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Une piste biocontrôle en culture de cassis ? Les lâchers de coccinelles contre la cochenille blanche du mûrier
Maria-Martha FERNANDEZ, AuteurLa cochenille blanche du mûrier est un candidat idéal pour la lutte biologique (introduction dauxiliaires), en raison de son développement en foyers et de sa faible mobilité. Une méthode de protection via des lâchers de coccinelles (Rhizobius lophantae) a été expérimentée, en conditions conventionnelles, sur une culture de cassis fortement affectée par des cochenilles. Une action positive contre le ravageur a été observée, mais lefficacité des lâchers reste trop aléatoire. Par ailleurs, cette méthode a actuellement un coût prohibitif pour une réelle mise en application sur le terrain : 2 000 /ha. Le projet RhizoDia évaluera dautres modalités de lâchers en visant un coût à terme de 350 /ha.
Lutte contre les bio-agresseurs : Les pucerons, objets de toutes les attentions
Sophie SIMONIN, AuteurA l'occasion de la sixième rencontre technique « Agriculture biologique » organisée par l'ITAB et le CTIFL, les techniques alternatives de lutte contre les pucerons ont fait l'objet de plusieurs présentations. Le CTIFL de Lanxade a mené une expérimentation de lâchers inondatifs d'auxiliaires (chrysopes et syrphes) sous filet de protection sur pomme. Les chrysopes se sont bien installés dans les modalités avec lâchers, mais l'efficacité de ces traitements n'est pas satisfaisante, d'autant plus que la technique des lâchers inondatifs est lourde et coûteuse. Dans le Gard et le Tarn-et-Garonne, des campagnes de piégeage sont menées pour identifier les périodes de vols retour de pucerons dioeciques, et ainsi améliorer l'efficacité des applications d'argile à l'automne. Les résultats confirment un étalement des vols de retour à l'automne, ce qui rend la lutte difficile. L'objectif à terme est de pouvoir modéliser des courbes de vol, ce qui, combiné à une meilleure connaissance des modes d'action de l'argile, permettrait de lutter plus efficacement. Enfin, le mélange variétal est une piste à explorer.
Les trichogrammes : des agents de lutte biologique pour les vergers du Québec
Daniel CORMIER, Auteur ; Gérald CHOUINARD, Auteur ; Franz VANOOSTHUYSE, Auteur ; ET AL., AuteurLes trichogrammes sont des petites guêpes qui se reproduisent en pondant leurs progénitures dans les ufs d'autres insectes, dont des ravageurs. Les larves de trichogrammes se nourrissent à l'intérieur de l'uf parasité tuant celui-ci. Les trichogrammes sont à l'essai comme méthode de lutte biologique dans les vergers du Québec contre le carpocapse de la pomme et la tordeuse à bande oblique (TBO). L'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) inventorie les parasitoïdes de ces deux ravageurs dans des vergers du Québec, évalue la dispersion des trichogrammes dans les vergers à la suite de lâchers inondatifs, et développe une stratégie de lutte biologique. Les résultats indiquent que la hauteur et la densité de pommiers dans le verger influencent la dispersion des trichogrammes et que ceux-ci repèrent plus facilement les ufs du carpocapse de la pomme que de la TBO. La combinaison de plusieurs techniques dont l'utilisation de virus et de trichogrammes réduit les populations de ravageur. De nouvelles stratégies de luttes biologiques sont également à l'essai.
Ils le font au Québec : Un distributeur mécanisé d'insectes prédateurs
Claudine GALBRUN, AuteurMohammed Khelifi, professeur de mécanisation agricole à l'Université de Laval au Québec, a mis au point un distributeur mécanisé d'insectes prédateurs. Initialement conçu pour lutter contre les doryphores en culture de pommes de terre, son inventeur souhaite l'adapter à d'autres cultures. Son principe est simple. Les prédateurs sont placés dans un conteneur, dont une trappe s'ouvre pour les libérer avec l'avancement du tracteur. A noter que le pop-corn est utilisé pour faciliter leur distribution.
Prévision des lâchers de trichogrammes dans la lutte biologique contre la pyrale du maïs
La pyrale du maïs Ostrinia nubilalis est le plus important ravageur du maïs en Suisse. Actuellement, seule la lutte biologique à l'aide du parasitoïde Trichogramma brassicae est autorisée pour le combattre. L'efficacité de ce mode de lutte dépend du bon positionnement du premier lâcher de trichogrammes, qui doit se situer au début de la ponte de la pyrale. La prévision de la date de lâcher doit intervenir environ deux semaines avant le début de la ponte. Cette prévision se base sur l'observation du déroulement de la pupaison des chenilles dans des tiges de maïs attaquées récoltées l'automne précédent. Le 5% de la pupaison se produit en moyenne à 190 degrés-jours (seuil 10°C) et la ponte débute environ 170 degrés-jours plus tard, soit environ trois semaines en juin. La méthode est fiable et facile à mettre en oeuvre.
Les aleurodes
Fiche de synthèse sur l'aleurode, puceron qui attaque les tomates, les concombre et les aubergines, et ses ennemis : Encarsia et Macrolophus. Le premier est un hyménoptère parasite qui se nourrit du miellat et qui pond ses oeufs dans le troisième ou quatrième stade larvaire de l'aleurode. La seconde est une punaise qui se nourrit des oeufs, larves ou pupes d'aleurode. La protection des cultures peut se faire en utilisant en duo ces précieux auxiliaires.
Deux staphylins prédateurs et parasitoïdes
Les Aleochara sont des prédateurs et parasites de la mouche du chou, présents sur la même aire géographique que cette dernière. Dans ces conditions, l'objectif d'utiliser les parasitoïdes (staphylins) semble logique pour lutter contre la mouche. Les premiers essais ont été menés en pépinière et en parcelle de production, les résultats des lâchers en pépinière sont significatifs alors qu'en parcelle ils sont plus difficilement interprétables. D'autres travaux sont en cours pour pouvoir mieux utiliser les staphylins et une réflexion reste à mener sur les stratégies de lutte et sur les possibilités d'aménagement du milieu pour apporter un plus.
Examination of the genetic structure of a parasitoid wasp population
Les habitats de la plupart des espèces d'insectes, où ils trouvent l'essentiel de leurs ressources alimentaires et où ils se reproduisent, sont souvent diversifiés et discontinus dans le temps et dans l'espace. Dans ces cas, le flux de gènes entre les populations peut être restreint parce que les individus ont tendance à se mouvoir à l'intérieur d'habitats physiquement séparés. Et par conséquent, il peut y avoir des différenciations génétiques et la création de sous-groupes à l'intérieur d'une même espèce. Dans cette étude, des marqueurs génétiques ont été utilisés pour examiner la structure génétique de la population d'un hyménoptère Diaeretiella rapae, parasitoïde de pucerons rencontrés sur crucifères et sur céréales. Les résultats montrent que les populations de parasitoïdes de chaque site échantillonné sont génétiquement différents les uns des autres. De plus, cette distinction selon les cultures (crucifères ou céréales) se maintient d'une année sur l'autre.
Harmonia axyridis Pallas contre psylles et pucerons
Depuis plusieurs années dans le cadre du réseau de protection intégrée en verger, l'INRA s'efforce de mesurer l'impact que peut avoir l'entomofaune prédatrice du verger sur la régulation des phytophages. L'étude de la prédation du psylle du poirier et du puceron mauve à l'aide de la coccinelle Harmonia axyridis Pallas est en cours.
La lutte biologique fait de nouveaux adeptes
Plus de 45 000 hectares de maïs traités contre la pyrale avec des trichogrammes en 1998. 10 000 ha de vigne qui devraient être proétgés cette année contre le ver de la grappe. Sous serres, dans les vergers, la lutte biologique contre les insectes est devenue une technique courammetn employée.
Protection intégrée contre les pucerons en cultures sous abris
Plusieurs expèces de pucerons sont présentes sur les différentes cultures maraîchères conduites sous abri. La mise en oeuvre d'une protection intégrée est possible. Elle fait appel à la prophylaxie, à l'utilisation des tolérances génétiques, à l'adaptation des techniques de culture et à l'introduction d'auxiliaires. L'observation et le suivi des cultures sont également essentiels. L'auteur développe ici les possibilités d'introduction d'auxiliaires (parasites et/ou prédateurs) dans les cultures de tomate, poivron, aubergine, melon, courgette et concombre.
Séminaire en Sardaigne - Santé des plantes : vignes, oliviers, agrumes
Le centre INRA-CIRAD de San Giuliano (Corse) organisait un colloque les 17 et 18 juin derniers, avec le CRAS (Centoro regionale Agrario Sperimentale) de Cagliari (Sardaigne) sur le thème "Santé des végétaux". Après une présentation du développement de l'agriculture biologique dans les deux îles, ont été abordées les questions d'état sanitaire des végétaux, de réglementation et de lutte biologique.
Use of a locally adapted female-only strain of Trichogramma nr platneri for supplemental control of codling moth
Les parasitoïdes achetés dans le commerce par les agriculteurs proviennent la plupart du temps d'environnements ou de lieux de stockage assez éloignés des fermes. Pour pallier ce problème de distance géographique, un premier travail de test a été réalisé à partir d'une souche locale de trichogramme ayant des caractéristiques intéressantes (reproduction de femelles uniquement) pour la gestion des carpocapses dans les vergers de pommes de la région de Santa Cruz.
Essai de lutte biologique contre le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) par lâcher de la coccinelle Harmonia axyridis en agriculture biologique
But de l'étude : tester la faisabilité et l'efficacité d'un lâcher précoce, dès l'apparition des premières colonies de Myzus persicae.