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Fruits



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Le 7e salon Tech&Bio : Le rendez-vous des techniques bio et alternatives
Muriel MILLAN, Auteur ; Prisca PIERRE, AuteurLa septième édition du salon Tech&Bio sest tenue, les 18 et 19 septembre 2019, sur le site du lycée du Valentin, à Bourg-lès-Valence. Ce salon est dédié à lagriculture biologique et aux techniques alternatives. Il est organisé tous les deux ans par la Chambre dagriculture de la Drôme. Lédition 2019 a rassemblé 20 500 visiteurs (60 % sont des agriculteurs conventionnels), 375 exposants, 20 délégations internationales et 60 partenaires. Plus de 120 conférences ont été organisées, ainsi que des tables-rondes, des ateliers sur des méthodes de production et de commercialisation et des démonstrations en plein champ. Parmi le large éventail de sujets évoqués lors de ce salon, cet article se focalise sur des conférences ou sur des présentations de projets de recherche en lien avec larboriculture et le maraîchage bio. Il aborde les thèmes suivants : la sélection variétale dabricots en Suisse, lamélioration de la conservation des fruits, les intrants alternatifs pour la santé des plantes, la gestion des punaises phytophages en cultures légumières et la régulation des populations de pucerons en culture daubergines.
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2018 : Stagnation des importations bio en France
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon l'Agence BIO, en 2018, 69 % des produits bio consommés dans l'Hexagone ont été produits en France. 31 % de ces produits ont donc été importés, contre 29 % en 2016. Un tableau présente l'origine des approvisionnements selon les produits bio, en 2018.
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Lettre Filières FNAB - Fruits n° 13
Antoine BESNARD, Auteur ; Nathalie FERNANDES, Auteur ; François WARLOP, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Fruits n° 13 est composée des articles suivants : - Elsa Cotton et Claude Daniel - Céréales et arboriculture - Ille-et-Vilaine ; - Recueil des savoir-faire en arboriculture biologique en région Centre-Val-de-Loire ; - Campagne de commercialisation des pommes et poires bio (2019-2020) ; - Des plants fruitiers certifiés AB d'ici 2035 ? Facile à dire... ; - FRUINOV, un projet participatif sur les variétés fruitières de la région PACA ; - Comment savoir si une variété est dans le domaine public ? ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - La Terre est Notre Métier 2020 : proposez votre conférence !
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Note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques : Mars 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (mars 2019) : - Synthèse ; - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; Secteur du sucre ; - Évolution du marché français ; - Échos du monde.
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BIO CENTRE MAG Hors-série n° 12 - Les chiffres de la bio en région Centre-Val de Loire en 2017
Ce hors-série présente les chiffres 2017 de l'agriculture biologique en région Centre-Val de Loire, un état des lieux et l'évolution des principales filières animales et végétales, et la progression des opérateurs de l'aval (transformateurs, distributeurs).
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Conservation des pommes : Limiter les pertes
Frédérique ROSE, AuteurLaurent Jamar, chercheur au Centre Wallon de Recherches Agronomiques, est intervenu lors des Journées Techniques Fruits et Légumes Biologiques de lItab des 24 et 25 janvier 2018. Les pertes de pommes après récolte peuvent être importantes et atteindre 15 à 30 %. En bio, la prophylaxie permet de limiter les dégâts mais nest pas suffisante. Le traitement à leau chaude est efficace mais demande de lourds investissements, tout comme les chambres froides à atmosphère contrôlée qui ne conviennent quaux gros volumes de production. Pour optimiser leur conservation, le CRA-W a testé des modules à atmosphère contrôlée de Janny MT pouvant contenir 300 kg de fruits et les a comparés à des palox ouverts. Plusieurs variétés de pommes ont été testées selon plusieurs critères, liés au développement de maladies et aux qualités organoleptiques. Les analyses sensorielles montrent que les pommes contenues dans les modules semblent plus fermes et donc plus appréciées. Les gloeosporioses (mélange complexe de champignons) semblent moins se développer sur certaines variétés issues des modules Janny MT. Des essais ont également été menés sur deux traitements contre les gloeosporioses en verger : Myco-Sin (non homologué en France) et Vacciplant (homologué en France). Leurs effets sont plus ou moins significatifs suivant les conditions dessai.
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Fertilisation organique en verger bio : Les paramètres à connaître
Séverine CHASTAING, AuteurRaisonner sa fertilisation organique demande dintégrer un grand nombre de paramètres. Cet article pose les grands principes de la fertilisation organique en verger bio. Il convient dabord destimer les besoins des arbres fruitiers (liés à la croissance de larbre et aux exportations de fruits produits). Ensuite, il faut réfléchir son apport de fertilisants (principalement des engrais de ferme) en fonction du type dengrais organique (teneur variable en N, P2O2 et K2O) et de son coefficient déquivalence (Keq permettant détablir la fraction dN, P2O2, K2O potentiellement disponibles pour la plante). Les propos sont illustrés de tableaux de valeurs et de schémas explicatifs et sont accompagnés dun exemple concret de raisonnement des apports en verger de pommiers bio.
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Lettre Filières FNAB - Fruits n° 12
Jean-Michel NAVARRO, Auteur ; Diane PELLEQUER, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Fruits n° 12 est composée des articles suivants : - Campagne de commercialisation des pommes et poires bio (2018-2019) ; - Lutte contre la suie des pommes : L'intérêt d'un modèle de prévision d'évolution ; - Développer des variétés adaptées pour les fruitiers bio (Épisode 2 : Les pommes) ; - "Mélanges utiles aux systèmes de culture et auxiliaires pour favoriser une réduction des intrants" ; - Des pomiculteurs du pays de Gap se convertissent à la bio ; - Un site dédié aux substances de base.
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Lutte contre les chenilles foreuses en prune d'Ente AB : Influence de l'environnement des parcelles
Sophie POUZENC, Auteur ; Sébastien CAVAIGNAC, AuteurEn agriculture biologique, la confusion sexuelle est le moyen de lutte contre les chenilles foreuses. Cependant, les producteurs peuvent observer certaines années une recrudescence des dégâts sur des parcelles protégées par la confusion sexuelle. Une étude regroupant 50 parcelles chez 21 pruniculteurs bio montre, outre lefficacité de la confusion sexuelle, que lenvironnement des parcelles et les pratiques culturales influencent également les attaques de ces chenilles foreuses (carpocapse des prunes et petite tordeuse des fruits). En effet, si les dégâts de la petite tordeuse sont plus importants que ceux du carpocapse, la confusion est plus efficace contre la petite tordeuse, et ce, pour des parcelles supérieures à 2 hectares. Autre résultat de létude : plus la surface de vignes environnantes est grande, plus la pression des ravageurs est importante. Le travail du sol est aussi un facteur de variabilité des dégâts (lentretien régulier du rang et de linter-rang limiterait les dégâts). Ce travail, déjà réalisé sur les saisons 2016 et 2017, se poursuivra en 2018.
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Lutte contre la maladie de la suie des pommes : Lintérêt dun modèle de prévision dévolution
Jean-Michel NAVARRO, AuteurLa maladie de la suie, observée dans les vergers de pommes tardives, est une altération superficielle de lépiderme, sintensifiant au cours de la période de conservation. Comme elle ne sexprime réellement quen fin dété, les traitements sont délicats à positionner. Christophe Raucaz est arboriculteur bio à Verrens-Arvey, en Savoie. Pour mieux contrôler la maladie, il teste dans le cadre du programme DEPHY animé par l'ADABio - un modèle de prévision de lévolution de la maladie de la suie, nommé RIM pro. Ce dernier repère la première infestation, puis permet de faire le tri entre les périodes humides contaminatrices et celles qui ne le sont pas. Christophe Raucaz utilise également ce modèle pour positionner, en fonction de la prévision de production de spores, des traitements préventifs. Quant au coût, il faut compter 200 euros labonnement pour maximum 2 stations météo.
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Des fruitiers à la bonne distance
Jérôme JULLIEN, AuteurUne trop forte densité d'arbres au verger peut générer toutes sortes de problèmes, gênant la floraison, créant les conditions d'apparition de maladies cryptogamiques (confinement de la végétation) ou des pathogènes du sol (enchevêtrement racinaire). C'est pourquoi il est essentiel de ménager de l'espace entre les fruitiers dès la conception et la plantation. Cet article indique les éléments indispensables à avoir en tête pour planter "équilibré", en fonction des variétés et de la structure du verger, afin de permettre l'épanouissement des arbres, l'ensoleillement optimal de leurs fruits et le contrôle des maladies.
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La note de conjoncture « fruits à pépins bio »
Diane PELLEQUER, AuteurCette lettre dinformations fait le point sur le marché et la consommation des fruits bio en France et sur lévolution des surfaces de vergers bio, notamment pour les pommes et les poires. Les ventes les plus dynamiques en bio sont celles du rayon fruits et légumes (+33 % entre 2015 et 2016). Tous les circuits de commercialisation sont concernés. Les surfaces en arboriculture bio progressent rapidement également et représentent, aujourdhui, 17.4 % des surfaces arboricoles. Pour les vergers de pommes bio, le développement des surfaces se poursuit de manière constante et importante (+14 % en 2016). Pour les poires, le développement est encore plus soutenu (+ 26 % en 2016). Ce document présente également un résumé de la campagne passée (conditions météo, calibres, volumes ) et un zoom sur le début de campagne 2017 en pommes de table et poires bio : conditions climatiques, production, qualité des fruits, calibres, vente et prix.
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Arboriculture : Diversifier sa production
Joannes BOULON, AuteurGérard Roch est arboriculteur bio à Châteauneuf-sur-Isère (26). Dans cette interview, il partage les choix stratégiques qu'il a faits en termes d'espèces fruitières et de modes de commercialisation. Jusqu'au début des années 2000, il produisait de la pêche sur 45 ha. Suite à un épisode de sharka, il a dû arracher tous ses arbres. Il est ensuite reparti de zéro, sur des vergers multi-espèces. Sa production fruitière est aujourd'hui très diversifiée : noix, châtaignes, poires, pommes, noisettes, figues, petits fruits, amandes, nèfles, kakis, grenades, raisin de table..., qu'il vend sur les marchés, dans les Amap, et à la ferme. A la demande de ses clients, il s'est même mis à cultiver quelques légumes. Pour lui, cette diversification des productions, à laquelle s'ajoutent des activités de transformation et d'accueil (gîtes, ferme pédagogique et de découverte) est un vrai gage de sécurité économique, notamment face aux aléas du marché des fruits. La gestion technique des productions et la gestion de la main-duvre constituent cependant les grosses difficultés.
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Un arbuste à (re)découvrir : Le feijoa
Patrice CHAPON, AuteurAcca sellowania ou Feijoa sellowana pour le nom scientifique, le goyavier de Montevideo, ou goyavier du Brésil, ou encore goyave-ananas, est un arbuste connu en Amérique du Sud depuis le XIXème siècle. Ses fruits, à la peau verdâtre, épaisse et pruineuse, ont une chair à pulpe blanchâtre et granuleuse, qui devient translucide à maturité. Apprécié pour son goût exotique prononcé et sa teneur en vitamine C, entre autres, ce fruit a fait l'objet d'essais de production en France. La maturité des fruits s'y étale de mi-octobre à mi-novembre. Les fruits tombent alors au sol, ce qui peut provoquer des meurtrissures et favoriser le développement de moisissures. C'est une des difficultés de cette production, qui impose également une récolte quotidienne pendant la période. De plus, la conservation des feijoas reste limitée. L'arbuste a tout de même sa place dans les vergers car il présente de nombreux atouts : il s'adapte à tous les sols, même les plus ingrats, présente une tolérance à la sécheresse et aux gelées et est indemne de tout parasitisme. Il a, de plus, toute sa place dans les jardins d'ornement, avec son feuillage persistant et sa magnifique floraison. Des conseils de culture sont donnés : choix de variétés, méthodes de multiplication, récolte...
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Calendrier lunaire 2017
Le Calendrier Lunaire permet de jardiner avec la Lune, afin de rechercher des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes : légumes, fruits, fleurs, arbres, mais aussi agriculture, animaux, abeilles, vin, bière, bois, gazon... Les cycles lunaires influencent aussi nos états de santé, et le calendrier lunaire peut constituer un guide précieux pour planifier un ensemble de gestes quotidiens : pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Compatibilité de stockage courte durée : Impact de l'éthylène sur les fruits et légumes
Sébastien LUROL, Auteur ; Pierre LANDRY, Auteur ; Philippe BONY, AuteurL'éthylène est une hormone végétale impliquée dans la maturation de certains fruits et légumes. Il est produit par ces fruits et légumes et se dégage alors dans l'atmosphère. Sa présence dans les lieux de stockage peut avoir un effet néfaste sur les espèces végétales qui y sont sensibles, remettant en question la possibilité d'un même lieu de stockage pour différentes espèces. Un tableau présente un recensement, à partir de la bibliographie, des effets de l'éthylène sur une cinquantaine d'espèces fruitières et légumières. Le niveau de production d'éthylène de ces espèces est également évalué. Des travaux menés par le Ctifl sur le concombre, le kiwi, la fraise et la laitue, complètent ces données.
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Conception d'un verger de fruits à noyau innovant
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Alosia RELACHON, AuteurAfin de concevoir des systèmes de culture innovants permettant de lever les freins rencontrés par les producteurs de fruits à noyau, une méthode de conception par prototypage a été utilisée. Cette dernière a permis délaborer trois prototypes de systèmes de cultures en mobilisant des connaissances et savoir-faire dun groupe dexperts (dont certains spécialisés en AB). Les prototypes sont : verger de proximité, verger peu gourmand et verger de pêchers de haute technicité. 35 leviers faisant appel aux services écosystémiques et aux technologies de pointe ont été mobilisés (association arbre animal, méthodes de lutte alternatives, compostage, énergies renouvelables, variétés tolérantes ). Une évaluation multicritère préalable montre que ces trois prototypes présenteraient un intérêt agroenvironnemental, social et économique supérieur aux systèmes de cultures existants (agriculture raisonnée, AB), en particulier pour les deux premiers.
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La confusion tombe du ciel
Maude LE CORRE, AuteurLa lutte contre le carpocapse de la châtaigne passe, entre autres, par la confusion sexuelle, qui est une méthode naturelle efficace. Cependant, la pulvérisation dhormones ne permet pas aujourd'hui de couvrir lensemble de la canopée des arbres. Cest pourquoi des techniciens (chambre dagriculture, Invenio) cherchent à mettre en place un système de pose de diffuseurs au sommet des châtaigniers, à laide de drones, pour couvrir le haut des arbres. Cet article explique pourquoi et comment serait mis en place ce système, en culture bio ou non. Un système darbalète a été par ailleurs mis au point par le service machinisme dInvenio, mais il est demandeur en temps de pose et donc coûteux. Cette recherche est combinée avec une étude sur dautres techniques, toutes compatibles avec lAB (BT, trichogrammes, résistance des arbres, auxiliaires).
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Dossier : Les fruits bio : Comment répondre à la demande du marché ?
ALTERNATIVES BIO, AuteurCe dossier propose un état des lieux de la filière fruits bio en région Rhône-Alpes, où la bio constitue une solution clé dans la préservation d'une diversité fruitière historique, symbole du terroir régional. Côté consommation, la demande pour les fruits frais et transformés est au rendez-vous. Première région productrice bio de fruits à coque, fruits rouges et fruits à pépins en nombre d'exploitations (sur 4623 ha, surtout dans la Drôme et en Ardèche), Rhône-Alpes enregistre aussi de belles dynamiques de conversion. Chaque production arboricole bio rencontre ses difficultés techniques propres, les fruits à noyaux plus particulièrement, et l'enjeu général reste de pouvoir améliorer la productivité et de rendre possibles les démarches de relocalisation. Des progrès techniques continuent à émerger, notamment grâce aux expérimentations mises en place avec des centres de recherche ou instituts techniques (FiBL, ITAB...), qui contribuent à faire avancer les pratiques, en expérimentant, par exemple, des systèmes proches de la permaculture ou de l'agro-foresterie sur des vergers extensifs multi-espèces ou l'utilisation des huiles essentielles et d'autres solutions alternatives. Les producteurs bio eux-mêmes sont les premiers expérimentateurs, et les réseaux de professionnels jouent un rôle fondamental dans la diffusion des bonnes pratiques et des informations. A l'aval, la récolte et la vente de fruits "à bonne maturité" sont des éléments déterminants pour le marché et la fidélisation des consommateurs.
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Expérimenter dans le Tarn-et-Garonne : Bioagresseurs et charge des pommiers
Frédérique ROSE, AuteurCet article rapporte les principaux résultats des essais conduits en vergers de pommiers bio au Centre d'expérimentation fruits et légumes (Cefel) du Tarn-et-Garonne. Concernant la lutte contre le carpocapse, deux systèmes de cage, avec des filets au-dessus et autour des vergers, ont été comparés : l'un avec filets paragrêle (maille 7×3) au-dessus et filets Alt'carpo (maille 4×4) autour, et l'autre avec des filets Alt'carpo partout. Aucune différence significative n'a pu être démontrée au cours des trois années de l'essai. Une autre expérimentation a comparé différents produits phytosanitaires utilisables en bio dans la lutte contre la maladie de la suie et les crottes de mouche. En ce qui concerne le puceron lanigère, c'est la lutte préventive qui a été mise à l'épreuve, avec des essais sur un verger de Dalinette pas encore infesté. Trois techniques d'entretien du rang ont par ailleurs été testées : - la méthode sandwich, avec 40 cm de trèfle blanc nain sur le rang et un travail du sol de part et d'autre ; - un géotextile placé sur le rang ; - un désherbage mécanique avec un porte-outil Naturagriff. Enfin, des essais de produits dessicants pour l'éclaircissage sur fleurs visent à définir les modalités idéales pour une telle pratique. L'éclaircissage sur jeunes fruits est également testé.
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Le feu bactérien
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa bactérie Erwinia amylovora provoque le feu bactérien, une des maladies les plus terribles pouvant affecter les arbres de la famille des rosacées, fruitiers ou arbres d'ornement. Les plantes attaquées présentent des rameaux comme brûlés, recourbés, ce dessèchement progressant ensuite vers le bas et bloquant la sève montante. Les premiers symptômes apparaissent après la floraison et, à l'automne, des branches maîtresses peuvent être atteintes. Il n'existe à ce jour aucun moyen curatif efficace. Les pistes les plus intéressantes restent la lutte biologique avec des bactéries antagonistes ou des phages (sortes de virus n'affectant que les bactéries), mais seulement en début d'attaque. Ces produits ne sont cependant pas encore homologués en France. Des conseils pour essayer d'enrayer l'attaque du feu bactérien dès l'apparition des premiers symptômes sont donnés.
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La forficule : un insecte auxiliaire et ravageur
Christian HILAIRE, Auteur ; Julien RUESCH, Auteur ; Yannick GRALL, Auteur ; ET AL., AuteurLes forficules, ou perce-oreilles, sont des insectes polyphages qui, de fait, se nourrissent aussi bien d'autres insectes que de végétaux. Ainsi, ils endossent tantôt le rôle d'auxiliaire des cultures, plus particulièrement dans les vergers de fruits à pépins, tantôt le rôle de ravageur, plus particulièrement dans les vergers de fruits à noyau. Après un tour de l'état des connaissances sur les forficules, les auteurs présentent quelques stratégies de protection, mécaniques (applicables en agriculture biologique) et chimiques (non-applicables en AB).
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Les fruits du changement
Mathias SÉVARÉ, AuteurRéunir dans un lieu unique la plus grande diversité fruitière possible, tel était l'objectif de Robert Kran. C'est au Domaine du Gros Chêne, niché entre Calvi et l'Île-Rousse, en Corse, qu'il a commencé, il y a dix ans, à planter, greffer, bouturer, et même semer... Il a développé, petit à petit, une vision du jardin fruitier, où l'arbre est invité à s'adapter et à développer son patrimoine génétique. Malgré sa très grande maîtrise de techniques complexes (bouturage, greffe, stratification de semis...) et sa grande connaissance des arbres, l'impression qui domine dans son jardin est la simplicité. Le Domaine du Gros Chêne est un lieu ouvert, source d'échanges et d'expérimentation. Les arbres fruitiers cultivés par Robert Kran représentent une grande diversité d'espèces, cultivables sous des climats moins doux, et pouvant trouver leur place dans des jardins de tailles différentes.
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Fruits et légumes : Biogaronne recrute des producteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa SARL Biogaronne, basée dans le Sud-Ouest, voit son chiffre d'affaires progresser de 3 à 5 % chaque année. Cette évolution est toutefois limitée par une offre qui ne peut pas encore répondre à la demande. Ainsi, Biogaronne est à la recherche de nouveaux maraîchers et arboriculteurs pour rejoindre les 70 producteurs qui alimentent aujourd'hui sa gamme exclusivement bio de fruits et légumes. Gérée par son directeur et treize producteurs associés, Biogaronne travaille selon un calendrier de culture qui permet de vendre les produits avant même leur récolte. Par ailleurs, la SARL s'investit pour accompagner l'installation et la transmission.
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La goji débarque
Maude LE CORRE, AuteurLa baie de Goji (Lycium barbarum) provient d'un arbuste de la famille des solanacées originaire de Chine. De plus en plus prisé par les consommateurs, ce fruit est actuellement principalement importé depuis la Chine. Une filière conventionnelle avec recherche sur litinéraire technique, les variétés à cultiver, etc. est en train de se mettre en place en France. La recherche se fait notamment sur une production de baies vendues en frais car il est difficile de concurrencer les Chinois sur le marché des baies en sec. Concernant la filière bio, Bertrant Bernardini, agriculteur bio à Pineuilhet Razac-de-Saussignac (24), qui cultive et commercialise la baie de Goji, souhaite mettre en place une filière bio pour cette production auprès des viticulteurs dans le cadre de diversifications " vigne-goji ".
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J'apprends à tailler mes arbres : Fruitiers, arbustes...
Tailler, oui, mais en douceur... Cesser de martyriser les arbres par des coupes anarchiques, qui fragilisent leur structure et créent des blessures impossibles à cicatriser ! Plutôt que se précipiter sur le sécateur ou la cisaille, il s'agit de poser les outils, d'observer et de réfléchir, guidé par Alain Pontoppidan (technicien agricole, arboriste et formateur) qui prône une taille douce, inspirée par une véritable compréhension des besoins des arbres et basée sur l'observation préalable des mécanismes naturels de leur croissance. Pour améliorer la productivité des fruitiers et éviter l'alternance, on découvre les tailles de plantation, d'éclaircie, de rajeunissement, de simplification, avec les spécificités propres à 18 espèces de fruitiers. Les arbres et arbustes d'ornement ne sont pas oubliés, grâce à un guide de taille par essences détaillé pour 70 espèces : arbustes à floraison printanière ou estivale, persistants, plantes grimpantes, rosiers, conifères, grands arbres.
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Lutte obligatoire contre Xylella fastidiosa : où en est-on ?
La bactérie Xylella fastidiosa, détectée en Europe en 2013 sur des oliviers du sud de l'Italie, sévit actuellement dans ce pays, avec plus de 200 000 ha déjà contaminés. L'article présente tout d'abord la bactérie : souches bactériennes et les cultures sur lesquelles elles se développent plus spécifiquement, les symptômes les plus représentatifs observés sur la plante, les modes de contamination... Le dispositif européen de lutte obligatoire est ensuite présenté, puis l'article propose un point sur la situation en France, où un plan d'action national a été mis en place, en septembre 2014, pour prévenir, détecter et gérer les contaminations, tout en mobilisant les acteurs et en communiquant régulièrement sur le sujet. Suite à la détection d'un foyer de contamination en Corse, en juillet 2015, le plan de lutte a été précisé et adapté (notamment, destruction de certains végétaux dans la zone infectée) et des mesures complémentaires ont été adoptées.
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La note de conjoncture « Fruits à pépins »
Diane PELLEQUER, AuteurCette note de conjoncture concerne les fruits à pépins pour la campagne 2016/2017, et est établie notamment à partir dinformations issues dune réunion de suivi de campagne ayant eu lieu le 12 septembre 2016 (organisation FNAB). Parmi les divers chiffres présentés, on peut retenir les éléments suivants : i) au cours du premier semestre 2016, les achats des 15 fruits et légumes bio les plus consommés (hors agrumes) ont augmenté de 16 % en volume et de 19 % en valeur par rapport à la même période en 2015 ; ii) les surfaces en vergers pommes et poires bio ou en conversion ont augmenté en 2015 (+ 14 % en pommes et + 19 % en poires) par rapport à 2014 ; iii) pour la campagne 2016/17, les volumes en pommes de table devraient satisfaire la demande (moins de rendement mais plus de vergers), avec une qualité au rendez-vous mais plus de petits calibres et une augmentation du prix de vente (de lordre de 0.2 / kg - sortie producteurs ) ; iv) loffre en poires sera plus hétérogène selon les territoires (année dalternance), mais avec une bonne qualité (mais là aussi avec plus de petits calibres) et des prix de vente entre 1.65 et 2.25 /kg (prix caisse de 13kg, départ expéditeur). Enfin, cette note présente un calendrier des périodes des premières mises en marché, outil développé par la FNAB avec les producteurs pour organiser au mieux les mises en marché.
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Parasites émergents des fruitiers : comment réagir ?
Jérôme JULLIEN, AuteurDepuis une quinzaine d'années, la mondialisation du commerce a favorisé l'augmentation de parasites émergents, menaçant plus particulièrement les arbres fruitiers. Aujourd'hui, dans l'Union européenne, des flux considérables de plantes et de produits végétaux transitent via les ports, les aéroports et les axes routiers, ce qui constitue un potentiel d'infestation pour les parasites, dont les plus préoccupants ont de quoi inquiéter. La réglementation européenne en matière d'évaluation des risques phytosanitaires oblige les professionnels des filières végétales et les particuliers à signaler toute détection ou suspicion de présence de parasites au service régional chargé de la protection des végétaux. Concernant les fruitiers, les sources de contamination sont nombreuses : transport des semences, des boutures, des baguettes de greffons, des jeunes plants, des fruits et du bois, mais aussi acheminement de grands arbres et d'arbustes lors de la préparation d'événements internationaux. L'article cite quelques cas d'infestation ayant eu lieu au cours des dernières années. Parmi les introductions parasitaires récentes : la bactériose du kiwi, la mouche asiatique des fruits, la mouche du brou de la noix ou encore le cynips du châtaignier. On constate également des recrudescences d'anciens parasites, comme la cochenille, la mouche de l'olive et l'hoplocampe du pommier. Parfois, ce sont des cas de régression des parasites émergents qui sont observés. Ceux-ci peuvent provenir de phénomènes naturels, mais également des progrès de la lutte biologique, par exemple de l'acclimatation d'auxiliaires, souvent d'origine exotique, comme la guêpe parasitoïde du cynips. Favoriser les équilibres biologiques et la diversité des espèces végétales et animales reste essentiel pour limiter les infestations et les épidémies.
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Pesticides : Stop à la fuite en avant
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurLe plan Ecophyto lancé en 2008 avait pour objectif de réduire de moitié lusage de pesticides en 10 ans. Or, leur utilisation augmente encore Et les conséquences des pesticides sont là : 92 % des cours deau contaminés par au moins 10 pesticides dans plus de la moitié des cas, pathologies des agriculteurs Mais il est difficile de faire évoluer le système car beaucoup dacteurs sont impliqués (consommateurs, agriculteurs, industriels, semenciers). Heureusement, des initiatives se développent : le réseau de fermes Dephy dont le but est dexpérimenter des systèmes économes en produits phytosanitaires, le recours à la lutte biologique, la conversion bio Cela demande du temps et du savoir-faire. Un test sur des échantillons de pommes, poires, raisins et fraises, sur la présence de résidus de pesticides, met en évidence une moindre contamination des fruits bio.
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Le point bio sur... : Filière « Fruits et Légumes Bio » en Bretagne : Situation Avril 2016
En 2015, la Bretagne reste la région dédiant le plus de surfaces aux légumes biologiques, avec 3558 ha certifiés et 158 ha en conversion pour les légumes frais, surfaces qui ont progressé de 4 % entre 2014 et 2015. Cela concerne 692 fermes, selon deux types de systèmes : - des systèmes "maraîchage", généralement avec moins de 10 ha par exploitation, assez diversifiés ; - des systèmes "légume de plein champ", généralement avec plus de 10 ha par exploitation, plus spécialisés. L'arboriculture bio, quant à elle, concerne près de 900 ha pour 390 exploitations, avec des productions de fruits frais ou de fruits pour la transformation. Le nombre d'opérateurs, autour de 120, stagne depuis plusieurs années sur la région. Les circuits de commercialisation restent dominés par les circuits longs (GMS et magasins spécialisés).
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Pommes et poires : Belle récolte, marché porteur
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur2015 a été une année à pommes bio, grâce à des conditions climatiques favorables et à de nouvelles surfaces certifiées. La récolte bio française a atteint les 55 à 60 000 tonnes, pour 3 868 ha cultivés, soit 25 à 30 t/ha. En revanche, pour les poires, l'année 2015 a été plus délicate, avec beaucoup d'hétérogénéité entre régions. Ainsi, la récolte nationale de poires bio a chuté de 20 % par rapport à 2014. Toutefois, les prix en pomme sont restés stables, grâce à une demande forte des consommateurs et, probablement, au respect du calendrier de commercialisation échelonnée des variétés élaboré par les professionnels et la Fnab.
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Pommes / Poires : Spécial conservation
ARBO BIO INFOS, AuteurDes fruits paraissant sains à la récolte peuvent déclarer des maladies de conservation lors de lentreposage. Les maladies de conservation des pommes et des poires sont présentées : tavelure de conservation, Gloeosporium, Phytophthora, Botrytis et Monilia. Des traitements de conservation avant récolte sont possibles en agriculture biologique avec des variations selon la durée de conservation souhaitée et les conditions de récolte (pluvieuse ou sèche). Les résultats dun essai sur le traitement des gloesporioses en pommes sont également présentés. Enfin, il est très important de mettre en place une bonne prophylaxie : limiter les blessures et microblessures, limiter le potentiel dinfection des locaux, vérifier la fiabilité du matériel, respecter les conditions de mise au froid, utiliser des pallox fermés
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Protection des cultures de fruits et légumes : Recensement des méthodes physiques
Alain BARDET, AuteurCet article présente un état des lieux des méthodes de protection physique, déjà bien répandues ou en cours de développement ou d'expérimentation. Elles sont différenciées en quatre grandes catégories : - les méthodes de lutte mécanique ; - les méthodes de lutte thermique et thermodynamique ; - les méthodes de lutte électromagnétique ; - et les méthodes de lutte pneumatique.
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Valérie Balmès, entomologiste : Les mouches à nos frontières menacent-elles nos cultures ?
Alex SICILIANO, AuteurParmi les espèces de mouches présentes sur la planète, un certain nombre sont phytophages, et sont susceptibles de causer des dégâts sur les cultures. Valérie Balmès, entomologiste au laboratoire de la santé des végétaux de l'Anses, décrit dans cette interview : - les facteurs de risque de propagation de ces insectes d'une région à l'autre du monde, notamment via les activités humaines ; - et les comportements à adopter pour les limiter.
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Les variétés anciennes peuvent-elles aider à résoudre certaines impasses techniques en arboriculture biologique ?
Anne-Laure DOSSIN, Auteur ; Sophie-Joy ONDET, AuteurAfin d'évaluer le potentiel des variétés anciennes de fruits, notamment des fruits à noyau, pour la production biologique, des essais ont été mis en place par le GRAB, entre 2007 et 2015. Il s'agissait, plus particulièrement, de tester la sensibilité aux bioagresseurs de quelques variétés de 6 espèces : abricotiers, pêchers, cerisiers, figuiers, pommiers et amandiers. L'article présente les principaux résultats concernant l'abricot et la pêche. L'ensemble des résultats des 6 espèces sont disponibles sur le site du GRAB (www.grab.fr).
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L'agroforesterie, une nouvelle forme d'agriculture
Claude AUBERT, AuteurL'association des plantes avec des arbres (agroforesterie), est une pratique largement utilisée sous les tropiques, depuis des millénaires. Dans la culture dite "à étages" : entre de grands arbres, plantés à grand écartement, sont plantés de plus petits arbres, entre lesquels sont cultivés des légumes, des plantes annuelles ou des céréales. En France, l'INRA de Montpellier a mis en place des expérimentations d'agroforesterie dès la fin des années 1990, avec des résultats très positifs. Un des objectifs, produire plus sur la même surface, a ainsi été atteint dans une expérimentation consistant à cultiver du blé et du colza en rotation entre des rangs de peupliers. Les autres avantages de l'agroforesterie sont multiples : augmentation de la biodiversité, meilleure utilisation du sol et de l'eau, fertilisation du sol par la décomposition des feuilles et l'utilisation du bois de taille broyé, réduction, voire suppression, du ruissellement et de l'érosion, séquestration du carbone dans le sol... En agroforesterie fruitière, des agriculteurs bio ont observé une diminution des attaques de ravageurs et, dans certains cas, de meilleurs rendements des arbres ; pour ceux d'entre eux qui pratiquent la vente directe, la diversification de la production que leur apporte l'agroforesterie fruitière est, de plus, largement appréciée.
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Arboriculture : Des groupes techniques se mettent en place
Jérôme LEPAPE, AuteurSuite à une réunion interrégionale de janvier 2015, animée par la FNAB, des axes de travail ont été dégagés pour la période 2015-2020 pour soutenir le développement de l'arboriculture biologique. Ces axes visent à lever un certain nombre de freins techniques, à s'adapter au nouveau contexte réglementaire créé par le processus de révision européenne, à anticiper le changement d'échelle et l'augmentation des surfaces de vergers bio. Afin de structurer ce travail, la FNAB accompagne la mise en place de groupes techniques (GT) interrégionaux composés de producteurs et de conseillers du réseau. Ces groupes ont pour objectifs généraux de structurer et formaliser des questions de recherche, de mutualiser et de capitaliser les problèmes soulevés et les solutions proposées, de diffuser aux producteurs conventionnels des techniques de la bio pour réduire l'utilisation des pesticides et d'accompagner les producteurs sur les questions de changement réglementaire. Un GT Interrégional Ouest déclinera ces objectifs à l'échelle de 6 régions : Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Centre et Poitou-Charentes.
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AREFE : quand les Lorrains s'approprient leur patrimoine fruitier
AREFE, AuteurL'association lorraine AREFE (Association Régionale d'Expérimentation Fruitière de l'Est) milite pour la sauvegarde du patrimoine fruitier. Elle est le partenaire recherche de la filière Mirabelle de Lorraine depuis plus de 30 ans, avec ses 31 ha de vergers expérimentaux, dont les trois quarts sont plantés en mirabelle. Près de 20 % de ces vergers sont conduits en AB. De nombreux travaux ont déjà permis des progrès importants dans les principales composantes de la conduite des vergers.
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Calendrier Lunaire 2016
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce du jardinier. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Le chancre européen du pommier
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurFréquent en régions humides, le chancre européen attaque pommiers et poiriers avec des conséquences qui peuvent être fatales pour l'arbre. C'est un champignon parasite (Nectria galligena ou Cylindrocarpon mali), qui se développe sur des plaies de taille, des impacts de grêle, de tavelure, des piqûres de pucerons lanigères ou sur les cicatrices naturelles dues à la chute des feuilles, et le plus souvent dans le voisinage d'arbres déjà malades. La maladie est également présente sur le cognassier, le sorbier, l'aubépine, le hêtre, l'aulne, l'érable, le bouleau et le frêne. Le mode d'action de ce parasite et des moyens de lutte sont décrits (assainissement des zones touchées, aides à la cicatrisation...).
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Concevoir et expérimenter l'agroforesterie fruitière
En agriculture, les associations d'espèces ont montré leur intérêt pour une meilleure gestion des maladies et des ravageurs. Cela peut aussi concerner les associations agroforestières, auxquelles le projet Vertical s'est intéressé. Celui-ci vise la conception et l'évaluation de systèmes innovants en agriculture biologique associant arbres fruitiers, cultures annuelles et aménagements pour la biodiversité. Sur deux sites pilotes, la plateforme TAB à Etoile-sur-Rhône et le site de la Durette à Avignon, des démarches de co-conception de systèmes agroforestiers ont été éprouvées. Elles ont associé techniciens spécialisés, scientifiques et agriculteurs. Les premiers systèmes ainsi conçus ont été mis en place en 2013 et une nouvelle phase de conception a débuté en 2014.
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Conduite du châtaignier en agriculture biologique dans le sud-ouest
Ce travail de synthèse des connaissances actuelles sur la production en agriculture biologique du châtaignier a été réalisé par les Chambres dagriculture dAquitaine en partenariat avec Invenio, centre de recherche et d'expérimentation de la filière fruits et légumes d'Aquitaine. Production typique du Périgord et de son pourtour, la culture de la châtaigne nécessite information et technicité pour être menée à bien en agriculture bio. La demande progresse régulièrement et la filière châtaigne bio se développe également avec plusieurs entreprises qui valorisent ce produit. Ce document propose tout dabord les chiffres clés de la filière bio dans le Sud-Ouest, puis aborde : la conversion en bio dun verger, la conduite du châtaignier en AB, le choix des variétés et des porte-greffes, les maladies et les ravageurs Un portrait dagriculteurs bio présente une complémentarité poulets et châtaigniers.
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Corse : Les agrumes bio séduisent les GMS
Frédérique ROSE, AuteurEn Corse, la production d'agrumes biologiques a connu un essor important ces dernières années (170 hectares cultivés en 2008, 240 en 2010). Ces conversions ont notamment été motivées par la levée d'un frein important : la lutte contre la mouche méditerranéenne des fruits. Dans ce contexte, la filière a dû faire face à l'arrivée de volumes importants, au risque de les écouler sur le marché conventionnel. En répondant à un appel à projets du Fonds Avenir Bio, un financement a été obtenu, permettant de créer une société civile de moyens (SCM), baptisée les Voltigeurs. Elle sera chargée de suivre techniquement les producteurs, mais aussi de travailler sur la logistique et la structuration de la filière. En 2013-2014, 40 % de la production a été vendue via les grandes et moyennes surfaces (GMS). En 2015-2016, l'objectif est d'élever ce chiffre à 60 %.
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La culture d'une plante amérindienne en Suisse : L'Aronia, une renaissance ! : Témoignage : Jean-Luc Tschabold, arboriculteur à Vaud en Suisse
LA LUCIOLE, AuteurDepuis 2009, Jean-Luc Tschabold cultive un petit domaine agricole en Suisse. Il bénéficie du label bio "Bourgeon" depuis 2010. Passionné par les plantes et par les médecines naturelles, il a cherché à réaliser une production de plantes reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la santé, et il en est ainsi arrivé à planter une culture d'Aronia sur son domaine. Plante native du continent nord-américain et consommée par les Amérindiens depuis des siècles, l'Aronia présente des propriétés antioxydantes, grâce à sa richesse en vitamines C, B et A, en acide folique, anthocyanes, flavonoïdes et fibres. Petit buisson de 3 à 5 branches, l'Aronia atteint jusqu'à 1,5 m de hauteur, et se charge alors de grappes de fruits noirs semblables aux sorbiers, dont il est botaniquement proche. Jean-Luc Tschabold fait part de son expérience et donne des conseils quant à la culture de l'aronia.
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Drosophila suzukii
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Claudia DANIEL, Auteur ; Jean-Luc TSCHABOLD, Auteur ; ET AL., AuteurA partir de diverses sources documentaires, sont repris des éléments sur la biologie, la prévention et la lutte relatifs à Drosophila suzukii. Cette drosophile de 2-3 mm de long peut s'attaquer à presque tous les fruits (liste non exhaustive) : cerises, pêches, petits fruits rouges, raisins, mais aussi des espèces sauvages comme le sureau. Elle préfère pondre dans les fruits non encore matures. Ses attaques provoquent des traces de piqûres et amènent les fruits à flétrir rapidement, d'autant plus qu'elles favorisent des pathologies secondaires (autres drosophiles, pourriture grise ). La femelle peut survivre dans le sol et pond environ 380 ufs dans sa vie. Mais, son cycle court (jusqu'à un mois) fait que l'on peut observer jusqu'à 13 cycles par an d'où un grand nombre d'insectes produits. Ces éléments expliquent pourquoi la lutte et la prévention sont difficiles. Divers moyens peuvent être mobilisés : la destruction de tous les déchets de fruits de la culture (à brûler, à enfouir à au moins 50 cm de profondeur ou à mettre en seaux ou sacs au soleil pendant plusieurs jours), les filets, le piégeage pour le suivi des cultures ou la lutte (mais alors avec un coût élevé, vu l'important besoin en pièges, ces derniers pouvant être achetés ou fabriqués). Les insecticides bio autorisés n'ont que très peu d'efficacité pour différentes raisons.
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Drosophila suzukii : la mouche qui inquiète les arboriculteurs
La drosophile suzukii, originaire d'Asie, s'attaque à des fruits sains et peut favoriser le développement d'autres maladies et ravageurs. Elle peut ainsi affecter de manière directe ou indirecte les rendements et la qualité des récoltes. C'est donc une source d'inquiétude importante pour les arboriculteurs. L'article présente cette mouche et les dégâts qu'elle cause, des conseils de prophylaxie visant à éviter l'infection et la réinfection, ainsi que les possibilités de mises en place de pièges.
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Éclaircissage manuel
Jean-Luc PETIT, AuteurL'éclaircissage, qui consiste à éliminer certains fruits sur l'arbre, et la taille en vert vont favoriser la qualité des fruits qui seront récoltés. Pour un éclaircissage efficace et qui ne fragilisera pas le rendement, il est nécessaire de déterminer le nombre de fruits que l'arbre peut porter (pommiers, pêchers, pruniers, abricotiers), à l'aide d'une règle de calcul qui est présentée dans cet article. Pour les pommiers, l'opération devra être effectuée avant que le diamètre de la pomme ne dépasse 24 mm. En production biologique, il conviendra d'éclaircir le plus tôt possible, mais cette décision est à prendre parcelle par parcelle, suivant la variété et suivant l'année.
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Éclaircissage mécanique
Alex SICILIANO, AuteurSi l'éclaircissage contribue, aux côtés de la taille et de la fertilisation, à l'obtention de fruits de beau calibre, de nombreux agriculteurs restent méfiants vis-à-vis des outils d'éclaircissage mécanique. Pourtant, le temps d'éclaircissage manuel pouvant représenter jusqu'à environ 300 h par hectare, l'éclaircissage mécanique peut apporter une aide ou un gain de temps précieux. La mécanisation de ce chantier est un sujet récurrent. Le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) a essayé différents outils, comme le Darwin, et a participé au développement de l'outil Eclairfel, plus adapté aux haies fruitières. Le principe de fonctionnement est assez similaire au premier, mais il permet de mieux rentrer dans l'épaisseur de la frondaison. Avec les outils d'éclaircissage mécanique, il s'agit surtout de créer un choc physiologique chez l'arbre, qui réagit en déclenchant une diminution d'assimilats et une production d'éthylène, comme l'explique David Vuillemin, du FiBL. La chute des fruits va suivre. La mécanisation de l'éclaircissage a fait beaucoup de progrès ces dernières années. Des outils de plus en plus précis sont disponibles et des solutions se présentent pour toutes les productions et formes d'arbres.
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Entre technique et artisanat
Sylvie MONTAHUT, AuteurFrancis Larroque est arboriculteur bio depuis plus de 25 ans. Installé en périphérie de Montauban (82), il a toujours milité pour une agriculture biologique progressiste et de dimension artisanale. Son expérience s'est forgée au fil du temps. Lorsqu'il a acquis son exploitation (conduite alors en polyculture-élevage), des vergers de prunes étaient déjà en place, mais les données techniques en arboriculture bio étaient rares. C'est en 1989 qu'il a planté ses premiers pommiers. Tout en suivant le cahier des charges de l'AB, les variétés qu'il avait choisies au départ étaient celles de l'agriculture conventionnelle. Aujourd'hui, son verger est composé pour les trois quarts de variétés résistantes ou tolérantes, et il a à cur de les faire connaître à ses clients. Il a choisi la vente directe, aidé par son épouse. La diversité de leur verger leur permet d'offrir aux consommateurs une gamme large de produits : pommes, poires, cerises, pêches et kiwis pour les fruits, mais aussi quelques légumes pour compléter les paniers, au fil des saisons. Pour Francis, il y a plusieurs façons d'aborder l'agriculture biologique. Il livre sa réflexion sur le sujet, en mettant en évidence le difficile équilibre à trouver entre performances agronomique et économique.
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L'expérimentation en arboriculture bio : présentation des travaux de l'ITAB
Au sein de l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), la commission technique arboriculture a pour mission de favoriser la concertation des acteurs de la recherche-expérimentation en AB pour identifier les besoins techniques et scientifiques en arboriculture bio, coordonner les travaux de recherche-expérimentation, valoriser les connaissances et savoir-faire techniques. Pour ce faire, elle s'appuie sur un ensemble de représentants de la filière, et travaille en collaboration avec des stations de recherche et d'expérimentation (en particulier avec le GRAB d'Avignon), des fermes expérimentales et des fermes de lycées agricoles, ainsi qu'avec les groupements d'agrobiologistes des départements et des régions et les chambres d'agriculture. Des stratégies alternatives à l'usage du cuivre en arboriculture (tavelure), ainsi qu'en maraîchage et en viticulture ont fait l'objet d'expérimentations en 2014 et 2015. L'ITAB pilote un projet CASDAR destiné à tester des huiles essentielles contre la tavelure, les monilioses et les pucerons. Les actions de l'ITAB ont également porté sur le recensement des besoins réglementaires liés aux intrants phytosanitaires. La diffusion et le partage des connaissances constituent également un enjeu fort, c'est pourquoi l'ITAB mobilisera tous les partenaires du réseau, avec pour objectif de rendre disponibles des références technico-économiques, y compris en arboriculture.
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Figuiers de Chine : compte-rendu d'une tentative d'acclimatation
Peter NAHON, AuteurLa Chine connaît, en plus de nombreux cultivars introduits au siècle dernier, deux variétés de figuiers domestiqués endémiques : l'un produit une figue jaune, l'autre une figue de couleur sombre, connue sous le nom de "figue violette de Chine". L'article se penche sur cette dernière : ses caractéristiques botaniques, sa provenance, les différentes hybridations possibles, notamment avec le Ficus carica (une telle expérience a produit récemment plusieurs hybrides de ce type aux États-Unis). Les résultats d'essais sur deux spécimens de l'hybride chinois, plantés dans le sud du Portugal et à Paris afin d'observer la variabilité de leurs caractéristiques, sont présentés.
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Un fruit qui explose !
Maude LE CORRE, AuteurFruit traditionnel du bassin méditerranéen, la grenade est de plus en plus consommée, que cela soit en frais, en jus, en complément alimentaire ou en cosmétique. En France, actuellement, sur 10 000 tonnes de grenades consommées, 3 500 tonnes sont importées d'Espagne. La production française prend cependant de l'essor depuis plusieurs années. Les producteurs se fédèrent et s'organisent pour répondre à une demande croissante. Depuis 2007, des pionniers se sont lancés dans la production de grenades biologiques françaises et une filière est en développement dans les Pyrénées-Orientales. Malgré le manque de données technico-économiques pour sa production en France, des arboriculteurs et des viticulteurs s'engagent dans cette culture en raison de sa simplicité, selon Adrien Laborde, technicien arboricole à la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales. Plusieurs modes de conduite sont possibles (en mono-tronc, en multi-troncs...), mais, dans tous les cas, les rendements maximaux seront observés après dix ans. Jean-Claude et Marie-José Peretto ont planté, en 2007, 4 000 jeunes grenadiers sur dix hectares dans le Gard. Aujourd'hui, ils possèdent la plus grande grenadière française bio. Ils apportent leur témoignage sur cette culture.
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Fruits bio : quoi de neuf côté recherche ?
Claude-Eric PARVEAUD, AuteurEn mars 2015, la 7ème rencontre agriculture biologique Fruits a été l'occasion de présenter les derniers résultats de recherche-expérimentation pour cette filière. Trois grands thèmes ont été abordés : 1) le sol et les pratiques culturales, avec la base de données sur les produits organiques Azopro, l'usage et la qualité des composts en Suisse, l'amélioration de la fertilité du sol avec le sorgho du Soudan, l'amélioration de la disponibilité en azote en verger d'abricotiers bio, ou encore les effets des pratiques sur le fonctionnement biologique du sol ; 2) la protection contre les bioagresseurs, avec l'efficacité des huiles essentielles en arboriculture, les procédés techniques pour une réduction des pertes en post-récolte, la gestion de Drosophila suzukii en verger bio, l'utilisation de bâches anti-pluie contre Monilia sur fleurs d'abricotiers, et la régulation du puceron cendré du pommier par les araignées ; 3) et enfin, les références technico-économiques et les systèmes de production, avec la comparaison de deux variétés d'abricotiers en AB et en production fruitière intégrée, une typologie des exploitations arboricoles bio de la région PACA, le rôle des pratiques culturales sur les fermes bio du réseau Dephy, et la présentation d'EcoOrchard, un projet participatif sur la biodiversité fonctionnelle.
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Groupe interrégional fruits Sud-Est : une dynamique prometteuse !
Un groupe interrégional d'échanges entre producteurs et animateurs de la filière fruits Sud-Est a été créé, en janvier 2015, sur l'impulsion de la FNAB. Il regroupe des animateurs régionaux et départementaux de Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et PACA, ainsi que des producteurs référents de chaque région. La première action du groupe a été l'organisation d'un voyage d'étude en Suisse, en avril 2015, réunissant 22 producteurs de la Drôme, de l'Ardèche, de la Loire et du Vaucluse. Des visites d'exploitations ont permis de découvrir des expériences concernant des essais variétaux, l'utilisation de certaines méthodes alternatives de protection, contre la bactériose et la drosophile suzukii, mais aussi la mise en uvre de méthodes destinées à réduire les doses de cuivre sur les pommes, les poires et les cerises...
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Impact des traitements phytosanitaires en arboriculture fruitière sur la diversité des insectes de la famille des Carabides
Mickaël HEDDE, AuteurDes chercheurs de l'INRA ont étudié, dans 15 vergers de pommiers de la région d'Avignon, l'impact de trois modalités de conduite (conventionnelle, production fruitière intégrée, AB) sur la diversité structurelle et fonctionnelle de la famille des Carabides. Ces insectes sont de bons indicateurs de la pression agricole et jouent le rôle d'auxiliaires de cultures. Des prélèvements d'insectes ont été faits au printemps, en été et en automne. Pas moins de 1073 individus ont été identifiés, issus de 46 espèces différentes de carabides. Parmi eux, une centaine ont fait l'objet de mesures morphologiques (stature, aptitude à se déplacer, poids, longueur, mesure des pattes ). Les résultats ont montré, tout d'abord, que le nombre d'espèces dépendait plus de la saison que du type de conduite agronomique. Par contre, la diversité morphologique des insectes présents est plus grande dans les parcelles en AB : les insectes semblent moins marcher en systèmes conventionnels (populations plus migratrices et surtout volantes), et les insectes dans les parcelles en AB ont un régime alimentaire plus diversifié (prédateurs mais aussi granivores). Cette étude montre, même si elle est à poursuivre, que les études d'impact ne doivent pas se focaliser sur le seul critère de la diversité en termes d'espèces : les traitements phytosanitaires, selon leur nature, n'impactent pas de la même manière la diversité fonctionnelle des populations d'insectes.
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Observatoire de la bio en Lorraine
Les informations proviennent de nombreux partenaires régionaux de cet Observatoire de la Bio en Lorraine, ainsi que de l'Agence Bio. Elles sont répertoriées en trois parties : - Données générales (un zoom par département : Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges) ; - Données filières (filières laitière, viande bovine, élevages diversifiés, végétale) ; - L'agriculture biologique et les territoires à enjeux "eau".
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Édition 2015 : Chiffres établis à fin 2014
L'Observatoire Régional de l'AB en Île-de-France a pour objectif de réaliser un bilan de la production bio et des circuits de distribution des producteurs de la région. Dans cette édition, sont présentés les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Les tendances d'évolution de l'AB font l'objet d'une deuxième partie : progression des surfaces en bio depuis 2008, évolution du nombre d'exploitations et des surfaces en AB par département en 2013 et 2014, dynamiques de conversion et d'installation. La troisième partie est un focus sur l'eau et l'AB en Île-de-France (situation, évolution, actions mises en place...). Les chiffres clés des départements sont présentés en quatrième partie (types de productions, surfaces, évolution du nombre d'exploitations...). Dans la dernière partie, les productions végétales et animales sont présentées de façon détaillée, de l'amont à l'aval : surfaces consacrées, nombre d'ateliers, circuits de commercialisation..., avec un point sur le blé tendre meunier et sur la transformation des grandes cultures à la ferme.
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Le Paillage en arboriculture fruitière : applications et limites
Raphaël RAPP, AuteurMéthode ancienne, souvent utilisée par les amateurs, les communes et dans les filières agricoles aux surfaces restreintes (maraîchage), le paillage avec différents matériaux reste une méthode aux nombreux atouts agronomiques. Il a pour objectif principal, en arboriculture, de limiter la concurrence entre les arbres et l'herbe et de maintenir des conditions climatiques et agronomiques favorables au développement des jeunes arbres. En agriculture biologique, il constitue un bon complément au travail du sol pour la gestion de l'enherbement, notamment sur les jeunes vergers à densité de plantation faible. Le paillage empêche le développement du couvert herbeux, limite les pertes en eau par évaporation et permet une bonne valorisation des pluies estivales intenses. Un essai sur de jeunes vergers a permis d'observer un gain de vigueur suite à un paillage (BRF) accompagné d'une complémentation azotée. Les limites du paillage sont à considérer en relation avec le type de verger et le fonctionnement de l'exploitation. Des effets possibles peuvent être évoqués, comme la sélection de certaines adventices vivaces, un enracinement densément localisé en surface ou une modification de l'itinéraire de fertilisation du verger... Le coût de la mise en place d'un paillage dépendra du matériau utilisé : bois raméal fragmenté (BRF), écorces, paille ou foin, feutre biodégradable, etc.
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Une pépinière collective
Bruno CHOC, AuteurLaurent Welsh et Jonathan Sénéchal sont maraîchers et arboriculteurs bio en Haute-Garonne. Motivés par l'envie de développer les arbres fruitiers sur leurs terres et de progresser dans la polyculture en associant des plantations de fruits et de légumes, ils ont eu l'idée de monter une pépinière collective d'arbres fruitiers. Basé sur des principes de partage de savoirs et de savoir-faire, d'échange et de solidarité, ce projet a aussi pour objectif la diversité des fruits avec des variétés anciennes. Des journées d'apprentissage et d'enseignement du greffage sont organisées, rassemblant amateurs et professionnels. Les novices peuvent ainsi s'initier aux grands principes de la technique de greffage dans une ambiance conviviale. Le projet permet également à Laurent et à Jonathan d'expérimenter dans leur ferme la mixité fruits-légumes, de réintroduire des arbres dans l'espace agraire et ainsi de reconstruire le paysage. D'autres idées de projets font leur chemin dans l'esprit des deux maraîchers, comme celle de créer un Conservatoire génétique des fruitiers.
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Les pertes observées à la loupe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe projet D2Biofruits, coordonné par le Ctifl, a pour objectif de développer des méthodologies d'évaluation des pertes post-récolte et d'étudier l'efficacité de procédés compatibles avec l'agriculture biologique pour désinfecter et désinsectiser les fruits. La châtaigne, le raisin de table, la pêche et la mangue sont les produits pilotes. Ce projet devrait produire, à terme, des références statistiques utiles à toute la filière fruits.
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Des pistes pour améliorer les vergers bio... si l'évolution du marché ne nous coupe pas l'herbe sous le pied
Yves GUIBERT, AuteurYves Guibert, arboriculteur bio, revient sur les réflexions et les motivations d'un groupe de travail sur les "vergers durables" auquel il participe. En particulier, il estime important, pour les producteurs bio, de s'interroger sur les méthodes de production et de chercher à évoluer vers des modèles plus autonomes, moins interventionnistes. Pour cela, en arboriculture, une nouvelle façon de concevoir les vergers est nécessaire. Ces vergers devront être à la fois productifs et à faibles niveaux d'intrants. Des expérimentations testent des modèles mêlant permaculture, agroforesterie, mélanges d'espèces, voire introduction de maraîchage ou de cultures sur les parcelles. Des solutions existent, mais des pressions commerciales pour des fruits visuellement irréprochables freinent parfois les aspirations des arboriculteurs. De grandes incertitudes pèsent donc sur l'arboriculture bio de demain. Les producteurs bio doivent se mobiliser pour défendre une arboriculture de qualité, durable, équitable et performante, en refusant les dérives d'une filière qui se plierait aux pressions économiques, et en continuant d'en expliquer les raisons.
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Projet RéPaRe en verger de pommier : Les araignées comme agent de régulation des ravageurs
Manon LEFEBVRE, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Jean-François MANDRIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn s'appuyant sur des observations dans des vergers de pommiers en agriculture biologique, en production fruitière intégrée, et en système « 0 insecticide », dans le Sud-Est et le Val de Loire, le projet RéPARe a permis d'étudier le rôle des araignées dans la régulation des ravageurs. La grande diversité des taxons présents leur permet d'atteindre une certaine efficacité à des moments clés. Par exemple, deux espèces présentes en hiver ont une consommation précoce de pucerons cendrés, limitant leur développement. Les espèces présentes au printemps, malgré leur consommation de pucerons, semblent agir trop tardivement dans le cycle du ravageur pour pouvoir en limiter les dégâts. Par ailleurs, les autres auxiliaires des vergers semblent relativement épargnés par les araignées. Des expériences en conditions semi-contrôlées, mises en place au Ctifl de Balandran, complètent ces observations.
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Le puceron vert du pêcher : Optimisation de la lutte avec le kaolin en automne
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurPour limiter les attaques de pucerons sur les arbres fruitiers, une méthode de lutte alternative consiste à appliquer de l'argile kaolinite sur les arbres, créant ainsi une barrière physique contre les piqûres des insectes. Afin d'optimiser l'utilisation de cette méthode, une bonne connaissance de la biologie des pucerons est nécessaire. C'est ce sur quoi a travaillé le Ctifl. Une stratégie de traitements à l'argile ciblés sur les pics de vol de retour des pucerons a ensuite été testée sur deux vergers de pêchers du centre Ctifl de Balandran, dans le Gard, l'un conduit en agriculture biologique, l'autre en production fruitière intégrée. Les résultats montrent une bonne efficacité avec un nombre de traitements moindre.
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La recherche en arbo bio s'active
Maude LE CORRE, AuteurUne journée technique arboriculture bio, organisée par l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab) et le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl), a réuni, au mois de mars, une centaine de chercheurs, techniciens, producteurs et autres acteurs de la filière. Trois thématiques ont été développées : sol et pratiques culturales, protection contre les bio-agresseurs et références technico-économiques de systèmes de production. La journée a aussi été l'occasion d'une présentation de la base de données Azopro, qui vise à aider les producteurs dans leur choix d'amendements et d'engrais organiques. Différents résultats d'essais ont été exposés, sur l'amélioration de la fertilité du sol et les performances agronomiques d'un verger bio d'abricotiers, sur l'utilisation de bâches anti-pluie sur des pommiers, sur l'amélioration de la conservation des raisins, mangues, pêches et châtaignes. Enfin, les résultats économiques du réseau Dephy ferme arbo (150 exploitations, sept espèces, 2 modes de culture) ont été présentés.
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Sival, salon des productions végétales : Incontournable pour les bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Sival, salon angevin des productions végétales spécialisées, voit une affluence de visiteurs croissante aux stands de l'agriculture biologique, notamment en arboriculture. Des producteurs témoignent de leur expérience. L'article présente aussi des témoignages d'autres acteurs de la filière, comme Fruitofood, spécialisé en déshydratation et dont 30 % de l'activité est en bio. Une nouvelle variété de carotte biologique de conservation sélectionnée par Bejo est présentée.
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Symposium Innohort en Avignon : L'innovation au cur de la recherche
Frédérique ROSE, AuteurDu 8 au 12 juin 2015, s'est tenu, à Avignon, le symposium Innohort de l'International Society for Horticultural Science (ISHS), réunissant des chercheurs venus d'une vingtaine de pays. Tous ont pu échanger sur leurs travaux concernant l'horticulture biologique et intégrée. Différents avis ont, par exemple, été confrontés en ce qui concerne le lien entre physiologie des plantes et santé humaine. Pour Stéphane Bellon, de l'Inra d'Avignon, structure co-organisatrice de l'évènement, il est nécessaire de poursuivre les travaux à des échelles élargies dans le temps et l'espace, prenant en compte l'écologie, l'économie, la qualité et le goût des produits Le prochain congrès de l'ISHS est prévu en 2017.
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TransBioFruit affiche de plus grandes ambitions
Thierry BECQUERIAUX, AuteurLe programme transfrontalier TransBioFruit (Nord-Pas-de-Calais - Wallonie) réunit des acteurs français et wallons depuis 2008, autour de recherches en AB sur des solutions préservant au maximum environnement et santé, tout en sauvegardant les ressources naturelles et en privilégiant la qualité des fruits. Limité jusqu'à présent aux seuls arboriculteurs de pommes et de poires, le programme veut s'ouvrir à plus de 25 espèces fruitières, élargir son public et aborder les débouchés commerciaux. C'est donc en ce sens qu'il aborde son 3ème volet (2016-2020), qui sera présenté aux instances européennes au premier semestre 2015.
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Yu, Jü et Jambila : L'odyssée des espèces
Michel COURBOULEX, AuteurL'incroyable variabilité génétique des agrumes a conduit le botaniste Tanak à identifier 156 espèces d'agrumes, toutes issues a priori des trois ancêtres communs : Yu, Jü et Jambila, correspondant respectivement au pamplemoussier (Citrus grandis), au mandarinier (Citrus reticulata) et au cédrat (Citrus medica). Pour leurs qualités esthétiques, médicinales et gustatives, les agrumes ont accompagné l'homme dans ses déplacements depuis des millénaires. Les principales variétés que nous connaissons aujourd'hui sont décrites (arbre et fruit).
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Arboriculture bio : Des bons rendements mais une commercialisation plus difficile
Goulven MARÉCHAL, AuteurLa production de pommes bio a été relativement importante en 2013, mais les ventes ont mis du temps à décoller. Jérôme Le Pape, technicien arboriculture au GAB29, relève des difficultés de certains producteurs pour écouler leur production. Même si la vague d'installations et de conversions se tasse, elle contribue encore néanmoins à la saturation des circuits de commercialisation locaux. Quelques éléments de prix sont donnés pour le début 2014, concernant les pommes à couteaux en vente directe, le jus de pomme couteaux et le cidre brut. Fait marquant de cette année, la présence de pommes françaises bio sur le marché de Rungis à des prix faibles et relativement tôt. Le réseau des producteurs bio souhaite rester vigilant sur une filière qui a pris de l'ampleur récemment et qui offre peu de visibilité aux producteurs. Deux témoignages, celui de Serge Le Heurte, responsable productions végétales chez Biocoop, d'une part, et celui de Mickaël Pont, de l'EARL Le Pépin et la Plume dans le Finistère, d'autre part, illustrent ces difficultés.
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La biodiversité amie du verger : Le meilleur des vergers d'hier et de l'arboriculture d'aujourd'hui pour bâtir les vergers de demain
Forte de ce qu'elle a appris des paysans auprès desquels elle prospecte des variétés anciennes depuis plus de trente ans et de sa pratique de l'arboriculture, Evelyne Leterme dessine, dans ce livre, ce que pourrait être un verger d'avenir, à haute valeur biologique et s'appuyant sur la diversité génétique. Regarder le vivant sans rien préjuger, c'est la règle qu'elle a faite sienne, c'est l'exigence qui nourrit ce plaidoyer pour une arboriculture qui aborde l'arbre dans sa globalité, en lien avec la vie du sol et celle de son environnement proche, de l'entomofaune aux oiseaux et chauve-souris jusqu'aux micro-organismes utiles. Riche d'exemples et de conseils pratiques agrémentés de nombreuses photographies et schémas, ce livre relate plusieurs expériences réussies autour des haies fruitières et des associations de plantes.
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Le bupreste du poirier
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurAmatrices de bois vivant, les larves de bupreste causent des dégâts parfois mortels sur les poiriers. Elles sont repérables par des boursouflures ou des galeries superficielles sinueuses sur l'écorce. Ce ravageur est en recrudescence en Europe et, en France, on l'observe principalement sur les jeunes plantations. Le mode de vie de ce coléoptère est présenté, ainsi que les principaux moyens de lutte.
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Calendrier Lunaire 2015
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Le choix variétal des fruits
Marc FASOL, AuteurPour maintenir les droits fondamentaux des paysans à utiliser leurs semences pour les resemer, permettant ainsi la sécurité et la souveraineté alimentaire des peuples, il est important, pour l'auteur, de préserver la biodiversité cultivée. Cela est valable tout d'abord pour les semences des plantes potagères et des céréales, mais cela concerne aussi les variétés fruitières, avec quelques différences toutefois. La variété de pomme Pink Lady est l'exemple type d'une variété créée pour répondre aux standards de l'industrie agroalimentaire mondiale, tandis que la grande distribution ne commercialise plus qu'une demi-dizaine de variétés de pommes. Si l'on prend la poire, elle comptait, il y a un siècle, onze cents variétés, chacune avec ses spécificités propres, ses avantages culinaires et domestiques. L'article développe la problématique de la préservation de la diversité et de la variabilité génétique des variétés anciennes, plus que jamais d'actualité si l'on veut pouvoir adapter les productions fruitières aux besoins des générations futures. Il propose également un focus sur plusieurs variétés de fruits : pommes (6 variétés), poires (4 variétés), prunes (4 variétés), pêches (1 variété), griottes (1 variété) .
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Conférence internationale ECOFRUIT 2014 sur la production de fruits biologiques : panorama des résultats. Première partie
Ecofruit est une conférence internationale sur la production de fruits biologiques organisée tous les deux ans. Les résultats portant sur la gestion des bioagresseurs en fruits à pépins sont présentés dans cet article. De nombreux travaux ont porté sur la tavelure : tests de différents moyens prophylactiques (retrait de la litière foliaire, aspersion d'eau sur la litière foliaire, mélange variétal, bâche anti-pluie). L'efficacité de 21 préparations a également été évaluée en usage préventif, « stop » ou curatif. Des essais d'optimisation de dosage d'Armicarb® contre la tavelure du pommier ont aussi été menés. L'efficacité de l'association de traitements et de pratiques préventives contre le Black rot du pommier et les maladies de conservation a été testée. La sensibilité variétale du pommier à l'anthracnose a également été évaluée. Enfin, on observe, en Europe, des résistances des populations de carpocapse contre le virus de la granulose. Toutefois, la diversité disponible des souches du virus de la granulose semble suffisante pour contrôler les populations résistantes.
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Cultiver et soigner les arbres
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2014
Destiné aux jardiniers amateurs et professionnels, aux pépiniéristes, aux paysagistes, aux gestionnaires d'espaces verts et aux étudiants en horticulture, cet ouvrage est une référence sur les méthodes de culture et de soin des arbres. Paru initialement sous le titre "Guide écologique des arbres", il s'enrichit, à l'occasion de cette nouvelle édition, d'une première partie de 100 pages sur les bonnes pratiques en matière d'arboriculture : respect de la biodiversité, techniques de plantation, entretien des arbres et des sols, protection phytosanitaire. Véritable outil de diagnostic et d'aide à la décision, la seconde partie de l'ouvrage propose des fiches culturales et phytosanitaires sur 80 genres de feuillus et conifères rencontrés dans nos parcs, jardins, vergers et forêts. Chaque fiche détaille : - les exigences culturales (habitat, plantation, type de sol, exposition, arrosage, nutrition) ; - les auxiliaires (insectes, oiseaux...) ; - les sensibilités et résistances (froid, pollution, sécheresse, sel, vent, carences...) ; - les attaques parasitaires (symptômes, fréquence et gravité, identification du bioagresseur) ; - les techniques de lutte préventive, prophylactique et curative, sans recours à des traitements chimiques de synthèse. Les plus de ce guide : des fiches détaillées sur 80 genres d'arbres d'ornement, fruitiers ou forestiers ; les exigences culturales propres à chaque genre ; plus de 1000 photos et dessins pour visualiser les maladies, les ravageurs et les auxiliaires naturels ; une indication du niveau de fréquence et de gravité de chaque type d'attaque ; des traitements préventifs et curatifs sans chimie de synthèse pour chaque bioagresseur ; 4 index pour faciliter la recherche d'informations (index général, des arbres, des auxiliaires, des parasites).
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Cultiver et soigner les fruitiers
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2014
Ce guide illustré de 700 photos présente les méthodes de culture et de soin des arbres et arbustes fruitiers, dont la vigne. Il est à la fois technique et accessible à tous : jardiniers amateurs et professionnels, arboriculteurs, viticulteurs, pépiniéristes, paysagistes, étudiants et apprentis. La première partie décrit les bonnes pratiques en matière d'arboriculture fruitière, de la plantation à la récolte, avec 200 photos à l'appui : diversité des espèces et des variétés, conduite culturale, taille de fructification, surgreffage, protection phytosanitaire intégrant les auxiliaires naturels des vignes et vergers. La seconde partie est un véritable outil de diagnostic et d'aide à la décision. Elle se compose de fiches culturales et phytosanitaires sur 34 espèces de fruitiers : les fruits à pépins (pommier, poirier, cognassier...) ; les fruits à noyau (abricotier, cerisier, pêcher, prunier...) ; les fruits à coque ligneuse (châtaignier, noisetier, noyer...) ; les espèces méditerranéennes (agrumes, bananier, figuier, olivier, pistachier...) ; les petits fruits (cassissier, framboisier, groseillier, kiwi, myrtillier, vigne...). On trouve : - des fiches détaillées illustrées de 500 photos sur toutes les espèces de France métropolitaine ; - Les exigences culturales (habitat, plantation, type de sol, exposition, arrosage, nutrition) de chaque espèce, ainsi que les sensibilités et résistances (gel, sécheresse, chlorose...) ; - Le diagnostic des maladies et ravageurs, dont les nouveaux parasites récemment arrivés en France (drosophile asiatique des fruits, mouche du brou de la noix, bactériose du kiwi...) ; - La fréquence et la gravité de chaque type d'attaque ; - Les auxiliaires et leur efficacité potentielle dans la lutte biologique contre les ravageurs ; - Des soins préventifs et curatifs sans chimie de synthèse contre les organismes nuisibles ; - 4 index pour faciliter la recherche d'informations (index général, des fruitiers, des bioagresseurs, des auxiliaires).
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Dephy Expé Ecophyto en arboriculture : Présentation et objectifs du projet CAP-RED
Bruno LOQUET, AuteurCAP-ReD est le nom d'un projet dans le cadre des fermes Dephy, coanimé par le Ctifl et l'Inra. Il signifie Cerisier Abricotier Pruniers - Réduction des intrants et Durabilité des systèmes de production. Il vise à encourager la réduction de 50% de l'usage des produits phytosanitaires sur les cultures de fruits à noyau. Le principe est d'introduire une rupture dans les modes de conduite traditionnels. Les expérimentations combineront la lutte chimique classique et les techniques alternatives, par exemple la glu, la confusion sexuelle ou les pulvérisations d'extraits de plantes. L'effet de différents modes de taille et celui d'entretien des rangs sur les maladies cryptogamiques seront aussi testés. Les performances agronomiques, économiques et environnementales de ces essais seront évaluées.
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Dossier fruits à noyau : L'avenir est aux variétés
Myriam GOULETTE, AuteurD'importants verrous techniques empêchent le développement des surfaces de pêches, nectarines, abricots et cerises en agriculture biologique. D'après une enquête du Ctifl, les progrès variétaux sont les plus prometteurs. Cependant, les sélectionneurs sont rares et le marché de l'agriculture biologique est trop restreint pour justifier d'importants efforts vers des variétés tolérantes à la cloque ou au monilia. Bien que le Ctifl procède à des essais variétaux sur la résistance aux bioagresseurs, peu de vergers sont néanmoins conduits en agriculture biologique. Le dossier présente plusieurs témoignages de producteurs bio. Lors de la conversion, ils privilégièrent le calibre sur abricotiers et pêchers, mais durent parfois en arracher (abricotiers Silvercot, Pinkcot, Early Blush ; pêchers Nectared et Nectarose) à cause du monilia. Certaines variétés sont tolérantes et adaptées à l'agriculture biologique, par exemple l'abricotier Hargrand ou les pêchers Fantasia, Redwing ou Reine des Vergers. Un biodynamiste du Roussillon témoigne de ses expériences qui aboutirent à la plantation d'une trentaine de variétés, dont l'abricot de pays Royal du Roussillon ou une variété moderne comme Orange Rubis qui toutes deux concilient tolérance aux maladies et qualité gustative. La thermothérapie est évoquée contre la moniliose, dont l'efficacité sur nectarine atteint 50 à 90 %. Avec cette méthode, les fruits sont plongés dans des bains d'eau, par exemple 15 secondes à 60°C ou deux minutes à 52°C.
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Evaluation et réduction des pertes post-récolte : Lancement du projet CASDAR D2Biofruits
Sébastien LUROL, AuteurLe projet Casdar D2Biofruits, lancé en janvier 2014, a pour objectif le développement de méthodologies d'évaluation des pertes post-récolte et l'étude de l'efficacité de procédés compatibles avec l'agriculture biologique. En effet, les pertes post-récolte sont importantes en fruits, mais un travail d'évaluation sera nécessaire pour mieux les appréhender. Quatre espèces seront étudiées dans le projet : la châtaigne, le raisin de table, la mangue et la pêche-nectarine. Des éléments sur la situation de la production (biologique et conventionnelle) de ces fruits et sur la gestion actuelle de l'après-récolte sont présentés. Le projet comprend aussi l'évaluation de techniques physiques pour désinsectiser les fruits, lutter contre les pourritures et mieux préserver la qualité, ainsi que l'évaluation de nouvelles formulations à base de substances naturelles et de microorganismes pour désinfecter les fruits.
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Frambiola : « Bio et local » : la recette à succès
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurEn Haute-Savoie, à côté du lac d'Annecy, deux associées se lancent dans une entreprise de transformation de fruits, exclusivement bio. Au menu : confitures, pâtes de fruits, sirops. Elles s'approvisionnent elles-mêmes auprès des producteurs de la région, pour une période de transformation allant majoritairement de fin juin jusqu'à fin décembre. 80 % de leur production est écoulée dans les magasins spécialisés de la région, le reste est vendu en direct. Créée en 1999, l'entreprise réalise désormais un chiffre d'affaires de 137 000 . Positionnées sur le haut de gamme, les associées considèrent avoir atteint leur régime de croisière, tant par la fidélisation des clients que par la contractualisation avec les arboriculteurs.
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Les fruitiers de Lozère : des montagnards aux vertus cévenoles
Cécile REYNES-BRIDGENS, AuteurL'auteur est présidente de l'association Vergers de Lozère. Elle rappelle le contexte géologique, géographique, historique et social de la Lozère, dans lequel se développent des fruitiers aux solides vertus montagnardes : adaptabilité au sol et à l'altitude, sobriété et indépendance à l'égard des traitements, résistance au froid et à la sécheresse, productivité, aptitude du fruit à la transformation et à la conservation. La pomme Cabusse représente parfaitement ces qualités, tout comme la variété Chabanis. Dans ce territoire, la culture des fruitiers s'inscrit historiquement dans une association symbiotique de diverses activités agricoles mutuellement bénéfiques et économes en terres. Quelques espèces de pommes et de poires sont présentées. L'article décrit également les actions de l'association Vergers de Lozère, qui uvre pour la sauvegarde et la valorisation des variétés anciennes et qui diffuse les savoir-faire culinaires et les traditions qui s'y rapportent.
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Fruits à coque : Noix et châtaigne bio, des perspectives de développement
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurCes deux productions sont emblématiques de la région Rhône-Alpes car elles représentent une forte proportion des surfaces et des productions nationales. Par ailleurs, les fruits et les châtaignes attirent toujours les nouveaux agriculteurs biologiques, puisque sur 200 installations en 2013, plus de 30 % d'entre eux en produisent. Cet article décrit la situation de la noix et de la châtaigne en Rhône-Alpes, ainsi que les modes de commercialisation.
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Les fruits transformés : Une filière qui peine à se structurer
BIO CENTRE' MAG, AuteurSelon l'Agence Bio, on comptait, en 2012, sur le territoire français, 15 400 ha de surfaces fruitières certifiées, soit une progression de 24% par an, et 9 648 ha en conversion. La consommation de fruits frais ou transformés ne cesse, elle aussi, de croître en France. En région Centre, l'évolution des surfaces en fruits, biologiques et en conversion, correspond à une progression de 110% en 4 ans. La plupart des producteurs de fruits commercialisent directement auprès des consommateurs la majeure partie de leurs récoltes, en frais ou transformés. De leur côté, les 7 entreprises de transformation de fruits de la région Centre n'arrivent pas à s'approvisionner en fruits biologiques localement. Selon eux, la qualité irrégulière des fruits, les volumes insuffisants, les prix trop élevés, l'irrégularité de l'approvisionnement sont à l'origine de ces difficultés. Pour certains producteurs, les transformateurs ne sont tout simplement pas prêts à payer le prix du marché, et la situation exige une véritable concertation, surtout avec l'arrivée de nouveaux arboriculteurs bio. Lors d'une journée de rencontre organisée par Arbio et l'Agence Bio, des pistes de solution ont été évoquées, telles que la gestion partagée du risque, l'engagement dans la durée, la transparence et la valorisation des produits en conversion.
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Hors-série n° 16 : L'arbre
Laurent DREYFUS, Auteur ; Nicolas DUBRANNA, Auteur ; E. M. KRANICH, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis est consacré à l'arbre dans le contexte de l'agriculture biodynamique : - Les quatre éléments et l'arbre ; - Les racines et les bois ; - Le déploiement des feuilles : un processus floral ; - L'arbre médiateur climatique ; - La double action du rythme Terre-Soleil dans la croissance des feuillus ; - Le caractère de l'arbre dans le paysage ; - Le mélèze, un arbre de lumière ; - La haie, médiateur du paysage ; - Le cycle des travaux en forêt ; - Quelques bases d'arboriculture fruitière ; - Pour une approche humaniste de la taille ; - Le badigeon ; - L'argile en arboriculture ; - Quelques conseils pour lutter contre maladies et parasites en arboriculture ; - Comment composter les feuilles mortes ? ; - Autour de l'arbre : Entretien avec Francis Hallé.
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Les jardins de la Fount : naissance d'une oasis en permaculture
Eole BONNEAULT, AuteurÀ l'origine de la création de la ferme, située dans les Corbières maritimes (façade méditerranéenne, Aude), Laurence Carretero a traversé de nombreuses étapes avant d'ouvrir le lieu à d'autres personnes pour définir un projet commun. L'article décrit le parcours de Laurence, ainsi que l'ensemble des caractéristiques du lieu : le site naturel dans lequel il est implanté, les différents équipements et bâtiments, les cultures, les partenaires de travail... Aujourd'hui, des activités annexes à la production émergent : un café restaurant, des activités de transformation, des animations...
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Le kiwi
Mathilde AMMANI, AuteurLe kiwi, originaire de Chine, s'appelait au départ "groseille de Chine", pour sa ressemblance avec la groseille à maquereau. Rebaptisé pour des raisons commerciales par les Néo-Zélandais qui ont commencé à le cultiver à grande échelle dans les années 60, ce fruit se cultive aisément en agriculture biologique. L'article présente les atouts nutritifs du fruit, dont on connaît la haute teneur en vitamine C, les caractéristiques de la plante, sa culture. En France, il est surtout implanté dans le Sud-Ouest. C'est là qu'est installé Frédéric Louit (Pyrénées-Atlantiques), producteur adhérent de la Coopérative des agriculteurs bio de la Région. Il fournit les Biocoop depuis 1993, vend dans les Amap, sur les marchés locaux et sur son exploitation.
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Des légumes et des animaux dans les vergers ! Intérêts et perspectives de l'agroforesterie fruitière
Julien RONZON, Auteur ; GRAB, AuteurAssocier arbres fruitiers, légumes et animaux (agroforesterie fruitière) peut être intéressant à divers niveaux : diversifier la production (atout pour la vente directe), favoriser la régulation naturelle, les moyens de lutte agro-écologique, renforcer l'autonomie en intrants, en eau Des témoignages d'agriculteurs en agroforesterie sont présentés, ainsi que les grands axes de recherche du GRAB dans ce domaine. Enfin, un projet CasDar, projet SMART, est en cours au niveau national sur cette thématique. Il prévoit une enquête nationale afin d'identifier, puis d'étudier les systèmes agricoles en agroforesterie en France. Le questionnaire d'enquête à destination des agriculteurs en agroforesterie est téléchargeable en ligne.
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Mercuriale du réseau GAB-FRAB : Zoom sur 318 relevés de prix producteurs
Michaël DESPEGHEL, AuteurLes GAB bretons et la FRAB ont lancé, en 2012, la mercuriale, un suivi coordonné des relevés de prix dans différentes productions en bio en Bretagne. Les relevés sur l'année 2013 pour les légumes, et sur l'année 2012 pour les fruits, les grandes cultures et les produits laitiers, sont présentés dans cet article. Les prix moyens pratiqués sur le marché breton sont indiqués et comparés aux prix moyens pratiqués à Rungis pour les légumes. Les différentes catégories de produits sont différenciées, ainsi que les circuits de distribution pour les fruits. La connaissance de ces références, issues de plusieurs dizaines d'exploitations bretonnes, permet à la filière de défendre au mieux ses intérêts et d'accompagner les conversions et/ou installations.
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Le néflier, ce mal-aimé !
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurRarement objet d'étude, le néflier (Mespilus germanica) est cependant apprécié de certains oiseaux à l'approche de l'hiver et pendant les grands froids. Il a toute sa place dans les haies protectrices qui sont à la base de la permaculture. Très rustique, il ne demande que peu de soins et traitements, et constitue un très bel élément décoratif au jardin. Ses fruits se cueillent à la fin d'octobre et sont disposés sur des claies. Une fois blettes, les nèfles peuvent être séchées, ou utilisées pour confectionner des desserts. D'un point de vue médicinal, elles sont astringentes et anti-diarrhéiques.
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Nouveautés d'Ecofruit pour la gestion des vergers bio
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; François WARLOP, AuteurLa lutte contre les bioagresseurs était le sujet central de la conférence Ecofruit, qui s'est déroulée à Hohenheim (Allemagne), en février 2014. Plusieurs résultats sont prometteurs, notamment pour les pommiers et poiriers. Contre la tavelure, l'aspiration des feuilles permet de réduire l'inoculum primaire, mais l'efficacité est trop variable pour qu'il soit possible d'émettre des conclusions définitives. D'autres méthodes de réduction de la quantité de litière sont présentées. Toujours contre la tavelure, le mélange d'une variété sensible avec une variété tolérante semble prometteur, mais les résultats ne sont pas suffisamment solides pour émettre une préconisation dans les vergers commerciaux. La lutte physique avec une bâche anti-pluie est la plus efficace car elle a permis de diviser par 24 les attaques de tavelure sur la variété Elstar. Les fongicides à base de produits naturels (algues, réglisse) semblent efficaces, mais ils sont très sensibles au lessivage. Les produits à base de soufre (bouillie nantaise) restent les plus performants. L'article donne également des résultats de recherche sur black rot, anthracnose, carpocapse, tordeuse rouge, la résistance variétale, les couverts herbacés et la gestion de la charge fruitière. D'autres éléments concernent les fruits à noyau (paraffine contre Monilia, Alt'Carpo et sélection variétale en pêcher et cerisier).
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Le Parc national des Cévennes et la conservation de la diversité fruitière
Viviane MONTAIGNE, AuteurL'auteur présente le Parc National des Cévennes et son remarquable patrimoine naturel, et met l'accent sur un des axes forts de sa charte, qui vise au maintien de la biodiversité et de l'équilibre entre milieux forestiers et milieux ouverts. La préservation des variétés anciennes de fruits, en particulier, a fait l'objet d'un certain nombre d'actions. Le verger de Ventajols, par exemple, a été implanté en 1988 à l'initiative du Parc, et rassemble en un seul endroit les variétés anciennes locales, créant ainsi une base de verger conservatoire, avec pour vocation la production et la diffusion de greffons : 16 variétés de pommiers, 7 de pruniers et 8 de poiriers. Le centre de Pomologie d'Alès a été sollicité pour un appui, notamment pour un travail de certification, démarré en 2010, et pour la sélection de variétés résistantes présentant des qualités gustatives : Cabusse, Chabanis, Djaleï. Afin de suivre la localisation des variétés, tous les arbres plantés font l'objet d'un géoréférencement.
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La pêche en mode « Déphy »
Jean-Michel MONTAGNON, Auteur ; Marc FRANTANTUONO, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; ET AL., AuteurLes producteurs de pêches et nectarines du réseau Ecophyto « Fermes Déphy » se sont retrouvés sur le site de la Serfel, dans le Gard, pour une journée de présentation de techniques limitant l'usage des fongicides, herbicides et insecticides et pour une visite d'essais. Ce réseau a pour objectif de respecter l'environnement et maintenir la rentabilité des systèmes. Des producteurs bio et des arboriculteurs en PFI (Production fruitière intégrée) font partie de ce réseau. Globalement, les techniciens notent que les solutions sont encore limitées pour réduire les fongicides, puisqu'il y a encore peu de variétés tolérantes en pêcher et qu'il manque des produits efficaces en bio contre le monilia. Des pistes existent toutefois, comme la baisse de l'hygrométrie en verger ou la meilleure connaissance des cycles biologiques des maladies fongiques. Des leviers existent pour lutter contre les insectes : confusion sexuelle, respect de la diversité fonctionnelle, avec maintien de l'herbe sur l'inter-rang, voire le rang, ou encore le semis de plantes hôtes. La pulvérisation de talc et d'argile est également intéressante. Notons toutefois que les pucerons verts restent encore difficiles à gérer. Enfin, la réduction, voire la suppression des herbicides en verger semble réaliste, avec la plantation sur bâches tissées au sol par exemple ou encore l'utilisation d'outils performants pour gérer les adventices sur le rang.
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Pierre Yves Maret : la fraîcheur du fruit
Pierre Yves Maret, cuisinier de formation, est aujourd'hui installé en bio en fruits, petits fruits et raisins de table, sur la commune de Veysseaux, en Ardèche. Lorsqu'il s'est installé, prenant la suite d'un agriculteur conventionnel, les pêchers présents sur la ferme, habitués aux produits chimiques, se sont avérés impossibles à travailler en bio. Il a dû les arracher et planter ou convertir d'autres espèces. Actuellement, la production principale est la framboise, complétée par la prune, l'abricot, la cerise, le raisin de table et la châtaigne. Certains aspects de son activité sont présentés. Par exemple, il considère le morcellement en îlots comme un avantage, notamment pour se prémunir de dégâts trop importants en cas de grêle, mais aussi pour travailler différentes espèces ou variétés sur des sols et des expositions différents. En ce qui concerne la commercialisation, il a fait le choix de ne pas faire de vente directe, préférant travailler avec des grossistes et des circuits de proximité comme les magasins bio. Récemment, il s'est également tourné vers la restauration scolaire. L'agriculteur aime également expliquer son travail et parler de son métier, et c'est tout naturellement que sa ferme est devenue "ferme de démonstration du réseau Corabio".
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Point sur les produits utilisables en AB
Raphaël RAPP, AuteurLes produits utilisables en arboriculture bio ont fait l'objet de modifications nationales et européennes. Les espèces considérées comme proches sont désormais rapprochées dans le catalogue français, par exemple les produits autorisés sur framboisier sont désormais automatiquement utilisables sur mûres et mûres des haies. Il en va de même pour le pêcher, le nectarinier et l'abricotier. Les produits utilisables sur pommier le sont aussi sur poirier, cognassier, néflier, nashi et pommette. Les produits utilisables en agriculture biologique font l'objet d'une clarification : la kaolinite est désormais utilisable en AB sous toutes les formes commercialisables au catalogue français. Contre tavelure et feu bactérien sur pommier, un stimulateur de défenses naturelles à base de laminarine est désormais autorisé. A titre dérogatoire, le bicarbonate de potassium (Armicarb) et la bouillie sulfo-calcique (Curatio) sont utilisables contre la tavelure. Un tableau récapitule quelques substances utilisables ou interdites (autorisées en AB mais interdites en France ou l'inverse) sur pommier (et espèces proches) et fruits à coque.
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La pollinisation des fruitiers : merci les osmies !
Marc FASOL, AuteurLes questions de pollinisation occupent le devant de la scène mondiale en matière d'environnement, d'autant plus que la disparition des abeilles devient préoccupante. Pour beaucoup d'espèces de fruitiers, la pollinisation ne se fait en général pas par le vent, mais par le truchement d'insectes pollinisateurs, et parfois de manière croisée avec une autre variété de la même espèce (c'est le cas pour le poirier). Si les abeilles sont parmi les meilleures espèces pollinisatrices, en particulier la bien connue abeille mellifère des apiculteurs, il existe en Belgique environ 370 espèces sauvages d'abeilles dites « solitaires », qui toutes constituent de précieuses alliées, non seulement pour la pollinisation, mais aussi pour le maintien de la biodiversité sur terre. C'est le cas des osmies (Osmia Cornuta), qui uvrent tout particulièrement pour la pollinisation des poiriers et des fruitiers en général. Afin de les protéger et de les retenir, il est possible de construire au jardin des nichoirs artificiels à proximité des fruitiers, et de leur offrir un milieu accueillant.
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La pomme bio, mais pas que...
Guy DUBON, AuteurLa Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne et INVENIO, le Centre de recherche et d'expérimentation de la filière Fruits et Légumes d'Aquitaine, ont organisé, en octobre 2014, une « journée pomme », à l'attention d'arboriculteurs conventionnels et bio. Variétés et porte-greffes ont été au cur de l'information. En effet, le choix variétal en arboriculture est essentiel dans la stratégie technique et commerciale d'une exploitation. Les résistances aux pathogènes et l'adaptation au marché et à la transformation sont des facteurs de choix pour la pomme bio, deuxième fruit bio le plus consommé. En Aquitaine, la demande de pomme bio est également très forte pour la transformation. Pendant cette journée, Sandrine Codarin, du Ctifl, a présenté l'utilisation des porte-greffes de pommiers évoluant vers une diversification de leurs origines génétiques. De nouveaux critères concernant la résistance aux bio-agresseurs ou le comportement en situation de replantation et en zone non-irriguée sont aussi pris en compte dans les améliorations. Un projet porte-greffe en verger de pommiers bio, en cours de conception au Ctifl, a été exposé.
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Pommes rouges pour cidres dorés
Markus SPUHLER, AuteurPréserver les arbres haute-tige en valorisant mieux les fruits à cidre, c'est l'idée que poursuit Jacques Perritaz avec sa cidrerie du Vulcain au Mouret, en Suisse. Il produit actuellement sept cuvées différentes, et d'autres créations sont en phase d'expérimentation. Ses cuvées rencontrant un vrai succès, il les vend à un très bon prix partout dans le monde. La région où il se trouve ne produit quasiment pas de fruits à cidre certifiés bio, mais il achète des fruits non traités. En même temps, il plante des arbres qu'il cultive selon le cahier des charges du Bourgeon. Sa cidrerie étant dorénavant rattachée officiellement à ce domaine agricole, elle est soumise aux règles de l'agriculture biologique.
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Programme AB fruits du CTIFL : Quelles recherches pour quels besoins ?
Muriel MILLAN, Auteur ; Veromanitra RAKOTOBE, Auteur ; Alain GARCIN, Auteur ; ET AL., AuteurAfin de pourvoir aux besoins croissants en fruits biologiques, le CTIFL cherche à identifier les axes prioritaires de recherche et d'expérimentation afin d'augmenter les rendements. 128 acteurs de la filière arboricole biologique ont été enquêtés entre 2012 et 2013. Les demandes techniques sont semblables dans les différentes régions enquêtées, sachant que le Languedoc-Roussillon et PACA dominent. La priorité est la lutte contre les bioagresseurs, notamment le puceron cendré et le carpocapse sur pommier. Suivent l'hoplocampe et la tavelure sur prunier, la mouche du brou sur noyer. La seconde priorité est la lutte variétale contre les bioagresseurs, surtout pour les fruits à noyaux. La biodiversité fonctionnelle, l'entretien du rang et la qualité des fruits post récolte sont considérés par les producteurs comme des thématiques non prioritaires. 76% des enquêtés sont intéressés par la fertilité du sol, notamment la cinétique de minéralisation des engrais.
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Puy-de-Dôme : Les collectivités soutiennent l'installation d'un arboriculteur
Franck DENET, AuteurQuand Pierre Sauvat, ancien salarié du Conseil général du Puy-de-Dôme, entend parler, en décembre 2011, de l'offre d'installation d'un arboriculteur bio par la Communauté de communes des Cheires (63), il n'hésite pas : s'affranchir de l'obstacle du foncier, pour une installation hors cadre familial, est en effet une aubaine. Au même moment, la SAFER lui propose de reprendre des vergers dans une commune voisine, Saint-Amant-Tallende. Il a ainsi pu entrer directement en production, avec trois hectares de pommiers et un hectare de cerisiers, en attendant que les autres parcelles (2,5 ha, plus 5000m2 de vergers conservatoire) entrent elles aussi en production. Dans ce montage atypique, ont participé, outre la Communauté de communes des Cheires, la commune de Saint-Sandoux, le Conseil général du Puy-de-Dôme, le Conseil régional Auvergne, ainsi qu'un chantier d'insertion de jeunes. Dans la foulée, l'arboriculteur, avec trois autres collègues, a monté une association pour transformer les fruits en jus, sirops et autres compotes et confitures... et espère bien embaucher dans trois ans.