Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant ; sur un autre site internet .
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Marché
Le Label BioED : Bientôt label de référence pour l'ensemble de la filière bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article fait le point sur le label BioEntrepriseDurable (BioED), créé en 2014 pour permettre aux entreprises alimentaires bio (transformateurs, distributeurs...) de faire progresser et de valoriser leurs pratiques durables. Le label, qui a été étendu à la cosmétique bio en 2022, compte, début 2024, 70 entreprises bio labellisées.
Lait de vache : Collecte laitière : Peu de signaux positifs pour le marché du lait bio début 2024 après une année 2023 difficile
INSTITUT DE L'ELEVAGE, AuteurAu sein de son dossier économique sur le marché des produits issus de l’élevage des ruminants, l’Idele propose une analyse du marché du lait de vache bio en 2023 et des perspectives pour 2024. La collecte de lait bio français, en 2023, représentait 1,23 milliard de litres de lait, soit une diminution de 4,5% par rapport à 2022. En revanche, le prix moyen du lait bio s’est établi à 491 €/1000 l, soit +24 € par rapport à 2022. La consommation des ménages a continué de diminuer, avec une baisse de -10 à -18% pour les produits laitiers bio par rapport à 2022 en magasins généralistes, malgré un écart de prix avec le conventionnel qui se réduit. La consommation a moins baissé en magasins spécialisés (-7% en volume) et a même augmenté en vente directe : +8%, par rapport à 2022.
Légumes bio : Une offre et un marché en repli
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPaulin Matchon, responsable du comité bio d’Interfel, analyse les résultats de la dernière étude Kantar. En France, les achats de légumes bio ont diminué de 9% en 2023, représentant 6,7% du volume total des légumes vendus. Cette diminution affecte principalement la courgette (-16%), la tomate (-11%) et la carotte (-8%). Elle est notamment expliquée par l’inflation et par les arbitrages de consommation des ménages, qui ont glissé vers le non-bio ; elle s’explique aussi par une météo compliquée en 2023. En conséquence, le nombre de conversions en bio a diminué de 25%, réduisant la progression des surfaces maraîchères en bio à seulement 2% en 2023. Paulin Matchon conclut avec deux pistes de relance de la filière : produire plus de bio local et communiquer pour expliquer le prix supérieur du bio par rapport au conventionnel.
Lettre Info Marchés FNAB – Juin 2024
Sont présentés, dans ce document, les chiffres 2023 de l'Agence BIO du secteur bio français et les tendances pour la période de janvier à mai 2024. Ainsi, en 2023, la consommation à domicile de produits bio s’est élevée à 12.081 milliards d'euros, chiffre stable par rapport à 2022, avec un taux d’inflation de 7.7 % versus 11.8 % en conventionnel. La grande distribution est le seul circuit à avoir vu ses ventes en bio diminuer, alors que les magasins bio, les artisans-commerçants et la vente directe sont en croissance (+9 % pour la vente directe, pratiquée par 43 % des fermes bio). Les achats en bio ont aussi augmenté en 2023 dans la restauration hors domicile. Le nombre de fermes bio a progressé de 2 % en 2023, représentant 14.4 % des fermes françaises. Par contre, les surfaces conduites en bio sont en recul de 2 % (soit 10.4 % de la SAU nationale). Sur les premiers mois de 2024, les magasins bio voient leurs chiffres d’affaires encore en hausse, alors que la baisse du bio se poursuit en GMS. Concernant le lait de vache, le CNIEL note une baisse du nombre de livreurs de lait bio (-4.5 %, entre janvier 2023 et janvier 2024) et de la collecte de lait (- 6%), avec des situations différentes selon les régions. En grandes cultures, la demande des meuniers et des fabricants d’aliments pour le bétail semble repartir, mais les stocks restent importants. Selon l’observatoire économique Interfel, la consommation de fruits et légumes bio a baissé sur les 3 premiers mois de 2024, mais en lien aussi avec une offre moindre du fait des conditions climatiques. La charcuterie de porc bio a vu sa part de marché divisée par 2, depuis 2019.
Lettres info marchés – Mars 2024
La FNAB propose une analyse du marché bio français, actualisée en mars 2024. L’inflation générale était de +4,9% en 2023, les prix des produits de grande consommation ont augmenté de 11,9%. On observe, cependant, un ralentissement de la hausse des prix de l’alimentaire, atteignant +3,4% en un an à la date de février 2024. Un état des lieux des magasins spécialisés bio est établi : hausse des prix bio de +4,7%, chiffres d’affaires globaux en légère hausse par rapport à 2022, équivalents à 2019, avec notamment une augmentation des ventes en volume depuis le deuxième semestre 2023 ; en revanche, 298 magasins ont fermé, contre 32 ouvertures. Biocoop représente 40,3% du chiffre d’affaires des magasins spécialisés en France, devant Naturalia et La Vie Claire ; ces trois enseignes observent un fort dynamisme du rayon fruit et légumes et du vrac. En grande distribution, les ventes de produits bio ont baissé de -12,6% en volume en 2023, pour une baisse en valeur de -3,1%, avec une hausse des prix du bio de +12,1%. Le document analyse, ensuite, plusieurs filières bio (lait de vache, de chèvre et de brebis, grandes cultures, fruits et légumes, viande, volaille de chair, oeufs). Certains résultats du Baromètre consommateur de l’Agence BIO sont présentés, sur la base d’une enquête auprès de 4000 consommateur.ices. Globalement, il y a une baisse d’intérêt pour les valeurs environnementales et sanitaires, en faveur de plus de praticité et de plaisir. La bonne compréhension des labels, dont le bio, est en baisse.
Le non-alimentaire en réseau bio en 2023
Bernard OLLIÉ, AuteurCet article fait le point sur l'évolution des ventes de trois familles de produits non-alimentaires (hygiène et soin ; compléments alimentaires ; entretien), dans le réseau bio, entre 2019 et 2023. Il décrit les tendances de la consommation de ces familles de produits, pendant la crise Covid-19 et depuis la crise inflationniste.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Février 2024
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par l’Agence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette Note, publiée en février 2024, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. En France, en 2023, la collecte de lait de vache bio a reculé de 4,5 % par rapport à 2022 ; les ventes de lait liquide bio en GMS ont reculé de 11,1 % en volume, mais ont progressé de 1,5 % en valeur. Les ventes d’oeufs bio en GMS ont reculé de 5,7 % en volume et ont progressé de 5,8 % en valeur. Du côté des fruits et légumes frais bio, les achats par les ménages ont reculé de 9 % en volume et de 7 % en valeur, par rapport à 2022. À l'échelle mondiale, en 2022, le nombre de fermes bio a progressé de 25,6 % par rapport à 2021, et les surfaces cultivées en bio de 26,6 %.
Nutrition animale : Recul des utilisations et baisse du prix de l’aliment
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCes derniers mois affichent un net recul des utilisations en grains bio en nutrition animale, affectées par les filières d'élevage en difficultés. L’utilisation de grains pour l’alimentation animale bio a diminué de 12 % en céréales sur les 4 premiers mois 2023 vs 2022, dont -5 % en blé, -19 % en maïs et -19 % en avoine, selon FranceAgriMer. Une baisse est aussi observée dans les usines de trituration bio. De plus, la fabrication d’aliments composés bio diminue également, avec -14 % entre 2021 et 2022, à l’opposé de la croissance continue observée entre 2012 et 2021. La baisse d’aliments composés bio entre 2021 et 2022 n’est pas homogène selon le type d’élevage, avec une plus forte baisse de l’utilisation d’aliments composés bio pour les bovins (-23 %), puis les poulets (-22 %), les porcs (-10 %) et, enfin, les poules pondeuses (-9,3 %). Ces dernières représentent, à elles seules, 57 % de la consommation d’aliments composés bio. Toutefois, la tendance actuelle (fin 2023) pourrait redevenir positive, avec l’amélioration de l’attractivité des œufs bio notamment.
Occitanie : Les Gersois à la recherche de valeur ajoutée
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Gers était, en 2022, le premier département bio de France en surface (environ 123 000 ha, soit 28 % de sa SAU) et en nombre de producteurs (2 007 fermes). Environ 60 % de la SAU bio et en conversion est en grandes cultures, et 31 % est en fourrages. À noter aussi que 60 % des surfaces en fruits et 100 % des PPAM sont en bio. Le Gers a connu une dynamique positive de conversions en bio jusqu'en 2021, année à partir de laquelle on observe une stagnation, voire des déconversions prévues entre 2023 et 2024. Bertrand Bortoloni, producteur bio et président du Gabb 32, estime que le problème est lié à la structuration de la filière bio. Les filières du Gers sont bien structurées, mais, avec un déploiement national des productions, elles se retrouvent alors en concurrence avec les cultures du nord de la Loire, plus compétitives (notamment en blé et tournesol). Il semble donc nécessaire, d’une part, de s’appuyer sur une valorisation locale des productions et, d’autre part, d’orienter les productions vers plus de valeur ajoutée. Concrètement, une CUMA de triage de haute performance a été construite, avec le soutien du Gabb 32 et subventionnée pour moitié par l’Agence BIO, le Département, la Région et l’Agence de l’eau. Cette CUMA permet de valoriser la diversité des productions bio gersoises (céréales, légumineuses, oléagineux) vers l’alimentation humaine locale, tout en recréant du lien entre agriculteurs. En outre, le Gabb 32 cherche à diversifier et à consolider les filières bio locales, notamment en développant les filières chanvre, millet, boulangerie ou encore brasserie.
Oléagineux bio : Un marché porteur mais perturbé
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2022, les oléagineux (tournesol, soja, colza, lin, etc.) représentaient 17% des surfaces de grandes cultures bio, en France. Les surfaces et les volumes produits ont observé une forte hausse ces dernières années, suite à une demande en huiles et en tourteaux en augmentation. Premier oléagineux bio en surface, avec 78 000 ha, le tournesol bio a ainsi augmenté de 28% en surface en 2022, porté par un prix moyen dépassant les 1000 €/t (départ organisme stockeur). La production record de 2023-2024 (récolte de 98 000 t de tournesol bio estimée en avril 2024) a, cependant, été confrontée à l’inflation et à la baisse de consommation de produits bio, entraînant des stocks, des déclassements et une chute des prix : quasi de moitié pour le tournesol bio. Pour ce qui est du soja bio, la demande élevée et une récolte en baisse constatée fin avril 2024 expliquent la stabilité des prix. Pour finir, le colza bio a également connu un contexte favorable ces dernières années, avec un doublement des surfaces en 2022 pour atteindre 11 000 ha, mais cette culture subit une météo défavorable en 2024, entraînant une incertitude dans les collectes attendues.
Opérateurs des viandes bio : Une carte pour les identifier tous !
Niels BIZE, AuteurLe réseau GAB-FRAB de Bretagne a créé une cartographie référençant les opérateurs des filières viandes biologiques qui travaillent en direct, souvent en prestations, pour les fermes biologiques de Bretagne. Cet outil permet d'afficher, sur une carte, les transformateurs certifiés, par type d'activité (abattage, découpe, mise sous vide, transformation chaude ou froide, surgélation) et par espèces (bovins, caprins, ovins, porcins, volailles et gibiers). Il est notamment utile dans le cadre de projets de diversification pour identifier rapidement des partenaires potentiels.
Où en est le consommateur bio en 2023 ?
François LABBAYE, AuteurEn 2023, comme chaque année, BIO Panel a publié les résultats de son baromètre sur le comportement du consommateur en magasin bio. L'enquête, réalisée auprès de 630 consommateurs bio, adeptes ou en migration, fait ressortir : - les motivations d'achats bio ; - les perceptions sur l'inflation et sur le rapport qualité/prix ; - les critères dans le choix de fréquentation d'un magasin bio ; - les attentes vis-à-vis de l'offre.
Portrait d'éleveur : "Recherche de l'autonomie alimentaire en Agriculture Biologique" au GAEC la Picoulée à Saint-Pierre-des-Echaubrognes (Deux-Sèvres)
Dans les Deux-Sèvres, à Saint-Pierre-des-Echaubrognes, la famille Audebeau (GAEC la Picoulée avec deux associés et deux salariés) élève, en agriculture biologique, un troupeau allaitant de 186 vaches en race Pie Rouge des Prés et 6000 poules pondeuses. La conversion s'est effectuée en 2002. Les 145 hectares de l'exploitation - dont 102 constituent la surface fourragère, 41 les cultures (céréales pures ou en méteil) et les 4 derniers le parcours des volailles - permettent au GAEC d'être autonome aussi bien en fourrages qu'en aliments concentrés. Les produits de l'atelier bovin sont constitués par les ventes de vaches de réforme, de veaux sous la mère et de bœufs. Ces derniers pourraient être remplacés prochainement par de jeunes bovins (moins de 24 mois). Par ailleurs, les effluents des deux ateliers animaux permettent de couvrir les besoins en éléments fertilisants. Dans ce portrait, les aspects suivants sont abordés : - les données de l'exploitation et son historique ; - les données techniques en lien avec le troupeau de bovins viande (conduite du troupeau, système fourrager, produits...) ; - la stratégie de conduite de l'élevage en AB ; - les indicateurs économiques (dont le coût de production de l'atelier bovins viande) et environnementaux ; - les facteurs de réussite à dire d'éleveur et le point de vue du conseiller qui les accompagne.
Prix des fruits et légumes bio et non bio en GMS : L'écart se resserre
OPTI-MIX, AuteurEn septembre 2023, en GMS, l'écart de prix entre le panier de 12 fruits et légumes bio et conventionnels s'élevait à 41 %. En mars 2024, cet écart a diminué significativement, pour atteindre les 24 %, du fait d'une baisse du prix des fruits et légumes bio (-9,4 % sur 6 mois) et de l'augmentation du prix des fruits et légumes conventionnels (+3,2 % sur 6 mois).
Produire pour Pâques en zone nord : Tenter l’agneau de report ? ; Qualité des carcasses et des viandes d'agneaux : Des résultats encourageants, à parfaire
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour étaler la production et vendre à des moments-clés, comme Pâques, l’agneau de report (né au printemps et vendu un an après) peut être une piste, surtout en bio. Dans le cadre du projet Casdar Revabio, des expérimentations ont été conduites entre 2021 et 2022, dans deux lycées agricoles du Centre-Val de Loire. Dans chacun d’eux, deux lots de 30 agneaux mâles entiers ont été conduits, l’un mené exclusivement à l’herbe et l’autre rentré en bergerie à l’automne pour être fini. L’objectif était d’avoir ainsi des agneaux repoussés de 10 à 12 mois (âge maximal avant déclassement en brebis de réforme) pour Pâques. Avec une conduite économe, mais technique, les résultats montrent que les agneaux à l’herbe « s’en sortent mieux », produisant des animaux de bonne qualité commerciale. Un point de vigilance : le parasitisme. Par ailleurs, la qualité des carcasses et des viandes de ces agneaux repoussés a été étudiée, en comparaison avec deux lots de 12 agneaux mâles entiers de contre-saison, élevés en bergerie. Les poids des carcasses des agneaux repoussés montrent une certaine hétérogénéité, ce qui peut parfois poser problème (risque d’un prix au kilo plus faible pour les petits gabarits). Les viandes des agneaux à l’herbe sont parfois plus sombres, moins juteuses et moins tendres. Par contre, le jury de 13 experts ayant dégusté les viandes ne note aucune différence entre les lots en matière d’odeur ou de flaveur marquées. Des résultats intéressants, à confirmer et à compléter par un volet économique.