Thésaurus
![]() VERGER HAUTE TIGE |
Documents disponibles dans cette catégorie (17)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Jus, cidres, pétillants et vinaigres Transmettre son savoir-faire en pommiers haute-tige
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAprès une première vie professionnelle dans lindustrie et la banque, Nadine et Gilles Fochesato ont décidé de sinstaller en agriculture et ont acheté 17 ha dans le Haut-Beaujolais. Chaque année, jusquen 2003, ils ont planté 150 pommiers cidricoles haute-tige. Ils transforment toute leur production en jus de pomme, cidres, pétillants et vinaigres. Ce couple darboriculteurs a planté près de 35 variétés anciennes et françaises de pommes cidricoles. Ces variétés sont rustiques, résistantes aux maladies, avec des floraisons étalées dans le temps (ce qui permet déviter de perdre une récolte entière lorsquil gèle au moment de la floraison), et appartiennent aux quatre familles nécessaires aux assemblages de cidre : pommes douces, amères, douce-amères et acidulées. Ils ont décidé de passer en bio au début des années 2000 et ont intégré des vaches Highlands dans leur système. Ces petites vaches présentent lavantage de ne pas atteindre le feuillage des arbres et de ne pas trop tasser le sol. Elles désherbent ainsi les vergers, amendent et participent à la gestion des ravageurs en mangeant les pommes véreuses tombées au sol. Nadine et Gilles Fochesato transmettent maintenant leur ferme et leur savoir-faire à leur fils et à sa compagne.
![]()
![]()
Le pré-verger : Une agroforesterie qui mixe élevage et arboriculture
SYMBIOSE, AuteurLes prés-vergers présentent un double bénéfice : ils permettent de maintenir un équilibre écologique en abritant de multiples espèces et donc de limiter les populations de ravageurs ; et ils présentent une plus forte productivité quun verger et une prairie dissociés. Emmanuel Riat, éleveur de brebis bio et double actif basé à Le Saint, dans le Morbihan, apporte son témoignage. Il élève 30 mères sur 20 ha, dont 5 ha en pré-verger. Il a ainsi planté 800 arbres fruitiers conduits en haute-tige. Il a adapté ses plantations selon le contexte du terrain : les noyers et les variétés précoces de pommiers sont en bordure car la zone est plus ombragée, tandis que les pruniers sont au milieu pour bénéficier dun ensoleillement plus fort. Le choix des porte-greffes et la protection des jeunes plants pour éviter les dégâts causés par les animaux sont également des points importants à ne pas négliger.
![]()
Améliorer la qualité des surfaces de promotion de la biodiversité
Cette vidéo, réalisée par le FiBL avec le soutien de la Station Ornithologique Suisse, détaille les manières dont les agriculteurs peuvent évaluer le niveau de qualité écologique des prairies, des vergers haute-tige et des haies. Elle montre également comment améliorer cette qualité.
![]()
![]()
Concevoir son pré-verger et valoriser ses fruits
Frédéric COULON, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2017Dans cette brochure, un pré-verger est défini comme "une prairie permanente, fauchée ou pâturée, plantée d'arbres fruitiers de haute tige mais où la production d'herbe est dominante". Couvrant près de 600 000 ha dans la première moitié du XXème siècle, ils ne couvrent plus que 100 000 ha aujourd'hui. Toutefois, des actions collectives portées par des agriculteurs ou des citoyens se mettent en place pour préserver et développer ces parcelles associant pâturage et production fruitière. Solagro présente les intérêts agronomiques du pré-verger. Un calcul du Coefficient de rendement équivalent est notamment proposé afin de prendre en compte l'ensemble des productions issues de ces parcelles agroforestières (fruits mais aussi lait et viande issus de l'élevage). Des informations sont également apportées sur les aspects suivants : plantation, entretien, remise en valeur, gestion du pâturage, transformation et vente de jus de pomme, etc.
![]()
![]()
Mettre en place un pré-verger
Le pré-verger constitue un système agricole productif unique en son genre qui associe pâturage et production de fruits. Il ménage aussi des paysages identitaires et participe à la culture, notamment au travers des boissons de qualité qu'il génère. Ici, les arbres sont fruitiers et associés au pâturage. Tout est fait pour valoriser les synergies entre l'animal et l'arbre. L'animal contrôle l'herbe et mange les fruits véreux. L'arbre lui fait de l'ombrage sans trop gêner la pousse d'herbe. Et, au final, le paysan est gagnant au travers d'une double récolte. Ces vergers de plein vent, conduits sans pesticides et riches d'une grande diversité variétale, sont à l'origine de boissons de qualité telles que des jus de fruit, cidres ou alcools (calvados, kirsch, etc.). Ce document guidera ceux qui souhaitent mettre en place un pré-verger. Il en indique les différentes étapes (choix du lieu d'implantation, porte-greffe, espacement des arbres, choix des variétés, gestion du pâturage...) et les points de vigilance. Au sommaire : - De quoi parle-t-on ? : Une pratique agroforestière ancestrale mais toujours moderne ; - Contexte ; Le verger traditionnel : un habitat écologique riche ; - Intérêts et points de vigilance : Intérêts agronomiques ; Intérêts socio-économiques ; - Du concept à la technique : Élaborer son projet de plantation ; Le choix du lieu d'implantation du pré-verger ; Gérer le pâturage dans le pré-verger ; - Transformer et vendre du jus de pomme.
![]()
![]()
Arboriculture fruitière biologique haute-tige : Réussir à combiner la production et la biodiversité
Cette nouvelle édition de la fiche technique éditée par FiBL, Bio Suisse, BirdLife et Haut-Tige Suisse fournit toutes les informations nécessaires pour la planification et lexploitation des vergers biologiques haute-tige. Les fruits et les produits transformés des vergers haute-tige biologiques sont très demandés et atteignent de bons prix. Larboriculture haute-tige est une production multigénérationnelle qui exige cependant une clarification soigneuse des bons emplacements, des bonnes espèces et variétés, de la mécanisation, de la rentabilité et de lécologie. Planifiée et entretenue correctement, la production fruitière haute-tige bio professionnelle offre des bonnes conditions pour réunir production alimentaire rentable et encouragement de la biodiversité. Les moyens de maintenir la biodiversité et les techniques culturales de ces vergers sont détaillés.
![]()
![]()
Améliorer la qualité écologique : Pour la nature et les contributions
Markus SPUHLER, AuteurEn Suisse, de nombreux producteurs auraient la possibilité d'améliorer la qualité de leurs surfaces de promotion de la biodiversité. Cette démarche peut apporter de nombreux avantages en bio : amélioration de l'équilibre écologique de la ferme, obtention de contributions financières, comptage des surfaces comme mesure d'encouragement de la biodiversité lors du contrôle bio... L'auteur examine les conditions d'amélioration de la qualité de ces surfaces et les actions concrètes à mettre en place sur les prairies extensives, les vergers fruitiers haute-tige, les pâturages extensifs et les haies.
![]()
![]()
L'arbre fruitier : Comprendre, goûter, cultiver
Ce livre est une invitation à découvrir et à (re)tisser le lien entre les fruits et les arbres qui les ont portés. Qu'est-ce qu'un arbre haute tige, une variété paysanne ? Comment planter un arbre fruitier ? Comment gérer un verger ? Peut-on greffer soi-même ? Faut-il vraiment tailler ? L'auteur apporte à ces questions des réponses pratiques et nuancées, adaptées aux différentes situations possibles. Tout en bio, ce livre apporte les informations et les conseils nécessaires pour comprendre et cultiver soi-même les arbres fruitiers.
![]()
![]()
Il y a fruit... et fruit !
Fabrice de BELLEFROID, AuteurConsommer des fruits est important pour l'apport en fibres et divers nutriments tels que les vitamines, les tanins, les flavonoïdes. La saison de chaque espèce, de chaque variété peut être prolongée par la conservation ou la transformation. L'idée, pour l'auteur de l'article, est d'aider le lecteur à se réapproprier les savoirs de base qui permettent de se procurer des fruits sains et frais. Présentation : - Les apports nutritionnels des fruits, toute l'année : combien de fruits par jour ; la pomme, cas particulier ; comment et quand manger des fruits ? ; toute l'année ! ; avantage aux arbres haute tige ; - L'intérêt des vergers haute tige.
![]()
![]()
Liste variétale : Variétés d'arbres fruitiers hautes tiges pour la culture bio
Hans BRUNNER, Auteur ; Hans OPPIKOFER, Auteur ; Andi HÄSELI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2012Le choix de la variété est décisif pour la réussite de la culture d'arbres fruitiers hautes tiges en AB, afin d'avoir des arbres résistants, avec un rendement fiable et des fruits de bonne qualité. Cette liste décrit, pour la Suisse, les variétés éprouvées avec leurs sensibilités, les caractéristiques de leur fruit et leurs particularités. Les productions abordées sont : les pommes à jus ; les pommes de table ; les poires à jus ; les poires de table ; les pruneaux et prunes ; les coings ; les griottes ; les cerises de table ; les cerises de conserves et à distiller ; les noix ; les fruits sauvages et arbres isolés. Cette liste variétale doit satisfaire aux exigences des cultures commerciales biologiques. Elle est issue d'une collaboration entre praticiens et experts de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL), de l'Agroscope ACW Changins-Wädenswil et de Fructus.
![]()
![]()
Arboriculture haute-tige, ou quand écologie rime avec économie
Andi HÄSELI, Auteur ; Véronique CHEVILLAT, Auteur ; Markus BÄR, AuteurEn Suisse, la valeur des vergers haute-tige pour la biodiversité est incontestée. En effet, ils représentent des habitats vitaux pour de nombreuses espèces animales dont certaines sont menacées. Ils sont aussi d'une valeur importante du point de vue de la diversité des espèces d'arbres et de la conservation d'un réservoir génétique. Pourtant, les dernières décennies ont vu disparaître un grand nombre d'arbres fruitiers haute-tige à cause de l'évolution de la demande et de leur manque de rentabilité économique. Un changement de tendance se dessine cependant, car l'arboriculture haute-tige devient économiquement rentable si certaines conditions sont respectées. Cet article présente les réflexions qui doivent être menées avant toute plantation et les aspects dont il faut tenir compte pour que l'arboriculture haute-tige soit une réussite écologique et économique (importance de l'arboriculture haute-tige dans l'entreprise, importance de l'utilisation de la strate herbacée, destination des fruits, organisation du travail, rentabilité, critères de choix pour les variétés, plantation, entretien, taille, protection phytosanitaire ). Un témoignage complète cet article.
![]()
![]()
Le verger hautes tiges : Méthode obsolète ou piste de développement durable ?
Fabrice de BELLEFROID, Auteur ; Claudy NOIRET ; Marc LATEURUn arbre haute tige peut atteindre 10 à 15 mètres de hauteur (après l'apposition d'une greffe sur un porte greffe, produit par semis, et à une hauteur de 2 m environ). Cette manière de mener les arbres permettait autrefois de cumuler les usages du terrain : le pâturage et/ou la récolte de foin venant s'ajouter à la production fruitère. Le verger hautes tiges présente deux autres atouts : performance de conservation des variétés, spécificité de l'écosystème du verger hautes tiges. Pourtant en Belgique, le verger hautes tiges est menacé de disparition et vient d'être déclassé en tant que moyen de production fruitière par la révision de la loi régissant les aides à l'agriculture biologique. Dans le Moniteur Belge du 9 juin 2008, on peut lire, article 5, paragraphe 2, "les parcelles comptant moins de deux cent cinquante arbres fruitiers par hectare sont exclues du bénéfice des aides à l'arboriculture fruitière biologique".
![]()
![]()
Le verger hautes tiges : méthode obsolète ou piste de développement durable ?
Fabrice DE BELLEFROID, Auteur ; Marc LATEUR, Auteur ; Claudy NOIRET, AuteurLes auteurs soulignent les avantages spécifiques liés aux vergers hautes tiges, héritage d'une longue pratique : intérêt patrimonial, diversité biologique (autant en variété de fruits qu'en qualité et diversité d'habitats pour la faune et la flore), nécessité d'aucun traitement, résistance aux maladies et ravageurs, fortes qualités gustatives et nutritives des fruits, forte capacité de stockage des fruits, possibilité d'associer arboriculture et élevage... Les vergers hautes tiges sont donc, pour les auteurs, riches de potentiels en développement durable. Aussi, les auteurs alertent sur les impacts qu'aura la modification de la loi, en Belgique, régissant les aides à l'agriculture biologique. Ainsi, la réglementation belge prévoit que les parcelles comptant moins de 250 arbres fruitiers par hectare (densité jamais atteinte pour les vergers hautes tiges) sont exclues des aides à l'arboriculture fruitière biologique. Ceci équivaut à un déclassement du verger hautes tiges comme moyen de production fruitière.
![]()
![]()
Vergers hautes tiges en Basse-Normandie : Des pionniers en Poiré bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurLaurent et Thierry Hamard, éleveurs laitiers dans l'Orne, consacrent 7 ha de leurs terres à des vergers de poiriers et de pommiers hautes tiges, d'une dizaine de variétés dont les fruits sont destinés à la transformation en jus et boissons alcoolisées. Il sont les premiers, et parmi les rares, à fabriquer du poiré bio. Afin d'assurer la relève de leurs arbres bientôt tricentenaires, ils ont planté il y a dix ans une centaine de poiriers et autant de pommiers. Ils témoignent en détail sur la récolte des fruits, la fabrication du poiré, le peu d'entretien nécessaire pour les vergers, la forte dépendance des récoltes face aux conditions climatiques et finalement sur les débouchés de leur production.
![]()
![]()
Les bocages : remettre en valeur les vergers hautes-tiges
En Wallonie, l'association asbl Les Bocages s'efforce de remettre en valeur les anciennes variétés fruitières locales. Jadis, les vergers entouraient fermes et villages. Dans l'entre-deux-guerres, avec la popularité croissante des fruits de table, de nouveaux vergers hautes-tiges furent plantés ; ils étaient alors pâturés ou doublés d'entre-cultures de petits fruits ou de légumes... Ce patrimoine important, en voie de disparition, est aujourd'hui remplacé par des vergers basses-tiges... L'article donne le témoignage de Claudy Noiret qui anime l'association avec Jean-Luc Coppée. Ils contribuent largement à la restauration des vergers hautes-tiges grâce à la création d'un verger conservatoire, à la sensibilisation au niveau local et à des travaux sur l'intérêt biologique des vergers.