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P. Loridat producteur de myrtille en Haute-Saône : « Je recherche la qualité »
Frédérique ROSE, AuteurPhilippe et Annemieke Loridat sont producteurs de myrtilles bio, aux pieds des Vosges, depuis 1991. Ils cultivent treize variétés anciennes et gustatives afin notamment dassurer une meilleure résistance aux aléas climatiques et aux ravageurs. Ils misent tout sur la qualité de leurs fruits : ils commercialisent les meilleurs en vente directe et transforment les fruits qui ne répondent pas à leurs critères de qualité. Ils fertilisent leurs parcelles avec un amendement organique type 3.3.3 + 4 et irriguent au goutte-à-goutte. Leur gestion des ravageurs et des maladies repose principalement sur la biodiversité (ils pratiquent lenherbement pour favoriser les auxiliaires). Pour savoir sils doivent traiter au Bt les variétés les plus sensibles aux chenilles verte, ils effectuent des préfloraisons forcées : ils coupent des rameaux et les font fleurir précocement en intérieur afin de vérifier si le ravageur est présent ou non. Ils arrivent plutôt bien à gérer la Drosophila suzukii, même si elle reste présente dans leur parcelle, et ils refusent de traiter au spinosad. En cas de trop forte pression, la petite taille de leur exploitation leur permet de ramasser tous les fruits rapidement et de les transformer. Leur système de production est gourmand en main duvre : ils emploient l'équivalent de dix salariés locaux à plein temps sur leur 4,5 ha pour une production de 40 tonnes.
Des pâtes à la ferme : Tester pour avancer !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurMathieu Mallet est paysan et producteur de pâtes bio dans les Deux-Sèvres. Cet ancien animateur Civam a obtenu son BPREA en 2014. Il a alors débuté un parrainage chez un voisin, durant lequel il a cultivé 2 ha de blé dur bio et a investi dans sa première machine afin de produire des pâtes fermières sans ufs. En 2016, il sest installé de son côté. Il cultive actuellement 20 ha : 4 ha de blé dur, 2 ha de petit épeautre, 2 ha de sarrasin et 1 ha de seigle et prairies. Après la moisson, le grain est trié une première fois à laide d'un nettoyeur-séparateur, puis il est stocké. Avant dêtre transformé, il est de nouveau trié et nettoyé grâce à un trieur alvéolaire et à une brosse. Il est ensuite moulu à laide dun moulin type Astrié. La farine obtenue est mélangée à une proportion exacte deau dans une extrudeuse, puis le mélange est compressé contre un moule à laide dune vis sans fin afin dobtenir la forme des pâtes. Ces dernières sont ensuite séchées au soleil ou dans un séchoir, pour descendre en dessous de 12% dhumidité. Il faut savoir que la dénomination « pâte » concerne uniquement les produits issus de blé dur. Ceux fabriqués à partir dautres farines doivent être nommés autrement. Mathieu Mallet consacre deux jours à la fabrication par semaine et fabrique 6 t/an de pâtes, soit 120 kg/semaine. Comme les références sont rares, il a dû effectuer de nombreux essais avant de parvenir à un résultat satisfaisant.
Produire : Bio : Porte ouverte : Lalimentation de précision arrive en engraissement
Dominique POILVET, AuteurJérémy Diais, jeune éleveur de Loire-Atlantique, producteur de porcs charcutiers bio, a installé un système dalimentation individuelle dans son nouveau bâtiment dengraissement de 430 places sur paille. Les animaux, équipés dune puce, sont reconnus par le système dalimentation qui leur distribue la dose daliment adaptée à leur poids. Le système amène chaque porc à passer sur une balance électronique et, à partir de là, le porc est guidé vers laire de nourrissage, vers une aire de tri ou vers laire paillée (sil a déjà mangé notamment). Le surcoût lié à ce système devrait être compensé en trois ans par les économies en aliments ou encore par des gains de poids optimisés. Ce calcul sappuie aussi sur le fait que le prix de lalimentation bio est élevé, ce qui rend rentable un tel investissement.
Référentiel des prix des intrants en élevages ruminants bio - Conjoncture Automne 2018 (Edition mai 2019) : Semences, Concentrés, Engrais/Amendements
Audrey LACROIX, Auteur ; Noémie MORENO, Auteur ; Marie THIOLLIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Ce référentiel compile les prix moyens, affichés en 2018, pour différents intrants utilisés en élevage biologique : 1 - prix des semences (céréales, protéagineux, oléagineux, graminées fourragères, légumineuses fourragères, mélanges Suisse et cultures dérobées) ; 2 - prix des aliments concentrés (pour les bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins) et de certaines matières premières ; 3 prix des engrais et des amendements. Le référentiel a été réalisé par le collectif BioRéférences, en collaboration avec des étudiants de la Licence Professionnelle ABCD (Agriculture Biologique, Conseil et Développement). Les références ont été acquises à partir de données commerciales issues dorganisations de producteurs, de données statistiques et à dire dexperts. Ce référentiel nest toutefois pas exhaustif : son but est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
Le toastage des protéagineux
Morgane COULOMBEL, AuteurFace au contexte actuel (fluctuation des prix, impacts environnementaux, etc.), lautonomie dans les élevages laitiers, notamment pour lalimentation du cheptel, est de plus en plus recherchée. La production de concentrés à partir de protéagineux se développe. Une technique se démarque : le toastage. Ce traitement permet de diminuer la dégradabilité de la protéine dans le rumen des vaches. Les protéagineux sont triés, puis la cuisson se fait à 120°C pour ne pas impacter la valeur alimentaire. Le toastage permet alors une meilleure conservation, une hausse globale de la production laitière malgré une baisse des taux, une valeur alimentaire améliorée et une autonomie pour léleveur. En revanche, lutilisation de 20L de fioul / t pour la transformation des graines questionne. Antoine Biteau, éleveur bio, utilise le toasteur mobile acheté par sa CUMA depuis 2015, et constate un gain dintérêt de la part des éleveurs. Il témoigne dune augmentation de 500 L de lait par vache à lannée sur son troupeau de Montbéliardes, sans noter un changement sur les taux. Pour lui, toaster soi-même est rentable, notamment car il est en bio. Cette affirmation est à adapter en agriculture conventionnelle. Il met cependant en garde sur la technicité requise.
Travailler moins pour gagner plus ou se « la coulée douce »
Mickaël RIO, AuteurFlorence Bocande et Jean-François Guillemaud sont éleveurs laitiers biologiques dans le Morbihan, au GAEC de la Coulée Douce. Ils se sont installés en 1984 et ont converti leur ferme en bio en 1999. Le GAEC compte actuellement 70 ha, 50 vaches laitières (dont 40 traites) et vend 200 000 L de lait par an. Florence et Jean-François effectuent également de l'accueil de groupes à la ferme via le réseau « À travers champs ». La ferme est 100 % autonome, le système est basé sur la valorisation de lherbe (la ration annuelle ne contient aucun concentré). Le couple trait en permanence 40 vaches dans une étable de transfert (les vaches sont à lattache et rentrent par lot de 10). Si 41 vaches sont en lactation, ils en tarissent une pour ne pas dépasser lheure de traite, car le couple tient à se dégager du temps libre : ils travaillent 35 heures par semaine, prennent entre 5 et 7 semaines de vacances par an. Ils misent beaucoup sur la mutualisation : ils travaillent en CUMA, font leur comptabilité avec lAFOC, adhèrent à un groupement demployeurs, sont actifs à la Confédération paysanne, à la Chambre dAgriculture, au GAB et au CIVAM. Leur chiffre daffaires est de 130 000 /an, ils sont au micro-Bénéfice Agricole et ont très peu dannuités (5 000 /an). Florence et Jean-François commencent déjà à penser à la transmission de leur exploitation : ils accueillent un troisième associé qui prendra ensuite la relève.
Valoriser le lait de chèvres poitevines : une fromagerie au cur de la ferme
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans les Deux-Sèvres, trois associés ont créé le GAEC « Il était une ferme » en 2014. Cette ferme en polyculture-élevage, conduite en AB, se diversifie avec ses deux ateliers de transformation : un en boulangerie et lautre en fromages de chèvre. Deux des associés (Clément Vinatier et Nicolas Boutin) soccupent du troupeau de 72 chèvres et de la fromagerie. Ils ont choisi la race Poitevine qui est rustique et bien adaptée au système pâturant. Son lait présente également des qualités fromagères intéressantes avec des taux butyreux et protéiques élevés. Une chèvre Poitevine primipare donne entre 300 à 400 L de lait par an, et une multipare entre 500 et 600 L. Les chèvres pâturent sur 31 ha et les rations sont adaptées aux différentes phases de lactation. De mars à juin, les associés traient deux fois par jour, ce qui stimule le développement mammaire et, à partir de juin, ils passent en monotraite. Chaque année, le GAEC transforme 1 000 L en yaourts, 10 000 L en tommes et 20 000 L en fromages lactiques. Neuf types de fromages lactiques sont fabriqués à partir du même caillé, les différences organoleptiques seffectuent suivant la hauteur du fromage et son affinage. Le tout est commercialisé en vente directe ou sur d'autres circuits courts. Les différentes étapes de transformation pour obtenir ces produits laitiers sont plus amplement détaillées dans larticle et quelques repères économiques sont donnés.
Valoriser une race locale
Cyrielle DELISLE, AuteurNicolas Verdier a repris la ferme familiale, à Bourg-Lastic, dans le Puy-de-Dôme, en 2000. Rejoint par son frère, ils élèvent un troupeau de 50 bovins allaitants, en agriculture biologique : 30 vaches limousines et 20 Ferrandaises, race originaire de la chaîne des Puys. Pour les éleveurs, ces dernières offrent un rendement similaire à celui des Limousines, et la mixité de la race ajoute un avantage pour la production de veaux de lait. Deux taureaux ferrandais sont utilisés pour le renouvellement. Les animaux sont valorisés en vente directe (boucherie bio et caissettes), entre 1000 et 1300 pour les veaux (abattus entre 4 et 4,5 mois) et entre 2 400 et 2 500 HT pour les génisses de 3 ans.
Les bio pratiquent en Pays de la Loire : Portraits de fermes bio 2018 : 14 témoignages sur la transition agricole et climatique
14 producteurs.trices des Pays de la Loire témoignent sur leurs pratiques de transition vers lagriculture biologique. Dans diverses productions (bovins, volailles, viticulture, maraîchage, PPAM, céréales), ils/elles présentent leurs systèmes, basés sur la recherche dautonomie et déconomie des intrants. Un focus particulier est réalisé sur lenjeu climatique pour questionner la bio sur sa capacité à atténuer les émissions des gaz à effet de serre.
Des chèvres ont remplacé les vaches laitières
Frédérique EHRHARD, AuteurFace à la crise laitière, Roland Forestier, éleveur en Lozère, a opté pour un changement radical : en 2017, il a arrêté la production de lait de vache en conventionnel pour passer à la production de lait caprin en bio. La période de changement na pas été simple, les banques restant frileuses pour financer le projet. Mais, après 3 ans de galère, où il faisait des petits boulots, il a pu lancer son projet. Le bâtiment, notamment, a dû être réaménagé pour des chèvres, plus frileuses que les vaches. Dun troupeau de 40 brunes, il est passé à 215 chèvres, de races alpine et saanen. Aujourdhui, cet éleveur est content de son choix, avec des perspectives économiques bien plus intéressantes, même si les chèvres demandent plus de travail.
Comment les éleveurs laitiers normands sadaptent aux fluctuations ?
Cédric GARNIER, Auteur ; Florine GERVAIS, Auteur ; Laurence FOS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018La question de la résilience des élevages bovins lait est dimportance dans un contexte daléas économiques et météorologiques forts. Mais les exploitations ne sont pas impactées toutes de la même manière, comme le montrent des résultats issus du suivi de fermes normandes. Dans létude présentée ici, il a été fait le choix didentifier les fermes les plus résilientes en sappuyant sur le niveau de rémunération moyen sur 7 années par unité de main duvre exploitant. Sur les systèmes bovins normands, en sappuyant sur ce critère, on note des écarts parfois très importants pour un même type de système. On observe, sur les systèmes les plus résilients, divers points communs : une productivité de la main duvre globalement plus élevée, tout comme les performances techniques. Lautonomie est aussi un atout au moins pour les systèmes spécialisés ou mixtes lait-viande. Mais, au-delà de ces éléments, il y a diverses voies explorées par les éleveurs les plus résilients. Cest ce que montrent trois témoignages dagriculteurs, un en AOP Normande, un en cours de conversion bio et un troisième en AB depuis 15 ans. Le premier a fait le choix de rester dans lAOP en intégrant plus de vaches normandes dans le troupeau pour respecter lévolution du cahier des charges. Le second sappuie sur la diversification, un suivi technique poussé et des investissements raisonnés. Le dernier, en AB, maximise le pâturage avec une conduite en 2 lots.
Dossier : Choisir son circuit de découpe
Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, AuteurSi un agriculteur veut sinvestir dans la vente en circuits courts pour commercialiser sa viande, en particulier bovine, la question de la découpe et de la transformation se pose. Diverses solutions peuvent exister : mise en place dun atelier de découpe individuel, collectif, ou encore le recours à la prestation. Cela doit être réfléchi au cas par cas. Tout faire soi-même est possible, mais il faut avoir les compétences bouchères nécessaires, en particulier en bovins viande, investir dans un atelier, veiller au respect des normes sanitaires et bien calculer ses coûts de production afin davoir des marges suffisantes. Latelier collectif est une alternative qui offre certains avantages comme un investissement moindre. La prestation, quant à elle, peut être faite via un boucher ou alors une entreprise spécialisée. Ce dossier fait le tour des grandes questions à se poser pour faire son choix et intègre quatre articles. Lun porte sur la question des marges. Les trois autres illustrent trois solutions possibles : i) lexemple dun atelier de découpe détenu par un GAEC, dans la Sarthe ; ii) la présentation dune entreprise dans le Grand-ouest qui fait de la prestation de labattage à la transformation (avec une offre modulable et diversifiée, selon les demandes des éleveurs) ; iii) le cas dune famille, organisée en GAEC, qui découpe et transforme tous ses animaux (des Salers) dans une boucherie installée sur lexploitation, avec une commercialisation à la ferme, sur des marchés, en restauration ou encore auprès de collectivités locales.
Dossier spécial Elevage herbivore & monogastrique : Maïs associés à du Lablab et du Cow-pea : Premiers résultats en Nouvelle-Aquitaine
Nicolas DEMARIS, Auteur ; Thierry MOUCHARD, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurLes ensilages de maïs et de sorgho sont des fourrages pauvres en protéines, demandant lutilisation de compléments azotés coûteux, notamment en AB. Aussi, des essais dassociations de maïs et de sorgho fourrager ont été menés avec deux nouveaux protéagineux, le Lablab et le cow-pea, en faisant varier la densité, la proportion entre espèces ou les techniques de semis. Ces essais ont été conduits sur 5 sites répartis en Dordogne, Haute-Vienne et Charente. Suite aux conditions climatiques de lannée, les mélanges avec sorgho nont pas fonctionné. Pour ce qui concerne les mélanges avec maïs, des problèmes de levées ont été observés (mauvaises levées ou levées hétérogènes notamment), ainsi que des rendements moindres pour les parcelles avec mélanges par rapport aux témoins maïs seul, ou encore des valeurs de matière azotée trop faibles pour les associations, plus des surcoûts de charges de lordre de 60 / ha. Ces résultats plutôt négatifs peuvent sexpliquer par des aléas météorologiques mais aussi par labsence de nodosités sur les racines des protéagineux dans ces essais. Or, à ce jour, il nexiste pas dinoculum homologué et, sans présence de la bactérie indispensable à la réalisation de la symbiose, le protéagineux napporte pas de plus-value en matière dazote, voire il entre en concurrence avec le maïs. Il est prévu de reconduire des essais en 2019.
Dossier spécial Elevage herbivore & monogastrique : Porc Bio : Du nouveau !
Fabrice ROCHE, AuteurAprès un net engouement dans les années 90, l'élevage de porcs bio en plein air intégral a décliné, en lien notamment avec des conditions de travail parfois difficiles. Comment alors faire évoluer lélevage plein air qui présente de forts intérêts comme un investissement limité, une autonomie plus forte et le respect dun fondamental en AB, le lien au sol ? Développer la pâture ou la part des fourrages dans lalimentation des porcs peut être une première réponse. Des projets ont montré la faisabilité et lintérêt du pâturage tournant pour lélevage des truies (expérimentation de 2 ans sur la ferme des Trinottières - Projet SECALIBIO) ou encore de la distribution denrubannage de luzerne dans les rations hivernales de porcs charcutiers (sur la station INRA de Rouillé-Lusignan Projet Porganic). Dans ces deux expérimentations, la consommation de concentrés a diminué sans pénaliser de façon significative les performances des animaux. Autre piste de travail : les logements des porcs en plein air. David Doulcet, éleveur du Limousin, en plein air intégral, élève sur 30 ha un troupeau de 32 truies avec la mise en place de cabanes mobiles. Celles-ci sont réfléchies pour offrir de bonnes conditions de vie aux animaux (liberté de mouvement, respect du comportement grégaire...), de meilleures performances (ex. truies nourries à l'intérieur pour un meilleur indice de consommation), un coût limité au maximum (isolation pour réduire le coût du chauffage..) et de bonnes conditions de travail (abreuvement à lextérieur pour favoriser lobservation des animaux, des hauteurs suffisantes sous plafond pour le confort de léleveur ou encore des couloirs modulables permettant de stocker jusquà une semaine de nourriture, doù moins de déplacements). Autant dexemples de pratiques à développer pour produire plus de porcs bio tout en étant en cohérence avec les pratiques de lAB.
Élever des porcs en bio : Réglementation, débouchés, témoignages d'éleveurs, conseils pour construire son projet
Cette brochure, destinée aux porteurs de projet et aux producteurs intéressés par lélevage de porcs bio, dresse un état des lieux de la filière et de ses dynamiques et présente les débouchés, le cahier des charges, des repères techniques et financiers, ainsi que des témoignages déleveurs et déleveuses dans différents systèmes. Pour l'élevage porcin, il ny a pas de modèle unique, mais des réponses diverses données par les éleveurs selon les conditions quils rencontrent. Ainsi, les conseils apportés permettront à chacun de construire un projet adapté à ses objectifs.