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Du sucre contre le carpo
Maude LE CORRE, AuteurDepuis 2012, le Grab teste l'application d'infradoses de sucre fructose et saccharose, inscrits sur la liste des substances de base dans des vergers de pommiers pour lutter contre le carpocapse. Trois années sur cinq, cette technique a été plus efficace que les modalités sans ce traitement ou avec utilisation du virus de la granulose. Petit à petit, ces essais ont permis d'affiner le protocole pour une efficacité la plus optimale possible : dosage, période d'application, etc. La solution de fructose ou de saccharose utilisée agirait comme un stimulateur de défenses naturelles des plantes, et doit donc être appliquée préventivement, avant l'apparition du ravageur. La poursuite des essais du Grab va permettre d'étudier la possibilité de réduire la fréquence des traitements en bio. En verger conventionnel, la Coopérative Provence Languedoc a lancé des premiers essais en 2016, et le projet Usage étudie l'utilisation de sucres sur tomates et haricots contre le nématode à galles et contre Botrytis cinerea.
Un Tech&Bio toujours plus riche
Xavier DELBECQUE, AuteurLe salon Tech&Bio 2017 s'est tenu à Bourg-les-Valence, les 20 et 21 septembre. Quatre innovations pour la viticulture en agriculture biologique y ont notamment été présentées : - le Vitisan (homologation en cours), un fongicide à base de bicarbonate de potassium, utilisable en bio pour lutter contre l'oïdium ; - une solution de phéromones contre l'eudémis (en cours d'homologation par M2i) ; - Symbio, des tuiles imputrescibles, pré-trouées, en polypropylène recyclé utilisées comme paillage ; - N-pérennes, un outil d'aide à la décision pour la fertilisation minérale, mais que l'équipe de développement souhaite adapter à la fertilisation organique.
Very bad thrips
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes thrips (Thrips tabaci, Frankliniella occidentalis) sont des insectes piqueurs-suceurs amateurs de temps chaud et sec. De très petite taille (1,5 mm de long), ces insectes appartiennent à un ordre assez peu étudié qui comprendrait environ 5 600 espèces, parmi lesquelles une minorité de ravageurs. Le thrips du tabac et le thrips californien s'attaquent aux légumes et aux fruitiers, le premier produisant des dégâts essentiellement sur les feuilles et les fleurs tandis que le deuxième s'attaque aussi aux pousses, aux bourgeons et aux fruits. Leurs piqûres (similaires à celles des pucerons) provoquent des nécroses et des déformations. Ils sont de potentiels transmetteurs de virus comme celui de la maladie bronzée de la tomate. Une des méthodes de prévention consiste à humidifier le feuillage dans la mesure du possible. Certains professionnels utilisent les punaises, les acariens ou les nématodes en lutte biologique. Le savon noir pourra être utilisé, comme contre les pucerons, en dilution, ainsi que l'ail.
Les aleurodes
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurAppelés aussi mouches blanches des serres, ces insectes piqueurs-suceurs provoquent des dégâts proches de ceux des pucerons, de la même famille. Ils sattaquent surtout, dans nos régions, aux cultures sous abri, notamment aux tomates, aubergines et cucurbitacées. Ils se nourrissent de la sève des plantes quils parasitent : affaiblissement de la plante, développement de moisissures noirâtres de fumagine sur le miellat excrété Arrivées plus récemment, les aleurodes Bremisia tabaci sont plus virulentes encore, pouvant même transmettre plusieurs virus comme ceux de la chlorose ou des feuilles jaunes en cuillère de la tomate. Des moyens de lutte peuvent être mis en uvre. Il conviendra avant tout daérer régulièrement les serres (les aleurodes aiment la chaleur). Lutilisation de savoir noir, de purin dortie ou de certaines huiles essentielles aideront à lutter contre ce ravageur.
L'alternariose de la tomate
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'alternariose, maladie causée par un champignon, est connue pour les dégâts importants qu'elle cause sur les solanacées, en particulier sur la tomate. Elle ne doit pas être confondue avec le mildiou ou l'anthracnose. L'apparition sur les feuilles basses de taches jaunes puis brunâtres, avec halo jaunâtre et motifs concentriques, est caractéristique. Jusqu'au stade de grossissement des fruits, la maladie ne progresse que lentement, mais dès les premières lésions sur fruit, le phénomène s'accélère. Comme pour le mildiou, l'abri à tomates (ou la serre) reste la meilleure protection. En prévention, le bicarbonate de soude en mélange avec du savon noir pourra être testé, ainsi que la prêle en décoction. L'huile essentielle de sarriette semble également posséder des vertus antifongiques.
Alternatives au cuivre : Quelles perspectives ? ; Cuivre : Toujours au cur des préoccupations
Frédérique ROSE, AuteurLe cuivre, utilisé pour les cultures spécialisées (viticulture, maraîchage, arboriculture...), notamment en agriculture biologique, encourt le risque de ne pas voir son autorisation renouvelée par l'Europe en 2018. Ainsi, structures de développement, de recherche et entreprises travaillent de concert pour trouver des alternatives, comme dans le projet européen Co-Free, qui a duré quatre ans. Une vingtaine de produits alternatifs ont été testés. Si certains ont montré une efficacité proche de celle du cuivre, leur coût reste bien supérieur, ou alors ils ne sont pas encore homologués. L'utilisation combinée de tels produits avec d'autres leviers variétés résistantes, outils daide à la décision... semble être la solution la plus prometteuse pour, a minima, réduire les doses de cuivre utilisées. Une matinée des Rendez-vous Tech&Bio Viticulture, à Montagne, en Gironde, les 6 et 7 juillet 2016, était consacrée à la thématique du cuivre. Les risques de toxicité et les modalités d'application (dose autorisée, nombre de passages...) ont fait débat.
Anthracnose du haricot
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'anthracnose est une maladie cryptogamique qui s'attaque à de nombreux végétaux. Au potager, ce sont les haricots les plus exposés. Cette maladie, qui recouvre en réalité différents champignons, cause une série de symptômes (taches sombres sur différents organes de la plante) et provoque un dessèchement progressif. Le champignon spécifique du haricot est Colletotrichum lindemuthianum. Une des mesures de prévention consiste dans l'utilisation de graines de variétés récentes résistantes à l'anthracnose, les semences étant le principal vecteur de contamination. Certaines actions (rotation, distance de plantation, aération de la plante, préparations à base d'ortie ou de consoude fermentées...) permettront de limiter les risques d'apparition de la maladie.
Le black rot de la vigne
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurParfois confondu avec l'oïdium, le black rot (Guignardia bidwelli) ou pourriture noire est une maladie causée par un champignon, qui s'attaque d'abord aux feuilles, puis aux rameaux et aux grappes de la vigne, pouvant causer d'importantes pertes de récoltes. Les traitements étant rares, il est d'autant plus important d'identifier la maladie le plus tôt possible : des taches brunes géométriques au pourtour plus foncé, visibles sur les deux faces, et sur lesquelles apparaissent des pycnides, points noirs qui vont disséminer les spores et propager la maladie. Les mesures préventives seront à privilégier : une treille bien aérée, suppression des jeunes pousses inutiles, destruction des organes touchés... et la surveillance renforcée à partir de mi-avril. En bio, le seul traitement efficace est l'association soufre-cuivre, et certaines alternatives au cuivre.
En bref : Agrilus sinuatus et Xyllela fastidiosa
BIOFIL, AuteurLe coléoptère Agrilus sinuatus, ou bupreste du poirier, refait son apparition dans les vergers de poiriers biologiques depuis cinq ans. La larve creuse des galeries sinueuses sous l'écorce, impactant la vigueur de l'arbre, et pouvant obliger à l'arrachage des arbres touchés. Si aucune solution de lutte efficace n'a aujourd'hui été trouvée, l'utilisation de nématodes entomopathogènes est à l'étude. Autre ravageur, la bactérie Xylella fastidiosa, transmise par des insectes piqueurs-suceurs, perturbe elle aussi le mouvement de la sève, cette fois sur une quinzaine d'espèces d'arbres et arbustes.
Le cerisier en cage
Maude LE CORRE, AuteurDrosophila suzukii et la mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi) sont deux ravageurs entraînant des dégâts particulièrement importants sur cerisiers. La pose de filets anti-insectes est efficace mais impacte l'ensemble de la conduite des vergers. En effet, elle n'est applicable qu'en vergers palissés ou en gobelet bas, des configurations assez rares en France. Concernant le filet, plusieurs tailles de maille ont été testées par différents organismes de recherche, avec des protections intéressantes pour des mailles entre 0,8 × 0,8 mm et 1,4 × 1,7 mm. Par ailleurs, plus la maille sera fine, plus le filet aura un impact sur le microclimat créé dans le verger (température, rayonnement, humidité...), et donc sur le développement de maladies.
Efficacité comparée de différentes méthodes de lutte contre les ascaris en élevage porcin biologique. Premier volet : différentes modalités de traitement utilisant un produit allopathique biocompatible
En élevage porcin biologique, laccès à l'extérieur des animaux demande une bonne gestion du parasitisme, notamment à cause de limpact des ascaris, vers ronds intestinaux, qui peuvent amener à des saisies de foies à labattage, ce qui empêche de les intégrer à la charcuterie. Le projet Ascaris Porc Bio, piloté par la Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec la CAVAC, vise à mener une étude comparative sur différentes méthodes de lutte contre les ascaris. Il sappuie sur l'élevage post-sevreur engraisseur du Lycée agricole Nature (85) qui compte des parcours enherbés accessibles aux porcs, doù une plus forte pression parasitaire qu'avec des courettes bétonnées. Les résultats présentés portent sur un essai conduit en 2015 sur lutilisation dun antiparasitaire allopathique, soluble dans leau et dont la molécule active est le Fenbendazole. Les résultats obtenus montrent lintérêt de traiter les animaux à lentrée dengraissement sur une durée de 5 jours (effet larvicide). Ils montrent aussi quun tel traitement mené en routine saccompagne dune diminution régulière de la pression parasitaire, le traitement amenant à une baisse du nombre danimaux excréteurs et donc une moindre contamination du milieu. Il est probable que, dans le cas du Lycée Nature, pratiquer un tel traitement sur plusieurs bandes de porcs permettrait de réduire le niveau dinfestation parasitaire et, à terme, denvisager de maintenir une faible pression parasitaire par des traitements alternatifs.
Faites tourner ! : Les rotations dans mon potager
La plupart des légumes du jardin ont leurs ravageurs et leurs maladies, parfois difficiles à contrôler. La solution ? Ne pas cultiver une même plante au même endroit plusieurs années de suite. Ainsi, faute de plante hôte, le ravageur ou l'agent pathogène cesse de se multiplier et a tendance à disparaître. Autre bénéfice : on évite de cette façon d'appauvrir la terre en puisant toujours les mêmes éléments nutritifs. Voilà tout l'intérêt des rotations : contenir ravageurs et maladies et profiter au mieux des ressources du sol, grâce à l'alternance des cultures. Blaise Leclerc décrit, dans ce livre, la mise en place d'un plan de rotation au potager familial, qui tient compte de tous les légumes cultivés dans l'année, des intervalles de temps nécessaires entre les cultures, du regroupement des principaux légumes par famille... 24 fiches légumes précisent, pour chacun d'eux, la famille botanique, les besoins en compost, les ravageurs et maladies qui nécessitent un certain nombre d'années à respecter avant le retour du légume au même endroit, les cultures précédentes à éviter ou à recommander...
Le feu bactérien
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa bactérie Erwinia amylovora provoque le feu bactérien, une des maladies les plus terribles pouvant affecter les arbres de la famille des rosacées, fruitiers ou arbres d'ornement. Les plantes attaquées présentent des rameaux comme brûlés, recourbés, ce dessèchement progressant ensuite vers le bas et bloquant la sève montante. Les premiers symptômes apparaissent après la floraison et, à l'automne, des branches maîtresses peuvent être atteintes. Il n'existe à ce jour aucun moyen curatif efficace. Les pistes les plus intéressantes restent la lutte biologique avec des bactéries antagonistes ou des phages (sortes de virus n'affectant que les bactéries), mais seulement en début d'attaque. Ces produits ne sont cependant pas encore homologués en France. Des conseils pour essayer d'enrayer l'attaque du feu bactérien dès l'apparition des premiers symptômes sont donnés.
Fiche technique : Conseils phytosanitaires pour la culture maraîchère biologique
Cet ouvrage de référence suisse, régulièrement actualisé, présente des conseils phytosanitaires pratiques sur des cultures particulières ou des groupes de cultures. Il traite les troubles physiologiques, les maladies et les ravageurs. Ces conseils complètent les informations diffusées chaque semaine pendant la campagne agricole dans "Gemüsebau Info", publié par Agroscope et le FiBL pour la culture maraîchère biologique suisse. Au sommaire : - Composées : Salade : types Lactuca (pommée, iceberg, lollo...) ; - Crucifères : Choux de type pommé, chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli et chou de Chine ; Radis ; - Ombellifères : Carotte ; Céleri ; - Liliacées : Oignon ; Poireau ; - Légumineuses : Haricot nain ; - Chénopodiacées : Betterave rouge (Betterave à salade) ; Épinard ; - Valérianacées : Mâche (rampon) ; - Cucurbitacées : Courgette ; Concombre ; - Solanacées : Tomate ; Poivron (péperoni) ; - Annexe : Filets de protection.
Flavescence dorée, un fléau indéfectible ?
Clara DE NADAILLAC, AuteurDéclarée maladie de quarantaine en 2003, la flavescence dorée fait l'objet d'un plan de lutte obligatoire. Pourtant, sa propagation continue sur le territoire français. Cette maladie, causée par une bactérie de type phytoplasme, est transmise par un insecte, la cicadelle. Les résultats peu satisfaisants de la lutte pourraient être liés, d'une part, à la difficulté d'identifier ce vecteur dans les parcelles, et, d'autre part, à l'efficacité de cette maladie à se transmettre. Les insecticides aujourd'hui autorisés sont lessivables, et ce, d'après les experts témoignant dans cet article, y compris en agriculture biologique (pyrèthre naturel utilisé en produit de contact). Autre facteur favorable à la maladie et difficilement maîtrisable : l'existence de foyers, et donc de sources de contamination, dans les espaces non cultivés (friches, vignes plantées sur les ronds-points, aulnes sauvages...). Parmi les travaux de recherche en cours, certains concernent la détection des pieds malades, par drone, avion ou satellite, afin de permettre un arrachage le plus précoce possible des vignes touchées. Concernant la lutte en elle-même, les pistes les plus prometteuses sont la confusion acoustique des accouplements et l'utilisation de symbiontes, des bactéries qui pourraient perturber le comportement de la cicadelle ou sa reproduction.
La forficule : un insecte auxiliaire et ravageur
Christian HILAIRE, Auteur ; Julien RUESCH, Auteur ; Yannick GRALL, Auteur ; ET AL., AuteurLes forficules, ou perce-oreilles, sont des insectes polyphages qui, de fait, se nourrissent aussi bien d'autres insectes que de végétaux. Ainsi, ils endossent tantôt le rôle d'auxiliaire des cultures, plus particulièrement dans les vergers de fruits à pépins, tantôt le rôle de ravageur, plus particulièrement dans les vergers de fruits à noyau. Après un tour de l'état des connaissances sur les forficules, les auteurs présentent quelques stratégies de protection, mécaniques (applicables en agriculture biologique) et chimiques (non-applicables en AB).
Gérer le risque limaces : entre méthodes de prévention et futurs moyens de lutte
Les limaces, ravageurs non négligeables des cultures, ont fait lobjet dune journée thématique organisée le 18 mars 2016 par Arvalis. Dans ce document, des éléments de connaissance et des méthodes de lutte contre les limaces sont présentés. Pour limiter leurs populations, en prévention, plusieurs leviers peuvent être mobilisés : - la rotation des cultures, notamment avec une alternance des cultures dhiver et de printemps ; - le choix de couverts végétaux adaptés, avec différents niveaux dappétence ; - le roulage des semis, qui permet décraser les ufs de limaces ; - le déchaumage post-récolte. Si les populations de limaces se sont installées, dautres méthodes pourront être appliquées, comme la lutte biologique par le biais de nématodes parasites, ou des substances naturelles (extraits de plantes, huile de bouleau, solution dail...). Par ailleurs, des travaux portent sur lidentification dinteractions chimiques entre la limace et son milieu. Des carabes, par exemple, pourraient excréter des composés chimiques aux actions répulsives pour les limaces. A noter que ce document aborde aussi des méthodes de lutte chimique, non autorisées en agriculture biologique.
Guide technique : Conduite du vignoble en agriculture biologique en région ALPC
Séverine CHASTAING, Auteur ; François BALLOUHEY, Auteur ; Stéphane BECQUET, Auteur ; ET AL., Auteur | LIMOGES CEDEX 2 (Boulevard des Arcades, 87 060) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AQUITAINE LIMOUSIN POITOU-CHARENTES | 2016Ce guide a été réalisé par les Chambres d'agriculture d'Aquitaine avec la participation du Syndicat des vignerons bio d'Aquitaine. Il présente la viticulture bio de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, puis fait un point sur la réglementation de lAB, la période de conversion et les démarches de certification. Il aborde ensuite les points clés de la conduite du vignoble en bio, concernant la gestion des sols, de lenherbement, de la protection du vignoble Une liste de quelques points de vigilance permet dattirer lattention sur les conséquences que peut avoir la conversion sur lexploitation, notamment en termes dorganisation, de temps de travail, etc.
Guide technique et pratique pour l'utilisation des filets anti insectes en protection des cultures légumières
En tant que conseiller technique à PLANETE Légumes, Henri BEYER a constaté sur le terrain que la lutte contre certains bioagresseurs restait problématique et récurrente, en AB comme en conventionnel. Dune exploitation à lautre, il a également été rapidement convaincu que les filets anti insectes étaient un levier fiable en protection des cultures, sinon le seul, et ce dans de très nombreux contextes. La première partie du guide concerne des bioagresseurs de légumes (exemples : mouche mineuse du poireau, piéride de la rave, altises des crucifères, etc.). La deuxième se concentre sur les filets anti-insectes (caractéristiques, fabricants, distributeurs). La troisième s'intéresse aux stratégies, en termes d'utilisation de filets, à mettre en place en fonction des légumes (poireau, carotte, navet, chou, radis).
Journées techniques nationales apiculture biologique : une vraie réussite pour les 4 premières journées de l'édition 2015
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; Christophe RINGEISEN, Auteur ; Julia WRIGHT, Auteur ; ET AL., AuteurQuatre journées techniques sur l'apiculture biologique ont été organisées à l'automne 2015 par le réseau FNAB, dans quatre lieux différents, avec les apiculteurs bio et les partenaires techniques impliqués. Présentations d'innovations, discussions, partage d'expériences ont permis d'alimenter la réflexion autour des défis à relever pour pérenniser le métier d'apiculteur bio : - Centre : focus sur la production de gelée royale ; - Rhône-Alpes : des clés pour la gestion du varroa ; - Alsace : des dispositifs innovants pour l'installation en apiculture bio ; - PACA : Les nouvelles méthodes de lutte contre Varroa en bio.
Limaces : Leurs préférences alimentaires
Cécile WALIGORA, AuteurAu printemps 2016, un colloque organisé par Arvalis s'est penché sur le sujet des limaces, et notamment de leurs préférences en termes de cultures et d'intercultures. Les principaux résultats, issus entre autres du réseau expérimental sur la limace RESOLIM, sont rapportés dans cet article. Si certaines cultures sont plus sensibles (colza, blé...), le précédent de culture joue aussi un rôle, et les limaces semblent plus présentes après cultures dhiver. Concernant les intercultures, les limaces préfèreront le colza ou la féverole commune au sarrasin, à l'avoine rude, ou encore au lin. Par ailleurs, les associations d'espèces semblent permettre de limiter les dégâts. Afin de lutter au mieux contre les limaces, une stratégie de lutte globale doit être mise en place, prenant en compte la rotation, et mobilisant des associations d'espèces ou encore le travail du sol.
Lutte contre les ravageurs du poireau (2ème partie) : Techniques et stratégies de protection contre les mouches mineuses
Sébastien PICAULT, Auteur ; Grégory ROY, Auteur ; François VILLENEUVE, Auteur ; ET AL., AuteurLes mouches mineuses sont un des ravageurs les plus importants pour les cultures de poireaux, avec le thrips, et, aujourdhui, aucun produit ne dispose d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour lutter contre cet insecte. Le Ctifl et des stations d'expérimentations régionales ont évalué plusieurs méthodes de lutte alternative : biocontrôle, méthodes physiques, modélisation, substances répulsives ou naturelles, biodiversité fonctionnelle. Après un point sur l'historique de la présence de la mouche mineuse dans nos cultures et son écobiologie, les différentes méthodes de protection et leurs niveaux d'efficacité sont présentés : talc, substances répulsives, filets insect-proof, taille des feuilles.
Lutte contre les ravageurs sur poireau (1re partie) : Techniques et stratégies de protection contre le thrips
Grégory ROY, Auteur ; Sébastien PICAULT, Auteur ; François VILLENEUVE, Auteur ; ET AL., AuteurLe thrips est un des ravageurs les plus importants sur cultures de poireaux. Dans un contexte conventionnel, le Ctifl et les stations régionales d'expérimentation se lancent à la recherche de méthodes de lutte alternatives, dont certaines peuvent être mobilisées en agriculture biologique. Parmi ces méthodes : - tout d'abord, un meilleur suivi de l'intensité et de la période des vols d'adultes ; - l'utilisation d'auxiliaires, comme des acariens prédateurs, ou la présence d'une biodiversité fonctionnelle facilitant la présence d'ennemis naturels ; - l'application d'argile kaolin ; - l'irrigation par aspersion ; - la mise en place de filets insect-proof ; - l'utilisation de plantes-écran ou de plantes-pièges ; - le paillage du sol.
Lutte obligatoire contre Xylella fastidiosa : où en est-on ?
La bactérie Xylella fastidiosa, détectée en Europe en 2013 sur des oliviers du sud de l'Italie, sévit actuellement dans ce pays, avec plus de 200 000 ha déjà contaminés. L'article présente tout d'abord la bactérie : souches bactériennes et les cultures sur lesquelles elles se développent plus spécifiquement, les symptômes les plus représentatifs observés sur la plante, les modes de contamination... Le dispositif européen de lutte obligatoire est ensuite présenté, puis l'article propose un point sur la situation en France, où un plan d'action national a été mis en place, en septembre 2014, pour prévenir, détecter et gérer les contaminations, tout en mobilisant les acteurs et en communiquant régulièrement sur le sujet. Suite à la détection d'un foyer de contamination en Corse, en juillet 2015, le plan de lutte a été précisé et adapté (notamment, destruction de certains végétaux dans la zone infectée) et des mesures complémentaires ont été adoptées.
Lutter contre le taupin : Le binage de rigueur !
Frédérique ROSE, AuteurLe taupin est un ravageur particulièrement important, capable de s'attaquer à de nombreuses cultures, sur tous les territoires, aussi bien en bio qu'en conventionnel. C'est sa larve qui est nuisible, car elle creuse notamment des galeries dans les racines charnues (carottes...), les tubercules (pommes de terre...) ou encore les légumes (melon...). À ce jour, les méthodes de lutte sont peu nombreuses et reposent surtout sur la prophylaxie : éviter les précédents défavorables, comme la prairie, biner le plus possible, favoriser les auxiliaires... Deux produits de biocontrôle sont actuellement à l'étude : le nématode Steinernema et le champignon entomopathogène Metarhizium anisopliae. Jean-Pascal Fazillault et Jacqueline Tenet, maraîchers bio dans les Hautes-Pyrénées, témoignent.