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Big Corps, hyper monopoles ! : Opportunités et menaces pour la bio (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurCette première partie traite de l'influence des « big corps » (multinationales, grandes enseignes de la distribution) sur le marché agroalimentaire aux États-Unis et en France. Côté américain, les magasins considérés peu rentables par les grands distributeurs voient leurs portes se fermer, au détriment des populations des régions les plus défavorisées : on déplore la disparition de plus de 30 % des épiceries en 25 ans. De même en France, l'économie est aussi concentrée. Cependant, les défis environnementaux et l'intérêt du consommateur pour des produits bio, sains et locaux peuvent imposer certains changements positifs. Les menaces et les opportunités qui attendent la bio spécialisée seront traitées dans le prochain numéro de Bio Linéaires.
Dossier : La souveraineté alimentaire
Bénédicte BONZI, Auteur ; Serge MULLER, Auteur ; Josie RIFFAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLa souveraineté alimentaire, terme utilisé pour la première fois par la Via Campesina en 1996, peut être définie comme le droit de choisir comment se nourrir. A travers des témoignages et des points de vue, ce dossier apporte quelques éléments de définition et de réflexion sur ce concept, dans lesquels apparaît, parfois, la place des OGM. Les positions et engagements de certaines institutions sont présentés (FAO, G8), de même que les situations dans certains pays (Inde, Burkina Faso, Argentine, Moyen-Orient...).
Faire évoluer la ration alimentaire
Yann EVENAT, AuteurIl était possible d'incorporer 5% de matières premières d'origine conventionnelle dans l'alimentation des monogastriques jusqu'au 1er janvier 2012. Le 12 octobre 2011, un après-midi d'échanges était organisé chez Eric Schachner, éleveur et paysan boulanger, à Gourin (56). Dans l'alimentation des volailles, c'est en phase de démarrage que les besoins en matières azotées sont les plus élevés et c'est souvent pour cette période que les producteurs, même les plus autonomes, achètent des aliments. Or, ces besoins azotés étaient couverts en partie par du gluten de maïs et des protéines de pommes de terre qui rentraient dans les 5% d'aliments conventionnels autorisés. Or, ces 5% de matières premières n'ont actuellement pas d'équivalents biologiques. Le soja n'est produit qu'à hauteur de 9 000 tonnes en agriculture biologique, dont 3 000 tonnes sont à destination de l'alimentation humaine. Des expériences sont en cours, comme l'extrusion de féveroles, pois et lupin qui permet d'éliminer certains facteurs anti-nutritionnels. Quant aux éleveurs, ils pratiquent depuis longtemps les mélanges céréales-protéagineux.
Audit sur la dépendance alimentaire des filières porcines et avicoles biologiques
Synthèse issue d'une étude réalisée par G. Lerebours, FRAB. Le développement important des productions animales, et celui plus faible des productions végétales ont suscité de nombreuses inquiétudes en Bretagne. L'objectif de l'étude était ainsi de déterminer les freins et les leviers majeurs d'un essor plus autonome des filières porcines et avicoles biologiques en matières d'alimentation. En effet, le déficit en matières premières de la région bretonne est tel qu'en 1998, les céréales bio ne couvraient que 43% des besoins et les oléoprotéagineux seulement 10% (estimation de G. Lerebours). Cependant, malgré les nombreuses contraintes au développement des cultures (contraintes techniques, pression foncière, intérêt économique faible), il existe des perspectives et des pistes de travail pour améliorer l'autonomie alimentaire des filières porcine et avicole (développement de la recherche appliquée, travail sur la réglementation et la liaison au sol, soutien aux projets multi-acteurs, inscription dans les CTE).