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Marché



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Conversion bio : 2016, vers l'année de tous les records
Michaël DESPEGHEL, AuteurLes chiffres issus des notifications de l'Agence BIO au 30 juin 2016, confortés par ceux de l'Observatoire de la production bio en Bretagne au 04 juillet 2016, montrent un record historique des conversions laitières, en France comme en Bretagne. Au-delà de la production laitière, le nombre de nouvelles fermes bio a progressé de 10 % en 6 mois, contre 2,5 % en 2014 et 7 % en 2015. Les chiffres clés de cette véritable tendance de fond, dans laquelle l'activité bovin lait est très représentée (134 fermes sont concernées), sont donnés.
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Conversion : Quelle dynamique pour les fermes laitières bretonnes ?
Laura TOULET, AuteurPlus d'un an après la levée des quotas laitiers, l'augmentation attendue de la production entraîne de lourdes conséquences sur la filière laitière, dont une des plus visibles est la baisse des prix payés aux éleveurs. Cette conjoncture économique défavorable à la production laitière conventionnelle a entraîné une vague d'intérêt pour l'agriculture biologique, et 2016 marque un tournant important en termes de démarches de conversion à l'AB. En Bretagne, en mai 2016, une augmentation moyenne du nombre de fermes bio et en conversion de près de 18 % a été enregistrée. Parallèlement à cette augmentation, on observe également une évolution de la typologie des exploitations portant un projet de conversion. Des structures présentant d'importants volumes (+ de 800 000 l) ont fait leur apparition dans les candidats à la conversion, et l'accompagnement va, de fait, devoir s'adapter et les références pour de telles fermes être construites. Un zoom sur l'Ille-et-Vilaine, qui regroupe près de 50 % des conversions estimées au niveau régional, est présenté. Afin d'assurer la pérennité de la filière, notamment en agissant sur la régulation de la production, l'investissement des producteurs bio dans leur filière, que ce soit via des OP commerciales, des OP de mandats ou des systèmes coopératifs, reste indispensable.
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Coopération logistique : Gagner du temps et de l'argent
Agathe PERRIN, AuteurVincent Bugnet, de Celte Nature, a porté l'initiative d'une démarche de coopération logistique en Bretagne. Cette forme d'organisation collective permet de mutualiser certaines étapes de la commercialisation, en particulier celles de l'aval : prise de commandes auprès des distributeurs (magasins spécialisés), stockage des produits, transport vers les distributeurs et les clients... L'article décrit le fonctionnement d'une telle démarche, en s'appuyant notamment sur l'exemple de Yoann Gouery, créateur de l'Orgé, un café d'orge biologique, qui a rejoint le groupe. Pierrick Lefeuvre, qui assure la prospection commerciale, apporte son témoignage et ses conseils. La mutualisation logistique facilite le référencement en magasin bio, qui n'a qu'un seul contact, ne reçoit qu'une facture et voit souvent ses frais de port diminuer. La démarche révèle bien d'autres avantages, notamment lorsqu'un producteur n'a qu'un produit à proposer. Il peut bénéficier de la synergie créée par des produits complémentaires, apportés par les autres participants, au sein d'une gamme variée et attractive pour les magasins spécialisés, mais aussi, lorsqu'il rejoint le groupe, d'une clientèle déjà constituée.
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Croissance du marché de la viande bio
Amélie VILLETTE, AuteurDans un contexte de croissance du marché de la viande bio et d'une augmentation de la consommation, en 2015, les abattages d'ovins bio ont néanmoins stagné. La filière viande ovine bio se structure, mais la difficulté liée à la saisonnalité de la consommation de viande dagneau reste présente. Les bouchers ne pouvant pas acheter au détail les morceaux d'agneau les plus prisés, ils doivent mettre en avant de façon attractive, dans leurs rayons, les autres morceaux de la carcasse à écouler. Ils doivent également expliquer aux clients pourquoi ils ne trouvent pas d'agneaux à certaines périodes de l'année.
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Cultiver 50 plantes : Une reconversion réussie
Frédéric RIPOCHE, AuteurInstallés en Ille-et-Vilaine en 2009, Sophie Persehaie et Benoit Lenoir produisent, au Champ de l'Air, une cinquantaine de plantes aromatiques et médicinales biologiques. Dans ce témoignage, ils expliquent leurs pratiques, notamment en termes de désherbage, l'une de leurs priorités. En Bretagne, la filière PPAM est relativement dynamique, et le Gab 29 a mis en place un groupe d'échanges régional pour les producteurs-transformateurs concernés.
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Cultiver le tabac : Un rêve américain ? ; Diversifier avec le tabac : A quand la cigarette bio française ?
Frédérique ROSE, AuteurMarginale aujourd'hui, avec 25 producteurs pour 90 ha, la production de tabac bio français fait pourtant l'objet d'une demande croissante de la part d'un industriel américain. Le Gaec de la Borie Val, dans le Lot, s'est lancé dans la conversion, accompagné par la coopérative Midi Tabac et par d'autres partenaires (Chambres d'agriculture et Gab de la région, Coop de France Midi-Pyrénées). Les associés du Gaec présentent, dans cet article, quelques caractéristiques de cette culture de diversification : besoins en fertilisation, irrigation, écimage D'après la coopérative Midi Tabac, la culture de tabac bio génèrerait un chiffre d'affaires de 10 000 à 12 000 euros/ha. Traditab, une petite entreprise du Lot-et-Garonne, souhaite, quant à elle, proposer un tabac 100 % bio et local. Si l'objectif d'une production issue exclusivement du Sud-Ouest a pu être atteint, produire du tabac bio n'est pas si simple. La demande des industriels américains pourrait permettre à la filière d'avoir plus de moyens pour se développer et lever les freins rencontrés aujourd'hui.
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Cultures bio : Une dynamique à consolider
Florence MELIX, AuteurEn France, les surfaces en grandes cultures bio ont augmenté de 50 000 ha en 2016 par rapport à 2015 pour plusieurs raisons (prix du blé bio, stabilité et transparence du marché, aides de lEtat ). Ce qui devrait permettre davoir une farine de blé bio 100 % française en 2018. 20 % de la production de grandes cultures bio est contractualisée, ce qui renforce la stabilité du marché. Des organismes stockeurs sont présents sur tout le territoire. La vigilance doit cependant être de mise par rapport aux agriculteurs qui avaient lhabitude de spéculer en conventionnel ; cela serait risqué pour les meuniers, les fabricants daliments pour le bétail et les agriculteurs eux-mêmes. Une façon de produire du blé meunier en bio est de lassocier à des légumineuses (meilleure maîtrise des adventices, effet tuteur des céréales facilitant la récolte, réduction de la fertilisation azotée ). Le directeur de la coopérative CORAB témoigne toutefois des difficultés liées aux mélanges (temps pour le tri, variabilité des proportions despèces ).
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Curcumaxx : la quintessence de 4000 ans de bienfaits naturels
BIO-LINEAIRES, AuteurLes usages du curcuma (Curcuma longa) sont nombreux : à la fois épice, colorant alimentaire ou textile, agent de conservation... Le curcuma est également reconnu en tant que plante médicinale, pour ses nutriments actifs et son action anti-oxydante. Ses bienfaits pour la santé ont fait sa réputation. En 1999, l'Organisation Mondiale de la Santé actait l'efficacité du curcuma sur les troubles digestifs. Christophe Lépine, créateur et gérant de la société Phytobiopharm, a créé la marque Curcumaxx fin 2011, dans le droit fil des nombreuses découvertes sur les propriétés de ce rhizome. Il présente la gamme de produits élaborés à partir de rhizomes de curcuma bio. Puissant allié de la sphère digestive, mais aussi du système articulaire et du système musculaire, le curcuma est proposé en solution buvable concentrée en principes actifs (cucurminoïdes), sous la forme de gélules, et sous la forme de patchs destinés à réduire les inflammations, notamment pour les sportifs, une innovation classée dispositif médical par l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé).
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Débat sur les CMS : un enjeu majeur pour les filières F&L bio
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLes semences de variétés hybrides sont de plus en plus obtenues grâce à des techniques dites "CMS" par fusion protoplasmique, soit des techniques de fusion cellulaire visant à développer le caractère de stérilité mâle cytoplasmique. Bien que ce caractère puisse apparaître de manière naturelle, la technique pourrait être assimilée à une technique OGM. Un des débats soulevés par la révision du règlement bio européen consiste à examiner si cette méthode de sélection est compatible avec la bio. En France, certaines marques privées collectives ont décidé de mettre en uvre elles-mêmes une interdiction d'utiliser les semences issues de CMS par fusion cellulaire.
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Défi Familles à Alimentation Positive : Manger bio et local, ça s'apprend
Dohina KHAN, AuteurAprès Rhône-Alpes, la Bretagne est la deuxième région à mettre en place le Défi Familles à Alimentation Positive, qui vise à augmenter la consommation de produits bio locaux dans les familles, tout en maintenant leur budget. Trois structures du réseau GAB-FRAB (Agrobio 35, MAB 22 et GAB 56) déploient ces Défis dans le Pays des Vallons de Vilaine (35). 3 Défis ont été menés avec succès depuis 2014 et 3 supplémentaires sont en cours. Le principe et le déroulement de cette opération sont rappelés. Les résultats sont très positifs, non seulement en termes de modification effective des habitudes de consommation, mais aussi en termes de convivialité développée autour de la bio, d'impacts sur les ventes des producteurs bio locaux et de diffusion des pratiques de consommation responsable.
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Le délicat créneau du melon bio
Véronique BARGAIN, AuteurLa production de melon bio reste délicate : risque de maladies (sclérotinia, oïdium, mildiou, bactériose, cladosporiose, fusariose, verticilliose) et de ravageurs (pucerons notamment), météo peu favorable, conduite technique complexe... Elle se développe toutefois, et les surfaces en France devraient légèrement augmenter. Le rendement, inférieur de 30 % par rapport au conventionnel, et le surcoût, dû notamment aux charges de main-duvre, sont compensés par une bonne valorisation de la production. Tel est le témoignage de Julien Godet et Tony Thibault (49), producteurs de melons du Haut-Poitou, qui se sont lancés dans le melon bio pour répondre à une réelle attente des clients, en choisissant des variétés rustiques. Contre les maladies, ils utilisent du cuivre et des produits à base d'algues. Xavier Dubreucq, consultant melon et salade sous abri, précise qu'il est également possible, pour lutter contre l'oïdium, d'utiliser du soufre. Catherine Mazollier (GRAB) indique que des essais de fertilisation organique liquide ont été réalisés, mais que la minéralisation s'avère trop lente. Catherine Taussig, de l'Association provençale de recherche et d'expérimentation légumière (Aprel), souligne l'importance de la résistance au puceron pour le choix variétal, en particulier dans le Sud. Malgré ces difficultés, les melonniers estiment que produire du melon bio est intéressant et que des transferts de technologies sont possibles vers le conventionnel.
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Déshydratation de la luzerne : Un outil industriel au service de la bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'Eure, les Usines Coopératives de Déshydratation du Vexin (UCDV) ont déshydraté, en 2015, plus de 2000 ha de luzerne, dont un quart en bio. La luzerne connaît en effet un regain d'intérêt, de la part d'agriculteurs en conversion, pour parfaire leur rotation, mais aussi de la part d'agriculteurs en bio de longue date, qui trouvent désormais plus de débouchés pour cette culture. Dans cet article, Aurélie Oliviero, responsable du dossier bio des UCDV, décrit le fonctionnement et la stratégie de la coopérative : nombre de récoltes, traçabilité, réduction des consommations d'énergie et utilisation d'énergies renouvelables, approvisionnement local, etc.
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La distribution des produits naturels et bio en Autriche
Michel KNITTEL, AuteurL'Autriche est souvent présentée comme la championne incontestée de la bio par la presse autrichienne. Ce pays possède, il est vrai, la plus grande portion de surface agricole bio en Europe, soit une moyenne de 19,4 %. A Salzbourg, c'est 49 % de la surface qui est en bio ! Le pays est aussi en peloton de tête pour la consommation bio par habitant, avec quelques particularités, notamment une propension des consommateurs à acheter dans les magasins discount et, dans un autre registre, une proportion grandissante de consommateurs végétariens. La consommation de produits locaux y est également très importante, quasi-culturelle, se traduisant, entre autres, par l'existence d'un logo bio local. La grande distribution conventionnelle est leader avec, en 2011, 73 % du chiffre d'affaires alimentaire bio. La plupart des enseignes de la GMS ont développé leur propre marque bio. Depuis longtemps la distribution spécialisée est bien développée, avec des chaînes de supermarchés leader, mais aussi de nombreux magasins indépendants très attractifs. Comme en Allemagne, les magasins de "produits de réforme" sont également présents, commercialisant produits bio et produits diététiques, compléments alimentaires, cosmétique..., ainsi que les chaînes de drogueries d'origine allemande (388 magasins en Autriche).
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La distribution des produits naturels et bio en Belgique
BIO-LINEAIRES, AuteurLa distribution bio en Belgique est très différente de celle qui existe en France. 22 fois plus petit que la France et six fois moins peuplé, ce pays présente une grande diversité à de nombreux points de vue : diversité des paysages, multilinguisme, différences économiques entre les provinces. Cette situation influence le marché bio belge. C'est en Wallonie que les dépenses totales des ménages belges en bio ont le plus augmenté depuis 2008 (15 % contre 3,8 % sur l'ensemble du pays). La grande distribution est le premier canal de distribution des produits bio en Belgique, avec des enseignes comme Delhaize, une des plus anciennes, d'origine bruxelloise (près de 840 magasins et plus de 600 références bio), et qui a créé sa propre gamme de produits bio. La plus importante chaîne de magasins spécialisés, Bio-Planet, compte, quant à elle, 17 magasins, dont les deux derniers ouverts, en 2014 et 2015, se situent en Wallonie. C'est aussi dans cette province que d'autres initiatives voient le jour, comme "Al Binète", une coopérative qui a démarré son activité par la vente d'une production maraîchère sur les marchés, et qui va ouvrir bientôt son 4ème magasin. On trouve aussi de nombreux magasins à la ferme. Le contexte wallon a, semble-t-il, favorisé un certain dynamisme et des volontés plus fortes de développer le commerce bio : tradition agricole plus forte, conditions économiques particulières, moindre présence de sociétés industrielles ou commerciales...
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La distribution des produits naturels et bio en Suède
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Suède, le mouvement bio ne date pas d'aujourd'hui : l'association de biodynamie, "KRAV", a vu le jour en 1940, celle de promotion et de certification de l'AB a été fondée en 1985. Les Suédois sont, dans l'ensemble, très sensibles à tout ce qui touche à la santé, à l'environnement et au bien-être animal, et le marché bio, qui s'est développé rapidement à partir des années 1980, y est bien établi. Trois enseignes principales se partagent la distribution des produits bio, une des particularités de la Suède étant la quasi-inexistence d'un réseau de magasins bio, qu'il s'agisse de magasins indépendants ou de chaînes spécialisées. En juin 2014, cependant, "Paradiset", le premier supermarché bio du pays, a ouvert, à Stockholm, avec pour projet de nouvelles ouvertures dans les prochaines années. L'article présente un panorama des acteurs de la distribution de produits bio en Suède et de ses particularités, comme, par exemple, les "Systembolaget", littéralement "entreprises du système", une chaîne de 420 magasins de vins et spiritueux appartenant à l'État suédois.