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Actualité technique : Conférence SIVAL 2014
Aurélien LIVET, AuteurLors de l'édition 2014 du salon agricole SIVAL, une conférence sur l'arboriculture biologique et les clés de réussite d'une telle production a été organisée par la Chambre d'agriculture des Pays-de-la-Loire. Ce fut l'occasion pour le Gabnor, la FREDON Nord-Pas-de-Calais et le Centre Wallon de Recherche Agronomique de présenter leur projet commun, TransBioFruit, financé par l'Union Européenne. L'objectif majeur de ce programme était d'apporter des réponses aux préoccupations techniques des arboriculteurs en mutualisant les compétences de différents organismes. Les recherches, dont certains résultats sont rapportés dans cet article, portaient sur différents ravageurs (anthonome, hoplocampe, puceron cendré) et maladies (black rot, tavelure) du pommier et du poirier.
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L'anthonome (Anthonomus pomorum L.) provoque aussi des dégâts sur les pommes
Des symptômes en forme d'entonnoirs profonds, observés sur des pommes dans des vergers du Bassin lémanique, peuvent être provoqués par des piqûres d'anthonomes du pommier. Des anthonomes ont été encagés, pendant plusieurs périodes, dans des manchons en tulle sur des branches de pommiers. Les anthonomes encagés avant floraison ont provoqué la formation d'entonnoirs sur les pommes, tandis qu'après floraison les morsures des anthonomes n'ont causé que des blessures superficielles. Les boutons floraux sont piqués par la génération ayant hiverné et les morsures sur jeunes fruits sont causées par la nouvelle génération. Des piqûres artificielles des bourgeons effectuées avec une aiguille ont provoqué les mêmes déformations en entonnoir.
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Anthonome du pommier : On a enfin trouvé une solution
Claudia DANIEL, Auteur ; Eric WYSS, Auteur ; Jean-Luc TSCHABOLD, AuteurL'anthonome du pommier peut causer localement de gros dégâts. Le coléoptère qui en est responsable migre dans les vergers au moment du gonflement des bourgeons. Les femelles installées dans les boutons floraux encore verts donnent naissance à des larves : celles-ci mangent l'intérieur des fleurs qui restent fermées... Les seules possibilités en agriculture biologique, pour limiter les attaques, consistent à évacuer les fleurs attaquées et à ce que des oiseaux soient présents dans les vergers. Cependant, une nouvelle matière active, Spinosad, apparaît très prometteuse pour la lutte contre l'anthonome. Spinosad exerce une action sélective contre les papillons ravageurs et les mouches, les coléoptères et les sauterelles... Les premiers essais effectués avec du Spinosad par le FiBL en Valais et en Thurgovie (Suisse) chez des praticiens datent de 2002. Il s'agit du produit "Audienz" de la société Omya AG. Dans les quatre essais, Spinosad (concentré à 0,03 % et à 0,04 %) a montré une bonne efficacité quelle que soit l'importance de l'attaque sans qu'il y ait une nette différence entre les procédés à une et à deux applications. L'efficacité de l'application simple (0,04 %) entre les différentes exploitations variait entre 56,3 % et 94,9 % (due à des différences entre les techniques de traitement). En 2003, des concentrations plus faibles (0,03 % et 0,02 %) ont été testées : il apparaît alors que c'est avec la concentration la plus haute appliquée deux fois que l'efficacité est la meilleure.
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L'anthonome du pommier, un ravageur à surveiller de près
Cette fiche technique présente l'anthonome du pommier, Anthonomus pomorum : description du ravageur, cycle de développement, nuisibilité et symptômes. La fiche technique aborde plusieurs techniques différentes pour évaluer les niveaux de population : le frappage, le contrôle visuel et le piégeage. Concernant la lutte, il existe plusieurs méthodes de luttes alternatives comme la lutte biologique ou la lutte physique comme la toilette hivernale et l'anthonomage. Afin de lutter contre ce ravageur en production biologique, la FREDON Nord-Pas-de-Calais a développé un programme d'étude avec un suivi de populations de 2000 à 2006. L'article comporte la méthode utilisée et les résultats obtenus. Le contrôle visuel pour déterminer le taux d'infestation par arbre a montré que les premiers anthonomes ont été repérés en sortie d'hiver de mi-février à mi-mars et au stade phénologique B-C. Les pics de populations sont observés dans la période du 17 au 30 mars. La période d'activité se termine entre le 10 juin et le 11 juillet. Des tests produits ont également été réalisés en laboratoire mais, ils concernent des substances actives interdites au cahier des charges de l'agriculture biologique.
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Les anthonomes du pommier et du poirier
"Les anthonomes sont des insectes responsables de la destruction des boutons floraux, qui peuvent entraîner de sérieuses pertes en agrobiologie. Ces charançons sont considérés comme des ravageurs ""secondaires"" mais qui deviennent problématiques en verger biologique ou en lutte intégrée lorsque la pression insecticide est faible. Cet article présente en détail la description, le cycle biologique ainsi que les dégâts produits par l'anthonome du pommier d'une part et par l'anthonome du poirier d'autre part. "
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Fiche technique : Anthonome du pommier en AB
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Johanna BRENNER, Auteur ; Antoine STOEFFEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Lanthonome du pommier, coléoptère de la famille du charançon, est un ravageur dont l'intensité des dégâts en verger a augmenté au cours des dernières décennies dans de nombreuses régions en Europe. Plusieurs travaux rapportent une intensité des dégâts pouvant atteindre 90 %, remettant en cause la rentabilité économique à moyen terme de la culture. Le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) et l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique (ITAB) ont réalisé cette fiche dont les objectifs sont : - Reconnaître l'anthonome ; - Évaluer sa présence en verger ; - Connaître les facteurs de risque et les méthodes de lutte en AB ; - Pistes pour le contrôler.
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Forum national des fruits et légumes en AB
Compte-rendu et synthèse des ateliers et des visites en rapport avec l'arboriculture, qui ont eu lieu lors des journées techniques du GRAB et de l'ITAB les 14 et 15 décembre 1999 à Bordeaux. La première journée fut consacrée à la fertilité des sols, à la biodiversité et à une visite des vergers de Jean-Marie Lespinasse. La seconde a été l'occasion d'échanger autour du thème "produire des fruits en AB", sur la lutte contre la tavelure et le problème des ravageurs secondaires : anthonomes, hoplocampe et puceron lanigère.
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Incidence économique des dégâts simulés de l'anthonome sur les fleurs du fraisier - Approche pour la détermination d'un seuil de tolérance
R. TERRETTAZ ; P. ANTONIN ; R. CARRON ; C. MITTAZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 6 01/12/1995) / p. 361-363 (3)Un essai de simulation des dégâts d'anthonome sur la variété de fraisier Elsanta par élimination manuelle de, respectivement : 10, 20, 30, 40 et 50 % de fleurs, a permis de situer provisoirement les seuils de tolérance à moins de 10 % de fleurs coupées en première année de production, et à 25 % en deuxième année de récolte.
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Maîtriser l'anthonome du poirier - Bilan de plusieurs années d'essai
Le dossier du Grab traite des moyens de maîtriser l'anthonome du poirier (Anthonomus piri) ou charançon, suite aux essais et observations effectués sur plusieurs années et donne quelques pistes : application d'une décoction de quassia en automne et en hiver, prophylaxie, en éliminant par la taille au mois de mars les boutons attaqués.
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Un piège pour deux ravageurs
Maude LE CORRE, AuteurAnthonomus rubi (anthonome) et Byturus tomentosus (ver du framboisier) sont deux insectes ravageurs majeurs des cultures de framboisiers d'Europe septentrionale et centrale. Le projet CORE Organic "Softpest Multitrap" a eu pour objectif de trouver des moyens de lutte alternatifs à la lutte chimique contre ces deux ravageurs. Les travaux conduits ont permis de valider un piège qui fonctionne en attirant les insectes grâce à des leurres placés sous le couvercle. L'efficacité reste à améliorer, notamment pour l'anthonome. En France, les deux ravageurs ciblés sont surtout présents dans la région des Monts du Velay et dans la vallée du Rhône.
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Le poirier en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le poirier en agriculture biologique". Elle aborde des aspects techniques, par rapport à la protection des végétaux : La tavelure ; Le puceron mauve ; Le carpocapse ; Le feu bactérien ; Problèmes ponctuels (Hoplocampe ; La cécydomyie des poirettes ; Anthonome ; Le psylle ; Le phytopte des galles ; La rouille grillagée ; Le folletage). Elle donne un guide des interventions en verger, et le coût indicatif d'un programme de traitement. Cette fiche apporte également des références technico-économiques/ha (Poirier circuit long marchandise conditionnée ; Poirier circuit court, vente au détail) et se penche sur le coût de plantation/ha.
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Le pommier en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le pommier en agriculture biologique". Elle aborde des aspects techniques, par rapport à la protection des végétaux : problèmes de tavelure, puceron cendré, alternance, carpocapse, oïdium, campagnols ; ravageurs et maladies ponctuels (le puceron lanigère, l'hoplocampe, les tordeuses de la pelure, l'anthonome, les mineuses des feuilles). Elle propose un guide des interventions en verger et indique le coût indicatif d'un programme type pommier, variété RT, avec filet "alt carpo", ainsi que le coût indicatif d'un programme type pommier, variété non RT, sans filet "alt carpo". Elle apporte également des références technico-économiques / ha et se penche sur le coût de plantation.
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Les principales clés du verger bio transfrontalier
Les arboriculeurs biologiques ont été à l'origine du projet TransBioFruits en sollicitant des réponses aux questions techniques qu'ils se posent. Le GABNOR (Groupement des Agriculteurs Biologiques), chef de file du programme TransBioFruit, a uvré avec des partenaires : CP Bio (Centre Pilote Bio en Wallonie), CRA-W (Centre wallon de Recherches Agronomiques) et la Fredon (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) du Nord-Pas-de-Calais, ce qui a permis de réaliser un travail alliant des compétences spécifiques, ainsi que de nombreuses années d'expérimentation, d'observations et de pratiques. Présentation : - Présentation générale ; - La parole est à François Carlier ; - Comment envisager la gestion des sols ? ; - Quels choix de variétés de pommes et de poires adaptées à la Production Biologique transfrontalière ? ; - La conduite du pommier par la méthode Mafcot ; - Biodiversité : Influence des bandes fleuries sur le contrôle du puceron cendré du pommier ; - Gestion de la tavelure du pommier ; - Ravageurs émergents des vergers : L'anthonome, l'hoplocampe du pommier et du poirier ; - Le carpocapse : le "ver" de la pomme.
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Produire des pommes à cidre : Miser sur les variétés anciennes
Frédérique ROSE, AuteurDans lOrne, Dominique et Nathalie Plessis cultivent 22 ha de vergers de pommes à cidre convertis en bio depuis 2008. Ils utilisent une grande diversité de variétés anciennes quils ont implantées par blocs variétaux (réfléchis afin de faciliter la pollinisation car certaines variétés sont diploïdes et dautres tétraploïdes). Parmi les variétés anciennes, certaines sont très tardives, ce qui présente de nombreux avantages : elles débourrent en mai après les gelées tardives et à la fin du cycle de projection de la tavelure, et elles atteignent le stade C a posteriori des vols danthonomes. Sur le reste du verger, Dominique et Nathalie utilisent entre 0,8 et 1 kg/ha/an de cuivre associé à du soufre en trois ou quatre passages (ils sautorisent quelques taches sur les fruits mais restent vigilants car un arbre affecté est moins résistant face aux autres ravageurs). Grâce à une forte biodiversité, la gestion des maladies et des ravageurs est bien maîtrisée. Ils ne tondent que deux fois par an pour favoriser les auxiliaires et ont installé des nichoirs à mésanges, des nichoirs à insectes, ainsi que des perchoirs à rapaces. Pour gérer le carpocapse, ils traitent une fois avec le virus de la granulose fin juin, les mésanges soccupent ensuite du reste. Grâce aux auxiliaires présents avec les nombreuses fleurs, la lutte contre le puceron est quasi nulle. Lanthonome reste le principal souci sur les variétés non tardives. Pour évaluer sa présence, ils réalisent des frappages quotidiens en saison et effectuent deux passages à demi-dose de spinosad. A terme, ils aimeraient trouver une alternative à ce produit.
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Protection sanitaire
Juliette DÉMARET, AuteurLauteur fournit des conseils pratiques pour la protection sanitaire des vergers bio au printemps, aussi bien pour les fruits à pépins, avec différents problèmes abordés (chancre, tavelure, pucerons, acariens, etc.), que pour les fruits à noyau (cloque, monilia, psylles, pou, etc.). La fertilisation est également abordée (engrais organiques, chaulage, fertilisation foliaire à base dalgues ou de phytothérapie).