentés ici (Amap, Ruche qui dit oui, cueillette, drive fermier, livraison à domicile).
Relation homme animal : Réponses à ceux qui veulent abolir lélevage
E. MAERTEN, Auteur ; Marie-Gabrielle MIOSSEC CAROLO, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2018Lobjet de ce numéro hors-série est dapporter, aux éleveurs comme aux consommateurs, des éléments de réponse aux questions les plus fréquemment posées : lélevage a-t-il toujours existé ? Peut-on sen passer ? Les animaux sont-ils les esclaves de lhomme ? Lélevage est-il une plaie pour lenvironnement ? Comment justifier la mort de lanimal ? Que se passe-t-il dans les abattoirs ? La viande est-elle mauvaise pour la santé ? Être végan, est-ce meilleur pour lhomme et pour la planète ? Que ressentent les éleveurs face à cette stigmatisation de leur métier ? A quelles attentes vont-ils répondre ? Quest-ce qui est inacceptable ?... Dans un monde où les repères sont chahutés et où les frontières ne sont plus nettes entre lanimal domestique et celui de compagnie, la vocation même de lélevage, donc des éleveurs, est remise en cause. Les débats philosophiques ou idéologiques recouvrent des conséquences très concrètes pour lavenir des élevages. À travers des regards historiques, mais aussi des témoignages riches et divers, ce hors-série veut apporter une contribution équilibrée et dépassionnée à la recherche dune proximité rationnelle avec nos « amies les bêtes ».
Dossier : Les Portes ouvertes de Nature & Progrès - Saison 2017
Dominique PARIZEL, Auteur ; Ruth DJOUMESSI, AuteurDe mai à octobre 2017, un peu partout en Wallonie et à Bruxelles, les membres de Nature & Progrès ouvrent les portes de leurs fermes et de leurs jardins. L'occasion d'aller à la rencontre d'une agriculture respectueuse de l'homme et de son environnement, avec, pour cette édition, une attention accrue à la question des pesticides. Face à une "dépendance aux pesticides" de l'agriculture conventionnelle, l'agriculture biologique propose des alternatives que Nature & Progrès souhaite promouvoir à travers diverses actions. Nombre de ces alternatives seront présentées lors de ces Portes Ouvertes. Une sélection des fermes participantes est à découvrir dans ce dossier : - Ferme du Champia : "Respecte la nature, elle te respectera aussi..." (Nathalie et Jean-Marc Puissant, à Chevetogne) ; - Jean-Michel et Marie-José Lex : "Un écosystème bien équilibré est la meilleure façon d'éviter les maladies" (Montzen) ; - Les Trois Maraîchers : "Observer, se renseigner et tenir compte des exigences de chaque plante..." (Thomas Schmit, agronome, ferme de Vévy-Wéron) ; - Renai Cense, une micro-ferme en harmonie avec la nature : "Le plus remarquable, avec les animaux, c'est leur complémentarité..." ; - Françoise Debucquoy : "Ce qui fonctionne chez l'un n'est pas forcément transposable chez l'autre...".
Gestion commerciale : Des sites internet qui permettent de se faciliter la vie
Agathe PERRIN, AuteurEn 2015, 28 % des fermes bretonnes en circuit court utilisaient un site internet pour faciliter la prise de commande. Loutil internet diminue le temps passé à la prise de commande par mail ou par téléphone et le temps de gestion des paiements. Pour autant, avoir un site internet, qu'il soit propre à la ferme ou mutualisé avec un groupe de producteurs, ne suffit pas. Avec internet, pas de contact direct avec le consommateur. Le site internet devra avoir la capacité de traduire la visite en acte d'achat, notamment dans le cas d'une première visite, et de fidéliser la clientèle. Certains conseils sont bons à suivre : il conviendra notamment de porter une attention particulière à l'interface consommateur, avec une page d'accueil qui donne envie d'aller plus loin, une façon de présenter la liste des produits disponibles, des conseils de préparation pour les légumes les moins connus, etc. Le site internet, à condition de le prévoir en amont, peut aussi servir à la réalisation d'un suivi des ventes en ligne (nombre de paniers, montant du panier moyen, pourcentage du chiffre d'affaires généré pour chaque catégorie de produits...).
L'horizon des possibles
Pour se développer, le maraîchage biologique fait face à plusieurs enjeux : la mise en relation des producteurs et des consommateurs à travers des circuits courts ; lautonomie en matière de semences ; la création ou la recréation décosystèmes fondés sur la biodiversité (permaculture) ; les choix les mieux adaptés au travail du sol ; les associations de cultures envisagées à la fois dans lespace et dans le temps ; des formes nouvelles dorganisation du travail et de coopération. Sur toutes ces questions, le film propose un « horizon des possibles » étayé à la fois sur la tradition et sur linnovation. Il présente des pratiques et des pistes de réflexion qui permettent davancer des éléments de réponses. Le film a été réalisé principalement en Alsace, dans des fermes anciennes (ferme Pülvermuhle avec Freddy et Dany Schmidt, les Chants de la terre à Colmar avec Guillaume Goepp) ou plus récentes (Jean Becker et Annick Riehl à Ingwiller). Il questionne également lexpérience de longue date du semencier-maraîcher bourguignon Yannick Loubet, ainsi que la pratique permaculturelle de la ferme du Bec Hellouin, dans l'Eure, (avec Perrine et Charles Hervé Gruyer et le chercheur François Léger) et la démarche expérimentale du lycée de Pflixbourg, en Alsace (avec Guillaume Delaunay et Pierre Eichenlaub).
Impact of the consumers environment on the demand for organic food in France
Elise MAIGNÉ, Auteur ; Sylvette MONIER-DILHAN, Auteur ; Thomas POMÉON, AuteurUne caractéristique du marché bio est sa forte croissance. La question centrale de ce papier est de savoir si, en plus des déterminants individuels, la probabilité dacheter des produits bio est influencée par lenvironnement du consommateur. Une approche quantitative a été utilisée, basée sur lutilisation de bases de données comportant à la fois des données dachat et des données socio-démographiques sur un panel de 22 359 ménages français, ainsi que des données nationales décrivant des composantes de lenvironnement du consommateur : la présence de détaillants locaux, le nombre dopérateurs bio, le rôle de lAB sur le territoire Les comportements sur quatorze produits ont été observés (acte dachat, part du budget). La part moyenne des budgets alimentaires pour les produits bio était de 3.61% (pour tous les ménages) et de 5.96% (pour ceux qui achètent des produits bio, 39% des ménages de léchantillon nachetant jamais de produits bio). Les résultats montrent que lenvironnement des ménages a un impact sur leur propension à acheter des produits bio. Ainsi, les campagnes dinformation sur les produits bio seraient dautant plus efficaces quelles sont associées à des facteurs territoriaux et que les contacts entre les consommateurs potentiels et les acteurs locaux sont renforcés.
Panier local : Un outil de gestion pour les producteurs en circuits courts
Cathy PICHON, AuteurLe site internet "Panier local", créé en 2007 par Ludovic de Beaurepaire (44), permet à des agriculteurs de toute la France, qui souhaitent développer la vente de leurs produits en circuits courts, d'avoir une gestion facilitée. Sur "Panier local", peuvent commander des particuliers, des professionnels, des magasins spécialisés, des restaurants collectifs ou commerciaux... 96 % des produits distribués sont bio. Chaque ferme ou collectif dispose de ses pages propres, avec une partie de présentation de la structure, puis d'autres dédiées aux produits et aux possibilités de livraison. L'utilisation de cet outil est particulièrement développée en Bretagne. Dans cet article, trois témoignages finistériens illustrent les possibilités offertes par cet outil : - Les Paniers du Cap (Isabelle et Christophe, maraîchers à Pont-Croix) ; - Ferme du Vern, à Saint-Yvi : un outil de commande pour la restauration collective (ferme laitière bio avec atelier de transformation) ; - Un outil aussi pour les cuisiniers (Jean-Luc Larour, cuisinier à Saint-Yvi, utilisateur du site "Panier local" de la Ferme du Vern).
Et si on mangeait local ? : Ce que les circuits courts vont changer dans mon quotidien
Patrick PHILIPON, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Frédéric WALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017Depuis une quinzaine d'années, les « circuits courts » de commercialisation de produits alimentaires font leur grand retour en France. Crises alimentaires aidant, les consommateurs veulent aujourd'hui savoir d'où viennent leurs aliments et comment ils ont été produits. Louvrage répond aux questions pratiques qu'ils se posent : où puis-je trouver des produits locaux ? Sont-ils plus chers, sont-ils meilleurs en goût ? Quelle différence entre une Amap et la vente à la ferme ? Quel est l'impact sur l'environnement ? Manger local : une « bonne idée » ou pas, finalement ? Repli sur soi ou acte citoyen ? Quels futurs pour les circuits courts ? 2 réflexions complémentaires concluent cet ouvrage : « Contribuer à un renouveau démocratique autour de lalimentation locale » et « Innover pour perpétuer la vie de nos territoires ».