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Pastoralisme



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Adaptation au changement climatique des élevages ovins agropastoraux : Leviers mobilisables pour 4 systèmes méditerranéens
Marine CURTIL DIT GALIN, Auteur ; Aurélie MADRID, Auteur ; Fabien STARK, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Dans le cadre de lUMT Pasto, en sappuyant sur une méthode de travail qui associe modélisation et expertise de terrain, une étude a été conduite sur 4 systèmes ovins agropastoraux contrastés de type méditerranéen (2 en ovins lait et 2 en ovins viande), pour identifier et évaluer des leviers dadaptation au changement climatique. En ovins lait, les deux cas étudiés sont : un système dOccitanie avec des surfaces pastorales importantes (490 brebis Lacaune, 267 l/ brebis, SAU de 103 ha et 297 ha de surfaces pastorales) ; et un système dOccitanie avec de moindres surfaces pastorales (780 brebis Lacaune, 280 l/ brebis, SAU de 175 ha et 105 ha de parcours). En ovins viande, sont analysés : un système transhumant de PACA (770 brebis, 3 périodes dagnelages, SAU de 60 ha, 460 ha de parcours et 160 ha destives) et un système sur parcours dOccitanie (360 brebis, agnelage de début de printemps, SAU de 55 ha et 545 ha de parcours). Les 4 cas détude ont été confrontés à un scénario climatique avec modification des périodes de pousse de lherbe et de la biomasse disponible (printemps plus précoce, baisse de la disponibilité en herbe de 15 % dès le milieu du printemps, par exemple). Les leviers dadaptation présentés peuvent varier dun système à lautre. Parmi ces leviers, peuvent être particulièrement cités : réduire leffectif (pour les laitiers), modifier le calendrier de production, ajouter une surface additionnelle, jouer sur la production de fourrages (en produire plus, installer un séchage en grange...), sur la transhumance (faire une transhumance en plaine en hiver, par ex.) ou sur les espèces fourragères implantées. La suite des études à mener devra porter sur la construction et lévaluation de stratégies dadaptation associant plusieurs leviers face à des successions dannées climatiques comptant différents aléas.
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Synergie dans les collines : Témoignage de Sébastien Félix
Stéphane COZON, AuteurDepuis 2009, Gabrielle et Sébastien Félix élèvent, en biodynamie, des chèvres en pastoralisme avec transformation fromagère, sur leur ferme localisée à Lauris (84), dans le massif du Luberon. La ferme est autonome en aliments : elle produit des fourrages et des céréales pour compléter le pâturage. Sébastien pratique, depuis plusieurs années, un croisement d'absorption de ses chèvres Alpines avec des boucs de race Commune provençale : en effet, si ses Alpines étaient très rustiques, la Commune provençale, encore plus rustique et plus adaptée aux collines sèches, est préférée pour sa capacité à manger de tout, tout le long du parcours (à la montée et au retour inclus). En 2018, Gabrielle et Sébastien ont acheté des brebis laitières de race Brigasque, pour de la transformation en yaourts. Ces brebis, qui ont des comportements similaires à ceux des chèvres pour s'alimenter, sont également métissées, avec un bélier Lacaune. Sébastien souhaite garder un troupeau supportant bien les parcours, avec un effectif adapté à la place disponible en bergerie, y compris pour les chevreaux qui ne sont jamais séparés de leurs mères. Sébastien s'investit, avec un groupe d'une quinzaine d'éleveurs, dans un projet d'abattoir local et mobile.
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L'arbre, une ressource d'avenir pour les élevages
Linda DUPERRAY, Auteur ; Orlane LEU, Auteur ; Valentin VERRET, Auteur ; ET AL., AuteurQu'ils soient mobilisés pour faire face à un besoin ponctuel ou que leur utilisation entre dans une stratégie plus pérenne, les arbres sont de plus en plus présents dans les élevages. Outre la ressource fourragère qu'ils sont en capacité de fournir - et qui est recherchée par les éleveurs pour mieux faire face aux aléas climatiques -, les arbres peuvent apporter de nombreux autres services pour les exploitations et les paysages : ombrage et brise-vent pour les animaux ; litière pour les animaux ; diversification (bois-énergie, vergers pâturés) ; préservation de la biodiversité... Depuis quelques années, la place de l'arbre est rediscutée et revalorisée au sein des réseaux Civam. Trois d'entre eux témoignent : - Agrof'Île, en Île de France, accompagne les éleveurs planteurs d'arbres ou qui pratiquent le pâturage en sous-bois ; - le groupe "Arbres et Semences" du Civam AD 49, dans le Maine-et-Loire, conduit des essais sur le recépage de haies, le foin de branches et l'affouragement en vert ; - la Cuma Haies'nergie, en Normandie, propose divers services pour valoriser la ressource bocagère, notamment en énergie.
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Écopâturage : Différents modèles possibles et différents animaux
MILDIOU NI MAÎTRE, AuteurLe pâturage de l'enherbement d'un vignoble par un troupeau, via de l'écopâturage ou du vitipastoralisme, présente plusieurs avantages pour les vignes : gestion de l'enherbement avec une moindre compaction des sols qu'avec des engins agricoles, apport direct de matière organique, apport d'un complément de revenu grâce à l'élevage... à condition de bien maîtriser ces pratiques. Les moutons sont les animaux les plus souvent mobilisés pour ce type de pâturage, mais d'autres espèces peuvent aussi avoir accès aux vignobles, comme le montrent plusieurs témoignages. Xavière Hardy, en Loire-Atlantique, et Bérenger Arnould, berger itinérant, travaillent avec des moutons, tandis qu'Émilie Tourette Brunet, dans le Maine-et-Loire, et Marie Carroget, en Loire-Atlantique, ont fait les choix originaux de canards et de poules pour l'une et de cochons pour l'autre.
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« J'élève 220 brebis sans bâtiment ni foin »
Véronique BARGAIN, AuteurFabien Letort élève 220 brebis Landes de Bretagne, en agriculture biologique, sur 82 ha despaces naturels littoraux près de Pornic (Loire-Atlantique). Il sest installé en 2016, après avoir suivi des études agricoles et dans lenvironnement, et avoir créé une entreprise décopâturage. Le Conseil départemental cherchait à mettre en place une gestion plus écologique de 30 ha despaces littoraux avec de forts enjeux au niveau de la biodiversité. L'éleveur a alors signé une convention de huit ans avec le département, a récupéré 40 ha de prairies supplémentaires, et a acheté des brebis. Ces dernières pâturent toute lannée : elles sont en plein-air intégral et mangent uniquement la végétation naturelle (léleveur ne récolte pas de fourrage). Les surfaces pâturées se partagent entre des prairies précoces, des prairies ombragées, des bois, des friches Fabien Letort a établi un plan de gestion agropastoral avec des acteurs locaux et avec PâturAjust (réseau technique pour la valorisation des végétations naturelles par lélevage). La surface est répartie en 70 parcs de 1-1,5 ha, pâturés pendant 1 à 4 jours. Le recours à une race adaptée (rustique et économe), la valorisation en circuits courts (par la vente directe et par l'intermédiaire d'un magasin de producteurs) avec un bassin de consommation à proximité, le contexte pédoclimatique favorable et le parcellaire regroupé permettent à ce système en plein air intégral biologique de bien fonctionner.
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Qui veut la peau des vaches ?
Les vaches ont la réputation de contribuer à détruire la planète car leurs éructations produisent du méthane, un gaz à effet de serre aux impacts néfastes bien connus. Des voix sélèvent pour exiger la suppression des élevages de bovins, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Et si le problème venait uniquement des élevages intensifs ? Car, en y regardant de plus près, de façon neutre et dépassionnée, et à lappui de nombreuses études, on saperçoit que, élevées sur des pâturages ou dans les estives, les vaches émettent moins de méthane et favorisent largement la recapture du CO2, tout en enrichissant le sol. Un autre aspect souvent méconnu est que la présence de bétail dans les prairies est un atout essentiel pour la préservation de la biodiversité, avec de nombreux insectes et papillons, ainsi quune grande variété despèces végétales. De plus, ces vaches fournissent un lait riche en précieux nutriments, ainsi quune viande d'excellente qualité (à consommer avec modération). Pour finir, ce sont des animaux doux et apaisants, qui contribuent à lesthétique globale dun paysage.
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Conférence : Usages du numérique en agriculture biologique : Une diversité doutils au service des producteurs, de la communication digitale à la robotique
Noémie BERNARD LE GALL, Auteur ; Jean-Marc GAUTIER, Auteur ; Régis HELIAS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2021A loccasion de lédition 2021 du salon Tech&Bio, lACTA a organisé une conférence sur les usages du numérique en agriculture biologique. Pour cela, lACTA sest appuyé sur les travaux du RMT NAEXUS (Réseau Numérique Agricole pour lEnseignement, leXpérimentation et les USages de lagriculture numérique), dont l'association assure la coordination. Après avoir présenté ce RMT, trois intervenants ont été invités à apporter leurs connaissances : 1 - Régis Hélias, dArvalis-Institut du végétal, a présenté les apports du numérique en grandes cultures bio en fournissant un panorama de technologies ; 2 - Jean-Marc Gautier, de lIdele-Institut de lélevage, a apporté des informations sur lutilisation des nouvelles technologies dans les élevages bio ; 3 Laetitia Fourrié, de lITAB-Institut de lagriculture et de lalimentation biologiques, a détaillé les contributions des médias sociaux à la transition agroécologique.
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Dossier : Les chèvres suivies par GPS
Bérenger MOREL, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDepuis quelques années, certains éleveurs équipent leurs chèvres de GPS afin de les géolocaliser au pâturage. Ce dossier fait le point sur cette pratique : - témoignages déleveurs qui gagnent du temps en pouvant sabsenter un peu et retrouver facilement leur troupeau ; - présentation des différentes balises GPS et les critères à favoriser ; - présentation de colliers GPS utilisés comme clôtures virtuelles (sur ovins et bovins) : lorsquun animal franchit la clôture virtuelle, il est prévenu par une mélodie, puis par un stimulus électrique. Léleveur est également averti au-delà de trois séquences dalerte ; - présentation du projet Clochète, porté par lInstitut de lElevage. Ce projet a permis de développer une balise combinant GPS et accéléromètre, afin de caractériser le comportement des chèvres au pâturage (immobile, pâture, rumine ou se déplace). Cet outil permet de signaler à léleveur un déséquilibre éventuel de pâturage (lié à une ressource herbagère non suffisante, par exemple, ou à un stress) ou encore de distinguer les zones de fort passage, les zones délaissées et ainsi daider à la prévision du calendrier pastoral.
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Dossier : Les systèmes fourragers s'adaptent au changement climatique
Aurélie MADRID, Auteur ; Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; Émilie SKOWRON, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs caprins doivent faire face à des aléas climatiques de plus en plus intenses et récurrents qui impactent fortement les systèmes fourragers. Dans ce dossier, après un exposé des évolutions climatiques à attendre pour les années à venir et de leurs impacts sur la production fourragère, des résultats de recherche et des témoignages d'acteurs de la filière caprine viennent proposer des pistes d'adaptation : sélection variétale et mélanges prairiaux ; résilience des systèmes caprins (projet REDCap) ; diversification des surfaces fourragères, y compris par l'implantation de cultures dérobées et d'arbres fourragers ; ou encore systèmes basés sur le pastoralisme.
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Drôme : Du chevreau sous la mère en système pastoral méditerranéen
Annabelle WÜRBEL, AuteurLa ferme Farigoule et Cie est basée dans le sud de la Drôme. Elle repose entièrement sur un système pastoral, avec une centaine de chèvres de race Rove conduites en agriculture biologique. Les associés de la ferme ont fait le choix délever les chevreaux sur place et de produire ainsi une viande de qualité. Les chèvres mettent bas fin février et restent dans les bâtiments durant cette période. Une fois les mises bas terminées, elles sortent dehors pour pâturer. Les chevreaux sont triés chaque jour afin que les plus âgés sortent avec le troupeau, et que les plus jeunes restent en bâtiment (ils sont trop petits pour suivre le troupeau). Une fois le poids de 10 kg atteint, vers lâge dun mois et demi ou de deux mois, les chevreaux sont amenés à labattoir, pour être vendus à lexport ou dans certaines grandes surfaces au moment de Pâques, en tant que chevreaux de lait. La viande nest toutefois pas rémunérée à sa juste valeur : 3,20 /kg vif. Dans une moindre proportion, la ferme valorise aussi quelques chevreaux lourds en vente directe (3 mois), en pré-commande via une Amap. Il serait possible de développer cette vente directe, mais le facteur limitant est labattoir, situé à plus d1h30 de route. Une fois les chevreaux élevés, la saison fromagère peut démarrer.
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Etre « de la nature » ? Quels liens entre humains et non humains ?
Goulven LE BAHERS, Auteur ; Didier GOMES, AuteurLes éleveurs et éleveuses du Civam Empreinte (Occitanie) font pâturer leur troupeau dans des espaces peu anthropisés. En composant avec la végétation offerte par les parcours, ils ont limpression de faire partie de la nature. Ces éleveurs ont décidé dengager une réflexion afin de comprendre les liens quils tissent au quotidien avec leurs animaux, ainsi quavec les autres espèces vivantes. Lobjectif est ainsi de mieux appréhender ces liens, de pouvoir les expliquer et les partager, mais aussi de comprendre les points de vue des citoyens sur leur métier et de leur faire découvrir la réalité. Leur projet est financé sur trois ans par la Fondation de France et dans le cadre d'un GIEE nommé « Consolider les pratiques économes et autonomes et leur acceptabilité sociale vis-à-vis du travail des éleveurs et des demandes sociétales ». Ce lien éleveur-nature sera abordé sous un angle technique (fonctionnement des systèmes), anthropologique, psychologique et philosophique. Ce travail devrait aboutir à la création doutils pratiques, à des rencontres éleveurs-citoyens et à un film retraçant cette réflexion.
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Fourrages et pastoralisme
M-O. NOZIERES-PETIT, Auteur ; L. ETIENNE, Auteur ; F. LAUNAY, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue « Fourrages » est dédié au pastoralisme. Il commence par un éditorial intitulé « 5 ans de travaux au sein de lUMT Élevages Pastoraux en territoires méditerranéens ». Il apporte des informations sur : 1 - les grands traits de lélevage pastoral aujourdhui en France ; 2 - la reconnexion élevage pastoral agriculture dans les territoires méditerranéens ; 3 - les liens entre élevages pastoraux et territoires (enjeux et regards croisés) ; 4 les nouvelles pratiques agroforestières pour les élevages allaitants du piémont pyrénéen ; 5 - des outils numériques centrés sur le comportement des animaux pour assister la conduite du pâturage sur parcours ; 6 - des outils et des méthodes pour enseigner et accompagner lutilisation des parcours ; 7 la diversité des installations en élevage et des trajectoires dentrée dans le métier déleveur dans les territoires pastoraux.
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Loire : La ferme de la Loge de printemps
Lucie VERDIER, AuteurEn 2016, le Conservatoire despaces naturels (CEN) Rhône-Alpes avait lancé un appel à projet pour réhabiliter les terres des Hautes Chaumes. Ces estives, situées au cur des Monts du Forez, sur les hauteurs de Montbrison, ont été abandonnées, il y a une cinquantaine dannées, au profit de terres plus faciles à travailler. Guillaume Vialette et Stéphanie Moulin ont répondu à cet appel à projet en proposant de faire revivre les loges, de petits bâtiments en pierre où étaient traditionnellement effectuées la traite et la transformation laitière au milieu de ce plateau montagnard. Leur projet bio a été retenu : 100 ha leur ont été attribués pour faire pâturer des vaches et des chèvres durant lété. Le travail en estive est intense. Ils ont décidé d'embaucher un salarié, Tristan Dupuis, jeune fromager dans le Beaufortin. Ce dernier a rejoint la ferme en 2019. Tout le lait produit est alors transformé. Parallèlement, Annaëlle Barbe et Jérôme Prévieux se sont installés à proximité. Les deux fermes ont fusionné en 2021, pour créer un nouveau GAEC, ce qui a permis de réorganiser le travail : plus dhumain, plus de flexibilité et plus de repos. Actuellement, les associés se rémunèrent chacun 1 200 par mois après le paiement des cotisations MSA, avec un EBE de 55 000 . Leur objectif est de dégager 1 500 par mois, avec un EBE de 175 000 .
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Nouvelles pratiques agroforestières pour les élevages allaitants du piémont pyrénéen en Ariège
C-H. MOULIN, AuteurLobjectif du projet Agrosyl est de favoriser les associations entre larbre et lélevage allaitant. Un diagnostic a permis didentifier 34 solutions impliquant larbre pour répondre aux besoins des éleveurs. Deux solutions ont été testées chez quatre agriculteurs : une banque darbres fourragers et une éclaircie sylvopastorale. La banque de fourrage de mûriers blancs, testée chez un éleveur sur une parcelle pilote de 0,25 ha, a donné un fourrage avec une bonne qualité nutritionnelle, disponible durant lété, et qui a bien été accepté par les animaux. Les tests déclaircies sylvopastorales ont été réalisés, chez trois éleveurs, sur différents peuplements, avec taillis, futaies et accrus, à base de chênes pubescents, robiniers faux acacia et frênes communs. Le suivi sur quatre ans a montré limportance de la maîtrise du pâturage après éclaircie pour prévenir un développement trop rapide des broussailles, tout en favorisant la pousse des herbacées en sous-bois.
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De la plaine à lalpage, « La Festuca »
Elia STAMPANONI, AuteurVincenzo Bortolotti était électromécanicien en Suisse. Il a commencé à élever trois vaches en 1973, durant une période de chômage. Il a alors décidé de continuer dans le secteur agricole et a acquis de lexpérience en alpage, tout en suivant une formation de fromager. Il a augmenté son nombre danimaux en élevant ses propres veaux. Sa ferme a été certifiée bio dès 1986. Vincenzo Bortolotti a toujours transformé le lait à la ferme, à la fois par passion et par nécessité puisquil nexistait pas de filière lait bio (le lait serait sinon parti en conventionnel). Au départ, ses enfants avaient dautres intérêts que lagriculture mais, à partir de 2009, ils ont commencé à sinvestir dans la ferme et ils sont actuellement à la tête de lexploitation. Outre les alpages, la ferme dispose maintenant de 40 ha, dont 4,5 ha de châtaigneraies et une culture de kakis. La vente de fromages, de caissettes de viande et de fruits se fait en direct ou par le biais dune coopérative (ConProbio). En 2020, avec le confinement, la demande en produits locaux a explosé, à tel point que les stocks en fromages de la ferme étaient déjà épuisés au printemps.