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Maïs



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Gaec Matringhem, dans la Vienne : Les cultures d'été dominent
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFrançois et Gilles Matringhem cultivent 330 hectares, en agriculture biologique depuis 2002-2003, dans la Vienne. Sur ces terres hétérogènes, hydromorphes et/ou sensibles à la sécheresse, et qui bénéficient en grande partie de l'irrigation, les cultures d'été sont majoritaires : maïs, soja, haricots secs... La gestion des adventices est problématique, essentiellement en été, mais les deux frères possèdent tout le matériel nécessaire au désherbage mécanique : roto-étrille, herses étrilles, houe rotative, bineuse, écimeuse... Aussi, après un essai en travail simplifié peu concluant, les frères Matringhem sont revenus au labour. Le binage est également pratiqué sur céréales et protéagineux. Ces derniers sont toujours cultivés en association (orge-pois protéagineux, lupin-petit épeautre, lentille-orge de printemps). Ainsi, la rotation-type de l'exploitation s'étale sur 4 à 5 ans. En l'absence de légumineuses pluri-annuelles telles que la luzerne ou le trèfle, peu adaptés aux sols ou aux pratiques, la fertilisation des sols repose essentiellement sur les achats d'engrais organiques du commerce, épandus à deux reprises sur la rotation. Pour assurer une couverture permanente des sols, les repousses spontanées et du précédent sont privilégiées.
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Adapter ses pratiques au changement climatique dans le Massif Central
Elsa EBRARD, Auteur ; Marie TISSOT, AuteurPour répondre à un besoin doutils et de références pour accompagner les agriculteurs au changement climatique, le projet AP3C, porté par le SIDAM (Service InterDépartemental pour lAnimation du Massif Central) et regroupant 11 Chambres dagriculture et lIDELE, est né en 2015. Il combine une triple expertise climatique, agronomique et systémique, à léchelle du Massif Central. Dans ce cadre, un ensemble de projections à léchelon local et à l'horizon 2050 est réalisé. Les premiers résultats montrent une forte dégradation du bilan hydrique potentiel sur lensemble du Massif Central, une hausse de la température moyenne annuelle (de 0,35 à 0,40°C tous les 10 ans), un maintien du cumul de pluviométrie annuel mais une modification de la distribution des pluies (cumul en baisse au printemps, en hausse à lautomne) et une augmentation de lévapotranspiration potentielle. Afin dadapter les pratiques à ces évolutions climatiques, 30 indicateurs agroclimatiques sont mobilisés pour traduire linformation climatique en information agronomique, répartis en indicateurs généralistes, relatifs à la pousse de lherbe, aux céréales, au maïs, aux dérobées, et à la vigne. Les conclusions dune première phase de projections sont présentées : le cycle de végétation de l'herbe sera plus précoce (et plus court en plaine), avec de fortes chaleurs stoppant la pousse de l'herbe l'été et des températures d'automne favorables ; pour les céréales, la reprise de végétation sera plus précoce avec un risque de gel au printemps et d'échaudage l'été ; et, pour le maïs, son démarrage de végétation sera plus précoce avec un échaudage important en été et un maintien plus tardif à l'automne.
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Associer des espèces tropicales : Lablab et cowpea pour gagner en qualité de fourrage
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe GAEC de la Pâture, basé en Loire-Atlantique, a associé du lablab (également appelé dolique dEgypte) à son maïs ensilage et du cowpea (ou niébé) à son sorgho. Lobjectif de ces associations est de pallier le manque dazote dans les rations de leurs 60 vaches Normandes et de produire davantage de biomasse. Cette ferme, en biodynamie, exploite 99 ha. En 2018, 4 ha étaient réservés au maïs ensilage et au sorgho fourrager et ont servi de test avec lajout de ces deux légumineuses tropicales. Ces dernières se servent du maïs et du sorgho comme tuteurs pour se développer. Pour le semis, elles ont été mélangées aux semences des céréales à raison de 15 kg/ha pour un surcoût de 50 à 60 /ha. Le semis a été réalisé le 1er juin 2018, à 111 kg/ha pour le mélange maïs-lablab et 170 kg/ha pour le mélange sorgho-cowpea. Pour chaque association, la présence des espèces est irrégulière sur le rang, ce qui est probablement lié à une aspiration inégale des graines lors du semis, ainsi quaux dégâts des corbeaux et des taupins. Toutefois, la couverture reste bonne. Les ensilages ont été récoltés le 8 octobre et ont donné 9 t/ha de MS. Un tableau permet de connaître leur qualité (UFL, PDIN, PDIE, PDIA). Globalement, ils sont de meilleure qualité que ceux obtenus avec des cultures pures. Lassociation sorgho-cowpea a une bonne valeur énergétique et une valeur protéique satisfaisante, mais le maïs-lablab est un peu juste en énergie.
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Désherbage mécanique : Un large panel d'outils pour se passer de la chimie
Simon BILLAUD, AuteurInstallé en Vendée, Jérôme Prezeau cultive 70 hectares, convertis à l'agriculture biologique en 2009. Double-actif, l'agriculteur est aussi technicien spécialisé en bio dans une coopérative. Le désherbage est l'un de ses chevaux de bataille. Dans cet article, il décrit ses diverses pratiques de désherbage mécanique et thermique. Sur les cultures semées avec un semoir monograine, telles que le maïs ou les haricots, il commence généralement par du désherbage mécanique à l'aveugle, avec une houe rotative ou une herse étrille. Jérôme Prezeau utilise également un désherbeur thermique, qui détruit les adventices par un choc thermique sur 20 cm autour du rang. Si les feuilles de maïs peuvent être impactées par ce choc thermique, ce n'est pas le cas de la gaine, et la plante reprendra une croissance normale après quelques jours. Une fois la culture bien implantée, c'est une bineuse à relevage automatique des éléments qui prend le relai pour limiter le salissement. Dernier outil dans le panel de l'agriculteur : une écimeuse, utilisée juste avant la récolte pour un dernier passage de rattrapage et pour optimiser la qualité de la récolte. Tout ce matériel, essentiellement disponible en Cuma ou en copropriété, a été choisi pour sa précision et pour les facilités de réglage et de conduite directement depuis la cabine du tracteur.
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Dossier Bovin Lait : Filière bovine laitière biologique : Apports des études récentes sur les performances technico-économiques et la résilience
Aude DUTAY, Auteur ; Alexandre BANCAREL, Auteur ; Augustine PERRIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier revient sur des résultats de plusieurs projets nationaux ou situés en Occitanie, concernant notamment les systèmes bovins lait biologiques. Ainsi, une étude menée en Aveyron et dans le Lot, en 2018, a permis de mieux caractériser des élevages bovins lait bio de moyenne montagne, en particulier en matière de performances, à partir de la prise en compte de certains critères comme la production laitière par vache et la part du maïs. Quatre grands systèmes ont pu être ainsi caractérisés : les « Herbagers », les « Herbagers intensifs », les « Herbe/Maïs » et les « Maïs dominant ». Parmi eux, deux ont des indicateurs de performance technico-économique plus favorables : les « Herbagers » et les « Herbe/Maïs », alors que les « Maïs dominant » semblent les plus à risques (avec les coûts de production les plus élevés, liés à lachat de correcteur azoté). Létude montre aussi limportance de la maîtrise des investissements et des charges. Le projet CasDar Résilait porte sur les facteurs de résilience des élevages lait biologiques, avec analyses de données statistiques et enquêtes auprès déleveurs. Parmi les premiers résultats présentés ici, lanalyse statistique montre que les élevages herbagers économes et autonomes sont les plus résilients. Par ailleurs, une autre étude, menée auprès de 20 fermes bovines laitières aveyronnaises qui se sont engagées en AB en 2016, a notamment montré, au-delà dun bon niveau de satisfaction des éleveurs vis-à-vis de leur situation en fin de conversion, que la conversion avait été vue aussi par ces derniers comme une solution pour lavenir. Enfin, ce dossier revient sur un outil dévaluation de la robustesse des élevages bovins biologiques face aux aléas climatiques, AMIABLE, issu du projet Optialibio.
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Dossier : S'adapter au dérèglement climatique
Costie PRUILH, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurLe changement climatique semble bel et bien en marche. Dans ce contexte, les acteurs du monde agricole sont à la recherche d'informations et de solutions. Deux projets, présentés dans ce dossier, ont tenté de simuler les évolutions de plusieurs indicateurs climatiques (températures, pluviométrie, ETP) et agronomiques (rendements...) dans des futurs plus ou moins lointains : Climalait, piloté par l'Institut de lÉlevage, et AP3C, porté par le Sidam. Le premier a travaillé sur les systèmes laitiers de 29 petites zones agricoles de toute la France alors que le second s'est concentré sur le Massif Central. Les principaux résultats des projections réalisées sont présentés. Sur le terrain, les éleveurs se mobilisent déjà pour adapter leurs systèmes. Dans ce dossier, certains éleveurs de vaches laitières partagent leurs pratiques qui consistent essentiellement à augmenter et/ou à diversifier leurs surfaces fourragères. A l'Inra de Lusignan, dans la Vienne, les expérimentations mises en place visent à sécuriser un système très pâturant, par exemple par l'implantation de prairies multi-espèces avec de la chicorée, la mise en place de cultures fourragères annuelles, la réalisation de stocks sur pied, ou encore la plantation d'arbres fourragers.
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Irrigation : Irriguer les grandes cultures en agriculture biologique
Mathieu DEMON, AuteurLirrigation des cultures bio a plusieurs avantages. Elle permet notamment dallonger la rotation et, ainsi, de baisser la pression des adventices. De manière générale, elle permet dassurer un rendement. En effet, les cultures irriguées ont des marges brutes intéressantes. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, le maïs irrigué bio restitue 1,8 fois plus de marge brute que le maïs sec. Dautres cultures telles que les légumes de plein champ ou encore les PPAM (Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales) peuvent être développées sur des terres irriguées et possèdent une haute valeur ajoutée. Lirrigation peut également avoir son intérêt en amont de la culture avec des faux semis visant à limiter la levée dadventices, ou par limplantation de couverts, pour structurer le sol, capter lazote, etc. En revanche, trop dirrigation peut être nocif pour les sols.
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Lettre Filières FNAB - Grandes Cultures n° 15
LETTRE FILIÈRES FNAB - GRANDES CULTURES, Auteur ; Adrien LISEE, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Grandes Cultures n° 15 est composée des articles suivants : - Gonzague Proot - Somme - Grandes cultures et bovins viande ; - Fertilisation en bio : Des évolutions réglementaires à venir ; - "Blés paysans", bilan du programme de recherche-expérimentation en Pays de la Loire ; - Variétés de blé tendre inscrites en AB : Le catalogue français s'étoffe ! ; - Désherber mécaniquement le maïs ; - Une nouvelle filière pour un sucre de betterave bio équitable en région Hauts-de-France ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
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Maïs : Il a testé un semis à écartement réduit
Jeanne ANGOT, AuteurInstallé en zone séchante à Eancé (35), en polyculture-élevage bio, Raymond Soulas cultive, notamment, du maïs ensilage et des betteraves fourragères sur 7 ha. En 2014, il a eu l'occasion d'utiliser un semoir à betteraves adaptable au semis de maïs avec un inter-rang de 50 cm, et non les 75 cm de l'inter-rang classiques en maïs. La densité du semis a été maintenue, avec des rangs plus serrés mais une plus grande distance entre les plants au sein du rang. Raymond a observé un meilleur maintien de la fraîcheur et de l'humidité sous le peuplement. Après 5 ans de cette technique, Raymond partage le bilan positif qu'il en tire.
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Le maïs population commence à faire son trou
Costie PRUILH, AuteurDepuis 2016, lAddear (Association Départementale pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural) du Rhône a noté un engouement particulier des éleveurs pour le maïs population, principalement en bio. Cette méthode de sélection massale permet aux éleveurs dobtenir une population adaptée à leur exploitation et elle est économique. Selon le BTPL (Bureau Technique Promotion Laitière), léconomie atteindrait 65 /ha en conventionnel et 118 /ha en bio. Les producteurs qui ont fait ce choix notent certaines contraintes par rapport à lorganisation que cela engendre et du temps de travail. En comparaison avec le maïs hybride, les essais réalisés par les éleveurs montrent que le rendement et la valeur UFL restent de même ordre, mais que la valeur alimentaire est différente, moins riche en amidon et plus riche en sucre. Le rapport tige-feuille / épi est plus élevé chez les populations, elles contiennent plus deau et de cellulose. Cela implique de réaliser un ensilage avec un taux de matière sèche plus faible (28-30%) pour garder une bonne digestibilité. Des groupes déleveurs travaillent aussi les itinéraires techniques avec la réalisation de tests de germination et une densité de semis moins élevée afin de ne pas pénaliser la fécondation, les maïs populations ayant tendance à faire plus de végétation.
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Réussir le désherbage mécanique de son maïs
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, AuteurLe désherbage mécanique est une étape essentielle pour la réussite de la culture du maïs. Une bonne préparation du sol permet de commencer la culture avec un minimum de résidus végétaux. Dès le départ, lutilisation doutils de désherbage « en plein » (herse étrille, houe rotative ou bineuse équipée de doigts Kress) permet de maîtriser les adventices jusquau stade 4-5 feuilles. Nicolas Zimerli, céréalier bio, confirme la nécessité de ces passages précoces. Il réalise un semis à 5 cm de profondeur, puis deux passages de herse étrille (un en pré-levée et un au stade 3-4 feuilles à vitesse réduite). Nicolas Blachot, en polyculture bio, témoigne de lintérêt de combiner lutilisation de la houe rotative et de la herse étrille. Il réalise un semis à 2,5 cm maximum et ne passe jamais en pré-levée. À partir du stade 3 feuilles, il réalise deux passages avec herse étrille ou houe rotative selon létat du sol. Ces passages sont généralement suivis de deux binages pour gérer linter-rang.
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Semences grandes cultures : Nouvelles variétés
BIOFIL, AuteurSix semenciers et distributeurs fournissent des informations sur leurs offres variétales adaptées à la bio. Agri Obtentions a récemment inscrit trois nouvelles variétés de blé tendre dhiver à la liste A du Catalogue officiel français (deux variétés panifiables et une variété biscuitière). Lentreprise Lemaire Deffontaines vient détoffer son réseau dessais grâce à trois sites dexpérimentation supplémentaires. En 2017, elle avait inscrit trois variétés appréciées en AB : une de grand épeautre, une de blé dhiver barbu et une dorge de printemps. Partner & Co propose un maïs à grains cornés-dentés (maïs hybride à trois voies) pour les zones semi-précoces. Ce dernier peut être récolté aussi bien en ensilage quen grains. Saatbau propose des variétés de soja précoces à haut rendement. Leur taille élevée et leur insertion haute des premières gousses facilitent la conduite en bio. Lentreprise Thierry Hache propose deux nouvelles variétés dans le cadre de la démarche Grainoble® en filière tracée bio : une de blé meunier et une de triticale précoce. Top Semence est lun des pionniers de la sélection du pois chiche en Europe. Il a déposé six variétés en 2017 avec des résistances variétales intéressantes en agriculture biologique.
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ServicesAuxil2 et ARENA : des projets de suivi de la régulation naturelle par les auxiliaires en grandes cultures
Alexia BARRIER, AuteurLes auxiliaires, en sattaquant aux ravageurs des cultures, sont un moyen de lutte biologique. En Pays de la Loire, dans le cadre du projet ServicesAuxil2, une étude a été menée sur 60 parcelles entre 2014 et 2016. Cette étude a pour but détudier les régulations naturelles en grandes cultures et les éléments favorables aux auxiliaires. Des couples ravageurs-auxiliaires (pucerons-aphidiphages et limaces-carabes) ont été suivis par comptage. Les résultats obtenus pour le couple limaces-carabes montrent une meilleure répartition des différentes espèces de carabes en milieu fermé (bocage) quen milieu ouvert (plaine, openfield). Un deuxième résultat fait ressortir la forte influence de la bande enherbée, à la fois refuge et ressource alimentaire, car certaines espèces de carabes se trouvent presque exclusivement au bord de la bande enherbée. Enfin, la régulation naturelle des limaces ne présente aucune corrélation, dans cette étude, avec la présence de carabes mais semble plutôt liée à la météo. Globalement, un paysage diversifié et des infrastructures agro-écologiques semblent favorables aux auxiliaires des cultures et à la biodiversité plus généralement. Le projet ARENA (Anticiper les REgulations Naturelles, 2017-2020) approfondit et complète cette étude.
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Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Région Pays de la Loire : Campagne 2017-2018
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2017-2018 en Pays de la Loire. Au sommaire de cette synthèse : - Introduction : édito, contexte climatique, carte des essais ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lAB : blé, triticale, seigle, épeautre, soja, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité, fertilisation, associations ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux : lupin, féverole, pois, soja ; - Cultiver des fourrages de qualité : mélanges céréales-protéagineux, maïs associé, ortie ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).
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The impact of long-term organic farming on soil-derived greenhouse gas emissions
Collin SKINNER, Auteur ; Andreas GATTINGER, Auteur ; Paul MÄDER, Auteur ; ET AL., AuteurLes pratiques agricoles impactent considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Jusqu'à présent, très peu de données étaient disponibles sur l'impact de lagriculture biologique sur les émissions des sols en protoxyde dazote (N2O) et en méthane (CH4). Cest pourquoi une équipe de chercheurs européens a mesuré ces émissions en plein champ durant 571 jours (essai longue durée "DOK" en Suisse). Durant cette période, la succession culturale était la suivante : prairie de trèfle - maïs ensilage - engrais vert. Quatre systèmes ont été comparés : deux systèmes biologiques, dont un en biodynamie (BIODYN) et lautre en agriculture biologique (BIOORG) ; et deux systèmes conventionnels : l'un basé sur une fertilisation minérale (CONMIN), et lautre basé sur un apport de fumier (CONFUM). Tous sont représentatifs des pratiques agricoles suisses. Une réduction de 40,2% des émissions de N2O par hectare a été observée dans les systèmes biologiques par rapport aux systèmes conventionnels. En revanche, pour le maïs ensilage, les émissions de N2O cumulées et rapportées au rendement étaient similaires entre les systèmes biologiques et non biologiques. Les émissions en CH4 du maïs ensilage ont été élevées pour le système CONFUM alors que les systèmes BIODYN et CONMIN en ont légèrement absorbé. Cette étude a également montré que dautres paramètres que la nature de l'apport azoté influencent les émissions de N2O, notamment certaines propriétés du sol, telles que le pH, le carbone organique ou encore la biomasse microbienne.