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Fruits
Un agriculteur, des co-agriculteurs
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurLa micro-ferme de Bras Hill, en maraîchage, est située à Bras, dans le Var (83). Elle est gérée par Patrice Gaydou, qui est soutenu par une communauté de 16 familles, dans une démarche allant au-delà de l'AMAP et fonctionnant selon un modèle inspiré de la charte sociale de Steiner. Les 3 000 m² de restanques (terrasses) sont divisés en une quarantaine de jardins de 60 m², plantés d'arbres fruitiers et conduits en maraîchage bio intensif. 2 000 m² de terres alluvionnaires complètent la surface. En échange d'un soutien financier au projet, les membres de Bras Hill reçoivent, chaque semaine et pendant les neuf mois de distribution, un panier de légumes et de fruits bio. Une structure légère a été mise en place sur le site pour accueillir des activités sociales, culturelles, artistiques, des formations et des chantiers collectifs menés par et pour les 16 familles de la communauté. Certifié bio depuis 3 ans, Patrice Gaydou envisage la certification biodynamique pour l'exploitation et l'accueil d'animaux sur le lieu.
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2023
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur lensemble des filières certifiées bio, de la production à la commercialisation. La première partie du document offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ). La seconde partie fournit les données relatives aux dynamiques d'installations et de conversions vers l'agriculture biologique en région Aura (évolution du nombre de fermes engagées, type de production principale...). La troisième partie présente les chiffres-clés des filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair, abeilles), les chiffres-clés des filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, brasseries, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : vin, viande, céréales ).
Agroforesterie et maraîchage
Leon SCHLEEP, Auteur ; Sylvie GIRARD-LAGORCE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2023Associer les arbres et la culture de légumes pour sauver l'agriculture, la biodiversité et s'adapter au changement climatique en cours, voilà ce que propose Leon Schleep. Ce jeune jardinier-maraîcher cultive, en Allemagne, des légumes sous les arbres et milite pour le développement de l'agroforesterie. Fort de sa propre expérience et des données scientifiques récentes, il revient sur les fondements du maraîchage biologique et sur les bases de lagroforesterie, avant d'exposer lassociation des deux systèmes. Les avantages sont nombreux : maintien de la biodiversité et des auxiliaires, fertilité des sols, qualité de l'eau, ombre, résistance à la sécheresse, au vent.... Ce livre, qui inclut des schémas, photographies, plans de plantation, sélections darbres et d'arbustes, laisse aussi une grande place aux retours dexpérience de maraîchers qui, à travers le monde, ont entamé leur révolution agroforestière.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2023-2024
Dans cette édition 2023-2024 de son Annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, agriculture connectée, diffusion et presse, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formation (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Bonbon en bouche
Caroline VORWERK, AuteurCet article fournit des conseils pour permettre au jardinier, amateur ou professionnel, d'assurer un bon rendement en culture de fraises. Tout d'abord, il s'agit de diversifier les variétés (précoces, tardives et remontantes) pour étaler la durée de production. Les plants donnant des récoltes abondantes pour une durée de deux ou trois ans, il est important de renouveler, tous les ans, un tiers (ou un groupe variétal) de la fraiseraie. Un encart, consacré aux stolons, explique comment reproduire ses plants de fraisiers. Concernant les maladies, des techniques (paillage, culture sur buttes...) permettent de prévenir l'apparition de maladies cryptogamiques, telles que le botrytis (pourriture grise). Les plants peuvent être regroupés selon leurs dates de récolte, afin de faciliter les soins et la cueillette, même si mélanger les variétés a l'avantage de limiter l'impact de certaines maladies. Concernant les ravageurs de fraises au potager, ils sont nombreux (limaces, escargots, guêpes, merles et la redoutable drosophile asiatique) et leur gestion repose sur une récolte régulière et sur la pose de filets anti-insectes. Le témoignage de Hugo Puech, producteur et transformateur de petits fruits dans le Tarn, apporte des solutions techniques concernant la gestion de la fertilité et de l'humidité du sol.
Calendrier biodynamique 2024
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Ce calendrier dédié à la biodynamie, fruit de plus de soixante années de recherche de l'Institut de Maria Thun, connaît, depuis une quinzaine d'années, de nombreuses évolutions insufflées par le Mouvement de l'agriculture biodynamique français. Ce calendrier biodynamique ne concerne pas seulement les semis, mais aussi les travaux de jardinage, d'agriculture, d'apiculture, de sylviculture et de viticulture. Le calendrier biodynamique 2024 propose : - des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour et au fil des saisons ; - des conseils pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; - une présentation détaillée des rythmes cosmiques et de leur influence sur le monde végétal et la météorologie ; - une description illustrée et précise, mois par mois, de la course des planètes dans le zodiaque et des principaux phénomènes astronomiques ; - des tendances météorologiques en lien avec ces phénomènes ; - un supplément, à l'occasion des 100 ans de la biodynamie, avec un article d'Ernst Zürcher.
La chayotte, Sechium Edule, serait-elle la plante miracle ?
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurCucurbitacée peu répandue en France, la chayotte (ou christophine, chouchou) est une plante de fin de saison qui, à condition de bénéficier d'un grand support solide pour son développement, produit une grande quantité de fruits. La chayotte a besoin d'un sol profond, d'une chaleur suffisante et d'une certaine humidité (arrosage en pulvérisation ou en pluie fine) ; craignant le gel sur ses feuilles, elle devra être mise hors gel (serre chauffée...) à l'automne et en hiver, avant sa plantation en terre. Pratiquement toutes les parties de la chayotte sont comestibles (jeunes pousses, bourgeons terminaux, feuilles, tubercules et fruits), à l'exception des lianes et des tiges ligneuses (qui peuvent être utilisées pour le textile).
Conduite technique : Verger mon beau verger, les exigences des poires de table bio
Claire SALLIBARTAN, AuteurLa conduite de vergers de poiriers en agriculture biologique présente des exigences particulières. Dès l'implantation, il convient de choisir le bon porte-greffe en fonction des objectifs recherchés : le cognassier, qui permet le raccourcissement du délai d'entrée en production et l'abaissement de la hauteur de l'arbre, et le poirier, plus utilisé sur les verges de poires à poiré. Du côté des maladies et des ravageurs, les plus spécifiques sont la cécidomyie des poirettes et la tavelure du poirier (Venturia pirina). Les besoins en nutriments et les objectifs de la taille de l'arbre sont également abordés. Enfin, la poire étant un fruit fragile, certains critères sont à respecter pour une récolte de qualité (fermeté de la chair) et sa bonne conservation (besoin de températures négatives).
Conservation de Story® Inored (COV), 10 années d'essais au CTIFL et au CEFEL : Pomme Story® Inored (COV)
Vincent MATHIEU-HURTIGER, Auteur ; Philippe BONY, Auteur ; Emma DIEUDONNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurLa variété de pomme Story® Inored (COV) se développe, depuis plusieurs années, dans les vergers : elle est notamment résistante aux races communes de tavelure et adaptée à une production en agriculture biologique. Sa conservation est une étape-clé et présente deux désordres physiologiques, en particulier l'échaudure molle liée au froid et les brunissements internes et externes liés à l'atmosphère contrôlée. Des études menées au CTIFL et au CEFEL ont permis d'affiner les connaissances sur son comportement en conservation et ainsi de proposer des itinéraires plus adaptés. Si une conservation en froid normal à 3°C permet de contrôler les sensibilités de la variété, d'autres itinéraires permettent d'en prolonger la durée de conservation en limitant les dégâts, à savoir une descente progressive de la température (3°C pendant un mois, puis 0,5°C), puis une mise sous atmosphère contrôlée de type AC ou ULO.
Contre le carpocapse sur pommes : Associer des sucres
Marion COISNE, AuteurLe carpocapse arrive à contourner les moyens de lutte actuellement disponibles en bio : des résistances au virus de la granulose sont apparues et des carpocapses plus petits, capables de se reproduire sous les filets de protection, ont aussi été observés. Doù la nécessité de trouver de nouvelles solutions de lutte, comme lapplication de sucres (fructose et saccharose) à très faible dose sur le feuillage. Ces deux substances de base viennent perturber la ponte du ravageur : les sucres se fixent sur des récepteurs à la surface des feuilles, ce qui entraîne des réactions en chaîne, avec pour conséquence un changement de composition de la feuille qui devient moins attirante pour les femelles carpocapses. Le Grab a réalisé des essais en verger bio de 2013 à 2021, sur Gala, Golden et Akane. Globalement, le bilan pluriannuel est positif : lassociation fructose et saccharose se montre intéressante, et offre de meilleurs résultats que ces sucres appliqués seuls. La meilleure efficacité a été observée à un dosage de 1 g/10 L, avec une fréquence de traitement de 21 jours, à démarrer à partir de la chute des pétales des fleurs de pommier. Néanmoins, il faut que la pression en carpocapse ne soit pas trop forte pour observer une efficacité. Par ailleurs, ce traitement alternatif a mieux fonctionné certaines années que dautres, ce qui laisse quelques questions en suspens. Le mélange de sucres a aussi été testé en association avec un produit à base de virus de la granulose, mais les résultats ont été moins intéressants que ceux obtenus avec le virus seul ou le mélange de sucres seul.
Cultiver des agrumes bio : Choix Plantation Soins Récolte
Les agrumes sont les fruits les plus cultivés au monde et figurent parmi les espèces darbres les plus vendues en jardineries. Les faire pousser, en bio de surcroît, n'est cependant pas si facile, et peut aboutir à de cuisants échecs. Par ailleurs, contrairement à de nombreuses idées reçues, on peut cultiver des agrumes sous presque tous les climats, et pas seulement sur le pourtour méditerranéen. Cet ouvrage accompagnera jardiniers et professionnels débutants dans toutes les étapes de la culture d'agrumes bio, du choix des variétés à la récolte. Il présente : - les caractéristiques des agrumes à connaître pour bien les soigner ; - leur diversité : des fruits de toutes les formes, de toutes les couleurs, de quelques grammes à plusieurs kilos, résistant au froid jusqu'à -20°C selon les espèces, capables de pousser dans divers sols, sous presque tous les climats ; - tout ce qu'il faut savoir sur la plantation, l'arrosage, la taille, le travail du sol, les engrais et les amendements à apporter, les maladies et les ravageurs éventuels, la culture sous serre et en pots, la récolte et la conservation.
Démarches et signes de qualité Partie 2 : Perception par les consommateurs
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2023En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, de nouvelles démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (HVE, nutri-score, mentions, labels...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension et l'intérêt des consommateurs pour de nouvelles démarches, en comparaison avec les références connues (AB, Label Rouge...), alors que ces nouvelles démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document, qui fait la synthèse de la seconde phase de cette étude, met en évidence l'intérêt limité des consommateurs pour de nouveaux signes ou labels et apporte notamment des éclairages sur les attentes des consommateurs français en matière de traçabilité et sur leur confiance dans les fruits et légumes français.
En direct de lInao : Plants bio : évolutions réglementaires
Julien TAVERNE, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, il est nécessaire dutiliser des plants de cultures pérennes certifiés bio, issus de plantes-mères conduites en agriculture biologique depuis au moins deux ans. Afin de répondre à cette exigence, lInao, en partenariat avec Semae, a développé loutil semences-biologiques.org pour y intégrer les plants arboricoles et viticoles biologiques. Cet outil sera dailleurs bientôt renommé semences-et-plants-biologiques.org. De plus, face aux contraintes rencontrées par la filière, plusieurs paragraphes ont été ajoutés dans lannexe II, partie 1 du règlement UE 2018/848. Lun de ces paragraphes autorise lutilisation de matériel de reproduction des végétaux MRV (bouture, greffon, porte-greffe ) non bio en labsence de disponibilité de MRV biologique. Pour linstant, une autorisation générale est accordée pour utiliser ces MRV non bio, mais les pépiniéristes doivent déclarer la quantité employée sur semences-biologiques.org. Cet article est accompagné dun encart qui retranscrit une interview dAlban Le Mao, président de la Commission semences et plants du Comité national de lagriculture biologique (Cnab). Alban Le Mao répond notamment aux questions suivantes : Comment voyez-vous lévolution de la filière plants biologiques ? Quelles sont les difficultés technico-économiques majeures pour la production de plants biologiques despèces pérennes ?
Dossier : En arboriculture et maraîchage : Tout est sous biocontrôle !
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurL'offre en solutions de biocontrôle continue à se développer. Ces produits entrent dans les fermes, qu'ils soient commercialisés par des entreprises ou faits maison, avec notamment les préparations à base de plantes. Les innovations se multiplient et, au niveau réglementaire - dont le cadre est rappelé par Denis Longevialle d'IBMA France et par Patrice Marchand de l'Itab -, la pharmacopée autorisée s'agrandit. De quoi aider au quotidien les arboriculteurs et les maraîchers bio. Ce dossier fait le point sur différents essais. Depuis 2018, sur la station expérimentale CTIFL de La Morinière, en Indre-et-Loire, des essais sont menés pour évaluer l'effet de substances naturelles contre la tavelure et les pucerons, et ce, dans l'objectif de diminuer les doses de cuivre utilisé dans les vergers. Dans le Rhône, le Gaec des Vieilles Branches fabrique ses propres préparations pour ses six hectares de fruitiers et de vignes. Sur la station expérimentale du Caté, dans le Finistère, c'est l'intérêt du vinaigre dans la lutte contre la fusariose sur échalote qui a été étudié, avec une autorisation dérogatoire obtenue fin 2022. En maraîchage sous abris, l'intérêt des macro-organismes auxiliaires est connu, mais des essais permettent d'affiner les pratiques avec, par exemple, la mise en place d'un paillage de cosses de sarrasin pour maintenir les populations. D'autres études sont en cours sur l'hyménoptère Mastrus ridens, auxiliaire contre le carpocapse sur pommes et noix. Enfin, d'autres résultats prometteurs ont été obtenus grâce à des micro-organismes (Trichoderma harzianum et Bacillus subtilis) contre le cavity spot de la carotte. En fin de dossier, un tour d'horizon des dernières innovations est réalisé.
Dossier : Les arbres et nous
Jacques TASSIN, Auteur ; Anthony CHEVAL, Auteur ; Christian SUNT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Nature & Progrès, consacré aux arbres, est composé de 8 articles : 1 - "Quel rôle l'arbre joue-t-il dans la course du monde ?" replace l'arbre comme condition nécessaire à l'émergence du vivant ; 2 - "Les nouveaux grands-parents de la forêt" présente la démarche de lassociation Cur de Forêt, qui accompagne des propriétaires, techniquement et financièrement, pour protéger les milieux boisés de la déforestation ; 3 - "Arbres paysans : Histoire d'une relation et d'une résistance commune" décrit la relation interdépendante entre les arbres et les humains, tous deux victimes de lindustrialisation forcée des pratiques agricoles, aux conséquences désastreuses pour le vivant. Il met à lhonneur le châtaignier et le févier dAmérique ; 4 - "Des arbres en cercle pour se passer de pesticides" présente le programme de recherche dINRAE, dans la Drôme, où des chercheurs expérimentent les plantations circulaires pour lutter contre les bioagresseurs ; 5 - Dans "Créer un paysage fertile sur des terres difficiles : Une agriculture de régénération fondée sur larbre et léconomie deau", Guillaume Delaite, paysan boulanger bio et huilier en sud Aveyron, en zone de moyenne montagne, revient sur ses pratiques culturales pour lutter contre le ruissellement (qui détruit le sol et aggrave la sécheresse), par limplantation darbres sur des lignes-clés ; 6 - "Multiplier et planter des arbres : En prendre de la graine" introduit un ouvrage consacré à la multiplication des plantes sauvages ou cultivées ; 7 - "L'arbre hors forêt au cur de nos paysages" fait un focus sur le frêne, l'arbre fourrager le plus important des arbres paysans ; 8 - "Arbres : Un livre qui envoie du bois !" présente "Arbres", un livre sorti aux éditions Terre Vivante et Plume de Carotte.
Dossier de presse : Observatoire des prix des fruits et légumes 2023
Familles Rurales présente, pour la 17ème année consécutive, les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes, dans l'objectif d'aider les ménages à consommer de manière éclairée en cette période d'inflation et d'étudier la répartition des marges du rayon fruits et légumes. L'étude des prix 2023 porte sur un panier de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, présents dans 4 surfaces de vente (hypermarchés, supermarchés, EDMP type hard discount et magasins bio). Cette année, le niveau des prix atteint un nouveau record : le panier en conventionnel a augmenté de 16 % en un an (et de 11 % en bio), soit 3,5 fois plus que l'inflation générale. Respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 5 % et 18 % d'un SMIC net mensuel, pour une famille de 4 personnes, selon la composition du panier (18 % correspondant à du tout bio). Le document indique des prix moyens de fruits et légumes, en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle ; et se penche sur le système des marges dans les relations commerciales qui pénalise autant les producteurs que les consommateurs.
Élever des abeilles maçonnes : Améliorer la pollinisation dans les cultures fruitières
Patrick STEFANI, Auteur ; Andi HÄSELI, Auteur ; Sabrina GURTEN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Cette fiche technique montre comment élever et favoriser la présence d'osmies rousses et d'osmies cornues (deux espèces d'abeilles maçonnes) : mise à disposition de fleurs adaptées, mise à disposition de ressources de nidification, gestion des nichoirs, prédateurs... Pour assurer des rendements réguliers en arboriculture fruitière, des pollinisateurs efficaces sont indispensables. Le déclin de la faune naturelle dinsectes et la faible activité de pollinisation par temps froid des abeilles mellifères exigent laide de pollinisateurs alternatifs tels que les bourdons et les abeilles sauvages solitaires. Outre la promotion des abeilles sauvages locales, le lâcher dabeilles maçonnes (osmies) délevage peut contribuer, dans une large mesure, à la pollinisation des arbres.
Énergie solaire : Le photovoltaïque au service de l'agriculture ?
Elisabeth CHESNAIS, AuteurL'agrivoltaïsme est défini comme la production conjointe, sur une même parcelle, d'électricité solaire et d'une activité agricole. Cette dernière, qui ne doit pas être pénalisée par la présence des panneaux photovoltaïques mais peut, au contraire, en tirer des avantages, peut être une production végétale ou animale. Dans cet article, plusieurs expériences sont rapportées. Dans les Pyrénées-Orientales, sur le domaine de Nidolères, quatre hectares de vignes sont cultivés sous des panneaux installés à 4 m de hauteur. Ceux-ci apportent une protection aux cultures face aux évolutions du climat, avec des températures plus chaudes sous les panneaux par temps de gel et, à l'inverse, des températures plus fraîches et moins d'évapotranspiration en été, avec des impacts positifs sur la qualité des raisins. Des observations similaires sont faites dans la Drôme, sur la ferme expérimentale d'Étoile-sur-Rhône qui cultive pêchers, cerisiers et abricotiers sous des panneaux. En Ariège, Sabine Leray, éleveuse de brebis allaitantes et de porcs en agriculture biologique, est, elle aussi, satisfaite de son expérience : ses 120 brebis pâturent un parc photovoltaïque au sol de 25 hectares. L'herbe y reste plus verte et les panneaux fournissent de l'ombre aux animaux. Cependant, les projets d'agrivoltaïsme divisent toujours, et les expériences ne sont pas toutes aussi positives. L'enjeu est notamment de permettre le maintien, voire l'installation, d'une activité agricole sur les parcelles concernées, en limitant la densité des panneaux - et donc le niveau d'ombrage - et la taille des projets pour une meilleure acceptation par tous, dont les citoyens attachés à leurs paysages.
Évaluation de techniques automnales pour maîtriser le puceron cendré : Lutte contre le puceron, arboriculture biologique et PFI
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ; Bertrand ALISON, Auteur ; Antony LEBLOIS, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique et en production fruitière intégrée, le puceron cendré du pommier est surtout maîtrisé par des traitements insecticides au printemps (azadirachtine en AB). Pour lutter contre ce ravageur tout en limitant l'usage de ces traitements, la recherche s'intéresse, depuis quelques années, à des stratégies de perturbation de la ponte en automne : barrières physiques à base d'argile, défoliation précoce à base d'engrais foliaires, applications d'insecticides à l'automne... Les essais, lorsqu'ils ont pu être réalisés dans de bonnes conditions et selon la pression parcellaire, ont permis de réduire de moitié l'usage d'insecticides au printemps, voire même de s'en passer totalement. L'application d'argile et la défoliation ne peuvent être mises en uvre qu'en post-récolte et sont donc à réserver à des variétés précoces, récoltées avant le retour des pucerons. A noter également que le chélate de cuivre, utilisé pour la défoliation précoce, n'est - à la parution de cet article - pas homologué en agriculture biologique pour cet usage.
Favoriser la biodiversité : De la nourriture et des abris dabord !
Frédérique ROSE, AuteurLors dune conférence organisée dans le cadre du Sival 2023, lentomologiste Johanna Villenave-Chasset a fait le point sur les services rendus par la biodiversité en arboriculture : décomposition de la matière organique, santé du système racinaire, prédation et parasitisme de ravageurs, pollinisation Des études internationales indiquent clairement que plus il y a de biodiversité, plus le rendement est important. La France compte plus de 1 000 espèces dabeilles, Apis mellifera est donc loin dêtre la seule à assurer la pollinisation. Les arboriculteurs connaissent aussi souvent le rôle déterminant de nombreux insectes auxiliaires (chrysopes, syrphes, coccinelles, carabes ) et d'autres animaux (chauves-souris, mésanges ). Une étude Inrae montre dailleurs quà lautomne, 30 % des pucerons cendrés ailés sont piégés grâce aux araignées, si ces dernières sont bien présentes dans la parcelle. Il est donc important de semer des bandes fleuries afin de favoriser le développement de ces insectes auxiliaires. Il est possible de débuter simplement avec un semis de féverole. Ensuite, il est recommandé de varier les dates de semis et les types de plantes pour avoir des fleurs plus tôt et plus longtemps dans lannée. Une bande fleurie tous les 3 ou 4 inter-rangs est déjà efficace. Il est préférable de semer des jachères mellifères (ex : sainfoin fétuque - trèfle), plutôt que des mélanges horticoles. Lexemple de Pascal Pineau a ensuite été développé, durant cette conférence. Il cultive 240 ha de pommiers et de poiriers, dont 30 % sont en bio, et cherche à maximiser la biodiversité sur ses parcelles. Pour cela, il réalise notamment deux semis de bandes fleuries par an : un au printemps et un à lautomne.
La ferme Milarepa : La possibilité d'une île
Benjamin HOURTICQ, AuteurPionnière de l'agriculture biologique dans le Béarn, la ferme Milarepa est conduite en bio depuis 1988. Des cultures à valeur ajoutée (soja, maïs pop-corn, feijoas et physalis) sont les marques de fabrique de la ferme. L'ancien exploitant, Jean-Michel Duparcq, aujourd'hui à la retraite, a contribué, en grande partie, au développement de l'agriculture biologique dans Béarn, notamment par la création de la coopérative Bio Pays Landais et du Civam Bio Béarn. Aujourd'hui, sa fille Julia et son beau-fils (marié à Mathilde, son autre fille), toujours dans une logique de préservation de l'environnement, sont à la recherche de nouvelles productions, avec, en cours de réflexion, un projet en agroforesterie.
Fraises à la douzaine
Josselin RIVOIRE, AuteurTerre Vivante a mis en place, à l'automne 2020, sur son Centre écologique (Isère), des essais sur treize variétés de fraises. Parmi celles-ci, cinq variétés remontantes ont été testées ('Nova Gento', 'Charlotte', 'Cijosée', 'Cirafine' et 'Maestro'), ainsi que huit variétés de printemps pour les non remontantes : deux précoces ('Ciflorette' et 'Gariguette') ; quatre de saison ('Belrubi', 'Rubis des jardins', 'Madame Moutot' et 'Favette') et deux tardives ('Anared' et 'Anablanca'). Cet article rend compte des observations sur ces essais, réalisés en moyenne altitude, et des résultats obtenus (développement du plant, résistance à la sécheresse et au gel, période de production, qualités gustatives du fruit...). Il fournit également des conseils pour gérer les ravageurs (chevreuils, oiseaux, rongeurs...).
Le fruit du soleil
Jérôme JULLIEN, AuteurLa culture de figues est bien adaptée au changement climatique : le figuier ne craint ni la sécheresse, ni la canicule. En France, ce fruitier donne de belles récoltes dans le midi et trouve également sa place dans les régions situées plus au nord, à condition de bénéficier d'un emplacement ensoleillé. Si les gelées tardives peuvent impacter les récoltes, plusieurs solutions sont possibles, l'idéal étant de choisir une variété bifère (qui fructifie deux fois par an) pour toujours obtenir des fruits. Cet article fournit des conseils de culture, de la plantation à la récolte, en passant par l'entretien des arbres (taille). Des jardiniers et des jardinières de différentes régions de France partagent leurs expériences (production, conservation, utilisation en cuisine...).
Fruits et légumes : Meilleur marché en circuit court ?
Elsa CASALEGNO, AuteurFin 2022, l'UFC-Que Choisir a réalisé une enquête sur les prix de vente des fruits et légumes dans plusieurs points de vente en circuits courts (vente à la ferme, magasins de producteurs, Amap...) et dans des enseignes de la grande distribution. Verdict : le coût d'un panier de fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle est le même pour le consommateur en circuits courts et dans la grande distribution (38 ) ; pour les produits issus de l'agriculture biologique, il est inférieur en circuits courts. On note toutefois des disparités selon les fruits ou légumes concernés. L'absence d'intermédiaires (ou la présence d'un seul intermédiaire) limite les marges prises par ces différents intervenants de la chaîne de distribution. Ainsi, si les agriculteurs qui commercialisent en circuits courts s'estiment mieux rémunérés, cela n'impacte pas le prix pour les consommateurs. Après un boom pendant la crise sanitaire en 2020, puis un reflux, les ventes en circuits courts repartent à la hausse, début 2023, dans un contexte de forte inflation.
Galerie des acteurs de la bio 2023
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 24 acteurs bio présentés dans ce dossier (grossistes, fournisseurs, entreprises, importateurs, gestionnaires de marques, distributeurs, transformateurs), qu'ils soient historiques ou start-ups innovantes, sont tous animés par une volonté de résilience, de rigueur et de performance sur leurs marchés. Ces entreprises sont de tailles différentes : certaines sont des PME, d'autres des réseaux de magasins indépendants. Dans ce dossier, chacun de ces 24 acteurs présente ses produits et ses engagements (santé humaine, biodiversité, conditions de vie des producteurs), ainsi que ses innovations.
Gels de printemps en arboriculture : Diversifier les moyens de protection
Antoine DRAGON, Auteur ; Rémy MULLER, AuteurLes gels de printemps successifs incitent les arboriculteurs à se préparer à ce risque qui peut fortement impacter la production. Les différentes formes de gel impliquent de diversifier les moyens de protection et les diverses situations pédoclimatiques des exploitations obligent à raisonner au cas par cas. Cet article commence par rappeler les différents types de gel (gel de rayonnement, gel dadvection, gel dévaporation), ainsi que les moyens disponibles pour effectuer un suivi des températures dans les parcelles (système électronique, lecture directe en parcelle, se prévenir entre voisins, suivis départementaux ). Il indique ensuite les seuils critiques à partir desquels le gel va avoir un impact sur différentes espèces fruitières (abricotier, cerisier, pêcher, poirier, pommier, amandier, noisetier, noyer, kiwi) en fonction de leur stade physiologique. Par la suite, différents moyens de lutte sont détaillés. Les moyens de lutte active (aspersion sur frondaison, aspersion sous frondaison, bougies, chaufferettes rechargeables, tours à vent, chauffage mobile) sont listés et accompagnés de critères pour choisir le moyen le plus approprié. Des moyens de lutte passive, à ne pas négliger, sont également décrits en fonction de deux grandes catégories : ceux à réfléchir lors de la conception du verger et ceux applicables à des vergers déjà en production.
Guide Arbo 2023 : Fruits à coques PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2023Ce guide Arbo 2023 consacré aux fruits à coques présente les canevas de traitement (sous forme de tableaux) sur amandiers, châtaigniers, noisetiers et noyers (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Un tableau récapitule également les différents produits cupriques qui peuvent être utilisés.
Guide : Conduite du fraisier en agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, Auteur ; Nastasia MERCERON, Auteur ; ET AL., Auteur | LIMOGES CEDEX 2 (Chambre Régionale d'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Boulevard des Arcades, 87 060, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE NOUVELLE-AQUITAINE | 2023Ce guide, rédigé par les conseillers bio et spécialisés en production de fraises des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, s'adresse aux futurs installés pour leur permettre de faire les meilleurs choix et de réussir leur installation. Il s'adresse également aux producteurs de fraises, en agriculture biologique, ou en projet de conversion, pour leur fournir des informations techniques. Ce guide fournit des informations sur : les règles de production et les types de plants, le matériel végétal (choix des variétés et calendrier de plantation en fonction du type de plant, de la variété et de labri utilisé), la conduite de la culture (besoins spécifiques, rotation des cultures, préparation du sol, fertilisation, irrigation, entretien des plants), la gestion de l'enherbement, la protection phytosanitaire (incluant des fiches pour chaque maladie et chaque ravageur). Les témoignages de trois exploitations en AB complètent ce guide.
Guide pratique des plantes mellifères : Les reconnaître et les valoriser pour mieux attirer et protéger les abeilles
Avec cet ouvrage, Dimitris Karakousis, apiculteur, présente plus de 180 arbres et plantes mellifères qui fournissent, à l'abeille, pollen et nectar. Cet outil s'adresse aux apiculteurs, professionnels comme amateurs, et aux jardiniers qui souhaitent créer un environnement propice à la bonne santé des abeilles. Les informations fournies, illustrées par de nombreuses photos, permettent d'identifier facilement chaque plante. Terrains, climat, régions, forces et faiblesses de chaque plante sont détaillés, afin de définir les ressources disponibles selon les territoires, ainsi que les plantes intéressantes à mettre en place. Des détails, tels que la saison de floraison des plantes, la nourriture qu'elles fournissent à l'abeille (nectar, pollen ou miellat), complètent ce guide des plantes apicoles.
Guide technique : Produire des petits fruits biologiques
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Philippe PIARD, Auteur ; Marc MIETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Le guide technique "Produire des petits fruits biologiques", édité par l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques), a pour objectif dêtre l'ouvrage de référence sur la production de petits fruits et leur transformation en agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, aux techniciens, aux enseignants et aux étudiants. Il prend en compte la richesse et la diversité du métier et intéresse tant le producteur spécialisé en petits fruits que celui qui souhaiterait se diversifier avec un atelier de production, voire de transformation. Il est basé sur l'expertise d'ingénieurs et de producteurs et sur la synthèse de la plupart des fiches techniques, des articles scientifiques et des ouvrages existant à ce jour, en France et en Europe, sur la production de petits fruits biologiques. Ce guide de production détaille 6 espèces principales (framboise, fraise, cassis, groseille à grappes et à maquereau, mûre, myrtille) et 4 espèces de diversification (grenadier, aronia, goji, sureau noir).
Herbarius : D'hier et d'aujourd'hui
Aino ADRIAENS, AuteurDepuis vingt ans, à Planguenoual (22), Florence Goulley exploite un jardin "médiéval" de trois hectares. Le domaine d'Herbarius, ouvert au public, est un jardin où poussent près de 1 000 espèces de plantes médicinales et aromatiques, mais aussi de nombreux légumes et fruitiers originaux. Il se compose de 18 jardins à thèse, cultivés selon les principes de la permaculture. Anciennement enseignante en écologie, Florence Goulley propose aussi d'autres actions autour du partage et de la transmission (cours et ateliers pédagogiques).
Infographies Climat & Filières Bio
Les bouleversements climatiques sont ressentis par tous les agriculteurs, mais, selon les productions, les répercussions ne sont pas les mêmes et elles nappellent pas les mêmes réponses. La FNAB Fédération Nationale de lAgriculture Biologique - a interrogé des agriculteurs afin de réaliser un état des lieux des impacts du changement climatique sur quatre productions : lélevage, le maraîchage, les grandes cultures et larboriculture. La FNAB les a questionnés sur les modifications météorologiques constatées au fil des saisons et sur les impacts concrets au niveau de leur production, en détaillant plus particulièrement les conséquences en matière de travail, de physiologie des végétaux et des animaux, de gestion et de disponibilité de leau, et de répercussion sur les filières. La FNAB leur a également demandé des pistes de solutions pour pallier ces difficultés et pour mieux sadapter au changement climatique à court et long termes. Les réponses des agriculteurs ont été synthétisées sous forme dinfographies. Une infographie dune page (recto-verso) a été réalisée pour chaque production, avec, pour lélevage, un focus sur les bovins lait. Le recto synthétise les impacts multiples du changement climatique pour les fermes et la filière, tandis que le verso est réservé aux pistes dadaptations. Ces dernières sont classées selon le degré de changement nécessaire à leur mise en place : loptimisation, ladaptation par substitution et ladaptation par reconception.
Le jardin de curé : Réjouir le corps et l'esprit
Exact point de rencontre entre les jardins d'ornement, fruitiers, potagers et médicinaux, le jardin de curé agit comme un baume sur les agitations contemporaines. Dans ce livre, Xavier Mathias parle d'histoire, de techniques comment reproduire un jardin de curé chez soi, sur l'exemple du fameux jardin du presbytère de Chédigny , et de plantes : bonnet d'évêque, chardon-Marie, concombre du diable, gant de Notre-Dame, larmes-de-Job, lys de la Madone, monnaie-du-pape, poire Curé... Pour chaque plante présentée, sont donnés des éléments techniques (semis/plantation, besoins en termes de sol et d'exposition, récolte...), ainsi que les utilisations alimentaires et médicinales.
Kiwis : De l'exotisme au jardin
Omar MAHDI, AuteurLe kiwi s'adapte plutôt bien aux conditions climatiques françaises ; cependant, les climats secs et venteux lui sont défavorables. La culture du kiwi demande assez peu d'entretien : il s'agit principalement de protéger les lianes des gelées tardives et de les arroser suffisamment, tout au long de leur vie. Le kiwi (l'actinidia) étant dioïque, il est nécessaire de planter des mâles et des femelles, bien qu'il existe des variétés autofertiles de kiwi (mais beaucoup moins productives). Le kiwi a besoin d'une structure solide pour soutenir ses lianes (pergola, mur...) et une taille fin février est nécessaire pour une bonne production. Dans cet article, Jean-René Wenk, producteur de kiwis bio à Moncrabeau (47), et Denis Genier, arboriculteur bio à Vetouzac (19), partagent des conseils de culture : implantation, taille, contrôle des ravageurs et des maladies (le chancre bactérien du kiwi, la cochenille blanche du mûrier, la punaise diabolique, etc.), traitements préventifs, récolte. Un encart présente le kiwaï, un cousin du kiwi, sur lequel le surgreffage de kiwi donne de bons résultats.
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023
BIOFIL, AuteurCet article présente des produits lauréats, ainsi que nominés, au concours Sival Innovation 2023 (Salon Sival Angers). Ces derniers, qui ont concouru dans différentes catégories, sont tous utilisables en agriculture biologique. Cinq dentre eux font partie de la catégorie « Innovation variétale » : 1 la pomme verte Canopy ; 2 la pomme de terre bio Byzance ; 3 loignon Sunions « fini de pleurer » ; 4 la tomate Roujande ; 5 le kiwi jaune Haegeum. Cinq autres font partie de la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : 1 la solution Nezapar contre la punaise verte ; 2 le biostimulant Nurspray contre le stress hydrique ; 3 le produit Micromus-System contre les pucerons ; 4 - le produit de biocontrôle nématicide Cedroz ; 5 lécran physique à largile CleFlo (crème) pour résister aux stress thermiques et aux insectes ravageurs. Trois autres lauréats et nominés présentés dans cet article appartenaient à la catégorie « Machinisme et automatisme » : 1 un enjambeur modulaire de maraîchage, développé par Romanesco ; 2 Skiterre, un outil de désherbage mécanique des cavaillons et des interceps ; 3 Orio, un porte-outils autonome (robot) pour les cultures légumières et les grandes cultures. Deux autres appartenaient à la catégorie « Services et logiciels » : 1 - Pats-C qui enregistre les mouvements de vol des noctuelles dans les cultures sous abri ; 2 le Label Energie animale qui valorise la traction animale. Deux autres appartiennent à la catégorie « Solutions pour la production » : 1 Les Tolériantes, des tomates F1 rouges sélectionnées pour la culture de plein champ ; 2 Streamline X ReGen, un tuyau goutteur. Le dernier nominé présenté appartient à la catégorie « Démarche collective » : Humival Evolution, un engrais produit dans le cadre de léconomie circulaire.
Lettre Info Marchés - Mai 2023
FNAB, AuteurCette Lettre Info FNAB fait un bilan de l'évolution des marchés de l'agriculture biologique entre 2019 et début 2023, période marquée par différentes crises successives (Covid-19, guerre en Ukraine, inflation). En magasins spécialisés, le chiffre d'affaires est en baisse début 2023 et retrouve ainsi son niveau de 2019, après des augmentations en 2020 et 2021. Cette baisse reste toutefois modérée grâce aux bonnes ventes de fruits et légumes (+5 % en 2023, par rapport à 2022), dont les prix sont restés relativement stables, contrairement aux fruits et légumes conventionnels et aux autres familles de produits. En grande distribution (GMS), les ventes de produits bio ont également baissé début 2023, par rapport à début 2022 (entre -11,6 et -15 %), et à un rythme plus poussé que pour les produits conventionnels. En magasins spécialisés comme en GMS, l'inflation s'avère moins marquée pour les produits biologiques que pour les produits conventionnels. Un zoom est proposé sur l'Allemagne, où le marché des produits bio est aussi en repli, et sur la Belgique, qui a mis en place un observatoire des prix bio en magasins spécialisés et en grande distribution.
Litière forestière fermentée : Les bienfaits des microorganismes efficaces
Arnaud FURET, AuteurÀ l'occasion d'une réunion technique, organisée le 10 janvier 2023 par Agribio Rhône et Loire et certains de ses partenaires, la technique de la litière forestière fermentée, ou Lifofer, a été présentée aux participants. Cette préparation lactofermentée peut être un activateur de compost et, sur culture, elle peut être utilisée diluée au sol, en ferti-irrigation ou en application foliaire. Inspirée de pratiques empiriques mobilisant les microorganismes efficaces au bénéfice des cultures, cette pratique fait peu à peu des émules en France, et plusieurs essais sont rapportés dans cet article. Un réseau de recherche participative s'est notamment mis en place, avec les contributions de l'association Terre & Humanisme, du FiBL, du Cirad, de l'IRD, d'Agribio Ardèche, d'Agribio Drôme, d'Agribio Rhône et Loire, et d'une quinzaine d'agriculteurs. La litière forestière est un ensemble complexe et vivant, qui sappuie notamment sur les symbioses qui se mettent en place entre les arbres et des microorganismes, comme les mycorhizes. Apporter de la Lifofer dans les cultures, sous forme solide ou liquide, au niveau du sol ou par application foliaire, permet d'améliorer la santé des plantes, ainsi que leur résilience face aux aléas climatiques, notamment la sécheresse. Une recette "maison" pour fabriquer sa Lifofer est apportée dans cet article. Des essais ont eu lieu en arboriculture, notamment sur pommiers en France.
Loïc Guines, président de lAgence Bio : "Il faut se mobiliser tous azimuts" ; Les Culturales : Crise de la bio : quels atouts pour la surmonter ? ; Productions légumières : Une nécessité : optimiser les ventes ; Prince de Bretagne : "Soutenir les nouveaux bio"
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurFace au contexte de crise que traverse aujourdhui la bio, pour Loïc Guines, président de lAgence BIO, « il faut se mobiliser tous azimuts ». En effet, différents leviers sont mobilisables, mais il faut agir maintenant, face aux grandes difficultés des producteurs et des filières. Ainsi, il est nécessaire de dynamiser fortement la consommation, notamment par plus de communication, la campagne BioRéflexe en cours devant être renforcée et relayée au niveau régional. Il faut aussi un soutien plus affirmé de lÉtat, dautant plus si on veut atteindre lobjectif, à lhorizon 2030, de 21 % de SAU en bio. La loi Egalim est aussi un levier et tout doit être fait pour atteindre les objectifs fixés. Les exportations peuvent aussi offrir des débouchés et ainsi limiter les déclassements de produits bio en conventionnel. Le constat est partagé par nombre dacteurs interviewés ici : la bio présente des atouts à mettre en valeur pour surmonter cette crise, comme ses externalités positives. Sil faut renforcer la communication et, notamment, éduquer les enfants, le cahier des charges doit aussi évoluer pour prendre en compte de nouvelles attentes des consommateurs : bien-être animal, certes, mais aussi équité. Chacun a son rôle à jouer, comme, par exemple, pour les légumes en GMS, promouvoir lorigine France malgré le contexte inflationniste et la baisse de consommation. Il faut aussi optimiser loffre pour assurer une vraie reprise du marché et sappuyer sur certains constats : en grande distribution, les îlots bio bien identifiés sont un plus pour les ventes et le drive reste bien placé pour les produits issus de lAB. A noter que les hausses de prix observées sont plus marquées en conventionnel, ce qui peut être aussi un autre argument en faveur de la bio.
Lycée agricole de Borgo : « Da l'ortu à u piattu »
Irène ALLAIS, AuteurL'EPLEFPA de Borgo, à proximité de Bastia, est situé dans la plaine orientale de la Corse, où sont implantés des vignobles, des oliveraies, des agrumes, des plantations de kiwis et du maraîchage. Depuis 2020, l'établissement, qui dispose d'un verger de clémentiniers et de citrus, ainsi que de parcelles en maraîchage bio, porte un projet expérimental de système alimentaire local et durable, « Da l'ortu à u piattu » (Du jardin à l'assiette), qui a pour objectif de définir les conditions à remplir pour approvisionner la restauration collective locale en légumes et en fruits bio et locaux. Ce projet, qui regroupe 11 partenaires du territoire, a déjà permis d'identifier les besoins, les freins et les leviers à la mise en place de l'approvisionnement en fruits et légumes bio de 3 cantines, de la production à la restauration, en passant par la logistique. L'expérimentation se poursuit avec des essais de pré-transformation (épluchage, conditionnement sous vide), en conformité avec la réglementation en matière d'hygiène alimentaire (plan de maîtrise sanitaire). Un séminaire a été organisé pour permettre aux partenaires de faire le point, d'échanger avec les différents acteurs concernés et d'élargir la réflexion à l'échelle de la Corse. Plusieurs actions pédagogiques ont également été menées dans ce cadre.
La magie du Blé en Herbe
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAu Blé en Herbe, dans la Creuse, Maria Sperring pratique la permaculture, depuis plus de 30 ans. Elle cultive des légumes, des arbres fruitiers, des plantes aromatiques et médicinales, ainsi que beaucoup de petits fruits, qu'elle transforme en sirops, tisanes, jus, confitures... La conception et les aménagements du jardin permettent de répondre à des besoins particuliers (drainage, exposition, protection, accès). La permaculture, pour Maria Sperring, consiste à tendre vers l'autonomie alimentaire et énergétique, mais aussi vers l'attention et le soin de l'autre. Dans sa yourte-serre, Maria Sperring accueille du public (stages d'initiation à la permaculture, séjours...) à qui elle transmet sa philosophie, et elle s'implique également dans des associations locales.
Malgré le gel de printemps, les exploitations fruitières enregistrent des résultats positifs : Observatoire des exploitations fruitières 2021
Abdoul-Nasser SEYNI ABDOU, AuteurL'Observatoire des exploitations fruitières, outil du CTIFL, de FranceAgriMer et de la FNPF, rassemble les résultats comptables de 400 exploitations représentatives de la diversité des systèmes de culture et des bassins de production. L'année 2021 a été marquée par un épisode de gel majeur au printemps qui a touché les vergers. Néanmoins, les résultats économiques des exploitations spécialisées ont été positifs et en hausse par rapport à 2020 (+10 %), et ce, malgré la baisse des volumes. Après une présentation des résultats généraux, des zooms sont proposés pour les filières pêche, pomme, abricot, kiwi, cerise et prune de table. En agriculture biologique (sous-échantillon de 40 exploitations), le résultat évolue, mais reste inférieur à la moyenne de l'échantillon. Le produit brut moyen en bio est de 391 200 (+7 % par rapport à 2020), contre 509 000 pour l'échantillon global. Les charges (+4 % par rapport à 2021) sont 18 % inférieures à celles de l'échantillon global. Parmi elles, la main duvre salariée représente 31 %. Parmi elles, la main duvre salariée représente 31 %. Le résultat courant après rémunération familiale est de 26 300 , en forte augmentation par rapport à 2020 (+62 %), mais il reste deux fois moins important que la moyenne de l'échantillon général.
Le marché alimentaire bio en 2022
C. RENAULT, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Ce rapport d'évaluation du marché alimentaire bio français 2022, réalisé par AND International pour l'Agence BIO, visait à estimer l'évolution du marché en 2022 et les perspectives pour 2023. D'après les réponses des opérateurs économiques des filières biologiques aux enquêtes d'AND International, les ventes de produits alimentaires bio sont en recul de près de 5 % en valeur et de 9 % en volume. Ce sont les ventes de viandes biologiques qui sont les plus impactées par la baisse de consommation des ménages. À ceci, s'ajoute un taux de déclassement atteignant les 40 % à certaines périodes de l'année pour le lait, les ufs et la viande de porc, ce qui pousse certaines exploitations à abandonner la certification bio. Quant à l'aval, le nombre d'emplois est en diminution pour la première fois depuis 15 ans, particulièrement dans le commerce de détail spécialisé. Des analyses transversales sont réalisées sur plusieurs autres thématiques : le commerce équitable bio, la situation dans les différentes régions, le marché de la restauration, les fruits et légumes frais, le vin bio, les céréales, les oléoprotéagineux, le secteur laitier, les viandes de boucherie, les productions avicoles, les produits alimentaires intermédiaires (farine, sucre, huile...).
Matériels et intrants Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique (UAB). Ils ont été exposés lors de lédition 2023 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 La société Action PIN a développé une gamme de produits contre les stress abiotiques, dont deux sont UAB, à savoir Amalgerol Essence (contre les stress pédologiques) et Syncro-Natural (contre les stress hydriques) ; 2 Andermatt rappelle les extensions dusage de son produit Vitisan, un fongicide à base dhydrogénocarbonate de potassium, qui bénéficie, depuis février 2022, de trente nouveaux usages sur de nombreuses espèces en arboriculture et maraîchage ; 3 Belhomme met en avant sa tondeuse gyrobroyeuse équipée de deux disques interceps Speedway, qui permet, en un passage, la tonte de linter-rang et le désherbage du rang ; 4 Hippomeca (qui a repris la société Vitimeca) présente sa charrue de buttage de la vigne en traction animale ; 5 Mycophyto est une start-up, encore au stade de recherche-développement, dont lobjectif est de caractériser et de produire des champignons mycorhiziens arbusculaires indigènes de chaque terroir ; 6 Naturagriff propose un porte-outil quatre tête pour le désherbage mécanique ; 7 Solemat présente deux nouveautés : Xosol, un déchaumeur à disques 100 % fabriqué en France, et un vibroculteur V.I.B.S.
La méthode IDEA 4 : Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles. Principes & guide d'utilisation : Évaluer la durabilité des exploitations agricoles
Frédéric ZAHM, Auteur ; Sydney GIRARD, Auteur ; Adeline ALONSO UGAGLIA, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2023La méthode IDEA4 est une méthode d'évaluation et d'analyse de la durabilité des exploitations agricoles et elle est directement applicable aux principaux systèmes de production agricoles de France métropolitaine et, plus largement, d'Europe (grandes cultures, élevage, maraîchage, viticulture, arboriculture, etc.). Son cadre théorique combine une double approche, basée sur les dimensions de la durabilité agroécologique, socio-territoriale, économique et sur les cinq propriétés des systèmes agricoles durables : capacité productive et reproductive de biens et de services, autonomie, robustesse, ancrage territorial, responsabilité globale. S'appuyant sur cinquante-trois indicateurs, cette méthode permet d'identifier des voies de progrès vers plus de durabilité. Cette méthode est déjà largement utilisée dans l'enseignement agricole ou supérieur, dans les activités de conseil et d'accompagnement à la transition agroécologique, dans l'animation de collectifs, dans l'action publique territoriale et dans la recherche.
Montagne de cocagne, façon Holzer
Aino ADRIAENS, AuteurEn 2013, dans les Alpes autrichiennes, Josef Holzer a repris la ferme familiale (le Krameterhof), en permaculture, à la suite de Sepp Holzer, son père. Pendant soixante ans, ce dernier a créé, de toutes pièces, un écosystème auto-suffisant et très diversifié. Perché entre 1 100 et 1 500 mètres d'altitude et s'étendant sur 45 ha, le domaine a été conçu autour de la ressource en eau et comprend des étangs, des jardins aquatiques, des vergers, des champs de céréales et des cultures maraîchères et aromatiques. Il accueille une biodiversité remarquable ; on y trouve une grande variété de cultures et d'élevages (poissons, crustacés, porcs, volailles, ovins, bovins allaitants, équidés...). Dans cet article, Josef Holzer décrit les stratégies et les pratiques mises en place sur cette ferme de montagne.
Noisetier : Le bon copain du jardin
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurEn France, si le noisetier est omniprésent à l'état sauvage, son installation peut intéresser les jardiniers qui souhaitent l'intégrer dans une haie libre, au jardin d'ornement, ou pour obtenir une production conséquente de noisettes. Cependant, avant de planter, il est crucial de se poser plusieurs questions. La première est celle de la qualité du sol, qui doit être suffisamment fertile et riche en matière organique pour une bonne production. Le noisetier est idéalement implanté dans l'aire de compostage, sur un sol profond et frais, à un emplacement ensoleillé. C'est un arbre monoïque, c'est-à-dire avec des fleurs mâles et femelles distinctes, dont les périodes de maturité sont en décalage, ce qui implique que la plante n'est pas autofertile. Il faudra donc s'assurer de la présence d'autres noisetiers aux alentours, à précocité différente, pour qu'il donne des fruits. Comme il pousse en cépée, il faudra gérer les rejets du noisetier, ceux-ci pouvant être marcottés pour produire des plants. Le seul ennemi du noisetier est le balanin des noisettes (un charançon). Un encart fournit des informations sur la mycorhization du noisetier avec des truffes.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Juin 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en juin 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Mi-mai, le Ministère en charge de l'Agriculture a annoncé le renforcement du plan de soutien au secteur bio, avec un appui additionnel de près de 200 millions d'euros, dont 60 millions consacrés à la résolution des difficultés les plus urgentes des filières bio. Au cours des 4 premiers mois de 2023, le solde entre les conversions bio et les déconversions reste positif. Au premier trimestre 2023, la collecte de lait de vache bio a reculé de 1,0 % par rapport au premier trimestre 2022, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 10,3 % en volume, mais ont progressé de 6,7 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 4,4 % en volume et ont progressé de 14,2 % en valeur en GMS, par rapport au premier trimestre 2022. En mars 2023, les ventes de 15 fruits et légumes bio ont reculé de 12,5 % en volume et de 6,0 % en valeur, par rapport à mars 2022.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - de l'agriculture bio en Guyane et aux Antilles ; 5 - des échos du monde. Cinq régions ont décidé de prolonger d'un an l'aide au maintien à l'agriculture biologique (la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine, les Pays de la Loire et l'Occitanie). En 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 2,7 % par rapport à 2021, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 8,8 % en volume et de 2,6 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 5,8 % en volume mais ont progressé de 1,5 % en valeur en GMS, par rapport à 2021. Les ventes de 15 fruits et légumes bio ont reculé de 9,5 % en volume et de 12,1 % en valeur, par rapport à la moyenne 2019-2021.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Fin septembre, le Ministère en charge de l'Agriculture a annoncé un nouveau budget pour la promotion des produits bio (5 millions d'euros en plus) et un renforcement du Fonds Avenir Bio (5 millions d'euros supplémentaires). Au terme des 8 premiers mois de 2023, le solde entre les conversions bio et les déconversions est devenu négatif pour la première fois depuis 15 ans. Au premier semestre 2023, la collecte de lait de vache bio a reculé de 3,9 % par rapport au premier semestre 2022, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 10,3 % en volume, mais ont progressé de 6,4 % en valeur. Les ventes dufs bio en GMS ont baissé de 5,8 % en volume et ont progressé de 10,7 % en valeur sur cette période ; à noter que, en GMS, le prix de la boîte de 6 ufs bio a progressé de 23 %. Quant aux ventes de fruits et légumes bio, elles ont reculé de 9,2 % en volume et de 4,3 % en valeur, au deuxième trimestre 2023, par rapport au deuxième trimestre 2022.
La note de conjoncture « Fruits à pépins bio »
Inès PLUMECOCQ, AuteurCette lettre dinformation fait le point sur le marché et la consommation des fruits bio en France et sur lévolution des surfaces de vergers bio, notamment pour les pommes et les poires. Les surfaces en arboriculture bio continuent à progresser (+11 % entre 2020 et 2021). Pour les vergers de fruits à pépins bio (pommes de table, pommes à cidre et poires), les surfaces en conversion diminuent. Ce document présente également un résumé de la campagne 2021/2022 (conditions météorologiques, qualité des fruits, volumes ) et un zoom sur le début de la campagne 2022/2023, en pommes de table et en poires bio, avec les volumes par mois et les prix moyens.
Nouveautés
BIOFIL, AuteurBiofil présente quatre nouveaux produits utilisables en bio. Deux dentre eux sont destinés aux productions végétales : 1 lentreprise SPN Agrobio propose une large gamme de solutions alternatives, notamment des préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), à usage biostimulant, ainsi que des produits à base de chitosane fongique (éliciteur naturel des plantes avec des effets bactéricides et fongicides) ; 2 Koppert France a développé Lovell, une huile paraffinique contre les ravageurs des vergers (produit de biocontrôle contre les pucerons, acariens, psylles et cochenilles, applicable en fruits à pépins et en fruits à noyau). Les deux autres produits sont destinés à lélevage : 1 Naturivia a développé un composé analogue de la vitamine D3 (vitamine qui participe à la fixation du calcium et du phosphore), nommé D3-Like, qui est plus stable dans le temps, et qui peut être utilisé pour la fabrication daliments complémentaires à base de calcium et de phosphore ; 2 Theos fabrique des bolus et des comprimés sur mesure pour les ruminants.
L'Observatoire régional de l'agriculture bio en Occitanie : Conjoncture de la bio régionale Décembre 2022
Ce document s'intéresse à la conjoncture de la bio, en décembre 2022, en région Occitanie. Il aborde le marché, les dynamiques générales et la situation, filière par filière. Les conversions et les installations en bio continuent à alimenter les filières, même si elles connaissent un ralentissement. Le marché bio semble commencer à se stabiliser, après des mois de chute. La GMS continue à déréférencer les produits bio, tandis quen distribution spécialisée, la situation semble se consolider. Un effort de communication est à faire, auprès du consommateur, pour mettre en valeur les plus-values des produits bio et pour soutenir leur consommation, dans un contexte où les écarts de prix avec le conventionnel se resserrent et où une concurrence existe avec d'autres labels non-bio. Avec laugmentation du coût des matières premières dun côté, et avec la diminution de la consommation et du plafonnement des prix de vente de lautre, lenjeu actuel est d'accompagner les filières bio dans leur développement (diversification des gammes, développement de circuits de commercialisation alternatifs...), tout en faisant face à la flambée du prix de lénergie et des coûts de production.
Palissage : Le fruit à portée de main ; Les fruitiers palissés en pratique
Aurélie SÉCHERET, Auteur ; Jérôme JULLIEN, AuteurTraditionnellement associé aux potagers de châteaux, le palissage des fruitiers a également été adapté à l'échelle des maisons, notamment dans le Nord-Est de la France. Dans le premier article, Eric Dumont, pépiniériste à Sainte-Savine (10), retrace l'histoire de cette pratique et propose ses conseils pour la mettre en place dans son jardin : structure d'accueil, choix des variétés selon l'exposition, entretien et soin aux arbres et aux fruits... Le deuxième article fournit des compléments sur : les différentes formes palissées et les espèces fruitières qu'elles concernent, l'emplacement, la préparation du sol, la plantation et la taille d'entretien. Des illustrations permettent de visualiser les points de taille.
Une paysanne investie dans les structures collectives de son territoire
Samuel RICHARD, AuteurAmélie Bador s'est installée, en 2014, en petits fruits et en PPAM bio, à Chambost-Longessaigne (69), dans les Monts du Lyonnais. Ce portrait retrace son parcours (formations, expérimentation en espace-test, installation et aides) et son investissement dans des structures collectives. Au fil des années, Amélie a augmenté les surfaces cultivées, tant et si bien que la question de l'embauche de salariés s'est imposée. Avec quatre autres fermes, elle crée un groupement d'employeurs pour embaucher deux salariés, à l'année, en CDI, ainsi que deux saisonniers. L'investissement d'Amélie dans le collectif ne s'arrête pas à l'emploi : elle gère aussi sa comptabilité avec une structure associative, pratique le troc d'heures de travail avec d'autres fermes, et a rejoint plusieurs groupes d'échanges, d'entraide, de mutualisation d'atelier de transformation, ainsi qu'un collectif facilitant l'écoulement des surplus de production. Dans cet article, Amélie partage ses astuces pour protéger les cultures de la canicule (irrigation, blanchiment des serres, voiles d'ombrage...) et contre la drosophile suzukii, ravageur des cultures fruitières (traitements préventifs, organisation de la cueillette...).
La petite enfance des plantes : Visites de pépinières
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurEn France, seulement une douzaine de pépiniéristes (producteurs de plants) pratiquent la biodynamie. Rencontre avec trois d'entre eux, pour découvrir les problématiques spécifiques auxquelles ces professionnels sont confrontés, ainsi que leurs pratiques particulières. 1 À La Feuillade, dans les Cévennes, Denis et Sophie Rauzier pratiquent la biodynamie depuis leur installation en 1993. Ils produisent des plants de fruitiers, de petits fruits et de plantes ornementales, en conteneurs, mais aussi, pour une meilleure résistance au sec et au froid, en racines nues. Avec les soins (détaillés dans l'article) qu'ils prodiguent depuis 30 ans, Denis et Sophie n'ont quasiment pas eu recours au cuivre ou au soufre. 2 Émilie Barde, installée depuis deux ans à l'Alchimie des plantes, dans le Vaucluse, est passée par la case formation pour se lancer en biodynamie. Elle produit plus de 120 variétés de plants de légumes et de plantes médicinales. Son ambition est, à terme, de produire ses propres semences et ses propres boutures. 3 Le projet de Lilian Bérillon, pépiniériste viticole, avec son achat récent du domaine de la Motte (Vaucluse), est de retrouver des vignes plus pérennes et des vins qui se gardent. Il n'existe pas, actuellement, de pépinières viticoles biologiques en Europe ; dans le cas de Lilian Bérillon, la contrainte vient des obligations de traitement pour lutter contre la flavescence dorée.
PNPP : Actes du colloque « Cultivons avec le vivant des alternatives aux pesticides » 29-30 novembre 2022, Villeurbanne (Rhône)
Jean-François LYPHOUT, Auteur ; Bruno PRINTZ, Auteur ; Hélène TIBON, Auteur ; ET AL., Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : CONFÉDÉRATION PAYSANNE | 2023Afin de favoriser l'autorisation et pour la reconnaissance des alternatives naturelles aux pesticides que sont les PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes), un colloque a été organisé, les 29 et 30 novembre 2022, à Villeurbanne (69), par la Confédération paysanne nationale, l'ASPRO-PNPP (ASsociation pour la PROmotion des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) et Trame, en partenariat avec la FNAB, le Grab Avignon et AVSF. Ce colloque avait pour objectif de faire le point sur la réglementation, les pratiques et les recherches associées aux PNPP. Les interventions ont porté sur les thèmes suivants : 1 - La France veut réduire les pesticides mais elle bloque toujours les alternatives ; 2 - Subtilités et contradictions de la réglementation ; 3 - "Nous nous sentons dans notre droit, sinon dans notre devoir" ; 4 - PNPP en arboriculture ; 5 - PNPP et jardin créole ; 6 - Plaidoyer pour les hydrolats ; 7 - PNPP et ravageurs du pommier. En plus de la synthèse des présentations et des témoignages, ce document restitue également les échanges entre les participants et les pistes de développement qui ont été proposées.
Le point avec Certipaq : Semences et plants : dernières actualités réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurAfin de répondre à de nouvelles contraintes réglementaires et organisationnelles, un nouveau statut a été créé pour les espèces « hors dérogation » : le statut « dérogation temporaire ». Pour les espèces « hors dérogation », loctroi dune dérogation pour lutilisation de semences non biologiques nest pas possible, sauf situation exceptionnelle. Désormais, en cas de disponibilité insuffisante ou en conditions exceptionnelles, une espèce ou un type variétal peuvent être sortis temporairement de la liste « hors dérogation » pour être placés en « dérogation temporaire » pour une durée maximale de six mois, une fois par an. Parallèlement, le tableau des statuts dérogatoires des espèces ou groupes variétaux a été mis à jour, le 1er juillet 2023, par lInao. De nouvelles espèces ou groupes variétaux passent « hors dérogation » (ces derniers sont détaillés dans larticle). Concernant la vigne et les arbres fruitiers, lutilisation de plants non bio (non traités après récolte) bénéficie dune autorisation générale jusquen juillet 2023. Même si la dérogation est accordée automatiquement faute de disponibilité en bio, une demande de dérogation doit néanmoins être effectuée sur semences-biologiques.org. En revanche, à partir du 31 juillet 2023, lutilisation de plants bio sera exigée, mais des dérogations seront toujours possibles en cas de non-disponibilité.
La pollinisation du châtaignier : Un facteur de réussite pour le futur verger à intégrer dès la plantation
Angèle CASANOVA, Auteur ; Clément LARUE, AuteurLes conditions climatiques sont souvent responsables dun défaut de fécondation chez le châtaignier : températures froides au printemps défavorables à la floraison femelle et à la libération du pollen des fleurs mâles, hygrométrie ou pluies trop importantes défavorables à lactivité des auxiliaires pollinisateurs et qui « lavent » les fleurs mâles Toutefois, certaines fois, le défaut de fécondation nest pas expliqué par les conditions climatiques ou par la conduite du verger. Cet article effectue une synthèse de travaux scientifiques récents afin dapporter des éclairages sur les facteurs influençant cette pollinisation. Il rappelle, tout dabord, que le châtaignier est auto-incompatible : même si un arbre possède les deux types de fleurs (mâles et femelles), il ne peut pas sautoféconder. Par ailleurs, le pollen reçu par la variété productrice de châtaignes doit forcément être émis par des arbres appartenant à dautres variétés. La pollinisation croisée est donc obligatoire et est assurée par le vent et par les insectes (le rôle de ces derniers ne doit pas être négligé). Dès la conception du verger, il faut donc non seulement penser aux variétés à implanter pour favoriser la pollinisation, mais aussi intégrer le rôle des pollinisateurs. Cet article apporte des conseils sur ces deux points, ainsi que des recommandations pour améliorer la pollinisation des vergers existants.
Pratiques agroécologiques : Enquête nationale sur lutilisation des plantes de services par les arboriculteurs
Florence FÉVRIER, Auteur ; Inès PINGLIER, AuteurLes plantes de services sont un levier agroécologique intéressant pour faire face à de nombreuses problématiques arboricoles. Une enquête a été réalisée, en 2022, par le CTIFL, auprès des professionnels de la filière, afin de connaître leur utilisation des plantes de services, ainsi que les freins et les attentes autour de cette pratique. Sur les 73 répondants, 42 utilisent des plantes de services. Ces dernières sont employées par un panel très diversifié darboriculteurs : elles sont présentes dans tous les bassins de production et sont utilisées dans tous les systèmes de production, notamment en agriculture biologique (33 répondants sont en bio et 61 % dentre eux déclarent utiliser des plantes de services). Aujourdhui, les principaux services recherchés sont liés à la biodiversité (moyen de favoriser les auxiliaires et les pollinisateurs) et à la santé des sols (améliorer la structure et augmenter la matière organique du sol). Certaines espèces sont plébiscitées, comme la phacélie et les légumineuses, car elles sont capables de remplir plusieurs services. Les plantes de services sont majoritairement semées dans linter-rang, au début de lautomne, en mélange multi-espèces. Les principaux freins à leur utilisation sont le manque de matériel et l'insuffisance dinformations technico-économiques. Les producteurs ont également besoin davoir plus dinformations sur lefficacité des services rendus par ces plantes et sur les manières de minimiser la compétition avec la culture de rente.
Provence-Alpes-Côte d'Azur : Les filières sinterrogent sur lavenir
Marion COISNE, AuteurLe Rendez-vous Tech&Bio Cultures méditerranéennes sest tenu, du 18 au 20 octobre 2022, à Avignon. Il a été hébergé au sein du salon MedAgri. Cet évènement a été loccasion de faire le point sur les filières biologiques de Provence-Alpes-Côte dAzur, la première région biologique de France en matière de surface (35,8 % de sa surface agricole était en bio en 2021). Actuellement, entre les difficultés liées au marché et la nouvelle PAC, les filières bio de ce territoire ne sont pas très dynamiques et sont plutôt attentistes. Les incertitudes ne poussent pas de nouvelles fermes à se convertir à la bio, mais il ny a pas pour autant de décertifications. Les filières les plus impactées sont le maraîchage (notamment les légumes dété) et les fruits à pépins, avec une forte baisse de la consommation. Des difficultés en termes de commercialisation sont également de plus en plus observées avec les PPAM. Des assises de la bio en PACA, organisées par la Chambre dagriculture régionale et par Bio de Provence, sont prévues au premier semestre 2023. Elles réuniront des producteurs, des organisations de producteurs, des transformateurs, des distributeurs, des grossistes, des services de lÉtat, etc. afin déchanger sur la situation des filières biologiques, de dresser un constat commun et didentifier les freins prioritaires à lever.
Rapport d'activité 2022 ITAB
Ce rapport d'activités 2022 de l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) offre une vision panoramique des projets en cours, des résultats diffusés et des initiatives engagées. Deux faits majeurs sont à retenir pour cette année : 1 - 2022 a été la première année de mise en uvre du nouveau programme pluri-annuel et de ses orientations ; 2 - Le succès de la demande de reconduction de la requalification de l'ITAB en tant qu'Institut Technique Agricole et Institut Technique Agro-Industriel pour la période 2023-2027. Les travaux auxquels les équipes de l'Institut, ainsi que leurs partenaires, contribuent s'articulent autour de trois axes : 1 - Renforcer la multi-performance des systèmes alimentaires biologiques ; 2 - S'engager pour renforcer la santé des écosystèmes agricoles et la santé humaine ; 3 - Accompagner le changement d'échelle de l'AB et les transitions de l'agriculture et de l'alimentation. Pour chacun des axes de travail, les missions sont de : 1 - Produire des connaissances ; 2 - Accompagner les décideurs et proposer des services aux entreprises agricoles et agroalimentaires ; 3 - Fédérer les acteurs de la R&D bio ; 4 - Capitaliser, partager et diffuser les connaissances.
Recensement agricole 2020 : Commercialisation : Près d'une exploitation sur quatre vend en circuit court
Catherine BARRY, AuteurEn 2020, lors du Recensement agricole, des questions plus détaillées ont été posées sur le mode de commercialisation. Les résultats montrent que presque un quart des exploitations de France métropolitaine (90 000 fermes) vendent au moins une partie de leur production en circuits courts. Globalement, ces exploitations réservent les circuits courts à une seule catégorie de produits. Ce mode de commercialisation est, par ailleurs, plus ou moins répandu selon les productions : ce sont les apiculteurs, les horticulteurs et les maraîchers qui commercialisent le plus en circuits courts. Les élevages spécialisés utilisent moins ces circuits. Ceci sexplique, en partie, par les contraintes en matière de conservation et de transformation de la plupart des produits animaux. La vente en circuits courts est plus fréquente dans les exploitations conduites en agriculture biologique : 53 % des producteurs bio commercialisent au moins une partie de leur production en circuit court, contre 19 % des exploitants conventionnels. L'écart est particulièrement marqué chez les viticulteurs spécialisés : 62 % des viticulteurs bio vendent en circuit court, contre 24 % en conventionnel. La vente directe à la ferme est le circuit court le plus répandu : elle concerne près des deux tiers des exploitations vendant en circuits courts. La vente à un commerçant détaillant concerne, quant à elle, un tiers des exploitants qui vendent en filière courte. La vente sur les marchés est présente, surtout chez les maraîchers. Les autres modes de commercialisation en circuits courts (AMAP, restauration collective) sont moins répandus.
La restauration collective achète bio et durable
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2018, 8 % des fruits et légumes frais étaient commercialisés en restauration hors domicile, dont 50 % en restauration collective. En 2021, selon le ministère, la restauration scolaire était proche des 50 % de produits durables. Cette même année, selon lAgence BIO, la part du bio était de 5 à 6 %, avec, en produits phares, les fruits et légumes et les laitages. Cependant, linflation est une menace pour le respect de la loi Egalim.
Une ribambelle de prunes
Marie ARNOULD, AuteurLes pruniers sont des arbres fruitiers très résistants à la chaleur et à la sécheresse. Ils se plaisent sur les coteaux ensoleillés, là où ils sont le moins exposés aux gelées tardives. Certaines variétés plus tardives de prunes, de mirabelles et de quetsches sont conseillées, dans cet article, pour les cultures en altitude. Les pruniers sont des fruitiers indépendants : ce sont les moins exigeants en matière de sol et ils détestent la taille. D'ailleurs, les pucerons s'attaqueront principalement aux arbres ayant reçu une fertilisation et/ou une taille excessives. Il faut prévoir, tout de même, un léger entretien, en hiver, quand les pruniers commencent à vieillir. Dans cet article, des pépiniéristes et des arboriculteurs partagent leurs techniques culturales (sol, choix de variétés, fertilisation, porte-greffe, entretien, moyens de lutte contre les ravageurs et les maladies...).
Rôle des oiseaux et des chauves-souris dans la régulation naturelle des tordeuses, bilan de trois années d'expérimentation : Biodiversité fonctionnelle en arboriculture
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion MICHAUD, Auteur ; Michel JAY, AuteurLes oiseaux et les chauves-souris sont des prédateurs de ravageurs des vergers tels que les lépidoptères, dont le carpocapse de la pomme et la tordeuse orientale. Toutefois, leurs impacts sont difficiles à mesurer et, donc, mal référencés. Pour remédier à ce manque, le centre CTIFL de Balandran a équipé, en 2019, 2020 et 2021, l'une de ses parcelles de pommiers d'un système d'exclusion des oiseaux et des chauves-souris par le biais de l'installation de filets à maille sélective. L'exclusion de ces prédateurs a induit une augmentation significative des dégâts provoqués par les ravageurs de l'ordre de 9 %, comparativement aux arbres restés accessibles. Toutefois, il n'a pas été possible de montrer de manière formelle que le bénéfice observé dans la modalité "sans filet" soit dû à l'activité de prédation des groupes visés.
State of organic produce 2022
Dans ce rapport, Organic Produce Network présente un état des lieux de la vente au détail des fruits, légumes, herbes et épices issus de l'agriculture biologique, en 2022, aux États-Unis, ainsi que des informations spécifiques sur 20 de ces produits biologiques. Malgré un contexte difficile (hausse des prix, problèmes de main duvre et de chaînes d'approvisionnement) et une baisse des volumes de 3,7 % par rapport à 2021, le marché des produits frais biologiques (fruits et légumes) a connu une augmentation des ventes de 3 % en un an, due à l'augmentation des prix. Côté production, les innovations ont permis de mieux répondre aux demandes des consommateurs.
Stockage des légumes : Lécoconstruction fait gagner des watts !
Frédérique ROSE, AuteurCertains maraîchers mettent en place des chambres froides ou des cellules de conditionnement écoconstruites. Deux producteurs bio, lun dans le Vaucluse et lautre en Alsace, témoignent : les résultats sont là, avec des légumes stockés dans de bonnes conditions et une baisse de la facture délectricité. La Durette est une ferme pilote de 4 ha, en agroforesterie, basée à Avignon. Elle est accompagnée par le Grab. Les trois associés ont ressenti le besoin dinvestir dans des outils de stockage performants et adaptés à leurs besoins. En 2020, le Geres (ONG internationale agissant pour la solidarité climatique) a conduit une étude technique et thermique. Afin de trouver un compromis pour stocker les 45 fruits et légumes différents de la ferme, selon leurs volumes, leurs besoins en température et en hygrométrie, léthylène et les odeurs quils produisent, le Geres a opté pour la construction de quatre chambres froides. LApte (Association pour la promotion des techniques écologiques) a choisi une ossature en bois, un parement OSB de 15 mm et des cloisons isolées en balles de riz. En 2022, un chantier dinsertion a permis de construire ces chambres froides, qui sont maintenant opérationnelles. Maurice Meyer, en Alsace, a autoconstruit son premier frigo en murs de paille en 2002, puis un stockage pour ses pommes de terre en 2010. Il explique les matériaux quil a utilisés et chiffre léconomie réalisée grâce à lautoconstruction. Marc Glass, chargé de projet en efficacité énergétique au Geres, apporte aussi plusieurs préconisations pour ne pas consommer trop délectricité : ne pas faire tourner les chambres froides quand elles sont quasiment vides ; laisser les portes fermées pour ne pas réchauffer les parois ; entreposer les fruits et légumes une nuit dehors avant de les stocker pour les refroidir naturellement
Le travail porte des fleurs délicates
Jeremias LÜTOLD, AuteurNiklaus Bolliger et Andi Schmid sont tous les deux arboriculteurs bio en Suisse et se sont lancés, le premier en pommes et le second en pêches, dans la sélection variétale en agriculture biologique. Ces démarches individuelles s'avèrent particulièrement innovantes à deux égards : la sélection fruitière est peu répandue en Suisse, de même que les processus de sélection impliquant dès le départ les conditions de culture biologique. Pourtant, il leur paraît particulièrement important de pouvoir mettre à disposition des agriculteurs des variétés les plus adaptées possibles au contexte local et au mode de production, bien que les conditions climatiques soient très variables d'une année sur l'autre.
Trophées de l'Excellence Bio : Des projets innovants et prometteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes Trophées de lExcellence Bio, organisés par lAgence BIO et le Crédit Agricole, récompensent, depuis 2008, des projets innovants, prometteurs et exemplaires des filières biologiques. Pour sa 9ème édition, les prix ont été décernés lors du Sima (rendez-vous mondial du machinisme agricole), à Paris-Villepinte, le 7 novembre 2022. Le jury était présidé par Alexia Rey, la co-fondatrice de NeoFarm (entreprise qui vise à créer un maillage de microfermes maraîchères qui associent les bénéfices de lagroécologie et ceux de la technologie). Sur les 90 dossiers reçus, le jury a retenu 16 finalistes. Deux lauréats se sont distingués et ont reçu un prix de 6 000 : France-Konjac et La Truitelle. Deux coups de cur ont également été récompensés à hauteur de 1 500 : Les Herbes Folles et AmelEn Vrac. Cet article présente le projet de "Les Herbes Folle"s. Yoanna Marescot et Thomas Gouëllo se sont installés en Charente-Maritime, en 2017, avec un projet de pépinière biologique darbres durables, résilients au changement climatique et valorisant la biodiversité (projet en phase avec la nouvelle réglementation bio qui impose désormais, en cultures pérennes, des plants bio issus de plantes mères produites en bio durant au moins deux ans). Leur installation sest faite sans aucune aide, ni emprunt financier, sur un terrain familial. Ils cultivent différents plants : de plantes vivaces comestibles, de plantes annuelles (aromatiques, potagères et médicinales), de petits fruits et darbres fruitiers ; imbriqués pour favoriser les interactions entre espèces. Des chevaux, canards, oies et poules fournissent la fertilisation.
Vergers de noisettes : Lever les freins grâce à une recherche plus poussée
Marion COISNE, AuteurLa noisette bio française bénéficie dun marché porteur, mais elle peine à se développer sur le plan cultural, avec dimportants dégâts causés par des ravageurs. La noisette bio représente seulement 5 % de la production nationale. Ses surfaces progressent doucement, et ont atteint 1 174 ha en 2021 (contre 788 ha en 2020), dont 364 ha certifiés bio et 810 ha en conversion. Les surfaces en conversion représentent ainsi plus du double de celles déjà certifiées. La gestion du balanin et de la punaise diabolique reste un frein majeur au développement de la noisette biologique. Le balanin perce la noisette, qui nest alors plus commercialisable. Cet insecte est assez difficile à gérer puisquil est polyphage (on le retrouve notamment sur les prunes et les kiwis) et sa diapause peut durer jusquà cinq ans. Pour linstant, les recherches pour lutter contre ce ravageur n'ont pas abouti. Lapplication dargile au moment des vols retour, en juin, est testée, afin de perturber le balanin par lodeur (puisque cet insecte ne voit pas). Dautres réflexions portent sur la reconception du verger, ainsi que sur lutilisation de terpènes dorange ou de pièges attractifs avec de lessence de noisette. Contre la punaise diabolique, des perspectives de biocontrôle se dessinent avec laide de parasitoïdes et dune bactérie symbiotique. Cet article est accompagné du témoignage de Martin Rey (Lot-et-Garonne), qui détient deux structures : une qui produit des noisettes en conventionnel, et une autre en bio. Il sest lancé dans la production biologique en 2015, sur 4,5 ha. Il explique comment il gère son verger, ainsi que les erreurs à ne pas reproduire, et insiste sur le besoin deffectuer plus de recherche sur les noisetiers conduits en bio.
Un voyage d'étude au carrefour des préoccupations des groupes petits fruits du réseau
Myriam DESANLIS, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; Fleur MOIROT, AuteurUne vingtaine de producteurs de petits fruits, membres de groupes d'échanges animés par Agribio Rhône & Loire, Agribio Ardèche et la FRAB AuRA, se sont retrouvés pour un voyage d'étude dans le Cantal et en Nouvelle-Aquitaine. Outre les échanges entre groupes, ce fut l'occasion de rendre visite à d'autres producteurs. Ils se sont notamment rendus chez Jean Chirent, qui produit des plants de fraisiers bio et certifiés Nature & Progrès sur quatre hectares, soit 100 000 plants/an, dans le Cantal. L'itinéraire technique qu'il pratique, intégré dans une rotation prairie-céréales-fraisiers-prairie, est présenté dans cet article. Le GAEC des Délices, en Dordogne, a également accueilli le groupe pour des échanges autour de la culture des fraisiers : itinéraire technique, fertilisation, gestion sanitaire et de l'enherbement, commercialisation... Enfin, les producteurs ont pu bénéficier d'une intervention de Céline Sindou, de la Fredon Nouvelle-Aquitaine, autour des actions de cette structure en lien avec la protection sanitaire de la myrtille et, en particulier, dans le cadre de la lutte contre Drosophila suzukii.
Vu au Sival : Le désherbage mécanique à lhonneur
Tanguy DHELIN, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAu Sival (salon du végétal spécialisé), dans le hall dédié aux productions légumières, de nombreuses adaptations de matériels déjà existants visant à répondre aux attentes des filières ont été présentées. Cet article présente neuf dentre elles : 1 La société Grimme Asa-Lift a équipé sa bineuse-butteuse GH éco dun nouveau protège-plant pour biner plus sereinement les jeunes légumes ; 2 Le constructeur Oliver a réalisé des améliorations sur sa bineuse de précision Colibri (palpeurs indépendants sur plusieurs éléments, vitesse de rotation désormais réglable ) ; 3 Aur1 a présenté Rotofilm, un outil pour désherber les bordures de films plastiques et les passe-pieds ; 4 MME a annoncé larrivée prochaine dune gamme doutils « light » de désherbage thermique pour les exploitations maraîchères de 2 à 3 ha ; 5 Solemat a développé un déchaumeur à disques pour la destruction de couverts végétaux sur des planches maraîchères ; 6 Naïo a mis en avant son robot Oz équipé dun semoir Ebra ; 7 Leger a présenté la nouvelle version de son robot EcoCut360 qui coupe les drageons des arbres dans les vergers ; 8 Roussel Agri 62 a mis en avant une mini-polisseuse dédiée au lavage des légumes pour la vente au détail ; 9 Elatec a amélioré son cobot à assistance électrique afin de réduire la pénibilité du travail en maraîchage diversifié.
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
RELACS: Deliverables & reports: Mineral oil
Valerio MAZZONI, Auteur ; Vincenzo VERRASTRO, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation dhuiles minérales. Bien que ces dernières soient assez peu connues et utilisées en France, elles le sont dans dautres pays européens. Elles sont utilisées pour la protection des cultures biologiques et en santé animale. Ces huiles minérales, issues de ressources non renouvelables, peuvent présenter des risques pour la santé et lenvironnement si elles sont utilisées à des doses non appropriées. Cinq livrables ont été publiés sur des alternatives à leur utilisation. Trois dentre eux concernent les productions végétales : 1 Un livrable présente les résultats dessais conduits sur des fermes italiennes pour tester et valider des pratiques alternatives contre les aleurodes dans les vergers dagrumes et sous serre ; 2 Un autre livrable porte plus spécifiquement sur lutilisation d'huile essentielle d'orange et dextrait de plante Clitoria ternatea pour lutter contre les aleurodes dans les serres ; 3 Un livrable détaille des combinaisons de moyens alternatifs pour contrôler les aleurodes sous serre sans recourir aux huiles minérales. Deux autres livrables traitent des alternatives à lutilisation de ces huiles pour la gestion des mammites des vaches laitières : 1 Le premier porte sur lutilisation de lapproche « AHWP » pour limiter lutilisation dhuiles minérales (approche développée dans le cadre de ce projet, avec des groupes dagriculteurs guidés par des conseillers et des vétérinaires pour améliorer la santé globale de leurs animaux) ; 2 Le second analyse le marché des huiles essentielles pour contrôler les mammites sans recourir aux antibiotiques et aux huiles minérales.
2021 : Retournement ou pause passagère : Un marché bio qui sinterroge
Xavier VERNIN, AuteurSelon Kantar, qui observe les achats de 12 000 ménages représentatifs de la population française pour leur consommation à domicile, le marché des fruits et légumes bio a fortement augmenté entre 2015 et 2021 (même si le surcoût est den moyenne 30 % par rapport aux prix des produits conventionnels). 2020 a été une année très atypique en raison de la crise sanitaire. Elle a été globalement profitable aux fruits et légumes frais, dont les fruits et légumes bio. Parallèlement, lessor du marché bio a été porté par la diffusion des produits biologiques dans tous les circuits de distribution : ils se sont ouverts à un plus large public que la clientèle des magasins spécialisés, en étant de plus en plus référencés dans des circuits généralistes (grande distribution). Toutefois, lannée 2021, et son retour à une situation « normale » (sans confinement), a été accompagnée dune baisse des achats des fruits et légumes bio, et, plus généralement, de lensemble des produits bio. Cette pause, ou du moins, cet essoufflement du marché bio, rencontré pour la première fois, interroge sur les limites à lexpansion de ce marché. Kantar, qui a suivi cette évolution, apporte des éléments de réponse. Les raisons sous-jacentes à cette baisse de croissance du marché bio sont notamment évoquées : concurrence des autres labels ou dune offre locale, report vers des produits moins onéreux, etc.
57 000 hectares de vergers bio
Adrien LASNIER, AuteurEntre 2015 et 2020, les surfaces fruitières bio ou en conversion ont doublé, passant d'environ 30 000 ha à 57 000 ha. Les deux espèces les plus cultivées, dans le verger bio comme dans le verger national (bio et non-bio confondus), sont les pommes (21 % des surfaces de fruits bio) et la noix (26 %). Un encart présente les chiffres 2021 de la part de consommation de 6 fruits frais bio par les ménages.
Abricot : Des variétés pour la bio
Marie VINCENT, AuteurEn France, la consommation d'abricots biologiques augmente de plus de 10 % par an. La production, en revanche, stagne et reste bien inférieure à la demande, en raison des difficultés techniques rencontrées sur cette culture en agriculture biologique. Le projet Fan de Bio, au travers d'essais variétaux multi-sites, complétés par des enquêtes menées auprès de producteurs et de distributeurs, a permis d'évaluer une quarantaine de variétés d'abricots. Parmi celles-ci, 17 variétés ont été identifiées comme intéressantes pour la conduite en agriculture biologique, par rapport à leur productivité, à leur qualité gustative et à leur faible sensibilité aux bioagresseurs. Trois variétés sont particulièrement recommandées par les producteurs et les distributeurs : Bergeron, Royal Roussillon et Vertige. De plus, les essais ont permis de collecter des données pour établir un calendrier de maturité pour les différentes variétés d'abricots. Les fiches variétales sont disponibles sur le site du CTIFL.
L'Agenda 2023 du jardinier bio et son calendrier lunaire
Ève GAIGNARD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022L'édition 2023 de l'Agenda du jardinier bio de Terre vivante est consacrée à la découverte des ressources médicinales insoupçonnées du jardin, quil soit ornemental, potager, aromatique, fruitier ou sauvage. Aubépine, fraisier, carotte, cassissier, cerisier, fenouil, armoise, saule... Cet ouvrage dévoile les secrets santé de 60 plantes parmi les plus communes de notre environnement. Il rappelle, semaine après semaine, les travaux essentiels à réaliser dans le potager en accord avec la saison, les gestes à maîtriser, les calendriers de semis, de plantation et de récolte des légumes, des aromatiques, des fleurs, des plantes médicinales, ainsi que les soins naturels à leur apporter. Des adresses utiles pour se procurer graines, plants, engrais/amendements, produits de traitement, pièges/lutte biologique, matériels et outils, transformation/conservation des récoltes... sont proposées. Dans les espaces de notes, le jardinier peut consigner les événements du jardin : dates et lieux de semis et de plantation, variétés choisies, dates des levées, des récoltes, phénomènes climatiques.
L'agricultrice qui protège le paysage
Beat GROSSRIEDER, AuteurEsther Scherz élève, en bio, 14 bovins de race Highland et une douzaine de moutons, et cultive également des arbres fruitiers. Installée sur la ferme familiale à Wädenswil (Suisse), dans une région où l'agriculture biologique est encore rare, cette agricultrice se démarque sur plusieurs plans : d'abord, c'est une femme, comme seulement 6 % des chefs d'exploitations suisses ; elle est double active, n'a pas le permis et elle attache une importance toute particulière au maintien de la biodiversité et des paysages sur sa ferme. Elle a ainsi mis en place un système extensif, autonome en fourrages, et où de nombreux aménagements ont été faits pour maintenir la biodiversité (haies, mares, abris pour les animaux sauvages...).
L'agriculture biologique en région Nouvelle-Aquitaine : Chiffres 2021 et tendances 2022
Fin 2021, la région Nouvelle-Aquitaine comptait 8 799 fermes bio, soit 13,7 % des exploitations agricoles de la région. Le nombre total a été multiplié par deux en 5 ans. 1 100 exploitations se sont engagées en bio en 2021 et environ 30 000 ha sont passés sur un mode de production biologique. Après un point général sur le marché bio français 2021-2022, ce document présente, pour la région Nouvelle-Aquitaine et pour chaque production végétale et animale : les chiffres, les faits marquants, le bilan du marché en 2021, les tendances du marché en 2022, les perspectives de développement de la filière, ainsi que les contacts en région de conseillers spécialistes de chaque production et de chaque filière.
Lagriculture paysanne a-t-elle atteint un plafond de verre ?
Jonathan CHABERT, AuteurLa conjoncture économique du début dannée 2022 est difficile pour les arboriculteurs et les maraîchers en circuits courts, en particulier pour ceux qui se sont installés récemment. Cet article analyse les raisons de ces difficultés.
Agroforesterie : Les vergers-maraîchers favorables aux oiseaux
Jean-Charles BOUVIER, Auteur ; Claire LAVIGNE, Auteur ; Thomas BOIVIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes systèmes agroforestiers, de par la diversification des ressources, mais aussi des habitats qu'ils apportent, sont particulièrement favorables à la présence d'oiseaux. C'est ce que révèle une étude réalisée sur la ferme de la Durette, aux abords d'Avignon, ferme pilote gérée par le Grab qui combine arbres fruitiers et planches maraîchères en agriculture biologique, sur 4,2 hectares. De 2012 à 2022, les populations d'oiseaux y ont été recensées. À partir de 2016, année qui suit l'implantation de vergers-maraîchers et de haies composites, ces populations ont fortement augmenté en nombre d'individus, ainsi qu'en nombre d'espèces.
Lamandier a le vent en poupe : Quelle durabilité dans le Sud-Ouest ?
Rémy MULLER, Auteur ; Séverine CHASTAING, AuteurLamandier connaît un regain dintérêt sur le territoire français, ce qui engendre la plantation de nouveaux vergers (aussi bien en bio quen conventionnel). Cette culture se développe notamment dans le Sud-Ouest, principalement dans le Lot-et-Garonne, où les amandiers sont considérés comme une culture complémentaire aux autres fruits à coque (noisettes et noix) et à certains fruits à noyau (prunes dEnte). Mais, la culture de lamandier est-elle adaptée au climat de cette zone (en prenant en compte le changement climatique) ? Il faut, en effet, se méfier car, malgré les changements de température, la floraison des amandiers reste souvent très précoce (même pour des variétés dites « tardives ») et il ne faut pas négliger les risques de gel. Par ailleurs, ces arbres aiment les sols drainants, sans risque dasphyxie et de stagnation deau. Il est recommandé de les implanter sur des parcelles non gélives et exposées au vent. Lamandier nest donc pas un nouvel Eldorado, mais il permet de se diversifier et de valoriser des terres pas forcément les plus favorables aux autres cultures. La prudence pousse à déconseiller une spécialisation à grande échelle sur cette culture. Cet article fait également un point sur la conduite des amandiers en agriculture biologique, en abordant notamment les principaux ravageurs. Il apporte aussi des informations sur le marché de lamande française (et de lamande biologique française), qui est porteur. Une interprofession, France Amande, a dailleurs vu le jour.
An Overview of Pest and Disease Occurrence in Organic Pome Fruit Orchards in Europe and on the Implementation of Practices for Their Control
Ewa M. FURMANCZYK, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Maxime JACQUOT, Auteur ; ET AL., AuteurIl existe peu de données concernant les problèmes spécifiques rencontrés par les producteurs de fruits biologiques en matière de protection des plantes, bien ue l'on puisse trouver des informations générales sur l'incidence des raveurs et des maladies. Ces informations sont pourtant essentielles pour faciliter les transferts de connaissances. Dans le cadre du projet européen BIOFRUITNET, une enquête a été réalisée dans 17 pays, auprès de 250 professionnels (agriculteurs et conseillers), dont 155 impliqués dans la production de fruits à pépins (pommes et poires). Une première partie de l'enquête concernait la gestion globale du verger, la seconde partie était plus spécifique à la gestion des maladies et des ravageurs. L'incidence des maladies et des ravageurs est très variable d'une région à une autre. Toutefois, les agriculteurs ont globalement cité plus de ravageurs comme nuisibles pour leurs productions de fruits à pépins que de problèmes de maladies. Seules quelques mesures relatives à la biodiversité fonctionnelle ont été mises en place dans toutes les régions étudiées. En conclusion, les arboriculteurs sont en demande d'une boîte à outils présentant diverses mesures pouvant être mises en place, avec succès, dans une stratégie de gestion globale des vergers.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2022-2023
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2022-2023 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Annuaire des compétences bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Diane RIVATON, Auteur ; Lucas PROST, Auteur ; Adrien PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : COOPÉRATION AGRICOLE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2022Cet annuaire des compétences bio en Auvergne-Rhône-Alpes a été réalisé par La Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes, ABioDoc - VetAgro Sup, le Cluster Bio, la Chambre Régionale d'Agriculture AuRA, la FRAB AuRA, le Pôle Bio Massif Central et la DRAAF AuRA. Dans cette première édition, l'objectif était de rendre compte des ressources en compétences disponibles, en agriculture biologique, sur le territoire. Les premiers destinataires de cet outil sont les structures de développement de l'AB, acteurs des filières bio. L'objectif, à terme, est de communiquer cet outil à l'ensemble des opérateurs économiques. Cet annuaire, non exhaustif, regroupe des contacts reconnus sur le terrain, ce qui permet de dresser un premier état des compétences bio en région AuRA.
L'arbre oublié des hommes
Thomas SCARAVETTI, AuteurLe cormier, ou sorbier domestique, est un arbre fruitier forestier de plus en plus rare en France (remembrement, destruction des haies). Il donne des fruits comestibles, les cormes, qui ont un aspect intermédiaire entre la pomme et la poire et qui peuvent être transformés en cidre ("cormé"), en confitures, en compotes ou en jus de fruits. C'est un arbre intéressant, en association avec d'autres arbres fruitiers et en agro-foresterie, que ce soit avec des vignes ou des cultures légumières, dans les prés-vergers, mais aussi en agrosylviculture, dans les haies champêtres... Il est aussi particulièrement indiqué dans un contexte de changement climatique (résistance à la chaleur et au manque d'eau). Cet article retrace l'histoire de cet arbre ancien disparu des paysages.
L'avenir des fermes bio en Bourgogne-Franche-Comté
FRAB - BFC, Auteur ; BIO BOURGOGNE, Auteur ; INTERBIO FRANCHE-COMTÉ, Auteur | AUXERRE CEDEX (19 Avenue Pierre Larousse, BP 382, 89 006, FRANCE) : BIO BOURGOGNE | 2022En France, 45 % des agriculteurs seront en âge de partir à la retraite en 2026. En Bourgogne-Franche-Comté, 36 % des agriculteurs bio souhaitent transmettre leur ferme d'ici 5 ans, la majeure partie d'entre eux restant, jusqu'ici, sans pistes de repreneurs. Devant l'urgence de maintenir les fermes et la résilience des territoires, le réseau bio Bourgogne-Franche-Comté a réalisé une enquête en 2021, auprès de 164 producteurs bio, afin de connaître la situation actuelle, mais aussi de faire un premier pas vers les futurs cédants, pour sécuriser les terres en agriculture biologique. Cette enquête sera mise à jour régulièrement, afin d'affiner la vision territoriale, mais aussi de sensibiliser les personnes concernées à anticiper leur démarche de transmission.
Bientôt disponible en vergers et vignes : Un OAD pour choisir ses couverts
Marion COISNE, AuteurDes structures du réseau FNAB, Inrae et trois lycées agricoles (Carcassonne, Montauban et Cahors) travaillent au développement dun outil daide à la décision (OAD) nommé Cap Couverts. Ce dernier permettra de choisir un mélange despèces pour implanter des couverts végétaux dans les vignes et les vergers, en fonction des caractéristiques de la parcelle, des objectifs agronomiques attendus et de la méthode de destruction du couvert. Les réflexions autour de cet OAD ont débuté en 2015, en sinspirant dun outil déjà développé en élevage (Capflor) qui permet de choisir des espèces prairiales en fonction de leur destination (récolte de fourrage ou pâturage) et des conditions pédoclimatiques. Le projet Cap Couverts a réellement débuté en 2017, grâce à un financement Ecophyto 2. Les 70 espèces pouvant être utilisées pour composer le couvert ont tout dabord été caractérisées, afin de comprendre à quels objectifs agronomiques elles pouvaient répondre (ex : décompaction du sol, apport dazote, gestion des adventices ), ainsi que leurs exigences (conditions pédoclimatiques où elles se développent). Des essais ont notamment été réalisés sur les lycées agricoles pour mesurer certains facteurs. En parallèle, un état des lieux a été effectué auprès de producteurs utilisant des couverts depuis longtemps, afin de connaître leurs pratiques. Des premiers essais dutilisation de lOAD devraient avoir lieu à lautomne 2023, et le lancement de lOAD devrait seffectuer en 2024 ou 2025. Deux encarts accompagnent cet article : lun retranscrit le témoignage de Jean-Emmanuel Rigal, un producteur de raisins de table bio qui utilise des couverts ; et lautre décrit linitiative du Civam des Pyrénées-Orientales qui centralise des commandes de semences de couverts, afin deffectuer une commande groupée.
La bio en crise de croissance ?
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2021, la consommation de produits biologiques a connu une baisse. Pour les fruits et légumes, cette baisse de consommation est générale, et concerne aussi, dans une moindre mesure, les produits conventionnels. Pour cette même année, les chiffres de l'Agence BIO révèlent un taux de déconversion des fermes en agriculture biologique sensiblement équivalent aux années précédentes. Une grande partie de ces déconversions est toutefois liée à des départs à la retraite, et les conversions, bien que moindres, se poursuivent. Dans ce contexte, où l'offre poursuit sa croissance alors que la demande ralentit, la filière doit faire d'autant plus d'efforts pour sa structuration : les importations en fruits et légumes biologiques sont encore importantes et le débouché de la restauration collective reste à développer.
Biodiversité fonctionnelle en arboriculture : Reconnaissance automatisée des oiseaux et des mammifères pour le suivi de la biodiversité des exploitations agricoles
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion MICHAUD, Auteur ; Gwenaël DUCLOS, AuteurUn logiciel de classification automatique des espèces d'oiseaux et de mammifères, basé sur le Deep Learning, a été co-développé par WIPSEA et le CTIFL. Des essais ont été mis en place dans les vergers du site expérimental CTIFL de Balandran. Ce logiciel, nommé Harmony, est capable de reconnaître, avec une grande précision, 22 espèces doiseaux (pigeons, pies, buses, grands-ducs, choucas, rolliers ) et trois de mammifères (renards, écureuils et ragondins) à partir d'images enregistrées par des pièges photographiques installés dans les vergers ou près daménagements agroécologiques. Ce dispositif inventorie ainsi la faune présente sur une exploitation. Le déploiement de ce dispositif dans différentes régions permettrait daugmenter le nombre despèces identifiables par Harmony. À terme, il pourrait déboucher sur un observatoire de la biodiversité des oiseaux et des mammifères à une échelle plus large. Une version de ce logiciel est également en cours de développement pour la classification automatique de groupes dinsectes auxiliaires.
La biodynamie pour tous
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, Auteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2022La biodynamie est une méthode d'agriculture et d'élevage qui n'utilise aucun produit de synthèse. En cela, elle est parente de l'agriculture biologique, tout en développant des concepts et des pratiques originaux. Respecter et écouter le vivant, prendre soin de la Terre que nous avons polluée, considérer le jardin, la ferme comme un écosystème où les êtres humains, les animaux, les plantes, les sols et l'ensemble de la biodiversité sont liés, cultiver notre sensibilité et s'intéresser aux mouvements du cosmos... Voilà ce que propose la biodynamie. Marion Haas et Stéphane Cozon ont pratiqué cette agriculture pendant plus de trente ans sur leur domaine drômois. Dans ce livre illustré, ils accompagnent le lecteur au fil des saisons et l'initient à l'élaboration des préparations spécifiques et à leurs usages, à la lecture du calendrier biodynamique, à la confection et à l'emploi du compost... Avec un objectif : rendre la biodynamie accessible à tous et à toutes.
Biofruit Congress fait le point sur le marché bio
Julie BUTLER, AuteurEn octobre 2022, la 5ème édition du Biofruit Congress a accueilli des acteurs de la filière bio pour évaluer les perspectives de l'offre et de la demande en fruits et légumes biologiques en Europe : production, importations, motivations et préoccupations des consommateurs, empreinte carbone...
Biofruitnet enquête auprès darboriculteurs bio : Des problématiques communes en Europe
Marion COISNE, AuteurDans le cadre du projet européen Biofruinet (2019-2022), une enquête a été menée auprès darboriculteurs biologiques de plusieurs pays européens. Cette enquête avait pour objectif didentifier et de quantifier les besoins en informations des producteurs pour sept espèces de fruits (fruits à pépins, à noyau et agrumes). La gestion des maladies et des ravageurs reste la priorité numéro une dans tous les pays, quelle que soit lespèce fruitière. Viennent ensuite des besoins d'information en matière de variétés, de gestion du sol et de fertilisation. Les producteurs ont également fait remonter le fait que les ravageurs à gérer sont de plus en plus nombreux. En pommier, les ravageurs en augmentation sont la punaise diabolique, la mineuse et le pou San José. En poirier, les ravageurs en hausse sont lanthonome, la punaise diabolique et lhoplocampe. Concernant laccès aux informations techniques, les arboriculteurs bio européens vont, en priorité, consulter internet ou assister à des conférences. Les documents écrits sont également largement mentionnés, avec des différences entre les pays (par exemple, en Suisse, les producteurs consultent des documents en langue étrangère, ce qui nest pas le cas en France). Concernant les échanges interactifs, les discussions entre conseillers et arboriculteurs sont les plus plébiscitées, quels que soient les pays.
Biopresse Hors-série : Diversification et agriculture biologique - 2022
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2022La diversification fait partie des leviers mobilisables par les agriculteurs pour augmenter la durabilité de leurs exploitations. Il peut sagir de diversification au sein de leurs productions (ex : plusieurs ateliers de productions animales et/ou végétales), ou dactivités qui ne relèvent pas de la production alimentaire, mais qui prennent appui sur lexploitation (ex : accueil pédagogique ou social, production dénergie, vente directe ). Pour identifier plus facilement des documents portant sur la diversification au sein des fermes biologiques (descriptions de systèmes diversifiés, témoignages dagriculteurs, fiches, études, guides ), ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, a publié un numéro Hors-série de sa revue Biopresse sur ce sujet. Ce Hors-série est composé de références bibliographiques extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique. Il compile environ 380 références sur la diversification, publiées entre 2012 et 2022, classées par grands thèmes (élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement ). Cette sélection de références est le fruit dune recherche large sur la diversification, mais non exhaustive sur certains thèmes (ex : agroforesterie, circuits courts, agritourisme ). Précision supplémentaire pour les références en lien avec lélevage : elles portent aussi bien sur les systèmes délevage diversifiés, que sur les élevages mixtes et le pâturage mixte. Ce Hors-série a été réalisé dans le cadre du projet BioRéférences 2017-2022. Lobjectif de ce projet est dacquérir des références (notamment technico-économiques) sur les systèmes de production biologiques dans le Massif Central. Un volet sest intéressé à la diversification des systèmes, afin de voir comment mieux les accompagner et d'acquérir des références spécifiques.
Le bon profil des pommes
Véronique BARGAIN, AuteurEn Loire-Atlantique (44), Côteaux nantais, producteur de fruits et légumes en biodynamie, lance le « radar du goût », un projet visant à valoriser la diversité de ses variétés de pommes. Chaque variété est analysée au niveau sensoriel (visuel, odeur, texture, saveur et arôme), afin de mieux informer le consommateur sur ses caractéristiques et ses usages.
Des brebis sous les pommiers, une autre gestion du verger
Fabrice VASSORT, AuteurPour faire face aux sécheresses récurrentes, les éleveurs sont de plus en plus à la recherche de ressources fourragères complémentaires. Deux programmes de recherche se sont intéressés au pâturage de vergers par des troupeaux ovins. Le projet Brebis Link a notamment permis de poser les bases de ce type de pâturage et d'en observer les avantages pour l'éleveur et l'arboriculteur : ressource alimentaire intéressante pour les brebis avec les jeunes herbes et les pommes tombées au sol ; des passages de broyeurs évités pour les arboriculteurs et un apport de matière organique pour les pommiers. Le pâturage commence après la récolte des pommes et se poursuit jusqu'au printemps, voirE l'été, selon le type de verger (palissé ou hautes tiges). Le programme Ecorce a testé plusieurs dispositifs de protection des arbres pour éviter la consommation des feuilles par les brebis et ainsi permettre de prolonger la présence des animaux au verger.
En bref : Traitements contre les bioagresseurs : les dérogations accordées en UAB
Marion COISNE, AuteurDes dérogations autorisent, ponctuellement, lutilisation de certains produits phytosanitaires en cas durgence sanitaire. Elles sont également connues sous le nom de « dérogation 120 jours » (leur durée maximale) ou « Article 53 » (nom du texte encadrant le dispositif, issu du règlement européen n°1107/2009). En bio, pour la protection des cultures fruitières, ces demandes sont déposées par lITAB ou par les groupes techniques nationaux des différentes sous-filières arboricoles. Elles émanent donc des remontées du terrain et des besoins des filières. Elles sont ensuite accordées ou refusées par la DGAL. Chaque autorisation de mise sur le marché provisoire est valable pour un produit phytosanitaire, sur un couple plante-ravageur, avec une période et des conditions dutilisation précises à respecter. Onze dérogations ont été signées en 2022. Toutes concernent larboriculture, sauf une qui porte sur lentretien des gazons. Celle pour le Curatio (bouillie sulfocalcique), autorisé pour lutter contre plusieurs ravageurs sur pêchers et abricotiers, a pris fin le 19 mai 2022. Celle pour le Neemazal (azadirachtine), contre les pucerons sur cerises et fruits à pépins, sest achevée le 17 juin 2022.
Calendrier biodynamique 2023
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2022Ce calendrier dédié à la biodynamie, fruit de plus de soixante années de recherche de l'Institut de Maria Thun, connaît, depuis une quinzaine d'années, de nombreuses évolutions insufflées par le Mouvement de l'agriculture biodynamique français. Ce calendrier biodynamique ne concerne pas seulement les semis, mais aussi les travaux de jardinage, d'agriculture et d'apiculture. Le calendrier biodynamique 2023 propose : - des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour et au fil des saisons ; - des conseils pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; une présentation détaillée des rythmes cosmiques et de leur influence sur le monde végétale et la météorologie ; une description illustrée et précise, mois par mois, de la course des planètes dans le zodiaque et des principaux phénomènes astronomiques ; - des tendances météorologiques en lien avec ces phénomènes ; des contacts pour s'informer et se former en biodynamie.
Calendrier Lunaire 2023
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 44 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'une connaissance des astres et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.