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« On a vraiment passé un cap au pâturage avec Happy Grass »
Emeline BIGNON, AuteurAnthony Charpiot sest installé en 2016 sur le GAEC Charpiot, ferme laitière biologique, dans le Jura. Le lait des 45 vaches montbéliardes (à 6 800 L) est valorisé en fromage comté. La SAU est de 110 ha, dont 80 ha en herbe, (50 ha de prairies permanentes et 30 ha de prairies temporaires). Depuis trois ans, cet éleveur a mis en place du pâturage tournant. Il a découpé 21 paddocks dun hectare, chacun dentre eux correspondant à une journée de pâturage pour ses vaches laitières. Ces paddocks sont subdivisés en deux : une partie pour la nuit et une partie pour la journée. Anthony Charpiot utilise également, depuis deux ans, loutil de gestion du pâturage Happy Grass (anciennement PaturNET) proposé par Eva Jura. Cet outil numérique lui permet davoir une meilleure visibilité sur son stock fourrager (fourrages récoltés et herbe sur pied) et facilite ses prises de décisions. Happy Grass sert notamment de calendrier de pâturage numérique. Ce jeune éleveur sest également équipé dun herbomètre, quil a amorti dès la première année dutilisation grâce aux économies de concentrés et de fourrages. Il renseigne directement les hauteurs dherbe sur Happy Grass grâce à son smartphone (lapplication fonctionne sans connexion internet).
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Pâturage hivernal : Des premiers résultats encourageants
Christophe LEFÈVRE, AuteurDepuis 2014, des éleveurs bretons, puis du Grand Ouest, se sont engagés dans une expérimentation sur le pâturage dhiver dans le cadre du projet de recherche "SOS Protein". Le but est de voir si faire pâturer ses prairies en hiver, sans respecter le repos de deux mois préconisé, peut être une pratique réalisable et intéressante dans un contexte de changement climatique. Le protocole vise à comparer une parcelle témoin non pâturée en hiver, et une seconde, pâturée une à deux fois entre le 15 novembre et le 15 février, les 2 parcelles étant exploitées de la même manière le reste de la saison. Le suivi se fait via divers relevés : mesure de hauteur dherbe (entrée et sortie de parcelle), inventaire de la flore au printemps, relevé de biomasse, analyses de sol avant et après expérimentation La phase de relevés chez les agriculteurs sachèvera en 2019. Débutera alors la phase danalyse des données recueillies par lINRA. Cependant, les premiers résultats sont déjà encourageants : le pâturage hivernal permet de prélever plus dherbe en hiver, et moins au printemps, permettant au troupeau de consommer plus dherbe pâturée et moins de stock. On observe une flore prairiale globalement peu impactée par cette pratique. Lherbe dhiver est de bonne qualité et permet une amélioration de la production (lait ou viande).
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Amélioration des pratiques de pâturage en production laitière biologique
Le Centre d'expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+) a réalisé un projet de recherche sur l'amélioration des pâturages sur deux fermes laitières biologiques du Centre-du-Québec. Les objectifs étaient d'améliorer les connaissances générales sur les pâturages et de vérifier le potentiel de différentes espèces de légumineuses, de graminées et d'herbes dans les pâturages en termes de rendements, de persistance et d'appétence pour les animaux. Le projet a permis de tester 17 espèces différentes : la luzerne à pâturage, le trèfle rouge, le trèfle blanc Ladino, le trèfle blanc Huia, le lotier corniculé, la fléole des prés, le raygrass vivace, le brome des prés, le dactyle tardif, la fétuque des prés, l'alpiste roseau, le pâturin du Kentucky, le festulolium (raygrass X fétuque), la chicorée, le plantain lancéolé, la pimprenelle et l'achillée millefeuille. Des données de rendements ont été prises et comparées à des données prélevées à l'aide d'un herbomètre, un outil permettant la mesure de la hauteur de l'herbe. Plusieurs observations ont également mené à des constats intéressants sur la gestion des pâturages. Des analyses foliaires ont aussi été effectuées sur certaines plantes ayant des caractéristiques particulières (chicorée, plantain lancéolé et lotier corniculé).
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Miser sur les pâturages
Martine GIGUERE, AuteurKornel et Olga Schneider de la Ferme Rêveuse en Ontario au Canada, ont opté pour une gestion intensive des pâturages pour l'alimentation de leurs vaches laitières. Ainsi, ils sont moins dépendants d'intrants et de sources d'énergie externes. Avec une bonne gestion des pâturages, le producteur assure à ses animaux un fourrage de qualité, à moindre coût. Les vaches ne dépassent jamais plus de 1,5 jour dans la même parcelle afin de favoriser une meilleure repousse. Il utilise également pour sa gestion, un herbomètre afin d'évaluer la quantité de matière sèche disponible.
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Pâturages pour vaches laitières : 2. Suivis de pâture en zone agricole
E. MOSIMANN, Auteur ; L. STEVENIN, Auteur ; A. MUENGER ; ET AL.En Suisse, des mesures de hauteur de l'herbe ont été effectuées avec un herbomètre à plateau sur les pâturages de neuf exploitations laitières. Elles ont été traitées de manière à disposer de valeurs de référence pour une bonne gestion de la ressource pastorale. Les pâturages à gazon court dont la hauteur correspondait à l'objectif de sept à dix unités herbomètre ont atteint des niveaux de production très satisfaisants. Les enseignements tirés des exploitations qui pratiquent la pâture tournante permettent de fixer des références sur les hauteurs à l'entrée et à la sortie des parcs, ainsi que sur le nombre de jours de réserve optimal. Le modèle utilisé quantifie la production et la consommation d'herbe. Les valeurs obtenues permettent une comparaison des pâturages entre années et entre exploitations. Elles sont utiles à l'analyse des facteurs d'amélioration.
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Utilisation des pâturages en automne : Effets sur la quantité d'herbe
Afin de réduire les coûts d'affouragement, la saison de pâture est parfois prolongée jusque tard en automne, sans toutefois en connaître les conséquences sur la végétation au printemps suivant. Des essais comparant trois dates de dernière utilisation (début octobre, fin octobre et fin novembre) ont été effectués durant trois années sur deux prairies temporaires du Plateau suisse. La date de dernière utilisation a exercé un effet hautement significatif sur les quantités d'herbe disponibles au printemps suivant. La production au début de mai était maximale lorsque la quantité d'herbe disponible en début d'hiver dépassait 300 à 500 kg MS/ha, soit une hauteur mesurée à l'herbomètre supérieure à 5-6 cm. En dessous de ces valeurs, la perte de production était importante. Ainsi, la valorisation du pâturage en automne conduit à une perte substantielle de production au printemps suivant dont il faut tenir compte dans le calcul des coûts d'affouragement. Cependant, il peut être intéressant de faire varier la date de dernière utilisation des parcs pour échelonner leur production au printemps et faciliter la maîtrise du pic de croissance en mai. Ces essais ont aussi montré que les deux modes d'utilisation (fauche ou pâture) donnaient des résultats similaires. Enfin, les mesures de la hauteur de l'herbe sont bien corrélées avec les quantités d'herbe et fournissent des références fiables pour estimer le rendement des prairies.
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Estimation de la production des prairies par la mesure de la hauteur de végétation
E. MOSIMANN ; J. TROXLER ; A. MUNGER ; ET AL.L'essai porte sur la comparaison de l'efficacité de deux herbomètres, français et néozélandais, et d'un double-mètre. Il s'agit notamment de mesurer le rendement en matière sèche en différents lieux (différents types d'herbage) et d'une année à l'autre. Méthodologie et résultats.