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Marché



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Conférence de Presse en direct de l'Agence BIO du 20 février 2020
Cette conférence de presse de lAgence BIO du 20 février 2020 avait pour thème : Le bio sera-t-il le moteur de la tendance sociétale du consommer moins mais mieux ? Les questions abordées portaient sur : Qui sont aujourdhui les consommateurs de produits bio en France ? Quelles sont les différentes motivations en fonction de lâge et du niveau de revenu ? Quels sont les principaux freins à la consommation de produits issus de lagriculture biologique ? Pour y répondre, lAgence BIO a présenté les résultats du Baromètre 2020 de consommation et de perception des produits biologiques en France (Étude Spirit Insight pour lAgence BIO).
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2018 : Stagnation des importations bio en France
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon l'Agence BIO, en 2018, 69 % des produits bio consommés dans l'Hexagone ont été produits en France. 31 % de ces produits ont donc été importés, contre 29 % en 2016. Un tableau présente l'origine des approvisionnements selon les produits bio, en 2018.
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Bio : Les défis des distributeurs spécialisés
Florence BRAY, AuteurCe dossier, dédié aux distributeurs spécialisés et à leurs stratégies 2019, se compose des articles suivants : - La stratégie des spécialistes du bio en questions ; - Les leaders de la distribution sélective reprendront-ils l'avantage sur les GSA ? ; - Les challengers sont-ils condamnés à une course à la taille ? ; - Les réseaux bio des GSA vont-ils réussir à se faire une place ? ; - Une expansion tous azimuts du bio en GMS.
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Conférence de Presse de l'Agence BIO du 04 juin 2019
Cette vidéo permet de visionner la conférence de presse donnée par lAgence BIO le 4 juin 2019. Cette conférence de presse avait pour objectif de présenter les chiffres clés de la bio pour lannée 2018. Elle est intitulée « Un ancrage dans les territoires et une croissance soutenue ». Philippe Henry, le président de lAgence BIO, commence par se présenter et par détailler les enjeux auxquels lagriculture biologique peut permettre de répondre. Accompagné de Florent Guhl, le directeur de lAgence BIO, il expose également les tendances observées en 2018. Lannée 2018 se caractérise par un fort développement de lagriculture biologique, avec notamment des acteurs de la bio de plus en plus ancrés dans les territoires, ainsi quun important développement de la demande en produits bio. Cette présentation seffectue en trois temps : 1 les chiffrés liés à la production (dont lévolution importante des conversions) ; 2 les chiffres liés au marché (qui montrent une démocratisation du marché de la bio) ; 3 - la dynamique de la France au sein de lUnion Européenne.
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Dossier : Bio et local, c'est l'idéal !
Gaëlle RUBEILLON, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré à la consommation bio et locale, comporte les articles suivants : - Manger local, la nouvelle tendance ; - Amap, Ruche et Cie : les circuits courts sont de retour ! ; - Bio et local : quelles politiques agricoles ? ; - Du jardin à l'assiette : l'autonomie alimentaire ; - Consommer équitable, pour marier éthique et écologie ; - Produire local, un atout économique ; - Santé : redécouvrons les plantes de chez nous.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 14
GAB 85, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 14 est composée des articles suivants : - Santé animale : Focus sur la méthode OBSALIM® ; - Le pâturage des chèvres sous toutes ses coutures ; - Didier Larnaudie et Alain Beyer - Bovins lait - Aveyron ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2 ; - Note de conjoncture du lait bio en France et en Europe - Premier semestre 2019 ; - Les freins à la conversion en élevage caprin ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Quel foin pour quels objectifs ?
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Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14
Antoine BESNARD, Auteur ; Caroline BOUVIER D'YVOIRE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14 est composée des articles suivants : - Témoignage : Aude Ouvrard. L'envie du sol ; - Le désherbage thermique en maraîchage ; - Zoom sur la filière légumes de plein champ bio en Hauts de France ; - Pomme de terre bio : bilan de campagne 2018/2019 ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer ; - Produire des légumes bio : s'installer, s'organiser et préserver son bien-être - Un guide de la CAB Pays de la Loire.
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Marché du commerce équitable : + 22 % de croissance en 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon Commerce Equitable France, en 2018, le marché du commerce équitable a augmenté de 22 % pour atteindre 1,276 milliard d'euros en ventes. Le panier annuel moyen a triplé en 6 ans. La répartition des ventes selon les canaux de distribution sont présentés. Pour les filières internationales, les produits équitables sont aussi labellisés bio dans plus de 84 % des cas.
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Note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques : Mars 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (mars 2019) : - Synthèse ; - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; Secteur du sucre ; - Évolution du marché français ; - Échos du monde.
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Actes du colloque Porc bio 2018
Au sommaire : - La production porcine biologique en Bretagne ; - Repères techniques et économiques en production de porc biologique ; - Le lien au sol : Pilier de la conduite de lélevage de porcs bio ; - Reconversion des bâtiments délevage et opportunités dinstallation en production porcine biologique ; - Témoignage de conversion, la ferme de Jérôme Jacob ; - Panorama de la filière porcine biologique française ; - La filière bretonne, quels opérateurs en région ?
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L'alimentaire bio en GMS à fin février 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a poursuivi sa croissance. Le mois de février a connu une évolution de + 25 %. Le bio représentait alors 3,9 % des ventes de produits alimentaires dans ces circuits. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour février 2018, du cumul courant à fin février et du cumul annuel mobile à fin février 2018.
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BIO CENTRE MAG Hors-série n° 12 - Les chiffres de la bio en région Centre-Val de Loire en 2017
Ce hors-série présente les chiffres 2017 de l'agriculture biologique en région Centre-Val de Loire, un état des lieux et l'évolution des principales filières animales et végétales, et la progression des opérateurs de l'aval (transformateurs, distributeurs).
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Bretagne : Poussée cohérente des monogastriques
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn Bretagne, les filières porcines et volailles biologiques se sont retrouvées, le 20 février près de Saint-Brieuc pour la première, et le 10 avril à Loudéac pour la seconde. Ce fut l'occasion, pour les producteurs et autres opérateurs présents, historiques ou nouvellement engagés en agriculture biologique, de dresser un état des lieux de ces filières en développement, portées par une demande croissante.
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Colza et tournesol : Des filières à structurer
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMalgré des marchés porteurs et des surfaces en développement, les productions de colza et de tournesol biologiques françaises ne permettent pas encore de répondre à la demande nationale. Côté colza, la culture biologique reste difficile, notamment en ce qui concerne la lutte contre les ravageurs. Pour accompagner les agriculteurs, des fiches techniques ont été réalisées par Terres Inovia, Institut technique des oléagineux, et l'Itab. Côté tournesol, l'augmentation de la demande de produits d'origine française et les craintes à l'égard de l'huile de palme ont boosté la production qui a connu un bond de 60 % entre 2016-2017 et 2017-2018. Toutefois, le tourteau de tournesol reste encore peu compétitif face au soja, notamment en ce qui concerne les teneurs en protéines. Pour ces deux oléagineux, il est nécessaire de structurer les filières bio, aussi bien pour la production d'huiles que de tourteaux.
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Dossier de presse Agence BIO : L'agriculture biologique, un accélérateur économique, à la résonnance sociale et sociétale
Alors que lemploi agricole a diminué à un rythme de - 1,1 % en moyenne annuelle entre 2010 et 2015, lemploi dans la production agricole biologique a progressé de 10 669 emplois équivalent temps plein entre 2016 et 2017, soit + 13,7 %, ce qui constitue une réelle performance. En 2017, on estime que les métiers de lagriculture biologique comptent près de 134 500 emplois directs (les emplois dans les fermes bio et ceux liés aux activités de transformation et de distribution), soit 16 500 de plus quen 2016. La production bio est en hausse, et toutes les filières sont concernées par un développement des surfaces certifiées bio et en conversion, dans lensemble des régions (6,6 % de la SAU totale des exploitations françaises étaient cultivés selon le mode biologique en 2017). La demande des consommateurs en produits bio continue daugmenter. Le marché des produits bio a doublé en 5 ans, augmentant, de 2016 à 2017, de 1 226 millions deuros. 69 % des produits bio consommés en France sont produits dans la pays. De nombreux graphiques étayent ce fort développement de la bio en France. Des exemples de programmes soutenus par le Fonds Avenir Bio sont présentés.
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Dossier de presse Agence BIO : Le bio dans les territoires : Le Printemps BIO et les actualités
Dans ce dossier de presse, l'Agence BIO communique sur l'édition 2018 du "Printemps BIO", campagne de sensibilisation nationale à l'agriculture biologique et à la consommation bio. Pendant une quinzaine de jours (juin), une multitude d'évènements permettront aux citoyens d'aller à la rencontre des producteurs et des acteurs de la bio au cours de : portes ouvertes à la ferme, fêtes et foires de la bio, animations-dégustations de produits biologiques locaux, conférences et expositions, repas bio en restauration, animations scolaires... Ce dossier de presse fait un focus sur quelques temps forts de cette édition du Printemps BIO et présente quelques-unes des actions qui marqueront la campagne de communication 2018-2019.
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Légumes industrie : Une filière en plein essor
Gaëtan JOHAN, AuteurLa filière des légumes industrie bio (destinés à la conserverie, surgélation et transformation en plats cuisinés) est en plein boom. La demande des GMS auprès des industriels est énorme (demande multipliée par 4 pour le petit pois et par 6 pour le haricot vert dici 2020 !). Aussi, Agrobio35 a réalisé deux journées dinformation sur cette filière avec des techniciens du Groupe dAucy et de Triskalia. Cest une filière organisée où les industriels proposent des contrats annuels avec des engagements de surfaces de minimum 4 ha et des grilles de prix établies en fonction de la qualité de la récolte. La récolte devant être prise en charge rapidement par lusine, cest le technicien de la coopérative qui organise la logistique de la récolte et qui fixe ainsi les dates de semis, les variétés adaptées au secteur, les dates de récolte Les exigences de qualité sont aussi fixées par les industriels en fonction de leur outil de transformation et de la demande des GMS (choix des variétés, calibres ). Des exemples ditinéraires techniques et de rendements pour le haricot et le petit pois sont donnés, ainsi que des éléments sur les risques de maladies, de ravageurs, et d'adventices. Un éleveur laitier bio ayant participé à ces journées témoigne de lintérêt de telles cultures, mais aussi du besoin en outils adaptés.
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Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 7
LETTRE FILIÈRES FNAB - APICULTURE, Auteur ; Julia WRIGHT, Auteur ; Christophe RINGEISEN, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 7 est composée des articles suivants : - État des lieux sur les cires à usage apicole utilisées en France ; - Cire issue de lapiculture biologique : ce que dit le règlement ; - Qualité des cires : le point de vue dun cirier ; - Gestion des contaminants de la ruche : quels retours dexpérience en Allemagne ? ; - Cire contaminée : symptômes sur les colonies ; - Le cadre à bâtisse libre : vers une autonomie en cire ; - Journée technique : La qualité toxicologique de la cire en apiculture ; - Produire bio en apiculture, un guide technique.
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Les nouvelles recettes du bio
Florence BRAY, Auteur ; Sylvie LAVABRE, Auteur ; Camille HAREL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux innovations en matière de produits alimentaires bio (Épicerie ; Crèmerie-Surgelés ; Frais non laitier ; Boissons). Il est composé des articles suivants : - Ces acteurs concoctent le bio de demain ; - Épicerie : De la qualité et des idées ; - Crèmerie-Surgelés : Des associations gagnantes ; - Frais non laitier : Des convictions et de l'audace ; - Boissons : Des start-up en vedette ; - Chiffres : Le bio dépasse les 4 milliards d'euros en GMS.
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Occitanie : Bio Leg recherche maraîchers !
Frédérique ROSE, AuteurD'un côté, des opérateurs qui souhaitent augmenter leurs volumes en légumes bio ; de l'autre, des terres en friche : c'est à partir de ce constat qu'a été lancé, en 2017, le projet Bio Leg, en Roussillon. Via le portage foncier, des entreprises et coopératives s'investissent pleinement pour l'installation, la conversion, ou l'agrandissement de fermes maraîchères. Pour les aider dans un contexte de forte spéculation foncière, des élus locaux ont lancé des procédures de "mise en valeur des terres incultes". A ce jour, il reste à trouver des candidats à l'installation.
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Salon de l'agriculture : Les Trophées, sources d'inspiration
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA l'occasion du Salon de l'agriculture 2018, la 5ème édition des Trophées de l'Excellence bio, organisée par l'Agence BIO en partenariat avec le Crédit Agricole, a remis ses prix aux lauréats. Parmi eux, Claire et Ludovic Damery se sont vu remettre le prix de la catégorie Transformateurs. Ce couple de maraîchers drômois, installé au sein d'une Scop (société coopérative et participative), cuisine ses légumes et met les plats ainsi préparés à disposition de salariés, directement dans des frigos en libre service dans les entreprises.
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La Bio dans l'Union Européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
L'Observatoire National de l'Agriculture Biologique a publié l'édition 2016 du carnet "La Bio dans l'Union européenne". La surface cultivée en bio (certifiée et en conversion) dans l'Union européenne a été estimée à plus de 11,2 millions dhectares fin 2015. Elle représentait environ 6,2 % de la SAU de l'UE. Plus de 268 000 exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. Le marché bio de l'Union européenne a été estimé à 25,5 milliards en 2014. Le carnet donne les statistiques sur la production et le marché bio dans l'Union européenne et présente des focus sur les marchés bio allemand, britannique et suédois, sur les produits bio en RHD, les productions végétales bio, l'élevage bio et les politiques publiques en faveur de l'AB.
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Bio : où en sommes-nous ? Santé - éthique - environnement
Cet ouvrage est issu de travaux effectués par lauteure dans le cadre dun mémoire de fin détudes en Sciences de gestion. Bio marketing ou Bio éthique ? Lauteure analyse un ensemble de concepts et de comportements propres à notre société de consommation. Derrière un ensemble de notions quelle considère comme floues et ambiguës, se cache un jeu d'acteurs aux intérêts divergents, révélateur d'une cohabitation entre le développement et le durable, et qui a pour conséquence de faire perdurer tout un système. Selon lauteure, il existe deux bio sous un même label. Une bio éthique, chargée de sens et de valeurs, et une bio industrielle, qui cultive le profit. Cela ne signifie pas que cette dernière soit mauvaise pour la santé, mais plutôt quelle sapproprie, avec ses méthodes, un monde qui est aux antipodes de sa raison dêtre. Les méthodes de certains industriels restent en effet inchangées. Néanmoins, cette bio a le mérite de faire parler de lagriculture biologique et de mettre en lumière une alimentation conventionnelle dangereuse pour la santé et lenvironnement.
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Carrefour vise un doublement de ses ventes de bio d'ici à 2021
Morgan LECLERC, AuteurLe groupe Carrefour a initié, en 2016, un plan baptisé Bio 2021, qui vise à doubler son chiffre d'affaires concernant la vente de produits bio. La chaîne Carrefour Bio, qui a ouvert son premier magasin en 2013 et en compte 14 à ce jour, devrait en compter 150 d'ici à 2021. Pour atteindre cet objectif, dans un secteur où la demande est forte, Carrefour va devoir s'assurer d'avoir des approvisionnements réguliers. Le groupe s'est engagé dans un programme de contractualisation sur 3 à 5 ans, qui porte à la fois sur des volumes et sur des prix, et qui pourra concerner jusqu'à 300 fermes.
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Comment les filières lait "bio" se développent en Europe du Nord ?
Mathilde BLANC, Auteur ; G. YOU, AuteurCe Dossier Économie de lÉlevage présente une analyse comparée des filières laitières biologiques de lAllemagne, du Danemark, dAutriche et du Royaume-Uni. Dans ces quatre pays, elles se sont développées plus précocement et plus rapidement quen France. Chacune garde toutefois des traits typiquement nationaux, finalement proches de ceux des filières laitières conventionnelles. Très concentré au Danemark et au Royaume-Uni où un seul opérateur totalise les deux tiers de la collecte de lait biologique du pays (les coopératives Arla Foods et OMSCo), le secteur est beaucoup plus diversifié en Allemagne où le lait biologique est collecté par une quarantaine de laiteries, la moitié de la collecte étant assurée par cinq opérateurs différents. En Autriche, la totalité des 85 laiteries du pays possède désormais une activité dédiée au lait biologique. Les logiques de filières varient considérablement dun pays à lautre : augmentation de lauto-approvisionnement pour lAllemagne ; diversification et innovation pour le Danemark ; mise en avant de la naturalité des produits en Autriche. Néanmoins, des orientations communes se dessinent en parallèle, portées par une demande croissante en Europe pour une meilleure prise en considération du bien-être animal, pour des "produits-santé" aux vertus nutritionnelles pour le consommateur et pour un retour aux recettes traditionnelles.
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Communiqué de presse : L'intérêt des Français pour la viande bio se confirme !
Pour mieux cerner la perception des consommateurs français et leurs attentes concernant la viande bio, la Commission Bio dINTERBEV a réalisé, comme chaque année depuis 2015, une enquête nationale avec le soutien de lIfop. Ce communiqué de presse présente les résultats de cette consultation, qui font ressortir l'image particulièrement positive de la viande bio. Aujourd'hui, ce sont 7 Français sur 10 qui déclarent apprécier la viande bio. Si on observe une stabilisation de la consommation, en revanche, les intentions d'achat sont en hausse, marquant un environnement très favorable à la viande bio en 2017. Les consommateurs de viande bio perçoivent celle-ci comme respectueuse du bien-être animal et bénéfique pour la santé et pour l'environnement. De plus, ils apprécient qu'elle contribue à mieux rémunérer les producteurs et considèrent qu'en consommer relève aussi d'un acte citoyen.
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Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : 1er trimestre 2017
En janvier 2017, la collecte de lait de vache biologique, en France, reste en recul de -7,3 % par rapport au même mois de l'année 2016. Il s'agit du 5ème mois consécutif de recul depuis septembre 2016. La collecte 2016 est de 549,9 millions de litres (cumul annuel mobile en janvier 2017). La collecte de lait de vache hors lait biologique est également en recul à hauteur de -5,6 % sur la même période. L'évolution de la collecte est présentée, par bassin de production. Sont également indiqués : les prix payés aux producteurs bio français, les prix du lait bio en Allemagne et en Autriche, et un comparatif avec les prix du lait bio français. Une partie du document est ensuite consacrée aux produits laitiers bio et aux différentes fabrications qui sont, globalement, en progression.
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Dossier : Le bio, terre de conquête
Camille HAREL, Auteur ; Marie NICOT, Auteur ; François LECOQ, Auteur ; ET AL., AuteurLe baromètre de l'Agence Bio/CSA a présenté une croissance du marché bio de 20 % en 2016. L'alimentation bio est plébiscitée par les Français et fait désormais partie de leurs habitudes. La grande distribution prend sa place dans la distribution des produits bio. Selon les résultats du baromètre, 73 % des consommateurs souhaitent un développement de l'offre en grandes surfaces. Les gammes se multiplient, le nombre de références explose sur tous les segments. Cependant, les approvisionnements peinent à suivre, malgré les conversions en grand nombre. La création de filières bio est un enjeu majeur dans ce contexte. Ce dossier propose un ensemble d'articles pour mieux connaître ce marché, les produits et leurs circuits de distribution : - Les marques nationales en mode offensif ; La double vie des industriels engagés sur les deux circuits ; - Les marques de distributeurs défendent leurs positions ; - Ces puristes qui disent non à la grande distribution ; - La filière s'organise ; - Les consommateurs, toujours plus fans ; - Le bio continue sa poussée en GMS ; - L'Europe en pointe.
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Dossier : Encore une croissance record de la Bio !
Nadine PIBOULE, AuteurL'Observatoire régional de la bio en Lorraine présente la dynamique de développement de la bio dans cette région. Pour la région Grand Est, on a compté, en 2016, 309 nouvelles fermes, ce qui a permis de dépasser la barre des 10 000 ha de surfaces conduites en bio. En Lorraine, à l'image de 2015, la dynamique de conversions a été très forte en 2016 (138 fermes bio en plus), avec un doublement de la surface cultivée en bio par rapport à 2014, représentant 5,4 % de la SAU. L'élevage bovin reste l'activité dominante des fermes bio. En 2016, 92 nouveaux ateliers bovin viande ou lait se sont engagés en bio. Autre élément marquant, plus de la moitié des fermes maraîchères de la région sont conduites en AB.
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Dossier : Huiles bio
Angélique HOULBERT, AuteurLa gamme des huiles bio s'est beaucoup étoffée depuis quelques années, contrairement aux rayons des huiles conventionnelles qui ont plutôt tendance à stagner. Ce dossier se compose des articles suivants : - Évolution des tendances ; rappel sur la provenance des huiles, leurs caractéristiques visuelles et gustatives, les critères de qualité, les dénominations, puis focus sur les huiles aromatisées, l'huile d'avocat, l'huile de coco, les huiles toastées-grillées, les macérats, les mélanges, les usages internes/externes... ; - Fabrication des huiles bio et non bio ; la différence en termes de qualités nutritives et de sécurité sanitaire (dénaturation, perte d'antioxydants, présence de substances indésirables chez les huiles non bio) justifie de bien mettre les huiles bio en valeur ; - L'huile de noix de coco vierge ; - Margarines : évolution des ingrédients et des process ; en bio, les margarines ne sont ni partiellement hydrogénées, ni estérifiées ; - Analyse des ventes : des huiles alimentaires GMS et MSB (Magasins Spécialisés Bio) ; - Les huiles alimentaires, comment le consommateur évolue ; les consommateurs, très avertis, plébiscitent les huiles bio, gages de qualité, mais sont également sensibles à la richesse de l'assortiment, car l'huile est à la fois saveur, concentré de vertus diététiques et source d'inspiration pour la cuisine ; à noter, la poussée de la vente des huiles bio en vrac et/ou dans des bouteilles en verre.
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Île-de-France : La Bergerie nationale s'allie à la filière bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÉtablissement public national destiné aux ressources et à la formation, la Bergerie nationale de Rambouillet, dans les Yvelines, poursuit sa route vers le 100 % bio, entamée en 2000. Fin 2016, le troupeau de 55 vaches laitières a été certifié bio. Pour la valorisation des 350 000 litres produits tous les ans, deux transformateurs se sont installés sur le site : la ferme de Sigy, qui transforme le lait en yaourts, fromages blancs et autres desserts lactés, et la société Ottanta, spécialisée dans les produits italiens comme la mozzarella ou la ricotta. C'est ensuite la coopérative bio d'Île-de-France qui assure la distribution pour la restauration collective et les magasins. Pour le développement de cette filière, les acteurs concernés ont bénéficié de l'accompagnement du Gab Île-de-France.
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Invitation à la ferme : Des yaourts bio qui dépotent
Antoine BESNARD, AuteurRéseau national au service d'une bio de qualité, "Invitation à la ferme" a pour objectif de mieux valoriser le lait bio en proposant aux fermes adhérentes de mettre en valeur des produits laitiers bio à valeur ajoutée, et ainsi de mieux maîtriser le prix du lait. Gwénaël Justome, éleveur laitier bio dans le Morbihan, en bio depuis 2009, s'était déjà lancé dans la fabrication de yaourts à la ferme avant d'intégrer le réseau, en 2015. Pour lui, il y a clairement un avant et un après. Il a rencontré d'autres éleveurs qui partagent ses valeurs et ses exigences, notamment en termes de recherche d'autonomie fourragère, de pratiques agricoles, de choix de circuits de distribution... Le réseau offre l'opportunité de mutualisation, mais aussi une force pour un partenariat avec la GMS qui respecte le travail des producteurs. Gwénaël Justome témoigne sur cette expérience au sein du réseau "Invitation à la ferme".
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Légumes frais : Moteurs de la croissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2015 et 2016, le marché des légumes frais biologiques a connu un véritable essor, devenant ainsi l'un des moteurs de la croissance bio de ces années. C'est dans les grandes et moyennes surfaces et chez les discounters que ce secteur a connu la plus forte croissance, alors qu'il a encore une forte marge de progression dans la restauration collective. Côté production, 4,5 % de la production de légumes française est certifiée bio, avec une progression de 5,7 % entre 2014 et 2015, soit 7007 fermes certifiées ou en conversion sur 18 682 ha fin 2015.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 9
Antoine ROINSARD, Auteur ; Jean GUERRIER, Auteur ; Pascale LE MEZEC, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 9 est composée des articles suivants : - Liens entre choix de conduite, génétique et résultats techniques dans les élevages de bovins lait bio en France ; - Contractualisation en lait : un appui juridique à la FNAB ! ; - Point de conjoncture laitière européenne ; - État des lieux des fermes ovins lait bio en Aveyron ; - Les petits veaux en élevage laitier : rappel réglementaire ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
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Lettre Filières Viande n° 6
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; LETTRE FILIERES FNAB - VIANDE, AuteurLa Lettre Filières Viande n° 6 est composée des articles suivants : - La production de bufs en race allaitante ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - Les Éleveurs Bio de France ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
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La lutte bio : bientôt au jardin ?
Sandrine BOUCHER, AuteurDavid Delaunay, maraîcher bio à Rontalon (69), cherche à favoriser la biodiversité et les plantes qui hébergent, tout autour de ses cultures, les insectes prédateurs des ravageurs potentiels. Depuis qu'il a introduit, lorsqu'il s'est installé, pendant deux ans, des petits hyménoptères parasites des larves de pucerons, il n'a pas eu besoin de renouveler ces lâchers. Les haies, notamment, qui entourent l'exploitation, se chargent de maintenir ces auxiliaires. Selon Hugues Mouret, entomologiste et directeur scientifique de l'association Arthropologia, ce maintien de la biodiversité est essentiel : orties, soucis des jardins, lotiers, ombellifères... toutes ces plantes créent des zones de refuge. L'installation d'abris pour la petite faune renforcera encore cette "biodiversité fonctionnelle", qui est une forme de lutte biologique à la fois simple et gratuite. Pour autant, il est parfois utile, dans certaines situations, d'aider un peu la nature par des lâchers de parasitoïdes. L'entreprise Biotop s'est spécialisée dans la production de trichogrammes et d'hyménoptères, à destination des collectivités et des jardiniers amateurs. Le marché des produits dits "de biocontrôle" est un marché en pleine expansion.
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Le plan bio est un apport direct aux agriculteurs
David BESSENAY, AuteurSuite au vote du plan bio pour les cinq prochaines années par le Conseil régional Aura, Rémy Fabre, maraîcher bio dans le Sud Ardèche et responsable bio au sein de la Chambre d'agriculture régionale témoigne dans cette interview et expose le rôle des Chambres d'agriculture dans le cadre du plan bio. L'article comprend aussi une 2ème interview, celle de Dominique Despras, délégué à la bio au sein du Conseil régional. Un encart présente le programme d'action en faveur de l'agriculture biologique.
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Salons Biofach-Vivaness de Nuremberg : L'Allemagne, pays à l'honneur
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurGrandes vitrines des produits issus de l'agriculture biologique, les salons Biofach (essentiellement pour les produits alimentaires) et Vivaness (pour les cosmétiques) se tiendront du 15 au 18 février 2017, à Nuremberg, en Allemagne. Le pays hôte sera cette année à l'honneur, et le ministère de l'Agriculture allemand y dévoilera son nouveau plan de développement et de soutien à la filière bio. Si le marché bio est en plein essor en Allemagne, avec une progression de 11 % entre 2014 et 2015, les conversions restent relativement faibles, avec 6,5 % de la SAU certifiée fin 2015. Biofach et Vivaness, salons annuels, sont des tremplins incontournables pour la filière.
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Structuration des filières : Les leviers pour lever les freins
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 14 novembre 2016, se sont tenues les 9èmes Assises de la bio, organisées par l'Agence Bio. Ce fut l'occasion de faire le point sur une filière en pleine expansion, avec une évolution du marché de 30 % au 2ème trimestre 2016. Assurer un développement optimal de la filière représente un véritable challenge pour l'ensemble des opérateurs concernés. Pour le relever, il est nécessaire d'identifier les freins en jeu, qu'ils soient techniques, comme pour la gestion des maladies en vignes, ou réglementaires, avec des incertitudes, notamment, sur les doses de cuivre autorisées en viticulture ou encore la taille des élevages de poules pondeuses.
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1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio - 24 novembre 2016 - Paris : Recueil de communications
Pascal GURY, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Les 1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio, organisées par l'ITAB, ARVALIS - Institut du Végétal et Terres Inovia, ont eu lieu le 24 novembre 2016, à Paris. Au sommaire de ce Recueil de communications : INTRODUCTION : - Le développement des grandes cultures bio : pour quels marchés ? ; - Les produits de grandes cultures biologiques au cur de la consommation alimentaire biologique. ASSOCIATIONS CÉRÉALES-LÉGUMINEUSES : - Performances et fonctionnement des associations céréales-légumineuses ; Quand chercheurs, coopérative et agriculteurs travaillent ensemble pour améliorer la production de la lentille par le biais des associations ; - Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux ; - Association d'espèces : retour d'expérience de la CORAB, coopérative biologique. SOJA POUR L'ALIMENTATION HUMAINE ET ANIMALE : - Atouts et contraintes de la production de soja biologique en France ; - Transformer du soja biologique : les attentes d'un Fabricant d'Aliments du Bétail (FAB) ; - Transformer du soja biologique pour l'alimentation humaine : témoignage d'un acteur français. BLÉS PANIFIABLES : - Produire du blé bio pour répondre à la demande en pain bio : les attentes d'un meunier ; - Impact de l'insertion de légumineuses dans les systèmes de culture et de la fertilisation organique sur le couple rendement-teneur en protéines du grain de blé en AB ; - Analyse de la qualité des variétés de blé cultivées en AB ; - Du producteur au consommateur pour développer une filière de pain bio locale : l'exemple de la Provence. Les diaporamas de ces interventions sont en ligne à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/publications/colloque-gc2016.php.
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30 ans de Biocoop : Renforcer les organisations de producteurs
Jérôme CLAVE, AuteurNé il y a 30 ans, le réseau Biocoop compte, en 2015, 383 magasins répartis dans toute la France, ainsi que 40 projets d'ouvertures en 2016. Dans cette interview, Claude Gruffat, son président, décrit les piliers fondamentaux de ce réseau de magasins bio, reposant, entre autres, sur : - une gouvernance atypique qui associe les magasins, des groupements de producteurs, les salariés associés et une association de consommateurs ; - un lien fort avec les producteurs et une sélection des fournisseurs favorisant un approvisionnement local ; - une exigence en termes de qualité à travers la recherche de produits 100 % bio et un cahier des charges apportant des éléments complémentaires à la réglementation européenne.
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Actes : 11ème Séminaire International d'information et de réflexion sur l'agriculture biologique : La Bio en Europe et dans le monde : Jeudi 3 mars 2016 - Paris
Le 11ème Séminaire International d'information et de réflexion sur l'agriculture biologique a été organisé par l'Agence Bio le 3 mars 2016, à Paris. Au sommaire des Actes : - Avant propos ; - Ouverture ; - Panorama de la Bio dans le monde, dans l'Union Européenne et en France : Quels mouvements en profondeur ? ; - Focus sur la Bio en Suède ; - Focus sur la Bio en Bulgarie ; - État d'avancement de la mise en uvre du plan d'actions pour l'avenir de la production biologique dans l'Union Européenne ; - Accueil de Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt par Didier Perreol, Président de l'Agence Bio ; - Intervention de Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt ; - La Bio aux États-Unis ; - Table-ronde sur la dynamique de développement de la Bio en Afrique ; - Clôture du Séminaire ; - 4ème édition des Trophées de l'Excellence Bio : Remise des prix ; - Annexe : Liste des inscrits au Séminaire.
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Actualité économique : Cours des principaux légumes de saison ; Prix du lait payé aux producteurs ; Cours de la viande ; Cours des céréales et oléo-protéagineux
Vincent HOUBEN, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; Aude CHARMASSON, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les cours des principales productions agricoles biologiques pour le premier trimestre 2016 : légumes, lait, viande, céréales et oléo-protéagineux. Pour les légumes, les cours sont relativement stables, exceptés pour l'échalote (en progression) et pour le chou-fleur (courbe en « yoyo »). Le prix du lait en 2015 est légèrement inférieur à celui payé en 2014, mais la production reste en adéquation avec la demande, ce qui permet de garder un certain niveau de prix. Concernant la viande, les acteurs de la filière travaillent actuellement à l'ouverture de nouveaux débouchés, qui permettront de commercialiser les produits des éleveurs en conversion. Enfin, pour ce qui est des grandes cultures, les nouveaux volumes (1/3 des nouveaux ha convertis en bio en 2015) semblent nécessaires pour une filière qui est à ce jour importatrice. Globalement, avec un nombre de conversions important en 2015 et 2016, les acteurs mettent en garde quant à la nécessité d'être vigilants pour un développement cohérent et pérenne de ces filières.
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"Agriculture biologique : une filière en expansion" ; "Sondage : Les Français adeptes de la viande bio"
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur- "Agriculture biologique : une filière en expansion". Ce premier article rappelle que plus de 80 millions d'hectares sont désormais consacrés à l'agriculture biologique à travers le monde (incluant les surfaces dédiées à l'apiculture et à la cueillette). En termes de consommateurs de produits bio, 90 % d'entre eux vivent en Amérique du Nord et en Europe. L'Allemagne est le pays où la consommation de produits bio est la plus développée, suivie de la France (qui se situe, en termes de SAU bio, au troisième rang dans l'Union européenne). - "Sondage : Les Français adeptes de la viande bio". D'après le sondage d'avril 2016 mené par la Commission Bio d'Interbev, 70 % des Français interrogés affirment manger de la viande bio. Les chiffres d'affaires des différentes viandes bio en France, entre 2012 et 2014, sont rappelés.
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Agriculture biologique : Filière fruits et légumes : Regard sur 20 ans de mutation
Jean HARZIG, AuteurPatrick Marcotte, directeur du CIVAM bio des Pyrénées Orientales, analyse l'évolution de la bio pour la filière fruits et légumes sur les 20 dernières années. Ce secteur a connu une véritable révolution culturale et culturelle : le nombre d'exploitations en filière longue en bio a explosé alors qu'avant, les exploitations bio étaient plutôt tournées vers les circuits courts. Les prix des produits en circuits longs sont devenus plus raisonnables, les produits sont mieux travaillés en magasin, les rayons plus soignés. Ces progrès ont permis le maintien d'exploitations moyennes qui n'auraient pas su résister en conventionnel. De plus, du fait de la consommation citoyenne, le sourcing s'est relocalisé en France. On assiste à l'intensification des pratiques culturales, notamment dans les pays de Sud, cependant, le bio dit « industriel » reste encore loin du conventionnel hors-sol. Aujourd'hui, le développement de la bio est accompagné par la recherche-développement, par des organismes de recherche spécialisés en bio ou par des stations expérimentales régionales autrefois dédiées au conventionnel.
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En Allemagne : La Bavière booste la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSi l'Allemagne est le premier marché bio européen, avec un chiffre d'affaires de 8 milliards d'euros, la production nationale ne peut répondre, à ce jour, à la demande. Afin de booster les conversions qui se sont ralenties, de nouvelles aides se mettent en place : plan fédéral de développement de l'agriculture bio de 17 millions d'euros par an, programme d'aides dans chaque Länder La Bavière est la première région bio d'Allemagne, avec 7 % de sa surface agricole certifiée. Le plan « BioRegio 2020 » y vise un doublement de la production bio régionale d'ici 2020.
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En Allemagne : La production laitière et fromagère caprine se muscle pour répondre à la demande
Christophe REIBEL, AuteurEn Allemagne, le marché du lait et des fromages de chèvre est dynamique. Ce pays compte environ 300 élevages de plus de 15 têtes et 75 % d'entre eux sont bio. La production atteint 25 à 30 millions de litres de lait, dont plus de la moitié est transformée à la ferme, le reste étant vendu à quinze laiteries à travers le pays, dont 3 ne travaillent que du lait de chèvre. Le lait de chèvre reste une production de niche, approvisionnant pour l'instant seulement 30 % environ d'un marché estimé porteur, selon les estimations professionnelles. Certains éleveurs prévoient d'augmenter leur troupeau. Pour Gwendolyne Manek, technicienne caprine pour Bioland, cela passe par une professionnalisation des élevages, notamment par la technique, l'alimentation et la génétique. Cependant, la tendance économique est bonne, avec un prix du lait qui progresse en 2016 et des relations entre éleveurs et transformateurs au beau fixe, selon Andreas Kern, technicien caprin pour Bioland. Pour lui, l'enjeu d'aujourd'hui consiste à organiser la filière avec, notamment, la création de structures communes de livraison du lait. Des portraits d'éleveurs caprins allemands sont présentés.
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Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Des éleveurs créent Les Plumes bio d'Acal
Myriam GOLDMINC, AuteurProjet initié en Alsace en 2010, les Plumes bio d'Acal (pour Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) ont vu le jour en septembre 2015. Cette association, qui regroupe à ce jour une dizaine d'éleveurs de poulets de chair biologiques, vise une meilleure structuration de la filière locale et permet la commercialisation de 1 300 poulets par semaine sur le marché de proximité. L'objectif est d'en sortir 4 000. Les membres des Plumes bio d'Acal se sont donné une autre mission : faciliter l'installation de jeunes éleveurs. Pour cela, un pack bio est proposé aux candidats. Il contient un bâtiment mobile de 90 m², avec dalles, équipements, clôtures, plantations d'arbres , pour un montant de 25 000 euros.
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Année 2015 : année charnière pour la filière bio en Allemagne
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, alors que les années précédentes avaient vu se creuser l'écart entre production et consommation bio, en 2015, la production a progressé de manière significative. De même, les surfaces de vente bio ont également progressé (3 % par rapport à 2014). Certaines filières restent cependant déficitaires en matières premières (céréales et oléoprotéagineux, lait). Cet article propose une analyse des tendances dans la distribution spécialisée allemande.
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Apiculture bio : la filière française en expansion ; Miel bio : les bons arguments auprès des consommateurs
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article présente une photographie de la filière apicole bio française, dans un contexte où la production de miel (AB et conventionnel), qui a été divisée par 2 en l'espace de 20 ans, ne suffit pas pour répondre à la demande de consommation. Alors qu'en 2015, le cheptel apicole a retrouvé son niveau de 1995 avec 1 350 000 ruches, la production a diminué, passant de 33 000 t en 1995 à environ 16 000 t en 2015. Le nombre de ruches bio représentait, en 2013, 11 % des ruches françaises quand, comparativement dans le monde, c'est seulement 1,4 % des ruches qui sont bio. En 2014, on comptait 579 apiculteurs inscrits dans une démarche AB, soit 42 % de plus qu'en 2010, et 5 % du miel produit en France était certifié bio ou en conversion. La mortalité importante des abeilles ces dernières années a affecté la production dans sa globalité ; en cause notamment, les pesticides, dont l'autorité européenne de sécurité des aliments reconnaît l'impact, sans toutefois pouvoir l'évaluer. La réglementation prévoit tout de même l'interdiction de l'utilisation des néonicotinoïdes à partir de septembre 2018 et des solutions alternatives seront identifiées. Parallèlement, les consommateurs réclament plus d'information sur la réglementation qui encadre le miel bio. Beaucoup d'entre eux s'interrogent sur les différences entre les miels bio et non bio, sur les garanties du miel bio, sur les différents cahiers des charges étrangers, etc. L'article propose quelques réponses à ces questions.
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Approvisionnement bio local de la restauration collective : A chaque territoire sa solution !
En France, un important travail de structuration des filières bio a été réalisé ces dernières années, par les producteurs bio, pour répondre à la demande de la restauration collective en produits bio. Ainsi, en 2016, de nombreuses solutions dapprovisionnement bio local de la restauration collective existent : via des plateformes physiques (une vingtaine à ce jour) ou dautres formes dorganisations des producteurs bio. Afin de mieux les faire connaître, la FNAB a édité ce répertoire à destination des acteurs de la restauration collective. Il propose, par région, tous les contacts liés au réseau FNAB pour accompagner les établissements dans leur démarche dapprovisionnement bio local.
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Après quota : Quelle stratégie laitière adopter ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurLa question de l'après quota, avec les risques et les opportunités liés à la fin de la régulation de la production, ainsi que les marges de manuvre possibles pour le producteur laitier, bio ou non, sont des sujets d'actualité. Cet article reprend les temps forts d'une journée d'échanges sur cette question, qui s'est tenue au lycée agricole de la Ville Davy (22), et qui a regroupé agriculteurs et experts. Il en ressort notamment que le marché mondial n'est pas une opportunité pour la production française. Très concurrentiel avec des volumes limités, il est approvisionné essentiellement par la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l'Europe. La production laitière sous signe de qualité et la production fromagère sont des opportunités plus sérieuses. La question de la maîtrise des coûts de production est aussi fondamentale. Il est essentiel d'optimiser au mieux ses ressources, dont l'herbe. Le pâturage et les prairies doivent être, en effet, au cur de la réflexion. Il faut aussi raisonner humain, veiller notamment à la charge de travail, aux risques liés à un capital trop important ou encore à son autonomie décisionnelle. Par ailleurs, face à un marché dérégulé où les metteurs en marché ont un pouvoir important, le développement d'organisations de producteurs (OP) peut être une solution, comme le montre la filière bovin lait bio. Dans cette dernière, 30 % des producteurs livrent via des OP commerciales et 30 % sont coopérateurs. Dans le contexte actuel, reprendre la maîtrise de la commercialisation de sa production est un enjeu majeur pour le producteur.
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Aquitaine : Ossau Iraty en quête de lait bio !
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fromage basque AOP Ossau Iraty connaît une demande croissante en bio. Afin de pouvoir répondre à celle-ci, la fromagerie Saint-Michel, dont la gamme bio au lait cru représente un quart de la production totale d'Ossau Iraty, encourage ses éleveurs ovins à la conversion. Pour cela, le prix pendant la phase de conversion a été revu à la hausse, et l'accompagnement technique par le Civam BLE est pris en charge par la fromagerie pour en assurer la gratuité à ses producteurs. Si la complémentarité entre les cahiers des charges AOP et bio réduit l'intérêt d'une conversion pour certains producteurs, d'autres, notamment les jeunes installés, sont plus motivés par ce double signe de qualité.
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Arboriculture : Diversifier sa production
Joannes BOULON, AuteurGérard Roch est arboriculteur bio à Châteauneuf-sur-Isère (26). Dans cette interview, il partage les choix stratégiques qu'il a faits en termes d'espèces fruitières et de modes de commercialisation. Jusqu'au début des années 2000, il produisait de la pêche sur 45 ha. Suite à un épisode de sharka, il a dû arracher tous ses arbres. Il est ensuite reparti de zéro, sur des vergers multi-espèces. Sa production fruitière est aujourd'hui très diversifiée : noix, châtaignes, poires, pommes, noisettes, figues, petits fruits, amandes, nèfles, kakis, grenades, raisin de table..., qu'il vend sur les marchés, dans les Amap, et à la ferme. A la demande de ses clients, il s'est même mis à cultiver quelques légumes. Pour lui, cette diversification des productions, à laquelle s'ajoutent des activités de transformation et d'accueil (gîtes, ferme pédagogique et de découverte) est un vrai gage de sécurité économique, notamment face aux aléas du marché des fruits. La gestion technique des productions et la gestion de la main-duvre constituent cependant les grosses difficultés.
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Une augmentation des volumes de lait bio partout en Europe
Annick CONTÉ, AuteurLes volumes de production en lait bio sont en augmentation partout en Europe, de nombreuses conversions en bio s'opèrent dans la majorité des pays et la demande en lait bio continue de croître. Pour Fiona Marty, de la FNAB, la forte augmentation des volumes prévue en 2017 et 2018 comporte un risque réel de déstabilisation des prix. Cependant, l'augmentation de la demande prévue en 2018 (environ 10 % selon les estimations) devrait rééquilibrer le marché.
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Avenir du lait bio : Fédérer les producteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis fin 2015, la filière laitière biologique est en plein essor, avec une vague de conversions importante (+8,4 % de lait collecté en décembre 2015 par rapport à décembre 2014). Pour permettre un développement harmonieux de la filière, sa structuration est indispensable. Ainsi, l'association Lait Bio de France, membre de la Fnab, appelle les producteurs à se réunir au sein de groupements.
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Baromètre Agence Bio/CSA : La viande bio a la côte
Quentin DUPETIT, AuteurEn 2015, près d'un Français sur neuf a consommé, au moins occasionnellement, des produits bio. Parmi ces produits, ceux issus de l'élevage ne sont pas en reste, et, après le lait et les ufs bio, c'est la viande bio qui semble s'installer dans les habitudes alimentaires des Français : 7 sur 10 en ont consommé en 2016. Si une meilleure rémunération des producteurs est un critère de choix pour le consommateur, dans les faits, la guerre des prix instaurée par les acteurs de l'aval ne permet pas toujours un prix rémunérateur pour les éleveurs (uf et viande).
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Bio 63 : L'AB du Puy-de-Dôme, bilans et perspectives !
Aurélie CREVEL, AuteurLors de sa dernière assemblée générale, en février 2016, l'association pour l'agriculture biologique du Puy-de-Dôme, Bio 63, a dressé un bilan de ses activités. Le Président a souligné l'importance, dans un contexte de crise des filières d'élevage, mais aussi d'une demande sociétale forte, d'accompagner le changement de pratiques agricoles. L'année 2015 a été marquée par l'accompagnement du développement des circuits courts et la promotion de l'AB auprès du grand public. Autre fait marquant, la progression des demandes d'informations et de diagnostics à la conversion, que Bio 63 réalise en binôme avec la Chambre départementale du Puy-de-Dôme. 28 nouvelles fermes se sont engagées en bio en 2015. Une deuxième partie de la journée a eu pour thème les enjeux et intérêts de la haie sur les fermes, en particulier en agriculture biologique, grâce à une présentation par Stéphane Hekimian, technicien à la Mission Haie Auvergne.
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Le bio en Chine : une histoire qui s'accélère
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Chine, selon les instances locales, l'agriculture biologique couvrait, fin 2013, une surface de 2,1 millions ha, dont 1,3 million ha certifiés par les standards nationaux et 807 000 ha sous standards étrangers. Divers labels ont été développés en fonction de standards de production ("bio", "vert", "sans pollution"), mais la plupart des pays importateurs ne les reconnaissent pas. Le volume des exportations est essentiellement constitué de soja et autres oléagineux, thé, fruits transformés et noix, légumes surgelés et déshydratés, céréales. Dans ce pays, selon les observations, le marché intérieur connaît un fort développement. A l'heure actuelle, 3 principaux circuits de distribution cohabitent et de nouveaux se mettent en place, notamment la vente directe. Le bio chinois doit cependant faire de gros efforts pour assurer sa crédibilité en matière de qualité, la Chine restant parmi les plus gros consommateurs de pesticides au monde. Il faudra pour cela compter sur le rôle des consommateurs chinois.
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Le bio en circuit spécialisé ne connaît toujours pas la crise
BIO-LINEAIRES, AuteurLes marques de produits de grande consommation bio en magasins spécialisés connaissent la plus forte inflation de prix (+ 2 %) sur un an depuis juin 2014, date de la première parution du Baromètre prix bio (enquêteurs Opti-Mix). Pour les produits d'épicerie sucrée et d'épicerie salée, cette hausse de prix est même deux fois supérieure à celle constatée il y a un an : respectivement + 4,9 % et + 4,1 %. Les chiffres clés de l'évolution des prix sont présentés, avec un "TOP 10" des plus fortes hausses de prix.
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La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
La surface mondiale cultivée en bio (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 43,7 millions dhectares fin 2014 (estimation réalisée daprès les données de FiBL/IFOAM et dautres organismes). Elle représentait 0,99 % de lensemble du territoire agricole des 172 pays enquêtés. Près de 2,3 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2014 (sans compter celles se situant dans des pays pour lesquels il n'y a pas de statistiques accessibles). 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2015. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à 68 milliards deuros en 2014. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également un focus sur le pourtour méditerranéen et les États-Unis, ainsi quun focus sur certaines filières (grandes cultures, coton, café, cacao, banane, lait, aquaculture bio...). Un tableau présente les différents chiffres par pays.
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Le bio progresse de plus en plus vite en Europe
Valérie NOËL, AuteurLes surfaces en bio de l'Union européenne ont progressé de 2,3 % entre 2013 et 2014, contre 0,2 % entre 2012 et 2013. L'agriculture biologique couvre désormais 5,9 % de la SAU européenne, soit 10,3 millions d'hectares. Une carte montre, pour chaque pays de l'UE, les superficies cultivées en bio, certifiées et en conversion, pour l'année 2014.
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Du bio en resto co : Les arguments qui font mouche
Sophie DENIS, AuteurCet article fait le tour des arguments permettant de sensibiliser les collectivités aux enjeux d'une alimentation durable et bio en restauration collective. Ces arguments sont aussi susceptibles de répondre au mieux aux questions fréquentes qui semblent encore bloquer les décisions de certains responsables. Exemples : "Je suis en appel d'offres, donc je ne peux pas mettre du bio local" ; "Le budget cantine est déjà déficitaire. Le bio étant plus cher que le conventionnel, mes finances ne me permettent pas de développer de telles démarches" ; "Les bio ne sont pas assez nombreux pour livrer la restauration collective" ; "Et la santé dans tout ça ?"...
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Biobleud : Une entreprise en pleine expansion
Alexandra LANNUZEL, AuteurCréée en 1991, Biobleud est une entreprise artisanale bretonne (Finistère) spécialisée dans la fabrication de pâtes à tarte, de crêpes et de galettes bio. L'entreprise travaille sur le développement de filières d'approvisionnement, pour répondre à ses besoins en variétés de blé et de moutures appropriées. Pour la filière blé, elle travaille en partenariat, depuis des années, avec la coopérative Biocer et la minoterie Trottin (Sarthe). Elle commercialise ses produits quasiment exclusivement dans le réseau spécialisé bio français, et exporte également vers les Pays-Bas, l'Espagne et la Belgique. Afin de répondre à une demande croissante, l'entreprise s'est récemment dotée d'un nouveau bâtiment et de nouveaux équipements qui vont permettre un doublement de sa production. 100 % bio, Biobleud est engagée dans une démarche globale de respect de l'environnement, avec l'utilisation de matériaux écologiques pour la construction du nouveau bâtiment, le développement d'un process moins énergivore, et, prochainement, l'installation de panneaux solaires ou encore le compostage des déchets.
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Biocoop : entreprendre autrement
BIO-LINEAIRES, AuteurLe développement de l'agriculture bio passe notamment par le développement d'un réseau de magasins bio professionnels, attractifs et militants. C'est ainsi que se définit le réseau de magasins Biocoop, initié il y a trente ans. Né en 1986 du regroupement de plusieurs coopératives de consommateurs bio, le projet avait pour objectif ambitieux de développer l'AB en France, avec des exigences élevées. Aujourd'hui, Biocoop propose des produits 100 % bio, dont 24 % des références proviennent du commerce équitable, privilégie les produits locaux et refuse l'importation par avion. Plus de 380 magasins Biocoop sont répartis sur le territoire, chacun indépendant et travaillant en moyenne avec une quinzaine de fournisseurs locaux, explique Gilles Baucher, Directeur du Développement et des Services Magasins. Réseau n°1 de la bio en France, Biocoop est en phase avec les aspirations des consommateurs. Gilles Baucher décrit le fonctionnement coopératif de l'entreprise et la professionnalisation des équipes, et présente les objectifs du réseau pour les années qui viennent.
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Biofach 2016 : le rendez-vous des nouveautés
BIO-LINEAIRES, AuteurLa participation des exposants aux Salons Biofach et Vivaness 2016 a progressé de 8 % par rapport à 2015, et, côté visiteurs, ce sont près de 48 000 professionnels qui se sont rendus à Nuremberg (Allemagne)pour découvrir les nouveautés et assister aux conférences. Plusieurs dizaines de travaux scientifiques relatifs à l'agriculture bio ont été présentés, regroupés dans 3 catégories : impact sur la santé humaine de l'exposition aux pesticides, impact des antibiotiques, environnement. De nouveaux produits bio sont présentés dans l'article (préparations prêtes à l'emploi, super aliments, boissons originales, déclinaisons de la noix de coco, produits Vegan, etc.)
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BIOLAND : une organisation de producteurs
Marion GABORIT, AuteurEn Allemagne, des organisations de producteurs assurent le respect des exigences des producteurs, des transformateurs, des distributeurs et des consommateurs bio et ont créé leur propre marque. Bioland est l'une d'entre elles. Le premier article, "BIOLAND, une organisation de producteurs", a été rédigé à l'issue d'un entretien avec l'un de ses adhérents, Rainer Supan. Il présente Bioland, son organisation, son fonctionnement, les exigences de son cahier des charges et les relations de l'organisation avec Biolait. Dans l'article suivant, "La coopération BIOLAND-FNAB", Fiona Marty, responsable des affaires européennes à la FNAB, s'exprime sur la coopération entre les deux structures.
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Biscru : les "aliments vivants" de Serge de Thaey
L'entreprise Biscru, présentée dans cette interview par Serge de Thaey, son fondateur, est spécialisée dans les produits non cuits, à base de graines, et sans gluten. Ainsi, les produits, d'origine biologique, ne sont pas cuits mais séchés à une température ne dépassant pas les 42°C, température au-delà de laquelle les enzymes sont détruites. Cette démarche de l'entreprise est également labellisée "Raw", décrivant une alimentation dite vivante.
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Bonneterre : une grande marque au service des magasins bio
BIO-LINEAIRES, AuteurBonneterre figure parmi les marques pionnières de l'AB en France. Son fondateur, Robert Bonneterre, avait créé en 1963 une société de négoce et de distribution de produits traditionnels issus des meilleurs terroirs, sains et naturels. L'entreprise est vite devenue le grossiste numéro un des magasins bio en France. Avec plus de 50 ans d'expérience, Bonneterre a réorienté son développement et est devenu fabricant, avec pour objectif des produits à forte valeur ajoutée (Pana Cotta, Tartinades de légumes, cannelés frais...). 60 nouveautés originales sont ainsi lancées chaque année, au service exclusif des magasins bio spécialisés. Pour les responsables de magasins, la marque Bonneterre est un bon vecteur d'attractivité de nouveaux consommateurs. L'entreprise a en effet cette ambition, et c'est la première marque exclusivement vendue en magasin bio à investir en publicité TV. Elle s'appuie pour cela sur le groupe Distriborg auquel elle appartient, 1er fabricant bio français, labellisé "bioentreprise durable" fin 2015.
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Les bons réflexes pour manger bio sans se ruiner et rester en bonne santé !
Dans le cadre du projet Familles à Alimentation Positive, publié par le réseau FRAB Auvergne-Rhône-Alpes, ce guide donne des clés de réussite pour une alimentation bio tout en gardant la maîtrise de son budget alimentaire : achats bio locaux, en circuits courts, de saison, de produits bruts et en vrac, de produits à fort intérêt nutritionnel, non raffinés (céréales complètes, huiles de première pression à froid...), jardinage et cueillette sauvage. Il est accompagné de conseils pour la préparation des repas (diversification de l'apport en protéines, lutte contre le gaspillage alimentaire, redécouverte des légumes oubliés, algues...). Quelques recettes faciles à reproduire sont proposées.
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Bretagne : Innova'Bio prime la valorisation
Frédéric RIPOCHE, AuteurA l'occasion de l'édition 2016 du salon La terre est notre métier, en Ille-et-Vilaine, Agrobio 35 a décerné trois prix à des projets innovants du Grand Ouest. Tous les trois récompensent des démarches de valorisation de produits. Le 1er prix a été décerné à la société Mussella, qui valorise les coquilles de moules issues de la mytiliculture en amendement calcique utilisable en AB. Le 2nd prix a été remis à l'Agence unique, qui transforme les surplus maraîchers bio, ces produits transformés étant ensuite vendus par les producteurs ou des commerçants dans des circuits courts. Le 3ème prix a récompensé le camion "Vrac volant" qui, à l'initiative de la coopérative rennaise Scarabée-Biocoop, va proposer des produits bio en vrac sur cinq marchés de quartiers "populaires" de l'agglomération.
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Bretagne : Manger bio au resto
Frédéric RIPOCHE, AuteurAfin de faciliter l'approvisionnement en produits biologiques des cafés, hôtels et restaurants bretons, et offrant ainsi un nouveau débouché aux entreprises locales, Initiative Bio Bretagne (IBB) a publié un catalogue de fournisseurs de produits bio bretons. Sorti au printemps 2016, il a été co-construit avec les grossistes, les logisticiens, et les transformateurs.
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Bretagne : L'ovin lait en croissance douce
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa Bretagne compte 23 éleveurs de brebis laitières biologiques. Parmi eux, Pauline Omnès et Yann Jouillat produisent 35 000 L de lait, dont 8 000 sont transformés à la ferme. Ils ont accueilli une douzaine de candidats au BPREA Polyculture-élevage de Pontivy, certains de ces apprenants étant intéressés par une installation en ovins lait biologiques. Cette filière bénéficie d'une demande en hausse de la part des consommateurs.
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C'est mon métier : Spécialiste filières biologiques : A l'interface
VEGETABLE, AuteurDans cet interview, Alexandra Farnos définit son activité, à l'interface entre producteurs bio et grossistes, autour de trois axes : sourcing (structuration de filières), audit et conseil (étude de marché). Côté amont, elle travaille avec différents types de producteurs bio (Italie, Espagne, France, Pays-Bas, Autriche...). Son travail comporte une partie technique, par exemple lorsqu'elle établit avec eux les plannings, s'occupe de la mise en place des flux logistiques, etc. Elle porte une attention particulière au relationnel avec ses partenaires producteurs et clients, mais elle est aussi en relation avec les différentes filières institutionnelles des différents pays.
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Cahier technique : La santé des volailles en agriculture biologique : Gestion sanitaire des élevages de volailles de chair en agriculture biologique et méthodes de prévention sanitaire
Catherine EXPERTON, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Mathilde BRACHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Ce cahier technique sadresse à lensemble des acteurs de la filière Poulet de chair biologique, et plus particulièrement aux professionnels qui souhaitent avoir des références pour améliorer la santé des volailles de chair en agriculture biologique. Les éleveurs de la filière sont en effet en forte demande de références sur la prévention pour faire face à un ensemble daffections souvent multifactorielles. LITAB a coordonné un programme CASDAR "Synergies pour la santé des élevages biologiques" afin dacquérir des références à destination des éleveurs, des conseillers et des vétérinaires de la filière, et des leviers daction adaptés à cette production. Ce cahier technique est le fruit dun travail collectif dans lequel se sont impliqués de nombreux partenaires et dont les complémentarités ont enrichi le contenu. Le projet a permis d'identifier, au sein des élevages de poulets de chair biologiques, des pratiques et des conditions délevage, ainsi que des facteurs de risque associés influençant létat de santé des animaux. La validation de pratiques issues de stations expérimentales et le partage de connaissances entre les conseillers ont également permis de proposer, dans ce guide, des recommandations contribuant au maintien ou au renforcement de léquilibre sanitaire en élevage. Les résultats de létude épidémiologique du projet Synergies sont détaillés au fil du guide, ainsi que lidentification des marges de progrès possibles et des leviers daction pour une meilleure maîtrise de la santé dans ces élevages.
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Cantines bio : Le guide pratique des parents
Un Plus Bio, premier réseau national des cantines bio, propose ce guide pour accompagner les parents qui souhaitent faire évoluer la restauration collective près de chez eux. Des cantines plus bio, locales, saines et justes, cest possible, les expériences se multiplient un peu partout en France et le montrent. Chez les parents, passer au bio demande de lenvie et de la patience, chez les élus, de la volonté politique, et dans les services ou en cuisine, de lenthousiasme. Ce guide pratique à lusage des parents, basé sur l'expérience de lassociation Un Plus Bio au plus près des collectifs, démontre en quoi une action citoyenne bien réfléchie peut aboutir et bousculer les habitudes qui freinent les initiatives auprès des cantines.
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Les Carnets de l'Agence BIO : La bio dans les territoires : Fiches régionales et de production : Edition 2016
Lédition 2016 du Carnet de lAgence BIO sur la bio dans les territoires comporte les chiffres clés de lagriculture biologique, en 2015, en France. Les fiches retracent l'évolution des surfaces et cheptels certifiés par région, puis par filière : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
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Celnat : qualité et respect des matières premières
Fondée en 1979 et installée en Haute-Loire, l'entreprise Celnat transforme et commercialise des céréales et autres graines issues de l'agriculture biologique. L'entreprise porte une attention particulière à la qualité de ses matières premières et aux méthodes de transformation, en cherchant à respecter le plus possible le produit, comme en témoigne Judicaël Joandel, responsable filières agricoles, nutrition et R&D, dans cet entretien.
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Les chiffres des distributeurs spécialisés bio (suite)
BIO-LINEAIRES, AuteurTrois enseignes de magasins spécialisés, Biocoop, La Vie Claire et NaturéO ont communiqué leurs rapports annuels pour 2015. L'article présente les principaux chiffres clés de chacune d'entre elles, ainsi que leurs perspectives d'évolution. Le réseau Biocoop confirme son succès avec une progression de 16,9 % de chiffre d'affaires. Pour La Vie Claire, 2015 aura été une année de croissance et de développement. NaturéO réalise une année 2015 performante.
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Les chiffres de la filière des légumes bio
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurSelon les données de l'Agence BIO, entre fin 2014 et fin 2015, le nombre de fermes produisant en France en AB a augmenté de 8,5 % et la surface de 17 %. Plus de la moitié des producteurs bio ont déclaré faire de la vente directe. En filière légumes frais, en 2014, 6528 exploitations produisent en bio sur 17 601 ha (AB et conversion), soit une augmentation de 4,5 % des surfaces par rapport à 2013. Des schémas présentent : la répartition des surfaces de production en légumes bio et en conversion en 2014, la dynamique de conversion des surfaces de légumes entre 2007 et 2014 et les volumes de légumes bio mis en marché en 2013 au niveau national. Côté consommation, la tendance est à une augmentation du nombre de consommateurs et à une fidélisation du cur de cible.
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Les circuits courts 2.0
Marie HERRAULT, AuteurLa vente de produits agricoles sur internet s'est développée. Elle représentait, en 2014, 24 % des produits achetés en ligne. Pour répondre à cette demande, certaines entreprises, comme "La Ruche qui dit oui!", servent d'intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Ce sont aussi des collectifs de producteurs, souvent organisés en associations ou en coopératives, qui ont leur propre site internet. Parfois, des sites institutionnels permettent aux collectivités de s'approvisionner en produits locaux (par exemple Agrilocal).
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Cocorico ! Les gallinacées picorent du bio français
Sophie CHATENET, AuteurLa filière avicole bio auvergnate peut désormais s'approvisionner exclusivement en céréales et soja bio cultivés sur le territoire français. L'alimentation des volailles bio n'est donc plus soumise au soja d'importation. L'entreprise Thivat, fabricant d'aliments pour la filière avicole bio, a investi dans une chaîne d'extrusion qui lui permet d'améliorer la digestibilité et la valeur nutritionnelle (protéines et matières grasses) des graines. La plus grande indépendance protéique de la filière auvergnate bio coïncide avec une demande sociétale de plus en plus importante en faveur de la production locale. Pour Éric Aubry, directeur de Force Centre, cela est aussi un encouragement à la création de nouvelles filières céréalières en France.
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Colloque Inra - Carrefour de l'innovation agronomique : Conjuguer éthique et croissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA l'occasion du colloque « Dynamiques de développement des systèmes agricoles et alimentaires bio », organisé par l'Inra, le 26 avril 2016, à Rennes, plusieurs chercheurs ont présenté leurs travaux avec, comme question centrale, les paradoxes entre le développement de l'AB et le maintien de son identité et de ses valeurs fondamentales. Le développement de l'AB peut en effet engendrer un phénomène de « conventionnalisation » aux diverses conséquences, comme une réduction de certains freins économiques, mais aussi, une concurrence institutionnelle plus forte dans les politiques environnementales.
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Comment fabriquer une glace bio ?
Pascal DONAT, AuteurSi l'histoire des desserts glacés commence dès le XVIème siècle, elle s'écrit aujourd'hui à travers une maîtrise des techniques du froid et des processus de fabrication et se traduit par une multitude de recettes et de spécialités locales. Les glaces certifiées AB ne doivent contenir que des ingrédients biologiques et des additifs et arômes autorisés par la réglementation. Les différentes étapes de fabrication (mélange, homogénéisation et pasteurisation, maturation, glaçage, surgélation) sont décrites. Un tableau présente les grandes familles de produits (glace à l'eau, glace, crème glacée, sorbet...) avec leurs caractéristiques.
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Comment reprendre la main sur la valorisation du lait ? Le cas du GIE Lait Bio Pays de la brebis
GTI MAGAZINE, AuteurAlain Gaubert, éleveur de brebis bio dans l'Aveyron et co-président du GIE Lait Bio Pays de la brebis, décrit, dans cette interview, le fonctionnement de cette organisation commerciale de producteurs. Réunissant 19 éleveurs de brebis en agriculture biologique, cette structure leur a permis de reprendre la main sur la commercialisation de leur lait.
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Comment s'organise la filière "semences bio"
Laure GRY, AuteurLa filière "semences biologiques" doit répondre aux exigences de deux réglementations : celle de l'agriculture biologique, et celle spécifique à la production de semences. En effet, un agriculteur bio est dans l'obligation, depuis 1995, d'utiliser des semences produites selon les règles de l'AB. Toutefois, le manque de disponibilité pour certaines espèces et variétés a conduit l'Europe à donner la possibilité de demander des dérogations, permettant ainsi la fourniture des fermes en semences non-traitées. Avec le développement croissant de l'agriculture biologique, et sa diversité de productions, les demandes de dérogations sont de plus en plus nombreuses. En France, une base de données gérée par le GNIS, et accessible aux fournisseurs de semences, aux agriculteurs et aux organismes certificateurs, permet de mettre en réseau ces trois types d'acteurs et de les renseigner réciproquement sur l'offre et la demande en semences certifiées biologiques.
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Communiqué de presse : Observatoire des Viandes BIO 2015 : La viande bio continue sa progression
Les volumes de viande bio vendus en 2015 ont augmenté de plus de 8% par rapport à 2014, particulièrement dans le secteur des gros bovins laitiers (+27%), porcins et ovins évoluant peu. La disponibilité des animaux en bovins s'explique par laugmentation des cheptels bio en 2015 et par une relative stabilité des cours. Hormis la vente directe, tous les circuits de distribution progressent en viande bio, avec la plus forte hausse pour les magasins spécialisés (+ 29%) qui deviennent le 2ème circuit de distribution pour la viande bio, après la GMS (51% des volumes vendus).
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Conjoncture : Le lait bio doit maîtriser sa croissance
Anne-Marie PAULAIS, AuteurLe marché de lagriculture biologique a atteint, début 2016, un rythme de croissance historique en France. Loffre sest développée également, et lélevage bovin laitier bio a connu un essor sans précédent. La filière lait bio attend donc 40 % de collecte supplémentaire d'ici 2018. Cette forte hausse est liée notamment à la crise laitière et aux prix bas en conventionnel. Les ventes de lait conditionné ont augmenté de 10 % en 2015, celles de beurre de 9 % et celles de crème de 14 %. Des collecteurs témoignent sur cette croissance, qui doit cependant être maîtrisée par la filière, en amenant une garantie de débouchés.
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Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : 2ème trimestre 2016
En France, la collecte de lait de vache bio continue à augmenter sur les premiers mois de l'année 2016. En avril, elle affichait une hausse de 3,2 % par rapport à avril 2015. La collecte est présentée par grands bassins de production français. Le volume total de la collecte nationale est de 574 858 l en 2015. Au niveau européen, l'Allemagne, l'Autriche et le Danemark voient, comme en France et en Suisse, une augmentation de leur collecte sur janvier et février 2016 par rapport à la même période en 2015. Le prix payé au producteur a été de 447,50 en mars et de 381,79 en avril. La consommation de produits laitiers augmente quel que soit le type de produits. Le prix au consommateur diminue. La fabrication est globalement en progression par rapport à 2015, hormis pour la poudre de lait. La consommation continue sa croissance, en particulier pour l'ultra frais, et le commerce en ligne poursuit son essor.
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Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : 3ème trimestre 2016
En juillet 2016, en France, la collecte de lait de vache bio a connu une hausse de 5,1 % par rapport au même mois de l'année 2015, quand, sur la même période, elle est restée stable pour le lait non bio. La collecte est présentée par grands bassins de production français. Au mois de juillet, le cumul annuel mobile de la collecte nationale était de 574,8 millions de litres. Les ventes continuent de progresser pour l'ensemble des produits laitiers bio, avec un prix moyen payé par le consommateur qui augmente légèrement pour le lait de consommation. Dans la continuité des années passées, le commerce en ligne poursuit son essor pour les produits laitiers. Les prix du lait (bio et non bio) en Allemagne et en Autriche sont aussi présentés.
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Conversion bio : 2016, vers l'année de tous les records
Michaël DESPEGHEL, AuteurLes chiffres issus des notifications de l'Agence BIO au 30 juin 2016, confortés par ceux de l'Observatoire de la production bio en Bretagne au 04 juillet 2016, montrent un record historique des conversions laitières, en France comme en Bretagne. Au-delà de la production laitière, le nombre de nouvelles fermes bio a progressé de 10 % en 6 mois, contre 2,5 % en 2014 et 7 % en 2015. Les chiffres clés de cette véritable tendance de fond, dans laquelle l'activité bovin lait est très représentée (134 fermes sont concernées), sont donnés.
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Conversion : Quelle dynamique pour les fermes laitières bretonnes ?
Laura TOULET, AuteurPlus d'un an après la levée des quotas laitiers, l'augmentation attendue de la production entraîne de lourdes conséquences sur la filière laitière, dont une des plus visibles est la baisse des prix payés aux éleveurs. Cette conjoncture économique défavorable à la production laitière conventionnelle a entraîné une vague d'intérêt pour l'agriculture biologique, et 2016 marque un tournant important en termes de démarches de conversion à l'AB. En Bretagne, en mai 2016, une augmentation moyenne du nombre de fermes bio et en conversion de près de 18 % a été enregistrée. Parallèlement à cette augmentation, on observe également une évolution de la typologie des exploitations portant un projet de conversion. Des structures présentant d'importants volumes (+ de 800 000 l) ont fait leur apparition dans les candidats à la conversion, et l'accompagnement va, de fait, devoir s'adapter et les références pour de telles fermes être construites. Un zoom sur l'Ille-et-Vilaine, qui regroupe près de 50 % des conversions estimées au niveau régional, est présenté. Afin d'assurer la pérennité de la filière, notamment en agissant sur la régulation de la production, l'investissement des producteurs bio dans leur filière, que ce soit via des OP commerciales, des OP de mandats ou des systèmes coopératifs, reste indispensable.
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Coopération logistique : Gagner du temps et de l'argent
Agathe PERRIN, AuteurVincent Bugnet, de Celte Nature, a porté l'initiative d'une démarche de coopération logistique en Bretagne. Cette forme d'organisation collective permet de mutualiser certaines étapes de la commercialisation, en particulier celles de l'aval : prise de commandes auprès des distributeurs (magasins spécialisés), stockage des produits, transport vers les distributeurs et les clients... L'article décrit le fonctionnement d'une telle démarche, en s'appuyant notamment sur l'exemple de Yoann Gouery, créateur de l'Orgé, un café d'orge biologique, qui a rejoint le groupe. Pierrick Lefeuvre, qui assure la prospection commerciale, apporte son témoignage et ses conseils. La mutualisation logistique facilite le référencement en magasin bio, qui n'a qu'un seul contact, ne reçoit qu'une facture et voit souvent ses frais de port diminuer. La démarche révèle bien d'autres avantages, notamment lorsqu'un producteur n'a qu'un produit à proposer. Il peut bénéficier de la synergie créée par des produits complémentaires, apportés par les autres participants, au sein d'une gamme variée et attractive pour les magasins spécialisés, mais aussi, lorsqu'il rejoint le groupe, d'une clientèle déjà constituée.
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Croissance du marché de la viande bio
Amélie VILLETTE, AuteurDans un contexte de croissance du marché de la viande bio et d'une augmentation de la consommation, en 2015, les abattages d'ovins bio ont néanmoins stagné. La filière viande ovine bio se structure, mais la difficulté liée à la saisonnalité de la consommation de viande dagneau reste présente. Les bouchers ne pouvant pas acheter au détail les morceaux d'agneau les plus prisés, ils doivent mettre en avant de façon attractive, dans leurs rayons, les autres morceaux de la carcasse à écouler. Ils doivent également expliquer aux clients pourquoi ils ne trouvent pas d'agneaux à certaines périodes de l'année.
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Cultiver 50 plantes : Une reconversion réussie
Frédéric RIPOCHE, AuteurInstallés en Ille-et-Vilaine en 2009, Sophie Persehaie et Benoit Lenoir produisent, au Champ de l'Air, une cinquantaine de plantes aromatiques et médicinales biologiques. Dans ce témoignage, ils expliquent leurs pratiques, notamment en termes de désherbage, l'une de leurs priorités. En Bretagne, la filière PPAM est relativement dynamique, et le Gab 29 a mis en place un groupe d'échanges régional pour les producteurs-transformateurs concernés.
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Cultiver le tabac : Un rêve américain ? ; Diversifier avec le tabac : A quand la cigarette bio française ?
Frédérique ROSE, AuteurMarginale aujourd'hui, avec 25 producteurs pour 90 ha, la production de tabac bio français fait pourtant l'objet d'une demande croissante de la part d'un industriel américain. Le Gaec de la Borie Val, dans le Lot, s'est lancé dans la conversion, accompagné par la coopérative Midi Tabac et par d'autres partenaires (Chambres d'agriculture et Gab de la région, Coop de France Midi-Pyrénées). Les associés du Gaec présentent, dans cet article, quelques caractéristiques de cette culture de diversification : besoins en fertilisation, irrigation, écimage D'après la coopérative Midi Tabac, la culture de tabac bio génèrerait un chiffre d'affaires de 10 000 à 12 000 euros/ha. Traditab, une petite entreprise du Lot-et-Garonne, souhaite, quant à elle, proposer un tabac 100 % bio et local. Si l'objectif d'une production issue exclusivement du Sud-Ouest a pu être atteint, produire du tabac bio n'est pas si simple. La demande des industriels américains pourrait permettre à la filière d'avoir plus de moyens pour se développer et lever les freins rencontrés aujourd'hui.
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Cultures bio : Une dynamique à consolider
Florence MELIX, AuteurEn France, les surfaces en grandes cultures bio ont augmenté de 50 000 ha en 2016 par rapport à 2015 pour plusieurs raisons (prix du blé bio, stabilité et transparence du marché, aides de lEtat ). Ce qui devrait permettre davoir une farine de blé bio 100 % française en 2018. 20 % de la production de grandes cultures bio est contractualisée, ce qui renforce la stabilité du marché. Des organismes stockeurs sont présents sur tout le territoire. La vigilance doit cependant être de mise par rapport aux agriculteurs qui avaient lhabitude de spéculer en conventionnel ; cela serait risqué pour les meuniers, les fabricants daliments pour le bétail et les agriculteurs eux-mêmes. Une façon de produire du blé meunier en bio est de lassocier à des légumineuses (meilleure maîtrise des adventices, effet tuteur des céréales facilitant la récolte, réduction de la fertilisation azotée ). Le directeur de la coopérative CORAB témoigne toutefois des difficultés liées aux mélanges (temps pour le tri, variabilité des proportions despèces ).
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Curcumaxx : la quintessence de 4000 ans de bienfaits naturels
BIO-LINEAIRES, AuteurLes usages du curcuma (Curcuma longa) sont nombreux : à la fois épice, colorant alimentaire ou textile, agent de conservation... Le curcuma est également reconnu en tant que plante médicinale, pour ses nutriments actifs et son action anti-oxydante. Ses bienfaits pour la santé ont fait sa réputation. En 1999, l'Organisation Mondiale de la Santé actait l'efficacité du curcuma sur les troubles digestifs. Christophe Lépine, créateur et gérant de la société Phytobiopharm, a créé la marque Curcumaxx fin 2011, dans le droit fil des nombreuses découvertes sur les propriétés de ce rhizome. Il présente la gamme de produits élaborés à partir de rhizomes de curcuma bio. Puissant allié de la sphère digestive, mais aussi du système articulaire et du système musculaire, le curcuma est proposé en solution buvable concentrée en principes actifs (cucurminoïdes), sous la forme de gélules, et sous la forme de patchs destinés à réduire les inflammations, notamment pour les sportifs, une innovation classée dispositif médical par l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé).
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Débat sur les CMS : un enjeu majeur pour les filières F&L bio
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLes semences de variétés hybrides sont de plus en plus obtenues grâce à des techniques dites "CMS" par fusion protoplasmique, soit des techniques de fusion cellulaire visant à développer le caractère de stérilité mâle cytoplasmique. Bien que ce caractère puisse apparaître de manière naturelle, la technique pourrait être assimilée à une technique OGM. Un des débats soulevés par la révision du règlement bio européen consiste à examiner si cette méthode de sélection est compatible avec la bio. En France, certaines marques privées collectives ont décidé de mettre en uvre elles-mêmes une interdiction d'utiliser les semences issues de CMS par fusion cellulaire.
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Défi Familles à Alimentation Positive : Manger bio et local, ça s'apprend
Dohina KHAN, AuteurAprès Rhône-Alpes, la Bretagne est la deuxième région à mettre en place le Défi Familles à Alimentation Positive, qui vise à augmenter la consommation de produits bio locaux dans les familles, tout en maintenant leur budget. Trois structures du réseau GAB-FRAB (Agrobio 35, MAB 22 et GAB 56) déploient ces Défis dans le Pays des Vallons de Vilaine (35). 3 Défis ont été menés avec succès depuis 2014 et 3 supplémentaires sont en cours. Le principe et le déroulement de cette opération sont rappelés. Les résultats sont très positifs, non seulement en termes de modification effective des habitudes de consommation, mais aussi en termes de convivialité développée autour de la bio, d'impacts sur les ventes des producteurs bio locaux et de diffusion des pratiques de consommation responsable.