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BOIS ENERGIE |
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Agroforesterie : Enjeux et perspectives
Ce DVD video sur l'agroforesterie est un outil pédagogique, gratuit, réalisé par AGROOF, dans le cadre du projet CAS DAR Agroforesterie 2009-2011. Il a pour finalité d'accompagner les nouvelles mesures règlementaires, statuant sur les pratiques agroforestières en France, réunies dans la circulaire Agroforesterie du 6 avril 2010 du ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Il est conçu en différents chapitres : film, partenaires... Le film est visible en deux parties : fiction de 4 min., documentaire de 13 min., ou possibilité de tout voir. Le film est fondé sur un scénario qui évoque l'itinéraire d'une exploitation agricole durable. M. Leblanc, installé à Saint-Laurent-du-Pont (petit village dans l'ouest de la France), a planté, en 1990, 10 000 arbres sur 190 ha (noyers à fruits et à bois, merisiers...). En dix ans, il a contribué à régénérer l'écosystème de son exploitation : semis direct, puis sous couvert, réduction du travail du sol, couverture du sol, rotations longues, réduction de 50 % des apports d'engrais et herbicides, fourniture de plaquettes destinées au chauffage communal... En 2000, il a divisé ses coûts de production par 3, ses coûts en fuel par 2 ½ et son temps de travail par 2 Imaginant un contexte réglementaire et environnemental de plus en plus contraignant (2020, l'exploitation de M. Leblanc n'est pas imputée par une loi sur l'eau, son système d'exploitation est conforme, et permet de stocker 2,5 tonnes de carbone par ha et par an ; 2030, l'épuisement des énergies fossiles revalorise l'utilisation du bois ; 2040, l'exploitation de M. Leblanc est adaptée à la fin imminente des réserves de potasse et de phosphate ), le documentaire/fiction montre comment M. Leblanc a capitalisé, chiffres à l'appui, en plantant des arbres au milieu des cultures.
Aperçu du projet de valorisation de la biomasse (matière résiduelle) chez Aliksir
Aliksir est une entreprise agroforestière spécialisée en chimie aromatique fine. Elle produit et met en marché une vaste gamme d'huiles essentielles et d'hydrolats extraits de produits forestiers non ligneux et de cultures. La production, certifiée biologique, est destinée à la transformation alimentaire, aux cosmétiques, à l'aromathérapie et aux produits vétérinaires. L'entreprise devait gérer de grandes quantités de biomasses inutilisées suite à sa distillation et voulait réduire leur utilisation des combustibles fossiles. Aliksir a participé à un projet qui lui permettrait d'améliorer son efficacité énergétique et de valoriser les sous-produits de leurs créations. La compagnie a réussi son pari et met maintenant en valeur 500 tonnes de « muka » (sous-produits) en les transformant en paillis pour les cultures et en granules destinées à l'alimentation de la chaudière à vapeur. La production des granules à même l'entreprise, a généré bien des défis dont, le déchiquetage, le séchage et la granulation. Cependant, cette innovation a permis à l'entreprise de diminuer de façon importante ses coûts liés aux combustibles, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et de diminuer ses dépenses en fertilisation par l'application du paillis.
Bois énergie : Quand les gros projets menacent les filières locales
Aurore ABIBON, AuteurCurieux paradoxe : l'entreprise chimique Solvay Tavaux dans le Jura décide d'installer une unité de cogénération à partir de biomasse ; et l'Ajena, association de promotion et de conseil en énergies renouvelables en Franche-Comté, fait la grimace. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'échelle d'utilisation de la biomasse est sans commune mesure avec ce qui se faisait avant, d'où des conséquences environnementales probables (dues à la mauvaise connaissance du milieu exploité), et économiques certaines : augmentation du coûts des sous-produits, disparition des petites unités de production de granulés de bois
Une communauté de communes bientôt autonome en énergie
Amélie VILLETTE, AuteurLa Cuma (coopérative d'utilisation de matériel agricole) Mené Energies et l'association MIR (Mené Inititiatives Rurales) réfléchissaient depuis longtemps à un projet de méthanisation. Les responsables ont ensuite souhaité élargir la réflexion aux collectivités, d'où l'implication des élus. En 2003, une commission Energie voit le jour dans la communauté de communes, et se fixe comme objectif d'être 100 % autonome en énergies d'ici 2015. Après commande d'une expertise de territoire et une visite en Autriche, la communauté de communes se porte candidate à un Pôle d'excellence rurale et gagne ce qui va lui permettre de bénéficier de subventions intéressantes. Plusieurs projets sont élaborés : mise en place d'une huilerie sur Saint-Gouéno en partenariat avec les communes voisines ; mise en place, sur deux communes, de deux chaudières à bois de puissance 100 et 350 kWh. Un projet d'usine de méthanisation est en cours sur une autre commune avec trente agriculteurs impliqués. La communauté de communes a aussi formé un technicien pour faire du contrôle énergétique des bâtiments communaux et s'apprête à lancer deux nouveaux projets : mise en place d'une route des énergies, construction de pavillons avec objectifs de basse consommation d'énergie.
Friches agricoles : une ressource pour le bois énergie ?
Jean-Paul SAUZET, AuteurDans un contexte de développement de l'utilisation de bois énergie pour le chauffage (des collectivités et des particuliers), et avec l'arrivée des agrocarburants de seconde génération, le besoin de biomasse énergétique s'annonce durable et massif. A la suite d'une réflexion débutée en 2007, une étude de six mois a été menée dans le Valmontheys, dans le site de l'Isère, par la Chambre d'agriculture, pour déterminer la contribution énergétique que peuvent apporter les espaces en déprise agricole. Un stagiaire ingénieur forestier a recensé et cartographié les anciens espaces agricoles abandonnés ou en passe de l'être, depuis les années 1970, sur un territoire qui regroupe trois cantons. Il a caractérisé le potentiel de ces parcelles, estimé les volumes de bois énergie mobilisables, et défini les différents enjeux à prendre en compte (eau, cynégétique, biodiversité, paysage, loisir ). Afin de compléter cette étude, et d'apporter des compléments d'information qualitatifs, des acteurs locaux ont été interrogés (agriculteurs, politiques, naturalistes ). Cinq communes « test » dotées d'un contexte favorable poursuivent l'expérience. La décision ou non d'exploiter la biomasse de ces espaces sera prise lors de réunions publiques. Les conditions d'exploitation devront alors être débattues entre les propriétaires et les maîtres d'uvre.
Rénovation basse consommation
En France, le bâtiment produit 23 % des gaz à effet de serre. L'enjeu majeur est de rénover tous les logements pour atteindre la basse consommation. Roland Dutrey a acheté une maison de 74 m² datant des années 1990 qui, comme beaucoup de constructions de cette époque, présentait un mauvais bilan écologique. Grâce à une rénovation simple, rapide et économique, sa maison énergétique est devenue sobre et plus confortable. Avec une consommation actuelle de 56 kWh/m²/an pour le chauffage et la production d'eau chaude, au lieu de 300 au départ, elle respecte désormais la norme du label BBC (Bâtiment basse consommation) rénovation. Et elle répond très largement aux objectifs du protocole de Kyoto, puisque ses émissions de CO2 sont divisées par six : elle ne produit plus que 160 kg de CO2 par an, au lieu de 1 t. Afin que tous les lecteurs puissent s'inspirer de son expérience, Roland transmet, dans cet ouvrage, des informations générales sur les économies d'énergie et d'eau, ainsi que tous les tableaux de calculs qu'il a utilisés. Il décrit les choix et les techniques qu'il a mis en oeuvre pour isoler par l'extérieur, changer ses vitrages, poser une ventilation double flux, se chauffer au bois, installer un chauffe-eau solaire... Il précise enfin le budget nécessaire et le niveau, bon, de rentabilité.
Bois plaquettes : Comment choisir sa déchiqueteuse
Nicolas LEVILLAIN, AuteurCalibre des plaquettes souhaité, puissance de traction disponible, volume de bois à traiter,... L'achat d'une déchiqueteuse se raisonne selon de nombreux critères. On distingue les 2 grandes familles de déchiqueteuses par leur organe de coupe : on trouve les modèles à disque et les déchiqueteuses à tambour. L'article donne des informations sur leur fonctionnement.
Le bois sèche le maïs grain et diminue la facture énergétique
Nicolas LEVILLAIN, AuteurLa chambre d'agriculture des Landes a étudié à l'automne 2009 le séchage du maïs grain par des générateurs d'air chaud à granulés de bois. L'expérience s'est avérée satisfaite puisqu'elle a permis une économie de 1 600 des frais de séchage pour 1107 tonnes de maïs à une humidité initiale de 23 %. De plus, ce mode de séchage présente des intérêts sanitaires non négligeables puisque l'air injecté est exempté de gaz d'échappement et d'eau issue de la combustion. Selon Jean-Guillaume et Claude Lubat, producteurs utilisant deux générateurs, leur installation devrait être rentabilisée en 8 à 10 ans.
Bourgogne : Des sarments pour se chauffer
Charles-Henri POUZET, AuteurOlivier et Philippe Benon, viticulteurs en Saône-et-Loire, témoignent de leur investissement dans un broyeur de sarments équipé d'un récupérateur de granulats et dans deux chaudières à plaquettes de bois. Leurs 15 ha de vignes fournissent environ 100 m² de granulats et leur permettent d'économiser environ 5000 par an, soit un retour sur investissement de huit ans environ, crédit d'impôt déduit. L'entreprise Lauprêtre, qui construit ce récupérateur, en a déjà vendu une quinzaine à des viticulteurs de la région pour leur autoconsommation. Des pistes futures pour ce marché naissant sont évoquées.
Dossier : Bois énergie : Une ressource à portée de main
Jean-Alix JODIER, Auteur ; Frédérique EHRHARD, Auteur ; Marie-Gabrielle MIOSSEC, Auteur ; ET AL.Ce dossier, consacré au bois énergie en agriculture, est composé des articles suivants : - Les haies, l'énergie du territoire ; - La nouvelle chaufferie améliore les performances de l'élevage ; - L'éclaircissage des forêts finance l'entretien des parcours ; - Du bois de refus transformé en plaquettes ; - Du sapin de récupération pour chauffer deux foyers.
Dossier : Chauffage écologique : Réinventons l'eau chaude
Julie BARBEILLON, Auteur ; Jade FRANÇOIS, Auteur ; Patrick PIRO, AuteurLes énergies fossiles et fissiles laissent aujourd'hui un peu de place aux ressources non polluantes que sont les économies d'énergies et les énergies renouvelables. Le bois et la biomasse en général, le solaire, la géothermie ou encore la chaleur des habitants peuvent être utilisés pour se chauffer autrement, plus proprement. Le dossier, après une introduction sur la bonne température à maintenir dans une maison et sur les économies envisageables grâce à une maison bien isolée, revient sur différentes adaptations possibles en matière de chauffage : - Verdir son chauffage sans changer de chaudière ; - Le choix d'une chaudière bois ; - Travaux de rénovation : comparatif économique ; - Des pompes qui ne manquent pas d'air ; - Quel horizon pour le chauffage solaire ? ; - Chauffage et construction neuve ; - De l'importance de l'eau chaude sanitaire. Des encarts sont réservés à plusieurs sujets : - C'est quoi une bonne isolation ? ; Emissions de CO2 dues au chauffage en fonction des sources d'énergie ; - Le chauffage au bois : polluant ? ; - "Des granulés dans ma chaudière fioul" ; - Coup de pompe hivernal ; - Prix des équipements de chauffage ; - Les aides financières ; - Bibliographie.
Dossier : Énergies : Du renouvelable à la ferme et à la maison
Théodora YONKOVA, Auteur ; Franck DENET, Auteur ; Benjamin SIMON, AuteurCe dossier, consacré aux énergies renouvelables à la ferme et à la maison, regroupe notamment les articles suivants : - Énergie solaire : Des panneaux et des convictions (Agriculteur bio de longue date, Bernard Devoucoux vient d'installer dans son exploitation à Broût Vernet, en Auvergne, "une petite centrale solaire") ; - Géothermie : L'économie est dans le puits (un puits canadien est un système de gaines qui emmagasinent la chaleur de la terre en hiver, et sa fraîcheur en été) ; - Témoignage : Un manque de formation (pour Yves Cellier, installateur aux Martres sur Moge, en Auvergne, le développement de l'énergie photovoltaïque doit être suivi d'une meilleure formation des professionnels) ; - Panneaux photovoltaïques : Un projet solide et bien mené (présentation de l'initiative de Denis Fourniat, exploitant agricole à Beauregard-Vendon, dans le Puy-de-Dôme, qui a décidé d'installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de son hangar à matériel. 3 ans plus tard, l'installation est fonctionnelle et la production conforme aux prévisions) ; - Bâtiment : L'écoconstruction, un défi... rentable ; - Poêle de masse : "Sur le long terme, je suis largement gagnant" (témoignage d'Hervé Brun, céréalier bio à Thuret, Puy-de-Dôme, qui a opté pour un poêle de masse pour son chauffage ; - Chauffage aux granulés : Des granulés de bois pour vous chauffer.
Dossier : Quand les territoires se mettent au durable...
Didier BIEUVELET, Auteur ; DYNAMOS'OLIDAIRE, AuteurAfin de contribuer à la stabilisation du climat, la France s'est donné comme objectif la division par quatre de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050, par rapport à 1990. Cet effort, appelé "facteur 4", a été inscrit dans la loi française, en juillet 2005, puis confirmé par le Grenelle de l'environnement. Pour atteindre cet objectif au niveau national, les collectivités locales occupent une place centrale. Le programme Agenda 21 local et le Plan Climat Territorial (PCT) sont des outils aptes à la mise en place d'un projet territorial de développement durable. Tous les niveaux du territoire peuvent engager une politique durable qui fait appel à la consultation citoyenne. Le projet "Biovallée", porté par quatre communautés de communes (120 communes de la Drôme), réunissant 50 000 habitants sur 1 850 km², soit un tiers de la superficie du département, ambitionne d'ici 2015, de porter à 50% la surface agricole en bio. Le village de Silfiac (56), qui compte 460 habitants et souhaite attirer des populations nouvelles, a misé sur un accueil centré sur le développement durable. Créée en 1991, l'association Nature et Culture a pour objet la promotion du développement durable, à l'échelle de la Bretagne. Fabrice Jaulin, directeur de l'association, expose, dans un entretien, comment accompagner des communes et des structures voulant mettre en place un Agenda 21. La commune de Chalon-sur-Saône (71), qui compte 50 000 habitants, a souhaité offrir un habitat de haute qualité environnementale, proche du centre et des transports en commun. Suite à un appel à projet, est né le projet de Saint-Jean-des-Jardins, qui répond aux 14 cibles de Haute qualité environnementale. Estelle, habitante de l'éco-quartier, témoigne sur son agencement. La ville a, par ailleurs, profité de la construction de l'éco-quartier pour construire une chaufferie bois capable d'alimenter 7% du réseau de chaleur.
L'élevage de porcs se chauffe au bois
Claudine GERARD, AuteurA Planguenoual (Côtes d'Armor), le Gaec Quéré s'est équipé d'une chaudière à bois polyvalente pour chauffer les bâtiments de l'exploitation. Elle accepte tout type de végétaux et sera alimentée d'ici trois ans à partir des haies qui viennent d'être plantées dans le cadre du plan de gestion des haies et de reboisement des exploitations, initié par le Conseil général. L'investissement pour l'ensemble de l'installation s'élève à 40 000 , financé à 42% par l'Ademe et les Conseils généraux et régionaux, et sera rentabilisé grâce aux économies d'énergie réalisées. Une page de photos illustre cet article.
Energies renouvelables : Pont-Les-Bonfays : Producteur de lait et... d'électricité
Hélène GRARE, AuteurAlain Gérard, éleveur laitier biologique à Pont-les Bonfays dans les Vosges, a équipé sa ferme de panneaux photovoltaïques. La conversion à l'agriculture biologique a été la première étape d'une démarche générale d'économie d'énergie, puis le séchage en grange. La réalisation d'un diagnostic Planète a été un révélateur pour l'installation des 150m2 de panneaux sur le bâtiment de stockage. La production d'électricité est revendue à EDF. Le retour sur investissement est estimé à 7 ans. L'éleveur utilise également une chaudière plaquettes bois en commun avec la maison de ses parents pour chauffer l'eau de la laiterie.