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Marché



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Conférence de Presse en direct de l'Agence BIO du 20 février 2020
Cette conférence de presse de lAgence BIO du 20 février 2020 avait pour thème : Le bio sera-t-il le moteur de la tendance sociétale du consommer moins mais mieux ? Les questions abordées portaient sur : Qui sont aujourdhui les consommateurs de produits bio en France ? Quelles sont les différentes motivations en fonction de lâge et du niveau de revenu ? Quels sont les principaux freins à la consommation de produits issus de lagriculture biologique ? Pour y répondre, lAgence BIO a présenté les résultats du Baromètre 2020 de consommation et de perception des produits biologiques en France (Étude Spirit Insight pour lAgence BIO).
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2018 : Stagnation des importations bio en France
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon l'Agence BIO, en 2018, 69 % des produits bio consommés dans l'Hexagone ont été produits en France. 31 % de ces produits ont donc été importés, contre 29 % en 2016. Un tableau présente l'origine des approvisionnements selon les produits bio, en 2018.
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Bio : Les défis des distributeurs spécialisés
Florence BRAY, AuteurCe dossier, dédié aux distributeurs spécialisés et à leurs stratégies 2019, se compose des articles suivants : - La stratégie des spécialistes du bio en questions ; - Les leaders de la distribution sélective reprendront-ils l'avantage sur les GSA ? ; - Les challengers sont-ils condamnés à une course à la taille ? ; - Les réseaux bio des GSA vont-ils réussir à se faire une place ? ; - Une expansion tous azimuts du bio en GMS.
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Conférence de Presse de l'Agence BIO du 04 juin 2019
Cette vidéo permet de visionner la conférence de presse donnée par lAgence BIO le 4 juin 2019. Cette conférence de presse avait pour objectif de présenter les chiffres clés de la bio pour lannée 2018. Elle est intitulée « Un ancrage dans les territoires et une croissance soutenue ». Philippe Henry, le président de lAgence BIO, commence par se présenter et par détailler les enjeux auxquels lagriculture biologique peut permettre de répondre. Accompagné de Florent Guhl, le directeur de lAgence BIO, il expose également les tendances observées en 2018. Lannée 2018 se caractérise par un fort développement de lagriculture biologique, avec notamment des acteurs de la bio de plus en plus ancrés dans les territoires, ainsi quun important développement de la demande en produits bio. Cette présentation seffectue en trois temps : 1 les chiffrés liés à la production (dont lévolution importante des conversions) ; 2 les chiffres liés au marché (qui montrent une démocratisation du marché de la bio) ; 3 - la dynamique de la France au sein de lUnion Européenne.
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Dossier : Bio et local, c'est l'idéal !
Gaëlle RUBEILLON, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré à la consommation bio et locale, comporte les articles suivants : - Manger local, la nouvelle tendance ; - Amap, Ruche et Cie : les circuits courts sont de retour ! ; - Bio et local : quelles politiques agricoles ? ; - Du jardin à l'assiette : l'autonomie alimentaire ; - Consommer équitable, pour marier éthique et écologie ; - Produire local, un atout économique ; - Santé : redécouvrons les plantes de chez nous.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 14
GAB 85, Auteur ; Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 14 est composée des articles suivants : - Santé animale : Focus sur la méthode OBSALIM® ; - Le pâturage des chèvres sous toutes ses coutures ; - Didier Larnaudie et Alain Beyer - Bovins lait - Aveyron ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2 ; - Note de conjoncture du lait bio en France et en Europe - Premier semestre 2019 ; - Les freins à la conversion en élevage caprin ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Quel foin pour quels objectifs ?
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Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14
Antoine BESNARD, Auteur ; Caroline BOUVIER D'YVOIRE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14 est composée des articles suivants : - Témoignage : Aude Ouvrard. L'envie du sol ; - Le désherbage thermique en maraîchage ; - Zoom sur la filière légumes de plein champ bio en Hauts de France ; - Pomme de terre bio : bilan de campagne 2018/2019 ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer ; - Produire des légumes bio : s'installer, s'organiser et préserver son bien-être - Un guide de la CAB Pays de la Loire.
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Marché du commerce équitable : + 22 % de croissance en 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon Commerce Equitable France, en 2018, le marché du commerce équitable a augmenté de 22 % pour atteindre 1,276 milliard d'euros en ventes. Le panier annuel moyen a triplé en 6 ans. La répartition des ventes selon les canaux de distribution sont présentés. Pour les filières internationales, les produits équitables sont aussi labellisés bio dans plus de 84 % des cas.
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Note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques : Mars 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (mars 2019) : - Synthèse ; - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; Secteur du sucre ; - Évolution du marché français ; - Échos du monde.
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Actes du colloque Porc bio 2018
Au sommaire : - La production porcine biologique en Bretagne ; - Repères techniques et économiques en production de porc biologique ; - Le lien au sol : Pilier de la conduite de lélevage de porcs bio ; - Reconversion des bâtiments délevage et opportunités dinstallation en production porcine biologique ; - Témoignage de conversion, la ferme de Jérôme Jacob ; - Panorama de la filière porcine biologique française ; - La filière bretonne, quels opérateurs en région ?
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L'alimentaire bio en GMS à fin février 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a poursuivi sa croissance. Le mois de février a connu une évolution de + 25 %. Le bio représentait alors 3,9 % des ventes de produits alimentaires dans ces circuits. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour février 2018, du cumul courant à fin février et du cumul annuel mobile à fin février 2018.
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BIO CENTRE MAG Hors-série n° 12 - Les chiffres de la bio en région Centre-Val de Loire en 2017
Ce hors-série présente les chiffres 2017 de l'agriculture biologique en région Centre-Val de Loire, un état des lieux et l'évolution des principales filières animales et végétales, et la progression des opérateurs de l'aval (transformateurs, distributeurs).
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Bretagne : Poussée cohérente des monogastriques
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn Bretagne, les filières porcines et volailles biologiques se sont retrouvées, le 20 février près de Saint-Brieuc pour la première, et le 10 avril à Loudéac pour la seconde. Ce fut l'occasion, pour les producteurs et autres opérateurs présents, historiques ou nouvellement engagés en agriculture biologique, de dresser un état des lieux de ces filières en développement, portées par une demande croissante.
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Colza et tournesol : Des filières à structurer
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMalgré des marchés porteurs et des surfaces en développement, les productions de colza et de tournesol biologiques françaises ne permettent pas encore de répondre à la demande nationale. Côté colza, la culture biologique reste difficile, notamment en ce qui concerne la lutte contre les ravageurs. Pour accompagner les agriculteurs, des fiches techniques ont été réalisées par Terres Inovia, Institut technique des oléagineux, et l'Itab. Côté tournesol, l'augmentation de la demande de produits d'origine française et les craintes à l'égard de l'huile de palme ont boosté la production qui a connu un bond de 60 % entre 2016-2017 et 2017-2018. Toutefois, le tourteau de tournesol reste encore peu compétitif face au soja, notamment en ce qui concerne les teneurs en protéines. Pour ces deux oléagineux, il est nécessaire de structurer les filières bio, aussi bien pour la production d'huiles que de tourteaux.
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Dossier de presse Agence BIO : L'agriculture biologique, un accélérateur économique, à la résonnance sociale et sociétale
Alors que lemploi agricole a diminué à un rythme de - 1,1 % en moyenne annuelle entre 2010 et 2015, lemploi dans la production agricole biologique a progressé de 10 669 emplois équivalent temps plein entre 2016 et 2017, soit + 13,7 %, ce qui constitue une réelle performance. En 2017, on estime que les métiers de lagriculture biologique comptent près de 134 500 emplois directs (les emplois dans les fermes bio et ceux liés aux activités de transformation et de distribution), soit 16 500 de plus quen 2016. La production bio est en hausse, et toutes les filières sont concernées par un développement des surfaces certifiées bio et en conversion, dans lensemble des régions (6,6 % de la SAU totale des exploitations françaises étaient cultivés selon le mode biologique en 2017). La demande des consommateurs en produits bio continue daugmenter. Le marché des produits bio a doublé en 5 ans, augmentant, de 2016 à 2017, de 1 226 millions deuros. 69 % des produits bio consommés en France sont produits dans la pays. De nombreux graphiques étayent ce fort développement de la bio en France. Des exemples de programmes soutenus par le Fonds Avenir Bio sont présentés.
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Dossier de presse Agence BIO : Le bio dans les territoires : Le Printemps BIO et les actualités
Dans ce dossier de presse, l'Agence BIO communique sur l'édition 2018 du "Printemps BIO", campagne de sensibilisation nationale à l'agriculture biologique et à la consommation bio. Pendant une quinzaine de jours (juin), une multitude d'évènements permettront aux citoyens d'aller à la rencontre des producteurs et des acteurs de la bio au cours de : portes ouvertes à la ferme, fêtes et foires de la bio, animations-dégustations de produits biologiques locaux, conférences et expositions, repas bio en restauration, animations scolaires... Ce dossier de presse fait un focus sur quelques temps forts de cette édition du Printemps BIO et présente quelques-unes des actions qui marqueront la campagne de communication 2018-2019.
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Légumes industrie : Une filière en plein essor
Gaëtan JOHAN, AuteurLa filière des légumes industrie bio (destinés à la conserverie, surgélation et transformation en plats cuisinés) est en plein boom. La demande des GMS auprès des industriels est énorme (demande multipliée par 4 pour le petit pois et par 6 pour le haricot vert dici 2020 !). Aussi, Agrobio35 a réalisé deux journées dinformation sur cette filière avec des techniciens du Groupe dAucy et de Triskalia. Cest une filière organisée où les industriels proposent des contrats annuels avec des engagements de surfaces de minimum 4 ha et des grilles de prix établies en fonction de la qualité de la récolte. La récolte devant être prise en charge rapidement par lusine, cest le technicien de la coopérative qui organise la logistique de la récolte et qui fixe ainsi les dates de semis, les variétés adaptées au secteur, les dates de récolte Les exigences de qualité sont aussi fixées par les industriels en fonction de leur outil de transformation et de la demande des GMS (choix des variétés, calibres ). Des exemples ditinéraires techniques et de rendements pour le haricot et le petit pois sont donnés, ainsi que des éléments sur les risques de maladies, de ravageurs, et d'adventices. Un éleveur laitier bio ayant participé à ces journées témoigne de lintérêt de telles cultures, mais aussi du besoin en outils adaptés.
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Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 7
LETTRE FILIÈRES FNAB - APICULTURE, Auteur ; Julia WRIGHT, Auteur ; Christophe RINGEISEN, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 7 est composée des articles suivants : - État des lieux sur les cires à usage apicole utilisées en France ; - Cire issue de lapiculture biologique : ce que dit le règlement ; - Qualité des cires : le point de vue dun cirier ; - Gestion des contaminants de la ruche : quels retours dexpérience en Allemagne ? ; - Cire contaminée : symptômes sur les colonies ; - Le cadre à bâtisse libre : vers une autonomie en cire ; - Journée technique : La qualité toxicologique de la cire en apiculture ; - Produire bio en apiculture, un guide technique.
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Les nouvelles recettes du bio
Florence BRAY, Auteur ; Sylvie LAVABRE, Auteur ; Camille HAREL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux innovations en matière de produits alimentaires bio (Épicerie ; Crèmerie-Surgelés ; Frais non laitier ; Boissons). Il est composé des articles suivants : - Ces acteurs concoctent le bio de demain ; - Épicerie : De la qualité et des idées ; - Crèmerie-Surgelés : Des associations gagnantes ; - Frais non laitier : Des convictions et de l'audace ; - Boissons : Des start-up en vedette ; - Chiffres : Le bio dépasse les 4 milliards d'euros en GMS.
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Occitanie : Bio Leg recherche maraîchers !
Frédérique ROSE, AuteurD'un côté, des opérateurs qui souhaitent augmenter leurs volumes en légumes bio ; de l'autre, des terres en friche : c'est à partir de ce constat qu'a été lancé, en 2017, le projet Bio Leg, en Roussillon. Via le portage foncier, des entreprises et coopératives s'investissent pleinement pour l'installation, la conversion, ou l'agrandissement de fermes maraîchères. Pour les aider dans un contexte de forte spéculation foncière, des élus locaux ont lancé des procédures de "mise en valeur des terres incultes". A ce jour, il reste à trouver des candidats à l'installation.
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Salon de l'agriculture : Les Trophées, sources d'inspiration
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA l'occasion du Salon de l'agriculture 2018, la 5ème édition des Trophées de l'Excellence bio, organisée par l'Agence BIO en partenariat avec le Crédit Agricole, a remis ses prix aux lauréats. Parmi eux, Claire et Ludovic Damery se sont vu remettre le prix de la catégorie Transformateurs. Ce couple de maraîchers drômois, installé au sein d'une Scop (société coopérative et participative), cuisine ses légumes et met les plats ainsi préparés à disposition de salariés, directement dans des frigos en libre service dans les entreprises.
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La Bio dans l'Union Européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
L'Observatoire National de l'Agriculture Biologique a publié l'édition 2016 du carnet "La Bio dans l'Union européenne". La surface cultivée en bio (certifiée et en conversion) dans l'Union européenne a été estimée à plus de 11,2 millions dhectares fin 2015. Elle représentait environ 6,2 % de la SAU de l'UE. Plus de 268 000 exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. Le marché bio de l'Union européenne a été estimé à 25,5 milliards en 2014. Le carnet donne les statistiques sur la production et le marché bio dans l'Union européenne et présente des focus sur les marchés bio allemand, britannique et suédois, sur les produits bio en RHD, les productions végétales bio, l'élevage bio et les politiques publiques en faveur de l'AB.
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Bio : où en sommes-nous ? Santé - éthique - environnement
Cet ouvrage est issu de travaux effectués par lauteure dans le cadre dun mémoire de fin détudes en Sciences de gestion. Bio marketing ou Bio éthique ? Lauteure analyse un ensemble de concepts et de comportements propres à notre société de consommation. Derrière un ensemble de notions quelle considère comme floues et ambiguës, se cache un jeu d'acteurs aux intérêts divergents, révélateur d'une cohabitation entre le développement et le durable, et qui a pour conséquence de faire perdurer tout un système. Selon lauteure, il existe deux bio sous un même label. Une bio éthique, chargée de sens et de valeurs, et une bio industrielle, qui cultive le profit. Cela ne signifie pas que cette dernière soit mauvaise pour la santé, mais plutôt quelle sapproprie, avec ses méthodes, un monde qui est aux antipodes de sa raison dêtre. Les méthodes de certains industriels restent en effet inchangées. Néanmoins, cette bio a le mérite de faire parler de lagriculture biologique et de mettre en lumière une alimentation conventionnelle dangereuse pour la santé et lenvironnement.
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Carrefour vise un doublement de ses ventes de bio d'ici à 2021
Morgan LECLERC, AuteurLe groupe Carrefour a initié, en 2016, un plan baptisé Bio 2021, qui vise à doubler son chiffre d'affaires concernant la vente de produits bio. La chaîne Carrefour Bio, qui a ouvert son premier magasin en 2013 et en compte 14 à ce jour, devrait en compter 150 d'ici à 2021. Pour atteindre cet objectif, dans un secteur où la demande est forte, Carrefour va devoir s'assurer d'avoir des approvisionnements réguliers. Le groupe s'est engagé dans un programme de contractualisation sur 3 à 5 ans, qui porte à la fois sur des volumes et sur des prix, et qui pourra concerner jusqu'à 300 fermes.
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Comment les filières lait "bio" se développent en Europe du Nord ?
Mathilde BLANC, Auteur ; G. YOU, AuteurCe Dossier Économie de lÉlevage présente une analyse comparée des filières laitières biologiques de lAllemagne, du Danemark, dAutriche et du Royaume-Uni. Dans ces quatre pays, elles se sont développées plus précocement et plus rapidement quen France. Chacune garde toutefois des traits typiquement nationaux, finalement proches de ceux des filières laitières conventionnelles. Très concentré au Danemark et au Royaume-Uni où un seul opérateur totalise les deux tiers de la collecte de lait biologique du pays (les coopératives Arla Foods et OMSCo), le secteur est beaucoup plus diversifié en Allemagne où le lait biologique est collecté par une quarantaine de laiteries, la moitié de la collecte étant assurée par cinq opérateurs différents. En Autriche, la totalité des 85 laiteries du pays possède désormais une activité dédiée au lait biologique. Les logiques de filières varient considérablement dun pays à lautre : augmentation de lauto-approvisionnement pour lAllemagne ; diversification et innovation pour le Danemark ; mise en avant de la naturalité des produits en Autriche. Néanmoins, des orientations communes se dessinent en parallèle, portées par une demande croissante en Europe pour une meilleure prise en considération du bien-être animal, pour des "produits-santé" aux vertus nutritionnelles pour le consommateur et pour un retour aux recettes traditionnelles.
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Communiqué de presse : L'intérêt des Français pour la viande bio se confirme !
Pour mieux cerner la perception des consommateurs français et leurs attentes concernant la viande bio, la Commission Bio dINTERBEV a réalisé, comme chaque année depuis 2015, une enquête nationale avec le soutien de lIfop. Ce communiqué de presse présente les résultats de cette consultation, qui font ressortir l'image particulièrement positive de la viande bio. Aujourd'hui, ce sont 7 Français sur 10 qui déclarent apprécier la viande bio. Si on observe une stabilisation de la consommation, en revanche, les intentions d'achat sont en hausse, marquant un environnement très favorable à la viande bio en 2017. Les consommateurs de viande bio perçoivent celle-ci comme respectueuse du bien-être animal et bénéfique pour la santé et pour l'environnement. De plus, ils apprécient qu'elle contribue à mieux rémunérer les producteurs et considèrent qu'en consommer relève aussi d'un acte citoyen.
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Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : 1er trimestre 2017
En janvier 2017, la collecte de lait de vache biologique, en France, reste en recul de -7,3 % par rapport au même mois de l'année 2016. Il s'agit du 5ème mois consécutif de recul depuis septembre 2016. La collecte 2016 est de 549,9 millions de litres (cumul annuel mobile en janvier 2017). La collecte de lait de vache hors lait biologique est également en recul à hauteur de -5,6 % sur la même période. L'évolution de la collecte est présentée, par bassin de production. Sont également indiqués : les prix payés aux producteurs bio français, les prix du lait bio en Allemagne et en Autriche, et un comparatif avec les prix du lait bio français. Une partie du document est ensuite consacrée aux produits laitiers bio et aux différentes fabrications qui sont, globalement, en progression.
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Dossier : Le bio, terre de conquête
Camille HAREL, Auteur ; Marie NICOT, Auteur ; François LECOQ, Auteur ; ET AL., AuteurLe baromètre de l'Agence Bio/CSA a présenté une croissance du marché bio de 20 % en 2016. L'alimentation bio est plébiscitée par les Français et fait désormais partie de leurs habitudes. La grande distribution prend sa place dans la distribution des produits bio. Selon les résultats du baromètre, 73 % des consommateurs souhaitent un développement de l'offre en grandes surfaces. Les gammes se multiplient, le nombre de références explose sur tous les segments. Cependant, les approvisionnements peinent à suivre, malgré les conversions en grand nombre. La création de filières bio est un enjeu majeur dans ce contexte. Ce dossier propose un ensemble d'articles pour mieux connaître ce marché, les produits et leurs circuits de distribution : - Les marques nationales en mode offensif ; La double vie des industriels engagés sur les deux circuits ; - Les marques de distributeurs défendent leurs positions ; - Ces puristes qui disent non à la grande distribution ; - La filière s'organise ; - Les consommateurs, toujours plus fans ; - Le bio continue sa poussée en GMS ; - L'Europe en pointe.
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Dossier : Encore une croissance record de la Bio !
Nadine PIBOULE, AuteurL'Observatoire régional de la bio en Lorraine présente la dynamique de développement de la bio dans cette région. Pour la région Grand Est, on a compté, en 2016, 309 nouvelles fermes, ce qui a permis de dépasser la barre des 10 000 ha de surfaces conduites en bio. En Lorraine, à l'image de 2015, la dynamique de conversions a été très forte en 2016 (138 fermes bio en plus), avec un doublement de la surface cultivée en bio par rapport à 2014, représentant 5,4 % de la SAU. L'élevage bovin reste l'activité dominante des fermes bio. En 2016, 92 nouveaux ateliers bovin viande ou lait se sont engagés en bio. Autre élément marquant, plus de la moitié des fermes maraîchères de la région sont conduites en AB.
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Dossier : Huiles bio
Angélique HOULBERT, AuteurLa gamme des huiles bio s'est beaucoup étoffée depuis quelques années, contrairement aux rayons des huiles conventionnelles qui ont plutôt tendance à stagner. Ce dossier se compose des articles suivants : - Évolution des tendances ; rappel sur la provenance des huiles, leurs caractéristiques visuelles et gustatives, les critères de qualité, les dénominations, puis focus sur les huiles aromatisées, l'huile d'avocat, l'huile de coco, les huiles toastées-grillées, les macérats, les mélanges, les usages internes/externes... ; - Fabrication des huiles bio et non bio ; la différence en termes de qualités nutritives et de sécurité sanitaire (dénaturation, perte d'antioxydants, présence de substances indésirables chez les huiles non bio) justifie de bien mettre les huiles bio en valeur ; - L'huile de noix de coco vierge ; - Margarines : évolution des ingrédients et des process ; en bio, les margarines ne sont ni partiellement hydrogénées, ni estérifiées ; - Analyse des ventes : des huiles alimentaires GMS et MSB (Magasins Spécialisés Bio) ; - Les huiles alimentaires, comment le consommateur évolue ; les consommateurs, très avertis, plébiscitent les huiles bio, gages de qualité, mais sont également sensibles à la richesse de l'assortiment, car l'huile est à la fois saveur, concentré de vertus diététiques et source d'inspiration pour la cuisine ; à noter, la poussée de la vente des huiles bio en vrac et/ou dans des bouteilles en verre.
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Île-de-France : La Bergerie nationale s'allie à la filière bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÉtablissement public national destiné aux ressources et à la formation, la Bergerie nationale de Rambouillet, dans les Yvelines, poursuit sa route vers le 100 % bio, entamée en 2000. Fin 2016, le troupeau de 55 vaches laitières a été certifié bio. Pour la valorisation des 350 000 litres produits tous les ans, deux transformateurs se sont installés sur le site : la ferme de Sigy, qui transforme le lait en yaourts, fromages blancs et autres desserts lactés, et la société Ottanta, spécialisée dans les produits italiens comme la mozzarella ou la ricotta. C'est ensuite la coopérative bio d'Île-de-France qui assure la distribution pour la restauration collective et les magasins. Pour le développement de cette filière, les acteurs concernés ont bénéficié de l'accompagnement du Gab Île-de-France.
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Invitation à la ferme : Des yaourts bio qui dépotent
Antoine BESNARD, AuteurRéseau national au service d'une bio de qualité, "Invitation à la ferme" a pour objectif de mieux valoriser le lait bio en proposant aux fermes adhérentes de mettre en valeur des produits laitiers bio à valeur ajoutée, et ainsi de mieux maîtriser le prix du lait. Gwénaël Justome, éleveur laitier bio dans le Morbihan, en bio depuis 2009, s'était déjà lancé dans la fabrication de yaourts à la ferme avant d'intégrer le réseau, en 2015. Pour lui, il y a clairement un avant et un après. Il a rencontré d'autres éleveurs qui partagent ses valeurs et ses exigences, notamment en termes de recherche d'autonomie fourragère, de pratiques agricoles, de choix de circuits de distribution... Le réseau offre l'opportunité de mutualisation, mais aussi une force pour un partenariat avec la GMS qui respecte le travail des producteurs. Gwénaël Justome témoigne sur cette expérience au sein du réseau "Invitation à la ferme".
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Légumes frais : Moteurs de la croissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2015 et 2016, le marché des légumes frais biologiques a connu un véritable essor, devenant ainsi l'un des moteurs de la croissance bio de ces années. C'est dans les grandes et moyennes surfaces et chez les discounters que ce secteur a connu la plus forte croissance, alors qu'il a encore une forte marge de progression dans la restauration collective. Côté production, 4,5 % de la production de légumes française est certifiée bio, avec une progression de 5,7 % entre 2014 et 2015, soit 7007 fermes certifiées ou en conversion sur 18 682 ha fin 2015.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 9
Antoine ROINSARD, Auteur ; Jean GUERRIER, Auteur ; Pascale LE MEZEC, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 9 est composée des articles suivants : - Liens entre choix de conduite, génétique et résultats techniques dans les élevages de bovins lait bio en France ; - Contractualisation en lait : un appui juridique à la FNAB ! ; - Point de conjoncture laitière européenne ; - État des lieux des fermes ovins lait bio en Aveyron ; - Les petits veaux en élevage laitier : rappel réglementaire ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
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Lettre Filières Viande n° 6
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; LETTRE FILIERES FNAB - VIANDE, AuteurLa Lettre Filières Viande n° 6 est composée des articles suivants : - La production de bufs en race allaitante ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - Les Éleveurs Bio de France ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
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La lutte bio : bientôt au jardin ?
Sandrine BOUCHER, AuteurDavid Delaunay, maraîcher bio à Rontalon (69), cherche à favoriser la biodiversité et les plantes qui hébergent, tout autour de ses cultures, les insectes prédateurs des ravageurs potentiels. Depuis qu'il a introduit, lorsqu'il s'est installé, pendant deux ans, des petits hyménoptères parasites des larves de pucerons, il n'a pas eu besoin de renouveler ces lâchers. Les haies, notamment, qui entourent l'exploitation, se chargent de maintenir ces auxiliaires. Selon Hugues Mouret, entomologiste et directeur scientifique de l'association Arthropologia, ce maintien de la biodiversité est essentiel : orties, soucis des jardins, lotiers, ombellifères... toutes ces plantes créent des zones de refuge. L'installation d'abris pour la petite faune renforcera encore cette "biodiversité fonctionnelle", qui est une forme de lutte biologique à la fois simple et gratuite. Pour autant, il est parfois utile, dans certaines situations, d'aider un peu la nature par des lâchers de parasitoïdes. L'entreprise Biotop s'est spécialisée dans la production de trichogrammes et d'hyménoptères, à destination des collectivités et des jardiniers amateurs. Le marché des produits dits "de biocontrôle" est un marché en pleine expansion.
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Le plan bio est un apport direct aux agriculteurs
David BESSENAY, AuteurSuite au vote du plan bio pour les cinq prochaines années par le Conseil régional Aura, Rémy Fabre, maraîcher bio dans le Sud Ardèche et responsable bio au sein de la Chambre d'agriculture régionale témoigne dans cette interview et expose le rôle des Chambres d'agriculture dans le cadre du plan bio. L'article comprend aussi une 2ème interview, celle de Dominique Despras, délégué à la bio au sein du Conseil régional. Un encart présente le programme d'action en faveur de l'agriculture biologique.
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Salons Biofach-Vivaness de Nuremberg : L'Allemagne, pays à l'honneur
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurGrandes vitrines des produits issus de l'agriculture biologique, les salons Biofach (essentiellement pour les produits alimentaires) et Vivaness (pour les cosmétiques) se tiendront du 15 au 18 février 2017, à Nuremberg, en Allemagne. Le pays hôte sera cette année à l'honneur, et le ministère de l'Agriculture allemand y dévoilera son nouveau plan de développement et de soutien à la filière bio. Si le marché bio est en plein essor en Allemagne, avec une progression de 11 % entre 2014 et 2015, les conversions restent relativement faibles, avec 6,5 % de la SAU certifiée fin 2015. Biofach et Vivaness, salons annuels, sont des tremplins incontournables pour la filière.
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Structuration des filières : Les leviers pour lever les freins
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 14 novembre 2016, se sont tenues les 9èmes Assises de la bio, organisées par l'Agence Bio. Ce fut l'occasion de faire le point sur une filière en pleine expansion, avec une évolution du marché de 30 % au 2ème trimestre 2016. Assurer un développement optimal de la filière représente un véritable challenge pour l'ensemble des opérateurs concernés. Pour le relever, il est nécessaire d'identifier les freins en jeu, qu'ils soient techniques, comme pour la gestion des maladies en vignes, ou réglementaires, avec des incertitudes, notamment, sur les doses de cuivre autorisées en viticulture ou encore la taille des élevages de poules pondeuses.
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1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio - 24 novembre 2016 - Paris : Recueil de communications
Pascal GURY, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Les 1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio, organisées par l'ITAB, ARVALIS - Institut du Végétal et Terres Inovia, ont eu lieu le 24 novembre 2016, à Paris. Au sommaire de ce Recueil de communications : INTRODUCTION : - Le développement des grandes cultures bio : pour quels marchés ? ; - Les produits de grandes cultures biologiques au cur de la consommation alimentaire biologique. ASSOCIATIONS CÉRÉALES-LÉGUMINEUSES : - Performances et fonctionnement des associations céréales-légumineuses ; Quand chercheurs, coopérative et agriculteurs travaillent ensemble pour améliorer la production de la lentille par le biais des associations ; - Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux ; - Association d'espèces : retour d'expérience de la CORAB, coopérative biologique. SOJA POUR L'ALIMENTATION HUMAINE ET ANIMALE : - Atouts et contraintes de la production de soja biologique en France ; - Transformer du soja biologique : les attentes d'un Fabricant d'Aliments du Bétail (FAB) ; - Transformer du soja biologique pour l'alimentation humaine : témoignage d'un acteur français. BLÉS PANIFIABLES : - Produire du blé bio pour répondre à la demande en pain bio : les attentes d'un meunier ; - Impact de l'insertion de légumineuses dans les systèmes de culture et de la fertilisation organique sur le couple rendement-teneur en protéines du grain de blé en AB ; - Analyse de la qualité des variétés de blé cultivées en AB ; - Du producteur au consommateur pour développer une filière de pain bio locale : l'exemple de la Provence. Les diaporamas de ces interventions sont en ligne à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/publications/colloque-gc2016.php.
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30 ans de Biocoop : Renforcer les organisations de producteurs
Jérôme CLAVE, AuteurNé il y a 30 ans, le réseau Biocoop compte, en 2015, 383 magasins répartis dans toute la France, ainsi que 40 projets d'ouvertures en 2016. Dans cette interview, Claude Gruffat, son président, décrit les piliers fondamentaux de ce réseau de magasins bio, reposant, entre autres, sur : - une gouvernance atypique qui associe les magasins, des groupements de producteurs, les salariés associés et une association de consommateurs ; - un lien fort avec les producteurs et une sélection des fournisseurs favorisant un approvisionnement local ; - une exigence en termes de qualité à travers la recherche de produits 100 % bio et un cahier des charges apportant des éléments complémentaires à la réglementation européenne.
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Actes : 11ème Séminaire International d'information et de réflexion sur l'agriculture biologique : La Bio en Europe et dans le monde : Jeudi 3 mars 2016 - Paris
Le 11ème Séminaire International d'information et de réflexion sur l'agriculture biologique a été organisé par l'Agence Bio le 3 mars 2016, à Paris. Au sommaire des Actes : - Avant propos ; - Ouverture ; - Panorama de la Bio dans le monde, dans l'Union Européenne et en France : Quels mouvements en profondeur ? ; - Focus sur la Bio en Suède ; - Focus sur la Bio en Bulgarie ; - État d'avancement de la mise en uvre du plan d'actions pour l'avenir de la production biologique dans l'Union Européenne ; - Accueil de Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt par Didier Perreol, Président de l'Agence Bio ; - Intervention de Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt ; - La Bio aux États-Unis ; - Table-ronde sur la dynamique de développement de la Bio en Afrique ; - Clôture du Séminaire ; - 4ème édition des Trophées de l'Excellence Bio : Remise des prix ; - Annexe : Liste des inscrits au Séminaire.
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Actualité économique : Cours des principaux légumes de saison ; Prix du lait payé aux producteurs ; Cours de la viande ; Cours des céréales et oléo-protéagineux
Vincent HOUBEN, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; Aude CHARMASSON, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les cours des principales productions agricoles biologiques pour le premier trimestre 2016 : légumes, lait, viande, céréales et oléo-protéagineux. Pour les légumes, les cours sont relativement stables, exceptés pour l'échalote (en progression) et pour le chou-fleur (courbe en « yoyo »). Le prix du lait en 2015 est légèrement inférieur à celui payé en 2014, mais la production reste en adéquation avec la demande, ce qui permet de garder un certain niveau de prix. Concernant la viande, les acteurs de la filière travaillent actuellement à l'ouverture de nouveaux débouchés, qui permettront de commercialiser les produits des éleveurs en conversion. Enfin, pour ce qui est des grandes cultures, les nouveaux volumes (1/3 des nouveaux ha convertis en bio en 2015) semblent nécessaires pour une filière qui est à ce jour importatrice. Globalement, avec un nombre de conversions important en 2015 et 2016, les acteurs mettent en garde quant à la nécessité d'être vigilants pour un développement cohérent et pérenne de ces filières.
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"Agriculture biologique : une filière en expansion" ; "Sondage : Les Français adeptes de la viande bio"
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur- "Agriculture biologique : une filière en expansion". Ce premier article rappelle que plus de 80 millions d'hectares sont désormais consacrés à l'agriculture biologique à travers le monde (incluant les surfaces dédiées à l'apiculture et à la cueillette). En termes de consommateurs de produits bio, 90 % d'entre eux vivent en Amérique du Nord et en Europe. L'Allemagne est le pays où la consommation de produits bio est la plus développée, suivie de la France (qui se situe, en termes de SAU bio, au troisième rang dans l'Union européenne). - "Sondage : Les Français adeptes de la viande bio". D'après le sondage d'avril 2016 mené par la Commission Bio d'Interbev, 70 % des Français interrogés affirment manger de la viande bio. Les chiffres d'affaires des différentes viandes bio en France, entre 2012 et 2014, sont rappelés.
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Agriculture biologique : Filière fruits et légumes : Regard sur 20 ans de mutation
Jean HARZIG, AuteurPatrick Marcotte, directeur du CIVAM bio des Pyrénées Orientales, analyse l'évolution de la bio pour la filière fruits et légumes sur les 20 dernières années. Ce secteur a connu une véritable révolution culturale et culturelle : le nombre d'exploitations en filière longue en bio a explosé alors qu'avant, les exploitations bio étaient plutôt tournées vers les circuits courts. Les prix des produits en circuits longs sont devenus plus raisonnables, les produits sont mieux travaillés en magasin, les rayons plus soignés. Ces progrès ont permis le maintien d'exploitations moyennes qui n'auraient pas su résister en conventionnel. De plus, du fait de la consommation citoyenne, le sourcing s'est relocalisé en France. On assiste à l'intensification des pratiques culturales, notamment dans les pays de Sud, cependant, le bio dit « industriel » reste encore loin du conventionnel hors-sol. Aujourd'hui, le développement de la bio est accompagné par la recherche-développement, par des organismes de recherche spécialisés en bio ou par des stations expérimentales régionales autrefois dédiées au conventionnel.
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En Allemagne : La Bavière booste la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSi l'Allemagne est le premier marché bio européen, avec un chiffre d'affaires de 8 milliards d'euros, la production nationale ne peut répondre, à ce jour, à la demande. Afin de booster les conversions qui se sont ralenties, de nouvelles aides se mettent en place : plan fédéral de développement de l'agriculture bio de 17 millions d'euros par an, programme d'aides dans chaque Länder La Bavière est la première région bio d'Allemagne, avec 7 % de sa surface agricole certifiée. Le plan « BioRegio 2020 » y vise un doublement de la production bio régionale d'ici 2020.
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En Allemagne : La production laitière et fromagère caprine se muscle pour répondre à la demande
Christophe REIBEL, AuteurEn Allemagne, le marché du lait et des fromages de chèvre est dynamique. Ce pays compte environ 300 élevages de plus de 15 têtes et 75 % d'entre eux sont bio. La production atteint 25 à 30 millions de litres de lait, dont plus de la moitié est transformée à la ferme, le reste étant vendu à quinze laiteries à travers le pays, dont 3 ne travaillent que du lait de chèvre. Le lait de chèvre reste une production de niche, approvisionnant pour l'instant seulement 30 % environ d'un marché estimé porteur, selon les estimations professionnelles. Certains éleveurs prévoient d'augmenter leur troupeau. Pour Gwendolyne Manek, technicienne caprine pour Bioland, cela passe par une professionnalisation des élevages, notamment par la technique, l'alimentation et la génétique. Cependant, la tendance économique est bonne, avec un prix du lait qui progresse en 2016 et des relations entre éleveurs et transformateurs au beau fixe, selon Andreas Kern, technicien caprin pour Bioland. Pour lui, l'enjeu d'aujourd'hui consiste à organiser la filière avec, notamment, la création de structures communes de livraison du lait. Des portraits d'éleveurs caprins allemands sont présentés.
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Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Des éleveurs créent Les Plumes bio d'Acal
Myriam GOLDMINC, AuteurProjet initié en Alsace en 2010, les Plumes bio d'Acal (pour Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) ont vu le jour en septembre 2015. Cette association, qui regroupe à ce jour une dizaine d'éleveurs de poulets de chair biologiques, vise une meilleure structuration de la filière locale et permet la commercialisation de 1 300 poulets par semaine sur le marché de proximité. L'objectif est d'en sortir 4 000. Les membres des Plumes bio d'Acal se sont donné une autre mission : faciliter l'installation de jeunes éleveurs. Pour cela, un pack bio est proposé aux candidats. Il contient un bâtiment mobile de 90 m², avec dalles, équipements, clôtures, plantations d'arbres , pour un montant de 25 000 euros.
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Année 2015 : année charnière pour la filière bio en Allemagne
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, alors que les années précédentes avaient vu se creuser l'écart entre production et consommation bio, en 2015, la production a progressé de manière significative. De même, les surfaces de vente bio ont également progressé (3 % par rapport à 2014). Certaines filières restent cependant déficitaires en matières premières (céréales et oléoprotéagineux, lait). Cet article propose une analyse des tendances dans la distribution spécialisée allemande.
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Apiculture bio : la filière française en expansion ; Miel bio : les bons arguments auprès des consommateurs
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article présente une photographie de la filière apicole bio française, dans un contexte où la production de miel (AB et conventionnel), qui a été divisée par 2 en l'espace de 20 ans, ne suffit pas pour répondre à la demande de consommation. Alors qu'en 2015, le cheptel apicole a retrouvé son niveau de 1995 avec 1 350 000 ruches, la production a diminué, passant de 33 000 t en 1995 à environ 16 000 t en 2015. Le nombre de ruches bio représentait, en 2013, 11 % des ruches françaises quand, comparativement dans le monde, c'est seulement 1,4 % des ruches qui sont bio. En 2014, on comptait 579 apiculteurs inscrits dans une démarche AB, soit 42 % de plus qu'en 2010, et 5 % du miel produit en France était certifié bio ou en conversion. La mortalité importante des abeilles ces dernières années a affecté la production dans sa globalité ; en cause notamment, les pesticides, dont l'autorité européenne de sécurité des aliments reconnaît l'impact, sans toutefois pouvoir l'évaluer. La réglementation prévoit tout de même l'interdiction de l'utilisation des néonicotinoïdes à partir de septembre 2018 et des solutions alternatives seront identifiées. Parallèlement, les consommateurs réclament plus d'information sur la réglementation qui encadre le miel bio. Beaucoup d'entre eux s'interrogent sur les différences entre les miels bio et non bio, sur les garanties du miel bio, sur les différents cahiers des charges étrangers, etc. L'article propose quelques réponses à ces questions.
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Approvisionnement bio local de la restauration collective : A chaque territoire sa solution !
En France, un important travail de structuration des filières bio a été réalisé ces dernières années, par les producteurs bio, pour répondre à la demande de la restauration collective en produits bio. Ainsi, en 2016, de nombreuses solutions dapprovisionnement bio local de la restauration collective existent : via des plateformes physiques (une vingtaine à ce jour) ou dautres formes dorganisations des producteurs bio. Afin de mieux les faire connaître, la FNAB a édité ce répertoire à destination des acteurs de la restauration collective. Il propose, par région, tous les contacts liés au réseau FNAB pour accompagner les établissements dans leur démarche dapprovisionnement bio local.
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Après quota : Quelle stratégie laitière adopter ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurLa question de l'après quota, avec les risques et les opportunités liés à la fin de la régulation de la production, ainsi que les marges de manuvre possibles pour le producteur laitier, bio ou non, sont des sujets d'actualité. Cet article reprend les temps forts d'une journée d'échanges sur cette question, qui s'est tenue au lycée agricole de la Ville Davy (22), et qui a regroupé agriculteurs et experts. Il en ressort notamment que le marché mondial n'est pas une opportunité pour la production française. Très concurrentiel avec des volumes limités, il est approvisionné essentiellement par la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l'Europe. La production laitière sous signe de qualité et la production fromagère sont des opportunités plus sérieuses. La question de la maîtrise des coûts de production est aussi fondamentale. Il est essentiel d'optimiser au mieux ses ressources, dont l'herbe. Le pâturage et les prairies doivent être, en effet, au cur de la réflexion. Il faut aussi raisonner humain, veiller notamment à la charge de travail, aux risques liés à un capital trop important ou encore à son autonomie décisionnelle. Par ailleurs, face à un marché dérégulé où les metteurs en marché ont un pouvoir important, le développement d'organisations de producteurs (OP) peut être une solution, comme le montre la filière bovin lait bio. Dans cette dernière, 30 % des producteurs livrent via des OP commerciales et 30 % sont coopérateurs. Dans le contexte actuel, reprendre la maîtrise de la commercialisation de sa production est un enjeu majeur pour le producteur.
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Aquitaine : Ossau Iraty en quête de lait bio !
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fromage basque AOP Ossau Iraty connaît une demande croissante en bio. Afin de pouvoir répondre à celle-ci, la fromagerie Saint-Michel, dont la gamme bio au lait cru représente un quart de la production totale d'Ossau Iraty, encourage ses éleveurs ovins à la conversion. Pour cela, le prix pendant la phase de conversion a été revu à la hausse, et l'accompagnement technique par le Civam BLE est pris en charge par la fromagerie pour en assurer la gratuité à ses producteurs. Si la complémentarité entre les cahiers des charges AOP et bio réduit l'intérêt d'une conversion pour certains producteurs, d'autres, notamment les jeunes installés, sont plus motivés par ce double signe de qualité.
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Arboriculture : Diversifier sa production
Joannes BOULON, AuteurGérard Roch est arboriculteur bio à Châteauneuf-sur-Isère (26). Dans cette interview, il partage les choix stratégiques qu'il a faits en termes d'espèces fruitières et de modes de commercialisation. Jusqu'au début des années 2000, il produisait de la pêche sur 45 ha. Suite à un épisode de sharka, il a dû arracher tous ses arbres. Il est ensuite reparti de zéro, sur des vergers multi-espèces. Sa production fruitière est aujourd'hui très diversifiée : noix, châtaignes, poires, pommes, noisettes, figues, petits fruits, amandes, nèfles, kakis, grenades, raisin de table..., qu'il vend sur les marchés, dans les Amap, et à la ferme. A la demande de ses clients, il s'est même mis à cultiver quelques légumes. Pour lui, cette diversification des productions, à laquelle s'ajoutent des activités de transformation et d'accueil (gîtes, ferme pédagogique et de découverte) est un vrai gage de sécurité économique, notamment face aux aléas du marché des fruits. La gestion technique des productions et la gestion de la main-duvre constituent cependant les grosses difficultés.
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Une augmentation des volumes de lait bio partout en Europe
Annick CONTÉ, AuteurLes volumes de production en lait bio sont en augmentation partout en Europe, de nombreuses conversions en bio s'opèrent dans la majorité des pays et la demande en lait bio continue de croître. Pour Fiona Marty, de la FNAB, la forte augmentation des volumes prévue en 2017 et 2018 comporte un risque réel de déstabilisation des prix. Cependant, l'augmentation de la demande prévue en 2018 (environ 10 % selon les estimations) devrait rééquilibrer le marché.
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Avenir du lait bio : Fédérer les producteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis fin 2015, la filière laitière biologique est en plein essor, avec une vague de conversions importante (+8,4 % de lait collecté en décembre 2015 par rapport à décembre 2014). Pour permettre un développement harmonieux de la filière, sa structuration est indispensable. Ainsi, l'association Lait Bio de France, membre de la Fnab, appelle les producteurs à se réunir au sein de groupements.
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Baromètre Agence Bio/CSA : La viande bio a la côte
Quentin DUPETIT, AuteurEn 2015, près d'un Français sur neuf a consommé, au moins occasionnellement, des produits bio. Parmi ces produits, ceux issus de l'élevage ne sont pas en reste, et, après le lait et les ufs bio, c'est la viande bio qui semble s'installer dans les habitudes alimentaires des Français : 7 sur 10 en ont consommé en 2016. Si une meilleure rémunération des producteurs est un critère de choix pour le consommateur, dans les faits, la guerre des prix instaurée par les acteurs de l'aval ne permet pas toujours un prix rémunérateur pour les éleveurs (uf et viande).
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Bio 63 : L'AB du Puy-de-Dôme, bilans et perspectives !
Aurélie CREVEL, AuteurLors de sa dernière assemblée générale, en février 2016, l'association pour l'agriculture biologique du Puy-de-Dôme, Bio 63, a dressé un bilan de ses activités. Le Président a souligné l'importance, dans un contexte de crise des filières d'élevage, mais aussi d'une demande sociétale forte, d'accompagner le changement de pratiques agricoles. L'année 2015 a été marquée par l'accompagnement du développement des circuits courts et la promotion de l'AB auprès du grand public. Autre fait marquant, la progression des demandes d'informations et de diagnostics à la conversion, que Bio 63 réalise en binôme avec la Chambre départementale du Puy-de-Dôme. 28 nouvelles fermes se sont engagées en bio en 2015. Une deuxième partie de la journée a eu pour thème les enjeux et intérêts de la haie sur les fermes, en particulier en agriculture biologique, grâce à une présentation par Stéphane Hekimian, technicien à la Mission Haie Auvergne.
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Le bio en Chine : une histoire qui s'accélère
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Chine, selon les instances locales, l'agriculture biologique couvrait, fin 2013, une surface de 2,1 millions ha, dont 1,3 million ha certifiés par les standards nationaux et 807 000 ha sous standards étrangers. Divers labels ont été développés en fonction de standards de production ("bio", "vert", "sans pollution"), mais la plupart des pays importateurs ne les reconnaissent pas. Le volume des exportations est essentiellement constitué de soja et autres oléagineux, thé, fruits transformés et noix, légumes surgelés et déshydratés, céréales. Dans ce pays, selon les observations, le marché intérieur connaît un fort développement. A l'heure actuelle, 3 principaux circuits de distribution cohabitent et de nouveaux se mettent en place, notamment la vente directe. Le bio chinois doit cependant faire de gros efforts pour assurer sa crédibilité en matière de qualité, la Chine restant parmi les plus gros consommateurs de pesticides au monde. Il faudra pour cela compter sur le rôle des consommateurs chinois.
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Le bio en circuit spécialisé ne connaît toujours pas la crise
BIO-LINEAIRES, AuteurLes marques de produits de grande consommation bio en magasins spécialisés connaissent la plus forte inflation de prix (+ 2 %) sur un an depuis juin 2014, date de la première parution du Baromètre prix bio (enquêteurs Opti-Mix). Pour les produits d'épicerie sucrée et d'épicerie salée, cette hausse de prix est même deux fois supérieure à celle constatée il y a un an : respectivement + 4,9 % et + 4,1 %. Les chiffres clés de l'évolution des prix sont présentés, avec un "TOP 10" des plus fortes hausses de prix.
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La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
La surface mondiale cultivée en bio (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 43,7 millions dhectares fin 2014 (estimation réalisée daprès les données de FiBL/IFOAM et dautres organismes). Elle représentait 0,99 % de lensemble du territoire agricole des 172 pays enquêtés. Près de 2,3 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2014 (sans compter celles se situant dans des pays pour lesquels il n'y a pas de statistiques accessibles). 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2015. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à 68 milliards deuros en 2014. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également un focus sur le pourtour méditerranéen et les États-Unis, ainsi quun focus sur certaines filières (grandes cultures, coton, café, cacao, banane, lait, aquaculture bio...). Un tableau présente les différents chiffres par pays.
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Le bio progresse de plus en plus vite en Europe
Valérie NOËL, AuteurLes surfaces en bio de l'Union européenne ont progressé de 2,3 % entre 2013 et 2014, contre 0,2 % entre 2012 et 2013. L'agriculture biologique couvre désormais 5,9 % de la SAU européenne, soit 10,3 millions d'hectares. Une carte montre, pour chaque pays de l'UE, les superficies cultivées en bio, certifiées et en conversion, pour l'année 2014.
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Du bio en resto co : Les arguments qui font mouche
Sophie DENIS, AuteurCet article fait le tour des arguments permettant de sensibiliser les collectivités aux enjeux d'une alimentation durable et bio en restauration collective. Ces arguments sont aussi susceptibles de répondre au mieux aux questions fréquentes qui semblent encore bloquer les décisions de certains responsables. Exemples : "Je suis en appel d'offres, donc je ne peux pas mettre du bio local" ; "Le budget cantine est déjà déficitaire. Le bio étant plus cher que le conventionnel, mes finances ne me permettent pas de développer de telles démarches" ; "Les bio ne sont pas assez nombreux pour livrer la restauration collective" ; "Et la santé dans tout ça ?"...
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Biobleud : Une entreprise en pleine expansion
Alexandra LANNUZEL, AuteurCréée en 1991, Biobleud est une entreprise artisanale bretonne (Finistère) spécialisée dans la fabrication de pâtes à tarte, de crêpes et de galettes bio. L'entreprise travaille sur le développement de filières d'approvisionnement, pour répondre à ses besoins en variétés de blé et de moutures appropriées. Pour la filière blé, elle travaille en partenariat, depuis des années, avec la coopérative Biocer et la minoterie Trottin (Sarthe). Elle commercialise ses produits quasiment exclusivement dans le réseau spécialisé bio français, et exporte également vers les Pays-Bas, l'Espagne et la Belgique. Afin de répondre à une demande croissante, l'entreprise s'est récemment dotée d'un nouveau bâtiment et de nouveaux équipements qui vont permettre un doublement de sa production. 100 % bio, Biobleud est engagée dans une démarche globale de respect de l'environnement, avec l'utilisation de matériaux écologiques pour la construction du nouveau bâtiment, le développement d'un process moins énergivore, et, prochainement, l'installation de panneaux solaires ou encore le compostage des déchets.
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Biocoop : entreprendre autrement
BIO-LINEAIRES, AuteurLe développement de l'agriculture bio passe notamment par le développement d'un réseau de magasins bio professionnels, attractifs et militants. C'est ainsi que se définit le réseau de magasins Biocoop, initié il y a trente ans. Né en 1986 du regroupement de plusieurs coopératives de consommateurs bio, le projet avait pour objectif ambitieux de développer l'AB en France, avec des exigences élevées. Aujourd'hui, Biocoop propose des produits 100 % bio, dont 24 % des références proviennent du commerce équitable, privilégie les produits locaux et refuse l'importation par avion. Plus de 380 magasins Biocoop sont répartis sur le territoire, chacun indépendant et travaillant en moyenne avec une quinzaine de fournisseurs locaux, explique Gilles Baucher, Directeur du Développement et des Services Magasins. Réseau n°1 de la bio en France, Biocoop est en phase avec les aspirations des consommateurs. Gilles Baucher décrit le fonctionnement coopératif de l'entreprise et la professionnalisation des équipes, et présente les objectifs du réseau pour les années qui viennent.
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Biofach 2016 : le rendez-vous des nouveautés
BIO-LINEAIRES, AuteurLa participation des exposants aux Salons Biofach et Vivaness 2016 a progressé de 8 % par rapport à 2015, et, côté visiteurs, ce sont près de 48 000 professionnels qui se sont rendus à Nuremberg (Allemagne)pour découvrir les nouveautés et assister aux conférences. Plusieurs dizaines de travaux scientifiques relatifs à l'agriculture bio ont été présentés, regroupés dans 3 catégories : impact sur la santé humaine de l'exposition aux pesticides, impact des antibiotiques, environnement. De nouveaux produits bio sont présentés dans l'article (préparations prêtes à l'emploi, super aliments, boissons originales, déclinaisons de la noix de coco, produits Vegan, etc.)
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BIOLAND : une organisation de producteurs
Marion GABORIT, AuteurEn Allemagne, des organisations de producteurs assurent le respect des exigences des producteurs, des transformateurs, des distributeurs et des consommateurs bio et ont créé leur propre marque. Bioland est l'une d'entre elles. Le premier article, "BIOLAND, une organisation de producteurs", a été rédigé à l'issue d'un entretien avec l'un de ses adhérents, Rainer Supan. Il présente Bioland, son organisation, son fonctionnement, les exigences de son cahier des charges et les relations de l'organisation avec Biolait. Dans l'article suivant, "La coopération BIOLAND-FNAB", Fiona Marty, responsable des affaires européennes à la FNAB, s'exprime sur la coopération entre les deux structures.
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Biscru : les "aliments vivants" de Serge de Thaey
L'entreprise Biscru, présentée dans cette interview par Serge de Thaey, son fondateur, est spécialisée dans les produits non cuits, à base de graines, et sans gluten. Ainsi, les produits, d'origine biologique, ne sont pas cuits mais séchés à une température ne dépassant pas les 42°C, température au-delà de laquelle les enzymes sont détruites. Cette démarche de l'entreprise est également labellisée "Raw", décrivant une alimentation dite vivante.
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Bonneterre : une grande marque au service des magasins bio
BIO-LINEAIRES, AuteurBonneterre figure parmi les marques pionnières de l'AB en France. Son fondateur, Robert Bonneterre, avait créé en 1963 une société de négoce et de distribution de produits traditionnels issus des meilleurs terroirs, sains et naturels. L'entreprise est vite devenue le grossiste numéro un des magasins bio en France. Avec plus de 50 ans d'expérience, Bonneterre a réorienté son développement et est devenu fabricant, avec pour objectif des produits à forte valeur ajoutée (Pana Cotta, Tartinades de légumes, cannelés frais...). 60 nouveautés originales sont ainsi lancées chaque année, au service exclusif des magasins bio spécialisés. Pour les responsables de magasins, la marque Bonneterre est un bon vecteur d'attractivité de nouveaux consommateurs. L'entreprise a en effet cette ambition, et c'est la première marque exclusivement vendue en magasin bio à investir en publicité TV. Elle s'appuie pour cela sur le groupe Distriborg auquel elle appartient, 1er fabricant bio français, labellisé "bioentreprise durable" fin 2015.
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Les bons réflexes pour manger bio sans se ruiner et rester en bonne santé !
Dans le cadre du projet Familles à Alimentation Positive, publié par le réseau FRAB Auvergne-Rhône-Alpes, ce guide donne des clés de réussite pour une alimentation bio tout en gardant la maîtrise de son budget alimentaire : achats bio locaux, en circuits courts, de saison, de produits bruts et en vrac, de produits à fort intérêt nutritionnel, non raffinés (céréales complètes, huiles de première pression à froid...), jardinage et cueillette sauvage. Il est accompagné de conseils pour la préparation des repas (diversification de l'apport en protéines, lutte contre le gaspillage alimentaire, redécouverte des légumes oubliés, algues...). Quelques recettes faciles à reproduire sont proposées.
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Bretagne : Innova'Bio prime la valorisation
Frédéric RIPOCHE, AuteurA l'occasion de l'édition 2016 du salon La terre est notre métier, en Ille-et-Vilaine, Agrobio 35 a décerné trois prix à des projets innovants du Grand Ouest. Tous les trois récompensent des démarches de valorisation de produits. Le 1er prix a été décerné à la société Mussella, qui valorise les coquilles de moules issues de la mytiliculture en amendement calcique utilisable en AB. Le 2nd prix a été remis à l'Agence unique, qui transforme les surplus maraîchers bio, ces produits transformés étant ensuite vendus par les producteurs ou des commerçants dans des circuits courts. Le 3ème prix a récompensé le camion "Vrac volant" qui, à l'initiative de la coopérative rennaise Scarabée-Biocoop, va proposer des produits bio en vrac sur cinq marchés de quartiers "populaires" de l'agglomération.
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Bretagne : Manger bio au resto
Frédéric RIPOCHE, AuteurAfin de faciliter l'approvisionnement en produits biologiques des cafés, hôtels et restaurants bretons, et offrant ainsi un nouveau débouché aux entreprises locales, Initiative Bio Bretagne (IBB) a publié un catalogue de fournisseurs de produits bio bretons. Sorti au printemps 2016, il a été co-construit avec les grossistes, les logisticiens, et les transformateurs.
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Bretagne : L'ovin lait en croissance douce
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa Bretagne compte 23 éleveurs de brebis laitières biologiques. Parmi eux, Pauline Omnès et Yann Jouillat produisent 35 000 L de lait, dont 8 000 sont transformés à la ferme. Ils ont accueilli une douzaine de candidats au BPREA Polyculture-élevage de Pontivy, certains de ces apprenants étant intéressés par une installation en ovins lait biologiques. Cette filière bénéficie d'une demande en hausse de la part des consommateurs.
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C'est mon métier : Spécialiste filières biologiques : A l'interface
VEGETABLE, AuteurDans cet interview, Alexandra Farnos définit son activité, à l'interface entre producteurs bio et grossistes, autour de trois axes : sourcing (structuration de filières), audit et conseil (étude de marché). Côté amont, elle travaille avec différents types de producteurs bio (Italie, Espagne, France, Pays-Bas, Autriche...). Son travail comporte une partie technique, par exemple lorsqu'elle établit avec eux les plannings, s'occupe de la mise en place des flux logistiques, etc. Elle porte une attention particulière au relationnel avec ses partenaires producteurs et clients, mais elle est aussi en relation avec les différentes filières institutionnelles des différents pays.
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Cahier technique : La santé des volailles en agriculture biologique : Gestion sanitaire des élevages de volailles de chair en agriculture biologique et méthodes de prévention sanitaire
Catherine EXPERTON, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Mathilde BRACHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Ce cahier technique sadresse à lensemble des acteurs de la filière Poulet de chair biologique, et plus particulièrement aux professionnels qui souhaitent avoir des références pour améliorer la santé des volailles de chair en agriculture biologique. Les éleveurs de la filière sont en effet en forte demande de références sur la prévention pour faire face à un ensemble daffections souvent multifactorielles. LITAB a coordonné un programme CASDAR "Synergies pour la santé des élevages biologiques" afin dacquérir des références à destination des éleveurs, des conseillers et des vétérinaires de la filière, et des leviers daction adaptés à cette production. Ce cahier technique est le fruit dun travail collectif dans lequel se sont impliqués de nombreux partenaires et dont les complémentarités ont enrichi le contenu. Le projet a permis d'identifier, au sein des élevages de poulets de chair biologiques, des pratiques et des conditions délevage, ainsi que des facteurs de risque associés influençant létat de santé des animaux. La validation de pratiques issues de stations expérimentales et le partage de connaissances entre les conseillers ont également permis de proposer, dans ce guide, des recommandations contribuant au maintien ou au renforcement de léquilibre sanitaire en élevage. Les résultats de létude épidémiologique du projet Synergies sont détaillés au fil du guide, ainsi que lidentification des marges de progrès possibles et des leviers daction pour une meilleure maîtrise de la santé dans ces élevages.
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Cantines bio : Le guide pratique des parents
Un Plus Bio, premier réseau national des cantines bio, propose ce guide pour accompagner les parents qui souhaitent faire évoluer la restauration collective près de chez eux. Des cantines plus bio, locales, saines et justes, cest possible, les expériences se multiplient un peu partout en France et le montrent. Chez les parents, passer au bio demande de lenvie et de la patience, chez les élus, de la volonté politique, et dans les services ou en cuisine, de lenthousiasme. Ce guide pratique à lusage des parents, basé sur l'expérience de lassociation Un Plus Bio au plus près des collectifs, démontre en quoi une action citoyenne bien réfléchie peut aboutir et bousculer les habitudes qui freinent les initiatives auprès des cantines.
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Les Carnets de l'Agence BIO : La bio dans les territoires : Fiches régionales et de production : Edition 2016
Lédition 2016 du Carnet de lAgence BIO sur la bio dans les territoires comporte les chiffres clés de lagriculture biologique, en 2015, en France. Les fiches retracent l'évolution des surfaces et cheptels certifiés par région, puis par filière : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
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Celnat : qualité et respect des matières premières
Fondée en 1979 et installée en Haute-Loire, l'entreprise Celnat transforme et commercialise des céréales et autres graines issues de l'agriculture biologique. L'entreprise porte une attention particulière à la qualité de ses matières premières et aux méthodes de transformation, en cherchant à respecter le plus possible le produit, comme en témoigne Judicaël Joandel, responsable filières agricoles, nutrition et R&D, dans cet entretien.
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Les chiffres des distributeurs spécialisés bio (suite)
BIO-LINEAIRES, AuteurTrois enseignes de magasins spécialisés, Biocoop, La Vie Claire et NaturéO ont communiqué leurs rapports annuels pour 2015. L'article présente les principaux chiffres clés de chacune d'entre elles, ainsi que leurs perspectives d'évolution. Le réseau Biocoop confirme son succès avec une progression de 16,9 % de chiffre d'affaires. Pour La Vie Claire, 2015 aura été une année de croissance et de développement. NaturéO réalise une année 2015 performante.
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Les chiffres de la filière des légumes bio
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurSelon les données de l'Agence BIO, entre fin 2014 et fin 2015, le nombre de fermes produisant en France en AB a augmenté de 8,5 % et la surface de 17 %. Plus de la moitié des producteurs bio ont déclaré faire de la vente directe. En filière légumes frais, en 2014, 6528 exploitations produisent en bio sur 17 601 ha (AB et conversion), soit une augmentation de 4,5 % des surfaces par rapport à 2013. Des schémas présentent : la répartition des surfaces de production en légumes bio et en conversion en 2014, la dynamique de conversion des surfaces de légumes entre 2007 et 2014 et les volumes de légumes bio mis en marché en 2013 au niveau national. Côté consommation, la tendance est à une augmentation du nombre de consommateurs et à une fidélisation du cur de cible.
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Les circuits courts 2.0
Marie HERRAULT, AuteurLa vente de produits agricoles sur internet s'est développée. Elle représentait, en 2014, 24 % des produits achetés en ligne. Pour répondre à cette demande, certaines entreprises, comme "La Ruche qui dit oui!", servent d'intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Ce sont aussi des collectifs de producteurs, souvent organisés en associations ou en coopératives, qui ont leur propre site internet. Parfois, des sites institutionnels permettent aux collectivités de s'approvisionner en produits locaux (par exemple Agrilocal).
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Cocorico ! Les gallinacées picorent du bio français
Sophie CHATENET, AuteurLa filière avicole bio auvergnate peut désormais s'approvisionner exclusivement en céréales et soja bio cultivés sur le territoire français. L'alimentation des volailles bio n'est donc plus soumise au soja d'importation. L'entreprise Thivat, fabricant d'aliments pour la filière avicole bio, a investi dans une chaîne d'extrusion qui lui permet d'améliorer la digestibilité et la valeur nutritionnelle (protéines et matières grasses) des graines. La plus grande indépendance protéique de la filière auvergnate bio coïncide avec une demande sociétale de plus en plus importante en faveur de la production locale. Pour Éric Aubry, directeur de Force Centre, cela est aussi un encouragement à la création de nouvelles filières céréalières en France.
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Colloque Inra - Carrefour de l'innovation agronomique : Conjuguer éthique et croissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA l'occasion du colloque « Dynamiques de développement des systèmes agricoles et alimentaires bio », organisé par l'Inra, le 26 avril 2016, à Rennes, plusieurs chercheurs ont présenté leurs travaux avec, comme question centrale, les paradoxes entre le développement de l'AB et le maintien de son identité et de ses valeurs fondamentales. Le développement de l'AB peut en effet engendrer un phénomène de « conventionnalisation » aux diverses conséquences, comme une réduction de certains freins économiques, mais aussi, une concurrence institutionnelle plus forte dans les politiques environnementales.
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Comment fabriquer une glace bio ?
Pascal DONAT, AuteurSi l'histoire des desserts glacés commence dès le XVIème siècle, elle s'écrit aujourd'hui à travers une maîtrise des techniques du froid et des processus de fabrication et se traduit par une multitude de recettes et de spécialités locales. Les glaces certifiées AB ne doivent contenir que des ingrédients biologiques et des additifs et arômes autorisés par la réglementation. Les différentes étapes de fabrication (mélange, homogénéisation et pasteurisation, maturation, glaçage, surgélation) sont décrites. Un tableau présente les grandes familles de produits (glace à l'eau, glace, crème glacée, sorbet...) avec leurs caractéristiques.
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Comment reprendre la main sur la valorisation du lait ? Le cas du GIE Lait Bio Pays de la brebis
GTI MAGAZINE, AuteurAlain Gaubert, éleveur de brebis bio dans l'Aveyron et co-président du GIE Lait Bio Pays de la brebis, décrit, dans cette interview, le fonctionnement de cette organisation commerciale de producteurs. Réunissant 19 éleveurs de brebis en agriculture biologique, cette structure leur a permis de reprendre la main sur la commercialisation de leur lait.
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Comment s'organise la filière "semences bio"
Laure GRY, AuteurLa filière "semences biologiques" doit répondre aux exigences de deux réglementations : celle de l'agriculture biologique, et celle spécifique à la production de semences. En effet, un agriculteur bio est dans l'obligation, depuis 1995, d'utiliser des semences produites selon les règles de l'AB. Toutefois, le manque de disponibilité pour certaines espèces et variétés a conduit l'Europe à donner la possibilité de demander des dérogations, permettant ainsi la fourniture des fermes en semences non-traitées. Avec le développement croissant de l'agriculture biologique, et sa diversité de productions, les demandes de dérogations sont de plus en plus nombreuses. En France, une base de données gérée par le GNIS, et accessible aux fournisseurs de semences, aux agriculteurs et aux organismes certificateurs, permet de mettre en réseau ces trois types d'acteurs et de les renseigner réciproquement sur l'offre et la demande en semences certifiées biologiques.
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Communiqué de presse : Observatoire des Viandes BIO 2015 : La viande bio continue sa progression
Les volumes de viande bio vendus en 2015 ont augmenté de plus de 8% par rapport à 2014, particulièrement dans le secteur des gros bovins laitiers (+27%), porcins et ovins évoluant peu. La disponibilité des animaux en bovins s'explique par laugmentation des cheptels bio en 2015 et par une relative stabilité des cours. Hormis la vente directe, tous les circuits de distribution progressent en viande bio, avec la plus forte hausse pour les magasins spécialisés (+ 29%) qui deviennent le 2ème circuit de distribution pour la viande bio, après la GMS (51% des volumes vendus).
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Conjoncture : Le lait bio doit maîtriser sa croissance
Anne-Marie PAULAIS, AuteurLe marché de lagriculture biologique a atteint, début 2016, un rythme de croissance historique en France. Loffre sest développée également, et lélevage bovin laitier bio a connu un essor sans précédent. La filière lait bio attend donc 40 % de collecte supplémentaire d'ici 2018. Cette forte hausse est liée notamment à la crise laitière et aux prix bas en conventionnel. Les ventes de lait conditionné ont augmenté de 10 % en 2015, celles de beurre de 9 % et celles de crème de 14 %. Des collecteurs témoignent sur cette croissance, qui doit cependant être maîtrisée par la filière, en amenant une garantie de débouchés.
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Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : 2ème trimestre 2016
En France, la collecte de lait de vache bio continue à augmenter sur les premiers mois de l'année 2016. En avril, elle affichait une hausse de 3,2 % par rapport à avril 2015. La collecte est présentée par grands bassins de production français. Le volume total de la collecte nationale est de 574 858 l en 2015. Au niveau européen, l'Allemagne, l'Autriche et le Danemark voient, comme en France et en Suisse, une augmentation de leur collecte sur janvier et février 2016 par rapport à la même période en 2015. Le prix payé au producteur a été de 447,50 en mars et de 381,79 en avril. La consommation de produits laitiers augmente quel que soit le type de produits. Le prix au consommateur diminue. La fabrication est globalement en progression par rapport à 2015, hormis pour la poudre de lait. La consommation continue sa croissance, en particulier pour l'ultra frais, et le commerce en ligne poursuit son essor.
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Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : 3ème trimestre 2016
En juillet 2016, en France, la collecte de lait de vache bio a connu une hausse de 5,1 % par rapport au même mois de l'année 2015, quand, sur la même période, elle est restée stable pour le lait non bio. La collecte est présentée par grands bassins de production français. Au mois de juillet, le cumul annuel mobile de la collecte nationale était de 574,8 millions de litres. Les ventes continuent de progresser pour l'ensemble des produits laitiers bio, avec un prix moyen payé par le consommateur qui augmente légèrement pour le lait de consommation. Dans la continuité des années passées, le commerce en ligne poursuit son essor pour les produits laitiers. Les prix du lait (bio et non bio) en Allemagne et en Autriche sont aussi présentés.
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Conversion bio : 2016, vers l'année de tous les records
Michaël DESPEGHEL, AuteurLes chiffres issus des notifications de l'Agence BIO au 30 juin 2016, confortés par ceux de l'Observatoire de la production bio en Bretagne au 04 juillet 2016, montrent un record historique des conversions laitières, en France comme en Bretagne. Au-delà de la production laitière, le nombre de nouvelles fermes bio a progressé de 10 % en 6 mois, contre 2,5 % en 2014 et 7 % en 2015. Les chiffres clés de cette véritable tendance de fond, dans laquelle l'activité bovin lait est très représentée (134 fermes sont concernées), sont donnés.
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Conversion : Quelle dynamique pour les fermes laitières bretonnes ?
Laura TOULET, AuteurPlus d'un an après la levée des quotas laitiers, l'augmentation attendue de la production entraîne de lourdes conséquences sur la filière laitière, dont une des plus visibles est la baisse des prix payés aux éleveurs. Cette conjoncture économique défavorable à la production laitière conventionnelle a entraîné une vague d'intérêt pour l'agriculture biologique, et 2016 marque un tournant important en termes de démarches de conversion à l'AB. En Bretagne, en mai 2016, une augmentation moyenne du nombre de fermes bio et en conversion de près de 18 % a été enregistrée. Parallèlement à cette augmentation, on observe également une évolution de la typologie des exploitations portant un projet de conversion. Des structures présentant d'importants volumes (+ de 800 000 l) ont fait leur apparition dans les candidats à la conversion, et l'accompagnement va, de fait, devoir s'adapter et les références pour de telles fermes être construites. Un zoom sur l'Ille-et-Vilaine, qui regroupe près de 50 % des conversions estimées au niveau régional, est présenté. Afin d'assurer la pérennité de la filière, notamment en agissant sur la régulation de la production, l'investissement des producteurs bio dans leur filière, que ce soit via des OP commerciales, des OP de mandats ou des systèmes coopératifs, reste indispensable.
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Coopération logistique : Gagner du temps et de l'argent
Agathe PERRIN, AuteurVincent Bugnet, de Celte Nature, a porté l'initiative d'une démarche de coopération logistique en Bretagne. Cette forme d'organisation collective permet de mutualiser certaines étapes de la commercialisation, en particulier celles de l'aval : prise de commandes auprès des distributeurs (magasins spécialisés), stockage des produits, transport vers les distributeurs et les clients... L'article décrit le fonctionnement d'une telle démarche, en s'appuyant notamment sur l'exemple de Yoann Gouery, créateur de l'Orgé, un café d'orge biologique, qui a rejoint le groupe. Pierrick Lefeuvre, qui assure la prospection commerciale, apporte son témoignage et ses conseils. La mutualisation logistique facilite le référencement en magasin bio, qui n'a qu'un seul contact, ne reçoit qu'une facture et voit souvent ses frais de port diminuer. La démarche révèle bien d'autres avantages, notamment lorsqu'un producteur n'a qu'un produit à proposer. Il peut bénéficier de la synergie créée par des produits complémentaires, apportés par les autres participants, au sein d'une gamme variée et attractive pour les magasins spécialisés, mais aussi, lorsqu'il rejoint le groupe, d'une clientèle déjà constituée.
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Croissance du marché de la viande bio
Amélie VILLETTE, AuteurDans un contexte de croissance du marché de la viande bio et d'une augmentation de la consommation, en 2015, les abattages d'ovins bio ont néanmoins stagné. La filière viande ovine bio se structure, mais la difficulté liée à la saisonnalité de la consommation de viande dagneau reste présente. Les bouchers ne pouvant pas acheter au détail les morceaux d'agneau les plus prisés, ils doivent mettre en avant de façon attractive, dans leurs rayons, les autres morceaux de la carcasse à écouler. Ils doivent également expliquer aux clients pourquoi ils ne trouvent pas d'agneaux à certaines périodes de l'année.
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Cultiver 50 plantes : Une reconversion réussie
Frédéric RIPOCHE, AuteurInstallés en Ille-et-Vilaine en 2009, Sophie Persehaie et Benoit Lenoir produisent, au Champ de l'Air, une cinquantaine de plantes aromatiques et médicinales biologiques. Dans ce témoignage, ils expliquent leurs pratiques, notamment en termes de désherbage, l'une de leurs priorités. En Bretagne, la filière PPAM est relativement dynamique, et le Gab 29 a mis en place un groupe d'échanges régional pour les producteurs-transformateurs concernés.
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Cultiver le tabac : Un rêve américain ? ; Diversifier avec le tabac : A quand la cigarette bio française ?
Frédérique ROSE, AuteurMarginale aujourd'hui, avec 25 producteurs pour 90 ha, la production de tabac bio français fait pourtant l'objet d'une demande croissante de la part d'un industriel américain. Le Gaec de la Borie Val, dans le Lot, s'est lancé dans la conversion, accompagné par la coopérative Midi Tabac et par d'autres partenaires (Chambres d'agriculture et Gab de la région, Coop de France Midi-Pyrénées). Les associés du Gaec présentent, dans cet article, quelques caractéristiques de cette culture de diversification : besoins en fertilisation, irrigation, écimage D'après la coopérative Midi Tabac, la culture de tabac bio génèrerait un chiffre d'affaires de 10 000 à 12 000 euros/ha. Traditab, une petite entreprise du Lot-et-Garonne, souhaite, quant à elle, proposer un tabac 100 % bio et local. Si l'objectif d'une production issue exclusivement du Sud-Ouest a pu être atteint, produire du tabac bio n'est pas si simple. La demande des industriels américains pourrait permettre à la filière d'avoir plus de moyens pour se développer et lever les freins rencontrés aujourd'hui.
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Cultures bio : Une dynamique à consolider
Florence MELIX, AuteurEn France, les surfaces en grandes cultures bio ont augmenté de 50 000 ha en 2016 par rapport à 2015 pour plusieurs raisons (prix du blé bio, stabilité et transparence du marché, aides de lEtat ). Ce qui devrait permettre davoir une farine de blé bio 100 % française en 2018. 20 % de la production de grandes cultures bio est contractualisée, ce qui renforce la stabilité du marché. Des organismes stockeurs sont présents sur tout le territoire. La vigilance doit cependant être de mise par rapport aux agriculteurs qui avaient lhabitude de spéculer en conventionnel ; cela serait risqué pour les meuniers, les fabricants daliments pour le bétail et les agriculteurs eux-mêmes. Une façon de produire du blé meunier en bio est de lassocier à des légumineuses (meilleure maîtrise des adventices, effet tuteur des céréales facilitant la récolte, réduction de la fertilisation azotée ). Le directeur de la coopérative CORAB témoigne toutefois des difficultés liées aux mélanges (temps pour le tri, variabilité des proportions despèces ).
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Curcumaxx : la quintessence de 4000 ans de bienfaits naturels
BIO-LINEAIRES, AuteurLes usages du curcuma (Curcuma longa) sont nombreux : à la fois épice, colorant alimentaire ou textile, agent de conservation... Le curcuma est également reconnu en tant que plante médicinale, pour ses nutriments actifs et son action anti-oxydante. Ses bienfaits pour la santé ont fait sa réputation. En 1999, l'Organisation Mondiale de la Santé actait l'efficacité du curcuma sur les troubles digestifs. Christophe Lépine, créateur et gérant de la société Phytobiopharm, a créé la marque Curcumaxx fin 2011, dans le droit fil des nombreuses découvertes sur les propriétés de ce rhizome. Il présente la gamme de produits élaborés à partir de rhizomes de curcuma bio. Puissant allié de la sphère digestive, mais aussi du système articulaire et du système musculaire, le curcuma est proposé en solution buvable concentrée en principes actifs (cucurminoïdes), sous la forme de gélules, et sous la forme de patchs destinés à réduire les inflammations, notamment pour les sportifs, une innovation classée dispositif médical par l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé).
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Débat sur les CMS : un enjeu majeur pour les filières F&L bio
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLes semences de variétés hybrides sont de plus en plus obtenues grâce à des techniques dites "CMS" par fusion protoplasmique, soit des techniques de fusion cellulaire visant à développer le caractère de stérilité mâle cytoplasmique. Bien que ce caractère puisse apparaître de manière naturelle, la technique pourrait être assimilée à une technique OGM. Un des débats soulevés par la révision du règlement bio européen consiste à examiner si cette méthode de sélection est compatible avec la bio. En France, certaines marques privées collectives ont décidé de mettre en uvre elles-mêmes une interdiction d'utiliser les semences issues de CMS par fusion cellulaire.
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Défi Familles à Alimentation Positive : Manger bio et local, ça s'apprend
Dohina KHAN, AuteurAprès Rhône-Alpes, la Bretagne est la deuxième région à mettre en place le Défi Familles à Alimentation Positive, qui vise à augmenter la consommation de produits bio locaux dans les familles, tout en maintenant leur budget. Trois structures du réseau GAB-FRAB (Agrobio 35, MAB 22 et GAB 56) déploient ces Défis dans le Pays des Vallons de Vilaine (35). 3 Défis ont été menés avec succès depuis 2014 et 3 supplémentaires sont en cours. Le principe et le déroulement de cette opération sont rappelés. Les résultats sont très positifs, non seulement en termes de modification effective des habitudes de consommation, mais aussi en termes de convivialité développée autour de la bio, d'impacts sur les ventes des producteurs bio locaux et de diffusion des pratiques de consommation responsable.
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Le délicat créneau du melon bio
Véronique BARGAIN, AuteurLa production de melon bio reste délicate : risque de maladies (sclérotinia, oïdium, mildiou, bactériose, cladosporiose, fusariose, verticilliose) et de ravageurs (pucerons notamment), météo peu favorable, conduite technique complexe... Elle se développe toutefois, et les surfaces en France devraient légèrement augmenter. Le rendement, inférieur de 30 % par rapport au conventionnel, et le surcoût, dû notamment aux charges de main-duvre, sont compensés par une bonne valorisation de la production. Tel est le témoignage de Julien Godet et Tony Thibault (49), producteurs de melons du Haut-Poitou, qui se sont lancés dans le melon bio pour répondre à une réelle attente des clients, en choisissant des variétés rustiques. Contre les maladies, ils utilisent du cuivre et des produits à base d'algues. Xavier Dubreucq, consultant melon et salade sous abri, précise qu'il est également possible, pour lutter contre l'oïdium, d'utiliser du soufre. Catherine Mazollier (GRAB) indique que des essais de fertilisation organique liquide ont été réalisés, mais que la minéralisation s'avère trop lente. Catherine Taussig, de l'Association provençale de recherche et d'expérimentation légumière (Aprel), souligne l'importance de la résistance au puceron pour le choix variétal, en particulier dans le Sud. Malgré ces difficultés, les melonniers estiment que produire du melon bio est intéressant et que des transferts de technologies sont possibles vers le conventionnel.
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Déshydratation de la luzerne : Un outil industriel au service de la bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'Eure, les Usines Coopératives de Déshydratation du Vexin (UCDV) ont déshydraté, en 2015, plus de 2000 ha de luzerne, dont un quart en bio. La luzerne connaît en effet un regain d'intérêt, de la part d'agriculteurs en conversion, pour parfaire leur rotation, mais aussi de la part d'agriculteurs en bio de longue date, qui trouvent désormais plus de débouchés pour cette culture. Dans cet article, Aurélie Oliviero, responsable du dossier bio des UCDV, décrit le fonctionnement et la stratégie de la coopérative : nombre de récoltes, traçabilité, réduction des consommations d'énergie et utilisation d'énergies renouvelables, approvisionnement local, etc.
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La distribution des produits naturels et bio en Autriche
Michel KNITTEL, AuteurL'Autriche est souvent présentée comme la championne incontestée de la bio par la presse autrichienne. Ce pays possède, il est vrai, la plus grande portion de surface agricole bio en Europe, soit une moyenne de 19,4 %. A Salzbourg, c'est 49 % de la surface qui est en bio ! Le pays est aussi en peloton de tête pour la consommation bio par habitant, avec quelques particularités, notamment une propension des consommateurs à acheter dans les magasins discount et, dans un autre registre, une proportion grandissante de consommateurs végétariens. La consommation de produits locaux y est également très importante, quasi-culturelle, se traduisant, entre autres, par l'existence d'un logo bio local. La grande distribution conventionnelle est leader avec, en 2011, 73 % du chiffre d'affaires alimentaire bio. La plupart des enseignes de la GMS ont développé leur propre marque bio. Depuis longtemps la distribution spécialisée est bien développée, avec des chaînes de supermarchés leader, mais aussi de nombreux magasins indépendants très attractifs. Comme en Allemagne, les magasins de "produits de réforme" sont également présents, commercialisant produits bio et produits diététiques, compléments alimentaires, cosmétique..., ainsi que les chaînes de drogueries d'origine allemande (388 magasins en Autriche).
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La distribution des produits naturels et bio en Belgique
BIO-LINEAIRES, AuteurLa distribution bio en Belgique est très différente de celle qui existe en France. 22 fois plus petit que la France et six fois moins peuplé, ce pays présente une grande diversité à de nombreux points de vue : diversité des paysages, multilinguisme, différences économiques entre les provinces. Cette situation influence le marché bio belge. C'est en Wallonie que les dépenses totales des ménages belges en bio ont le plus augmenté depuis 2008 (15 % contre 3,8 % sur l'ensemble du pays). La grande distribution est le premier canal de distribution des produits bio en Belgique, avec des enseignes comme Delhaize, une des plus anciennes, d'origine bruxelloise (près de 840 magasins et plus de 600 références bio), et qui a créé sa propre gamme de produits bio. La plus importante chaîne de magasins spécialisés, Bio-Planet, compte, quant à elle, 17 magasins, dont les deux derniers ouverts, en 2014 et 2015, se situent en Wallonie. C'est aussi dans cette province que d'autres initiatives voient le jour, comme "Al Binète", une coopérative qui a démarré son activité par la vente d'une production maraîchère sur les marchés, et qui va ouvrir bientôt son 4ème magasin. On trouve aussi de nombreux magasins à la ferme. Le contexte wallon a, semble-t-il, favorisé un certain dynamisme et des volontés plus fortes de développer le commerce bio : tradition agricole plus forte, conditions économiques particulières, moindre présence de sociétés industrielles ou commerciales...
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La distribution des produits naturels et bio en Suède
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Suède, le mouvement bio ne date pas d'aujourd'hui : l'association de biodynamie, "KRAV", a vu le jour en 1940, celle de promotion et de certification de l'AB a été fondée en 1985. Les Suédois sont, dans l'ensemble, très sensibles à tout ce qui touche à la santé, à l'environnement et au bien-être animal, et le marché bio, qui s'est développé rapidement à partir des années 1980, y est bien établi. Trois enseignes principales se partagent la distribution des produits bio, une des particularités de la Suède étant la quasi-inexistence d'un réseau de magasins bio, qu'il s'agisse de magasins indépendants ou de chaînes spécialisées. En juin 2014, cependant, "Paradiset", le premier supermarché bio du pays, a ouvert, à Stockholm, avec pour projet de nouvelles ouvertures dans les prochaines années. L'article présente un panorama des acteurs de la distribution de produits bio en Suède et de ses particularités, comme, par exemple, les "Systembolaget", littéralement "entreprises du système", une chaîne de 420 magasins de vins et spiritueux appartenant à l'État suédois.
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Distribution spécialisée : estimation 2015
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2015, la surface de vente cumulée des magasins bio en France a passé le cap des 500 000 m2. On dénombrait 1503 magasins bio au 31 décembre 2015. Le nombre d'ouvertures au cours de cette même année, estimé à environ 133, rend plus compliquées les estimations de marché que les années précédentes. Les chiffres montrent cependant des résultats positifs.
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Données et bilans : Filières plantes à parfum, aromatiques et médicinales : Panorama 2015
Le panorama 2015 de FranceAgriMer sur les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) fournit aux acteurs de la filière de nombreux indicateurs sur la production et l'économie des PPAM (surfaces, volumes, prix). Un focus a notamment été fait sur la conduite en agriculture biologique, particulièrement importante dans cette filière. Ce panorama de la filière PPAM souligne la multiplicité et la grande hétérogénéité des produits, tant sur les espèces concernées que sur les modes de première transformation. Le document comprend de nombreux tableaux et illustrations montrant les évolutions de ces cultures ces dernières années et dans les différents départements français producteurs de PPAM.
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Dossier : Agriculture biologique : Les filières bio cherchent des producteurs en Auvergne
Régine TENDILLE, Auteur ; Anne HAEGELIN, Auteur ; Célia DUPETIT, Auteur ; ET AL., AuteurL'AB se développe en Auvergne, aussi bien en termes de conversions dagriculteurs que de développement de filières bio en lien avec une demande croissante en produits bio des consommateurs. Les filières bio cherchent donc de nouveaux producteurs dans cette région malgré la vague de conversions en cours (130 nouveaux producteurs auvergnats se sont engagés dans une conversion en 2015). Cest ce que montrent les divers témoignages dagriculteurs et dacteurs de laval repris dans ce dossier. Cette dynamique concerne aussi bien lélevage que les grandes cultures. Ainsi, en bovins lait, les deux principales laiteries qui collectent sur lAuvergne cherchent de nouveaux producteurs et, en bovins viande, les opérateurs sont en demande danimaux finis (à noter que pour cette production, laide au maintien à lAB est conditionnée en Auvergne au fait que plus de 50 % de la production soit valorisée en bio). En ovins viande, la demande est aussi forte et les abatteurs recherchent des agneaux toute lannée en quantité et de qualité suffisante. En grandes cultures, les transformateurs bio auvergnats privilégient au maximum un approvisionnement local, doù une forte demande. Ainsi, on estime que les besoins supplémentaires en céréales bio auvergnates se chiffraient à 9 500 tonnes en 2015. Dans un tel contexte, les acteurs du conseil sont en ordre de bataille pour accompagner les agriculteurs. Le Pôle de conversion Bio Auvergne, qui regroupe les acteurs du développement de la bio, sur la région, propose un parcours d'accompagnement pour tous les agriculteurs intéressés.
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Dossier : Le bio poursuit sa croissance
Anne Caroline RENARD, AuteurConsommation et production de lait bio continuent de progresser, comme le montrent les chiffres. Le nombre de conversions a triplé en 2015. Concernant la collecte, on attend une augmentation des volumes équivalant à 10,6 % pour les deux prochaines années. Dans un contexte de besoins accrus de lait de vache bio en Europe, les collecteurs s'organisent pour s'ouvrir aux marchés européens, comme Biolait, qui réalise déjà 20 % de ses ventes dans l'UE. Après un premier article sur l'évolution et l'état des lieux de la collecte de lait bio en France, plusieurs articles illustrent cette croissance : - Interview de Marc Belhomme, responsable des relations agricoles de Triballat Noyal : "L'essentiel des conversions reste à venir" ; - Le lait de consommation est toujours aussi dynamique ; - L'ultrafrais bio occupe une niche porteuse.
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Dossier : Le bio, tous convertis !
Camille HAREL, AuteurL'avenir est plutôt radieux pour le marché français du bio, qui se développe depuis déjà plusieurs années et continue sa progression. En 2015, tous circuits confondus, ce marché a enregistré un chiffre d'affaires de 5,5 milliards d'euros, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2014, selon l'étude Agence BIO/CSA. Les chiffres clés et analyses issues de cette étude sont présentés : consommation, profils, comportements et motivations des consommateurs, produits, circuits de distribution... L'objet de ce dossier est de souligner les enjeux et défis à relever pour ce secteur. Différents scenarii à l'horizon 2025 ont été élaborés par Organics Cluster, le réseau des entreprises bio en Rhône-Alpes. Celui du "Bio partagé", basé sur une extension du bio et une compétition économique avec le conventionnel, semble le plus plausible pour l'heure. Un certain nombre de conditions devront cependant être réunies pour qu'il se concrétise. Après ce premier état des lieux, ce dossier est complété par 3 articles : - Les distributeurs cultivent leurs atouts. Complémentaires plus que concurrentes, les enseignes spécialistes et la grande distribution s'organisent et poursuivent leur développement ; - Les filières doivent encore se structurer ; - Ces jeunes pousses au service du bio : Témoignages de trentenaires aux expériences professionnelles diverses qui se lancent dans la création d'entreprises alimentaires bio.
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Dossier : Elevage bovin allaitant
C. BOUCHER, Auteur ; Marie-Cécile SEIGLE-BUYAT, Auteur ; Camille PEYRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des témoignages de conseillers, dacteurs de laval ou dagriculteurs, aborde les facteurs clés à retenir sur lélevage bovin allaitant bio. Ce dernier est une production en développement (+ 15 % du nombre des abattages entre 2013 et 2014), en lien avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Si les perspectives sont bonnes, léleveur doit néanmoins veiller à bien mûrir son projet, par exemple au moment de la conversion. En Rhône-Alpes, pour aider les nouveaux éleveurs bio, les acteurs du développement peuvent apporter le conseil nécessaire, notamment à travers le diagnostic de conversion. La question de lautonomie alimentaire est aussi fondamentale, en lien avec la recherche dune bonne valorisation de la ressource fourragère. Ceci est particulièrement important du fait dun autre enjeu majeur pour cette production : la finition. En effet, pour aller au bout de la démarche bio, mais aussi améliorer ses revenus, la finition dun maximum danimaux en bio est un plus, à condition de produire des animaux finis de qualité, répondant aux besoins de la filière, avec une bonne autonomie de lexploitation. Diverses options soffrent à léleveur : finition des vaches de réforme, veaux rosés, bufs, circuit court, circuit long. Les témoignages repris ici illustrent cette diversité, mais soulignent aussi limportance danticiper, notamment en filière longue. Ainsi, avant même la fin de sa conversion, il faut avoir préparé sa commercialisation. De même, des acteurs de laval, notamment à travers des primes, incitent les producteurs à anticiper sur la sortie de leurs animaux, le tout pour permettre un développement harmonieux de la filière.
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Dossier : La filière bio accélère son développement
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Virginie QUARTIER, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLélevage bovin a vu, et voit encore aujourdhui, une importante vague de conversions en AB, en bovin allaitant dès 2014 et en bovin lait surtout depuis fin 2015, en lien notamment avec la crise en conventionnel et des prix de vente en AB attractifs. Les filières sont donc en ordre de bataille pour accueillir et permettre une bonne valorisation des fruits de ces conversions, dautant plus que le marché est au vert avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Mais, pour poursuivre une bonne structuration des filières, permettant une bonne valorisation en AB de tous les bovins bio aujourdhui et à lavenir, il faut veiller à certains points. Ainsi, les agriculteurs ayant un projet de conversion doivent très vite réfléchir à la valorisation de leur viande bio et, de façon générale, les éleveurs doivent sinvestir dans le développement des filières. Ces dernières demandent un approvisionnement régulier en viande de qualité, doù limportance de la planification ou encore de la contractualisation. Autre enjeu majeur : la finition de la voie mâle. Il ny a pas de marché pour de la viande bio maigre. Les opérateurs travaillent donc à développer les marchés pour le veau rosé clair (par exemple, pour les GMS ou les boucheries), le veau rosé (en particulier pour la restauration collective) ou encore les bufs. Pour ces derniers, le défi est de gagner en précocité pour abaisser lâge dabattage à moins de 3 ans. De plus, le prix élevé des céréales en AB fait que la finition à lherbe est aussi un objectif important. Ceci amène à sinterroger sur les critères de sélection en race à viande ou encore sur lintérêt dintroduire des races précoces, valorisant mieux lherbe, comme lAngus.
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Dossier : filière laitière et conversions bio
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Dominique MACÉ, Auteur ; Edith CHEMIN, AuteurCe dossier consacré à la filière laitière commence par exposer quelques éléments de l'enquête menée dans un contexte d'agriculture en général, par deux journalistes, Elsa Casalegno et Karl Laske, sur les deux plus gros collecteurs de lait français que sont Lactalis et Sodiaal. Publiée dans un ouvrage intitulé « Les cartels du lait », cette enquête met en exergue le faible poids des producteurs dans les négociations. Les trois autres articles du dossier abordent la question de la conversion des éleveurs laitiers à l'agriculture biologique. En effet, la filière fait face à une vague importante de nouveaux arrivants : en 2018-2019, la collecte devrait augmenter de 35 % par rapport à 2016 (+ 200 millions de litres). Ivan Sachet, animateur de l'Organisation de Producteurs Laitiers Bio Seine et Loire, présente sa vision de cette évolution de la filière et les stratégies imaginées par son organisation de producteurs dans ce contexte. Enfin, Vincent et Patrick Geffroy, et les associés du GAEC des Landes, deux exploitations d'Ille-et-Vilaine en conversion, témoignent. Pour la première, un vrai changement de système est envisagé ; pour la seconde, le système herbager déjà en place permet de garder les mêmes objectifs en faisant quelques ajustements à la marge.
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Dossier : La filière viande bovine bio en Lorraine
Élise SCHEEPERS, AuteurLa Lorraine compte désormais 195 éleveurs allaitants bio, pour la première fois en nombre supérieur par rapport aux producteurs laitiers bio. Ce dossier pose les enjeux d'une filière viande bovine bio construite et stable, nécessaire pour garantir un prix juste et rémunérateur. 2 éléments principaux sont pointés comme facteurs de cette stabilité : la planification et l'estimation. Le dossier se compose de : - La Commission Viande : un endroit pour réfléchir aux orientations de la filière ; - La planification : pilier de la stabilité de la filière ; - La confrontation et l'état d'engraissement : le classement des carcasses bovines ; - Conjoncture des filières viande bio : Des cours stables et une bonne gestion des sorties anticipées des animaux cet été (à partir des données d'Interbev).
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Dossier : Les fruits bio : Comment répondre à la demande du marché ?
ALTERNATIVES BIO, AuteurCe dossier propose un état des lieux de la filière fruits bio en région Rhône-Alpes, où la bio constitue une solution clé dans la préservation d'une diversité fruitière historique, symbole du terroir régional. Côté consommation, la demande pour les fruits frais et transformés est au rendez-vous. Première région productrice bio de fruits à coque, fruits rouges et fruits à pépins en nombre d'exploitations (sur 4623 ha, surtout dans la Drôme et en Ardèche), Rhône-Alpes enregistre aussi de belles dynamiques de conversion. Chaque production arboricole bio rencontre ses difficultés techniques propres, les fruits à noyaux plus particulièrement, et l'enjeu général reste de pouvoir améliorer la productivité et de rendre possibles les démarches de relocalisation. Des progrès techniques continuent à émerger, notamment grâce aux expérimentations mises en place avec des centres de recherche ou instituts techniques (FiBL, ITAB...), qui contribuent à faire avancer les pratiques, en expérimentant, par exemple, des systèmes proches de la permaculture ou de l'agro-foresterie sur des vergers extensifs multi-espèces ou l'utilisation des huiles essentielles et d'autres solutions alternatives. Les producteurs bio eux-mêmes sont les premiers expérimentateurs, et les réseaux de professionnels jouent un rôle fondamental dans la diffusion des bonnes pratiques et des informations. A l'aval, la récolte et la vente de fruits "à bonne maturité" sont des éléments déterminants pour le marché et la fidélisation des consommateurs.
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Dossier : Lait : Des pistes pour s'en sortir
Franck DENET, AuteurLe contexte de crise du lait incite les éleveurs à chercher des solutions. Parmi celles-ci, produire du lait bio représente une piste. (En Haute-Loire, en 2015, on comptait 80 producteurs de lait bio, mais plus d'une centaine d'éleveurs ont contacté Haute-Loire Biologique ou la Chambre d'Agriculture pour des informations et un accompagnement à la conversion). Cependant, passer en bio se fait à certaines conditions. En plus des connaissances à acquérir pour le passage en bio, il est nécessaire pour les producteurs de se donner le temps de la réflexion, de prendre du recul sur son système. C'est un engagement sur le long terme, et c'est pourquoi il est conseillé aux personnes envisageant une conversion de participer aux formations proposées et à des temps d'échanges avec des producteurs bio. Dans cette recherche de pistes pour permettre aux éleveurs laitiers de sortir de la crise qu'ils traversent aujourd'hui, associations, syndicats et politiques font aussi des propositions. Un encart s'intéresse aux émissions de GES en élevage laitier.
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Dossier : Le maraîchage bio fourmille de projets
Nicolas HERBETH, AuteurCe dossier donne un aperçu du maraîchage bio en Lorraine, à travers 4 articles apportant chacun un éclairage particulier : - "La Réunion annuelle : un temps de partage" ; le compte-rendu de la réunion de février 2016 permet de connaître les interrogations qui ont pu être formulées à cette occasion par les maraîchers bio de la région, par exemple sur les stratégies de commercialisation, et les sujets qui ont fait l'objet d'une présentation ; - "Projet SEMBIO : Savoir Écologique Maraîcher en Agriculture Biologique" ; cet article propose un focus sur ce projet, qui vise à mettre en partage des pratiques entre paysans et à favoriser les échanges grâce à divers outils et avec l'appui de plusieurs structures, comme par exemple l'association Geyser. Cette dernière, spécialisée dans la médiation territoriale liée à l'environnement et aux questions des savoirs écologiques paysans, accompagnera les partenaires du projet ; - "La restauration hors domicile : Témoignages" ; 28 tonnes de légumes bio lorrains sont consommées aujourd'hui par la RHD en Lorraine. 2 maraîchers bio apportent leurs témoignages sur ce débouché qui est amené à se développer ; - "Des légumes à fortes valeurs ajoutées" ; Dans le cadre des formations sur le maraîchage bio, Charles Souillot, technicien maraîcher du Finistère, est venu partager des itinéraires techniques de légumes qui permettent de diversifier les productions.
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Dossier : Maraîchage : vers une agriculture de petite échelle
Manon DESSALCES, AuteurCe dossier apporte un éclairage sur l'état de la filière maraîchage en Auvergne-Rhône-Alpes avec des éléments sur la bio : - "Le maraîchage : une filière d'avenir" ; André Bouchut, producteur de champignons et de myrtilles à Grammond (42), porte un regard plutôt optimiste. Il souligne la prise de conscience, y compris des consommateurs, qui porte l'évolution d'une agriculture à petite échelle et dynamise le développement de l'agriculture biologique, notamment en production maraîchère ; - "A la découverte du maraîchage bio espagnol" (production en conditions d'extrême sécheresse, commercialisation, système bio paysan ou plus industriel...) ; - "Portrait : Paysan maraîcher, en route vers l'autonomie" ; Christophe Bovio, installé en agriculture maraîchère et grandes cultures à Entraigues (63), explique son parcours. Il considère que toute exploitation devrait comporter une part de 15 % d'animaux pour assurer une fertilisation naturelle et pour se nourrir. Lui-même possède quelques brebis, chèvres, lapins et volailles. Il aime appeler son agriculture "paysanne ou de protection".
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Dossier : Passer en bio, c'est pas si facile !
Franck MECHEKOUR, Auteur ; Costie PRUILH, AuteurDepuis 2015, par l'effet de la crise du lait que traverse la filière lait conventionnelle, mais aussi de la forte et constante augmentation de la demande en produits laitiers bio, les demandes d'informations et de diagnostics pour passer en bio affluent vers les organismes de développement de la bio. L'association Lait bio de France, qui regroupe des OP et des organisations de coopérateurs et milite pour un marché équilibré, craint que la vague de conversions de 2016 amène trop de lait en 2018 et déstabilise la filière. Les éleveurs qui se lancent dans une conversion, particulièrement cette année, doivent être conscients des exigences de la bio et des bouleversements qui peuvent éventuellement perturber l'efficacité économique de leur système pendant la période de transition. Ce dossier propose, à partir de témoignages d'éleveurs et d'avis d'experts, d'aborder la conversion à la bio sous cet angle, pour aider les éleveurs qui souhaitent s'engager dans une démarche de conversion à anticiper au mieux les éventuelles difficultés. Au sommaire : - Des exigences réglementaires à bien connaître et à anticiper ; - Un processus en six étapes ; - "Il faut avoir de la trésorerie d'avance" ; - "Nos vaches sont passées de 8500 à 6000 kg sans souci" ; - "J'ai attendu d'avoir mûri suffisamment mon projet".
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Dossier de presse : Conférence de presse 2016 de Bio Suisse
BIO SUISSE, Auteur ; Urs BRÄNDLI, Auteur ; Daniel BÄRTSCHI, Auteur ; ET AL., Auteur | BÂLE (Peter Merian-Strasse 34, CH-4052, SUISSE) : BIO SUISSE | 2016En Suisse, le nombre de producteurs Bourgeon (respectant le cahier des charges de Bio Suisse) continue d'augmenter et ils étaient, en 2015, au nombre de 6 031 (52 de plus qu'en 2014). En 2015 toujours, la surface agricole bio a augmenté de 4000 ha et a atteint 137 000 ha (soit 12,8% de la surface agricole suisse). Le marché bio a progressé lui aussi ; le chiffre d'affaires des produits bio a atteint 2,323 milliards de francs suisses. Ce dossier de presse de la Conférence de presse annuelle de Bio Suisse du 7 avril 2016 comprend notamment les documents suivants : - Communiqué de presse : Statistiques annuelles de Bio Suisse : Le bio continue de progresser malgré la situation difficile ; - Exposé d'Urs Brändli, Président de Bio Suisse : Bio Suisse. L'équilibre pour l'homme, l'animal et la nature ; - Exposé de Daniel Bärtschi, Directeur de Bio Suisse : Le bio est une réussite qui progresse depuis 35 ans ; - Exposé de Jürg Schenkel, Responsable du marketing de Bio Suisse : Le marché bio continue de progresser et atteint une part de marché de 7,7 pourcents ; - Supports des exposés (transparents) ; - Le Bio en chiffres ; - Présentation de la Ferme bio Meier de Noflen BE ; - Présentation de la Fromagerie du village de Noflen ; - Présentation de la ferme Bourgeon "Weiermatt".
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Dossier de presse : Croissance historique de la bio en France : Le secteur confirme son envol en 2016
LAgence BIO a dévoilé les derniers chiffres de la Bio lors dune conférence de presse, en septembre 2016, à Paris. Avec des consommateurs au rendez-vous, lagriculture biologique atteint un rythme de croissance historique en France. Le secteur confirme son envol en 2016 avec : + 20 % de croissance du marché bio au 1er semestre 2016 vs 1er semestre 2015 ; Un marché bio de 6,9 milliards estimé fin dannée 2016 ; 21 nouvelles fermes bio chaque jour sur les 6 premiers mois de lannée ; La barre des 1,5 million dha bio dépassée. Au sommaire de ce dossier de presse : - Chiffres de la Bio : le changement déchelle confirmé ; - Consommation bio : les Français engagés ; - Les 9èmes Assises de la Bio : quelle Bio demain en France ? ; - La Bio fait sa rentrée sur tous les fronts (la Bio et les médias, la Bio et les réseaux sociaux, la Bio à l'école...).
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Dossier de presse : Étude exclusive Natexbio/Asterès : La bio prend de l'ampleur : Une croissance hors du commun sur tous les segments du marché
NATEXBIO, Auteur ; ASTERES, Auteur | PUTEAUX (14 Terrasse Bellini, 92 807, FRANCE) : NATEXBIO | 2016Cette étude menée par le cabinet Asterès pour Natexbio, la fédération des entreprises de transformation et de distribution de produits biologiques et écologiques, montre que tous les secteurs bio sont concernés par une croissance exceptionnelle. Les entreprises françaises de transformation de lagroalimentaire, des cosmétiques, des compléments alimentaires, des produits dhygiène comme des textiles bio ont toutes vu leur activité faire un bond sans précédent ces dernières années. Le segment agroalimentaire, qui constitue le marché traditionnel de la transformation bio, est le premier concerné par cet essor record et enregistre de nombreuses créations dentreprises. Les nouveaux marchés de la transformation de produits biologiques connaissent également une croissance des plus soutenues. La production de cosmétiques bio a ainsi progressé de +10 % en valeur en 2015 et constitue un segment particulièrement innovant puisque près de 9 entreprises sur 10 ont lancé un nouveau produit dans lannée. Compléments alimentaires, produits dentretien et textile affichent également une croissance positive de 5, 13 et 3 % en France en 2015. Les enseignes bio en réseau affichent une progression de leur chiffre daffaires de 14 % en 2015.
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Dossier de presse : Observatoire des prix "fruits et légumes" - Été 2016 : Présentation, résultats et analyse
LObservatoire des prix des fruits et légumes 2016, publié par la Fédération nationale des Familles Rurales, porte sur deux relevés effectués durant lété 2016. Ces résultats mettent en évidence une année aux prix records. Entre 2015 et 2016, les fruits ont augmenté de 18 % (en particulier la fraise, le melon et la cerise) et les légumes de 10 % (pomme de terre et courgette). Les fruits et légumes bio restent globalement plus chers que les fruits et légumes conventionnels, avec un écart qui saccentue par rapport à 2015 : pour les fruits (+ 2.85 ) et les légumes (+ 1.80 ). Parmi les conclusions : Manger des fruits et légumes de saison à maturité reste globalement moins cher. Acheter des fruits et légumes français nest pas forcément plus cher.
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Dossier : Recherche sur la transformation des produits bio : ça bouge !
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis 2014 et la mise en place, entre autres, du Réseau Mixte Technologique (RMT) TransfoBio, la recherche sur la transformation des produits issus de l'agriculture biologique connaît un nouvel élan. Celui-ci est illustré, dans ce dossier, à travers la présentation de divers projets, partenariats et initiatives en cours : - une enquête sur les besoins de recherche, réalisée par l'Itab ; - les résultats du séminaire « Aliments bio », co-organisé le 16 décembre 2015 par l'Itab et l'Inra ; - une procédure permettant d'évaluer les méthodes de transformation, mise au point par le FiBL ; - les avancées du RMT TransfoBio depuis sa création ; - divers projets ou actions sur le sujet ; - l'expérience de recherche participative développée dans le projet PaysBlé autour de la panification ; - les activités du Synabio, des entreprises Celnat et Biscru, et de l'association UnPlusBio.
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Dossier : Région Hautes-Alpes / Isère
Marie COUVAL, Auteur ; Nicolas GHIOTTO, Auteur ; Marie MALLET, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à la collecte laitière sur la région Hautes-Alpes / Isère, territoire de montagne, dans lequel BIOLAIT collecte le lait bio depuis le début de l'année 2016. Les nombreux entretiens qui émaillent ce dossier témoignent d'une grande diversité de situations, mais d'une même volonté pour peser sur un développement agricole protecteur de l'environnement et plus juste socialement. Au sommaire : - Introduction : Un travail collectif pour aboutir à la mise en place d'une collecte ; - 2 régions, 2 départements, une problématique de territoire équivalente ; - Mutualisé 14 ans, et enfin revoir le camion de BIOLAIT (GAEC des Vorsys (38)) ; - Témoignage de Christian Ville, sur l'histoire avec BIOLAIT ; - BIOLAIT, le retour... (GAEC Ferme de la Jarjatte (26)); - La bio, la montagne : système évident, mais sans valorisation avant BIOLAIT (GAEC des Counières (05)) ; - Une nouvelle dynamique sur les Hautes-Alpes avec l'arrivée de BIOLAIT (GAEC Ferme des Baumugnes (05)) ; - Après 40 ans, la valorisation du lait en AB redonne de la pérennité à notre ferme (Marie-Do et Michel Ollivier) ; - De nouveau, je vais pouvoir livrer mon lait en AB (Jean-Noël Mathieu (05)) ; - Une collecte de lait bio dans le Trièves : nous l'espérions (EARL Les Bayles (38)) ; - Une collecte bio permet d'assurer la continuité du GAEC (GAEC La Grange de Morge (38)) ; - La mise en place de la collecte facilite vraiment mon installation (GAEC Ferme de la Tuilière (05)) ; - GAEC Ferme de la Tuilière, entre Provence et Dauphiné.
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Dossier : Semences potagères
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes besoins en semences bio de légumes augmentent suite au développement des surfaces et de la demande en légumes bio. Mais loffre en semences bio est encore trop faible, même si les choses bougent. Ce dossier permet de faire le point, avec François Collin, responsable de la bio à la Fnams (Fédération nationale des multiplicateurs de semences), sur les contraintes et les aspects techniques de la multiplication en bio en France : désherbage, fertilisation, aspects sanitaires Trois agriculteurs multiplicateurs bio témoignent également ; pour eux, il faut être rigoureux et aimer aussi le risque, mais le défi en vaut la peine Enfin, un dernier point est fait sur la filière des semences bio : filière qui se renforce peu à peu, malgré un nombre de dérogations encore important.
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Dossier : Valoriser la viande bovine en circuits courts
FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurEn Lorraine, il existe peu de références concernant la valorisation de la viande bovine dans les circuits courts, alors que de nombreux éleveurs en bovins pratiquent la vente directe. L'EPL (Établissement Public Local) agricole de la Meuse a réalisé une étude sur le sujet. Après un diagnostic des exploitations (enquête réalisée auprès de 26 éleveurs de la région, dont 11 en bio), le travail a donné lieu à la rédaction de 3 fiches synthétiques portant sur : - la composition de la carcasse et des produits réalisables ; - la localisation des prestataires avec leurs spécialisations ; - les canaux de commercialisation envisageables. Le dossier propose tout particulièrement un focus sur la valorisation de la carcasse, puis sur les différents produits, autres que les pièces bouchères classiques, pouvant intéresser les clients en circuits courts. Il renseigne également sur les ateliers de découpe et de transformation présents sur le territoire lorrain (y compris bio) et sur les formations "agroalimentaire fermier".
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E-commerce et magasin connecté : Le commerce bio à l'heure du digital (1/2)
BIO-LINEAIRES, Auteur46 % des Français déclarent pour 2014 et 2015 avoir effectué un achat alimentaire en ligne. Cet article propose de faire un point sur les pratiques en matière d'E-commerce bio, en regardant plus particulièrement les grandes tendances. Quelques exemples : - Les "pures players", distributeurs uvrant uniquement sur internet ; ils commercialisent tout ce qui peut s'imaginer en bio, sauf les produits frais. Ils peuvent aussi être spécialisés, par exemple, dans le commerce de l'alimentaire vrac, dans les cosmétiques...; - les services de livraison à domicile de produits frais commandés en ligne proposés par des magasins bio ; - les e-boutiques ou magasins de marques, développés par certaines marques qui proposent ainsi une vente sans intermédiaire via internet...
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Endive : crue ou cuite, pourvue qu'elle soit bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurL'endive fait partie des légumes préférés des Français et le marché de l'endive bio a fortement évolué depuis une dizaine d'années. Elle est cependant difficile et longue à produire et requiert un véritable savoir-faire. Trois étapes sont nécessaires pour l'obtenir : la production des racines, puis le forçage (en pleine terre) et, enfin, le cassage et le conditionnement. Ces trois étapes sont expliquées. En magasin, elle demande aussi une attention particulière car elle exige d'être conservée en parfait état. Pour certaines variétés, la durée de vie en rayon est estimée à 24 heures seulement. Des conseils sont donnés pour bien gérer ce rayon.
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Un engraissement bio conçu pour la performance
Dominique POILVET, AuteurLe GAEC Thomas (Vienne) a converti à lAB son atelier naisseur plein air de 250 truies il y a trois ans. Avec linstallation dun troisième membre dans le GAEC, il a été fait le choix de créer un atelier post-sevrage de 250 places et un atelier engraissement de 750 places, dans le but final de produire 2000 porcs par an. Les bâtiments, sur paille, ont été conçus pour optimiser les performances techniques tout en respectant le cahier des charges bio. Les animaux sont alimentés à partir dune soupe, notamment pour maîtriser le plan de rationnement et le classement des porcs à labattoir tout en valorisant les matières premières produites sur lexploitation. Cette dernière compte 120 hectares de SAU en AB et un troupeau encore en conventionnel de 120 vaches allaitantes. Latelier porcs nécessite léquivalent de 2 UTH pour le travail. Ce GAEC, membre dune association de producteurs de porcs bio, travaille avec une coopérative locale avec laquelle il a contractualisé sur huit ans, avec un prix de vente minimum garanti, réajusté dans le temps selon le coût de laliment afin dassurer un revenu stable.
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Entre espoir et inquiétude : Les demandes de conversion en bio se bousculent
Costie PRUILH, AuteurLe nombre de demandes dinformation sur lAB et les conversions augmente, notamment depuis 2015, en lien avec la crise du lait conventionnel. Le prix du lait bio motive certains agriculteurs, peut-être plus que lAB elle-même. Certes, la demande en produits laitiers bio augmente, aussi bien sur le marché national (+12.2% de ventes dultrafrais bio en grandes surfaces en 2015) quà lexport. Mais le rythme des conversions actuel (145 engagées en 2015) devrait permettre de répondre à la croissance actuelle des débouchés. Face à lafflux des demandes et des projets de conversion, certains professionnels sinquiètent. Une arrivée massive de lait bio pourrait déstabiliser la filière. De plus, une conversion doit être réfléchie et ne doit pas se faire uniquement en réponse à une crise : cela nécessite du temps, il faut se former, avoir une situation saine et une bonne technicité si on veut mettre en place un système biologique durable. A cela, sajoute la période de conversion difficile à passer : baisse de la production, pas de plus value bio, doù un besoin de trésorerie important pour passer le cap. Et avec laugmentation actuelle des conversions, les enveloppes daides se réduisent très vite. Alors, les acteurs de la filière bovin lait bio alertent et cherchent avant tout à accompagner les projets de conversion semblant les plus durables dun point de vue technique et économique. A cela sajoute la problématique des reprises dexploitations déjà en AB suite aux nombreux départs à la retraite attendus dici 2017-2018.
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État des lieux de la filière apiculture biologique
Christophe RINGEISEN, AuteurLes résultats d'une étude mise en place par l'ITSAP-Institut de l'abeille et l'Ada France (fédération nationale des associations régionales de développement de l'apiculture) ont fait l'objet d'une présentation, le 14 décembre 2015, à Paris. Cette étude visait à faire un état des lieux des travaux scientifiques et techniques existants et à identifier les besoins de la filière bio. Les principaux enseignements de l'étude sont présentés.
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Fiche filière grandes cultures bio Auvergne : Édition septembre 2016
Cette fiche contient les chiffres-clés de la filière grandes cultures bio en Auvergne pour 2015, un schéma de la filière, un point de rappel sur la réglementation, ainsi qu'un ensemble d'informations sur les opérateurs de la filière : le contact des collecteurs et transformateurs pour l'alimentation humaine et animale et leur implantation sur le territoire, ainsi que celui des fournisseurs de semences, d'engrais et d'amendements...
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Fiche filière lait bio Auvergne : Édition septembre 2016
Cette fiche contient les chiffres-clés de la filière lait bio en Auvergne pour 2015, ainsi qu'une liste des fermes de démonstration (Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme), une carte des opérateurs bio de la filière et des zones de production, les contacts des collecteurs, des transformateurs, des fabricants d'aliments, et un zoom sur la transformation à la ferme.
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Fiche filière ovin viande bio Auvergne : Édition septembre 2016
Cette fiche contient les chiffres-clés de la filière ovin viande bio en Auvergne pour 2015, une carte des opérateurs bio, un rappel du projet Casdar agneaux bio, ainsi que les contacts des principaux acteurs de la filière : organisations de producteurs commerciales et non commerciales, principaux abatteurs-metteurs en marché, abattoirs certifiés AB, autres transformateurs AB et fabricants d'aliments.
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Fiche filière viande bovine bio Auvergne : Édition septembre 2016
Cette fiche contient les chiffres-clés de la filière viande bovine bio en Auvergne pour 2015, ainsi qu'une liste des fermes de démonstration, une carte des opérateurs bio et leurs contacts (collecteurs-metteurs en marché, abattoirs, ateliers de découpe et transformateurs), la liste des différentes organisations de producteurs, et celle des fabricants d'aliments.
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Filière animale : Ovins
Aurélien TOURNIER, Auteur ; Armelle LACÔTE, Auteur ; Chrisitine DÉZERT, AuteurTrois articles sur les ovins bio sont présentés : - "Copagno veut développer sa filière bio". Copagno est une coopérative spécialisée dans le commerce d'agneaux et de brebis, implantée essentiellement dans les 4 départements d'Auvergne (43, 63, 15, 03). Depuis les années 1990, elle s'est tournée vers le bio. Pour le moment, ce sont 11 des 318 éleveurs adhérents qui sont en AB. Copagno souhaite développer ce segment ; - "Gaec Les Délices du berger : Une valorisation en AB et en ovin lait bien conduite". Stéphane Dupraz et Cathy Dupuit sont les deux associés de cette ferme de Haute-Savoie, membre du réseau des Fermes de démonstration bio de Rhônes-Alpes, où ils élèvent un troupeau de brebis bio dont ils transforment le lait ; - "Ovins bio : Une petite filière qui grandit vite". Les chiffres montrent un réel dynamisme de la filière ovin bio France. Le Casdar Agneaux bio, projet de recherche et de développement piloté par l'ITAB, vise à développer la production d'agneaux bio grâce à des actions concertées et durables sur l'ensemble de la filière. Aujourd'hui, avec 16 030 et 13 774 ovins viande bio respectivement en Rhône-Alpes et en Auvergne, la nouvelle grande Région se trouve dans le trio de tête des effectifs en ovins bio.
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Filière céréales, oléagineux, protéagineux bio de l'Ouest : Anticiper et s'organiser pour bien commercialiser ses cultures de vente
COOP DE FRANCE OUEST, Auteur ; IBB, Auteur ; INTER BIO NORMANDIE, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES Cedex (Maison de l'Agriculture - Technopole Atalante-Champeaux, Rond-point Maurice Le Lannou - CS 14226, 35042, FRANCE) : COOP DE FRANCE OUEST | 2016Le marché français des produits bio est en pleine expansion (+10 % entre 2014 et 2015). Cela concerne notamment la filière des grandes cultures, avec de réelles possibilités de valorisation sur le marché. Toutefois, pour une structuration cohérente et pérenne de cette filière, quelques précautions sont nécessaires. Ainsi, dans cette brochure, les réseaux professionnels de l'Ouest (Coop de France Ouest, Initiative Bio Bretagne, InterBio Normandie, InterBio Pays-de-la-Loire, la FRAB Bretagne, Agrobio Basse-Normandie, le GRAB HN, la CAB, et les Chambres d'agriculture de Bretagne, de Normandie, et des Pays-de-la-Loire) apportent quelques conseils aux agriculteurs autour de quatre points clés : - Avez-vous contacté un metteur en marché pour valoriser au mieux vos productions ? ; - Avez-vous pensé à contractualiser pour sécuriser vos débouchés ? ; - Quelles sont les cultures de vente les plus recherchées pour 2016 et 2017 ? ; - Faites-vous accompagner dans vos décisions. Une liste des organismes collecteurs et stockeurs du Grand Ouest, ainsi que des structures de coordination régionale et d'accompagnement technique est donnée.
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Filière végétale : Plantes à parfum, aromatiques et médicinales
Anne VERNET, Auteur ; Louisette GOUVERNE, Auteur ; Hervé BARRUET, AuteurTrois articles relatifs aux plantes à parfum aromatiques et médicinales bio sont présentés : - PPAM : L'approvisionnement local, une priorité. Dans cet article, le témoignage de Marielle Richter, du magasin Biocoop "Le Baraban" (42), illustre la thématique de l'approvisionnement local en PPAM. Marielle a réussi à développer un partenariat avec 25 producteurs locaux, dont certains assurent aussi la transformation en huiles essentielles ou macérats ; - Potentiel : Recherche producteurs de PPAM. Dans ce deuxième article, Laurent Quadrio, responsable d'équipe PPAM, grandes cultures et légumes à la Chambre d'agriculture de la Drôme, ainsi qu'André Hyvrier, responsable d'Elixens, entreprise qui vend des compositions parfumées et aromatiques, donnent leur point de vue sur les leviers possibles pour organiser une filière PPAM de qualité dans ce département ; - Sica Viva-Plantes : La filière se développe. En Ardèche, la Sica Viva-Plantes rassemble une centaine d'adhérents producteurs cueilleurs d'environ 120 espèces sauvages et cultivées. Créée il y a une trentaine d'années, la coopérative a aujourd'hui besoin de s'agrandir pour pouvoir développer certaines productions pour lesquelles ses 150 clients sont très demandeurs (pissenlit, bardane, piloselle, millepertuis...). PAM Ardèche, autre entreprise présente sur le territoire, souhaite, quant à elle, développer la vente directe aux particuliers.
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Filière viande bovine : La montée en puissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'année 2015 et le premier semestre de l'année 2016 ont connu une vague de conversions à l'agriculture biologique importante. Concernant les élevages bovins, laitiers et allaitants, la filière se dit optimiste face à cet afflux qui alimentera les rayons de viande dès 2017. Les groupements de producteurs conseillent aux éleveurs de prendre contact dès que possible avec les filières organisées. Du côté de la distribution, les ventes continuent de progresser.
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Les filières grandes cultures bio en voie d'autonomie : Conférence de presse organisée par Coop de France - 3 juin 2016
A loccasion de la Semaine de la Coopération et du Printemps Bio, une conférence sur le thème "Les filières grandes cultures bio en voie d'autonomie", a été organisée. Ce document comporte un point sur les grandes cultures bio en France et à Coop de France : jusquà aujourdhui, les volumes en grandes cultures bio collectés ne suffisent pas à satisfaire la demande française, mais une évaluation prévisionnelle de récolte tend à identifier, dici à 2019, une production qui parviendra à satisfaire le marché français. Les témoignages de trois acteurs complètent la présentation : Christophe Lécuyer, président de la Commission filières biologiques de Coop de France et Président de la SICA Axéréal Bio ; Carine Maret, directrice de lUFAB (Union Française de lAgriculture Biologique) ; Fabienne Fouragnan, responsable bio de Sud-Ouest Aliment (fabricant daliments pour animaux).
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Filières et marchés : Les chiffres de l'Agence BIO en viticulture bio pour 2015
Selon l'Agence BIO, le nombre d'exploitations bio avec la vigne pour activité principale a augmenté de 2,15 % en 2015 par rapport à 2014. Les chiffres du secteur viticole bio en France sont présentés.
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Florent Guhl, nouveau directeur de l'Agence Bio : "Conquérir de nouveaux consommateurs"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis juin 2016, Florent Guhl est le nouveau directeur de l'Agence Bio. Il succède ainsi à Elisabeth Mercier, qui a été à la tête de l'Agence pendant 12 ans. Dans cette interview, il expose les priorités de l'Agence Bio, ainsi que les actions à mettre en place, ou à poursuivre, pour continuer à accompagner le développement des filières : - travail en lien avec les transformateurs, distributeurs, collectivités et acteurs de la restauration hors domicile ; - soutien, notamment financier à travers le fonds Avenir bio, aux projets de développement de l'AB : - travail concerté avec les quatre "familles" que regroupe l'Agence Bio (APCA, Coop de France, Fnab et Synabio) ; - etc.
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Forte croissance du secteur bio : Lenvol saccentue
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAprès un fort développement en 2015, l'agriculture biologique poursuit son envol en 2016 : 21 nouvelles fermes se sont converties à l'AB chaque jour du 1er semestre de l'année. Ainsi, l'agriculture biologique française représente 1,57 millions d'hectares (5,8 % de la SAU), 31 880 producteurs (7,2 % des fermes), 46 218 entreprises de l'amont et de l'aval. En tête des conversions, figurent les grandes cultures, les élevages de bovins laitiers et allaitants et la viticulture. Du côté des consommateurs, la bio progresse également : neuf Français sur 10 consomment des produits bio au moins ponctuellement.
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Fruits et légumes : Biogaronne recrute des producteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa SARL Biogaronne, basée dans le Sud-Ouest, voit son chiffre d'affaires progresser de 3 à 5 % chaque année. Cette évolution est toutefois limitée par une offre qui ne peut pas encore répondre à la demande. Ainsi, Biogaronne est à la recherche de nouveaux maraîchers et arboriculteurs pour rejoindre les 70 producteurs qui alimentent aujourd'hui sa gamme exclusivement bio de fruits et légumes. Gérée par son directeur et treize producteurs associés, Biogaronne travaille selon un calendrier de culture qui permet de vendre les produits avant même leur récolte. Par ailleurs, la SARL s'investit pour accompagner l'installation et la transmission.
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La goji débarque
Maude LE CORRE, AuteurLa baie de Goji (Lycium barbarum) provient d'un arbuste de la famille des solanacées originaire de Chine. De plus en plus prisé par les consommateurs, ce fruit est actuellement principalement importé depuis la Chine. Une filière conventionnelle avec recherche sur litinéraire technique, les variétés à cultiver, etc. est en train de se mettre en place en France. La recherche se fait notamment sur une production de baies vendues en frais car il est difficile de concurrencer les Chinois sur le marché des baies en sec. Concernant la filière bio, Bertrant Bernardini, agriculteur bio à Pineuilhet Razac-de-Saussignac (24), qui cultive et commercialise la baie de Goji, souhaite mettre en place une filière bio pour cette production auprès des viticulteurs dans le cadre de diversifications " vigne-goji ".
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Guide conversion
En France, depuis le début des années 1990, les surfaces conduites en agriculture biologique représentent une part de plus en plus importante de la surface agricole utile, régionale et nationale. Ce phénomène sexplique à la fois par un mode de production qui répond aux attentes de plus en plus fortes de la société en termes denvironnement, de traçabilité et de qualité des produits, et une augmentation de la consommation de produits bio qui s'est encore renforcée en 2015. Ce guide pratique sadresse à tous les porteurs de projets, ainsi quaux animateurs et conseillers qui les accompagnent dans leur démarche. Il constitue un support informatif et outil pédagogique, base de réflexion et d'échanges pour les agriculteurs qui ont un projet de conversion. Chacune des 9 fiches proposées fait le point sur un sujet important pour s'engager en toute connaissance de cause dans une démarche de conversion, depuis les grands principes de l'agriculture biologique jusqu'aux contacts utiles, en passant par les aides financières, la certification, le marché et les filières, l'engagement et le cheminement personnels dans la démarche, etc. La fiche 5 aborde les principaux points réglementaires pour les différentes productions.
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Île-de-France : Passer à la vitesse supérieure
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2015, la région Île-de-France ne comptait que 2 % de sa SAU certifiée biologique, mais les nombreuses entrées en conversion, en 2015 et d'autant plus en 2016, devraient permettre de revoir ce chiffre à la hausse sous peu. Dans cette région céréalière, les grandes cultures sont majoritaires dans l'assolement bio (57 % de la surface). Il convient maintenant de structurer au mieux la filière pour pérenniser ces fermes et la dynamique de conversions. Pour cela, les acteurs, comme Coop bio d'Île-de-France, misent sur le local, avec 12 millions d'habitants et 40 millions de touristes par an dans la région.
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Île de La Réunion : L'ananas bio cherche ses marques
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'ananas est la principale production fruitière de l'Île de La Réunion mais, malgré une demande croissante, les volumes en bio sont encore minimes. Afin de mieux accompagner les producteurs biologiques, que ce soit techniquement, économiquement ou encore en terme de qualité, un projet Casdar a vu le jour début 2016 : AnanaBio.
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L'importation des produits bio de pays tiers
BIO-LINEAIRES, AuteurActuellement, deux régimes s'appliquent en matière de réglementation concernant l'importation de produits bio de pays tiers (hors UE). L'article fait le point sur la situation et indique comment procéder, en tant qu'opérateur, selon différents cas de figure, synthétisés dans un tableau. L'année 2016 devrait apporter quelques modifications, la nouvelle proposition de réglementation de la Commission européenne s'orientant vers un système de conformité.
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Indispensable logistique
Sandra ROUPNEL, AuteurA lheure où le bio se développe dans la RHD (restauration hors domicile), le frein majeur semble résider dans la logistique. Cest le constat qui a été fait lors dune table ronde organisée par Béjo, dans la Manche. En effet, la filière nest pas encore suffisamment structurée pour répondre aux attentes de ce débouché restaurateurs, concernant par exemple le conditionnement et la logistique. Les aspects prix ne semblent pas être des freins au développement de la bio en RHD.
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Installations et arrêts de certification : Chiffres 2014 : Plus de fermes, mais une population vieillissante
Michaël DESPEGHEL, AuteurLes chiffres que présente cet article sont issus de l'Observatoire de la production bio bretonne 2015 (chiffres de 2014). Ils précisent le type de production des conversions et, par activité dominante des fermes, le nombre de nouvelles conversions et le nombre d'arrêts de certification. L'article effectue ensuite un focus sur les arrêts de certification avec une courte analyse des raisons de ces arrêts (retraites, déconversions, arrêt d'activité...). La transmission reste un enjeu majeur des années à venir pour la pérennité des fermes bio dans la région.
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Investigating psychosocial determinants in influencing sustainable food consumption in Italy
Marco VASSALLO, Auteur ; Maria Luisa SCALVEDI, Auteur ; Anna SABA, AuteurLes auteurs de cet article ont étudié les comportements d'achats de produits issus de modes de production durables, notamment de l'agriculture biologique, chez les consommateurs italiens. L'objectif était de tester la théorie selon laquelle un achat passé de produit(s) durable(s) puisse conduire à la volonté d'autres achats du même type, avec une attention particulière sur la pression et les influences sociales en jeu. Les données ont été collectées à des échelles régionales et parmi différentes classes d'âge, avec un échantillon d'environ 3000 personnes.
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Invitation à la ferme
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, Auteur"Invitation à la ferme" compte aujourd'hui 13 fermes qui ont pour ambition de proposer des produits laitiers fermiers bio et locaux, en s'organisant en réseau. Cette façon de fonctionner leur permet de mutualiser les achats (notamment les emballages), les process (recettes, savoir-faire, hygiène), la communication et le marketing. Les producteurs ont une commercialisation à moins de 90 km de la ferme, à travers différents circuits comme les magasins bio, les AMAP, la restauration collective ou les supermarchés. L'appui commercial apporté par le réseau et la force d'une marque collective constituent des leviers puissants pour dynamiser les ventes. L'appel est lancé à toute ferme laitière bio ou souhaitant se convertir à rejoindre le réseau.
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Journée nationale "Biocontrôle en fruits et légumes" : État des lieux, recherches en cours et perspectives
Yannie TROTTIN, Auteur ; Claire WEYDERT, AuteurLa Journée Nationale « Biocontrôle en fruits et légumes », organisée par le CTIFL, sest déroulée le 10 décembre 2015, sur le Centre de Balandran. Un point a été fait sur la réglementation et le marché des produits de biocontrôle. Des innovations en termes doutils dapplication sont citées (diffusion de phéromones avec les nouveaux Puffer ), ainsi que des thèmes et des pistes de recherche portant sur le biocontrôle.
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Journées techniques nationales apiculture biologique : une vraie réussite pour les 4 premières journées de l'édition 2015
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; Christophe RINGEISEN, Auteur ; Julia WRIGHT, Auteur ; ET AL., AuteurQuatre journées techniques sur l'apiculture biologique ont été organisées à l'automne 2015 par le réseau FNAB, dans quatre lieux différents, avec les apiculteurs bio et les partenaires techniques impliqués. Présentations d'innovations, discussions, partage d'expériences ont permis d'alimenter la réflexion autour des défis à relever pour pérenniser le métier d'apiculteur bio : - Centre : focus sur la production de gelée royale ; - Rhône-Alpes : des clés pour la gestion du varroa ; - Alsace : des dispositifs innovants pour l'installation en apiculture bio ; - PACA : Les nouvelles méthodes de lutte contre Varroa en bio.
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Lait bio : Sodiaal recrute des producteurs dans le Sud-Ouest
Bernard GRIFFOUL, AuteurLe groupe coopératif Sodiaal veut développer fortement sa collecte de lait bio dans le Sud-Ouest pour approvisionner son usine Nutribio de Montauban. L'objectif vise à porter la collecte à 32 millions de litres d'ici à 2020, contre 8 millions aujourd'hui. Le groupe sollicite, à cette fin, le partenariat de tous les organismes de conseil en élevage pour accompagner les agriculteurs qui souhaitent entreprendre une démarche de conversion.
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Lait biologique en France en 2015 : Collecte, fabrications et commercialisation
Paul ZINDY, Auteur ; Célia KARSENTI, Auteur ; Christine BOSSU, Auteur | PARIS Cedex 09 (42 Rue de Châteaudun, 75 314, FRANCE) : CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l'Economie Laitière) | 2016Les produits laitiers bio occupent une place importante dans la consommation de certains pays (29% du lait de consommation au Danemark, 18% en Autriche, 9% en France ). La collecte de lait bio poursuit sa croissance en Allemagne (+ 4%) et en France (+ 6,9%), lesquels sont respectivement les premier et deuxième producteurs de lait bio en Europe. En France, en 2015, la collecte de lait bio concernait 2170 éleveurs et représentait 2,3% de la collecte de lait de vache, avec 53% des volumes collectés dans lOuest. Le nombre de conversions, début 2016, a été 4 fois supérieur à celui de début 2015. 125 établissements collectent du lait bio (dont 106 du lait de vache bio), mais 3 entreprises collectent plus de la moitié de cette production. 31% du lait bio est vendu sous forme de lait conditionné (contre 10% en conventionnel), tandis que les fromages bio sont proportionnellement moins présents sur le marché. Sur lensemble du marché, les produits laitiers bio représentent 659,7 millions deuros, en augmentation de 7,6% par rapport à 2014 (contre une baisse de 0,6% pour les produits conventionnels). Le différentiel de prix entre produits bio et conventionnels est de 31,5% (ultra-frais) à 68,9% (crème). En magasins spécialisés, les ventes sont proportionnellement plus importantes en fromage quen lait conditionné. La GMS représente 75% des parts de marché en volume.
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Du lait de brebis bio pour la gamme Vrai
REUSSIR PATRE, AuteurEmilie et Nicolas Michaud (EARL Monthierry) se sont installés à Saint-Germain-en-Coglès (35) comme éleveurs de brebis bio en 2004, et sont aujourd'hui à la tête d'un troupeau de 300 brebis. Le lait produit est collecté par la laiterie Triballat, à Noyal (35). L'article présente leur ferme : alimentation de leurs animaux (herbe, fourrage, un peu de concentré), gestion des agnelets, liens avec les vétérinaires...
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Liste bibliographique Bovins : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2016
Cette bibliographie qui porte sur l'élevage bovin biologique (références de 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
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Liste bibliographique Caprins : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2015-2016
Cette bibliographie qui porte sur l'élevage caprin biologique (références de 2015 et 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
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Liste bibliographique Lait : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2015-2016
Cette bibliographie qui porte sur la filière lait biologique (références de 2015 et 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
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Liste bibliographique Ovins : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2016
Cette bibliographie qui porte sur l'élevage ovin biologique (références de 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
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Liste bibliographique Viande : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2015-2016
Cette bibliographie qui porte sur la filière viande biologique (références de 2015 et 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
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Maîtrise de la santé des volailles de chair : Mieux vaut prévenir ; Programme Synergies : Santé et bien-être avant tout ; Deux éleveurs témoignent : Vigilance à tous les stades
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe projet CasDar Synergies (2013-2016), piloté par lITAB, portait sur la question de la santé des volailles de chair, avec comme objectif de définir des repères pour renforcer léquilibre sanitaire, limiter les traitements et privilégier la prévention. Ce dossier présente, à travers notamment des témoignages dacteurs dont des agriculteurs impliqués dans ce projet, les principaux résultats obtenus. Ainsi, la prévention est la clé principale pour assurer une bonne santé et le bien-être des animaux. La bio demande de la rigueur, surtout pour des cheptels de 500 animaux ou plus. Les qualités du bâtiment, de leau ou encore des parcours sont déterminantes, de même que celle de lalimentation. Il faut aussi veiller à la densité des animaux et au nettoyage des bâtiments. Pour la prévention, l'éleveur peut aussi recourir aux vaccins ou encore aux vermifuges, souvent à base de phytothérapie. Létude épidémiologique réalisée dans ce projet auprès de 85 élevages bio a montré un bon niveau de santé des animaux. Cependant, des marges de progrès ont été identifiées, en lien direct avec les points clés précédemment cités, comme l'amélioration des mesures dhygiène avec la désinfection des bâtiments ; de la biosécurité avec le changement de chaussures entre les bâtiments ; la qualité de leau et celle de la litière ou l'application d'un vide sanitaire périodique complet.
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Le maraîchage biologique en Limousin : Une filière très dynamique mais de grosses marges de progression pour consolider les acquis
Christophe DERUELLE, AuteurCet article présente une synthèse du travail effectué en 2015 par Justine Colusso, dans le cadre d'un stage en Licence Pro ABCD, à partir d'enquêtes réalisées auprès de producteurs dans le but de mieux connaître l'état de la filière maraîchage bio du Limousin. L'auteur apporte quelques compléments en termes d'analyse. Ainsi, des marges de progrès sont identifiées, par exemple en matière de temps passé par les maraîchers à la vente de leurs produits. Une partie de l'article explore la question du "revenu satisfaisant" en s'appuyant sur les résultats économiques et sur les réponses des enquêtés (répartis en deux groupes) à une série de questions.
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Marché de la bio : Des parts de marché convoitées !
VEGETABLE, AuteurUne étude (Xerfi) décrit un marché de la bio alimentaire en plein essor, en hausse de 14,7 % en 2015 à 5,8 Mds , ce qui correspond à un doublement par rapport à 2008. Cette progression étant annoncée comme une tendance durable, les enseignes historiques du bio cherchent à satisfaire toujours plus les attentes des consommateurs. Les circuits courts se multiplient, la vente en ligne s'organise, etc. Quant aux grandes surfaces, elles ne cachent pas leurs ambitions et testent des magasins 100 % dédiés au bio... Chacun à sa façon, les acteurs de la commercialisation du bio cherchent à développer leur part de marché.
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Marché porcin : Embellie à l'horizon
Frédéric RIPOCHE, AuteurAprès une phase de surproduction, en 2012, la filière porc biologique française a connu une inversion de tendance : les principaux opérateurs recherchent de nouveaux producteurs pour pouvoir répondre à la demande croissante.
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Le marché du snacking prend du poids
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les prévisions (étude Xerfi), les ventes de snacking vont continuer de progresser avec, à moyen terme, une croissance de 4 % par an en moyenne à l'horizon 2018. Dans la filière bio, cette offre est encore discrète dans les magasins spécialisés, mais elle devrait se développer : pour l'heure, seuls 20 % des points de vente affirment posséder un rayon spécifique et 9 % projettent d'en mettre un en place. La moitié des magasins bio déclare ne pas être satisfaite de l'offre de produits proposés dans cette catégorie, mais la question de la situation géographique (proximité d'une zone de bureaux, par exemple) et les possibilités d'accueil, ou encore l'organisation du personnel sont des raisons à prendre en compte pour la mise en place ou pas d'un tel point de vente. Même si l'offre reste à améliorer, le snacking bio semble cependant avoir de l'avenir, selon l'avis de la majorité des magasins bio ayant participé à l'enquête (66 %).
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Markal : graine(s) de génie
BIO-LINEAIRES, AuteurPionnière dans la transformation de céréales bio, l'entreprise Markal s'inscrit dans une histoire familiale qui remonte aux années 1920, lorsque Rose et Georges Markarian sont arrivés d'Arménie dans la région de Valence (26). Ils se lancent alors dans la fabrication artisanale du boulgour, ce dérivé de blé dur à la base de l'alimentation dans leur pays d'origine, et qui rencontrait alors localement une forte demande. La petite entreprise familiale est ensuite reprise par Jacques, qui l'engage dans la bio à partir des années 1980. L'actuelle usine est alors construite, à Saint-Marcel-lès-Valence, pour la transformation et la fabrication d'une gamme qui n'a depuis cessé d'évoluer. Actuellement, l'entreprise est co-dirigée par Olivier Markarian et son frère, Franck. Olivier raconte l'histoire de son grand-père et de son père, et souligne son attachement à une des décisions fondatrices dans l'histoire de l'entreprise, celle de l'engagement dans la bio. Markal dispose aujourd'hui d'une gamme élargie à d'autres céréales (épeautre, orge, maïs, riz), à des légumineuses, et a diversifié ses fabrications (farine, flocons, pâtes, mueslis, mélanges de céréales...). Olivier explique le savoir-faire acquis de cette tradition familiale, exigeant en termes de qualité des matières premières, mais aussi en termes de processus de fabrication. L'entreprise, à taille humaine (55 personnes), est présente dans 30 pays.
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Martinique : Les 1res bananes bio françaises à Rungis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMi-septembre 2015, Rungis a vu arriver les premières bananes bio d'origine française, cultivées en Martinique. Elles sont commercialisées par les établissements Jules Brochenin, qui ont appuyé Michel La Rougery, producteur, lors de sa conversion. Ce dernier cultive 60 ha de bananeraies, dont 18 ont été convertis à l'AB en 2015, le reste étant en conversion. A la recherche d'autonomie, Michel La Rougery a développé diverses solutions techniques : - mise au point d'un fertilisant, appelé bokashi, à base de microorganismes et de bactéries endogènes, de mélasse de canne à sucre et de purin de porcs ; - fabrication à la ferme d'un produit à base d'une bactérie permettant de lutter contre la cercosporiose et de dépolluer les sols ; - désherbage des plantations par le pâturage d'un troupeau ovin ; - production des plants Après la conversion, les rendements moyens ont augmenté. Ils sont de 40 à 45 tonnes par hectare contre 35 et 45 tonnes en conventionnel.
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Mercuriale légumes 2015 : Etre en phase avec ses prix
Michaël DESPEGHEL, AuteurLa mercuriale légumes et petits fruits du réseau GAB-FRAB Bretagne est un outil de relevés de prix mensuels, en AB, pour cette région. Pour un maraîcher, il permet de situer les prix qu'il pratique par rapport à ceux pratiqués par d'autres et d'avoir une forme de légitimité auprès des clients. Autre atout, en cas de prix déconnecté des prix pratiqués par ailleurs, la mercuriale peut révéler des pistes d'amélioration au niveau de la production, inciter le maraîcher à refaire le point sur l'itinéraire technique suivi et voir si des ajustements peuvent être envisagés. En 2015, la mercuriale légumes et petits fruits du réseau GAB-FRAB était composée de 260 relevés mensuels de prix producteurs, pour un total de 7 270 prix répartis parmi 72 légumes et petits fruits différents et dans 5 modes de vente. L'article présente, dans un tableau synthétique, l'ensemble des prix relevés dans ce cadre, pour plus d'une trentaine de légumes ou petits fruits, pour 2015 (total et par trimestre), et pour 2014 (moyenne de l'année).
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Mesure de l'introduction des produits bio en restauration collective : Rapport d'étude : Avril 2016 - Etude n° 1501305
L'introduction des produits bio en restauration collective connaît une forte croissance depuis le Grenelle de l'Environnement de 2008 et, aujourdhui, le programme Ambition Bio 2017. Une première collecte et analyse d'informations sur ce secteur a été initiée par l'Agence Bio en 2009. Les principaux résultats sont actualisés une fois par an. Cette édition de l'étude s'appuie sur des enquêtes réalisées du 5 au 8 avril 2016, auprès des responsables du choix ou des achats de produits alimentaires des établissements de la restauration collective sur le territoire français (407 personnes interrogées) : entreprises, lycées et collèges, maisons de retraite, cuisines centrales d'écoles, cliniques... Les résultats indiquent, entre autres, que 58 % des établissements de la restauration collective proposent des produits bio début 2016, contre 46 % en 2011, et que le classement des produits les plus introduits reste le suivant, et ce, avec les mêmes proportions : en tête, les fruits frais (50 % tous établissements confondus), en particulier les pommes ; puis, les produits laitiers frais (46 %), en particulier les yaourts ; enfin, les légumes frais (45 %, en particulier les carottes). Les résultats et analyses proposés dans ce rapport sont organisés en 4 parties : - Le marché des produits biologiques ; - Focus sur l'achat de produits biologiques parmi les acheteurs bio ; - Acheteurs de produits biologiques : Le bilan ; - Projection du marché du bio en 2016.
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Millésime bio : Confiance ou prudence ?
Frédérique ROSE, AuteurDu 25 au 27 janvier 2016, les acteurs de la filière viticole bio française se sont réunis à l'occasion de la 23ème édition du salon Millésime bio, à Montpellier. Ce salon est l'opportunité de faire le point sur le marché du vin bio. Dans certaines régions, le vignoble bio et en conversion progresse bien : +17 % en Champagne-Ardenne, +15 % en Corse, +9 % en Pays de la Loire... Les achats de vins bio par les ménages français augmentent également (+13,7 % entre 2013 et 2014). Malgré tout, certains acteurs de la filière restent prudents, notamment face à des productions, des ventes ou encore des prix, qui stagnent pour leurs appellations.
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Note de conjoncture et d'actualités pour les produits biologiques : Septembre 2016
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités pour les produits biologiques (septembre 2016) : - Synthèse : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des grandes cultures ; Secteur des fruits et légumes ; - Secteur des vins ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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La note de conjoncture « Fruits à pépins »
Diane PELLEQUER, AuteurCette note de conjoncture concerne les fruits à pépins pour la campagne 2016/2017, et est établie notamment à partir dinformations issues dune réunion de suivi de campagne ayant eu lieu le 12 septembre 2016 (organisation FNAB). Parmi les divers chiffres présentés, on peut retenir les éléments suivants : i) au cours du premier semestre 2016, les achats des 15 fruits et légumes bio les plus consommés (hors agrumes) ont augmenté de 16 % en volume et de 19 % en valeur par rapport à la même période en 2015 ; ii) les surfaces en vergers pommes et poires bio ou en conversion ont augmenté en 2015 (+ 14 % en pommes et + 19 % en poires) par rapport à 2014 ; iii) pour la campagne 2016/17, les volumes en pommes de table devraient satisfaire la demande (moins de rendement mais plus de vergers), avec une qualité au rendez-vous mais plus de petits calibres et une augmentation du prix de vente (de lordre de 0.2 / kg - sortie producteurs ) ; iv) loffre en poires sera plus hétérogène selon les territoires (année dalternance), mais avec une bonne qualité (mais là aussi avec plus de petits calibres) et des prix de vente entre 1.65 et 2.25 /kg (prix caisse de 13kg, départ expéditeur). Enfin, cette note présente un calendrier des périodes des premières mises en marché, outil développé par la FNAB avec les producteurs pour organiser au mieux les mises en marché.
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Les notes de conjoncture FNAB - Lait de vache - Mai 2016
Aline WANG, Auteur ; Anne UZUREAU, Auteur ; L. GIRARD, AuteurSuite à la disparition des quotas laitiers en Europe depuis un an, André Pflimlin, ancien collaborateur à lIdele, intervient sur le contexte général de la filière laitière. Lessentiel du marché mondial du lait est constitué de poudres de lait, secteur très concurrentiel. Les trois plus gros fournisseurs sont la Nouvelle-Zélande, lUnion européenne et les Etats-Unis. Dès 2014, le contexte mondial était en surcharge de lait (augmentation de la production mondiale et baisse de la demande en Chine et en Russie) et il faudra 4 à 5 ans pour résorber le surplus. Il semble important que lUE régule le marché en cas de surplus et mise sur des produits à forte valeur ajoutée (fromage, produits frais). Du côté de la bio, en janvier 2016, en France, il est prévu une hausse de la collecte de lait de +5,7% par rapport à 2015, avec des prévisions qui sont autour de 500 exploitations laitières bio nouvellement engagées, soit une prévision de + 25% de lait bio sur le marché en 2017-2018. La moyenne 2015 du prix payé en bio en France (observatoire des prix Fnab), hors primes qualité ou performance individuelle, est de 432/1000 litres avec un prix moyen maximum en août de 454 et un minimum en mai de 353. Les écarts entre laiteries tendent à diminuer, avec néanmoins encore de forts écarts au printemps selon les politiques des laiteries concernant la saisonnalité. Un tour dEurope du lait bio permet denvisager une forte augmentation des volumes en 2017 et 2018. Parallèlement, la consommation continue de progresser pour lensemble des produits laitiers bio, notamment en ultra-frais, alors que tous les segments conventionnels reculent. Cette dynamique de vente saccompagne dune diminution du prix moyen payé par les consommateurs, sauf pour le lait conditionné. Chiffres et graphiques illustrent ces différents propos.
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Nouveaux agriculteurs bio : La diversité fait la force
Eléonore SCHNEBELIN, Auteur ; Michaël DESPEGHEL, AuteurL'Observatoire régional de la bio en Bretagne dresse un état des lieux de l'évolution de la bio dans cette région, en se basant, d'une part, sur les données de l'Agence BIO et, d'autre part, sur des données issues d'une enquête réalisée auprès des nouveaux agriculteurs bio. Toutes ces données concernent le premier semestre 2016. Au cours de ces six mois, ce sont 310 nouvelles fermes bio qui ont vu le jour, et la moitié d'entre elles sont des fermes laitières. Parmi ces dernières, plus de 90 % sont issues de conversions. L'état des lieux présente la part des différentes productions dans cette dynamique de développement. Une grande diversité caractérise les nouvelles fermes bio, tant en termes de type de production que de taille, d'organisation du travail, de commercialisation... Plus de la moitié des agriculteurs concernés ont bénéficié d'un accompagnement dans leur démarche, les difficultés les plus ressenties étant celles liées à l'accès au foncier et aux démarches administratives. Les motivations sont de divers ordres pour s'installer en bio, mais celles liées à la qualité de la vie, au désir d'arrêter les traitements chimiques, ainsi que l'avantage économique reviennent régulièrement. Un tiers des 73 fermes ayant arrêté leur certification bio est lié aux départs en retraite. Mais une part importante des terres ne sont pas reprises en bio...
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Les nouveaux chiffres de la bio : Agriculture biologique : Le développement du secteur saccélère, daprès les derniers chiffres publiés
Adrien LASNIER, AuteurLes chiffres de lAgence BIO confirment la poursuite de la hausse de la production comme de la consommation bio en 2015. Les surfaces françaises cultivées en bio ont augmenté de 17 % par rapport à 2015, et représentent aujourd'hui 1,3 million dhectares. La France se place au 4ème rang européen en termes de production de légumes bio, derrière la Pologne, lItalie et lAllemagne. Les consommateurs bio réguliers sont de plus en plus nombreux, et les fruits et légumes constituent la première catégorie de produits frais quils consomment, devant les produits laitiers et les ufs.
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Des opportunités pour le lait bio
Amélie VILLETTE, AuteurLa demande en lait de chèvre biologique croît. Les laiteries françaises en manquent, et elles ont recours de façon importante à limportation. Le cahier des charges bio stipule notamment que les éleveurs ont lobligation de faire pâturer les animaux dès que les conditions le permettent ou encore encore qu'ils doivent distribuer une alimentation bio produite à 60 % sur la ferme ou en coopération et contenant 60 % de fourrages grossiers. Ceci explique certains freins à la conversion. Aussi, les laiteries mettent en place des tarifs dachat au producteur incitatifs afin de développer les conversions. Ces tarifs, ajoutés aux aides à la conversion ou au maintien sont autant dopportunités pour le producteur. Une simulation faite par la Chambre dagriculture des Deux-Sèvres sur le passage du conventionnel au bio montre une nette augmentation de la rémunération (de 0.95 smic à 3.3 par UMO), même si cela saccompagne dune sensibilité un peu plus forte aux aléas.
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Optimiser les performances du troupeau
C. ROLLE, AuteurSylvain Boute, coordinateur du développement de l'entreprise Cizeron Bio, qui produit de la nourriture animale bio depuis 40 ans, présente la nouvelle gamme de produits issus de la recherche-développement. Cette gamme entend répondre aux besoins en protéines des animaux par des formulations spécifiques. L'entreprise a investi, en 2016, 1,5 million d'euros dans une nouvelle tour de production dédiée à la valorisation de la protéine.
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Organic 3.0 for truly sustainable farming and consumption: 2nd updated edition, 2016
Markus ARBENZ, Auteur ; David GOULD, Auteur ; C. STOPES, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2016Après une phase d'émergence de l'agriculture biologique, avec les pionniers de ce mode de production qui ont observé les problèmes auxquels devait faire face l'agriculture à la fin du XIXème siècle et au début du XXème (Bio 1.0), l'agriculture biologique a connu une phase d'institutionnalisation, avec la mise en place de réglementations, de standards, de systèmes de certification... (Bio 2.0). En 2015, les acteurs de l'AB, regroupés au sein d'IFOAM Organics International (IFOAM Monde), ont imaginé une nouvelle phase de développement, la Bio 3.0 (ou Organic 3.0). Celle-ci vise à faire sortir l'agriculture biologique de la niche à laquelle elle est cantonnée à ce jour, à la positionner comme alternative au modèle agricole dominant actuellement et à l'intégrer dans un projet de société, comprenant un ensemble de solutions nécessaires pour faire face aux challenges mondiaux à relever. Cette brochure présente cette nouvelle vision collective du secteur de l'agriculture biologique, qui propose de s'engager activement dans les grandes questions mondiales. Six fonctionnalités clés sont abordées : - la culture de l'innovation ; - l'amélioration globale via de meilleures pratiques ; - l'assurance de l'intégrité et de la transparence ; - la prise en compte plus large d'intérêts relatifs à la durabilité ; - l'autonomisation de la ferme au consommateur final ; - des prix à leur juste valeur pour les producteurs et les consommateurs.
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Organic in Europe : Prospects and developments : 2016
Stephen MEREDITH, Auteur ; Helga WILLER, Auteur ; Matthias STOLZE, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2016
Ce document, réalisé par IFOAM EU GROUP, le FiBL, l'Università Politecnica delle Marche et Naturland, dresse un portrait du développement de la production et du marché bio en Europe. La 1ère partie prend la forme d'un document de réflexion sur le développement de l'AB au-delà du positionnement de niche qu'elle avait auparavant, en prenant en compte les dernières tendances ainsi que la vision du mouvement bio européen qui est d'amener la surface agricole bio européenne jusqu'à 50% de la surface agricole totale d'ici 2030. La 2ème partie porte sur les chiffres de la bio en Europe en 2014 : marché, opérateurs, surfaces agricoles...
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Organic Milk en Nouvelle-Zélande, la construction d'une filière à l'échelle du lait néo-zélandais
Jean-Marie POILVET, AuteurEn Nouvelle-Zélande, depuis 2014, les producteurs de lait bio ont repris en main leur filière, après que le quasi-monopolistique collecteur, Fonterra, a arrêté de collecter une cinquantaine de fermes. De nombreux producteurs bio isolés s'étaient alors retrouvés sans possibilité de valoriser leur lait. Avec la création, fin 2014, d'Organic Dairy Hub Co-Op Ltd., les producteurs bio néo-zélandais ont désormais leur propre outil de collecte. En l'espace d'un an, l'entreprise est devenue le premier acteur de collecte de lait bio. L'objectif à 5 ans : développer la collecte sur l'ensemble du territoire afin d'atteindre les 500 fermes bio, car, aujourd'hui, l'île du sud n'est pas encore collectée. Au-delà du développement de l'AB, c'est toute la problématique de l'installation qui est re-posée, car le fonctionnement d'une ferme, en Nouvelle-Zélande, est très dépendant de la stratégie des grands trusts qui détiennent généralement le foncier et les bâtiments et cherchent à intensifier les systèmes.
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L'Ossau-Iraty cherche davantage de lait bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurUnique fromagerie produisant de l'Ossau-Iraty en bio et au lait cru de brebis, la Fromagerie des Bergers de Saint-Michel, dans le Pays Basque, peine à répondre aux demandes croissantes de ses clients nationaux. Selon Christophe Ourricariet, responsable de la fromagerie, 100 000 litres supplémentaires permettraient seulement de satisfaire les clients actuels, mais il en faudrait au moins le double pour répondre aux différentes attentes. Le Civam Biharko Lurraren Elkartea propose un accompagnement technique gratuit aux éleveurs ovins qui souhaiteraient se convertir à l'AB.
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Ouvertures, fermetures : un bilan record pour 2015...
BIO-LINEAIRES, AuteurFin 2015, le nombre de fermetures de magasins bio s'établissait à 66, celui des ouvertures à 160, situation qui n'avait pas été observée depuis 10 ans. Ce record porte à 2415 le nombre total de magasins bio en France. Les chiffres clés, présentés dans plusieurs tableaux, graphiques et sur une carte, montrent les différentes facettes de cette évolution : le nombre de magasins, leur surface de vente, leur répartition sur le territoire national, le chiffre d'affaires des principaux groupements et enseignes bio, nationales ou régionales, ainsi que les chiffres concernant les ventes des produits alimentaires bio en GMS (fin octobre 2015).
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Ovin viande bio : Maîtriser les charges et la conduite pour dégager un revenu
Jean-Marie MAZENC, AuteurLe programme Casdar AgneauxBio, conduit entre 2012 et 2016, a eu pour objectif de réaliser des études sur la filière ovine bio. Dans cet article, des résultats techniques et économiques, issus de deux de ces études, sont présentés, ainsi que des données sur le marché ovin bio. Des graphiques montrent les coûts de production et les prix de revient qui ont pu être calculés. Grâce aux travaux de l'Inra de Theix (63) qui a réalisé un suivi de fermes conventionnelles et de fermes bio (ces dernières faisant partie du réseau de fermes du programme Casdar AgneauxBio), des comparaisons entre les résultats économiques de ces deux types de fermes ont pu être établies. Un des défis des éleveurs ovins bio consiste à utiliser au mieux l'herbe et les fourrages et à maîtriser la consommation de concentrés.
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Ovins laitiers : Trouver les bons réglages
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans la filière lait bio de brebis, certains opérateurs souhaitent développer les produits frais, afin de stimuler la demande des consommateurs. Techniquement, cela peut complexifier la conduite des élevages, les ovins étant des animaux à la reproduction saisonnée (chaleurs entre septembre et décembre). Gilles Noubel, conseiller technique de lassociation Unotec, apporte, dans cet article, son éclairage sur ce contexte et sur le désaisonnement des mises-bas en bio (techniques et résultats). Il aborde aussi les sujets de la santé et de l'autonomie du troupeau.
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La patate douce bio : un nouveau légume à planter fin mai-début juin
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLa culture de la patate douce bio en France est en plein développement et le marché s'avère attractif pour une production relocalisée, au vu d'une consommation en hausse et des 15 000 tonnes importées par an (en grande partie en provenance d'Espagne). Les opérateurs de la filière bio ont, depuis 2 ans, initié des partenariats avec des producteurs pour des plantations en Roussillon et dans le Sud-Ouest. Une forte demande est également constatée en circuits courts bio dans certaines régions. Habituellement pratiquée en Espagne et au Portugal pour ce qui est des pays voisins, cette production a pu prendre place dans le Sud de la France après quelques années d'essais. Les stations bio du réseau ITAB se sont mobilisées pour acquérir des références. L'itinéraire technique optimal reste encore à préciser, mais un certain nombre d'indications se dégagent : préférence pour un sol léger, culture sur buttes hautes et étroites, irrigation en goutte à goutte sous paillage...
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Pays de la Loire : Blés paysans : créer une filière pain
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn Anjou, depuis 2004, des essais sont conduits chez Florent Mercier, polyculteur-éleveur en agriculture biologique, autour de la sélection de variétés populations de blés destinées à la panification. Ces travaux sont conduits en collaboration avec la recherche et d'autres acteurs agricoles. Les variétés paysannes et de terroir présentent divers atouts agronomiques et nutritionnels : développement racinaire important pour une recherche plus efficace de nutriments dans le sol, hautes pailles permettant une meilleure gestion des adventices, gluten non modifié par la sélection et donc plus digestible... Toutefois, leur relative instabilité en termes de rendement et de qualité nécessite encore quelques travaux, afin de faciliter la mise en place d'une filière régionale Pains bio paysans issus de variétés populations.
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Un Plus Bio : pour que nos assiettes soient un projet de société
Depuis 2002, l'association Un Plus Bio accompagne les différents acteurs de la restauration collective, des agriculteurs aux consommateurs en passant par les élus et les cuisiniers, pour le développement d'une alimentation de qualité. Pour cela, formations, évènements ou encore visites de fermes sont organisés. Dans cette interview, Stéphane Veyrat, directeur de l'association, estime que, en restauration collective, l'approvisionnement en produits bruts est à privilégier, car 60 % des denrées sont actuellement issues de la transformation. Un Plus Bio s'attache donc aussi à valoriser les démarches vertueuses des entreprises bio.
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Le point bio sur... : Filière « Fruits et Légumes Bio » en Bretagne : Situation Avril 2016
En 2015, la Bretagne reste la région dédiant le plus de surfaces aux légumes biologiques, avec 3558 ha certifiés et 158 ha en conversion pour les légumes frais, surfaces qui ont progressé de 4 % entre 2014 et 2015. Cela concerne 692 fermes, selon deux types de systèmes : - des systèmes "maraîchage", généralement avec moins de 10 ha par exploitation, assez diversifiés ; - des systèmes "légume de plein champ", généralement avec plus de 10 ha par exploitation, plus spécialisés. L'arboriculture bio, quant à elle, concerne près de 900 ha pour 390 exploitations, avec des productions de fruits frais ou de fruits pour la transformation. Le nombre d'opérateurs, autour de 120, stagne depuis plusieurs années sur la région. Les circuits de commercialisation restent dominés par les circuits longs (GMS et magasins spécialisés).
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Le point sur : Marché : Le bio en grande forme ; Prospective : Les quatre scénarios pour le bio en 2025 ; Réglementation : Révision des règlements bio : ce qui devrait changer ; Entrepreneuriat bio : Food Val de Loire incube deux start-up
A. DEREUDER, AuteurCe dossier aborde divers thèmes illustrant l'actualité du bio : la croissance du marché, les menaces pour lexpansion du bio, un travail de prospective avec 4 scénarii pour le bio en 2025, un point sur les négociations en cours au niveau européen pour le cahier des charges et, enfin, un exemple entrepreneuriat bio en Centre Val de Loire. Le bio montre aujourdhui une croissance de son marché de 10 % en 2015 et de 15 à 20 % sur le premier semestre 2016, daprès les premiers chiffres. Au niveau de lamont, 1.3 millions dhectares sont conduits en AB et début 2016 montre une vague de conversions sans précédent. Enfin, en 2015, 9 Français sur 10 ont consommé bio, au moins occasionnellement (au lieu de 54 % en 2003), et 93 % des consommateurs indiquent vouloir maintenir ou augmenter leurs achats en AB. Malgré ce contexte très favorable, certaines menaces sont à prendre en compte, comme le refus récent des sénateurs dinstaurer un objectif de 20 % de produits bio dans la restauration collective ou encore la quasi consommation des aides publiques bio prévues pour la période 2015-2020. A loccasion de la 4ème édition des rencontres B.I.O. N'Days, des experts se sont réunis pour réfléchir aux futurs possibles pour la filière bio en 2025. Ainsi, 4 scénarii ont été construits, selon notamment linvestissement public, limplication des consommateurs ou encore leffet de la crise. Côté évolution du cahier des charges européen, les négociations sont toujours en cours mais, depuis début 2016, ces dernières visent à trouver un accord qui devrait concerner les points suivants : la part d'ingrédients non-bio, les cahiers des charges privés pour limport, les seuils de contamination, la démarche environnementale obligatoire et la mixité des exploitations.
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Point sur la production de PPAM bio 2014
HERBA BIO, AuteurEn 2014, la surface cultivée en PPAM bio en France s'élevait à 5 057 ha (+ 6,8 % par rapport à 2013) pour 1912 exploitations (+ 4,4 % par rapport à 2013), certifiées AB ou en conversion. La part des PPAM bio par rapport à la surface totale des PPAM en France représentait 12,1 %. Rhône-Alpes et PACA sont les deux régions les plus productrices en PPAM bio, représentant à elles seules 70 % de la surface des PPAM bio françaises. Les surfaces en PPAM bio des autres régions sont aussi données, puis le nombre de conversions, de 2007 à 2014. Côté productions, les plantes les plus représentées en termes de superficie sont la lavande, le lavandin, les sauges, le thym, la mélisse et le romarin. La demande en plantes aromatiques et médicinales bio est toujours très élevée par rapport à l'offre. La filière française PPAM bio compte 26 groupements de producteurs. Dans les surfaces recensées par l'Agence BIO, n'apparaissent pas les surfaces de cueillette sauvage.
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Poitou-Charentes : Bientôt le Mois de la bio !
Frédéric RIPOCHE, AuteurNovembre sera le Mois de la bio en Poitou-Charentes, un évènement organisé tous les ans par le pôle conversion local. L'édition 2016, la cinquième, s'adressera tout particulièrement aux entrepreneurs, comme par exemple des coopératives, de plus en plus soumis à des demandes sur la bio de la part de leurs adhérents ou clients.
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Pommes et poires : Belle récolte, marché porteur
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur2015 a été une année à pommes bio, grâce à des conditions climatiques favorables et à de nouvelles surfaces certifiées. La récolte bio française a atteint les 55 à 60 000 tonnes, pour 3 868 ha cultivés, soit 25 à 30 t/ha. En revanche, pour les poires, l'année 2015 a été plus délicate, avec beaucoup d'hétérogénéité entre régions. Ainsi, la récolte nationale de poires bio a chuté de 20 % par rapport à 2014. Toutefois, les prix en pomme sont restés stables, grâce à une demande forte des consommateurs et, probablement, au respect du calendrier de commercialisation échelonnée des variétés élaboré par les professionnels et la Fnab.
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Poules avec parcours : le bio tire son épingle du jeu
Rozenn MAIRET, AuteurUne enquête sur les résultats 2014 de 34 lots de poules pondeuses, issus de 27 élevages de Bretagne, des Pays-de-la-Loire et des Deux-Sèvres, a été réalisée autour de trois filières : label rouge, plein air et agriculture biologique. Dans chacune de ces filières, les poules ont accès à des parcours extérieurs. Les principaux résultats technico-économiques sont présentés dans cet article. Dans un contexte où les ufs issus de ces filières sont recherchés par les consommateurs, les systèmes bio maintiennent de bons résultats, mais les filières label rouge et plein air connaissent plus de difficultés, notamment d'un point de vue économique (augmentation des charges).
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Les PPAM bio en Bretagne : Une jeune filière dynamique et un fort besoin d'échanges
Fabienne DELABY, AuteurLa production de PPAM bio en Bretagne (10ème rang national), qui couvre 58 ha, se caractérise par de petites structures, orientées vers des circuits courts de commercialisation. Seule exception, l'entreprise Yves Rocher, qui produit, sur son site de 55 ha de La Gacilly (35), une vingtaine d'ha de plantes utilisées pour la fabrication de ses produits cosmétiques. Les petits porteurs de projets sont nombreux et fortement demandeurs d'informations sur les aspects techniques et réglementaires, sur l'organisation du travail et sur les débouchés. En février 2016, a eu lieu une Journée Filières et Techniques consacrée aux PPAM bio. Plusieurs facettes de la filière ont été présentées, reflétant les spécificités bretonnes. Des témoignages et des conseils ont illustré les problématiques et enjeux de cette production et de cette filière en Bretagne.
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PrimaVera : la charcuterie italienne passionnément bio
BIO-LINEAIRES, AuteurPrimaVera, entreprise italienne, est issue de cinq générations possédant un savoir-faire charcutier. Cette tradition de la famille Pedrazzoli, s'exprime aujourd'hui en bio. La production est gérée à 100 %, de l'élevage, qu'elle a intégré en bio en 2009, jusqu'à la transformation, maîtrisant aujourd'hui toute la chaîne. La transformation artisanale se fait dans le respect des traditions et en poussant loin les exigences de la bio. Les produits, garantis sans gluten et sans dérivés laitiers, composent une large gamme, avec une cinquantaine de références proposées sur le marché français.
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Prince de Bretagne : Des nouveautés attendues pour 2016
Julie MARTIN, AuteurImpliqué depuis 18 ans dans le bio, Prince de Bretagne est un groupement important de producteurs de légumes bio en France. La marque Prince de Bretagne Bio a été mise en place en 2010. Après une période relativement calme de quelques années, la marque a trouvé une belle dynamique, traduite par l'engagement de nouveaux producteurs. Sa gamme, qui dispose déjà de plus de trente références, s'enrichit encore : chou kale en 2015, fenouil en 2016...