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Mélanges céréales-protéagineux



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20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.
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Adapter ses fourragères au changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurLimpact des aléas climatiques peut remettre en question lautonomie fourragère. De ce fait, des recherches se multiplient sur le sujet. LInra a simulé le climat des étés à venir sur différentes espèces, afin de déterminer les plus résistantes. Du côté des éleveurs qui subissent directement ces impacts, la diversification semble leur offrir une solution de sécurisation à court terme. Lors du dernier Salon de lherbe, de nombreux semenciers ont témoigné de laugmentation de la mise en place de fourragères résistantes à la sécheresse (méteils semés à lautomne, sorgho, etc.). Du côté des prairies temporaires, il est préconisé de mettre en place des prairies multiespèces avec des espèces ayant des caractéristiques complémentaires, afin de maintenir la production dans toutes les conditions. Enfin, du point de vue de l'autonomie alimentaire, la luzerne est une valeur sûre par son taux de production de protéines à lhectare. Les semenciers doivent sadapter aussi au changement et ils sont les premiers à constater lévolution des pratiques. Daprès les données du Gnis, le marché des semences fourragères évolue avec, notamment, une augmentation de la part des légumineuses, des espèces de courte durée et une évolution des espèces de graminées, en lien avec la volonté de favoriser lautonomie fourragère.
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Associer des espèces tropicales : Lablab et cowpea pour gagner en qualité de fourrage
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe GAEC de la Pâture, basé en Loire-Atlantique, a associé du lablab (également appelé dolique dEgypte) à son maïs ensilage et du cowpea (ou niébé) à son sorgho. Lobjectif de ces associations est de pallier le manque dazote dans les rations de leurs 60 vaches Normandes et de produire davantage de biomasse. Cette ferme, en biodynamie, exploite 99 ha. En 2018, 4 ha étaient réservés au maïs ensilage et au sorgho fourrager et ont servi de test avec lajout de ces deux légumineuses tropicales. Ces dernières se servent du maïs et du sorgho comme tuteurs pour se développer. Pour le semis, elles ont été mélangées aux semences des céréales à raison de 15 kg/ha pour un surcoût de 50 à 60 /ha. Le semis a été réalisé le 1er juin 2018, à 111 kg/ha pour le mélange maïs-lablab et 170 kg/ha pour le mélange sorgho-cowpea. Pour chaque association, la présence des espèces est irrégulière sur le rang, ce qui est probablement lié à une aspiration inégale des graines lors du semis, ainsi quaux dégâts des corbeaux et des taupins. Toutefois, la couverture reste bonne. Les ensilages ont été récoltés le 8 octobre et ont donné 9 t/ha de MS. Un tableau permet de connaître leur qualité (UFL, PDIN, PDIE, PDIA). Globalement, ils sont de meilleure qualité que ceux obtenus avec des cultures pures. Lassociation sorgho-cowpea a une bonne valeur énergétique et une valeur protéique satisfaisante, mais le maïs-lablab est un peu juste en énergie.
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Bergerie Nationale de Rambouillet : Le méteil au service de la cohérence agro-écologique
Françoise DEGACHE, Auteur ; Claire DUROX, Auteur ; Jean-Marie MORIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa ferme de la Bergerie Nationale de Rambouillet sinvestit depuis les années 2000 dans la mise en place de pratiques plus durables et sest convertie à la bio en 2015. Son objectif est daméliorer la valorisation des produits de la ferme et de réduire ses coûts. Pour cela, elle a recentré ses productions autour dun atelier de vaches laitières et dun atelier dovins viande (ce dernier nest pas encore en bio, il devrait entamer sa conversion en 2019). En 2015, la gestion de la SAU de 260 ha a été revue pour assurer lautonomie de lexploitation, ainsi que la qualité des productions. Des méteils ont ainsi été intégrés à la rotation. Un mélange davoine, triticale, pois et vesce est implanté sur 35 ha. Il permet de couvrir une grande partie des besoins énergétiques et protéiques des troupeaux. Il est soit récolté en fourrage enrubanné, soit en grains, selon les besoins et les conditions climatiques. Lexploitation teste aussi des mélanges plus protéinés (avoine, pois fourrager, vesce, féverole, avec lajout ou non de trèfle). Pour les méteils enrubannés, lobjectif est double : pouvoir récolter plus tôt, à un stade encore immature pour que la céréale soit plus riche et digestible, et pouvoir implanter une culture estivale derrière le méteil.
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Couverts végétaux : Implanter des cultures dans des couverts
Samuel MENARD, AuteurLimplantation de cultures dans des couverts présente de nombreux intérêts en maraîchage biologique (diminution des opérations de travail du sol, des émissions de gaz à effet de serre, etc.). En Nouvelle-Aquitaine, trois essais relatifs à ce sujet ont été mis en place afin dacquérir des références techniques sur le couvert végétal, les outils adaptés et litinéraire cultural. Le couvert végétal doit rester couché au roulage, être suffisamment dense et ne pas se dégrader trop rapidement. Actuellement, les meilleurs résultats sont obtenus avec les mélanges vesce / seigle et féverole / seigle pour une biomasse fraîche autour de 40 t/ha. Pour implanter une culture dans le couvert, trois outils sont nécessaires : un rouleau type « faca », une planteuse adaptée et un semoir type « strip-till ». La faisabilité de limplantation dune culture dans un couvert diffère selon les variétés choisies et lazote disponible. Les essais ont aussi pour objectif de mesurer les effets à long terme de cette technique sur la fertilité des sols, lévolution de la flore adventice et les résultats économiques.
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Dossier élevages : Méteils grains : Un levier stratégique pour les éleveurs
Maëva COLOMBET, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, Auteur ; Mathilde DURAND, AuteurLes méteils ou mélanges à base de céréales et de protéagineux, récoltés en grains, sont une ressource intéressante, notamment en AB, pour leurs atouts agronomiques et leur apport en protéines. Cest pourquoi ils représentaient, en 2017, près de 7% des cultures biologiques en Occitanie. En sappuyant notamment sur des témoignages déleveurs et sur deux ans dessais menés dans le Tarn, lAveyron et les Hautes Pyrénées, ce dossier revient sur les éléments techniques et agronomiques de ces cultures, sur leur valorisation dans les rations de bovins (lait et viande) et sur la question de leur triage et de leur commercialisation. Ainsi, un point est fait sur les espèces à choisir, avec des exemples de mélanges, sur les proportions au semis ou encore sur leur place dans les rotations. Les essais mentionnés ont porté sur une étude comparative entre mélanges binaires (1 céréale + 1 protéagineux) et mélanges complexes (au moins 3 espèces), afin de voir leur stabilité respective en matière de rendement et de valeur nutritive, la variabilité du produit récolté étant un point négatif pour les méteils. Les mélanges complexes permettent de gagner en stabilité. Cependant, il demeure important de mesurer le reliquat azoté de la parcelle afin dadapter la fertilisation et la proportion en protéagineux du mélange. De même, faire analyser la valeur nutritive des méteils récoltés permet den optimiser lusage dans la ration. Le triage senvisage en vue dun re-semis, pour séparer les espèces et ainsi mieux rééquilibrer les rations, ou encore pour la vente. Néanmoins, la commercialisation des méteils reste difficile, même si certains collecteurs peuvent sy intéresser, surtout sil existe une contractualisation avec annonce, à lavance, des surfaces et des mélanges emblavés et sil y a stockage chez le producteur jusquà la fin de la période de collecte.
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Dossier : Retour d'expériences sur le méteil
Costie PRUILH, Auteur ; Franck MECHEKOUR, AuteurBien quécrit dans un contexte conventionnel, ce dossier apporte des informations intéressantes pour l'AB sur les méteils. Il aborde le choix du mélange (un focus est réalisé sur les espèces adaptées aux conditions pédoclimatiques de lAin et de la Normandie) et litinéraire cultural en sattardant sur les points clés : les dates de semis, les densités, les dates de fauche et le temps de séchage au sol. Ce dossier fournit également quatre témoignages dagriculteurs, dont lun est en AB. Il sagit de Benoît Moreel, éleveur laitier installé dans le Nord sur 75 hectares avec une référence de 400 000 L de lait. Pour augmenter lautonomie de son exploitation, il a intégré des méteils dans sa rotation, quil récolte en grains. Il a opté pour deux types de mélanges : un à base davoine et de féverole, et un autre à base de triticale et de pois fourrager. Le mélange avoine-féverole est incorporé à hauteur de 4 à 5 kg/VL/J dans la ration hivernale. Les rendements des deux méteils sont très variables puisquils oscillent entre 30 et 60 quintaux par hectare.
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Dossier : S'adapter au dérèglement climatique
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurLe changement climatique semble bel et bien en marche. Dans ce contexte, les acteurs du monde agricole sont à la recherche d'informations et de solutions. Deux projets, présentés dans ce dossier, ont tenté de simuler les évolutions de plusieurs indicateurs climatiques (températures, pluviométrie, ETP) et agronomiques (rendements...) dans des futurs plus ou moins lointains : Climalait, piloté par l'Institut de lÉlevage, et AP3C, porté par le Sidam. Le premier a travaillé sur les systèmes laitiers de 29 petites zones agricoles de toute la France alors que le second s'est concentré sur le Massif Central. Les principaux résultats des projections réalisées sont présentés. Sur le terrain, les éleveurs se mobilisent déjà pour adapter leurs systèmes. Dans ce dossier, certains éleveurs de vaches laitières partagent leurs pratiques qui consistent essentiellement à augmenter et/ou à diversifier leurs surfaces fourragères. A l'Inra de Lusignan, dans la Vienne, les expérimentations mises en place visent à sécuriser un système très pâturant, par exemple par l'implantation de prairies multi-espèces avec de la chicorée, la mise en place de cultures fourragères annuelles, la réalisation de stocks sur pied, ou encore la plantation d'arbres fourragers.
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ECOPHYTO - Le méteil, un nouveau fourrage pour cultiver la biodiversité
Cette vidéo de 11 minutes a été réalisée dans le cadre du plan ECOPHYTO et regroupe différents témoignages d'agriculteurs cultivant un méteil récolté immature avant une culture de printemps. Les méteils sont des mélanges plus ou moins complexes despèces différentes qui sont composés par les agriculteurs. Ces mélanges présentent plusieurs avantages : ils sont peu gourmands en temps de travail et offrent une couverture du sol l'hiver. Ils sont aussi un moyen d'assurer l'autonomie fourragère d'un élevage et présentent des intérêts agronomiques : la culture assez dense joue un rôle important face à la concurrence des adventices et les systèmes racinaires diversifiés permettent de décompacter le sol des parcelles. Les témoignages des agriculteurs permettent de suivre la culture, de l'implantation à la valorisation.
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Ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou : 20 ans de recherches en bio ; C. Huet, président de la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou : "Éviter l'improductivité"
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou a fêté ses 20 ans. Depuis sa création, elle conduit des travaux de recherche en élevage naisseur-engraisseur de bovins de race limousine en AB. Les recherches menées s'inscrivent dans quelques grands principes : l'expérimentation doit être conduite dans un contexte viable, vivable, et transposable chez des éleveurs et saxer sur lautonomie, la sécurité et lefficiente alimentaire. Ainsi, de nombreux travaux ont été ou sont encore orientés sur les ressources fourragères (prairies à flore variée, associations céréales/protéagineux, par exemple), la conduite du troupeau, la finition des mâles et des femelles, les régimes alimentaires selon les périodes de vêlage , avec, à chaque fois, une part maximale donnée au pâturage. Aujourdhui, cette ferme expérimentale sengage dans de nouveaux axes de travail avec pour objectifs dabaisser les âges de vêlage de 30 à 24 mois, daccroître le taux de finition des animaux et de les valoriser tous en AB, daugmenter la part de lherbe dans les rations, de diminuer lâge à labattage tout en produisant des viandes de qualité. Dans ce cadre, le choix a été fait dintroduire un taureau Angus dans le troupeau, en lien avec le caractère de précocité de cette race. Christian Huet, président de la ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou, et éleveur laitier en bio depuis 1995, souligne dans une interview que tout ce qui se fait dans cette ferme est reproductible chez les éleveurs. Lui-même sest notamment inspiré des résultats des études menées sur les prairies à flore variée semées sous couvert dassociations céréales-protéagineux.
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Les prairies céréalières du GAEC Bioloval, une adaptation aux changements climatiques
Domitille POULIQUEN, AuteurLaurent et Valérie, deux associés du GAEC Bioloval, partagent leur expérience sur des essais quils mènent sur leur ferme, depuis 2017, sur limplantation de prairies céréalières. Ces éleveurs laitiers bio, installés en Vendée, ont 55 VL et 82 ha de SAU. En 2019, leur assolement était composé de 70 ha dherbe, 6 ha de maïs fourrager et 6 ha de méteil. Ils ont implanté une prairie céréalière sur une ancienne prairie multi-espèces âgée de sept ans. Lobjectif était de récolter du méteil en grains pour lalimentation des bovins. Ils ont pour cela utilisé un mélange de triticale, avoine et orge. Litinéraire technique quils ont suivi de limplantation à la récolte, est détaillé dans larticle. Ils ont ainsi récolté 31 quintaux de grains et 4,5 tonnes de paille mélangée à de lherbe à destination de lalimentation des bovins.
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Récolter des mélanges riches en protéines
Emeline BIGNON, AuteurUn essai sur les mélanges céréales-protéagineux à moissonner a été conduit, pendant huit ans, en agriculture biologique, en Normandie. Son objectif était dobtenir un mélange équilibré, couvrant, qui limite les risques de verse et avec une maturité conjointe des cultures pour la récolte. Amandine Guimas, conseillère à la Chambre dAgriculture de lOrne, en présente les enseignements : les rendements sont très variables (15 à 65 qx/ha) tout comme la teneur en MAT (11 à 24 %, elle est principalement liée à la proportion en protéagineux). Sur la quinzaine de mélanges testés, neuf ressortent par rapport aux autres. Leurs caractéristiques sont présentées dans un tableau récapitulatif et le mélange triticale-féverole est celui qui semble le mieux répondre aux divers objectifs. Trois solutions sont possibles pour implanter la féverole : à la volée avant le labour et le semis de la céréale ; en même temps que la céréale avec un combiné de semis (mais attention au risque de déficit hydrique comme la graine est enfouie à 2-3 cm seulement) ; à la volée, après labour, et avec le semis de la céréale dans un second temps.
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De la sécurité avec un méteil enrubanné et un méteil grain
Sophie BOURGEOIS, AuteurDenis Briantais est éleveur de bovins viande en conversion bio en Indre-et-Loire. Il fait vêler 60 Limousines sur six semaines entre septembre et octobre et engraisse les vaches de réforme et quelques veaux. Sur une SAU totale de 160 ha, Denis Briantais cultive 8 ha de blé, 16 ha de triticale, 6 ha de tournesol et 13 ha de semences de luzerne, le reste étant en prairie. La luzerne est semée sous couvert dune association seigle-vesce. Sans autre intervention, lassociation est coupée en avril pour un premier enrubannage (stade dernière feuille du seigle). En 2018, le rendement était de 4,2 tMS/ha. Ce méteil enrubanné permet de nourrir les vaches de manière simple et économique. Denis Briantais produit également une association triticale et féverole, récoltée en grain pour les veaux. Il qualifie ce méteil grain de « passe-partout » car celui-ci a, jusquà aujourdhui, toujours obtenu un rendement entre 40 et 62 qtx/ha dans la région. Pour sécuriser davantage son système fourrager, Denis Briantais a travaillé la productivité de ses prairies, dont 80 % sont en zones sensibles, notamment inondables. En suivant la méthode Arvalis, diffusée dans le cadre du programme Herbe et fourrages, il enrubanne systématiquement des fauches précoces et a mis en place du pâturage tournant. Globalement, son système a évolué vers moins de surfaces récoltées en foin, mais il prévoit une marge de 20 % dans les stocks de fourrages afin de sécuriser le système et de prévenir les aléas notamment climatiques.
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Semer un méteil fourrager dans une prairie vivante
Marc PEILLERON, Auteur ; Vincent VIGIER, AuteurLa productivité des prairies est fortement impactée par les sécheresses. Pour augmenter leur rendement et leur qualité, sans forcément avoir à retourner ces parcelles, il est possible, à lautomne, de semer un méteil fourrager directement dans les prairies vivantes. Cet article énumère, dans un premier temps, les différents avantages offerts par cette technique : sadapter au changement climatique en favorisant des cultures à pousse de printemps, augmenter les rendements des prairies peu productives, limiter le salissement hivernal Une approche économique est ensuite apportée à laide dun exemple : celui du coût de revient dune tonne de fourrage supplémentaire produite via limplantation dun mélange de céréales (90 kg/ha) et de légumineuses (60 kg/ha) dans une prairie. Trois essais, réalisés à l'automne 2018 dans le Cantal, sont ensuite détaillés. Pour chacun dentre eux, les semences et semoirs spécialisés utilisés sont décrits (les résultats obtenus seront disponibles ultérieurement). Un paragraphe est ensuite réservé à la méthode Banzaï : il est possible dutiliser des semoirs non spécialisés pour effectuer ce type de semis (utilisation du vibroculteur, du déchaumeur à disques ou à dents avec un passage de rouleau après semis), mais le travail sera plus aléatoire et plus impactant pour la prairie.
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Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Région Pays de la Loire : Campagne 2017-2018
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2017-2018 en Pays de la Loire. Au sommaire de cette synthèse : - Introduction : édito, contexte climatique, carte des essais ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lAB : blé, triticale, seigle, épeautre, soja, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité, fertilisation, associations ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux : lupin, féverole, pois, soja ; - Cultiver des fourrages de qualité : mélanges céréales-protéagineux, maïs associé, ortie ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).