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Fruits



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Le 7e salon Tech&Bio : Le rendez-vous des techniques bio et alternatives
Muriel MILLAN, Auteur ; Prisca PIERRE, AuteurLa septième édition du salon Tech&Bio sest tenue, les 18 et 19 septembre 2019, sur le site du lycée du Valentin, à Bourg-lès-Valence. Ce salon est dédié à lagriculture biologique et aux techniques alternatives. Il est organisé tous les deux ans par la Chambre dagriculture de la Drôme. Lédition 2019 a rassemblé 20 500 visiteurs (60 % sont des agriculteurs conventionnels), 375 exposants, 20 délégations internationales et 60 partenaires. Plus de 120 conférences ont été organisées, ainsi que des tables-rondes, des ateliers sur des méthodes de production et de commercialisation et des démonstrations en plein champ. Parmi le large éventail de sujets évoqués lors de ce salon, cet article se focalise sur des conférences ou sur des présentations de projets de recherche en lien avec larboriculture et le maraîchage bio. Il aborde les thèmes suivants : la sélection variétale dabricots en Suisse, lamélioration de la conservation des fruits, les intrants alternatifs pour la santé des plantes, la gestion des punaises phytophages en cultures légumières et la régulation des populations de pucerons en culture daubergines.
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2018 : Stagnation des importations bio en France
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon l'Agence BIO, en 2018, 69 % des produits bio consommés dans l'Hexagone ont été produits en France. 31 % de ces produits ont donc été importés, contre 29 % en 2016. Un tableau présente l'origine des approvisionnements selon les produits bio, en 2018.
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Lettre Filières FNAB - Fruits n° 13
Antoine BESNARD, Auteur ; Nathalie FERNANDES, Auteur ; François WARLOP, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Fruits n° 13 est composée des articles suivants : - Elsa Cotton et Claude Daniel - Céréales et arboriculture - Ille-et-Vilaine ; - Recueil des savoir-faire en arboriculture biologique en région Centre-Val-de-Loire ; - Campagne de commercialisation des pommes et poires bio (2019-2020) ; - Des plants fruitiers certifiés AB d'ici 2035 ? Facile à dire... ; - FRUINOV, un projet participatif sur les variétés fruitières de la région PACA ; - Comment savoir si une variété est dans le domaine public ? ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - La Terre est Notre Métier 2020 : proposez votre conférence !
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Note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques : Mars 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (mars 2019) : - Synthèse ; - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; Secteur du sucre ; - Évolution du marché français ; - Échos du monde.
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BIO CENTRE MAG Hors-série n° 12 - Les chiffres de la bio en région Centre-Val de Loire en 2017
Ce hors-série présente les chiffres 2017 de l'agriculture biologique en région Centre-Val de Loire, un état des lieux et l'évolution des principales filières animales et végétales, et la progression des opérateurs de l'aval (transformateurs, distributeurs).
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Conservation des pommes : Limiter les pertes
Frédérique ROSE, AuteurLaurent Jamar, chercheur au Centre Wallon de Recherches Agronomiques, est intervenu lors des Journées Techniques Fruits et Légumes Biologiques de lItab des 24 et 25 janvier 2018. Les pertes de pommes après récolte peuvent être importantes et atteindre 15 à 30 %. En bio, la prophylaxie permet de limiter les dégâts mais nest pas suffisante. Le traitement à leau chaude est efficace mais demande de lourds investissements, tout comme les chambres froides à atmosphère contrôlée qui ne conviennent quaux gros volumes de production. Pour optimiser leur conservation, le CRA-W a testé des modules à atmosphère contrôlée de Janny MT pouvant contenir 300 kg de fruits et les a comparés à des palox ouverts. Plusieurs variétés de pommes ont été testées selon plusieurs critères, liés au développement de maladies et aux qualités organoleptiques. Les analyses sensorielles montrent que les pommes contenues dans les modules semblent plus fermes et donc plus appréciées. Les gloeosporioses (mélange complexe de champignons) semblent moins se développer sur certaines variétés issues des modules Janny MT. Des essais ont également été menés sur deux traitements contre les gloeosporioses en verger : Myco-Sin (non homologué en France) et Vacciplant (homologué en France). Leurs effets sont plus ou moins significatifs suivant les conditions dessai.
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Fertilisation organique en verger bio : Les paramètres à connaître
Séverine CHASTAING, AuteurRaisonner sa fertilisation organique demande dintégrer un grand nombre de paramètres. Cet article pose les grands principes de la fertilisation organique en verger bio. Il convient dabord destimer les besoins des arbres fruitiers (liés à la croissance de larbre et aux exportations de fruits produits). Ensuite, il faut réfléchir son apport de fertilisants (principalement des engrais de ferme) en fonction du type dengrais organique (teneur variable en N, P2O2 et K2O) et de son coefficient déquivalence (Keq permettant détablir la fraction dN, P2O2, K2O potentiellement disponibles pour la plante). Les propos sont illustrés de tableaux de valeurs et de schémas explicatifs et sont accompagnés dun exemple concret de raisonnement des apports en verger de pommiers bio.
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Lettre Filières FNAB - Fruits n° 12
Jean-Michel NAVARRO, Auteur ; Diane PELLEQUER, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Fruits n° 12 est composée des articles suivants : - Campagne de commercialisation des pommes et poires bio (2018-2019) ; - Lutte contre la suie des pommes : L'intérêt d'un modèle de prévision d'évolution ; - Développer des variétés adaptées pour les fruitiers bio (Épisode 2 : Les pommes) ; - "Mélanges utiles aux systèmes de culture et auxiliaires pour favoriser une réduction des intrants" ; - Des pomiculteurs du pays de Gap se convertissent à la bio ; - Un site dédié aux substances de base.
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Lutte contre les chenilles foreuses en prune d'Ente AB : Influence de l'environnement des parcelles
Sophie POUZENC, Auteur ; Sébastien CAVAIGNAC, AuteurEn agriculture biologique, la confusion sexuelle est le moyen de lutte contre les chenilles foreuses. Cependant, les producteurs peuvent observer certaines années une recrudescence des dégâts sur des parcelles protégées par la confusion sexuelle. Une étude regroupant 50 parcelles chez 21 pruniculteurs bio montre, outre lefficacité de la confusion sexuelle, que lenvironnement des parcelles et les pratiques culturales influencent également les attaques de ces chenilles foreuses (carpocapse des prunes et petite tordeuse des fruits). En effet, si les dégâts de la petite tordeuse sont plus importants que ceux du carpocapse, la confusion est plus efficace contre la petite tordeuse, et ce, pour des parcelles supérieures à 2 hectares. Autre résultat de létude : plus la surface de vignes environnantes est grande, plus la pression des ravageurs est importante. Le travail du sol est aussi un facteur de variabilité des dégâts (lentretien régulier du rang et de linter-rang limiterait les dégâts). Ce travail, déjà réalisé sur les saisons 2016 et 2017, se poursuivra en 2018.
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Lutte contre la maladie de la suie des pommes : Lintérêt dun modèle de prévision dévolution
Jean-Michel NAVARRO, AuteurLa maladie de la suie, observée dans les vergers de pommes tardives, est une altération superficielle de lépiderme, sintensifiant au cours de la période de conservation. Comme elle ne sexprime réellement quen fin dété, les traitements sont délicats à positionner. Christophe Raucaz est arboriculteur bio à Verrens-Arvey, en Savoie. Pour mieux contrôler la maladie, il teste dans le cadre du programme DEPHY animé par l'ADABio - un modèle de prévision de lévolution de la maladie de la suie, nommé RIM pro. Ce dernier repère la première infestation, puis permet de faire le tri entre les périodes humides contaminatrices et celles qui ne le sont pas. Christophe Raucaz utilise également ce modèle pour positionner, en fonction de la prévision de production de spores, des traitements préventifs. Quant au coût, il faut compter 200 euros labonnement pour maximum 2 stations météo.
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Des fruitiers à la bonne distance
Jérôme JULLIEN, AuteurUne trop forte densité d'arbres au verger peut générer toutes sortes de problèmes, gênant la floraison, créant les conditions d'apparition de maladies cryptogamiques (confinement de la végétation) ou des pathogènes du sol (enchevêtrement racinaire). C'est pourquoi il est essentiel de ménager de l'espace entre les fruitiers dès la conception et la plantation. Cet article indique les éléments indispensables à avoir en tête pour planter "équilibré", en fonction des variétés et de la structure du verger, afin de permettre l'épanouissement des arbres, l'ensoleillement optimal de leurs fruits et le contrôle des maladies.
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La note de conjoncture « fruits à pépins bio »
Diane PELLEQUER, AuteurCette lettre dinformations fait le point sur le marché et la consommation des fruits bio en France et sur lévolution des surfaces de vergers bio, notamment pour les pommes et les poires. Les ventes les plus dynamiques en bio sont celles du rayon fruits et légumes (+33 % entre 2015 et 2016). Tous les circuits de commercialisation sont concernés. Les surfaces en arboriculture bio progressent rapidement également et représentent, aujourdhui, 17.4 % des surfaces arboricoles. Pour les vergers de pommes bio, le développement des surfaces se poursuit de manière constante et importante (+14 % en 2016). Pour les poires, le développement est encore plus soutenu (+ 26 % en 2016). Ce document présente également un résumé de la campagne passée (conditions météo, calibres, volumes ) et un zoom sur le début de campagne 2017 en pommes de table et poires bio : conditions climatiques, production, qualité des fruits, calibres, vente et prix.
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Arboriculture : Diversifier sa production
Joannes BOULON, AuteurGérard Roch est arboriculteur bio à Châteauneuf-sur-Isère (26). Dans cette interview, il partage les choix stratégiques qu'il a faits en termes d'espèces fruitières et de modes de commercialisation. Jusqu'au début des années 2000, il produisait de la pêche sur 45 ha. Suite à un épisode de sharka, il a dû arracher tous ses arbres. Il est ensuite reparti de zéro, sur des vergers multi-espèces. Sa production fruitière est aujourd'hui très diversifiée : noix, châtaignes, poires, pommes, noisettes, figues, petits fruits, amandes, nèfles, kakis, grenades, raisin de table..., qu'il vend sur les marchés, dans les Amap, et à la ferme. A la demande de ses clients, il s'est même mis à cultiver quelques légumes. Pour lui, cette diversification des productions, à laquelle s'ajoutent des activités de transformation et d'accueil (gîtes, ferme pédagogique et de découverte) est un vrai gage de sécurité économique, notamment face aux aléas du marché des fruits. La gestion technique des productions et la gestion de la main-duvre constituent cependant les grosses difficultés.
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Un arbuste à (re)découvrir : Le feijoa
Patrice CHAPON, AuteurAcca sellowania ou Feijoa sellowana pour le nom scientifique, le goyavier de Montevideo, ou goyavier du Brésil, ou encore goyave-ananas, est un arbuste connu en Amérique du Sud depuis le XIXème siècle. Ses fruits, à la peau verdâtre, épaisse et pruineuse, ont une chair à pulpe blanchâtre et granuleuse, qui devient translucide à maturité. Apprécié pour son goût exotique prononcé et sa teneur en vitamine C, entre autres, ce fruit a fait l'objet d'essais de production en France. La maturité des fruits s'y étale de mi-octobre à mi-novembre. Les fruits tombent alors au sol, ce qui peut provoquer des meurtrissures et favoriser le développement de moisissures. C'est une des difficultés de cette production, qui impose également une récolte quotidienne pendant la période. De plus, la conservation des feijoas reste limitée. L'arbuste a tout de même sa place dans les vergers car il présente de nombreux atouts : il s'adapte à tous les sols, même les plus ingrats, présente une tolérance à la sécheresse et aux gelées et est indemne de tout parasitisme. Il a, de plus, toute sa place dans les jardins d'ornement, avec son feuillage persistant et sa magnifique floraison. Des conseils de culture sont donnés : choix de variétés, méthodes de multiplication, récolte...
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Calendrier lunaire 2017
Le Calendrier Lunaire permet de jardiner avec la Lune, afin de rechercher des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes : légumes, fruits, fleurs, arbres, mais aussi agriculture, animaux, abeilles, vin, bière, bois, gazon... Les cycles lunaires influencent aussi nos états de santé, et le calendrier lunaire peut constituer un guide précieux pour planifier un ensemble de gestes quotidiens : pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Compatibilité de stockage courte durée : Impact de l'éthylène sur les fruits et légumes
Sébastien LUROL, Auteur ; Pierre LANDRY, Auteur ; Philippe BONY, AuteurL'éthylène est une hormone végétale impliquée dans la maturation de certains fruits et légumes. Il est produit par ces fruits et légumes et se dégage alors dans l'atmosphère. Sa présence dans les lieux de stockage peut avoir un effet néfaste sur les espèces végétales qui y sont sensibles, remettant en question la possibilité d'un même lieu de stockage pour différentes espèces. Un tableau présente un recensement, à partir de la bibliographie, des effets de l'éthylène sur une cinquantaine d'espèces fruitières et légumières. Le niveau de production d'éthylène de ces espèces est également évalué. Des travaux menés par le Ctifl sur le concombre, le kiwi, la fraise et la laitue, complètent ces données.
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Conception d'un verger de fruits à noyau innovant
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Alosia RELACHON, AuteurAfin de concevoir des systèmes de culture innovants permettant de lever les freins rencontrés par les producteurs de fruits à noyau, une méthode de conception par prototypage a été utilisée. Cette dernière a permis délaborer trois prototypes de systèmes de cultures en mobilisant des connaissances et savoir-faire dun groupe dexperts (dont certains spécialisés en AB). Les prototypes sont : verger de proximité, verger peu gourmand et verger de pêchers de haute technicité. 35 leviers faisant appel aux services écosystémiques et aux technologies de pointe ont été mobilisés (association arbre animal, méthodes de lutte alternatives, compostage, énergies renouvelables, variétés tolérantes ). Une évaluation multicritère préalable montre que ces trois prototypes présenteraient un intérêt agroenvironnemental, social et économique supérieur aux systèmes de cultures existants (agriculture raisonnée, AB), en particulier pour les deux premiers.
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La confusion tombe du ciel
Maude LE CORRE, AuteurLa lutte contre le carpocapse de la châtaigne passe, entre autres, par la confusion sexuelle, qui est une méthode naturelle efficace. Cependant, la pulvérisation dhormones ne permet pas aujourd'hui de couvrir lensemble de la canopée des arbres. Cest pourquoi des techniciens (chambre dagriculture, Invenio) cherchent à mettre en place un système de pose de diffuseurs au sommet des châtaigniers, à laide de drones, pour couvrir le haut des arbres. Cet article explique pourquoi et comment serait mis en place ce système, en culture bio ou non. Un système darbalète a été par ailleurs mis au point par le service machinisme dInvenio, mais il est demandeur en temps de pose et donc coûteux. Cette recherche est combinée avec une étude sur dautres techniques, toutes compatibles avec lAB (BT, trichogrammes, résistance des arbres, auxiliaires).
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Dossier : Les fruits bio : Comment répondre à la demande du marché ?
ALTERNATIVES BIO, AuteurCe dossier propose un état des lieux de la filière fruits bio en région Rhône-Alpes, où la bio constitue une solution clé dans la préservation d'une diversité fruitière historique, symbole du terroir régional. Côté consommation, la demande pour les fruits frais et transformés est au rendez-vous. Première région productrice bio de fruits à coque, fruits rouges et fruits à pépins en nombre d'exploitations (sur 4623 ha, surtout dans la Drôme et en Ardèche), Rhône-Alpes enregistre aussi de belles dynamiques de conversion. Chaque production arboricole bio rencontre ses difficultés techniques propres, les fruits à noyaux plus particulièrement, et l'enjeu général reste de pouvoir améliorer la productivité et de rendre possibles les démarches de relocalisation. Des progrès techniques continuent à émerger, notamment grâce aux expérimentations mises en place avec des centres de recherche ou instituts techniques (FiBL, ITAB...), qui contribuent à faire avancer les pratiques, en expérimentant, par exemple, des systèmes proches de la permaculture ou de l'agro-foresterie sur des vergers extensifs multi-espèces ou l'utilisation des huiles essentielles et d'autres solutions alternatives. Les producteurs bio eux-mêmes sont les premiers expérimentateurs, et les réseaux de professionnels jouent un rôle fondamental dans la diffusion des bonnes pratiques et des informations. A l'aval, la récolte et la vente de fruits "à bonne maturité" sont des éléments déterminants pour le marché et la fidélisation des consommateurs.
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Expérimenter dans le Tarn-et-Garonne : Bioagresseurs et charge des pommiers
Frédérique ROSE, AuteurCet article rapporte les principaux résultats des essais conduits en vergers de pommiers bio au Centre d'expérimentation fruits et légumes (Cefel) du Tarn-et-Garonne. Concernant la lutte contre le carpocapse, deux systèmes de cage, avec des filets au-dessus et autour des vergers, ont été comparés : l'un avec filets paragrêle (maille 7×3) au-dessus et filets Alt'carpo (maille 4×4) autour, et l'autre avec des filets Alt'carpo partout. Aucune différence significative n'a pu être démontrée au cours des trois années de l'essai. Une autre expérimentation a comparé différents produits phytosanitaires utilisables en bio dans la lutte contre la maladie de la suie et les crottes de mouche. En ce qui concerne le puceron lanigère, c'est la lutte préventive qui a été mise à l'épreuve, avec des essais sur un verger de Dalinette pas encore infesté. Trois techniques d'entretien du rang ont par ailleurs été testées : - la méthode sandwich, avec 40 cm de trèfle blanc nain sur le rang et un travail du sol de part et d'autre ; - un géotextile placé sur le rang ; - un désherbage mécanique avec un porte-outil Naturagriff. Enfin, des essais de produits dessicants pour l'éclaircissage sur fleurs visent à définir les modalités idéales pour une telle pratique. L'éclaircissage sur jeunes fruits est également testé.
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Le feu bactérien
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa bactérie Erwinia amylovora provoque le feu bactérien, une des maladies les plus terribles pouvant affecter les arbres de la famille des rosacées, fruitiers ou arbres d'ornement. Les plantes attaquées présentent des rameaux comme brûlés, recourbés, ce dessèchement progressant ensuite vers le bas et bloquant la sève montante. Les premiers symptômes apparaissent après la floraison et, à l'automne, des branches maîtresses peuvent être atteintes. Il n'existe à ce jour aucun moyen curatif efficace. Les pistes les plus intéressantes restent la lutte biologique avec des bactéries antagonistes ou des phages (sortes de virus n'affectant que les bactéries), mais seulement en début d'attaque. Ces produits ne sont cependant pas encore homologués en France. Des conseils pour essayer d'enrayer l'attaque du feu bactérien dès l'apparition des premiers symptômes sont donnés.
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La forficule : un insecte auxiliaire et ravageur
Christian HILAIRE, Auteur ; Julien RUESCH, Auteur ; Yannick GRALL, Auteur ; ET AL., AuteurLes forficules, ou perce-oreilles, sont des insectes polyphages qui, de fait, se nourrissent aussi bien d'autres insectes que de végétaux. Ainsi, ils endossent tantôt le rôle d'auxiliaire des cultures, plus particulièrement dans les vergers de fruits à pépins, tantôt le rôle de ravageur, plus particulièrement dans les vergers de fruits à noyau. Après un tour de l'état des connaissances sur les forficules, les auteurs présentent quelques stratégies de protection, mécaniques (applicables en agriculture biologique) et chimiques (non-applicables en AB).
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Les fruits du changement
Mathias SÉVARÉ, AuteurRéunir dans un lieu unique la plus grande diversité fruitière possible, tel était l'objectif de Robert Kran. C'est au Domaine du Gros Chêne, niché entre Calvi et l'Île-Rousse, en Corse, qu'il a commencé, il y a dix ans, à planter, greffer, bouturer, et même semer... Il a développé, petit à petit, une vision du jardin fruitier, où l'arbre est invité à s'adapter et à développer son patrimoine génétique. Malgré sa très grande maîtrise de techniques complexes (bouturage, greffe, stratification de semis...) et sa grande connaissance des arbres, l'impression qui domine dans son jardin est la simplicité. Le Domaine du Gros Chêne est un lieu ouvert, source d'échanges et d'expérimentation. Les arbres fruitiers cultivés par Robert Kran représentent une grande diversité d'espèces, cultivables sous des climats moins doux, et pouvant trouver leur place dans des jardins de tailles différentes.
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Fruits et légumes : Biogaronne recrute des producteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa SARL Biogaronne, basée dans le Sud-Ouest, voit son chiffre d'affaires progresser de 3 à 5 % chaque année. Cette évolution est toutefois limitée par une offre qui ne peut pas encore répondre à la demande. Ainsi, Biogaronne est à la recherche de nouveaux maraîchers et arboriculteurs pour rejoindre les 70 producteurs qui alimentent aujourd'hui sa gamme exclusivement bio de fruits et légumes. Gérée par son directeur et treize producteurs associés, Biogaronne travaille selon un calendrier de culture qui permet de vendre les produits avant même leur récolte. Par ailleurs, la SARL s'investit pour accompagner l'installation et la transmission.
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La goji débarque
Maude LE CORRE, AuteurLa baie de Goji (Lycium barbarum) provient d'un arbuste de la famille des solanacées originaire de Chine. De plus en plus prisé par les consommateurs, ce fruit est actuellement principalement importé depuis la Chine. Une filière conventionnelle avec recherche sur litinéraire technique, les variétés à cultiver, etc. est en train de se mettre en place en France. La recherche se fait notamment sur une production de baies vendues en frais car il est difficile de concurrencer les Chinois sur le marché des baies en sec. Concernant la filière bio, Bertrant Bernardini, agriculteur bio à Pineuilhet Razac-de-Saussignac (24), qui cultive et commercialise la baie de Goji, souhaite mettre en place une filière bio pour cette production auprès des viticulteurs dans le cadre de diversifications " vigne-goji ".
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J'apprends à tailler mes arbres : Fruitiers, arbustes...
Tailler, oui, mais en douceur... Cesser de martyriser les arbres par des coupes anarchiques, qui fragilisent leur structure et créent des blessures impossibles à cicatriser ! Plutôt que se précipiter sur le sécateur ou la cisaille, il s'agit de poser les outils, d'observer et de réfléchir, guidé par Alain Pontoppidan (technicien agricole, arboriste et formateur) qui prône une taille douce, inspirée par une véritable compréhension des besoins des arbres et basée sur l'observation préalable des mécanismes naturels de leur croissance. Pour améliorer la productivité des fruitiers et éviter l'alternance, on découvre les tailles de plantation, d'éclaircie, de rajeunissement, de simplification, avec les spécificités propres à 18 espèces de fruitiers. Les arbres et arbustes d'ornement ne sont pas oubliés, grâce à un guide de taille par essences détaillé pour 70 espèces : arbustes à floraison printanière ou estivale, persistants, plantes grimpantes, rosiers, conifères, grands arbres.
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Lutte obligatoire contre Xylella fastidiosa : où en est-on ?
La bactérie Xylella fastidiosa, détectée en Europe en 2013 sur des oliviers du sud de l'Italie, sévit actuellement dans ce pays, avec plus de 200 000 ha déjà contaminés. L'article présente tout d'abord la bactérie : souches bactériennes et les cultures sur lesquelles elles se développent plus spécifiquement, les symptômes les plus représentatifs observés sur la plante, les modes de contamination... Le dispositif européen de lutte obligatoire est ensuite présenté, puis l'article propose un point sur la situation en France, où un plan d'action national a été mis en place, en septembre 2014, pour prévenir, détecter et gérer les contaminations, tout en mobilisant les acteurs et en communiquant régulièrement sur le sujet. Suite à la détection d'un foyer de contamination en Corse, en juillet 2015, le plan de lutte a été précisé et adapté (notamment, destruction de certains végétaux dans la zone infectée) et des mesures complémentaires ont été adoptées.
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La note de conjoncture « Fruits à pépins »
Diane PELLEQUER, AuteurCette note de conjoncture concerne les fruits à pépins pour la campagne 2016/2017, et est établie notamment à partir dinformations issues dune réunion de suivi de campagne ayant eu lieu le 12 septembre 2016 (organisation FNAB). Parmi les divers chiffres présentés, on peut retenir les éléments suivants : i) au cours du premier semestre 2016, les achats des 15 fruits et légumes bio les plus consommés (hors agrumes) ont augmenté de 16 % en volume et de 19 % en valeur par rapport à la même période en 2015 ; ii) les surfaces en vergers pommes et poires bio ou en conversion ont augmenté en 2015 (+ 14 % en pommes et + 19 % en poires) par rapport à 2014 ; iii) pour la campagne 2016/17, les volumes en pommes de table devraient satisfaire la demande (moins de rendement mais plus de vergers), avec une qualité au rendez-vous mais plus de petits calibres et une augmentation du prix de vente (de lordre de 0.2 / kg - sortie producteurs ) ; iv) loffre en poires sera plus hétérogène selon les territoires (année dalternance), mais avec une bonne qualité (mais là aussi avec plus de petits calibres) et des prix de vente entre 1.65 et 2.25 /kg (prix caisse de 13kg, départ expéditeur). Enfin, cette note présente un calendrier des périodes des premières mises en marché, outil développé par la FNAB avec les producteurs pour organiser au mieux les mises en marché.
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Parasites émergents des fruitiers : comment réagir ?
Jérôme JULLIEN, AuteurDepuis une quinzaine d'années, la mondialisation du commerce a favorisé l'augmentation de parasites émergents, menaçant plus particulièrement les arbres fruitiers. Aujourd'hui, dans l'Union européenne, des flux considérables de plantes et de produits végétaux transitent via les ports, les aéroports et les axes routiers, ce qui constitue un potentiel d'infestation pour les parasites, dont les plus préoccupants ont de quoi inquiéter. La réglementation européenne en matière d'évaluation des risques phytosanitaires oblige les professionnels des filières végétales et les particuliers à signaler toute détection ou suspicion de présence de parasites au service régional chargé de la protection des végétaux. Concernant les fruitiers, les sources de contamination sont nombreuses : transport des semences, des boutures, des baguettes de greffons, des jeunes plants, des fruits et du bois, mais aussi acheminement de grands arbres et d'arbustes lors de la préparation d'événements internationaux. L'article cite quelques cas d'infestation ayant eu lieu au cours des dernières années. Parmi les introductions parasitaires récentes : la bactériose du kiwi, la mouche asiatique des fruits, la mouche du brou de la noix ou encore le cynips du châtaignier. On constate également des recrudescences d'anciens parasites, comme la cochenille, la mouche de l'olive et l'hoplocampe du pommier. Parfois, ce sont des cas de régression des parasites émergents qui sont observés. Ceux-ci peuvent provenir de phénomènes naturels, mais également des progrès de la lutte biologique, par exemple de l'acclimatation d'auxiliaires, souvent d'origine exotique, comme la guêpe parasitoïde du cynips. Favoriser les équilibres biologiques et la diversité des espèces végétales et animales reste essentiel pour limiter les infestations et les épidémies.
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Pesticides : Stop à la fuite en avant
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurLe plan Ecophyto lancé en 2008 avait pour objectif de réduire de moitié lusage de pesticides en 10 ans. Or, leur utilisation augmente encore Et les conséquences des pesticides sont là : 92 % des cours deau contaminés par au moins 10 pesticides dans plus de la moitié des cas, pathologies des agriculteurs Mais il est difficile de faire évoluer le système car beaucoup dacteurs sont impliqués (consommateurs, agriculteurs, industriels, semenciers). Heureusement, des initiatives se développent : le réseau de fermes Dephy dont le but est dexpérimenter des systèmes économes en produits phytosanitaires, le recours à la lutte biologique, la conversion bio Cela demande du temps et du savoir-faire. Un test sur des échantillons de pommes, poires, raisins et fraises, sur la présence de résidus de pesticides, met en évidence une moindre contamination des fruits bio.
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Le point bio sur... : Filière « Fruits et Légumes Bio » en Bretagne : Situation Avril 2016
En 2015, la Bretagne reste la région dédiant le plus de surfaces aux légumes biologiques, avec 3558 ha certifiés et 158 ha en conversion pour les légumes frais, surfaces qui ont progressé de 4 % entre 2014 et 2015. Cela concerne 692 fermes, selon deux types de systèmes : - des systèmes "maraîchage", généralement avec moins de 10 ha par exploitation, assez diversifiés ; - des systèmes "légume de plein champ", généralement avec plus de 10 ha par exploitation, plus spécialisés. L'arboriculture bio, quant à elle, concerne près de 900 ha pour 390 exploitations, avec des productions de fruits frais ou de fruits pour la transformation. Le nombre d'opérateurs, autour de 120, stagne depuis plusieurs années sur la région. Les circuits de commercialisation restent dominés par les circuits longs (GMS et magasins spécialisés).
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Pommes et poires : Belle récolte, marché porteur
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur2015 a été une année à pommes bio, grâce à des conditions climatiques favorables et à de nouvelles surfaces certifiées. La récolte bio française a atteint les 55 à 60 000 tonnes, pour 3 868 ha cultivés, soit 25 à 30 t/ha. En revanche, pour les poires, l'année 2015 a été plus délicate, avec beaucoup d'hétérogénéité entre régions. Ainsi, la récolte nationale de poires bio a chuté de 20 % par rapport à 2014. Toutefois, les prix en pomme sont restés stables, grâce à une demande forte des consommateurs et, probablement, au respect du calendrier de commercialisation échelonnée des variétés élaboré par les professionnels et la Fnab.
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Pommes / Poires : Spécial conservation
ARBO BIO INFOS, AuteurDes fruits paraissant sains à la récolte peuvent déclarer des maladies de conservation lors de lentreposage. Les maladies de conservation des pommes et des poires sont présentées : tavelure de conservation, Gloeosporium, Phytophthora, Botrytis et Monilia. Des traitements de conservation avant récolte sont possibles en agriculture biologique avec des variations selon la durée de conservation souhaitée et les conditions de récolte (pluvieuse ou sèche). Les résultats dun essai sur le traitement des gloesporioses en pommes sont également présentés. Enfin, il est très important de mettre en place une bonne prophylaxie : limiter les blessures et microblessures, limiter le potentiel dinfection des locaux, vérifier la fiabilité du matériel, respecter les conditions de mise au froid, utiliser des pallox fermés
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Protection des cultures de fruits et légumes : Recensement des méthodes physiques
Alain BARDET, AuteurCet article présente un état des lieux des méthodes de protection physique, déjà bien répandues ou en cours de développement ou d'expérimentation. Elles sont différenciées en quatre grandes catégories : - les méthodes de lutte mécanique ; - les méthodes de lutte thermique et thermodynamique ; - les méthodes de lutte électromagnétique ; - et les méthodes de lutte pneumatique.
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Valérie Balmès, entomologiste : Les mouches à nos frontières menacent-elles nos cultures ?
Alex SICILIANO, AuteurParmi les espèces de mouches présentes sur la planète, un certain nombre sont phytophages, et sont susceptibles de causer des dégâts sur les cultures. Valérie Balmès, entomologiste au laboratoire de la santé des végétaux de l'Anses, décrit dans cette interview : - les facteurs de risque de propagation de ces insectes d'une région à l'autre du monde, notamment via les activités humaines ; - et les comportements à adopter pour les limiter.
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Les variétés anciennes peuvent-elles aider à résoudre certaines impasses techniques en arboriculture biologique ?
Anne-Laure DOSSIN, Auteur ; Sophie-Joy ONDET, AuteurAfin d'évaluer le potentiel des variétés anciennes de fruits, notamment des fruits à noyau, pour la production biologique, des essais ont été mis en place par le GRAB, entre 2007 et 2015. Il s'agissait, plus particulièrement, de tester la sensibilité aux bioagresseurs de quelques variétés de 6 espèces : abricotiers, pêchers, cerisiers, figuiers, pommiers et amandiers. L'article présente les principaux résultats concernant l'abricot et la pêche. L'ensemble des résultats des 6 espèces sont disponibles sur le site du GRAB (www.grab.fr).
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L'agroforesterie, une nouvelle forme d'agriculture
Claude AUBERT, AuteurL'association des plantes avec des arbres (agroforesterie), est une pratique largement utilisée sous les tropiques, depuis des millénaires. Dans la culture dite "à étages" : entre de grands arbres, plantés à grand écartement, sont plantés de plus petits arbres, entre lesquels sont cultivés des légumes, des plantes annuelles ou des céréales. En France, l'INRA de Montpellier a mis en place des expérimentations d'agroforesterie dès la fin des années 1990, avec des résultats très positifs. Un des objectifs, produire plus sur la même surface, a ainsi été atteint dans une expérimentation consistant à cultiver du blé et du colza en rotation entre des rangs de peupliers. Les autres avantages de l'agroforesterie sont multiples : augmentation de la biodiversité, meilleure utilisation du sol et de l'eau, fertilisation du sol par la décomposition des feuilles et l'utilisation du bois de taille broyé, réduction, voire suppression, du ruissellement et de l'érosion, séquestration du carbone dans le sol... En agroforesterie fruitière, des agriculteurs bio ont observé une diminution des attaques de ravageurs et, dans certains cas, de meilleurs rendements des arbres ; pour ceux d'entre eux qui pratiquent la vente directe, la diversification de la production que leur apporte l'agroforesterie fruitière est, de plus, largement appréciée.
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Arboriculture : Des groupes techniques se mettent en place
Jérôme LEPAPE, AuteurSuite à une réunion interrégionale de janvier 2015, animée par la FNAB, des axes de travail ont été dégagés pour la période 2015-2020 pour soutenir le développement de l'arboriculture biologique. Ces axes visent à lever un certain nombre de freins techniques, à s'adapter au nouveau contexte réglementaire créé par le processus de révision européenne, à anticiper le changement d'échelle et l'augmentation des surfaces de vergers bio. Afin de structurer ce travail, la FNAB accompagne la mise en place de groupes techniques (GT) interrégionaux composés de producteurs et de conseillers du réseau. Ces groupes ont pour objectifs généraux de structurer et formaliser des questions de recherche, de mutualiser et de capitaliser les problèmes soulevés et les solutions proposées, de diffuser aux producteurs conventionnels des techniques de la bio pour réduire l'utilisation des pesticides et d'accompagner les producteurs sur les questions de changement réglementaire. Un GT Interrégional Ouest déclinera ces objectifs à l'échelle de 6 régions : Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Centre et Poitou-Charentes.
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AREFE : quand les Lorrains s'approprient leur patrimoine fruitier
AREFE, AuteurL'association lorraine AREFE (Association Régionale d'Expérimentation Fruitière de l'Est) milite pour la sauvegarde du patrimoine fruitier. Elle est le partenaire recherche de la filière Mirabelle de Lorraine depuis plus de 30 ans, avec ses 31 ha de vergers expérimentaux, dont les trois quarts sont plantés en mirabelle. Près de 20 % de ces vergers sont conduits en AB. De nombreux travaux ont déjà permis des progrès importants dans les principales composantes de la conduite des vergers.
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Calendrier Lunaire 2016
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce du jardinier. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Le chancre européen du pommier
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurFréquent en régions humides, le chancre européen attaque pommiers et poiriers avec des conséquences qui peuvent être fatales pour l'arbre. C'est un champignon parasite (Nectria galligena ou Cylindrocarpon mali), qui se développe sur des plaies de taille, des impacts de grêle, de tavelure, des piqûres de pucerons lanigères ou sur les cicatrices naturelles dues à la chute des feuilles, et le plus souvent dans le voisinage d'arbres déjà malades. La maladie est également présente sur le cognassier, le sorbier, l'aubépine, le hêtre, l'aulne, l'érable, le bouleau et le frêne. Le mode d'action de ce parasite et des moyens de lutte sont décrits (assainissement des zones touchées, aides à la cicatrisation...).
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Concevoir et expérimenter l'agroforesterie fruitière
En agriculture, les associations d'espèces ont montré leur intérêt pour une meilleure gestion des maladies et des ravageurs. Cela peut aussi concerner les associations agroforestières, auxquelles le projet Vertical s'est intéressé. Celui-ci vise la conception et l'évaluation de systèmes innovants en agriculture biologique associant arbres fruitiers, cultures annuelles et aménagements pour la biodiversité. Sur deux sites pilotes, la plateforme TAB à Etoile-sur-Rhône et le site de la Durette à Avignon, des démarches de co-conception de systèmes agroforestiers ont été éprouvées. Elles ont associé techniciens spécialisés, scientifiques et agriculteurs. Les premiers systèmes ainsi conçus ont été mis en place en 2013 et une nouvelle phase de conception a débuté en 2014.
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Conduite du châtaignier en agriculture biologique dans le sud-ouest
Ce travail de synthèse des connaissances actuelles sur la production en agriculture biologique du châtaignier a été réalisé par les Chambres dagriculture dAquitaine en partenariat avec Invenio, centre de recherche et d'expérimentation de la filière fruits et légumes d'Aquitaine. Production typique du Périgord et de son pourtour, la culture de la châtaigne nécessite information et technicité pour être menée à bien en agriculture bio. La demande progresse régulièrement et la filière châtaigne bio se développe également avec plusieurs entreprises qui valorisent ce produit. Ce document propose tout dabord les chiffres clés de la filière bio dans le Sud-Ouest, puis aborde : la conversion en bio dun verger, la conduite du châtaignier en AB, le choix des variétés et des porte-greffes, les maladies et les ravageurs Un portrait dagriculteurs bio présente une complémentarité poulets et châtaigniers.
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Corse : Les agrumes bio séduisent les GMS
Frédérique ROSE, AuteurEn Corse, la production d'agrumes biologiques a connu un essor important ces dernières années (170 hectares cultivés en 2008, 240 en 2010). Ces conversions ont notamment été motivées par la levée d'un frein important : la lutte contre la mouche méditerranéenne des fruits. Dans ce contexte, la filière a dû faire face à l'arrivée de volumes importants, au risque de les écouler sur le marché conventionnel. En répondant à un appel à projets du Fonds Avenir Bio, un financement a été obtenu, permettant de créer une société civile de moyens (SCM), baptisée les Voltigeurs. Elle sera chargée de suivre techniquement les producteurs, mais aussi de travailler sur la logistique et la structuration de la filière. En 2013-2014, 40 % de la production a été vendue via les grandes et moyennes surfaces (GMS). En 2015-2016, l'objectif est d'élever ce chiffre à 60 %.
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La culture d'une plante amérindienne en Suisse : L'Aronia, une renaissance ! : Témoignage : Jean-Luc Tschabold, arboriculteur à Vaud en Suisse
LA LUCIOLE, AuteurDepuis 2009, Jean-Luc Tschabold cultive un petit domaine agricole en Suisse. Il bénéficie du label bio "Bourgeon" depuis 2010. Passionné par les plantes et par les médecines naturelles, il a cherché à réaliser une production de plantes reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la santé, et il en est ainsi arrivé à planter une culture d'Aronia sur son domaine. Plante native du continent nord-américain et consommée par les Amérindiens depuis des siècles, l'Aronia présente des propriétés antioxydantes, grâce à sa richesse en vitamines C, B et A, en acide folique, anthocyanes, flavonoïdes et fibres. Petit buisson de 3 à 5 branches, l'Aronia atteint jusqu'à 1,5 m de hauteur, et se charge alors de grappes de fruits noirs semblables aux sorbiers, dont il est botaniquement proche. Jean-Luc Tschabold fait part de son expérience et donne des conseils quant à la culture de l'aronia.
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Drosophila suzukii
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Claudia DANIEL, Auteur ; Jean-Luc TSCHABOLD, Auteur ; ET AL., AuteurA partir de diverses sources documentaires, sont repris des éléments sur la biologie, la prévention et la lutte relatifs à Drosophila suzukii. Cette drosophile de 2-3 mm de long peut s'attaquer à presque tous les fruits (liste non exhaustive) : cerises, pêches, petits fruits rouges, raisins, mais aussi des espèces sauvages comme le sureau. Elle préfère pondre dans les fruits non encore matures. Ses attaques provoquent des traces de piqûres et amènent les fruits à flétrir rapidement, d'autant plus qu'elles favorisent des pathologies secondaires (autres drosophiles, pourriture grise ). La femelle peut survivre dans le sol et pond environ 380 ufs dans sa vie. Mais, son cycle court (jusqu'à un mois) fait que l'on peut observer jusqu'à 13 cycles par an d'où un grand nombre d'insectes produits. Ces éléments expliquent pourquoi la lutte et la prévention sont difficiles. Divers moyens peuvent être mobilisés : la destruction de tous les déchets de fruits de la culture (à brûler, à enfouir à au moins 50 cm de profondeur ou à mettre en seaux ou sacs au soleil pendant plusieurs jours), les filets, le piégeage pour le suivi des cultures ou la lutte (mais alors avec un coût élevé, vu l'important besoin en pièges, ces derniers pouvant être achetés ou fabriqués). Les insecticides bio autorisés n'ont que très peu d'efficacité pour différentes raisons.
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Drosophila suzukii : la mouche qui inquiète les arboriculteurs
La drosophile suzukii, originaire d'Asie, s'attaque à des fruits sains et peut favoriser le développement d'autres maladies et ravageurs. Elle peut ainsi affecter de manière directe ou indirecte les rendements et la qualité des récoltes. C'est donc une source d'inquiétude importante pour les arboriculteurs. L'article présente cette mouche et les dégâts qu'elle cause, des conseils de prophylaxie visant à éviter l'infection et la réinfection, ainsi que les possibilités de mises en place de pièges.
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Éclaircissage manuel
Jean-Luc PETIT, AuteurL'éclaircissage, qui consiste à éliminer certains fruits sur l'arbre, et la taille en vert vont favoriser la qualité des fruits qui seront récoltés. Pour un éclaircissage efficace et qui ne fragilisera pas le rendement, il est nécessaire de déterminer le nombre de fruits que l'arbre peut porter (pommiers, pêchers, pruniers, abricotiers), à l'aide d'une règle de calcul qui est présentée dans cet article. Pour les pommiers, l'opération devra être effectuée avant que le diamètre de la pomme ne dépasse 24 mm. En production biologique, il conviendra d'éclaircir le plus tôt possible, mais cette décision est à prendre parcelle par parcelle, suivant la variété et suivant l'année.
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Éclaircissage mécanique
Alex SICILIANO, AuteurSi l'éclaircissage contribue, aux côtés de la taille et de la fertilisation, à l'obtention de fruits de beau calibre, de nombreux agriculteurs restent méfiants vis-à-vis des outils d'éclaircissage mécanique. Pourtant, le temps d'éclaircissage manuel pouvant représenter jusqu'à environ 300 h par hectare, l'éclaircissage mécanique peut apporter une aide ou un gain de temps précieux. La mécanisation de ce chantier est un sujet récurrent. Le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) a essayé différents outils, comme le Darwin, et a participé au développement de l'outil Eclairfel, plus adapté aux haies fruitières. Le principe de fonctionnement est assez similaire au premier, mais il permet de mieux rentrer dans l'épaisseur de la frondaison. Avec les outils d'éclaircissage mécanique, il s'agit surtout de créer un choc physiologique chez l'arbre, qui réagit en déclenchant une diminution d'assimilats et une production d'éthylène, comme l'explique David Vuillemin, du FiBL. La chute des fruits va suivre. La mécanisation de l'éclaircissage a fait beaucoup de progrès ces dernières années. Des outils de plus en plus précis sont disponibles et des solutions se présentent pour toutes les productions et formes d'arbres.
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Entre technique et artisanat
Sylvie MONTAHUT, AuteurFrancis Larroque est arboriculteur bio depuis plus de 25 ans. Installé en périphérie de Montauban (82), il a toujours milité pour une agriculture biologique progressiste et de dimension artisanale. Son expérience s'est forgée au fil du temps. Lorsqu'il a acquis son exploitation (conduite alors en polyculture-élevage), des vergers de prunes étaient déjà en place, mais les données techniques en arboriculture bio étaient rares. C'est en 1989 qu'il a planté ses premiers pommiers. Tout en suivant le cahier des charges de l'AB, les variétés qu'il avait choisies au départ étaient celles de l'agriculture conventionnelle. Aujourd'hui, son verger est composé pour les trois quarts de variétés résistantes ou tolérantes, et il a à cur de les faire connaître à ses clients. Il a choisi la vente directe, aidé par son épouse. La diversité de leur verger leur permet d'offrir aux consommateurs une gamme large de produits : pommes, poires, cerises, pêches et kiwis pour les fruits, mais aussi quelques légumes pour compléter les paniers, au fil des saisons. Pour Francis, il y a plusieurs façons d'aborder l'agriculture biologique. Il livre sa réflexion sur le sujet, en mettant en évidence le difficile équilibre à trouver entre performances agronomique et économique.