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Mélanges céréales-protéagineux



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Les cultures fourragères, des solutions variées pour mieux faire face au changement climatique
Jean-Marie MAZENC, AuteurFace à un contexte climatique de plus en plus incertain, avec des sécheresses, précoces ou tardives, qui parfois se succèdent d'année en année, la production de fourrages en quantité et en qualité suffisantes se complexifie pour les éleveurs. Pour mieux s'outiller, l'une des solutions envisageables est de diversifier la production de fourrages sur l'exploitation. Dans cet article, plusieurs cultures fourragères pouvant fournir des possibilités de pâturage ou de constitution de stocks complémentaires sont présentées : méteils fourragers (en récolte classique ou précoce, avec ou sans possibilité de double fin), prairies sous couvert de méteils, et cultures dérobées fourragères (pures ou en mélange, en semis d'été-automne ou de printemps). Pour chacune de ces cultures, des préconisations en matière de doses de semis et de pratiques culturales sont proposées, ainsi que des références de rendements.
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Dossier : Trieurs de grains : Obtenir un grain propre et calibré
Pascal BORDEAU, Auteur ; Anaëlle MACQUET, AuteurTraditionnellement utilisés pour préparer les semences fermières, les trieurs de grains se font peu à peu une place de plus en plus importante dans le parc matériel des agriculteurs. Pour les agriculteurs bio, la qualité du tri des grains est d'autant plus cruciale car elle doit permettre d'obtenir une semence qui, bien que plus "sale" à la récolte, doit in fine être exempte de graines d'adventices. D'autres usages apparaissent. Le développement des cultures associées (céréales-protéagineux notamment) nécessite des trieurs pour séparer les différents grains après la récolte, si le débouché visé l'impose. Aussi, le matériel disponible se perfectionne selon différentes technologies, plus ou moins précises et, de fait, plus ou moins onéreuses. Les achats groupés en Cuma sont une solution pour mutualiser le matériel, mais celui-ci doit pouvoir répondre à la diversité des demandes des adhérents. Plusieurs témoignages sont proposés dans ce dossier.
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Aléas climatiques : faire face à un début de printemps sec
Le début du printemps 2021 s'est caractérisé par un déficit important de la pousse de lherbe. Quels leviers pour y faire face ? En sappuyant notamment sur des solutions mises en place par les éleveurs en situation comparable en 2010-2011, cette fiche vise à faire un point sur les options possibles en bovins laitiers biologiques. Ainsi, 7 voies principales dadaptation sont évoquées dans ce document, pour le court et le moyen terme : lachat de fourrages, ladoption dun chargement faible initialement pour favoriser les stocks, la diminution du chargement (plus ponctuel) en réduisant le nombre de bufs, d'animaux improductifs ou par le tarissement, la distribution de paille aux génisses, lensilage de céréales immatures, la distribution de concentrés pour compenser un rationnement ou une baisse de qualité des fourrages, cultiver des espèces de soudure en été pour produire du fourrage en automne hiver. Ces stratégies saccompagnant dun surcoût, il faut rester vigilant et anticiper pour la trésorerie. Après avoir fait un rappel sur les éléments-clés du cahier des charges biologique et alerté sur lintérêt de faire un bilan fourrager dès le départ, la fiche revient plus en détails sur 4 leviers dadaptation pouvant être mis en uvre : les réductions possibles de cheptel (ex : par la vente anticipée de vaches de réforme), lintroduction de paille dans les rations des génisses de 6 à 18 mois, lensilage des mélanges céréaliers (à quel stade ensiler, comment déterminer la valeur alimentaire de lensilage et/ou comment le stocker ) et le semis de fourrages de substitution avec le retour de la pluie : le maïs ensilage, le sorgho (fourrager et sucrier), le colza fourrager, le mélange moha/trèfle dAlexandrie et le chou fourrager, avec des données sur les rendements, lutilisation, ou encore des points-clés à retenir sur ces cultures.
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« Avec la bio, nous vivons bien avec 60 vaches »
Bernard GRIFFOUL, AuteurLe GAEC des Gauds, géré par Bénédicte et Philippe Chausse, est basé dans les Monts du Pilat (Loire), entre 900 et 1 000 mètres daltitude. En 2015, malgré une bonne production de lait, les résultats économiques de la ferme nétaient pas satisfaisants en raison des fortes variations du prix du lait conventionnel et des coûts élevés engendrés par leur système laitier intensif en zone de montagne. Les éleveurs ont alors entamé une conversion à lagriculture biologique avec laide de Jean-Pierre Monier, référent bovin lait bio à la Chambre dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes. Cette conversion sest bien déroulée, sans baisse de productivité (8 500 L/vache). Elle a toutefois nécessité une forte réorganisation des rotations de cultures (pour sortir du système maïs sur maïs), avec une introduction massive de légumineuses. Bénédicte et Philippe Chausse arrivent ainsi à avoir de faibles coûts alimentaires. Leur coût de concentrés (51 /1 000 L) est dailleurs équivalent, voire inférieur, à celui des éleveurs conventionnels, alors quen bio, laliment coûte deux fois plus cher. Cet article explique plus amplement le système fourrager mis en place sur cette ferme depuis sa conversion à la bio. Il détaille également les résultats technico-économiques (année 2020), et apporte des données sur les principaux produits et charges (ramenés aux mille litres pour pouvoir les comparer avec d'autres fermes laitières). Les résultats technico-économiques sont comparés à un cas-type bio AuRA (2019).
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Bien récolter un mélange céréales protéagineux
Michel PORTIER, AuteurMalgré les intérêts des cultures associées, la diversité des graines présentes dans les mélanges céréales protéagineux est un réel facteur de complexité pour l'étape de la récolte. Cet article propose quelques conseils en matière de choix des variétés et de choix de réglages de la moissonneuse-batteuse.
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Bulletin technique Grandes cultures CAB n°4
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurSont abordés, dans ce quatrième bulletin de la CAB Pays de la Loire dédié aux grandes cultures bio, les sujets suivants : - Pourquoi et comment sursemer des luzernes au printemps dans les céréales ? Cette pratique peut présenter un réel intérêt pour la culture en place, mais également comme culture intermédiaire, à condition toutefois de bien en maîtriser l'implantation ; - Retour sur le "Marathon de l'ABC dans le Gers" 16/17 décembre 2020 : cette rencontre autour de l'agriculture de conservation en bio a réuni une vingtaine d'agriculteurs qui ont pu échanger sur leurs pratiques et découvrir des résultats d'essais de blé/féverole, blé/luzerne, ou encore trèfle dans blé ; - Le ver de terre, acteur majeur du recyclage de la matière organique dans les sols : sont repris ici des extraits de l'ouvrage de Marcel Bouché "Des vers de terre et des Hommes" ; - Produire ses propres semences de prairie : vers plus d'autonomie des fermes herbagères : un groupe d'éleveurs angevins présente son programme de travail et les essais mis en place sur les exploitations ; - le dernier article présente un état des lieux de la filière Céréales Oléagineux Protéagineux en Pays de la Loire et en France.
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Christophe et Valérie Lecuyer dans lOrne et lEure-et-Loir : Un mot dordre : simplifier
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLEarl de la Rue est gérée par Christophe et Valérie Lecuyer, secondés par Bruno Fortin (salarié). Christophe Lecuyer a repris la ferme familiale en 1989. Avec son épouse, ils ont converti leur ferme à la bio en deux temps, en 1995 et en 2000. Lexploitation de 210 ha, basée dans le Perche, est, en effet, composée de deux sites distants de 26 km, avec des topographies très contrastées : openfield peu boisé, dun côté, et nombreuses forêts vallonnées, de lautre. Après plusieurs années de diversification de leur activité, les agriculteurs souhaitent recentrer leur métier sur la production de céréales et de légumineuses. Après avoir décrit sa ferme et ses objectifs, Christophe Lecuyer revient sur les successions culturales quil met en place, en soulignant le rôle incontournable de la luzerne et celui des associations céréales-légumineuses. Il explique également comment il gère les repousses, le travail du sol, limplantation de ses couverts et de ses céréales semées sous couvert. Il termine en commentant ses rendements ainsi que le salissement de ses parcelles.
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Compte rendu : Essais légumes secs 2020 : PEPIT LEG SEC AuRA
Le projet PEPIT LEG SEC AuRA (Légumes secs en Auvergne-Rhône-Alpes), démarré en janvier 2020 et piloté par la Chambre dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes, a pour objectif dacquérir des références sur les légumes secs grâce à un large réseau dessais et à des suivis de parcelles (bio et conventionnelles). La demande des consommateurs en légumes secs est en pleine croissance (diversification des sources protéiques, image dalimentation saine ). Parallèlement, les filières se structurent (mise en place de collecte, AOP, IGP...) et les agriculteurs cherchent à se diversifier (allongement de leurs rotations, introduction de légumineuses, mise en place de cultures à forte valeur ajoutée, commercialisation en circuits courts). Toutefois, bien que les intérêts agronomiques de ces légumineuses ne soient plus à démontrer, elles restent peu connues et soumises à de forts aléas de production. Face à ces constats, un besoin dacquisition de références sur la conduite des légumes secs a été identifié au niveau régional. Pour répondre à ce besoin, le projet PEPIT LegSecAuRA se concentre sur : 1 - létude, via des expérimentations, de différents facteurs influençant la réussite des cultures de légumes secs (itinéraires techniques et variétés) ; 2 - le suivi dun réseau de parcelles chez des agriculteurs afin didentifier les clefs de réussite, ainsi que les erreurs à ne pas reproduire, et détablir des références économiques. Les deux principales espèces étudiées sont la lentille et le pois chiche. Dautres cultures, comme le haricot sec ou le pois, sont également étudiées à la marge. Ce rapport présente les résultats obtenus durant lannée 2020.
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Dossier aléas climatiques
Sarah COLOMBIE, Auteur ; Alexandra SIGUST, Auteur ; Domitille RONDEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes agriculteurs sont parmi les premiers à être impactés par le changement climatique. Ce dossier est consacré aux aléas quil engendre, et plus particulièrement aux sécheresses et aux canicules. Le premier article est dédié à lévolution du climat : les scénarios de projection prévoient une augmentation des températures, avec des épisodes de canicule plus fréquents, ce qui entraînera une croissance plus rapide des végétaux, une accélération des cycles de production, mais surtout, des bilans hydriques plus sévères en période estivale. Le deuxième article porte sur la gestion des fortes chaleurs en aviculture : pour améliorer le bien-être des volailles, il est possible de revoir laménagement des parcours (ex : la végétation doit inciter les volailles à aller dehors et limiter la montée en température du bâtiment) et de mettre en place de nouveaux équipements dans les bâtiments délevage (ex : brasseur dair). Les deux articles suivants sont consacrés à la sécurisation des systèmes fourragers : lun porte sur limplantation de méteil à travers le témoignage de lEARL du Buisson, et lautre sur lutilisation de betteraves fourragères (itinéraire technique, valeur alimentaire et incorporation dans les rations). Le cinquième article est consacré à un autre aléa climatique : le gel. Un webinaire, organisé en mai 2021 par lATV49, a porté sur la lutte contre le gel dans les vignobles. Le dernier article présente différentes ressources bibliographiques en lien avec les aléas climatiques en région Pays de la Loire.
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Dossier Grandes cultures
Stéphane HANQUEZ, Auteur ; TECHNI BIO, AuteurCe dossier regroupe sept articles en lien avec les grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Le premier porte sur le « Rallye bio », un rendez-vous annuel vendéen sur les cultures bio : cet évènement a fêté ses dix ans en 2021 et a regroupé 150 personnes. Le deuxième article présente les avantages et les inconvénients de lécimage des féveroles dans les associations blé-féverole : augmentation du rendement et du taux de protéines du blé, et diminution du rendement de la féverole. Larticle suivant apporte des chiffres sur les grandes cultures biologiques dans les Pays de la Loire. Il sappuie, pour cela, sur les statistiques de lORAB (Observatoire régional de lagriculture biologique). Le quatrième article est consacré aux choix variétaux des céréales à paille bio : il présente un document de synthèse qui regroupe les résultats du réseau de criblage national EXPEBIO (réseau piloté par lITAB). Larticle suivant traite de la commercialisation et de la valorisation des cultures bio : il pose cinq questions pour aider les producteurs à anticiper la commercialisation de leurs récoltes et propose un lien vers une brochure qui présente une analyse du marché bio des grandes cultures. Lavant-dernier article est consacré à la porte ouverte de la plate-forme dessai système de Conlie, qui a pour objectif de mesurer, sur le long terme, les effets de différents itinéraires techniques sur la maîtrise des adventices et sur le maintien de la fertilité des sols. Le dernier article porte sur la culture du lin (dhiver ou de printemps) en Pays de la Loire.
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Interview de Sabine Tholoniat, élue Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, en charge de l'agriculture biologique ; Dossier : Agriculture bio
C. ROLLE, Auteur ; Mélodie COMTE, Auteur ; Véronique GRUBER, AuteurCe dossier consacré à l'agriculture biologique dans le Puy-de-Dôme est précédé d'une interview de Sabine Tholoniat, de la Chambre d'agriculture 63. Elle dresse un rapide état des lieux de l'AB dans le Puy-de-Dôme et de son développement et explique l'action de la Chambre d'agriculture pour accompagner les porteurs de projets et les producteurs en AB et pour soutenir les conversions ; Ce dossier est composé des articles suivants : - Auvergne-Rhône-Alpes, troisième région française en agriculture biologique ; La région AuRA compte 6581 exploitations bio, en progression de 12,3 % en 1 an. Sa SAU bio représente 10 %. En termes de filières, si l'élevage prédomine, les filières végétales sont bien présentes (vignes, légumes, grandes cultures, semences, fruits, PPAM). 3108 opérateurs aval sont dénombrés. Le profil des fermes bio auvergnates et la dynamique d'installation sont présentés ; - "En céréales bio, la transformation est indispensable" ; Témoignage du GAEC Dou-Chonlai, à Moissat (63), qui valorise 47 ha de céréales bio en farines et pains ; - Du conseil et un soutien pendant la période de conversion ; Reportage au GAEC Chèvrerie de Vourzac (43), en conversion depuis 2 ans, et qui a décidé d'arrêter les chèvres pour se spécialiser en vaches allaitantes ; - A Gelles (63), les méteils au secours des prairies ; Plusieurs éleveurs ont semé des méteils pour faire face à leurs prairies dégradées par les sécheresses successives, dans l'espoir d'assurer une récolte fourragère ; - Sodiaal lance son cahier des charges lait bio "augmenté" ; La coopérative vise une production de lait bio français respectueuse de la biodiversité et plus rémunératrice pour les éleveurs.
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Le jeu sérieux des associations céréales-légumineuses
Émilie SKOWRON, AuteurInterplay est un jeu sérieux co-développé par Inrae et par l'Itab dans le cadre du projet européen ReMIX. L'objectif : faire réfléchir, par le jeu, des agriculteurs ou des futurs agriculteurs, en systèmes bas intrants ou bio, à la mise en place d'associations céréales-légumineuses.
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Mener à bien ses mélanges légumineuses-céréales
Christian GLORIA, AuteurLes associations légumineuses-céréales sont reconnues pour leurs avantages agronomiques (complémentarité des espèces vis-à-vis des ressources en azote, moindre sensibilité aux bioagresseurs, meilleure gestion des adventices...) et elles sont largement utilisées en agriculture biologique et en systèmes bas intrants. Leur conduite au semis et à la récolte reste toutefois technique. Deux agriculteurs bio témoignent. Dans le Lot-et-Garonne, Hugo De Lamarlière associe féverole et blé tendre, dont une partie de la récolte est ressemée. Dans la Vienne, Damien Savoyant cultive un mélange de triticale-pois fourrager.
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OAD destinés à la bio : Une offre encore timide
Tanguy DHELIN, AuteurAlors que les outils daide à la décision (OAD) se multiplient, peu dagriculteurs les prennent en main : une enquête Arvalis-BVA, réalisée en 2020, a comptabilisé 12 % dagriculteurs utilisateurs dOAD. Ces agriculteurs cultivent néanmoins près de 25 % des surfaces françaises. Ces chiffres doivent toutefois être nuancés car ils ne prennent pas en compte les conseils prodigués par un technicien à laide dun OAD. En bio, la dynamique est encore moins importante, aussi bien du côté des producteurs que de celui des coopératives bio, par exemple. La plupart des OAD ne sont, en effet, pas utilisables par les producteurs bio, puisquils concernent les traitements avec phytosanitaires de synthèse (57 % des OAD). De plus, en agriculture biologique, tout interagit, ce qui rend plus compliqué le pilotage dun élément plus quun autre. Actuellement, il existe deux types dOAD sur le marché : les outils tactiques (97 %), pour une gestion quotidienne, et les outils stratégiques (3 %), pour une gestion à plus long terme. Or, ce sont les outils stratégiques qui intéressent le plus les producteurs bio. En parallèle de cet article, un encart présente Interplay, un jeu sérieux développé par lInrae et lItab pour simuler et évaluer les services rendus par différentes associations de céréales et de légumineuses.
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Philippe Joubert, en Indre-et-Loire : Un maître mot : diversifier
Jean-Martial POUPEAU, AuteurPhilippe Joubert sest installé en grandes cultures, sur 175 ha, en Indre-et-Loire, en 1984, et il est passé en bio en 1994. Son exploitation est composée de trois sites, avec des sols majoritairement constitués de limons sur argile à silex. Avec les aléas climatiques de ces dernières années, Philippe Joubert a de moins en moins de certitudes : alors que sa rotation diversifiée, conçue sur onze ans, lui a donné satisfaction durant vingt ans, la récurrence des aléas climatiques remet en cause sa pertinence. Par exemple, depuis trois ans, il narrive plus à faire lever le colza (après une culture de lentilles), à cause de labsence de pluie et des sols trop secs. Pour essayer de stabiliser son revenu et de rester indépendant, il a développé la transformation, ainsi que la vente directe. Tout au long de cet article, Philippe Joubert fournit également son avis ou des informations sur plusieurs points techniques : la gestion des couverts végétaux, le labour, la faible autonomie en azote de sa ferme, le désherbage thermique, ainsi que le guidage par GPS-RTK.