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Marché



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Appels à la modération et baisse des prix pour le lait bio
Costie PRUILH, AuteurAlors que la demande en produits laitiers biologiques stagne depuis 2021, créant un certain déséquilibre offre/demande, plusieurs laiteries mettent en place des dispositifs particuliers pour mieux faire face à l'afflux de lait bio au printemps, période généralement excédentaire, et ainsi limiter les déclassements. Cet article présente un tour d'horizon de ces dispositifs en 2021 et début 2022.
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Auvergne-Rhône-Alpes : Un plan pour localiser la filière brassicole
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa région Auvergne-Rhône-Alpes compte plus de 80 brasseries bio, ce qui en fait la première région de France sur ce secteur d'activités. Toutefois, pour le consommateur, qui dit bière bio dit aussi bière locale. Aussi, les acteurs de la filière travaillent de concert, depuis quelques années, pour localiser la filière brassicole, et plus particulièrement la production des matières premières essentielles que sont l'orge et le houblon. Pour ce faire, un plan filière a été lancé par la Région en 2021. L'objectif : apporter un appui technique aux producteurs mais aussi un appui à l'investissement.
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La bio en crise de croissance ?
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2021, la consommation de produits biologiques a connu une baisse. Pour les fruits et légumes, cette baisse de consommation est générale, et concerne aussi, dans une moindre mesure, les produits conventionnels. Pour cette même année, les chiffres de l'Agence BIO révèlent un taux de déconversion des fermes en agriculture biologique sensiblement équivalent aux années précédentes. Une grande partie de ces déconversions est toutefois liée à des départs à la retraite, et les conversions, bien que moindres, se poursuivent. Dans ce contexte, où l'offre poursuit sa croissance alors que la demande ralentit, la filière doit faire d'autant plus d'efforts pour sa structuration : les importations en fruits et légumes biologiques sont encore importantes et le débouché de la restauration collective reste à développer.
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En bio, produisez-vous du lait d'hiver ?
Costie PRUILH, AuteurEn élevage laitier biologique, la production de lait peut être très liée à la pousse de l'herbe, qui connaît son pic au printemps. Afin de pouvoir proposer du lait toute l'année à leurs clients, les laiteries mettent en place des prix incitatifs pour le lait d'hiver. Dans cet article, trois éleveurs bio, installés en Mayenne, en Loire-Atlantique et dans l'Oise, expliquent comment et pourquoi ils produisent ou non du lait d'hiver.
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Campagne 2021-2022 du blé meunier bio : Collecte en hausse, marché au ralenti
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa collecte 2021 de blé tendre certifié bio en France a connu une forte hausse par rapport à l'année précédente, hausse estimée à +77 %. La collecte de blé en deuxième année de conversion est, elle, moins dynamique, pénalisée par des prix attractifs en conventionnel et de moindres conversions. Cette évolution du marché va permettre, notamment, de réduire les importations, mais il faudra également, pour les acteurs de la filière, dynamiser la demande, freinée par un contexte compliqué début 2022.
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Dossier : Agriculture Bio : Thermomètre d'une crise de croissance
AUVERGNE AGRICOLE (L'), Auteur ; Mélodie COMTE, Auteur ; C. ROLLE, Auteur ; ET AL., AuteurD'après des estimations encore provisoires, environ 4 % des fermes bio françaises auraient entamé une déconversion en 2021. Si ce chiffre est relativement stable par rapport aux années précédentes, il pose tout de même question dans un contexte de crise de la filière bio. Dans ce dossier, plusieurs acteurs agricoles - agriculteurs, conseillers, acteurs de l'aval - apportent leurs éclairages sur ce constat : Quelles pourraient en être les raisons (départs à la retraite, retour au conventionnel suite à des problèmes de rentabilité ou de débouchés...) ? Quelles sont les filières les plus concernées ? Dans le Puy-de-Dôme, la déconversion reste encore marginale et correspond surtout à des départs à la retraite non renouvelés.
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Dossier : Les légumes de plein champ : une structuration aux petits oignons
Sophie BOMEL, Auteur ; Camille FONTENY, AuteurEn France, la commercialisation et le prix d'achat auprès des opérateurs conditionneurs des légumes bio sont en décroissance, ce qui impacte directement les agriculteurs, pour qui les coûts de production restent très hauts. Ce dossier présente les acteurs et les initiatives qui structurent la filière légumes de plein champ bio, en Alsace et en Champagne-Ardenne. Il présente également le fonctionnement de la filière, les relations d'engagement entre les producteurs, les conditionneurs, la GMS et les industriels, ainsi que les dérives. Pour terminer, des pistes sont données pour poursuivre la réflexion vers l'organisation d'une filière bio plus équitable.
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Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix 2021
Début 2022, pour la quinzième année consécutive, l'association Familles Rurales a publié son observatoire des prix, opérant ainsi une veille sur le coût du panier alimentaire des Français. L'étude présentée ici est issue de relevés réalisés en février, avril, juin et octobre 2021, dans 148 magasins (hypermarchés, supermarchés, enseignes à dominante marques propres et magasins spécialisés bio), et autour de trois grandes gammes de produits : les marques nationales, les premiers prix et les produits issus de l'agriculture biologique. Ce sont ainsi les prix de 97 produits de consommation courante, et référencés dans le Plan National Nutrition Santé (PNNS), qui ont été étudiés à la loupe. L'inflation a été relativement contenue en 2021 (+2 % en deux ans) à l'exception des fruits et légumes (+ 9 %). Pour autant, pour s'alimenter selon les préconisations du PNNS, une famille devait dépenser, chaque mois, en moyenne, de 450 pour un panier peu varié de produits de premiers prix à 1148 pour un panier varié de produits bio, soit entre 36 % et 93 % d'un SMIC net mensuel avant impôt. Face à ce constat, l'association réitère ses appels aux pouvoirs publics pour la mise en place de mesures facilitant l'accès pour tous à une alimentation saine et de qualité.
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Filière lait bio : réaffirmer les valeurs de la bio en local
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn 2022, la production de lait de vache bio, estimée à 1,35 milliard de litres, devrait dépasser la demande de près de 200 millions de litres. Après les candidats à la conversion et à l'installation, ce sont donc maintenant les consommateurs qu'il faut motiver activement à choisir le label bio. C'est ce que s'engagent à faire les acteurs de la filière qui témoignent dans cet article, notamment en proposant des produits laitiers bio à une échelle locale.
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Filière lait de vache biologique : Indicateurs de conjoncture
Ce diaporama, réalisé par FranceAgriMer, fournit des chiffres (graphiques) sur la filière lait de vache biologique en 2021. Il a été présenté le 18 janvier 2022 au Conseil Spécialisé Ruminants Lait & Viande. En 2021, en France, la collecte de lait bio a été en nette hausse sur les onze premiers mois (soit + 11,6 % par rapport à 2020). Le prix réel du lait bio est resté stable sur la première partie de lannée, mais a été en recul à partir de septembre. Les achats des ménages se sont, quant à eux, repliés par rapport à 2020 (année marquée par le confinement et la fermeture de la RHD) et à 2019. Cette diminution sexpliquerait en partie par la concurrence exercée par dautres labels (AOP, local ). Dans les autres pays européens (notamment lAllemagne, lAutriche et le Danemark), la collecte de lait bio a été également en hausse. En Allemagne, la forte revalorisation du prix du lait biologique a permis de soutenir cette croissance. En Autriche, laugmentation du prix a été plus modérée.
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Le lait bio en crise
Samuel RICHARD, AuteurDans cet article, Yves Sauvaget, éleveur laitier bio dans la Manche, adhérent de la Confédération paysanne et président de la Commission bio du Cniel (Centre National Interprofessionnel de lÉconomie Laitière), apporte son point de vue sur la crise que travers la filière laitière biologique, qui doit faire face à une importante surproduction en ce début d'année 2022. Il évoque, par exemple, la segmentation du marché, avec la multiplication des marques et/ou labels de qualité, pouvant perdre le consommateur et diminuer ses achats en bio. Le Cniel a mis en place ou envisage plusieurs mesures pour passer cette crise, en attendant notamment de savoir si cette dernière est conjoncturelle ou structurelle : limitation des conversions par les laiteries, volonté d'augmenter les débouchés en restauration collective, demande de plus d'aides publiques pour le stockage du lait, etc.
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Marché bio : "Il va falloir tenir dans les turbulences"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurJérôme Caillé, polyculteur-éleveur de volailles dans les Deux-Sèvres, est aussi président de la Commission bio de La Coopération agricole et administrateur de la coopérative Terrena. Dans cet interview, il aborde le contexte du marché en grandes cultures biologiques fin 2021 et début 2022, et analyse cette période tendue pendant laquelle les agriculteurs doivent faire face à de nombreuses turbulences : relocalisation des approvisionnements, crise sanitaire de la Covid-19, hausse des coûts de l'énergie, entrée en application du nouveau règlement bio européen, etc.
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Marché des légumes bio : Entre hausse de l'offre et repli de la demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFin 2021, la dynamique du marché des légumes bio s'est ralentie avec, d'un côté, une hausse de l'offre et, de l'autre, un repli de la demande. Près de 10 % des surfaces légumières françaises étaient certifiées bio fin 2020, soit plus de 42 000 ha. Comme souvent, cette situation est marqué par un phénomène d'ajustement du marché : en 2021, les conversions sont nettement moins nombreuses. Côté consommation, après une bonne année 2020, les achats de légumes bio sont à la baisse fin 2021, dans un contexte jugé difficile pour le pouvoir d'achat des Français. La hausse des coûts de production n'en rend que plus grande l'inquiétude des producteurs.
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Nouvelle réglementation pour les plants bio : Les points de blocage se lèvent
Arnaud FURET, AuteurUn nouveau règlement européen relatif à l'agriculture biologique est entré en vigueur le 1er janvier 2022. L'une des nouveautés est que cette nouvelle mouture concerne désormais les plants bio. Les acteurs de la filière arboricole française ont fait part de diverses inquiétudes face aux nouvelles mesures à prendre, concernant notamment le matériel d'origine ou encore l'obligation d'anticipation de 18 mois pour commander des scions avant plantation. Lors d'un webinaire organisé par le Grab le 17 décembre 2021, professionnels, instituts techniques et administration ont pu échanger sur ces questions. L'Inao a souhaité rassurer les acteurs de la filière sur certains points qui, s'ils sont entrés en application, visent surtout à favoriser la mise en place d'une filière bio structurée à l'horizon 2036.
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Occitanie : Aveyron Brebis Bio passe en coop
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2001, des éleveurs de brebis laitières bio aveyronnais se regroupaient en GIE pour collecter et livrer leur lait : Aveyron Brebis Bio. En 2020, cette structure, qui réunit désormais 34 exploitations et qui collecte plus de 4 millions de litres par an, a évolué en coopérative, statut plus approprié et plus sécurisant pour les éleveurs. Soucieux de la qualité de leur lait et de sa valorisation, les membres de la coopérative sont labellisés Bio Cohérence et Bio Équitable en France ; le groupement est également sociétaire de Biocoop et privilégie les partenariats avec des acteurs de la filière spécialisés en bio. Pour optimiser son activité, Aveyron Brebis Bio s'est doté d'une application développée spécialement pour la structure.
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"Organisons collectivement le développement des conversions"
Costie PRUILH, AuteurLa commission lait de "Bio en Hauts de France" a organisé ses premières assises de l'élevage laitier bio. L'objectif, pour les acteurs présents, était de proposer des solutions à la filière qui doit faire face à un certain contexte de crise et notamment au déclassement de lait au printemps. Parmi les solutions rapportées dans cet article par Sophie Tabary, administratrice de cette commission lait, figurent, par exemple, l'organisation collective, à l'échelle nationale, des conversions, ou encore la mise en place d'une caisse de solidarité ou de péréquation pour maintenir un prix du lait minimum toute l'année.
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Sival 2022, 11 au 13 janvier à Angers : Se retrouver au cur du végétal
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon des filières du végétal spécialisé (avec une forte représentation de la filière fruits et légumes), sannonce plus que jamais être un lieu déchanges sur les tendances davenir à co-construire. Plus de 700 exposants, 150 experts conférenciers, et 26 000 visiteurs sont attendus. La plateforme digitale Sival Online a été mise en place. Le Sival, en partenariat avec la Chambre dagriculture des Pays de la Loire et Interbio Pays de la Loire, valorise les exposants proposant des matériels, des produits et des services destinés à lagriculture biologique grâce à un répertoire consultable en ligne. Un point conseil bio accueille également les visiteurs pour répondre à leurs questions (conversion, installation, techniques culturales ). Cet article contient également le programme des sept conférences dédiées à la bio et présente les différents nominés et lauréats du Sival Innovation 2022 dans les domaines suivants : innovations variétales ; intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats ; services et logiciels ; solutions pour la production, conditionnement, mise en marché.
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Soja bio : Une graine très recherchée
Frédéric RIPOCHE, AuteurProtéagineux bio encore très recherché, malgré l'émergence d'alternatives, le soja reste une matière première particulièrement importante sur le marché bio, et ce, d'autant plus depuis l'obligation d'alimentation 100 % bio pour les monogastriques au 1er janvier 2022. Si les volumes produits en France augmentent (estimation de +10 000 tonnes entre 2019-2020 et 2020-2021), il en est de même pour la demande, et les prix suivent donc la même tendance. Ces derniers ont atteint le niveau record de 800-850 /tonne fin 2021. Dans cet article, Stéphane Vanrenterghem, membre du groupe expert grains de la Coopération Agricole et directeur d'Agribio Union, apporte son éclairage.
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Sommet de l'Elevage : Les coûts de production en question
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa loi Egalim 2 est entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Elle impose notamment une contractualisation entre un agriculteur et son principal acheteur. Afin de négocier des prix supérieurs aux coûts de production, le calcul de ces derniers devient indispensable. Pour ce faire, l'Idele-Institut de lÉlevage a développé l'outil Couprod. Facile d'utilisation, reconnu et utilisé par plusieurs interprofessions, cet outil ne permet toutefois pas de prendre en compte la diversité des systèmes bio. Par ailleurs, les éleveurs bio sont confrontés à des charges de plus en plus élevées. Dans cet article, plusieurs agriculteurs et acteurs des filières d'élevage bio expriment leurs ressentis et positions vis-à-vis de ce contexte.
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The world of organic agriculture : Statistics and emerging trends 2022
Helga WILLER, Auteur ; Jan TRAVNICEK, Auteur ; Claudia MEIER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022
Cette 23ème édition de The World of Organic Agriculture, publiée par le FIBL et IFOAM Organics International, réactualise les données statistiques mondiales sur l'AB et offre une synthèse complète du développement de l'agriculture biologique dans le monde, en présentant des données chiffrées par grandes aires géographiques : Afrique, Asie, Europe, Amérique Latine et Caraïbes, Amérique du Nord et Océanie. La tendance positive de ces dernières années se poursuit : la demande de produits biologiques a connu une croissance particulièrement forte en 2020 et la surface bio a également augmenté. En 2020, dans le monde, 74,9 millions d'hectares étaient conduits en agriculture biologique (3 millions d'ha de plus qu'en 2019), soit 1,6 % de la SAU mondiale, avec, en tête, pour les plus importantes surfaces en bio, l'Océanie (35,9 millions d'ha) et l'Europe (17,1 millions d'ha). En 2020, étaient dénombrés 3,4 millions de producteurs bio dans le monde, près de 239 000 de plus qu'en 2019. Avec une hausse de 14 milliards deuros par rapport à 2019, le marché mondial des produits biologiques a connu une croissance sans précédent en raison de la pandémie : il a atteint plus de 120 milliards d'euros.
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Valorisation des bovins allaitants : « Maximiser le taux de finition » ; Valorisation des bovins allaitants - Témoignage : Mâles et femelles finis en bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurRépondre aux demandes du marché, en produisant des animaux finis valorisant au mieux lherbe et en limitant la consommation de concentrés, est un point-clé en élevage bovin allaitant biologique. Les travaux conduits depuis de nombreuses années sur la ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou ont permis, notamment, de définir 2 itinéraires techniques permettant de produire, avec de bons résultats, des bovins finis en race limousine. Deux limites ont cependant été identifiées : des animaux avec des poids carcasse trop lourds et une consommation de concentrés, certes autoproduits, encore à réduire. Pour ce faire, la ferme expérimentale sest engagée, depuis 2019, dans de nouveaux essais centrés sur le croisement avec de lAngus en voie terminale pour gagner en précocité. Les premiers résultats sont intéressants, mais restent à finaliser et à compléter. Deux éleveurs de 180 mères limousines en AB, à cheval sur la Haute-Vienne et la Vienne, témoignent de leurs pratiques et de leurs choix pour finir tous leurs animaux, mâles et femelles, en valorisant lherbe au mieux. Exploitant 100 ha de prairies permanentes, 250 ha de prairies temporaires et plus de 40 hectares de méteil, ces producteurs visent lautonomie complète. Pour faire face aux aléas climatiques, ils cultivent aussi, depuis 4 ans, du sorgho fourrager et ont réduit la taille de leur troupeau de 20 mères. Avec deux périodes de vêlages, ils visent à produire des animaux âgés de 28 à 36 mois, bien finis, mais pas trop lourds, car plus faciles à vendre. Aujourdhui, face à lapplication du nouveau cahier des charges bio, ils réfléchissent à de nouvelles conduites de finition. Parmi les pistes envisagées : optimisation du pâturage tournant et du parcours à lherbe, ou encore mise en place de plateformes de distribution au champ avec des protections contre la pluie.
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3J Développement : la solution pratique et de bon sens pour le vrac liquide
BIO-LINEAIRES, Auteur3JD est une entreprise familiale installée dans la Vienne, spécialisée dans la vente de produits en vrac liquides. Fondatrice du groupe Nature & Stratégie, la famille Gabory nest pas une inconnue dans le monde de la bio. Engagée pour la réduction du gaspillage et de l'empreinte environnementale, lentreprise propose toute une gamme de distributeurs de vrac liquides, adaptés aux différents besoins des magasins, qui permettent une traçabilité parfaite et le respect des normes dhygiène et de sécurité. Pour les liquides non alimentaires, 3JD choisit de distribuer les marques de produits Etamine du Lys et Coslys via la structure commerciale familiale, Comptoir des Lys, du groupe Nature & Stratégie. Pour lalimentaire, cest vers dautres partenaires que lentreprise se tourne : « des fabricants bio de qualité, de préférence locaux » à qui elle offre une place et de la visibilité en magasin, ainsi que des solutions pour la poursuite de leur projet de vente en vrac. Pour finir ce publireportage, les Gabory partagent leur volonté de continuer à accompagner les producteurs et les fabricants, tout en offrant aux consommateurs et aux points de vente des solutions pratiques pour la distribution des produits.
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60 Millions de consommateurs : Hors-série n°209 : Manger bio : Les vrais bienfaits ; Les déceptions
Adeline TREGOUET, Auteur ; Cécile KLINGER, Auteur ; Elisabeth BOUVET, Auteur ; ET AL., AuteurPour tester la qualité des produits bio, 60 Millions de consommateurs a passé au crible 100 références : équilibre nutritionnel, nombre d'additifs, promesses marketing... Comparés aux mêmes références en conventionnel, comment les produits bio se distinguent-ils ? Ce Hors-série de la revue 60 Millions de consommateurs se compose de 4 parties : - Le bio, quésaco ? : Rappel des grands principes du bio, en culture, en élevage ; Informations sur les labels ; - Le bio et les autres : Tout d'abord, ce qu'en dit la science ; Puis, 100 références, dans 8 familles de produits, sont décryptées et comparées aux références conventionnelles (sucres ajoutés, additifs, pourcentage et origine des matières premières, acides gras saturés...) ; - Le bio paysan : Passage en revue de 3 filières (Riz de Camargue, porcs, sésame) et freins au développement des conversions (monocultures en riz...) ; - Le bio business ; Les produits bio de la grande distribution sont-ils des produits bio au rabais ? ; Comment le réseau bio spécialisé se démarque-t-il ?
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8e Salon Tech&Bio : Le plein en références techniques et économiques ; Pôle Élevage : Des repères dans toutes les filières ; Création de filières agroalimentaires : « Un long fleuve pas si tranquille »
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles effectuent un retour sur la 8ème édition du salon Tech&Bio, qui sest tenue du 21 au 23 septembre 2021, sur le Lycée agricole du Valentin, à Bourg-lès-Valence (Drôme). Cette édition a regroupé 18 000 visiteurs. Le premier article revient sur ce rendez-vous incontournable qui permet de faire le plein en références techniques et économiques, et de voir les dernières innovations. Au total, 375 exposants de lamont et de laval étaient présents, une centaine de démonstrations de matériels innovants ont été organisées, ainsi que de nombreuses conférences, dont certaines ont été prises dassaut. Le fil vert de cette édition a été le Village du Biocontrôle (nouveauté 2021), qui a réuni plus de 16 entreprises. Le second article est consacré au Pôle Élevage. Divers ateliers et conférences ont abordé les principales préoccupations des éleveurs bio. Cet article revient plus précisément sur les conférences consacrées à lautonomie alimentaire des élevages bio, lactualisation des références en ovins lait bio, ladéquation entre loffre et la demande pour la filière ovins viande bio (projet Casdar ReVABio), ainsi qu'au nouveau bâtiment délevage de la ferme du Lycée agricole du Valentin, qui illustre comment réduire les conséquences des évolutions climatiques sur un troupeau laitier. Pour finir, le dernier article regroupe les témoignages de trois opérateurs qui ont participé à la création de filières agroalimentaires bio issues en grandes cultures : la coopérative agricole Duransia (filière légumes secs), le transformateur Ekibio (filière blé dur) et le distributeur Carrefour (filières blé dur et blé tendre).
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Accompagner la nouvelle vague de conversions en viticulture biologique : impacts des changements de pratiques et repères sur la filière bio
Vincent BOU NADER, Auteur ; Nicolas DELORME, Auteur ; Alice ODOUL, AuteurPour accompagner les dynamiques de conversions en bio des viticulteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes, la FRAB AuRA et CerFrance ont réalisé une étude sur les impacts de la conversion chez les viticulteurs de la région. Une trentaine de viticulteurs passés en bio ont répondu à l'enquête. A la question "Votre temps de travail et celui de vos associés a-t-il augmenté suite à votre passage à l'AB ?", 80 % des viticulteurs interrogés répondent "oui", augmentation essentiellement due au travail du sol et au désherbage manuel. En ce qui concerne le rendement, les viticulteurs interrogés font état d'une diminution de 18 % en moyenne (de 50 hl/ha à 41 hl/ha), mais de nombreux facteurs entrent en compte. D'autres questions, portant sur les techniques de production, la commercialisation, les motivations d'un passage en AB et les perspectives de la filière, ont permis à cette enquête de recueillir des informations qui seront mises à disposition des viticulteurs et des conseillers d'Auvergne-Rhône-Alpes, dans la perspective de nouvelles conversions. Globalement, la majorité des viticulteurs perçoivent une forte augmentation de la demande en vins bio dans leur territoire.
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L'agneau bio progresse encore
REUSSIR PATRE, AuteurLe projet ReVABio a réalisé un état des lieux de la filière ovine bio en 2019. Le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % (comparé à 2018). Les brebis bio représentent 230 t équivalent carcasse et les agneaux 1 630 t. Depuis 2012, le nombre de brebis allaitantes élevées en bio progresse, en moyenne, de 10 % tous les ans. Le nombre d'ovins bio abattus est également en progression : + 15 % dune année sur lautre. Le chiffre daffaires (au stade détail) de la viande dagneau bio sélève à 72 millions deuros. Cette viande est présente dans tous les circuits de distribution. Selon les organisations économiques de producteurs, les ventes se répartissent de la manière suivante : durant lhiver (30 %), au printemps (35 %) et durant lété-automne (35 %). La couverture de la forte demande en agneaux autour de Pâques continue à saméliorer grâce aux efforts de toute la filière bio.
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L'agriculture bio dans le monde - Edition 2020
LAgence BIO présente son édition 2020 des chiffres-clés de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 103 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique fin 2019. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à plus de 112,3 milliards deuros en 2019. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 71,5 millions dhectares fin 2018. Elle représentait 1,5 % de lensemble du territoire agricole des 186 pays enquêtés par le FiBL et IFOAM. Près de 2,8 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2018, en recul de 5,2 % par rapport à 2017. Le nombre d'exploitations bio a progressé en Asie (+ 7 %), en Amérique du Nord (+ 4,3 %) et en Europe (+ 3,8 %). Ce nombre a reculé en Océanie (- 22, 1 %), malgré une augmentation des surfaces, ainsi quen Afrique (- 2,2 %) et en Amérique Latine (- 50,6 %, en raison d'une baisse enregistrée au Mexique du fait dun changement de la source de données qui ninclue plus les petits producteurs). Au sommaire de ce document : - Etat des lieux des réglementations et accords déquivalence ; - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - Les préparateurs, importateurs et exportateurs de produits bio en 2018 ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques.
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Lagriculture biologique dans lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, en Haute-Loire, en Haute-Savoie, en Isère, dans la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, en Savoie Edition 2021
Ces douze fiches présentent les chiffres-clés de lagriculture biologique pour chaque département de la région Auvergne-Rhône-Alpes : lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, lIsère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie (une fiche recto-verso par département). Réalisées par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), ces différentes fiches sappuient sur des données datant de fin 2019. Elles sont composées de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans le département (nombre et évolution du nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives / transformateurs / distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés des différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, volailles, ruchers) et des différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, autres ), ainsi que la répartition des différentes catégories de distributeurs (grossistes/négociants, magasins spécialisés, GMS ) et celle des différentes catégories de transformateurs (boulangeries, industries agroalimentaires ).
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Agroécologie : Lagriculture bio dynamise léconomie des territoires
En France, la croissance des filières biologiques se confirme chaque année : la production et la consommation progressent dans toutes les régions, tandis que les filières se structurent et que des emplois se créent dans les territoires. Pour accélérer le développement de la bio, le volet agricole du Plan de Relance a renforcé le fonds Avenir Bio de cinq millions deuros par an jusquen 2022. En 10 ans, le fonds Avenir Bio a accompagné plus de cent projets, pour un total daides de plus de 35 millions deuros. Trois porteurs de projets ayant bénéficié de ce fonds apportent leur témoignage : 1 - la Coopérative des agriculteurs biologistes du Sud-Ouest (CABSO), qui traite et commercialise les fruits et légumes de 60 adhérents et autant de producteurs fournisseurs, sest équipée dun pôle logistique de collecte et de distribution qui a, en partie, été subventionné par ce fonds ; 2 le Moulin Marion Meunerie, qui est spécialisé dans la collecte et la meunerie de céréales et de grains bio destinés à lalimentation humaine, a investi dans une unité dédiée au « sans gluten », en partie subventionnée par ce fonds ; 3 la Coopérative du Vignoble de la Voie dHéraclès, qui regroupe 25 adhérents, soit 600 ha de vignes bio et 55 000 hl de vins bio, sest dotée dun nouvel outil de vinification, moderne et innovant, en partie subventionné par ce fonds.
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Apiculture : L'hydromel : une boisson à valoriser localement par les apiculeurs-trices ?
Cloé MONTCHER, AuteurEn février 2021, une douzaine d'apiculteurs-trices se sont réunis en Haute-Loire, pour se former à la fabrication d'hydromel avec l'apiculteur bio Alexandre Sintes, du Sud de la France. L'hydromel est composé de miel, d'eau et de levures et il est légèrement alcoolisé. Alexandre Sintes s'est rapproché du monde du vin pour mieux comprendre les processus de fermentation et élaborer ses propres recettes. Dans cet article, il partage ses connaissances de l'hydromel et en détaille les étapes techniques de fabrication, en particulier l'étape de la fermentation. Un encart est consacré aux sulfites, dont l'ajout participe à la stabilisation et à la conservation du produit. Alexandre Sintes estime qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter des sulfites dans les micro-cuvées, mais il explique comment bien gérer leur éventuelle introduction dans l'hydromel.
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Apple consumption in France : Varieties for all tastes
Christian HUTIN, AuteurLa consommation de pommes décline, depuis plusieurs années, en France. Létude des tendances de consommation permet didentifier les différents canaux de vente de ces fruits, ainsi que les profils des consommateurs. Elle permet également de mieux comprendre la demande et dadapter les variétés de pommes à celle-ci. Globalement, le nombre de variétés disponibles sétoffe, mais Gala et Golden Delicious représentent encore plus de la moitié des ventes. Pink Lady est la troisième variété la plus consommée en France. Toutefois, la gamme de variétés proposées dépend fortement des points de vente : elle est plus large dans les magasins spécialisés que dans les grandes surfaces. Les magasins bio ne représentent quune petite part des volumes de pommes vendus (1 %), mais cette part est en pleine croissance. La vente directe est également bien répandue en bio.
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Approche technico-économique des céréales bio ; Le bio priorisé par les consommateurs ; Congrès mondial de la bio en France, une première ! ; Les agriculteurs bio mobilisés
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Pierre GARCIA, Auteur ; C. ROLLE, AuteurQuatre articles sont consacrés à des actualités de la bio en Auvergne-Rhône-Alpes : - Approche technico-économique des céréales bio : Le collectif "Bio Motivés de Limagnes" (GIEE), composé de 12 céréaliers bio, s'est attaché, pendant 3 ans, à construire les premières références technico-économiques sur des systèmes céréaliers bio en Limagnes, avec l'appui de Bio 63 et en partenariat avec l'Afocg 63 ; - Le bio priorisé par les consommateurs : Une enquête OpinionWay pour le Cluster bio Auvergne-Rhône-Alpes sur la perception du label AB par les consommateurs (9-11 juin 2021) montre que, dans cette région, l'attachement au bio se confirme, avec une attention de plus en plus portée aux produits locaux et peu transformés ; - Congrès mondial de la bio en France, une première ! : Cette vingtième édition du Congrès a eu lieu à Rennes, du 6 au 9 septembre 2021, sous le parrainage de Nicolas Hulot ; - Les agriculteurs bio mobilisés : Le 23 juin 2021, des producteurs bio d'Auvergne-Rhône-Alpes ont manifesté pour dénoncer certains arbitrages du ministère de l'Agriculture dans le cadre de la future PAC, dont notamment l'égalité de traitement entre Agriculture Biologique et certification HVE (Haute-Valeur Environnementale).
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Belgique : La distribution poursuit sa mutation
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, la distribution bio (grossistes et magasins bio) connaît, depuis quelques années, de nombreux mouvements : rachats d'entreprises familiales par d'importantes firmes bio ou conventionnelles, fusions, investissements étrangers, etc., qui impactent les modalités d'approvisionnement des magasins. Les opérateurs de la distribution spécialisée bio tentent de trouver des solutions pour se différencier du "bio industriel". Ils envisagent, par exemple, la création d'un label "made in Belgium" ou encore d'un groupement de magasins adossé à une charte. Avec la crise sanitaire de 2020, la consommation bio a augmenté, ainsi que la demande en circuits courts. En Flandre, par exemple, le nombre de magasins à la ferme est passé de 83 à 121, entre 2019 et 2020. Philip Van den Abbeele, de l'enseigne de distribution Ekowinkel, partage sa vision de l'avenir de la distribution bio en Belgique.
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Belgique : le vrac en croissance malgré la crise !
Mélanie LONGIN, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, depuis la crise sanitaire, le vrac continue de se développer, avec une augmentation des points de vente encore en 2021. Le vrac est commercialisé dans les enseignes vrac, mais aussi en grande distribution et dans des épiceries de proximité : Sales4bio, spécialisé dans le développement de marques bio, fournit les chiffres. Bio Linéaires propose, en parallèle, une interview de Paul Mathieu, fondateur de l'enseigne bio et locale Al'binète à Liège. Celui-ci livre son sentiment sur l'évolution du marché de la bio en Belgique.
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La bio en Allemagne : Dans un marché bio dynamique, la distribution bio spécialisée peine à garder le rythme
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, au 1er semestre 2021, la croissance du marché bio a continué sa progression, mais à un rythme moindre en magasins spécialisés bio. La vente en ligne a été le réseau le plus dynamique, puisquelle a progressé de 44 %, alors que la vente en magasins bio a eu tendance à stagner. Sils sont davantage fréquentés en milieu rural où la grande distribution restreint son offre, les magasins bio en zone urbaine nont pas réussi à fidéliser leur clientèle après les périodes de confinement. Le marché bio allemand semble avoir trouvé de nouveaux relais de croissance dans la vente en ligne et la vente directe, ainsi quavec loffre toujours plus fournie de la distribution conventionnelle. Reste à voir si les nouveaux consommateurs bio se tourneront ensuite durablement vers les circuits spécialisés bio
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La bio en Allemagne : Marché en croissance, boosté par la vente directe et la vente en ligne ?
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, au 1er trimestre 2021, la croissance de la distribution spécialisée bio a continué, mais à un rythme moindre, en comparaison de l'année 2020 (confinements). La distribution spécialisée a vu ses ventes augmenter de 4,2 %, tandis que les magasins à la ferme, la vente directe et les magasins de + de 100 m2 ont connu une plus forte progression (26,2 %). Mais c'est surtout la vente en ligne qui a décollé, avec + 42,6 % au 1er trimestre 2021 vs la même période en 2020. Vente directe, vente en ligne et circuits courts apparaissent désormais comme les nouveaux relais de croissance de la bio en Allemagne. Reste à savoir si cette lancée perdurera au-delà de la crise sanitaire.
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Bio-éthique du beurre
Dominique DIOGON, AuteurEn 2017, apparaissait la marque de beurre bio "C'est qui le patron ?!", avec pour objectif d'assurer une plus juste rémunération des éleveurs. Aujourd'hui, fabriqué dans le Puy-de-Dôme par l'usine Candia , filiale de Sodiaal, c'est le beurre bio le plus vendu en France. Cet article retrace l'histoire de la marque et les résultats obtenus, concernant les ventes, mais aussi la rémunération des éleveurs bio. Pour chaque plaquette vendue, 15 centimes sont reversés sous forme de prime à la conversion.
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Bio Linéaires dévoile le premier indice e-commerce
BIO-LINEAIRES, AuteurA partir dune base de 900 000 articles bio vendus en "click & collect" dans divers sites de e-commerce de magasins spécialisés bio, le nombre de "click & collect" et le prix moyen de 5 produits bio (banane, chou rouge, purée damande, thon albacore, tartine craquante sarrasin), pour 11 enseignes bio, sont présentés.
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Biobreizh : Économie vertueuse
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh, le spécialiste du légume bio en Bretagne qui est approvisionné par 84 producteurs (15 000 tonnes/an de légumes bio), vient dentrer dans le dispositif Bio équitable. Ce référentiel national garantit des produits bio origine France et issus de relations commerciales durables. La rémunération des producteurs par les entreprises de laval doit seffectuer sur la base dun prix équitable, calculé, pour chaque produit, à partir du coût de production, de la rémunération du producteur et de la marge opérationnelle de lentreprise (frais de fonctionnement et besoins en investissements).
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Biocoop dévoile ses ambitions
BIO-LINEAIRES, AuteurBiocoop a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 16,6 % en 2020. Cette année-là, si certains points de vente d'hyper centre ont souffert de la fermeture des bureaux pendant le confinement, les magasins ont globalement bien tiré leur épingle du jeu. Le réseau vise l'ouverture de 81 nouveaux magasins en 2021 et prévoit de renforcer le e-commerce de façon importante. Biocoop entend aussi développer sa marque, toujours en misant sur une offre de produits avec le moins d'additifs possible ; en limitant, voire en supprimant les aliments ultra-transformés ; en contribuant à la relocalisation des productions en France... Le réseau souhaite également augmenter encore l'offre de produits locaux dans ses magasins et se donne pour ambition d'aller plus loin dans le zéro déchet, en passant de 34 % de son offre vendue sous une forme non-emballée ou en emballage réutilisable à 50 %.
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Biocoop : La forteresse assiégée
Florence HUMBERT, AuteurDepuis sa création, le réseau coopératif Biocoop est un cas particulier dans le paysage de la distribution alimentaire. Fondé sur la volonté de développer une agriculture biologique équitable, Biocoop, malgré des résultats à deux chiffres, voit son contexte se durcir : plus de concurrence de la part de la grande distribution qui capte un volume important du marché bio ; la reprise de ses valeurs fondatrices par d'autres acteurs du commerce ; une évolution de sa clientèle, peut-être moins militante et plus regardante sur les prix. Comment garder son âme et en même temps survivre face à la concurrence ? Biocoop a besoin de prendre en compte la guerre des prix engagée par la concurrence et, pour ce faire, vise à être plus performant en matière de productivité. Par ailleurs, le nombre de magasins de lenseigne se développe, mais de plus en plus avec des dirigeants de points de vente qui ont une vision plus centrée sur le chiffre daffaires. Ceci se traduit notamment par le fait que les magasins Biocoop ayant le statut de Scop (société coopérative et participative) sont devenus minoritaires dans le réseau face aux magasins avec des structures juridiques plus classiques, type SARL. Par ailleurs, les conflits sociaux sont maintenant plus fréquents au sein du réseau, surtout quand la recherche du profit se fait au détriment des salariés. Aux clients de rester vigilants sur les pratiques de leur magasin (ex. part de produits locaux, niveau du turn over du personnel ) et peut-être, ainsi, de limiter les dérives.
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Biocoop La Gambille : Naissance dun cinquième magasin à Pordic
Florence RABUT, AuteurLe 4 février 2021, autour de Saint-Brieuc, le cinquième magasin Biocoop a ouvert ses portes. Il est nommé La Gambille (« petite jambe » en breton) et suit un concept bien particulier : démocratiser la bio au plus grand nombre, tout en respectant les valeurs de la bio. Le bâtiment de 760 m2 regroupe ainsi une large offre de produits bio en magasin, couplée à un restaurant de 80 couverts et à un salon de coiffure à létage. Le client peut vite ressentir lambiance militante du groupe en pénétrant dans le « tipi des possibles », un espace dinformations, danimations et dexpositions thématiques. Point rare, quoiquassez peu surprenant en Bretagne, le magasin comporte une poissonnerie qui met en avant la pêche durable et saisonnière. Un large rayon est également dédié à la boucherie.
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Biodiversité : Le Synabio propose d'aller au-delà du cahier des charges bio
Goulven MARÉCHAL, AuteurEn 2020, le Synabio, qui rassemble 200 transformateurs et distributeurs bio français, a mis en place un groupe de travail visant à mettre en évidence les liens entre agriculture bio et biodiversité et à identifier des leviers d'actions en faveur de la biodiversité. 19 indicateurs ont ainsi été formalisés et proposés. Ils concernent toutes les étapes de la chaîne de valeur, de la production des produits bio à la transformation et à la distribution de ces produits. En 2021, ces indicateurs, avec des objectifs à atteindre à l'horizon de 2023 et 2030, vont être testés par les entreprises du groupe de travail, qui vont évaluer leur pertinence et, si besoin, les réajuster, avant d'être diffusés à l'ensemble des adhérents du Synabio. Ces derniers pourront les prendre en main via des outils pédagogiques, des formations ou des exemples de bonnes pratiques.
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Book of abstracts: Farmers & Advisors forum
Simon CARRAZ, Auteur ; Famara DIEDHIOU, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Tous les trois ans, le Congrès Mondial de la Bio offre aux paysans des cinq continents lopportunité de débattre sur ce que signifie être un agriculteur biologique, dapprendre comment les autres agriculteurs bio travaillent et dexplorer les défis auxquels les agriculteurs bio font face ou feront face dans le futur. Lors de lédition 2021 de ce Congrès (organisée à Rennes, du 6 au 10 septembre), les producteurs et productrices ont été invités à partager des expériences inspirantes, des exemples de leurs réussites, dexpériences positives ainsi que des bonnes pratiques. Les contributions à ce forum pouvaient sarticuler autour de quatre thèmes : 1 - Lagriculture biologique en tant que système holistique ; 2 - Lémancipation et lautonomie des agriculteurs et des agricultrices à la ferme et sur le marché ; 3 - L'engagement des agriculteurs et des agricultrices dans les dimensions sociales de lagriculture biologique ; 4 - Les services de conseil : comment participer au changement du modèle agricole ? Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (près de 80 contributions, conférences et posters confondus). Ces contributions abordent diverses productions et problématiques : la diversification, les marchés, la préservation de la biodiversité, les systèmes de garantie participatifs, lautonomie, la résilience des systèmes, le bien-être animal
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Book of abstracts: Stakeholder Forum
Vianney LE PICHON, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; Philippe BARET, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Lors du Congrès mondial de la bio, qui sest déroulé à Rennes du 8 au 10 septembre 2021, lun des forums a été consacré au leadership. Son objectif était de réunir des praticiens, des penseurs et des décideurs politiques pour discuter de nouveaux concepts et idées afin de faire progresser lagriculture, et plus particulièrement lagriculture biologique, vers un plus haut niveau de durabilité. Ces différents acteurs ont été invités à apporter des contributions autour des neuf thèmes suivants : 1 - Les politiques comme leviers et expériences de plaidoyer : messages et cibles ; 2 - La bio à travers les générations : apprendre de lexpérience revivifiée par lénergie des jeunes générations ; 3 - Elever le niveau dexigence du secteur bio : pour plus dimpact dans le développement durable ; 4 - Comptabilisation des coûts réels et son intérêt pour lagriculture biologique : examen objectif des « solutions miracles » ; 5 - Pourquoi ny a-t-il pas plus de paysans qui se convertissent à lagriculture biologique : comment approcher les pas encore convaincus ? ; 6 - Agriculture biologique pour le développement : comment intégrer lagriculture biologique dans le discours des donateurs internationaux ? ; 7 - Partenariats stratégiques : faire équipe dans des problématiques inhabituelles ; 8 - atteindre et responsabiliser les consommateurs dans leur rôle de citoyens : quels intermédiaires cibler et avec quels messages ? ; 9 - Les orientations de lagriculture biologique : que signifie être un agent de changement ? Cet ouvrage compile les résumés de ces différentes contributions (une cinquantaine, conférences et présentations de poster confondues). Ces dernières ont abordé diverses productions et problématiques.
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Book of abstracts: Supply and Value chain Forum
Charles PERNIN, Auteur ; Flavio PAOLETTI, Auteur ; Michel REYNAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ces dernières années, la demande mondiale en produits biologiques na cessé de croître. Ceci sest traduit par un développement des filières biologiques. Toutefois, pour être cohérent, il faut que ce développement s'effectue dans le respect des quatre principes établis par IFOAM : santé, écologie, équité et précaution. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui sest déroulé à Rennes du 6 au 10 septembre 2021, les différents acteurs des filières et des chaînes de valeurs, allant du producteur au consommateur, ont été invités à partager des expériences inspirantes, ainsi que des initiatives novatrices pour développer, transformer, faire évoluer dans le sens des principes IFOAM les filières agro-alimentaires et non-alimentaires biologiques. Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus dune soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Les contributions pouvaient sarticuler autour de six thèmes : 1 - Expériences et innovations pour une réduction continue des impacts environnementaux dans les processus de production ; 2 - Transformation des aliments et des produits non alimentaires : comment maintenir/améliorer la qualité et la sécurité des produits ? ; 3 - Comment mieux partager la valeur le long des chaînes dapprovisionnement, comment obtenir des produits biologiques équitables et améliorer les conditions de travail ? ; 4 - Assurer lapprovisionnement tout au long des filières ; 5 - Rôle des cahiers des charges dans le développement de pratiques respectueuses des principes de lagriculture biologique ; 6 - Élaboration de politiques favorables à lagriculture biologique pour les chaînes de valeurs et les filières.
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Booster la diversité et la sélection en bio : Les coops bio sengagent
Laurence FONTAINE, AuteurLe choix variétal est lun des rares leviers annuel sur lesquels les agriculteurs bio peuvent agir. En grandes cultures, certains acteurs français de la production de semences, tels que Ubios, la Cocebi et Biocer, se sont mobilisés pour sélectionner des variétés plus adaptées à la bio que celles sélectionnées pour lagriculture conventionnelle. Ces recherches de cultivars bio ont été encadrées par le projet européen Liveseed, dont lobjectif était daméliorer loffre européenne de semences bio. Ce projet fait écho à un contexte réglementaire en pleine évolution : le nouveau règlement (UE) 2018/848, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, comprend un important volet sur les semences (de la sélection à la commercialisation), avec l'objectif de contribuer au développement de variétés spécifiques aux besoins de la bio. Il existe plusieurs niveaux de sélection en bio (lignées sélectionnées intégralement en bio, en bio dès les croisements, en conventionnel jusquà un stade avancé ). Certaines techniques de sélections, acceptées avec la nouvelle règlementation, permettent de conserver un plus grand niveau de diversité génétique, telles que le matériel hétérogène biologique (MHB), dont les populations croisées composites (CCP) font partie, ou encore des variétés biologiques (VB). Le projet Liveseed a permis de tester la mise en uvre de ces nouvelles méthodes et de sélectionner plusieurs cultivars adaptés à la bio.
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Bretagne : Prince-de-Bretagne vise 20 % de bio
Véronique BARGAIN, AuteurPrince-de-Bretagne regroupe 1700 maraîchers, dont 151 en agriculture biologique (chiffres 2020). A l'occasion d'une conférence de presse, la marque a présenté ses objectifs pour 2030, parmi lesquels 20 % de volumes en bio et 20 % de volumes cultivés sans pesticides.
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Bulletin technique Grandes cultures CAB n°4
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurSont abordés, dans ce quatrième bulletin de la CAB Pays de la Loire dédié aux grandes cultures bio, les sujets suivants : - Pourquoi et comment sursemer des luzernes au printemps dans les céréales ? Cette pratique peut présenter un réel intérêt pour la culture en place, mais également comme culture intermédiaire, à condition toutefois de bien en maîtriser l'implantation ; - Retour sur le "Marathon de l'ABC dans le Gers" 16/17 décembre 2020 : cette rencontre autour de l'agriculture de conservation en bio a réuni une vingtaine d'agriculteurs qui ont pu échanger sur leurs pratiques et découvrir des résultats d'essais de blé/féverole, blé/luzerne, ou encore trèfle dans blé ; - Le ver de terre, acteur majeur du recyclage de la matière organique dans les sols : sont repris ici des extraits de l'ouvrage de Marcel Bouché "Des vers de terre et des Hommes" ; - Produire ses propres semences de prairie : vers plus d'autonomie des fermes herbagères : un groupe d'éleveurs angevins présente son programme de travail et les essais mis en place sur les exploitations ; - le dernier article présente un état des lieux de la filière Céréales Oléagineux Protéagineux en Pays de la Loire et en France.
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Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
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Centre-Val de Loire : Un partenariat structurant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBio Centre Loire est né en 2017, grâce à la volonté dune poignée de producteurs biologiques, alors adhérents à Val Bio Centre (groupement plutôt tourné vers la vente directe) qui souhaitaient élargir leur réseau de commercialisation, notamment en souvrant aux plateformes de distribution. Bio Centre Loire sest ensuite développé : il est devenu une coopérative en 2020 et regroupe maintenant 35 producteurs de fruits et légumes bio. La coopérative a ainsi commercialisé 2 590 t de fruits et légumes bio en 2020, générant quatre millions deuros de chiffre daffaires. Pour se développer de manière cohérente, Bio Centre Loire souhaite consolider ses valeurs et sécuriser les revenus de ses adhérents. En septembre 2021, il a été le second groupement à signer un contrat de commerce équitable avec Biocoop, selon le référentiel Bio Équitable en France. Ce contrat, dune durée de trois ans, engage les deux parties sur des volumes par produit, des prix planchers (sous lesquels rien ne sera vendu) et des prix dobjectifs équitables. Les coûts de production servant au calcul de ces prix peuvent être rediscutés chaque année en cas de fluctuation.
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Céréales et blé panifiable : Il reste du pain sur la planche
Cécile ROLLAND, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLa transformation de blé meunier et dautres céréales biologiques se développe en Bretagne : le nombre dunités certifiées bio est passé de 834 à 1 236 entre 2015 et 2019 (principalement des boulangeries-pâtisseries, meuniers, biscuitiers ). Ces derniers transforment une part relativement faible de céréales bio produites localement. Une enquête, réalisée par la Maison de lAgriculture Bio du Finistère (MAB29) auprès de 116 transformateurs, a révélé lintérêt de plusieurs dentre eux de sapprovisionner plus localement. Pour répondre à ce besoin, différents schémas et échelles dapprovisionnement en blé meunier bio sont actuellement testés. Des référentiels communs sur la qualité du grain sont également en discussion. Si la teneur en protéines nest pas un critère discriminant pour les meuniers, elle lest pour tous les autres transformateurs (elle doit être au-dessus de 10,5 %). La gestion de lazote reste donc un enjeu majeur en agriculture biologique. Il faut aussi que le grain respecte dautres critères : humidité, PS, temps de chute de Hagberg et force boulangère W. Cet article est accompagné dun tableau qui synthétise des informations (semis, variétés, place dans la rotation, prix de vente ) sur plusieurs céréales bio panifiables. Deux producteurs bio et un boulanger bio apportent également leurs témoignages.
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Céréales & oléoprotéagineux bio : Production et récoltes se développent en 2021 malgré une saison chaotique
Antoine BESNARD, AuteurCet article aborde le développement des grandes cultures biologiques en Bretagne et fait le bilan, d'après les premières estimations, des récoltes 2021 pour les céréales, les protéagineux et les oléagineux bio. Des graphiques présentent l'évolution des surfaces en grandes cultures, bio et en conversion, en Bretagne, ainsi que les collectes cumulées pour les céréales bio et les protéagineux bio.
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Le chanvre : Une filière en devenir
Vaiolini TRAVERS, AuteurEn France, la culture du chanvre a connu son apogée au XIXème siècle. Cette plante a ensuite été fortement concurrencée par de nouvelles fibres (nylon, coton). Elle retrouve néanmoins sa place dans les champs (20 000 ha en 2021) grâce au développement de nouveaux débouchés. Les différentes parties du chanvre peuvent être valorisées : la graine (chènevis) dans lalimentation ou les cosmétiques, et les pailles (chènevotte, fibre et poussière issue du défibrage) dans lisolation, la papeterie, les plastiques biosourcés, la litière des animaux Le chanvre présente également de nombreux atouts agronomiques et environnementaux : plante couvrante, peu sensible aux maladies et aux ravageurs, tolérante à la sécheresse, qui permet de diversifier les rotations, de stocker du carbone et de favoriser la biodiversité Grâce à ces atouts, cette culture de printemps ne nécessite quasiment aucune intervention entre le semis et la récolte. Létape la plus délicate est la récolte : selon la valorisation de la plante, la gestion du chantier ne sera pas la même. Pour une bonne rentabilité en bio, il est préférable de valoriser la graine. Il est alors possible datteindre une marge brute moyenne de 1 260 /ha, contre 675 /ha en conventionnel. Une aide couplée est également dédiée à cette culture (96 /ha en 2020).
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Les chiffres clés des filières bio de 2020
Lucie POLINE, AuteurEn 2020, dans le contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, l'agriculture biologique française a poursuivi son développement et a même connu une belle embellie en passant le cap des 50 000 exploitations certifiées ou en conversion (+ 13 % par rapport à 2019). Ce sont ainsi 11,8 % des fermes et 9,5 % des surfaces qui sont engagées en AB. L'Occitanie reste la première région française en nombre de producteurs (11 977) et est troisième en surfaces (556 634 ha certifiés ou en conversion, soit 18 % de sa SAU). Les conversions sont stimulées, notamment, par l'engagement de plus d'opérateurs - transformateurs et distributeurs - dans les filières biologiques. En 2020, le marché des produits biologiques en France a dépassé les 13 milliards d'euros.
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Comment valoriser et différencier la viande biologique du massif des Pyrénées ?
BIO OCCITANIE, Auteur ; BIOCIVAM DE L'AUDE (BIOCIVAM 11), Auteur ; BIO-ARIEGE-GARONNE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE (26-28 Rue Magné, 31 300, FRANCE) : BIO OCCITANIE | 2021Dans les Pyrénées, lagriculture repose principalement sur lélevage allaitant bovin et ovin. Lagriculture biologique est fortement représentée (26 % de la SAU). Ce territoire est donc un producteur important de viande bio. Toutefois, malgré une forte demande de la part des consommateurs pour de la viande bio et locale, les viandes bio pyrénéennes sont peu valorisées sur le territoire. En effet, les animaux bio sont régulièrement déclassés, les jeunes bovins sont souvent exportés, la viande bio est peu différenciée de la viande produite en montagne, la filière bio manque de structuration Afin de trouver des solutions pour mieux valoriser cette viande, Bio Occitanie, le Biocivam de lAude, Bio-Ariège-Garonne, le GAB 65, financés par le Commissariat de Massif des Pyrénées, ont réalisé un diagnostic territorial afin didentifier des actions à mettre en place. Pour cela, ils se sont appuyés sur la méthode RELOC, développée par INRAE. Au total, 83 entretiens ont été menés auprès des acteurs de la filière. Ils ont permis de mettre en valeur cinq manières de valoriser la viande bio dans les Pyrénées : 1 - Défendre les valeurs de la bio locale ; 2 - Proposer un produit viande bio d'excellence ; 3 - Standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; 4 - Soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; 5 - Valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. Des rencontres ont ensuite été organisées afin de trouver des pistes de développement et des actions concrètes, comme, par exemple, développer la viande bio dans les boucheries et la restauration collective de la région.
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Conserve de légumes bio : un secteur spécifique en évolution
Bettina BALMER, AuteurEn France, la filière des légumes bio pour lindustrie continue de progresser, avec une demande croissante en conserves de légumes bio par les ménages et par la restauration collective. La gouvernance de cette filière est particulière car, pour les 3/4 des volumes en bio, la vente est négociée par les organisations de producteurs et contractualisée avec les industries avant les campagnes de productions, afin dassurer une rémunération de base à tous les producteurs. Quatre légumes couvrent la majeure partie des approvisionnements de lindustrie : les haricots verts, les petits pois, les carottes et les choux et brocolis. Le choix des semences se porte sur des variétés résistantes à lappertisation (mise en conserve) et lacheminement des légumes seffectue très rapidement après leur récolte afin den garantir la fraîcheur. Loffre française de légumes bio en conserve couvre la quasi-totalité des besoins de consommation et elle est complétée par limportation de légumes issus de pays proches. Des encarts apportent des précisions sur le marché des conserves de légumes en magasin bio, sur lhistoire de la conserve, ainsi que sur le choix des contenants.
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Covid 19 : Les circuits courts : plus forts après la crise ?
Agathe PERRIN, AuteurLes GAB bretons ont mené des enquêtes auprès de leurs adhérents en circuits courts, afin de connaître l'impact de la crise Covid-19. On note une forte disparité entre les fermes. Si la majorité ont vu leur chiffre daffaires (CA) augmenter (cest particulièrement vrai pour les maraîchers), certains ont vu leur CA stagner et dautres ont vu le leur baisser (en particulier ceux ayant des débouchés tournés vers la restauration et les marchés de plein vent). Face à ces perturbations, les producteurs ont renforcé leurs ventes à la ferme ou leurs ventes en ligne, avec livraison à domicile de façon individuelle ou collective. Certains de ces débouchés se sont pérennisés. Après une année de crise, beaucoup dagriculteurs sont épuisés physiquement et mentalement face à tous ces changements et à ces adaptations permanentes, à ces réorganisations et/ou créations de nouveaux débouchés Si la plupart restent sereins pour la suite (débouchés consolidés, activité reconnue de première nécessité ), il nen est pas de même pour ceux qui ciblent en priorité la restauration commerciale, lévènementiel De plus, la crise a fait ressortir des difficultés en lien avec les conditions de travail et lorganisation du travail dans les fermes en circuits courts. Elle a également incité les producteurs à sinterroger sur leur stratégie commerciale.
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Culture et transformation de chanvre : « Structurer la filière : un besoin urgent ! »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurGary Charré a repris la ferme familiale, dans le Lot-et-Garonne, en 1993. Cette ferme est composée de vignes et de grandes cultures. Quatre ans plus tard, il est rejoint par son épouse, Pascale Croc. Des changements samorcent alors sur lexploitation, notamment lenrichissement de lassolement : douze cultures salternent en rotation. Les céréales sont vendues en coopérative, tandis que les protéagineux et les oléagineux sont valorisés, de plus en plus, en circuits courts. La ferme est convertie en bio en 2012. Par ailleurs, depuis 2008, les agriculteurs produisent du chanvre. Cette idée leur est venue lors dune réunion collective. Ils ont alors commencé à produire cette culture qui ne nécessite pas dintrant. Toutefois, ils ne valorisent que les graines, pas la paille, faute déquipement dans leur secteur. Une fois triées et séchées, les graines sont transformées en huile ou vendues à létat brut. Les tourteaux, riches en azote et en phosphore, mais légèrement déficitaires en potassium, peuvent être utilisés en amendement sur les cultures et les vignes, et représentent une source protéinée pour lalimentation humaine et animale. Cet article est complété par deux encarts : lun présente la SARL Chanvre Mellois, basée dans les Deux-Sèvres, et lautre est dédié à lassociation Chanvre Nouvelle-Aquitaine, née en février 2021.
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Danatel : les fromages bio « zéro lactose » et 100% goût !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, l'entreprise familiale Danatel produit des fromages bio et sans lactose (par allongement de la maturation ou ajout de lactose). Grands consommateurs de produits laitiers, le couple Crahay a créé Danatel pour répondre aux problèmes de digestion liés à la consommation de produits laitiers, particulièrement chez les adultes. Dans ce publireportage, les Crahay partagent leur expérience, de l'élaboration des produits à leur commercialisation en réseau spécialisé bio.
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Un début d'année 2021 sous tension pour le lait bio ; Sodiaal met le paquet sur la qualité du lait bio
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, AuteurLa demande des consommateurs en produits laitiers biologiques a été moins forte au premier semestre 2021 que les années précédentes, mettant le marché du lait bio sous pression, d'autant plus pour la période printanière pendant laquelle la production est généralement plus forte et les excédents, et donc les déclassements en conventionnel, plus fréquents. Dans ce contexte, les stratégies des opérateurs ont été variées. Chez Sodiaal, par exemple, le prix du lait bio est resté stable grâce à une revalorisation des grilles qualité, harmonisées à l'échelle nationale. En moyenne, les éleveurs livrant leur lait à la coopérative ont touché 4 supplémentaires / 1000 L.
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Les dernières évolutions du marché bio suisse
Michel KNITTEL, AuteurEn Suisse, le marché de détail bio a augmenté de 19,1 % entre 2019 et 2020, pour atteindre 3,471 milliards d'euros, alors que cette augmentation n'était que de 5,6 % entre 2018 et 2019. La dépense moyenne par habitant est passée à 404 , représentant une augmentation de 40 % en 3 ans. Le réseau spécialisé a réalisé 9,6 % des ventes bio ; la part de marché de ce circuit continue de baisser depuis plusieurs années (-12 % en 2015). 2 enseignes leaders de la distribution conventionnelle, Coop et Migros, dominent le marché. Cependant, la situation diffère selon les régions, avec la présence plus ou moins forte de petites chaînes ou de magasins bio.
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La distribution des produits naturels et bio en Amérique Latine
Michel KNITTEL, AuteurSi l'Amérique Latine fournit environ 20 % de la production mondiale bio, sa consommation bio ne représente que 1 % du marché mondial. Consommer bio est surtout le fait des classes moyennes et supérieures et ne concerne que certains pays, comme le Brésil, le Mexique et l'Argentine. La production latino-américaine bio est majoritairement destinée à l'export. Au Pérou comme au Chili, le bio est mal connu. Au Brésil, en revanche, le marché bio est bien développé (1,018 milliard d'euros) et a augmenté de 15 % entre 2019 et 2020. Selon le cabinet d'études South American RTE Food Market, le marché bio devrait connaître une croissance de 4,55 %, entre 2020 et 2025, en Amérique du Sud. Concernant la distribution, 2/3 des ventes bio, au Brésil, sont réalisées en GMS. La principale enseigne, Pão de Açúcar, commercialise des produits bio, y compris sous sa propre marque, ceux-ci étant également vendus en Colombie dans les grandes surfaces Exito et via les magasins Carrefour. La chaîne de supermarchés chilienne Jumbo, présente en Argentine et en Colombie, propose des références bio depuis 1992. La distribution spécialisée bio est bien présente, malgré la faiblesse du marché : Malunga possède 5 supermarchés à Brasilia (Brésil), The Green Corner en possède 6 à Mexico (Mexique), Fresco en gère 2 à Buenos Aires (Argentine).
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La distribution des produits naturels et bio en Autriche et en Suède
Michel KNITTEL, AuteurLAutriche possède le deuxième plus grand pourcentage de surface agricole utile en bio au monde, soit 26,1 %. La Suède, très engagée également dans lagriculture bio, se classe en 5ème position (20,4%), (à noter toutefois que sa surface agricole est faible puisque 75 % de ses terres sont couvertes de forêts). Dans cet article, Bio Linéaires propose un panorama de la distribution des produits bio dans deux pays « champions de la bio », qui connaissent, cependant, une évolution différente. En Autriche, la distribution conventionnelle continue de gagner du terrain sur le marché bio, grâce au développement de ses propres marques. La distribution spécialisée, quant à elle, dépend en grande partie des enseignes bio dorigine allemande ; par ailleurs, la mise en place de « conteneurs libre-service » permet délargir la vente de produits de ferme en circuit court. En Suède, les ventes bio semblent ralentir au profit de produits végétariens et locaux. Trois grandes enseignes du réseau conventionnel suédois réalisent, à elles seules, 58 % des ventes bio, tandis que la vente en magasins spécialisés bio, dont le réseau reste quasi-inexistant, représente seulement 1,73 % du marché.
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La distribution des produits naturels et bio aux Etats-Unis
Michel KNITTEL, AuteurPremier marché alimentaire bio au niveau mondial, les États-Unis connaissent, comme les pays européens, une forte croissance dans la vente des produits bio, alimentaires et non-alimentaires. Les tendances du marché restent en faveur de la grande distribution conventionnelle, leader pour la vente de produits bio, grâce aux marques de distributeurs. L'article fournit la liste des 10 principaux acteurs conventionnels du marché bio américain en 2020, accompagnée d'éléments chiffrés. En ce qui concerne les magasins spécialisés, aux USA, les enseignes proposent souvent, en plus de la vente de produits « bio », celle de produits « naturels » et « healthy ». L'article présente les initiatives originales de plusieurs chaînes qui, cependant, attirent les convoitises des entreprises de la distribution conventionnelle. Pour illustration, le cas de Whole Foods Market, chaîne spécialisée n°1 aux USA, qui a été rachetée par Amazon. En 2021, plusieurs magasins ont été fermés et sont passés à la vente en ligne exclusivement.
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La distribution des produits naturels et bio au Royaume-Uni et aux Pays-Bas
Michel KNITTEL, AuteurCes dernières années, le marché de la bio ne cesse de croître, particulièrement dans les pays d'Europe. Dans cet article, Bio Linéaires offre d'abord une vue d'ensemble chiffrée du marché bio en Europe, en s'appuyant sur les dernières données officielles disponibles (2019). Avec la pandémie de Covid-19, les ventes bio de 2020 ont encore connu une tendance à la croissance, différente selon les pays ; Bio Linéaires propose un coup dil sur les tendances du marché bio dans deux pays européens : le Royaume-Uni et les Pays-Bas. L'article fournit des chiffres et la répartition pour chaque circuit de distribution (GMS et chaînes, livraison à domicile, détaillants indépendants et RHD). Il traite également de l'évolution des enseignes du réseau bio, de leur historique, ainsi que de leurs chiffres d'affaires, dans ces deux pays. Un encart présente le programme "Plastic Free" de l'enseigne Ekoplaza.
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DiversiGo Séminaire de lancement : Vers un réseau des acteurs de la biodiversité cultivée en PACA
Ce diaporama a été présenté, le 25 janvier 2021, lors du séminaire de lancement du projet DiversiGo La biodiversité cultivée pour adapter lagriculture régionale au changement climatique. Ce projet est mené par les Groupes opérationnels du PEI (partenariat européen pour linnovation), à léchelle de la région PACA, et poursuit plusieurs objectifs : 1 prospecter, récupérer et multiplier du matériel végétal adapté aux conditions climatiques ; 2 expérimenter de manière participative ce matériel végétal ; 3 valoriser et organiser la logistique nécessaire au développement de filières ; 4 créer un réseau régional. DiversiGo concerne à la fois les grandes cultures, le maraîchage et larboriculture. Ce diaporama commence par détailler les caractéristiques de ce projet. Il présente ensuite les trois tables rondes organisées lors du séminaire de lancement. La première portait sur « Prospection, protection, multiplication », la deuxième sur « Evaluation, amélioration », et la troisième sur « Valorisation, structuration de filière ». Dans chacune dentre elles, des acteurs locaux (Bio de PACA, la Maison de semences paysannes Maralpine, le Grab, Agribio 04), ayant déjà mis en place des initiatives ou des projets en lien avec les objectifs de Diversigo, ont partagé leur expérience.
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Dossier : Bienvenue en Bretagne !
Jean-Louis CHEVÉ, AuteurCe dossier met à l'honneur la Bretagne, 6ème région de France pour la production, la transformation et la distribution bio, et qui a accueilli, du 6 au 10 septembre 2021, à Rennes, le Congrès Mondial de la Bio. 3 600 fermes engagées en bio et 183 magasins bio étaient dénombrés au 1er janvier 2021. Initiative Bio Bretagne (IBB) est la structure qui accompagne, depuis 25 ans, le développement et la structuration des filières bio bretonnes. Ce dossier "spécial Bretagne" propose un tour d'horizon qui permet de mieux connaître la bio dans cette région : - La bio en Bretagne (La production bio ne connaît pas la crise ; Élevages avicoles et porcins biologiques, point sur des filières en développement (Projet Valorage)) ; - Be Reizh, le label des produits bio et bretons ! ; - L'écoconception s'intègre au cur de Be Reizh (projet collectif APEE : Amélioration de la PErformance Environnementale des produits labellisés Be Reizh) ; - Les entreprises bretonnes à Natexpo (présentation des entreprises présentes au Salon Natexpo 2021, accompagnées par IBB) ; - Loi EGalim : 20 % de produits bio dans les cantines bretonnes d'ici 2022 ; - Le réseau spécialisé bio toujours en croissance en Bretagne (résultats d'une étude réalisée par IBB, sur le marché des produits bio en Bretagne).
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Dossier : Bio et GMS : un marché toujours performant
BIO-LINEAIRES, Auteur ; ECOZEPT, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurCe dossier, publié par Bio Linéaires en partenariat avec IRI et Ecozept, fait la synthèse de l'évolution, entre 2016 et 2021, de la bio en grande distribution. Une première partie détaille l'évolution du marché et de l'offre bio entre 2016 et 2020 en France, en passant à la loupe les différentes familles de produits, les marques bio, les Marques De Distributeurs (MDD), ainsi que les circuits. Dans la deuxième partie du dossier, IRI fait une analyse sur deux ans, 2019 étant l'année de référence avant la crise, pour faire la lumière sur la légère décroissance des produits bio en GMS entre juin 2020 et juin 2021, en France. IRI propose également ses prédictions pour 2022, en rappelant cependant que, avec l'épidémie de Covid-19, la donne est susceptible de changer avec l'évolution de la crise sanitaire. Pour terminer, la troisième partie du dossier, proposée par Ecozept, est consacrée à la bio dans les GMS et les discounts en Allemagne. Le paysage de cette distribution conventionnelle allemande y est dépeint : alors que les enseignes spécialisées en bio restent en phase de test, l'engagement des enseignes conventionnelles envers les producteurs bio allemands se développe, avec des « superlabels bio » exigeants, et semble ouvrir la voie à un marché bio plus structuré.
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Dossier : Galerie des acteurs B to B de la Bio : Vive la diversité !
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 58 entreprises bio présentées dans ce dossier, qu'elles soient jeunes ou moins jeunes, sont toutes animées du même esprit pionnier et de la volonté d'agir pour des produits de qualité, et sont engagées pour porter haut la durabilité, l'écologie, les valeurs environnementales et sociales. Certaines de ces entreprises sont des sociétés avec plusieurs centaines de collaborateurs, d'autres des TPE de moins de dix salariés, ou des entreprises familiales indépendantes avec des dirigeants appartenant à la 3ème génération, ou encore des fondations... Les certifications sont nombreuses, avec de plus en plus d'entreprises labellisées commerce équitable et solidaire ou labellisées RSE. Leurs actions pour préserver l'environnement et ménager les ressources de la planète (emballages, bâtiments, énergie...) témoignent également de leur engagement. Dans ce dossier, chacune des 58 entreprises présente les missions qu'elle s'est données, les moyens mis en uvre, les innovations et les valeurs qu'elle porte.
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Dossier de presse - Filière lait bio : Faut-il vraiment parler de crise ?
La filière lait biologique est un secteur à fort développement depuis plusieurs années. Néanmoins, elle doit actuellement faire face à dimportants enjeux déquilibrage entre les volumes produits et la demande. Le réseau des agriculteurs bio de Bretagne (réseau Gab-Frab Bretagne) a souhaité apporter des informations sur la situation de cette filière, en publiant un dossier de presse intitulé « Filière lait bio : Faut-il vraiment parler de crise ? ». Ce réseau incite, en effet, à employer le terme « crise » avec prudence et à regarder lévolution de la filière à long terme. Dans lOuest, le développement de la production laitière bio sest toujours fait par à-coups, au gré des vagues de conversions. Lannée 2021 a été marquée par deux phénomènes : larrivée des volumes des fermes converties à la fin de la vague de conversions 2016-2019, et un pic de production printanier amplifié par leffet météorologique (permettant une bonne pousse de l'herbe). La conjugaison de ces deux facteurs a conduit à une surproduction ponctuelle, avec une diminution des prix payés aux producteurs. De nombreux collecteurs ont incité à réduire les volumes au printemps, et certains ont également stoppé les conversions. Une baisse de la consommation a également été observée par rapport à 2020 (année de confinements). En comparant lannée 2021 à 2019, leffet confinement est gommé et les ventes augmentent sur tous les segments, excepté pour lultra frais.
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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Dossier : Produire des petits fruits : De grands défis bien valorisés
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurEn agriculture biologique, la production de petits fruits est relativement bien valorisée. Possible sur de petites surfaces, cela peut être un atelier de diversification intéressant, mais la demande importante motive aussi les installations spécialisées. Dans un premier article, Jean-Luc Petit, conseiller et formateur en arboriculture biologique, fait le point sur cette filière. Avec l'Itab, il va rééditer le guide "Fruits rouges en agriculture biologique". Principale évolution depuis la première édition de 1991 : la présence de Drosophila suzukii en France, mouche qui est devenue la préoccupation première des producteurs. Un autre article de ce dossier est d'ailleurs consacré aux différentes méthodes de lutte à combiner pour y faire face. La lutte contre le Phytophthora et la bonne gestion de la fertilisation sont également abordées. Côté filière, la demande est en plein boom, aussi bien pour une consommation en frais que pour des produits transformés à la ferme ou en industries. Pour clore ce dossier, deux producteurs témoignent : Jean-Luc et Gilles Rimbaud, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et la famille Lucas, dans l'Oise.
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Dossier : Tous les repères économiques pour les livreurs de lait
Nicole BOSSIS, AuteurCe dossier apporte des repères économiques sur les élevages caprins, bio et conventionnels, livreurs de lait (cest-à-dire des élevages qui ne transforment pas leur lait). Il commence par détailler la méthode de calcul des coûts de production : celle-ci permet de ramener les charges et les produits de latelier caprin aux mille litres vendus. Les représentations graphiques de ces coûts de production permettent de comparer facilement différents élevages et systèmes de production. Dans ce dossier, un graphique compare notamment les coûts de production moyens des quatre grands systèmes délevage caprins livreurs de lait : les élevages conventionnels de plaine (en distinguant ceux avec moins de 180 chèvres par UMO et ceux avec plus de 180 chèvres par UMO), les élevages de montagne et les élevages biologiques (toutes tailles et zones géographiques confondues). De plus, au sein de ce dossier, deux articles sont dédiés aux élevages biologiques. Le premier porte sur leurs résultats économiques. Les éleveurs bio se rémunèrent, en moyenne, à 1,3 smic/UMO, ce qui est moins que leurs homologues conventionnels. Ceci sexplique, en partie, par une plus faible productivité du travail, malgré une plus grande efficacité économique avec un prix du lait supérieur et un montant des aides plus élevé. Le second article aborde la question du prix du lait de chèvre bio payé par les collecteurs en estimant qu'il est insuffisant pour une juste rémunération des producteurs.
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Dossier : Le verger bio du Grand Est : panorama
Yoan MICHAUD, Auteur ; Baptiste GRIS, AuteurAprès un retour sur loffre et la demande en fruits bio, ce dossier fait le point sur le changement de réglementation entré en vigueur en janvier 2022, ainsi que sur des actions en cours dans le réseau Bio en Grand Est. Il traite également des différents systèmes de production, en citant, pour exemple, le cas de producteurs en Grand Est : - Les vergers palissés ou haute densité ; - Le pré-verger ; - Les vergers demi-tige, - Les vergers de « diversification », - Les vergers permaculturels, - Les vergers-maraîchers. Pour terminer, un encadré présente le « GIEE BECO », qui réunit des producteurs des Côtes de Meuse autour de la volonté de trouver collectivement des pratiques agricoles respectueuses de lenvironnement.
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Dossier : Zéro déchet
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, AuteurCe dossier propose un état des lieux du zéro déchet en France, entre innovations, performances, attentes des consommateurs et limites de certaines démarches. Au sommaire : - Zéro déchet, tout doit disparaître ! ; Quelles solutions alternatives, aujourd'hui, et avec quels impacts, selon les produits alimentaires et les cosmétiques les plus fréquemment utilisés ? ; - Less is more, âme du zéro déchet : mise en perspective et avenir ; - La stratégie zéro déchet des distributeurs bio ; - Le retour de la consigne pour réemploi ; - Le vrac essaie de réduire les déchets d'emballage en amont ; - Cosmétiques zéro déchet : Jusqu'où peut-on aller ? ; - Zéro déchet : Le consommateur bio adhère !
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Leau de Saint-Géron toute en beauté
Jean-Luc CHABAUD, AuteurLe laboratoire Cosmétosource, installé à Fontannes (Haute-Loire), développe toute une gamme de produits cosmétiques bio à partir de leau minérale naturelle de Saint-Géron. Ces produits Saint-Géron Beauty sont vendus en pharmacies et en magasins bio.
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Elevage bio : « Ajuster loffre à la demande »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn France, la production de viande biologique a quasiment doublé en cinq ans : elle est passée de 29 746 tonnes équivalent carcasse (toutes espèces confondues) en 2015 à 59 115 tonnes en 2020, avec un bond de 10 % sur 2020. La filière viande bio a toutefois dû sadapter en 2020 pour équilibrer loffre et la demande durant cette année si particulière (Covid-19). 95 % des viandes bio présentes sur les étals sont dorigine française, et le reste provient dEurope. Les productions qui ont enregistré le plus de conversions en 2020 sont les ovins viande (+ 41 %) et les caprins (+ 55 %). En revanche, les conversions sont en régression en ovins lait (- 10 %) et en porcins (- 26 %), tandis qu'elles continuent de progresser en bovins (lait et viande). Les volumes de bovins allaitants abattus en bio ont enregistré une hausse de 12 % entre 2019 et 2020. Cette croissance est notamment portée par les génisses issues des conversions soutenues des années précédentes. Ces animaux ont alimenté le marché du steak haché et des viandes prêtes à découper. Il faut noter que les ventes de viande hachée bio ont progressé de 11 % en 2020 (en volume comme en valeur).
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Emballages : le secteur s'impatiente et cherche des solutions
Oumaima MASBAH, Auteur ; Burkhard SCHAER, AuteurEn 2021, Ecozept a réalisé une étude, en coopération avec Bio Linéaires, sur le marché des produits biologiques en France, et plus particulièrement sur les emballages alimentaires. L'enquête, menée auprès d'un échantillon de magasins bio français, révèle que les solutions et les innovations pour réduire limpact écologique des emballages sont un moyen, pour la distribution spécialisée bio, de se distinguer dans la compétition qui l'oppose à la grande distribution, tant par les alternatives proposées par les fournisseurs, que par la mise en place de dispositifs de collecte dans les magasins pour le recyclage. La distribution bio prend également des initiatives en termes de communication, afin dencourager sa clientèle à sengager pour la réduction des déchets et linciter à apporter ses propres contenants. Un petit encart définit les emballages « bio-sourcés ».
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Engraissement des vaches de réformes allaitantes en AB
Emmanuel DESILLES, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUX, Auteur ; Philippe HALTER, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2021Cette fiche technique apporte des données sur lengraissement des vaches de réforme allaitantes en agriculture biologique. Lobjectif de cette phase dengraissement est daugmenter le poids de carcasse de la vache, notamment en augmentant sa masse musculaire et de gras, afin datteindre les qualités (finition et conformation) attendues et valorisées par les acheteurs, tout en maîtrisant les coûts dalimentation. Ainsi, cette fiche technique commence par détailler les attentes de la filière viande pour ce type danimal : moins de 10 ans, carcasses de 300 à 480 kg, état dengraissement de 2 à 3 Elle apporte ensuite des conseils pour choisir les vaches à engraisser (primipares manquant de qualités maternelles, vaches improductives ou non remises à la reproduction ), avant de détailler les différentes conduites délevage possibles durant la phase dengraissement (engraissement au pré ou à lauge). Elle effectue notamment un important focus sur lalimentation (besoins alimentaires, choix du fourrage et des concentrés, exemples de rations, exemple de calcul dune marge nette dengraissement hivernal...) et aborde également la conduite sanitaire.
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Des estimations de revenus 2020 en baisse généralisée
Annick CONTÉ, AuteurDans cet article dédié aux revenus 2020 des exploitations laitières françaises, globalement en baisse par rapport à 2019, un encart est consacré aux systèmes laitiers bio. Pour ces derniers également, les revenus ont diminué, en lien avec un prix du lait qui stagne, des charges d'alimentation qui augmentent et des aides qui baissent. A noter qu'il existe de fortes disparités entre élevages.
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État des lieux de l'apiculture bio en Occitanie et ailleurs
OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE LA BIO D'OCCITANIE, Auteur ; Anne-Charlotte METZ, Auteur ; Hélène FREY, AuteurCet article présente un état des lieux de l'apiculture biologique mondiale, européenne, française et occitane. Partout, la proportion de ruches bio est en augmentation. Elles représentaient, en 2017, 3,5 % des ruches dans le monde et, en 2020, 20 % des ruches françaises. Le rucher bio de la région Occitanie représente un quart du rucher bio de France. En 2020, la région a vu s'installer 27 nouveaux apiculteurs bio à titre principal et 53 à titre secondaire (nouveaux ateliers sur des exploitations existantes). Le miel reste un produit populaire en France. Tous miels confondus, le prix de vente au détail moyen est de 17 /kg.
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Étude sur les Grandes Cultures Biologiques en UE et dans les principaux pays tiers
Afin de compléter une étude menée en 2019 par lObservatoire de lAgence BIO, lAgence BIO, Intercéréales et Terres Univia ont lancé une étude approfondie sur les grandes cultures bio dans lUnion européenne et dans certains pays tiers. La réalisation de cette étude, confiée à Ecozept et AND International, avait pour objectifs de : 1 - recenser les volumes produits au cours des cinq dernières campagnes et établir une prospective pour les cinq prochaines campagnes ; 2 - recenser les prix sur les cinq dernières années dans les différents pays étudiés ; 3 - analyser les échanges de produits issus des grandes cultures intra-Union européenne et avec les principaux pays tiers ; 4 - exposer lenvironnement politique et règlementaire, ainsi que le soutien apporté au secteur bio dans les différents pays étudiés ; 5 - établir un carnet dadresses dexperts des grandes cultures biologiques pour les pays étudiés (hors France). Elle a porté sur 18 pays, dont douze États membres de lUE (Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, France, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni et Suède) et six États tiers (Chine, États-Unis, Inde, Russie, Togo et Ukraine). Ce document en présente les principaux résultats.
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EU imports of organic agri-food products: Key developments in 2020
COMMISSION EUROPÉENNE, AuteurCe document propose une analyse des volumes de produits biologiques importés par lUnion Européenne (UE) en 2020. Les chiffres sont détaillés par type de produits (céréales, oléagineux, fruits et légumes, viandes), par pays dorigine et par pays destinataire. Bien que la croissance du marché de l'Union Européenne (UE) pour les produits agroalimentaires biologiques se soit poursuivie en 2020, les importations de produits bio ont légèrement diminué comparées à celles de lannée précédente. Par ailleurs, les volumes 2020 sont forcément plus faibles par rapport à 2019, car les données sur les importations du Royaume-Uni ne sont plus disponibles. Lanalyse révèle également une augmentation des importations de fruits tropicaux bio et de riz bio. Cette augmentation a toutefois été compensée par une baisse des importations d'autres céréales bio, de tourteaux bio et de sucre bio. Des changements ont également été observés dans le classement des principaux partenaires commerciaux : la Chine et l'Ukraine perdent leurs premières places, au profit de l'Équateur et de la République Dominicaine. Les principaux États importateurs au sein de lUE, pour lannée 2020, sont les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique.
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Evolution de la consommation de vin bio en Europe
SUDVINBIO, Auteur ; IPSOS, Auteur | MONTPELLIER (Bat A8, ZAC Tournezy, 2 Rue Simone Signoret, 34070, France) : SUDVINBIO | 2021Cette étude, réalisée pour Sudvinbio dans le cadre du salon Millésime Bio 2022, fournit des éléments relatifs à la consommation de vins biologiques sur trois marchés en Europe : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Globalement, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par les questions environnementales (81 % des Européens en 2021, contre 73 % en 2015), et cela impacte leurs habitudes de consommation. Si la consommation totale de vin est en baisse, celle du vin bio augmente. Ce dernier est un produit de consommation habituel pour 29 % des Européens (contre 17 % en 2015) et 36 % des Français. Cela concerne des consommateurs plutôt jeunes, à la recherche de produits respectueux de l'environnement et équitables, et prêts à payer un peu plus pour cela. Le marché de la bière bio est, lui aussi, en pleine évolution. Pour Nicolas Richarme, président de Sudvinbio, "on est passé d'une consommation de curiosité à une consommation structurelle".
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Fiches filières - Lait n°15
Éric GUIHÉRY, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurCette fiche, dédiée à la filière lait biologique en Pays de la Loire, montre quà la fin du premier semestre 2021, les marchés du lait bio étaient revenus à des niveaux davant épidémie (alors quils avaient été fortement perturbés en 2020, notamment pendant les confinements). Afin dexpliquer ce phénomène, cette fiche apporte des éléments de conjoncture. Elle commence par montrer lévolution de la collecte de lait bio, entre 2018 et début 2021, dans différents pays européens (Allemagne, France, Danemark, Autriche et Suisse). Elle fournit également le classement des régions françaises productrices de lait bio (les Pays de la Loire sont en première position), avant de donner des informations sur le prix moyen du lait bio, mois par mois, à léchelle métropolitaine, de janvier 2020 à avril 2021. Cette fiche présente aussi lévolution de la fabrication de produits laitiers bio (laits liquides conditionnés, produits laitiers frais, crème, beurre, poudre de lait et fromages) entre 2019 et début 2021, et apporte des éléments chiffrés sur leurs ventes (globalement, les ventes de produits laitiers sont en recul comparées aux ventes de 2020, année durant laquelle les confinements ont stimulé la consommation de produits laitiers).
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Fiches filières Lait n°16
Emeric GUYARD, Auteur ; Anne UZUREAU, AuteurCette fiche, dédiée à la filière lait biologique à léchelle nationale et en région Pays de la Loire, apporte des éléments de conjoncture permettant dexpliquer la période délicate traversée par cette filière, période qui sapparente à une crise de croissance. La filière lait bio a, en effet, atteint un palier en France, avec larrivée massive de fermes converties en bio depuis ces cinq dernières années. La collecte a ainsi été dynamique en 2020 (+ 11 % vs 2019) et la France reste en 2ème position pour la collecte laitière bio. Le prix payé aux producteurs tend à stagner, voire à régresser. Dautant que les ventes de produits laitiers bio marquent le pas depuis le premier confinement, ces ventes étant dailleurs en recul sur le premier semestre 2021. Concernant les Pays de la Loire, cette région a connu une forte progression du nombre de fermes bio (+ 78 % entre 2015 et 2020). Une ferme laitière bio typique de ce territoire a, en moyenne, 63 vaches laitières, 104 ha de SAU et est spécialisée dans le lait. Cette fiche effectue également un point sur lévolution de la réglementation concernant les conditions de logement des veaux : ces derniers devront avoir accès à un espace extérieur dès que possible, et au plus tard à 6 semaines, sauf en période hivernale. La période de transition et les financements prévus pour amorcer ce changement sont également détaillés. Pour terminer, cette fiche présente aussi le témoignage de Philippe Tanguy, un éleveur laitier bio qui a recours à des vaches nourrices.
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La filière grandes cultures bio : Valoriser ses productions : Tendances des besoins en Nouvelle-Aquitaine - Octobre 2021
Cette fiche comporte des données sur la filière grandes cultures biologiques en Nouvelle-Aquitaine. Dans un premier temps, elle apporte des éléments sur la collecte et le marché des grandes cultures bio en 2021 : ce dernier a quelque peu ralenti comparé à 2020 (année durant laquelle la demande avait explosé avec la crise sanitaire), mais il reste dynamique et la demande demeure assez forte. La fiche apporte ensuite des informations sur les stocks de C2 (cultures en deuxième année de conversion) : ces stocks sont au plus bas mais, avec la nouvelle règlementation 2022, les C2 ne pourront plus être autant intégrées dans les rations des animaux. Pour finir, elle invite les producteurs à sorganiser pour continuer à bien valoriser leurs productions, notamment en contractualisant pour leurs cultures. Pour cela, elle fournit les coordonnées (téléphone, adresse mail, nom de la personne contact) dune vingtaine de collecteurs du territoire, en précisant, pour chacun dentre eux, les départements sur lesquels ils opèrent. Un tableau récapitule également les besoins de ces opérateurs pour une quinzaine de cultures (blé, triticale, maïs, avoine ) collectées en pur (en bio et en C2) ou en mélange (en bio et en C2), ainsi que leurs besoins pour une dizaine de cultures spécialisées destinées à lalimentation humaine (sarrasin, lin graine, lupin ).
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La filière lait écologique naissante au Chili
Léo FUZEAU, AuteurAu Chili, l'association de producteurs Ecoterra essaie de mettre en place une filière longue de lait écologique. Créée en 2011 par des éleveurs de poules pondeuses, l'association a déjà réussi à faire certifier les ufs produits dans son réseau. A partir de 2017, elle a décidé de s'ouvrir à d'autres productions. 40 petits producteurs de lait de vaches élevées à l'herbe ont reçu une certification qui leur impose le respect des conditions suivantes : pas d'antibiotiques, pas d'hormones, peu de concentrés et 95 % de pâturage dans l'année. Pour le moment, cela concerne seulement de petits volumes de lait, mais Ecoterra souhaite se développer dans tout le Chili. L'objectif est aussi de faire certifier les fermes en bio et de poursuivre sa contribution active à la structuration des filières bio, dans toute l'Amérique du Sud.
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Filière porcine bio : Au niveau national et région Pays de la Loire Edition 2021
Cette fiche a été réalisée suite à la rencontre des opérateurs économiques de la filière porcine bio des Pays de la Loire, organisée le 9 juillet 2021. Elle effectue un état des lieux de cette filière aux échelles nationale et régionale (données 2020-2021). Globalement, la production porcine a poursuivi sa progression en 2020 sur le territoire français, mais de façon moindre par rapport à 2018 et 2019. Le stock congelé, qui était faible entre 2014 et 2018, est reparti à la hausse en 2019 et 2020, ce qui permet damortir les déséquilibres matières. Plus de la moitié des volumes de porcs bio sont écoulés par les GMS, mais les ventes ont progressé dans les boucheries artisanales, les magasins spécialisés et en direct. En revanche, un déséquilibre matière est observé au niveau de la consommation, avec une forte demande pour la poitrine et les lardons. En Pays de la Loire, 145 exploitations élèvent des porcins bio. Leurs profils sont très variés, mais 69 % dentre elles associent cet atelier à une autre production. Cette fiche apporte également des informations sur les principales évolutions de la réglementation et détaille les enjeux de la filière (retrouver léquilibre entre loffre et la demande, optimiser léquilibre matière, trouver des solutions pour appliquer la nouvelle réglementation ). Pour finir, elle liste les différents acteurs de la filière porcine bio en Pays de la Loire.
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Filières bio en transition : Année 2020 : Objectif slow filières (2/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurLa décennie en cours devrait voir le locavorisme monter en puissance et redéfinir la valeur des produits alimentaires. Parallèlement aux marques circulaires et fermières (voir larticle 1/2 dans le précédent n° de la revue), des filières douces zéro déchet vont sinsérer dans un maillage local interdépendant, selon 3 grandes familles : les « slow filières longues », pour lesquelles « local » renvoie au territoire national, avec une offre de produits incluant le « low-cost », les « slow filières du milieu » et les « slow nano filières ». Ces dernières proposeront une offre alimentaire « premium » issue de micro-fermes nourricières (
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Filières courtes maîtrisées : Une vraie lame de fond
Florence RABUT, AuteurDepuis quelques années, de plus en plus de filières courtes voient le jour, notamment en agriculture biologique. Ces filières permettent de répondre aux attentes des consommateurs qui demandent plus de sens, de local et de naturalité. Cet article présente quelques filières courtes permettant de mettre en avant différents modèles de développement. Par exemple, lindustriel franco-suisse Reitzel, leader des condiments, a souhaité relancer la culture de cornichons en Europe, et plus particulièrement en France. Cinq ans après le lancement de cette filière, 330 t de cornichons ont été produites, dont 50 t en bio, par un collectif dune douzaine dagriculteurs sous contrat. Lentreprise Prosain, basée dans les Pyrénées et pionnière de la fabrication de conserves et de plats préparés à base de fruits et légumes bio, a souhaité maîtriser intégralement son sourcing. Pour cela, elle a intégré un nouveau métier à son entreprise, celui de producteur. Plus de 12 ha sont cultivés en biodynamie, avec une attention particulière apportée au sol. Certains distributeurs jouent également la carte des filières courtes. Par exemple, lenseigne U met en place de la « (re)territorialisation » et Picard a co-construit, avec des producteurs bio, une filière nommée « Bio Français équitable ».
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Filières volailles et oeufs bio : Au niveau national et région Pays de la Loire Edition 2021
Cette fiche a été réalisée suite à la rencontre des opérateurs économiques de la filière volailles bio des Pays de la Loire, organisée le 9 juillet 2021. Elle effectue tout d'abord un état des lieux de la filière volailles de chair bio (données 2020-2021) aux échelles nationale et régionale. A léchelle nationale, les volailles de chair bio représentent 9 % de la production totale. Un léger recul du nombre dexploitations est, en revanche, observé par rapport à 2019 (- 2 %), en raison de larrêt de petites exploitations. Le marché est, quant à lui, plutôt stable. Cette fiche réalise ensuite un état des lieux, aux échelles nationale et régionale, de la filière ufs bio (données 2020-2021). La production est toujours en hausse à léchelle française, mais le cheptel de pondeuses bio se stabilise (5,2 millions de pondeuses). Les ventes dufs bio ont progressé, notamment en GMS. En revanche, leur prix sest dégradé. Cette fiche apporte également des informations sur la réglementation bio, notamment sur les dernières modifications du règlement n°848/2018. Elles concernent lorigine des poussins et des poulettes, le renforcement de lalimentation biologique, lamélioration du bien-être animal, ainsi que les nouvelles normes sur les bâtiments délevage. Pour finir, cette fiche détaille les enjeux de la filière (au niveau de la production, du marché et de la réglementation) et liste les différents acteurs situés en Pays de la Loire.
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Fonds Avenir Bio : soutien au projet dune malterie en Occitanie
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurParmi les premiers projets lauréats du Fonds Avenir Bio pour lannée 2021, se trouve la création dune malterie en Occitanie. Ce projet vise à construire, animer et structurer une filière brassicole bio dans cette région, avec de lorge cultivée, maltée et brassée dans le grand Sud-Ouest. La malterie, basée dans le Tarn, regroupera trois unités de production de 500 t de malt chacune. Au départ, seulement deux unités seront destinées à la bio. La troisième le sera lorsque les volumes dorges bio seront suffisants pour lalimenter. Deux coopératives régionales sont parties prenantes de ce projet : Agribio Union et Arterris. Linvestissement est chiffré à 3,7 millions deuros et il est financé à hauteur de 690 664 par le Fonds Avenir Bio, dans le cadre du Plan de Relance.
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From its roots, organic inspires science, and vice versa: Book of Abstracts of the Science Forum at the Organic World Congress 2021, September 8-10, 2021
Gerold RAHMANN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; Reza ARDAKANI, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Les racines scientifiques des systèmes biologiques sont ancrées dans les quatre principes établis par IFOAM : lécologie, la santé, léquité et la précaution. Des compétences scientifiques sont nécessaires pour une amélioration continue des aliments et des systèmes de production biologiques. Dans le cadre du Forum scientifique du Congrès mondial de la bio 2021 (Rennes, du 8 au 10 septembre 2021), les chercheurs ont été invités à partager leurs travaux en lien avec les cinq thèmes suivants : 1 Approches écologiques de la santé des systèmes ; 2 Qualité des produits et des process en agriculture biologique : méthodes et défis ; 3 Transition vers des systèmes alimentaires biologiques et durables ; 4 - Innovation en agriculture biologique : « sortir des sentiers battus » ; 5 - Cadres politiques et économiques comme moteurs d'un développement dynamique du secteur biologique. Diverses productions et thématiques ont été abordées au sein de ces différents thèmes : lélevage (de monogastriques et de ruminants), les productions végétales, la fertilité des sols, la résilience des systèmes, lautonomie, la sélection génétique, la qualité des aliments, la santé humaine, la certification, les marchés, les attentes des consommateurs, les politiques publiques Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus de 200, conférences et présentations de posters confondues).
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Fruits bio : Une croissance à l'équilibre fragile
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2019, 26 % de la surface arboricole française, tous fruits confondus, était conduite en agriculture biologique (surfaces certifiées et en conversion), soit 51 668 hectares. Ces chiffres ont continué à progresser en 2020, dans la poursuite d'une vague de conversions importante des vergers depuis plusieurs années, vague qui touche tous types de fruits : à pépins, à noyau, agrumes, à coque... Ainsi, en 2019, les vergers conduits en bio comptaient 9173 ha de pommiers, 5328 ha de noyers, 1480 ha de poiriers, ou encore 1037 ha d'arbres à kiwis. Toutefois, le comité bio d'Interfel, l'interprofession des fruits et légumes, reste prudent face à un équilibre offre-demande fragile : en effet, la consommation des fruits bio ne suit pas la même dynamique que la conversion des surfaces.
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Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
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GIEE : Le jardin de Petitou
Camille VILLAJOS, AuteurDans le Gard, un collectif de producteurs bio nommé le « Jardin de Petitou » propose à ses membres de mutualiser la commercialisation de leur production grâce à un système de paniers commandés en ligne par les clients et livrés en points relais. Ce collectif a été créé, en 2014, par quatre jeunes maraîchers. En 2018, le « Jardin de Petitou » a été labellisé GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) et a bénéficié, à ce titre, dun accompagnement de deux ans par la FDCivam 30. Ces deux années ont permis au collectif de grandir, de se structurer et de se professionnaliser sur les volets commercialisation et logistique. Le chiffre daffaires a ainsi augmenté de 104 % et deux emplois ont pu être créés, en plus de laccueil de volontaires en service civique. Pour les deux ans à venir, le collectif bénéficie de nouveau dun accompagnement par le Civam, dans le cadre de lanimation GIEE soutenue par la Draaf Occitanie.
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Guide : Conversion & Conduite du KIWI en agriculture biologique dans le Sud-Ouest
En France, en 2019, plus de 400 vergers produisaient des kiwis bio sur une superficie totale de 1 038 ha, dont 438 ha basés en Nouvelle-Aquitaine. Dans cette région, les vergers de kiwis bio sont principalement localisés dans les vallées fluviales situées au sud de ce territoire. Les producteurs de cette région ont entamé une vague de conversions en 2018 et le développement du kiwi bio devrait encore saccentuer compte tenu de la demande des opérateurs économiques régionaux. Néanmoins, la conversion dun verger doit être mûrement réfléchie et les actions à mettre en place durant cette période doivent être anticipées. Ce guide technique est à la fois destiné aux futurs producteurs (éléments pour réussir sa conversion ou son installation) et aux producteurs biologiques déjà en activité (informations techniques). Il sappuie sur lexpérience de producteurs et dorganisations de producteurs, et apporte des informations sur : 1 Le matériel végétal à utiliser ; 2 La conversion ou la plantation dun verger de kiwis ; 3 La conduite du verger après plantation ; 4 La gestion de lenherbement ; 5 - Le recours aux engrais verts ou aux couverts végétaux ; 6 La gestion sanitaire du verger ; 7 Le canevas de traitement du kiwi en agriculture biologique ; 8 Les acteurs du kiwi en Nouvelle-Aquitaine.
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Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine & en Occitanie
INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associés pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions. Bien plus quune simple présentation des principaux distributeurs implantés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette première édition recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide comprend aussi des informations sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi quune fiche thématique sur le vrac.