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Verger multi-espèces Alto : Régulation naturelle du puceron cendré du pommier
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion MICHAUD, Auteur ; Corentin BOURDETTE, AuteurLe centre opérationnel CTIFL de Balandran accueille le verger Alto. Ce verger multi-espèces expérimente une production fortement diversifiée à très faible niveau d’intrants phytosanitaires. Pour cela, un ensemble de moyens agroécologiques est mobilisé afin de pallier la limitation drastique des traitements phytosanitaires et d’augmenter la résilience du verger vis-à-vis des bioagresseurs : couverts végétaux, aménagements agroécologiques en faveur de la biodiversité, etc. Cet article s’intéresse plus particulièrement aux mécanismes de régulation naturelle d’un ravageur : le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea). Sa régulation naturelle a été suivie en 2019 et 2020. Les résultats montrent que la présence de nombreuses fleurs à proximité des pommiers a un effet attractif sur les principaux auxiliaires qui aident à lutter contre le puceron cendré. Cependant, en l’état actuel, les résultats de cette étude ne permettent pas de conclure à une régulation satisfaisante de ce ravageur. Le verger peut d’ailleurs être divisé en deux zones dans lesquelles la régulation naturelle a été différente. Dans l’une de ces zones, les populations de pucerons et leurs dégâts étaient très importants. La principale hypothèse pour expliquer ce phénomène repose sur l’action des fourmis, qui étaient particulièrement présentes dans cette zone. Comme ces insectes entretiennent une relation mutualiste avec les pucerons, ils peuvent défendre ce ravageur contre leurs ennemis, ce qui diminuerait les effets des auxiliaires.
Biocontrôle : Éléments pour une protection agroécologique des cultures
X. FAUVERGUE, Auteur ; A. RUSCH, Auteur ; M. BARRET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2020Protéger les cultures par des moyens naturels est une nécessité pour la transition vers une agriculture respectueuse de l’environnement. Un effort de recherche et développement sans précédent est aujourd’hui mis en œuvre dans le domaine du biocontrôle, qui rassemble des approches basées sur l’usage d’organismes vivants et de produits d’origine biologique. Cet ouvrage en présente un panorama exhaustif et en explique les fondements théoriques et les applications pratiques. L’histoire du biocontrôle débute à la fin du XIXème siècle, avec les premiers travaux sur la lutte biologique qui utilise les ennemis naturels des insectes nuisibles. Puis, les progrès scientifiques en écologie, en génomique, en modélisation, vont étendre les possibilités. On cherche maintenant à reconstruire des équilibres biologiques à l’échelle des paysages cultivés. En manipulant leur sens olfactif, on attire les insectes dans un piège, ou on brouille la piste qui les conduit au partenaire sexuel. En étudiant le microbiote végétal, on espère améliorer la santé des plantes. On découvre également que certaines molécules synthétisées par des microorganismes ou par des végétaux, sont utilisables en biocontrôle. Réalisée par des chercheurs, cette synthèse s’adresse à un public professionnel, mais aussi à tout lecteur désireux de s’informer sur la révolution agroécologique de l’agriculture.
Dossier : Accueillir la faune
Sylvain LEFEBVRE, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Danièle BOONE, AuteurCe dossier illustre, par des témoignages, les avantages de la présence d'une biodiversité riche au jardin pour lutter contre certains ravageurs. Des exemples de réalisations, destinées à accueillir certaines espèces utiles, sont présentés : - Mon jardin sauvage ; A quelques kilomètres de Rennes (35), un couple a diversifié son jardin, au départ terrain engazonné, avec un potager, des arbres, des arbustes et des plantes aromatiques. Il a également réalisé des aménagements (mangeoires, nichoirs, hôtels à insectes…) et a vu les effets sur la biodiversité, végétale et animale. ; - Bienvenue, M. Hérisson ; Dans le Jura, Yolande Letur a construit un abri à hérissons ; - Le campagnol et le renard ; Le renard, qui peut manger jusqu'à 3000 campagnols par an, serait donc bénéfique aux agriculteurs. Cependant, il est toujours considéré comme nuisible et régulièrement la proie des chasseurs.
Introduire des poules dans les vergers : une pratique qui porte ses fruits
Céline VENOT, Auteur ; Morgan BOCH, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurDans la Loire, la Ferme aux Mille Fruits cultive en bio 14 ha de pêches, pommes, poires, abricots, cerises, raisins, châtaignes, pommes à cidre. Les 2 associés ont introduit, pour commencer, 70 poules dans leurs vergers et en ont aujourd'hui 200. Les avantages de la présence de ces 200 poules sous les arbres sont nombreux : elles régulent la pression des ravageurs et l'enherbement (un résultat positif a notamment été observé sur la mouche de la cerise et sur le carpocapse du pommier), elles fertilisent le sol et elles apportent, grâce à la vente de leurs œufs, un revenu supplémentaire conséquent (25 000 € de CA). Des conseils issus de l'expérience de la Ferme aux Mille Fruits sont partagés pour mettre en œuvre cette pratique : densité, bâtiments, circulation dans la parcelle, races adaptées, soins, articulation élevage/arboriculture (que faire des poules si un traitement est nécessaire sur les arbres, notamment au cuivre ?). Les mesures réglementaires concernant l'élevage de poules sont rappelées.
Favoriser la régulation naturelle des ravageurs
Véronique BARGAIN, AuteurLe 4 juin 2019, le centre Ctifl de Carquefou a ouvert ses portes afin de présenter les résultats des expérimentations 2018 et les essais 2019 qui portaient, notamment, sur l’utilisation des plantes de services. Dans le cadre du projet Reguleg (2018-2020), porté par le Ctifl, les chercheurs ont démontré l’intérêt des plantes banques contre les pucerons en culture d’aubergine et de laitue d’été. Dans le projet Agath, la coriandre a été identifiée comme plante répulsive contre les thrips en culture légumière. Dans le cadre du projet Brassidel, porté par l’Inra de Rennes, des essais sont en cours pour identifier des résistances à la mouche du chou. Par ailleurs, des essais sur céleri ont mis en évidence l’obtention d’un rendement et d’une biomasse plus élevés après destruction du couvert végétal précédent par occultation plutôt que par strip-till ou rotobêche.
Développement des techniques maraîchères sur une exploitation biologique en maraîchage sur sol vivant : Instruments d'évaluation, Diagnostic/Bilan des deux années de MSV, propositions d'optimisation
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". L'étude porte sur l'exploitation de Mathieu Fritz, la Ferme Rideoasis, à Obenheim (67), en maraîchage biologique depuis 2009 et qui expérimente le travail du sol sans labour depuis 2011. La production de la ferme est vendue en circuit court (paniers). Depuis le début de son installation, l'agriculteur a fait évoluer ses pratiques : maraîchage sur sol vivant (MSV), couverture des sols, modification des rotations, etc. Cependant, une baisse des rendements a été constatée et pose question. De plus, de nouveaux problèmes, liés à la présence de campagnols sur l'exploitation, sont apparus. Le stage a consisté à établir un diagnostic (avec la méthode IDEA), tant au niveau agronomique, qu'économique et organisationnel, puis à proposer des solutions, à la fois pour optimiser les TCS et pour réguler la pullulation des campagnols.
Pomme : La biodiversité, un facteur de production
Maude LE CORRE, AuteurLes bandes fleuries et les haies ont fait l’objet de nombreuses études en vergers de pommiers. Il apparaît que les bandes fleuries favorisent les populations d’auxiliaires (syrphes, punaises prédatrices, araignées…) et réduisent les populations de pucerons et de fourmis. Les haies sont elles aussi connues pour fournir habitat et alimentation à des auxiliaires variés (oiseaux, renards, insectes, serpents, araignées…). Cependant, les effets des haies sur la régulation des ravageurs sont parfois contrastés. En outre, il faut se souvenir de la faible mobilité des auxiliaires (50 m au maximum). Aussi, il est essentiel de réfléchir l’implantation des haies et bandes fleuries afin d’avoir une mosaïque de milieux connectés. Ces aménagements doivent être multiples et complétés par d’autres leviers (rusticité des pommiers, nutrition équilibrée, produits de biocontrôle, itinéraires techniques freinant les agresseurs…). Cet article présente enfin trois aménagements simples à réaliser en verger pour favoriser les auxiliaires (bandes cartonnées et semis de féverole près du rang) ou pour lutter contre les pucerons (glu contre les fourmis).
Techniques innovantes issues de l'agriculture biologique en verger de pomme à cidre : Rapport de réalisation 2017
Ce document présente les actions menées en 2017 dans le cadre du programme INNO Cidre AB, programme pluriannuel, mis en place en 2015, qui associe les partenaires techniques de la filière : la CRA Normandie, l’IFPC (Institut français des productions cidricoles) et l’Association Bio Normandie. Les objectifs de ce programme sont de proposer, pour l’ensemble des producteurs de la filière (conventionnels et AB), des alternatives plus respectueuses de l’environnement, qui soient également performantes d’un point de vue technico-économique. Des essais ont été mis en place pour tester l’efficacité de solutions techniques innovantes alternatives aux produits phytosanitaires, applicables en agriculture biologique et transposables en verger "conventionnel". Les essais ont été réalisés à la fois dans les laboratoires et les vergers de l’IFPC (particulièrement pour les essais en conditions contrôlées) et chez des producteurs. Ce projet s’articule ainsi autour de deux actions : la maîtrise des bio-agresseurs et les alternatives au désherbage chimique.
Les araignées dans les vergers de pommiers régulent les ravageurs
Les araignées peuvent être des auxiliaires secondaires dans les vergers, notamment sur les pucerons en vergers de pommiers. Cet article fait le point sur les travaux de la thèse de Manon Lefebvre, avec Claire Lavigne (INRA), Pierre Franck (INRA) et Jean François Mandrin (CTIFL) : - état des lieux sur les populations d’arachnides présents dans les vergers bio et type de prédation ; - évaluation du potentiel de régulation des pucerons par les araignées ; - mobilité des araignées entre les haies et les vergers ; - habitats favorisant les araignées. On retiendra notamment que Philodromus spp et Anyphaena accentuata sont deux araignées actives en hiver et actrices de la régulation précoce du puceron cendré et que les araignées de frondaison sont complémentaires des autres auxiliaires pour la régulation du puceron cendré au printemps.
Les auxiliaires des cultures - Biologie, écologie, méthodes d'observation et intérêt agronomique
Frédéric BOYER, Auteur ; Raphaëlle ULRYCH, Auteur ; Marianne SELLAM, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2017Cet ouvrage s’adresse à tous les acteurs de la protection des cultures : producteurs, conseillers agricoles, étudiants souhaitant approfondir leurs connaissances théoriques et pratiques sur les auxiliaires de régulation. Il propose une synthèse des connaissances et des méthodes pour identifier, préserver et favoriser les auxiliaires des cultures, levier majeur pour maintenir les populations de ravageurs en dessous de leur seuil de nuisibilité. Permettant de concevoir des systèmes de production intégrée des cultures, qui optimisent la régulation des ravageurs par les auxiliaires et respectent la biodiversité au quotidien, il couvre les principales cultures françaises : céréales, oléagineux, betteraves, légumes, arboriculture fruitière, vignes et cultures ornementales. Trois grandes parties le composent : - La description des grandes familles d’auxiliaires des cultures (biologie, écologie et potentiels de régulation des ravageurs des cultures illustrés par des schémas et photographies) ; - Les méthodes d’observation et de recensement des auxiliaires sur le terrain (des tableaux récapitulatifs permettent de faciliter les choix techniques) ; - L’intérêt agronomique de ces auxiliaires pour les principales cultures françaises. Cette partie comporte des illustrations concrètes de l’évolution comparée ravageurs/auxiliaires sur différentes cultures : pucerons des épis sur blé, cortèges de ravageurs/auxiliaires sur colza, sur vigne, sur pommier et sur cultures ornementales sous abri.
Des bandes fleuries pour se protéger du thrips
Véronique BARGAIN, AuteurLe thrips tabaci peut provoquer d'importants dégâts en culture de poireaux et impacter économiquement la production. Dans l'optique de développer la régulation naturelle de ce ravageur, le Ctifl de Carquefou, en Loire-Atlantique, la Fredon Nord-Pas-de-Calais et LCA ont testé l'attractivité de différentes espèces végétales vis-à-vis du thrips et de ses ennemis naturels. Sébastien Picault, du Ctifl de Carquefou, livre les résultats d'essais en bandes fleuries de quatre mètres de large, implantées en bordure de parcelle. Plusieurs espèces attirent les prédateurs du thrips, comme Aelothrips intermedius, mais également le thrips lui-même. C'est le cas de l'achillée millefeuille et du chrysanthème. Les Chénopodiacées et les Amaranthacées se montrent intéressantes, mais peuvent poser des problèmes d'enherbement. Par ailleurs, la féverole et la vesce, ainsi que la tanaisie semblent être des plantes clés car elles attirent respectivement les syrphes et les Orius, mais pas le thrips. Le Grab, de son côté, a testé des bandes composées de bleuets, de fèves et de céréales contre les pucerons.
Protection des cultures de poireau contre les thrips : Des plantes de service pour attirer les ennemis naturels
Sébastien PICAULT, AuteurEn absorbant le contenu cellulaire de l’épiderme des feuilles, le thrips Thrips tabaci peut occasionner des dégâts considérables en cultures de poireau. Afin de limiter sa pullulation, les producteurs peuvent favoriser les processus de régulation naturelle en installant autour de leurs parcelles des plantes attractives pour les prédateurs de thrips. Dans cette optique, l’attractivité de plusieurs espèces végétales vis-à-vis de T. tabaci et de ses prédateurs a été caractérisée par le Ctifl dans le cadre du projet AGATH porté par le Ctifl, soutenu par le ministère de l’Agriculture (Casdar) et labellisé par le GIS PIClég. Pour cela, la densité d’activité de T. tabaci et de ses prédateurs a été mesurée sur chaque espèce végétale étudiée. Les résultats montrent que certaines plantes exercent un effet attractif significatif vis-à-vis des prédateurs de thrips mais aussi vis-à-vis de T. tabaci lui-même.
Des rapaces contre les campagnols
Céline ZAMBUJO, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurD'après une enquête réalisée par le GIS Fruits, le campagnol est un ravageur important aux yeux des arboriculteurs français. Pour réduire la pression de ce rongeur, et donc son impact sur les cultures, favoriser la présence de rapaces est une piste intéressante. En effet, ces oiseaux sont les principaux prédateurs du campagnol. Cet article dresse le portrait des rapaces à favoriser, qu'il s'agisse d'espèces généralistes, avec un régime alimentaire opportuniste (buse variable, faucon crécerelle, chouette hulotte, chouette chevêche), ou d'espèces spécialistes, attirées par des proies précises (effraie des clochers, hibou moyen duc, busard Saint-Martin et busard cendré).
Bandes florales pour favoriser les antagonistes des pucerons en verger de pommiers : Guide pratique à partir de retours d'expériences
Pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, il est nécessaire de combiner des mesures prophylactiques (choix des espèces, fertilisation modérée…) avec de la lutte directe et la mise en place d’infrastructures écologiques. Les bandes fleuries en verger font partie de ces aménagements. Dans les vergers, elles optimisent les stratégies de protection en renforçant le rôle des ennemis naturels des populations de pucerons. Ce guide, réalisé par le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique, est basé sur les résultats de différentes expériences réalisées en France et ailleurs en Europe. Ces dernières ont testé la faisabilité de la mise en place des bandes fleuries en verger et leurs effets sur différents groupes d’auxiliaires des pucerons du pommier. Ce guide est principalement destiné aux techniciens et arboriculteurs qui recherchent une synthèse des résultats expérimentaux sur la fonctionnalité des bandes fleuries en verger de pommiers et des conseils pratiques pour leur mise en place et leur réussite. Un choix d'espèces favorables est présenté avec une proposition d'un mélange visant à favoriser les prédateurs de pucerons.
Lutter contre les insectes bioagresseurs en agriculture – Changer d'échelle : de la parcelle au paysage
François-Régis GOEBEL, AuteurLa pression des insectes ravageurs augmente depuis une vingtaine d'années, conséquence des monocultures industrielles et de l'intensification des pratiques agricoles. Les paysages sont uniformisés, la biodiversité est réduite, les équilibres biologiques sont perturbés et les bioagresseurs développent des résistances aux insecticides et aux toxines produites par les OGM. La lutte contre les bioagresseurs s'est longtemps limitée à l'utilisation d'insecticides, gérée à l'échelle de la parcelle ou de l'exploitation. Dans l'optique d'une lutte agroécologique, il est important de travailler à l'échelle du paysage pour tirer parti de toutes ses composantes et de coordonner les actions des acteurs, voire de construire le paysage. En Australie, la coordination, à l'échelle du paysage, de la lutte contre le hanneton ravageur de la canne à sucre a permis d'éviter la multiplication des foyers d'infestation tout en réduisant la quantité d'insecticides employée. En Afrique du Sud, les plantes attractives, pièges et répulsives, permettent d'améliorer la lutte contre le foreur de tige de la canne à sucre. Ces exemples montrent qu'il est important de connaître et prendre en compte les interactions entre l'insecte et le paysage dans toutes ses composantes. Dans cet objectif, des recherches sont nécessaires pour mieux connaître la biologie et les mécanismes de régulation des insectes. Les champs de recherche doivent porter sur l'identification des messages chimiques et les processus écologiques, mais aussi sur la stratégie des acteurs. Enfin, la lutte agroécologique est multidisciplinaire.