Thésaurus
> INSTITUTION > ORGANISATION > ORGANISME > ORGANISME CONSULAIRE > CHAMBRE D'AGRICULTURE
CHAMBRE D'AGRICULTURE |
Documents disponibles dans cette catégorie (31)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Recherche-expérimentation en Pays de la Loire : Bilan de 100 projets menés en 7 ans
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 7 février 2023, le pôle bio des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire organisait une journée de restitution des travaux de recherche-expérimentation en AB conduits de 2016 à 2022. Sur ces 7 années, 100 projets de recherche appliquée dédiés à la bio ont été menés, financés par la Région, l’État, l’Union Européenne ou encore les Agences de l’eau, impliquant quelques 27 partenaires, dont une majorité d’organismes agricoles, et visant, pour beaucoup, à « concevoir des solutions pertinentes, techniques avec une efficience économique, rapidement diffusables ». Les travaux sur l’élevage, puis, sur les grandes cultures prédominent, suivis du maraîchage, de l’arboriculture et de la viticulture. Nombre des projets répertoriés sont aussi interfilières et les thématiques abordées sont très diverses : la gestion des bioagresseurs, l'autonomie alimentaire des élevages, la réduction des intrants, le besoin de références technico-économiques et, bien sûr, l’adaptation au changement climatique, avec l’enjeu de la gestion de l’eau ou de l’autonomie dans toutes ses dimensions comme facteur de résilience. Parmi ces thèmes, certains semblent clés pour l’avenir, comme l’autonomie, la complémentarité des systèmes ou encore la question du bouclage des cycles en lien avec la fertilité des sols. Cette journée a aussi permis de mettre en avant l’enjeu de la valorisation des connaissances, de l’ouverture (l’AB ne doit pas rester en entre-soi) et de l’importance d’une bio exemplaire dans le contexte actuel de crise.
Tech&Bio 2019 – Le salon international des techniques agricoles bio et alternatives
La septième édition du salon Tech&Bio s’est déroulée à l’automne 2019, au Lycée du Valentin, à Bourg-lès-Valence. Porté par les Chambres d’agriculture, ce salon permet de découvrir les nouvelles techniques de production biologiques et alternatives. Organisé tous les 2 ans, il s’adresse à tous les professionnels concernés par l’agriculture. L’édition 2019 a rassemblé plus de 20 000 participants, avec une dimension internationale, car des représentants de vingt pays différents étaient sur place et toutes les productions étaient représentées. Le salon a accueilli des professionnels, des experts, des étudiants, des personnalités politiques et a compté plus d’agriculteurs visiteurs conventionnels que biologiques. Ce salon propose des stands, des démonstrations, des conférences, mais aussi un marché de producteurs locaux. La réussite de cette édition est une preuve de la prise de conscience française, européenne et internationale.
Le plan bio est un apport direct aux agriculteurs
David BESSENAY, AuteurSuite au vote du plan bio pour les cinq prochaines années par le Conseil régional Aura, Rémy Fabre, maraîcher bio dans le Sud Ardèche et responsable bio au sein de la Chambre d'agriculture régionale témoigne dans cette interview et expose le rôle des Chambres d'agriculture dans le cadre du plan bio. L'article comprend aussi une 2ème interview, celle de Dominique Despras, délégué à la bio au sein du Conseil régional. Un encart présente le programme d'action en faveur de l'agriculture biologique.
Chambres d'agriculture et instituts techniques : Co-construire pour mieux innover
Elodie MARTINO, AuteurUne étude réalisée en 2016 a permis de dresser un état des lieux des partenariats existants entre le réseau des Chambres d'agriculture, dont la tête de réseau est l'APCA, et celui des Instituts techniques agricoles, qui a pour tête de réseau l'ACTA. Plus de 200 partenariats ont ainsi pu être décrits, dans lesquels l'ITAB, l'Institut technique de l'agriculture biologique, intervient une cinquantaine de fois. C'est d'ailleurs l'ITAB qui a le plus fort indice de partenariats par filière (28,5).
Les Chambres d'agriculture partent à la conquête d'Horizon 2020 !
Elodie MARTINO, Auteur ; Sylvain STUREL, AuteurHorizon 2020 est le programme de financement de la recherche et de l’innovation de l’Union européenne pour la période 2014-2020. Cet article explore les voies possibles pour les Chambres d’agriculture pour s’insérer dans ce programme, et en particulier dans le programme de travail défini pour la période 2016-2017. Afin de favoriser leur participation et celle des instituts techniques à des projets Horizon 2020, l’APCA et l’ACTA ont mis en place une unité mixte de service « Appui aux projets innovants en Europe » (UMS APIE). Le projet Landmark sur la qualité des sols et leur gestion durable, démarré en 2014, est présenté.
Sommet de l'élevage : La bio auvergnate se mobilise
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Stand bio du Sommet de l'élevage 2014 (Cournon d'Auvergne, 63) a rassemblé une quinzaine d'acteurs du Massif Central et reflétait la nouvelle dynamique impulsée en Auvergne par rapport à l'AB. Suite à la dissolution d'Auvergne Biologique en juin, les professionnels bio se sont retrouvés, sous l'impulsion du Conseil régional et de la Chambre régionale d'Agriculture (CRA), au sein du CORAB (Comité d'orientation de l'AB), coanimé par la CRA et le GRAB. Des techniciens régionaux spécialisés en bio ont été recrutés. Le pôle de conversion est maintenu. La situation de la filière viande bio est présentée dans l'article, ainsi que la marque Coeur de Terroir, créée en 2012. Un encadré décrit l'entreprise Aurouze Aliments.
Limousin : Sans Gablim, la bio se recompose
Myriam GOULETTE, AuteurSuite à l'arrêt de l'activité de l'association Gablim en octobre 2012 (redressement judiciaire) après 22 ans d'existence, l'agriculture biologique limousine doit se restructurer. L'interprofession Interbio Limousin, créée en 2011, a notamment repris une partie des missions de Gablim. Pour cela, elle est accompagnée du réseau des Chambres d'agriculture et des trois Gab en cours de création. Les Chambres sont notamment chargées d'assurer l'appui aux producteurs et d'autres aspects techniques. Concernant les conversions et les installations, les candidats doivent désormais s'adresser aux trois conseillers bio des Chambres départementales et aux points info installation. Pour conserver le lien entre l'agriculture biologique limousine et la FNAB, le collège Producteurs d'Interbio Limousin pourrait adhérer à la fédération nationale.
L'agriculture biologique se cherche une organisation
Cécile NOUZILLE FAVRE-D'ANNE, Auteur ; Franck DENET, Auteur ; Estelle VICARD, AuteurCe dossier compte quatre articles et divers encarts relatifs à l'organisation en mutation des acteurs de l'agriculture biologique en Auvergne. Le premier article, après un rappel sur l'histoire de l'AB, présente les principaux acteurs concernés sur l'Auvergne et les moyens humains affectés à ce jour à l'AB, moyens jugés insuffisants pour l'auteur. Le second article présente les jeux d'acteurs et les blocages en cours au niveau de la gouvernance régionale : l'entente entre groupements de producteurs, organisation interprofessionnelle et Chambres d'agriculture reste à construire et cela bloque le développement de projets en faveur de l'AB sur l'Auvergne, comme celui d'un Pôle de conversion. La situation est d'autant plus complexe que s'ajoutent deux initiatives présentées dans deux derniers articles. La première est celle des Chambres d'agriculture qui créent, sous l'impulsion de la chambre régionale, un comité d'orientation de l'AB, le CORAB, à ce jour piloté par les seules structures consulaires même si elles affichent leur volonté de développer les partenariats. La seconde initiative est celle d'un noyau de producteurs biologiques qui ont créé un groupement régional, un GRAB. Ce dernier vise, pour ses fondateurs, à mieux porter la voix des agriculteurs, aussi bien au niveau technique que politique dans un cadre offrant une assise territoriale régionale. La mise en musique des divers acteurs reste aujourd'hui difficile, face à des financeurs régionaux et étatiques qui souhaitent voir les choses se stabiliser.
Créer des réserves d'eau pour plus de sécurité et d'autonomie fourragère
Aujourd'hui, face à un marché des fourrages très fluctuant, les éleveurs aveyronnais cherchent de plus en plus à sécuriser leur système en améliorant leur niveau d'autonomie alimentaire. Pour l'atteindre, la capacité d'irrigation des cultures fourragères et la quantité d'eau disponible représentent des facteurs limitants importants. En effet, même si l'équilibre sol-troupeau paraissait acquis pour de nombreuses exploitations, les changements climatiques de ces dernières années l'ont déstabilisé et les éleveurs doivent reconsidérer leur système. Ainsi, pour répondre à ces besoins, la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron et l'Agence de l'Eau Adour-Garonne ont lancé un programme d'action visant à favoriser la création de nouvelles retenues collinaires. Ce programme d'action prévu sur 5 à 6 ans devrait permettre la création de réserves d'eau dans une dizaine de bassins hydrographiques du département aveyronnais.
Centre : Du photovoltaïque sur le toit de la chambre
Juliette TALPIN, AuteurLa Chambre d'agriculture du Cher est une pionnière du photovoltaïque à la ferme. Son siège de Saint-Doulchard, près de Bourges, produit de l'électricité grâce aux 260 m² de panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture. L'installation, qui a coûté 196 000 € (dont 48 000 € de subventions), génerera 31 200 kWh par an, soit une recette annuelle d'environ 18 000 à 20 000 €. Le site servira de référence aux agriculteurs locaux. La Chambre d'agriculture accompagne depuis deux ans les agriculteurs intéressés (emploi d'un conseiller à plein temps, élaboration d'un cahier des charges strict afin de sélectionner les installateurs...).
Comment se convertir à la bio
Marie-Noëlle CHARLES, AuteurLes Chambres d'agriculture proposent aux candidats à la conversion à l'agriculture biologique un appui administratif et technique. Exemple en Gironde où Etienne Laveau, technicien bio de la Chambre d'agriculture de Gironde, accompagne les conversions viticoles depuis 2008 : premier entretien, appui technique sous forme d'un relevé parcellaire hebdomadaire de mars à septembre (facturé 730 euros par an)... L'accompagnement s'appuie, par ailleurs, sur les expérimentations du centre viticole de Blanquefort (études menées sur les réductions des doses de cuivre, les désherbants "biologiques"...). En dehors des aides nationales et européennes, les producteurs bio aquitains benéficient de soutiens régionaux spécifiques (prise en charge des coûts de certification à hauteur de 500 euros/an/exploitation sur cinq ans...).
Dossier : L'Agriculture biologique : Un atout pour l'agriculture française
Pauline CREPEAU, Auteur ; Anne GLANDIERES, Auteur ; Fanny LARDIER ; ET AL.En introduction du dossier consacré à l'agriculture biologique, Jean-Louis Cazaubon, vice-président des Chambres d'agriculture, rappelle qu'en fixant à 6 % la surface agricole consacrée à l'agriculture biologique en 2012 et à 15 % la part de produits bio en restauration collective administrative dès 2010, le Grenelle de l'Environnement mais aussi le Plan de Développement de l'agriculture biologique "Horizon 2012", lancé par Michel Barnier en 2008, vont sans aucun doute contribuer à développer l'offre de produits bio en France. Développer l'offre de produits bio en France est un objectif prioritaire puisqu'avec une augmentation de 25 % en 2008, le marché français des produits bio a connu un essor sans précédent. Plusieurs actions doivent être conduites : accompagnement des agriculteurs qui s'engagent ou souhaitent s'engager en agriculture biologique, mise en place de filières structurées, mobilisation sur les enjeux économiques..., défis techniques. Les Chambres d'agriculture accentuent leur contribution au développement de l'agriculture biologique, depuis 2009, avec l'organisation des conseillers bio dans le domaine de l'expertise, la deuxième édition du Salon Tech&Bio... Le dossier est organisé en trois parties : - Les enjeux économiques de l'agriculture biologique ; - Les enjeux réglementaires et techniques ; - Accompagnement du développement de l'agriculture biologique.
Poitou-Charentes : Collectivement vers le photovoltaïque
Myriam GUILLEMAUD, AuteurLes toitures des bâtiments agricoles sont des surfaces propices à la production d'énergie photovoltaïque. Les exploitants doivent cependant créer une société afin de pouvoir vendre cette électricité à EDF. Afin d'accompagner les exploitants agricoles dans leurs projets et de réaliser des économies d'échelle, la chambre d'agriculture de la Vienne a mis en place une équipe de travail composée d'un juriste et d'une animatrice. Ils réalisent des études de faisabilité, aident à la création des sociétés, aux démarches administratives, à la recherche de financements et à la négociation des marchés. Il se peut aussi qu'ils suivent à l'avenir la gestion et la partie administrative des sociétés. La région Poitou-Charentes accorde des subventions pour ces installations en contrepartie d'engagements environnementaux de la part des agriculteurs.
Programmes de développement agricole et rural 2009-2013 : Une nouvelle génération d'actions
Julie CHABOUD, AuteurSigné en 2008 entre l'APCA et le ministère de l'Agriculture, le deuxième contrat d'objectifs définit le nouveau cadre des programmes de développement agricole et rural du Groupe Chambres d'Agriculture sur la période 2009- 2013. Celui-ci relève d'un Compte d'affectation spéciale Développement agricole et rural (CasDAR), en phase avec les préoccupations du Grenelle de l'Environnement. Six actions ont été identifiées par prioritaires, 3 décidées par le ministère et 3 par le Groupe Chambres d'agriculture. Le développement de l'agriculture biologique est l'une des trois priorités du ministère de l'Agriculture. Les Présidents de Chambres d'agriculture ont confirmé leur engagement à amplifier l'action du groupe sur ce mode de production. 8% de l'enveloppe du CasDAR dans les PRDA seront consacrés à : accompagner les conversions, organiser les filières, favoriser le transfert de savoir-faire et de techniques entre AB et agriculture conventionnelle.
Spécial variétés céréales d'hiver et colza d'hiver
Une première partie de l'article présente les résultats régionaux d'essais variétés de céréales d'hiver. Ils sont conduit par les Chambres Régionales et Départementales d'Agriculture respectives des trois sites d'essais suivants: -la ferme expérimentale de Thorigné dans le Maine-et-Loire, -Saint Philbert de Bouaine dans le nord de la Vendée, -Auvers le Hamon dans la Sarthe. Des essais de variétés de blé et de triticale y sont respectivement menés depuis sept, trois et deux ans. Les caractéristiques de chaque essai sont présentées (sol, précédent, date de semis, fertilisation et enherbement). Pour le blé, les résultats suivants sont donnés par variétés: hauteur de paille, poids spécifique, poids de milles grains, rendement standard, taux de protéines. Ils sont commentés en s'attachant aux rendements et aux taux de protéines, qui sont les deux seuls résultats donnés et commentés pour les essais de triticales. Les points forts et points faibles de chacune des 17 variétés de blés et des huit variétés de triticales testées sont finalement reportées dans un tableau synthétique. Dans une deuxième partie sont présentés les caractéristiques et les résultats (rendements standards, poids de milles grains, taux d'huile aux normes et taux de protéines en % sur la matière sèche) des essais 2007 et 2008 de huit variétés de colza d'hiver mené en Maine-et-Loire. Les variétés conseillées, à la vue de ces résultats, sont Beluga puis Canti CS, la nouvelle variété Ovation s'annonçant prometteuse. La seule variété disponible en semence biologique, Kalif offre de bons résultats.