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Marché



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En Allemagne : La Bavière booste la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSi l'Allemagne est le premier marché bio européen, avec un chiffre d'affaires de 8 milliards d'euros, la production nationale ne peut répondre, à ce jour, à la demande. Afin de booster les conversions qui se sont ralenties, de nouvelles aides se mettent en place : plan fédéral de développement de l'agriculture bio de 17 millions d'euros par an, programme d'aides dans chaque Länder La Bavière est la première région bio d'Allemagne, avec 7 % de sa surface agricole certifiée. Le plan « BioRegio 2020 » y vise un doublement de la production bio régionale d'ici 2020.
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En Allemagne : La production laitière et fromagère caprine se muscle pour répondre à la demande
Christophe REIBEL, AuteurEn Allemagne, le marché du lait et des fromages de chèvre est dynamique. Ce pays compte environ 300 élevages de plus de 15 têtes et 75 % d'entre eux sont bio. La production atteint 25 à 30 millions de litres de lait, dont plus de la moitié est transformée à la ferme, le reste étant vendu à quinze laiteries à travers le pays, dont 3 ne travaillent que du lait de chèvre. Le lait de chèvre reste une production de niche, approvisionnant pour l'instant seulement 30 % environ d'un marché estimé porteur, selon les estimations professionnelles. Certains éleveurs prévoient d'augmenter leur troupeau. Pour Gwendolyne Manek, technicienne caprine pour Bioland, cela passe par une professionnalisation des élevages, notamment par la technique, l'alimentation et la génétique. Cependant, la tendance économique est bonne, avec un prix du lait qui progresse en 2016 et des relations entre éleveurs et transformateurs au beau fixe, selon Andreas Kern, technicien caprin pour Bioland. Pour lui, l'enjeu d'aujourd'hui consiste à organiser la filière avec, notamment, la création de structures communes de livraison du lait. Des portraits d'éleveurs caprins allemands sont présentés.
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Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Des éleveurs créent Les Plumes bio d'Acal
Myriam GOLDMINC, AuteurProjet initié en Alsace en 2010, les Plumes bio d'Acal (pour Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) ont vu le jour en septembre 2015. Cette association, qui regroupe à ce jour une dizaine d'éleveurs de poulets de chair biologiques, vise une meilleure structuration de la filière locale et permet la commercialisation de 1 300 poulets par semaine sur le marché de proximité. L'objectif est d'en sortir 4 000. Les membres des Plumes bio d'Acal se sont donné une autre mission : faciliter l'installation de jeunes éleveurs. Pour cela, un pack bio est proposé aux candidats. Il contient un bâtiment mobile de 90 m², avec dalles, équipements, clôtures, plantations d'arbres , pour un montant de 25 000 euros.
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Année 2015 : année charnière pour la filière bio en Allemagne
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, alors que les années précédentes avaient vu se creuser l'écart entre production et consommation bio, en 2015, la production a progressé de manière significative. De même, les surfaces de vente bio ont également progressé (3 % par rapport à 2014). Certaines filières restent cependant déficitaires en matières premières (céréales et oléoprotéagineux, lait). Cet article propose une analyse des tendances dans la distribution spécialisée allemande.
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Apiculture bio : la filière française en expansion ; Miel bio : les bons arguments auprès des consommateurs
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article présente une photographie de la filière apicole bio française, dans un contexte où la production de miel (AB et conventionnel), qui a été divisée par 2 en l'espace de 20 ans, ne suffit pas pour répondre à la demande de consommation. Alors qu'en 2015, le cheptel apicole a retrouvé son niveau de 1995 avec 1 350 000 ruches, la production a diminué, passant de 33 000 t en 1995 à environ 16 000 t en 2015. Le nombre de ruches bio représentait, en 2013, 11 % des ruches françaises quand, comparativement dans le monde, c'est seulement 1,4 % des ruches qui sont bio. En 2014, on comptait 579 apiculteurs inscrits dans une démarche AB, soit 42 % de plus qu'en 2010, et 5 % du miel produit en France était certifié bio ou en conversion. La mortalité importante des abeilles ces dernières années a affecté la production dans sa globalité ; en cause notamment, les pesticides, dont l'autorité européenne de sécurité des aliments reconnaît l'impact, sans toutefois pouvoir l'évaluer. La réglementation prévoit tout de même l'interdiction de l'utilisation des néonicotinoïdes à partir de septembre 2018 et des solutions alternatives seront identifiées. Parallèlement, les consommateurs réclament plus d'information sur la réglementation qui encadre le miel bio. Beaucoup d'entre eux s'interrogent sur les différences entre les miels bio et non bio, sur les garanties du miel bio, sur les différents cahiers des charges étrangers, etc. L'article propose quelques réponses à ces questions.
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Approvisionnement bio local de la restauration collective : A chaque territoire sa solution !
En France, un important travail de structuration des filières bio a été réalisé ces dernières années, par les producteurs bio, pour répondre à la demande de la restauration collective en produits bio. Ainsi, en 2016, de nombreuses solutions dapprovisionnement bio local de la restauration collective existent : via des plateformes physiques (une vingtaine à ce jour) ou dautres formes dorganisations des producteurs bio. Afin de mieux les faire connaître, la FNAB a édité ce répertoire à destination des acteurs de la restauration collective. Il propose, par région, tous les contacts liés au réseau FNAB pour accompagner les établissements dans leur démarche dapprovisionnement bio local.
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Après quota : Quelle stratégie laitière adopter ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurLa question de l'après quota, avec les risques et les opportunités liés à la fin de la régulation de la production, ainsi que les marges de manuvre possibles pour le producteur laitier, bio ou non, sont des sujets d'actualité. Cet article reprend les temps forts d'une journée d'échanges sur cette question, qui s'est tenue au lycée agricole de la Ville Davy (22), et qui a regroupé agriculteurs et experts. Il en ressort notamment que le marché mondial n'est pas une opportunité pour la production française. Très concurrentiel avec des volumes limités, il est approvisionné essentiellement par la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l'Europe. La production laitière sous signe de qualité et la production fromagère sont des opportunités plus sérieuses. La question de la maîtrise des coûts de production est aussi fondamentale. Il est essentiel d'optimiser au mieux ses ressources, dont l'herbe. Le pâturage et les prairies doivent être, en effet, au cur de la réflexion. Il faut aussi raisonner humain, veiller notamment à la charge de travail, aux risques liés à un capital trop important ou encore à son autonomie décisionnelle. Par ailleurs, face à un marché dérégulé où les metteurs en marché ont un pouvoir important, le développement d'organisations de producteurs (OP) peut être une solution, comme le montre la filière bovin lait bio. Dans cette dernière, 30 % des producteurs livrent via des OP commerciales et 30 % sont coopérateurs. Dans le contexte actuel, reprendre la maîtrise de la commercialisation de sa production est un enjeu majeur pour le producteur.
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Aquitaine : Ossau Iraty en quête de lait bio !
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fromage basque AOP Ossau Iraty connaît une demande croissante en bio. Afin de pouvoir répondre à celle-ci, la fromagerie Saint-Michel, dont la gamme bio au lait cru représente un quart de la production totale d'Ossau Iraty, encourage ses éleveurs ovins à la conversion. Pour cela, le prix pendant la phase de conversion a été revu à la hausse, et l'accompagnement technique par le Civam BLE est pris en charge par la fromagerie pour en assurer la gratuité à ses producteurs. Si la complémentarité entre les cahiers des charges AOP et bio réduit l'intérêt d'une conversion pour certains producteurs, d'autres, notamment les jeunes installés, sont plus motivés par ce double signe de qualité.
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Arboriculture : Diversifier sa production
Joannes BOULON, AuteurGérard Roch est arboriculteur bio à Châteauneuf-sur-Isère (26). Dans cette interview, il partage les choix stratégiques qu'il a faits en termes d'espèces fruitières et de modes de commercialisation. Jusqu'au début des années 2000, il produisait de la pêche sur 45 ha. Suite à un épisode de sharka, il a dû arracher tous ses arbres. Il est ensuite reparti de zéro, sur des vergers multi-espèces. Sa production fruitière est aujourd'hui très diversifiée : noix, châtaignes, poires, pommes, noisettes, figues, petits fruits, amandes, nèfles, kakis, grenades, raisin de table..., qu'il vend sur les marchés, dans les Amap, et à la ferme. A la demande de ses clients, il s'est même mis à cultiver quelques légumes. Pour lui, cette diversification des productions, à laquelle s'ajoutent des activités de transformation et d'accueil (gîtes, ferme pédagogique et de découverte) est un vrai gage de sécurité économique, notamment face aux aléas du marché des fruits. La gestion technique des productions et la gestion de la main-duvre constituent cependant les grosses difficultés.
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Une augmentation des volumes de lait bio partout en Europe
Annick CONTÉ, AuteurLes volumes de production en lait bio sont en augmentation partout en Europe, de nombreuses conversions en bio s'opèrent dans la majorité des pays et la demande en lait bio continue de croître. Pour Fiona Marty, de la FNAB, la forte augmentation des volumes prévue en 2017 et 2018 comporte un risque réel de déstabilisation des prix. Cependant, l'augmentation de la demande prévue en 2018 (environ 10 % selon les estimations) devrait rééquilibrer le marché.
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Avenir du lait bio : Fédérer les producteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis fin 2015, la filière laitière biologique est en plein essor, avec une vague de conversions importante (+8,4 % de lait collecté en décembre 2015 par rapport à décembre 2014). Pour permettre un développement harmonieux de la filière, sa structuration est indispensable. Ainsi, l'association Lait Bio de France, membre de la Fnab, appelle les producteurs à se réunir au sein de groupements.
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Baromètre Agence Bio/CSA : La viande bio a la côte
Quentin DUPETIT, AuteurEn 2015, près d'un Français sur neuf a consommé, au moins occasionnellement, des produits bio. Parmi ces produits, ceux issus de l'élevage ne sont pas en reste, et, après le lait et les ufs bio, c'est la viande bio qui semble s'installer dans les habitudes alimentaires des Français : 7 sur 10 en ont consommé en 2016. Si une meilleure rémunération des producteurs est un critère de choix pour le consommateur, dans les faits, la guerre des prix instaurée par les acteurs de l'aval ne permet pas toujours un prix rémunérateur pour les éleveurs (uf et viande).
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Bio 63 : L'AB du Puy-de-Dôme, bilans et perspectives !
Aurélie CREVEL, AuteurLors de sa dernière assemblée générale, en février 2016, l'association pour l'agriculture biologique du Puy-de-Dôme, Bio 63, a dressé un bilan de ses activités. Le Président a souligné l'importance, dans un contexte de crise des filières d'élevage, mais aussi d'une demande sociétale forte, d'accompagner le changement de pratiques agricoles. L'année 2015 a été marquée par l'accompagnement du développement des circuits courts et la promotion de l'AB auprès du grand public. Autre fait marquant, la progression des demandes d'informations et de diagnostics à la conversion, que Bio 63 réalise en binôme avec la Chambre départementale du Puy-de-Dôme. 28 nouvelles fermes se sont engagées en bio en 2015. Une deuxième partie de la journée a eu pour thème les enjeux et intérêts de la haie sur les fermes, en particulier en agriculture biologique, grâce à une présentation par Stéphane Hekimian, technicien à la Mission Haie Auvergne.
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Le bio en Chine : une histoire qui s'accélère
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Chine, selon les instances locales, l'agriculture biologique couvrait, fin 2013, une surface de 2,1 millions ha, dont 1,3 million ha certifiés par les standards nationaux et 807 000 ha sous standards étrangers. Divers labels ont été développés en fonction de standards de production ("bio", "vert", "sans pollution"), mais la plupart des pays importateurs ne les reconnaissent pas. Le volume des exportations est essentiellement constitué de soja et autres oléagineux, thé, fruits transformés et noix, légumes surgelés et déshydratés, céréales. Dans ce pays, selon les observations, le marché intérieur connaît un fort développement. A l'heure actuelle, 3 principaux circuits de distribution cohabitent et de nouveaux se mettent en place, notamment la vente directe. Le bio chinois doit cependant faire de gros efforts pour assurer sa crédibilité en matière de qualité, la Chine restant parmi les plus gros consommateurs de pesticides au monde. Il faudra pour cela compter sur le rôle des consommateurs chinois.
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Le bio en circuit spécialisé ne connaît toujours pas la crise
BIO-LINEAIRES, AuteurLes marques de produits de grande consommation bio en magasins spécialisés connaissent la plus forte inflation de prix (+ 2 %) sur un an depuis juin 2014, date de la première parution du Baromètre prix bio (enquêteurs Opti-Mix). Pour les produits d'épicerie sucrée et d'épicerie salée, cette hausse de prix est même deux fois supérieure à celle constatée il y a un an : respectivement + 4,9 % et + 4,1 %. Les chiffres clés de l'évolution des prix sont présentés, avec un "TOP 10" des plus fortes hausses de prix.