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Fruits
Un agriculteur, des co-agriculteurs
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurLa micro-ferme de Bras Hill, en maraîchage, est située à Bras, dans le Var (83). Elle est gérée par Patrice Gaydou, qui est soutenu par une communauté de 16 familles, dans une démarche allant au-delà de l'AMAP et fonctionnant selon un modèle inspiré de la charte sociale de Steiner. Les 3 000 m² de restanques (terrasses) sont divisés en une quarantaine de jardins de 60 m², plantés d'arbres fruitiers et conduits en maraîchage bio intensif. 2 000 m² de terres alluvionnaires complètent la surface. En échange d'un soutien financier au projet, les membres de Bras Hill reçoivent, chaque semaine et pendant les neuf mois de distribution, un panier de légumes et de fruits bio. Une structure légère a été mise en place sur le site pour accueillir des activités sociales, culturelles, artistiques, des formations et des chantiers collectifs menés par et pour les 16 familles de la communauté. Certifié bio depuis 3 ans, Patrice Gaydou envisage la certification biodynamique pour l'exploitation et l'accueil d'animaux sur le lieu.
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2023
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur lensemble des filières certifiées bio, de la production à la commercialisation. La première partie du document offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ). La seconde partie fournit les données relatives aux dynamiques d'installations et de conversions vers l'agriculture biologique en région Aura (évolution du nombre de fermes engagées, type de production principale...). La troisième partie présente les chiffres-clés des filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair, abeilles), les chiffres-clés des filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, brasseries, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : vin, viande, céréales ).
Agroforesterie et maraîchage
Leon SCHLEEP, Auteur ; Sylvie GIRARD-LAGORCE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2023Associer les arbres et la culture de légumes pour sauver l'agriculture, la biodiversité et s'adapter au changement climatique en cours, voilà ce que propose Leon Schleep. Ce jeune jardinier-maraîcher cultive, en Allemagne, des légumes sous les arbres et milite pour le développement de l'agroforesterie. Fort de sa propre expérience et des données scientifiques récentes, il revient sur les fondements du maraîchage biologique et sur les bases de lagroforesterie, avant d'exposer lassociation des deux systèmes. Les avantages sont nombreux : maintien de la biodiversité et des auxiliaires, fertilité des sols, qualité de l'eau, ombre, résistance à la sécheresse, au vent.... Ce livre, qui inclut des schémas, photographies, plans de plantation, sélections darbres et d'arbustes, laisse aussi une grande place aux retours dexpérience de maraîchers qui, à travers le monde, ont entamé leur révolution agroforestière.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2023-2024
Dans cette édition 2023-2024 de son Annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, agriculture connectée, diffusion et presse, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formation (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Bonbon en bouche
Caroline VORWERK, AuteurCet article fournit des conseils pour permettre au jardinier, amateur ou professionnel, d'assurer un bon rendement en culture de fraises. Tout d'abord, il s'agit de diversifier les variétés (précoces, tardives et remontantes) pour étaler la durée de production. Les plants donnant des récoltes abondantes pour une durée de deux ou trois ans, il est important de renouveler, tous les ans, un tiers (ou un groupe variétal) de la fraiseraie. Un encart, consacré aux stolons, explique comment reproduire ses plants de fraisiers. Concernant les maladies, des techniques (paillage, culture sur buttes...) permettent de prévenir l'apparition de maladies cryptogamiques, telles que le botrytis (pourriture grise). Les plants peuvent être regroupés selon leurs dates de récolte, afin de faciliter les soins et la cueillette, même si mélanger les variétés a l'avantage de limiter l'impact de certaines maladies. Concernant les ravageurs de fraises au potager, ils sont nombreux (limaces, escargots, guêpes, merles et la redoutable drosophile asiatique) et leur gestion repose sur une récolte régulière et sur la pose de filets anti-insectes. Le témoignage de Hugo Puech, producteur et transformateur de petits fruits dans le Tarn, apporte des solutions techniques concernant la gestion de la fertilité et de l'humidité du sol.
Calendrier biodynamique 2024
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Ce calendrier dédié à la biodynamie, fruit de plus de soixante années de recherche de l'Institut de Maria Thun, connaît, depuis une quinzaine d'années, de nombreuses évolutions insufflées par le Mouvement de l'agriculture biodynamique français. Ce calendrier biodynamique ne concerne pas seulement les semis, mais aussi les travaux de jardinage, d'agriculture, d'apiculture, de sylviculture et de viticulture. Le calendrier biodynamique 2024 propose : - des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour et au fil des saisons ; - des conseils pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; - une présentation détaillée des rythmes cosmiques et de leur influence sur le monde végétal et la météorologie ; - une description illustrée et précise, mois par mois, de la course des planètes dans le zodiaque et des principaux phénomènes astronomiques ; - des tendances météorologiques en lien avec ces phénomènes ; - un supplément, à l'occasion des 100 ans de la biodynamie, avec un article d'Ernst Zürcher.
La chayotte, Sechium Edule, serait-elle la plante miracle ?
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurCucurbitacée peu répandue en France, la chayotte (ou christophine, chouchou) est une plante de fin de saison qui, à condition de bénéficier d'un grand support solide pour son développement, produit une grande quantité de fruits. La chayotte a besoin d'un sol profond, d'une chaleur suffisante et d'une certaine humidité (arrosage en pulvérisation ou en pluie fine) ; craignant le gel sur ses feuilles, elle devra être mise hors gel (serre chauffée...) à l'automne et en hiver, avant sa plantation en terre. Pratiquement toutes les parties de la chayotte sont comestibles (jeunes pousses, bourgeons terminaux, feuilles, tubercules et fruits), à l'exception des lianes et des tiges ligneuses (qui peuvent être utilisées pour le textile).
Conduite technique : Verger mon beau verger, les exigences des poires de table bio
Claire SALLIBARTAN, AuteurLa conduite de vergers de poiriers en agriculture biologique présente des exigences particulières. Dès l'implantation, il convient de choisir le bon porte-greffe en fonction des objectifs recherchés : le cognassier, qui permet le raccourcissement du délai d'entrée en production et l'abaissement de la hauteur de l'arbre, et le poirier, plus utilisé sur les verges de poires à poiré. Du côté des maladies et des ravageurs, les plus spécifiques sont la cécidomyie des poirettes et la tavelure du poirier (Venturia pirina). Les besoins en nutriments et les objectifs de la taille de l'arbre sont également abordés. Enfin, la poire étant un fruit fragile, certains critères sont à respecter pour une récolte de qualité (fermeté de la chair) et sa bonne conservation (besoin de températures négatives).
Conservation de Story® Inored (COV), 10 années d'essais au CTIFL et au CEFEL : Pomme Story® Inored (COV)
Vincent MATHIEU-HURTIGER, Auteur ; Philippe BONY, Auteur ; Emma DIEUDONNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurLa variété de pomme Story® Inored (COV) se développe, depuis plusieurs années, dans les vergers : elle est notamment résistante aux races communes de tavelure et adaptée à une production en agriculture biologique. Sa conservation est une étape-clé et présente deux désordres physiologiques, en particulier l'échaudure molle liée au froid et les brunissements internes et externes liés à l'atmosphère contrôlée. Des études menées au CTIFL et au CEFEL ont permis d'affiner les connaissances sur son comportement en conservation et ainsi de proposer des itinéraires plus adaptés. Si une conservation en froid normal à 3°C permet de contrôler les sensibilités de la variété, d'autres itinéraires permettent d'en prolonger la durée de conservation en limitant les dégâts, à savoir une descente progressive de la température (3°C pendant un mois, puis 0,5°C), puis une mise sous atmosphère contrôlée de type AC ou ULO.
Contre le carpocapse sur pommes : Associer des sucres
Marion COISNE, AuteurLe carpocapse arrive à contourner les moyens de lutte actuellement disponibles en bio : des résistances au virus de la granulose sont apparues et des carpocapses plus petits, capables de se reproduire sous les filets de protection, ont aussi été observés. Doù la nécessité de trouver de nouvelles solutions de lutte, comme lapplication de sucres (fructose et saccharose) à très faible dose sur le feuillage. Ces deux substances de base viennent perturber la ponte du ravageur : les sucres se fixent sur des récepteurs à la surface des feuilles, ce qui entraîne des réactions en chaîne, avec pour conséquence un changement de composition de la feuille qui devient moins attirante pour les femelles carpocapses. Le Grab a réalisé des essais en verger bio de 2013 à 2021, sur Gala, Golden et Akane. Globalement, le bilan pluriannuel est positif : lassociation fructose et saccharose se montre intéressante, et offre de meilleurs résultats que ces sucres appliqués seuls. La meilleure efficacité a été observée à un dosage de 1 g/10 L, avec une fréquence de traitement de 21 jours, à démarrer à partir de la chute des pétales des fleurs de pommier. Néanmoins, il faut que la pression en carpocapse ne soit pas trop forte pour observer une efficacité. Par ailleurs, ce traitement alternatif a mieux fonctionné certaines années que dautres, ce qui laisse quelques questions en suspens. Le mélange de sucres a aussi été testé en association avec un produit à base de virus de la granulose, mais les résultats ont été moins intéressants que ceux obtenus avec le virus seul ou le mélange de sucres seul.
Cultiver des agrumes bio : Choix Plantation Soins Récolte
Les agrumes sont les fruits les plus cultivés au monde et figurent parmi les espèces darbres les plus vendues en jardineries. Les faire pousser, en bio de surcroît, n'est cependant pas si facile, et peut aboutir à de cuisants échecs. Par ailleurs, contrairement à de nombreuses idées reçues, on peut cultiver des agrumes sous presque tous les climats, et pas seulement sur le pourtour méditerranéen. Cet ouvrage accompagnera jardiniers et professionnels débutants dans toutes les étapes de la culture d'agrumes bio, du choix des variétés à la récolte. Il présente : - les caractéristiques des agrumes à connaître pour bien les soigner ; - leur diversité : des fruits de toutes les formes, de toutes les couleurs, de quelques grammes à plusieurs kilos, résistant au froid jusqu'à -20°C selon les espèces, capables de pousser dans divers sols, sous presque tous les climats ; - tout ce qu'il faut savoir sur la plantation, l'arrosage, la taille, le travail du sol, les engrais et les amendements à apporter, les maladies et les ravageurs éventuels, la culture sous serre et en pots, la récolte et la conservation.
Démarches et signes de qualité Partie 2 : Perception par les consommateurs
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2023En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, de nouvelles démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (HVE, nutri-score, mentions, labels...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension et l'intérêt des consommateurs pour de nouvelles démarches, en comparaison avec les références connues (AB, Label Rouge...), alors que ces nouvelles démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document, qui fait la synthèse de la seconde phase de cette étude, met en évidence l'intérêt limité des consommateurs pour de nouveaux signes ou labels et apporte notamment des éclairages sur les attentes des consommateurs français en matière de traçabilité et sur leur confiance dans les fruits et légumes français.
En direct de lInao : Plants bio : évolutions réglementaires
Julien TAVERNE, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, il est nécessaire dutiliser des plants de cultures pérennes certifiés bio, issus de plantes-mères conduites en agriculture biologique depuis au moins deux ans. Afin de répondre à cette exigence, lInao, en partenariat avec Semae, a développé loutil semences-biologiques.org pour y intégrer les plants arboricoles et viticoles biologiques. Cet outil sera dailleurs bientôt renommé semences-et-plants-biologiques.org. De plus, face aux contraintes rencontrées par la filière, plusieurs paragraphes ont été ajoutés dans lannexe II, partie 1 du règlement UE 2018/848. Lun de ces paragraphes autorise lutilisation de matériel de reproduction des végétaux MRV (bouture, greffon, porte-greffe ) non bio en labsence de disponibilité de MRV biologique. Pour linstant, une autorisation générale est accordée pour utiliser ces MRV non bio, mais les pépiniéristes doivent déclarer la quantité employée sur semences-biologiques.org. Cet article est accompagné dun encart qui retranscrit une interview dAlban Le Mao, président de la Commission semences et plants du Comité national de lagriculture biologique (Cnab). Alban Le Mao répond notamment aux questions suivantes : Comment voyez-vous lévolution de la filière plants biologiques ? Quelles sont les difficultés technico-économiques majeures pour la production de plants biologiques despèces pérennes ?
Dossier : En arboriculture et maraîchage : Tout est sous biocontrôle !
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurL'offre en solutions de biocontrôle continue à se développer. Ces produits entrent dans les fermes, qu'ils soient commercialisés par des entreprises ou faits maison, avec notamment les préparations à base de plantes. Les innovations se multiplient et, au niveau réglementaire - dont le cadre est rappelé par Denis Longevialle d'IBMA France et par Patrice Marchand de l'Itab -, la pharmacopée autorisée s'agrandit. De quoi aider au quotidien les arboriculteurs et les maraîchers bio. Ce dossier fait le point sur différents essais. Depuis 2018, sur la station expérimentale CTIFL de La Morinière, en Indre-et-Loire, des essais sont menés pour évaluer l'effet de substances naturelles contre la tavelure et les pucerons, et ce, dans l'objectif de diminuer les doses de cuivre utilisé dans les vergers. Dans le Rhône, le Gaec des Vieilles Branches fabrique ses propres préparations pour ses six hectares de fruitiers et de vignes. Sur la station expérimentale du Caté, dans le Finistère, c'est l'intérêt du vinaigre dans la lutte contre la fusariose sur échalote qui a été étudié, avec une autorisation dérogatoire obtenue fin 2022. En maraîchage sous abris, l'intérêt des macro-organismes auxiliaires est connu, mais des essais permettent d'affiner les pratiques avec, par exemple, la mise en place d'un paillage de cosses de sarrasin pour maintenir les populations. D'autres études sont en cours sur l'hyménoptère Mastrus ridens, auxiliaire contre le carpocapse sur pommes et noix. Enfin, d'autres résultats prometteurs ont été obtenus grâce à des micro-organismes (Trichoderma harzianum et Bacillus subtilis) contre le cavity spot de la carotte. En fin de dossier, un tour d'horizon des dernières innovations est réalisé.
Dossier : Les arbres et nous
Jacques TASSIN, Auteur ; Anthony CHEVAL, Auteur ; Christian SUNT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Nature & Progrès, consacré aux arbres, est composé de 8 articles : 1 - "Quel rôle l'arbre joue-t-il dans la course du monde ?" replace l'arbre comme condition nécessaire à l'émergence du vivant ; 2 - "Les nouveaux grands-parents de la forêt" présente la démarche de lassociation Cur de Forêt, qui accompagne des propriétaires, techniquement et financièrement, pour protéger les milieux boisés de la déforestation ; 3 - "Arbres paysans : Histoire d'une relation et d'une résistance commune" décrit la relation interdépendante entre les arbres et les humains, tous deux victimes de lindustrialisation forcée des pratiques agricoles, aux conséquences désastreuses pour le vivant. Il met à lhonneur le châtaignier et le févier dAmérique ; 4 - "Des arbres en cercle pour se passer de pesticides" présente le programme de recherche dINRAE, dans la Drôme, où des chercheurs expérimentent les plantations circulaires pour lutter contre les bioagresseurs ; 5 - Dans "Créer un paysage fertile sur des terres difficiles : Une agriculture de régénération fondée sur larbre et léconomie deau", Guillaume Delaite, paysan boulanger bio et huilier en sud Aveyron, en zone de moyenne montagne, revient sur ses pratiques culturales pour lutter contre le ruissellement (qui détruit le sol et aggrave la sécheresse), par limplantation darbres sur des lignes-clés ; 6 - "Multiplier et planter des arbres : En prendre de la graine" introduit un ouvrage consacré à la multiplication des plantes sauvages ou cultivées ; 7 - "L'arbre hors forêt au cur de nos paysages" fait un focus sur le frêne, l'arbre fourrager le plus important des arbres paysans ; 8 - "Arbres : Un livre qui envoie du bois !" présente "Arbres", un livre sorti aux éditions Terre Vivante et Plume de Carotte.
Dossier de presse : Observatoire des prix des fruits et légumes 2023
Familles Rurales présente, pour la 17ème année consécutive, les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes, dans l'objectif d'aider les ménages à consommer de manière éclairée en cette période d'inflation et d'étudier la répartition des marges du rayon fruits et légumes. L'étude des prix 2023 porte sur un panier de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, présents dans 4 surfaces de vente (hypermarchés, supermarchés, EDMP type hard discount et magasins bio). Cette année, le niveau des prix atteint un nouveau record : le panier en conventionnel a augmenté de 16 % en un an (et de 11 % en bio), soit 3,5 fois plus que l'inflation générale. Respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 5 % et 18 % d'un SMIC net mensuel, pour une famille de 4 personnes, selon la composition du panier (18 % correspondant à du tout bio). Le document indique des prix moyens de fruits et légumes, en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle ; et se penche sur le système des marges dans les relations commerciales qui pénalise autant les producteurs que les consommateurs.
Élever des abeilles maçonnes : Améliorer la pollinisation dans les cultures fruitières
Patrick STEFANI, Auteur ; Andi HÄSELI, Auteur ; Sabrina GURTEN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Cette fiche technique montre comment élever et favoriser la présence d'osmies rousses et d'osmies cornues (deux espèces d'abeilles maçonnes) : mise à disposition de fleurs adaptées, mise à disposition de ressources de nidification, gestion des nichoirs, prédateurs... Pour assurer des rendements réguliers en arboriculture fruitière, des pollinisateurs efficaces sont indispensables. Le déclin de la faune naturelle dinsectes et la faible activité de pollinisation par temps froid des abeilles mellifères exigent laide de pollinisateurs alternatifs tels que les bourdons et les abeilles sauvages solitaires. Outre la promotion des abeilles sauvages locales, le lâcher dabeilles maçonnes (osmies) délevage peut contribuer, dans une large mesure, à la pollinisation des arbres.
Énergie solaire : Le photovoltaïque au service de l'agriculture ?
Elisabeth CHESNAIS, AuteurL'agrivoltaïsme est défini comme la production conjointe, sur une même parcelle, d'électricité solaire et d'une activité agricole. Cette dernière, qui ne doit pas être pénalisée par la présence des panneaux photovoltaïques mais peut, au contraire, en tirer des avantages, peut être une production végétale ou animale. Dans cet article, plusieurs expériences sont rapportées. Dans les Pyrénées-Orientales, sur le domaine de Nidolères, quatre hectares de vignes sont cultivés sous des panneaux installés à 4 m de hauteur. Ceux-ci apportent une protection aux cultures face aux évolutions du climat, avec des températures plus chaudes sous les panneaux par temps de gel et, à l'inverse, des températures plus fraîches et moins d'évapotranspiration en été, avec des impacts positifs sur la qualité des raisins. Des observations similaires sont faites dans la Drôme, sur la ferme expérimentale d'Étoile-sur-Rhône qui cultive pêchers, cerisiers et abricotiers sous des panneaux. En Ariège, Sabine Leray, éleveuse de brebis allaitantes et de porcs en agriculture biologique, est, elle aussi, satisfaite de son expérience : ses 120 brebis pâturent un parc photovoltaïque au sol de 25 hectares. L'herbe y reste plus verte et les panneaux fournissent de l'ombre aux animaux. Cependant, les projets d'agrivoltaïsme divisent toujours, et les expériences ne sont pas toutes aussi positives. L'enjeu est notamment de permettre le maintien, voire l'installation, d'une activité agricole sur les parcelles concernées, en limitant la densité des panneaux - et donc le niveau d'ombrage - et la taille des projets pour une meilleure acceptation par tous, dont les citoyens attachés à leurs paysages.
Évaluation de techniques automnales pour maîtriser le puceron cendré : Lutte contre le puceron, arboriculture biologique et PFI
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ; Bertrand ALISON, Auteur ; Antony LEBLOIS, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique et en production fruitière intégrée, le puceron cendré du pommier est surtout maîtrisé par des traitements insecticides au printemps (azadirachtine en AB). Pour lutter contre ce ravageur tout en limitant l'usage de ces traitements, la recherche s'intéresse, depuis quelques années, à des stratégies de perturbation de la ponte en automne : barrières physiques à base d'argile, défoliation précoce à base d'engrais foliaires, applications d'insecticides à l'automne... Les essais, lorsqu'ils ont pu être réalisés dans de bonnes conditions et selon la pression parcellaire, ont permis de réduire de moitié l'usage d'insecticides au printemps, voire même de s'en passer totalement. L'application d'argile et la défoliation ne peuvent être mises en uvre qu'en post-récolte et sont donc à réserver à des variétés précoces, récoltées avant le retour des pucerons. A noter également que le chélate de cuivre, utilisé pour la défoliation précoce, n'est - à la parution de cet article - pas homologué en agriculture biologique pour cet usage.
Favoriser la biodiversité : De la nourriture et des abris dabord !
Frédérique ROSE, AuteurLors dune conférence organisée dans le cadre du Sival 2023, lentomologiste Johanna Villenave-Chasset a fait le point sur les services rendus par la biodiversité en arboriculture : décomposition de la matière organique, santé du système racinaire, prédation et parasitisme de ravageurs, pollinisation Des études internationales indiquent clairement que plus il y a de biodiversité, plus le rendement est important. La France compte plus de 1 000 espèces dabeilles, Apis mellifera est donc loin dêtre la seule à assurer la pollinisation. Les arboriculteurs connaissent aussi souvent le rôle déterminant de nombreux insectes auxiliaires (chrysopes, syrphes, coccinelles, carabes ) et d'autres animaux (chauves-souris, mésanges ). Une étude Inrae montre dailleurs quà lautomne, 30 % des pucerons cendrés ailés sont piégés grâce aux araignées, si ces dernières sont bien présentes dans la parcelle. Il est donc important de semer des bandes fleuries afin de favoriser le développement de ces insectes auxiliaires. Il est possible de débuter simplement avec un semis de féverole. Ensuite, il est recommandé de varier les dates de semis et les types de plantes pour avoir des fleurs plus tôt et plus longtemps dans lannée. Une bande fleurie tous les 3 ou 4 inter-rangs est déjà efficace. Il est préférable de semer des jachères mellifères (ex : sainfoin fétuque - trèfle), plutôt que des mélanges horticoles. Lexemple de Pascal Pineau a ensuite été développé, durant cette conférence. Il cultive 240 ha de pommiers et de poiriers, dont 30 % sont en bio, et cherche à maximiser la biodiversité sur ses parcelles. Pour cela, il réalise notamment deux semis de bandes fleuries par an : un au printemps et un à lautomne.
La ferme Milarepa : La possibilité d'une île
Benjamin HOURTICQ, AuteurPionnière de l'agriculture biologique dans le Béarn, la ferme Milarepa est conduite en bio depuis 1988. Des cultures à valeur ajoutée (soja, maïs pop-corn, feijoas et physalis) sont les marques de fabrique de la ferme. L'ancien exploitant, Jean-Michel Duparcq, aujourd'hui à la retraite, a contribué, en grande partie, au développement de l'agriculture biologique dans Béarn, notamment par la création de la coopérative Bio Pays Landais et du Civam Bio Béarn. Aujourd'hui, sa fille Julia et son beau-fils (marié à Mathilde, son autre fille), toujours dans une logique de préservation de l'environnement, sont à la recherche de nouvelles productions, avec, en cours de réflexion, un projet en agroforesterie.
Fraises à la douzaine
Josselin RIVOIRE, AuteurTerre Vivante a mis en place, à l'automne 2020, sur son Centre écologique (Isère), des essais sur treize variétés de fraises. Parmi celles-ci, cinq variétés remontantes ont été testées ('Nova Gento', 'Charlotte', 'Cijosée', 'Cirafine' et 'Maestro'), ainsi que huit variétés de printemps pour les non remontantes : deux précoces ('Ciflorette' et 'Gariguette') ; quatre de saison ('Belrubi', 'Rubis des jardins', 'Madame Moutot' et 'Favette') et deux tardives ('Anared' et 'Anablanca'). Cet article rend compte des observations sur ces essais, réalisés en moyenne altitude, et des résultats obtenus (développement du plant, résistance à la sécheresse et au gel, période de production, qualités gustatives du fruit...). Il fournit également des conseils pour gérer les ravageurs (chevreuils, oiseaux, rongeurs...).
Le fruit du soleil
Jérôme JULLIEN, AuteurLa culture de figues est bien adaptée au changement climatique : le figuier ne craint ni la sécheresse, ni la canicule. En France, ce fruitier donne de belles récoltes dans le midi et trouve également sa place dans les régions situées plus au nord, à condition de bénéficier d'un emplacement ensoleillé. Si les gelées tardives peuvent impacter les récoltes, plusieurs solutions sont possibles, l'idéal étant de choisir une variété bifère (qui fructifie deux fois par an) pour toujours obtenir des fruits. Cet article fournit des conseils de culture, de la plantation à la récolte, en passant par l'entretien des arbres (taille). Des jardiniers et des jardinières de différentes régions de France partagent leurs expériences (production, conservation, utilisation en cuisine...).
Fruits et légumes : Meilleur marché en circuit court ?
Elsa CASALEGNO, AuteurFin 2022, l'UFC-Que Choisir a réalisé une enquête sur les prix de vente des fruits et légumes dans plusieurs points de vente en circuits courts (vente à la ferme, magasins de producteurs, Amap...) et dans des enseignes de la grande distribution. Verdict : le coût d'un panier de fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle est le même pour le consommateur en circuits courts et dans la grande distribution (38 ) ; pour les produits issus de l'agriculture biologique, il est inférieur en circuits courts. On note toutefois des disparités selon les fruits ou légumes concernés. L'absence d'intermédiaires (ou la présence d'un seul intermédiaire) limite les marges prises par ces différents intervenants de la chaîne de distribution. Ainsi, si les agriculteurs qui commercialisent en circuits courts s'estiment mieux rémunérés, cela n'impacte pas le prix pour les consommateurs. Après un boom pendant la crise sanitaire en 2020, puis un reflux, les ventes en circuits courts repartent à la hausse, début 2023, dans un contexte de forte inflation.
Galerie des acteurs de la bio 2023
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 24 acteurs bio présentés dans ce dossier (grossistes, fournisseurs, entreprises, importateurs, gestionnaires de marques, distributeurs, transformateurs), qu'ils soient historiques ou start-ups innovantes, sont tous animés par une volonté de résilience, de rigueur et de performance sur leurs marchés. Ces entreprises sont de tailles différentes : certaines sont des PME, d'autres des réseaux de magasins indépendants. Dans ce dossier, chacun de ces 24 acteurs présente ses produits et ses engagements (santé humaine, biodiversité, conditions de vie des producteurs), ainsi que ses innovations.