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Fruits



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La bio en crise de croissance ?
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2021, la consommation de produits biologiques a connu une baisse. Pour les fruits et légumes, cette baisse de consommation est générale, et concerne aussi, dans une moindre mesure, les produits conventionnels. Pour cette même année, les chiffres de l'Agence BIO révèlent un taux de déconversion des fermes en agriculture biologique sensiblement équivalent aux années précédentes. Une grande partie de ces déconversions est toutefois liée à des départs à la retraite, et les conversions, bien que moindres, se poursuivent. Dans ce contexte, où l'offre poursuit sa croissance alors que la demande ralentit, la filière doit faire d'autant plus d'efforts pour sa structuration : les importations en fruits et légumes biologiques sont encore importantes et le débouché de la restauration collective reste à développer.
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Elevage Vu à Tech&Bio et au Space 2021 ; Cultures spécialisées Vu à Tech&Bio
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurCes deux articles détaillent des nouveautés présentées lors des éditions 2021 des salons professionnels Tech&Bio et Space. Trois des nouveautés sont des matériels et des intrants plutôt dédiés à lélevage : 1 - Le constructeur allemand Güttler a présenté son nouveau combiné de semis utilisable pour les cultures fourragères, le Green Master Direct ; 2 Lentreprise Pertinent, basée près de Pau, propose différentes éco-solutions utilisables en bio pour gérer des insectes problématiques en élevage (ténébrions, mouches, poux rouges ) ; 3 Le fabricant daliments MiXscience se prépare à proposer des aliments pour poules pondeuses à partir de matières agricoles 100 % bio ou C2. Les cinq autres nouveautés présentées concernant les cultures spécialisées : 1 La société grenobloise Selvert offre un panel de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) utilisables en bio, aux propriétés fongicides, bactéricides, acaricides ou insecticides ; 2 Le constructeur Busa présente loutil Gymf, des modules de désherbage mécanique à houes rotatives étoilées pour la vigne et les vergers ; 3 La société CBC Biogard a mis au point Biootwin L, un diffuseur de phéromones fabriqué à partir de polymères biosourcés biodégradables ; 4 Lentreprise Sumi Agro, en partenariat avec la société Fyteko, propose le biostimulant Nurspray qui prévient les risques de stress hydrique de la vigne et des fruitiers ; 5 - Lentreprise Terranis, en partenariat avec lICV, présente loutil daide à la décision Oenoview qui permet d'envisager des vendanges sélectives et doptimiser les apports en intrants.
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Jus, cidres, pétillants et vinaigres Transmettre son savoir-faire en pommiers haute-tige
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAprès une première vie professionnelle dans lindustrie et la banque, Nadine et Gilles Fochesato ont décidé de sinstaller en agriculture et ont acheté 17 ha dans le Haut-Beaujolais. Chaque année, jusquen 2003, ils ont planté 150 pommiers cidricoles haute-tige. Ils transforment toute leur production en jus de pomme, cidres, pétillants et vinaigres. Ce couple darboriculteurs a planté près de 35 variétés anciennes et françaises de pommes cidricoles. Ces variétés sont rustiques, résistantes aux maladies, avec des floraisons étalées dans le temps (ce qui permet déviter de perdre une récolte entière lorsquil gèle au moment de la floraison), et appartiennent aux quatre familles nécessaires aux assemblages de cidre : pommes douces, amères, douce-amères et acidulées. Ils ont décidé de passer en bio au début des années 2000 et ont intégré des vaches Highlands dans leur système. Ces petites vaches présentent lavantage de ne pas atteindre le feuillage des arbres et de ne pas trop tasser le sol. Elles désherbent ainsi les vergers, amendent et participent à la gestion des ravageurs en mangeant les pommes véreuses tombées au sol. Nadine et Gilles Fochesato transmettent maintenant leur ferme et leur savoir-faire à leur fils et à sa compagne.
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Nouvelle réglementation pour les plants bio : De nombreux problèmes à résoudre ; Production de plants bio : « Une traçabilité lourde à gérer »
Arnaud FURET, AuteurCes deux articles portent sur la production de plants bio en arboriculture fruitière. Le premier effectue un point sur les problèmes rencontrés dans cette filière suite à lapplication de la nouvelle réglementation : les producteurs bio sont obligés de se fournir uniquement en plants bio depuis le 1er janvier 2022, même pour les cultures pérennes. Or, la production de plants en agriculture biologique demande des adaptations techniques (ex : il nest pas possible de recourir à des hormones de synthèse pour favoriser la rhizogenèse) et plus de foncier (les plants ne peuvent être cultivés que tous les 8 à 10 ans sur une même parcelle, car leur production épuise le sol, et les porte-greffes doivent également être produits en pleine terre, et non en culture in vitro). Si les petits pépiniéristes, souvent en pluriactifs, arrivent à faire face à ces changements, ladaptation est plus difficile pour les pépiniéristes spécialisés. Un encart est dailleurs consacré au témoignage de Benoît Escande, un pépiniériste en filière longue basé dans le Lot-et-Garonne. Le second article décrit lorganisation de travail de Samuel Souchay, un pépiniériste bio, pluriactivité, basé en Aveyron depuis 2012 (Pépinière lArpenteur avec une production de 1 500 plants/an). Il vend sa production localement et majoritairement à des particuliers. En complément de cet article, un encart rapporte le témoignage de Frédéric Lantin, des pépinières Ribanjou. Ce dernier met en avant des incohérences liées au cahier des charges bio pour la production de plants de framboisiers.
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Nouvelle réglementation pour les plants bio : Les points de blocage se lèvent
Arnaud FURET, AuteurUn nouveau règlement européen relatif à l'agriculture biologique est entré en vigueur le 1er janvier 2022. L'une des nouveautés est que cette nouvelle mouture concerne désormais les plants bio. Les acteurs de la filière arboricole française ont fait part de diverses inquiétudes face aux nouvelles mesures à prendre, concernant notamment le matériel d'origine ou encore l'obligation d'anticipation de 18 mois pour commander des scions avant plantation. Lors d'un webinaire organisé par le Grab le 17 décembre 2021, professionnels, instituts techniques et administration ont pu échanger sur ces questions. L'Inao a souhaité rassurer les acteurs de la filière sur certains points qui, s'ils sont entrés en application, visent surtout à favoriser la mise en place d'une filière bio structurée à l'horizon 2036.
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Sival 2022, 11 au 13 janvier à Angers : Se retrouver au cur du végétal
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon des filières du végétal spécialisé (avec une forte représentation de la filière fruits et légumes), sannonce plus que jamais être un lieu déchanges sur les tendances davenir à co-construire. Plus de 700 exposants, 150 experts conférenciers, et 26 000 visiteurs sont attendus. La plateforme digitale Sival Online a été mise en place. Le Sival, en partenariat avec la Chambre dagriculture des Pays de la Loire et Interbio Pays de la Loire, valorise les exposants proposant des matériels, des produits et des services destinés à lagriculture biologique grâce à un répertoire consultable en ligne. Un point conseil bio accueille également les visiteurs pour répondre à leurs questions (conversion, installation, techniques culturales ). Cet article contient également le programme des sept conférences dédiées à la bio et présente les différents nominés et lauréats du Sival Innovation 2022 dans les domaines suivants : innovations variétales ; intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats ; services et logiciels ; solutions pour la production, conditionnement, mise en marché.
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11 % d'écart sur un panier de 20 fruits et légumes bio !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn novembre 2019, Bio Linéaires relevait un écart de prix de 5,8 % en faveur du réseau bio par rapport aux supermarchés de moins de 2 500 m2 (sur une sélection de 15 produits bio). En septembre 2020, une nouvelle comparaison intégrant, cette fois-ci, les hypermarchés, établit un écart de prix de 11 % en faveur de la GSA, sur une sélection de 20 fruits et légumes bio. Un tableau présente les résultats par produit.
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Abricots dans le Roussillon : La qualité gustative avant tout
Tanguy DHELIN, AuteurLe Verger bio de Véronique est basé dans le Roussillon. Il regroupe 50 ha dabricotiers, 40 ha de vignes et 8 ha de grenadiers. La conversion en bio du verger a débuté en 2012, sur 20 % des surfaces, et a abouti en 2018. Même si les producteurs étudient la diversification en figues et en avocats, leur spécialité reste labricot : ils en cultivent pas moins de 25 variétés. Leur objectif est de proposer des abricots bio tout au long de la période de production, sans interruption, de mi-mai à mi-septembre (une variété produit durant dix à quinze jours, il faut donc au moins vingt variétés pour couvrir cette période). Si la continuité de production est un critère prépondérant pour choisir les variétés, la qualité gustative est également très importante pour ces producteurs, tout comme laspect visuel. Ainsi, bien qu'ils soient en bio, la résistance aux bioagresseurs ne fait pas partie des principaux critères de sélection (il faut tout de même savoir que la région est peu propice au développement du monilia). Les abricots sont vendus sur de nombreux canaux : Amap, magasins spécialisés locaux, grande distribution, grossistes, industriels Chaque qualité dabricot a son marché particulier.
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Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
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L'agriculture bio dans le monde - Edition 2020
LAgence BIO présente son édition 2020 des chiffres-clés de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 103 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique fin 2019. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à plus de 112,3 milliards deuros en 2019. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 71,5 millions dhectares fin 2018. Elle représentait 1,5 % de lensemble du territoire agricole des 186 pays enquêtés par le FiBL et IFOAM. Près de 2,8 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2018, en recul de 5,2 % par rapport à 2017. Le nombre d'exploitations bio a progressé en Asie (+ 7 %), en Amérique du Nord (+ 4,3 %) et en Europe (+ 3,8 %). Ce nombre a reculé en Océanie (- 22, 1 %), malgré une augmentation des surfaces, ainsi quen Afrique (- 2,2 %) et en Amérique Latine (- 50,6 %, en raison d'une baisse enregistrée au Mexique du fait dun changement de la source de données qui ninclue plus les petits producteurs). Au sommaire de ce document : - Etat des lieux des réglementations et accords déquivalence ; - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - Les préparateurs, importateurs et exportateurs de produits bio en 2018 ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques.
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Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2021
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), elle sappuie sur des données de fin 2019. Elle est composée de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés de différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair), les chiffres-clés de différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, GMS, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : viticulture, viandes et bétails, grandes cultures ), ainsi que le nombre de fermes engagées en 2019 (par type de production principale).
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Lagriculture biologique dans lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, en Haute-Loire, en Haute-Savoie, en Isère, dans la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, en Savoie Edition 2021
Ces douze fiches présentent les chiffres-clés de lagriculture biologique pour chaque département de la région Auvergne-Rhône-Alpes : lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, lIsère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie (une fiche recto-verso par département). Réalisées par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), ces différentes fiches sappuient sur des données datant de fin 2019. Elles sont composées de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans le département (nombre et évolution du nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives / transformateurs / distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés des différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, volailles, ruchers) et des différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, autres ), ainsi que la répartition des différentes catégories de distributeurs (grossistes/négociants, magasins spécialisés, GMS ) et celle des différentes catégories de transformateurs (boulangeries, industries agroalimentaires ).
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L'agriculture biologique dans l'enseignement agricole : Formations générales et formations spécialisées - Juillet 2021
En France, l'offre de formations dans le domaine de l'agriculture biologique s'étoffe chaque année, notamment en formation adulte et en formation initiale. Cette offre comprend actuellement plus de 130 formations, du niveau V (CAPA, BPA) au niveau II (Licence professionnelle, écoles d'ingénieurs), en formation initiale continue, en apprentissage ou à distance. Ce document en présente la liste.
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Agrinichoirs : Réinstaller les oiseaux dans les vignes et les vergers
Frédérique ROSE, AuteurPremier prix de la catégorie intrants et services au concours des Technovations, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, la société Agrinichoirs propose une prestation dinstallation de nichoirs dans les vignes et les vergers. En général, sept nichoirs à mésanges sont installés par hectare, ainsi que sept à chauves-souris. Le service inclut également une géolocalisation des nichoirs, ainsi quun suivi annuel. Lors de sa première année dactivité, en 2016, Agrinichoirs a installé 40 nichoirs et a observé un taux doccupation de 45 %. En 2021, la société en a installé environ 9 000, sur 350 parcelles appartenant à 150 producteurs, dont les deux tiers en bio. Brice Le Maire, fondateur de la société et ancien salarié dAgribiodrôme, rappelle que le taux doccupation des nichoirs est variable et dépend beaucoup de lenvironnement. En général, ce taux augmente chaque année sur une même parcelle et peut atteindre jusquà 90 %. Brice Le Maire vise également la montée en compétence des producteurs, en leur apprenant à mieux connaître et observer les oiseaux, à les repérer dans les parcelles et à faire le lien avec la régulation des ravageurs.
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Amélanchier : L'arbre du futur ?
Omar MAHDI, AuteurL'amélanchier est un arbuste rustique et vigoureux, qui fait partie intégrante de la culture amérindienne. Peu connu en France jusqu'à récemment, hormis pour ses qualités ornementales, quelques pionniers l'ont cultivé pour ses fruits, en Saône-et-Loire ou dans la Creuse. L'amélanchier est facile à cultiver et supporte, de plus, de grandes amplitudes thermiques, un atout essentiel au regard du changement climatique et des variations sécheresse/longues périodes pluvieuses. La mise à fruits intervient en général dès la troisième année, sous forme de grappes de 7 à 13 fruits. Très productif, chaque arbuste peut donner, entre mi-juin et mi-juillet, 5 à 7 kilos de fruits de la taille de grosses myrtilles, dont ils ont aussi le goût, avec des notes de mûre, de pomme et de poire. Riches en antioxydants, ces petits fruits sont aussi une excellente source de minéraux. Noé Mercier et Gabriela Duque ont créé les Vergers de l'Amélanchier (71), en 2017. Noé partage son expérience de la culture du petit arbuste et présente quelques variétés, avec la conviction qu'il s'agit là d'un arbre prometteur pour l'avenir.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2021-2022
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2021-2022 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
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Apple consumption in France : Varieties for all tastes
Christian HUTIN, AuteurLa consommation de pommes décline, depuis plusieurs années, en France. Létude des tendances de consommation permet didentifier les différents canaux de vente de ces fruits, ainsi que les profils des consommateurs. Elle permet également de mieux comprendre la demande et dadapter les variétés de pommes à celle-ci. Globalement, le nombre de variétés disponibles sétoffe, mais Gala et Golden Delicious représentent encore plus de la moitié des ventes. Pink Lady est la troisième variété la plus consommée en France. Toutefois, la gamme de variétés proposées dépend fortement des points de vente : elle est plus large dans les magasins spécialisés que dans les grandes surfaces. Les magasins bio ne représentent quune petite part des volumes de pommes vendus (1 %), mais cette part est en pleine croissance. La vente directe est également bien répandue en bio.
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Arboriculture : Pratiques remarquables du Réseau DEPHY
Cette fiche décrit une combinaison de pratiques mises en place par Claude Vaudaine, un arboriculteur bio basé en Isère et membre du Réseau DEPHY, pour réguler lhoplocampe du pommier en AB. Depuis 2017, cet arboriculteur a recours au piégeage massif pour diminuer le nombre dinsectes adultes au moment de la floraison. Il applique également une macération dail répulsive pour tenir les hoplocampes adultes à lécart du verger. Il lutte également contre les larves dhoplocampe en introduisant des poules dans son verger. Ces dernières grattent le sol et se nourrissent de larves. Il applique aussi des nématodes entomopathogènes sur le sol, qui participent à diminuer les larves dans le sol. Claude Vaudaine espère ainsi : 1 - réduire la pression dhoplocampes ; 2 - ne pas dépasser 10 % de fruits touchés au moment de léclaircissage des pommes ; 3 - limiter le niveau de pression pour lannée suivante. Les schémas de protection, les avantages et les limites de ces différentes pratiques sont présentés. Ces dernières aident également à lutter contre le carpocapse (effet secondaire).
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Du basilic contre les pucerons
Maude LE CORRE, AuteurLInrae dAvignon a démontré les effets du basilic et de lillet dInde, en tant que plantes de services, pour limiter le développement des populations de pucerons cendrés sur les pommiers. Ainsi, des essais ont été menés dans des vergers : les effets de ces deux plantes de services (implantées au pied des arbres) ont été comparés à ceux dune plante témoin (ray-grass). Le nombre de foyers de pucerons par arbre, ainsi que le nombre dauxiliaires dans ces foyers ont ensuite été relevés pour chacune des modalités. Des essais en laboratoire ont également permis danalyser les mécanismes en jeu et dexpliquer les effets de ces plantes de services. Globalement, les pommiers avec du basilic ont hébergé deux fois moins de foyers de pucerons par rapport au témoin, et les vergers avec les illets dInde en ont hébergé un tiers de moins que le témoin. Ceci sexplique par plusieurs phénomènes : ces plantes hébergent plus dauxiliaires et émettent des composés organiques volatils (COV) qui ont, à la fois, un effet répulsif sur les pucerons et qui diminuent leur fécondité.
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Le bio tisse sa toile : Auvabio
Dominique DIOGON, AuteurAuvabio est une association qui fédère une cinquantaine de producteurs de légumes bio en Auvergne et qui a pour objectif de commercialiser leurs productions en demi-gros. Aurore et François Prézeau ont fait le choix de commercialiser leur production via cette association. Ce couple sest installé, il y a un an, dans lAllier, sur un hectare, en misant sur des productions à forte valeur ajoutée et à cycle court. En faisant le choix du demi-gros, ils peuvent se concentrer sur une dizaine de légumes (les plus rentables), alors quen vente directe, ils auraient dû en cultiver une trentaine. Mais Auvabio ne fédère pas que des maraîchers : sur les cinquante adhérents, la moitié sont des éleveurs ou des céréaliers. Ces derniers souhaitaient diversifier leurs productions en mettant en place un atelier fruits ou légumes, mais ils ne se seraient pas lancés seuls en raison des contraintes liées à la commercialisation (étape assurée par Auvabio). Lassociation a dailleurs fait un démarrage fulgurant dans le secteur du demi-gros. Elle est même victime de son succès : sans démarcher de nouveaux clients, il lui manque 50 % de volumes. Ce succès réside notamment dans son fonctionnement : pour disposer dune offre complète et régulière, les membres se réunissent deux fois par an pour planifier les cultures en amont et les répartir entre les producteurs.
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Biodis : Au service des magasins indépendants
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise Biodis, qui ne portait alors pas encore ce nom, a démarré en 1988 sur les marchés locaux. L'activité consistait à vendre des fruits, des légumes et des fromages bio. Elle s'est ensuite étendue rapidement à l'approvisionnement d'autres vendeurs, pour devenir petit à petit une entreprise de vente en gros, implantée en Bretagne. Myriam Jourdan, dans l'entreprise depuis 2006, l'a reprise en 2019. L'assortiment est principalement alimentaire : fruits et légumes, produits frais, mais s'étend aussi à une courte gamme de produits d'hygiène, grâce à des partenariats avec des marques qui n'ont pas forcément les moyens de se faire connaître auprès de l'ensemble du réseau bio ou qui n'ont pas la logistique nécessaire. Aujourd'hui, le rayon d'action de Biodis dépasse le cadre régional et l'entreprise livre 600 points de vente en France, essentiellement des magasins bio et des magasins spécialisés dans le vrac. Le dialogue permanent avec les magasins bio permet de faire évoluer l'assortiment en y incluant régulièrement les produits de jeunes marques. Biodis initie des actions pour soutenir les producteurs bio bretons. L'entreprise a, par exemple, lancé sa propre marque de fruits et légumes "Bio de la Baie du Mont-Saint-Michel", grâce à un partenariat avec 2 producteurs bio de la baie. Elle est aussi devenue le grossiste référent du label bio breton Be Reizh, créé par Initiative Bio Bretagne.
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Biodiversité fonctionnelle en arboriculture : Les libellules, de nouveaux auxiliaires ?
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion FRAYSSE, AuteurSuite à lobservation fréquente de libellules dans les vergers du CTIFL de Balandran, leur diversité et leurs rôles dans les vergers ont été étudiés. En 2019, un inventaire a permis didentifier 19 espèces dans trois habitats différents : verger, mare et ruisseau. Certaines dentre elles sont abondantes. Par ailleurs, elles ont fréquemment été observées en train de chasser dans les vergers, notamment de juin à septembre. Ces insectes carnivores généralistes pourraient consommer des ravageurs des cultures. Une étude est en cours pour le déterminer.
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Biopresse Hors-série « Changement climatique » 2021
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Anna CARRAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Face au changement climatique en cours, l'agriculture est à la fois contributrice de gaz à effet de serre (GES) et impactée par le changement climatique. Comment peut-elle réduire ses émissions de GES ? Comment peut-elle sadapter ? Pour repérer des documents, des témoignages dagriculteurs, des études ou des résultats dessais qui apportent des éléments de réponse, ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a édité un Hors-série de sa revue bibliographique Biopresse consacré à ce sujet. Ce Hors-série regroupe 380 références bibliographiques, publiées entre 2015 et début 2021, qui sont extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique. Les documents référencés contiennent des informations sur le changement climatique, sur ses impacts et sur des adaptations possibles, en agriculture et en particulier en agriculture biologique. Ces références sont classées par thèmes : élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement...
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Biopresse / Référence horticole : Hors-série 2021 : Réduction des déchets plastiques
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Benoît CROISEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Le service documentation dASTREDHOR, lInstitut technique de lhorticulture, et ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, ont publié conjointement un hors-série sur la réduction des déchets plastiques. Ce dernier regroupe plus de 200 références bibliographiques, publiées entre 2012 et 2021, qui abordent la question du plastique en agriculture et proposent des pistes en matière de réduction des déchets plastiques. Les plastiques posent, en effet, de plus en plus problème car, en raison de leur longue durée de vie, ils s'accumulent dans l'environnement et causent d'énormes dégâts aux écosystèmes. Selon lADEME, environ 150 000 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année par lagriculture et la sylviculture. Il sagit de films plastiques, de toiles tissées, de voiles non tissés, de contenants, de ficelles... Ces produits en plastique ne sont pas forcément conçus pour être réutilisables et sont difficilement recyclables car souillés. Face à cette situation, des alternatives existent. Ce hors-série aide à les identifier en compilant des documents portant sur des alternatives : au paillage plastique (ex : paillages biodégradables, organiques ou textiles) ; aux équipements fabriqués à partir de plastique, notamment les pots et autres petits matériels utilisés en horticulture et en maraîchage (ex : équipements obtenus à partir de nouveaux matériaux) ; aux emballages plastiques (vrac, zéro déchet ). Ce hors-série compile également les synthèses de différents essais menés par ASTREDHOR et visant à réduire les déchets plastiques.
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Calendrier biodynamique 2022
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2021
Le « Calendrier des semis », issu de plus de 60 années de recherche en agriculture biodynamique de l'Institut de Maria Thun, connaît, depuis une quinzaine d'années, de nombreuses évolutions insufflées par le Mouvement de l'agriculture biodynamique français. Ce calendrier biodynamique ne concerne, en effet, pas seulement les semis, mais aussi les travaux de jardinage et d'agriculture... Le calendrier biodynamique 2022 comporte trois parties : - L'agenda mensuel : Indications pour les travaux de la terre au jour le jour, au jardin ou sur la ferme ; conseils pratiques pour appliquer la biodynamie et utiliser les préparations biodynamiques afin de produire des fruits, des légumes et des céréales de qualité, riches en éléments nutritifs, en goût et en forces vitales, en respectant les processus naturels et en suivant les rythmes cosmiques (lune, soleil et planètes) ; - La plante et les phénomènes astronomiques : Explications de l'influence du cosmos sur les végétaux et des rythmes cosmiques sur les plantes cultivées ; Indications des meilleures périodes pour les travaux agricoles ; - Les rythmes cosmiques et la météorologie : Présentation détaillée des rythmes cosmiques avec des tableaux des et cartes astronomiques permettant de lire les positions de la Lune et des planètes ; indications des tendances météorologiques mois par mois. L'ouvrage propose également une liste de contacts pour s'informer et se former en biodynamie.
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Calendrier Lunaire 2022
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 43 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Céline, paysanne-sorbetière
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurC'est après des études de géographie que Céline Mermet a rencontré Fabrice, originaire des Hautes-Pyrénées, et qu'elle a découvert la vallée de Campan, berceau familial de son compagnon. Ensemble, ils ont décidé de reprendre les terres familiales. Céline s'est lancée dans la production de petits fruits bio qu'elle transforme en sorbets. Aux petits fruits classiques, mûres, framboises, fraises, groseilles, des parcelles de légumes et des fruitiers ont progressivement été ajoutés. Céline et Fabrice sont capables de travailler ensemble à toutes les tâches, mais chacun a son domaine de prédilection. Céline aime implanter des plantes décoratives et gustatives, des espèces inhabituelles dans la région (poivrier du Sichuan, bananier, ginkgo), et proposer des parfums originaux, comme la fleur de sureau ou la mélisse.
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Centre-Val de Loire : Un partenariat structurant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBio Centre Loire est né en 2017, grâce à la volonté dune poignée de producteurs biologiques, alors adhérents à Val Bio Centre (groupement plutôt tourné vers la vente directe) qui souhaitaient élargir leur réseau de commercialisation, notamment en souvrant aux plateformes de distribution. Bio Centre Loire sest ensuite développé : il est devenu une coopérative en 2020 et regroupe maintenant 35 producteurs de fruits et légumes bio. La coopérative a ainsi commercialisé 2 590 t de fruits et légumes bio en 2020, générant quatre millions deuros de chiffre daffaires. Pour se développer de manière cohérente, Bio Centre Loire souhaite consolider ses valeurs et sécuriser les revenus de ses adhérents. En septembre 2021, il a été le second groupement à signer un contrat de commerce équitable avec Biocoop, selon le référentiel Bio Équitable en France. Ce contrat, dune durée de trois ans, engage les deux parties sur des volumes par produit, des prix planchers (sous lesquels rien ne sera vendu) et des prix dobjectifs équitables. Les coûts de production servant au calcul de ces prix peuvent être rediscutés chaque année en cas de fluctuation.
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Le changement climatique fera-t-il de nous des amandiculteurs ?
Beat GROSSRIEDER, AuteurStefan Germann est un paysan bio basé en Suisse. Il sessaie, depuis plus de vingt ans, à cultiver des amandes. Il est en effet possible, bien qu'inhabituel, de cultiver ce fruit à coque dans cette région, à condition de respecter certaines conditions : pas de brouillard, un emplacement pas trop humide et très chaud (lamandier préfère les sols perméables avec du calcaire). Les rendements obtenus néquivalent toutefois pas ceux du pourtour méditerranéen. Mais le changement climatique favorise la culture de lamandier, en augmentant le nombre de jours caniculaires, ce qui convient très bien à cet arbre. Au total, en Suisse, une vingtaine de paysans et quelques pépiniéristes diversifient leur offre avec de lamande douce, et des projets de plantation voient le jour. Des acheteurs, comme Biofarm, ont également signalé leur intérêt pour cette production. Depuis 2020, Agroscope sintéresse aussi à cette culture et a publié une étude intitulée « Les amandiers peuvent-ils être une alternative valable aux cerisiers haute-tige ? ». Agroscope mène dailleurs un essai variétal sur les amandiers les plus adaptés au climat suisse.
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A chaque verger ses outils de désherbage ; Combiner pour gagner du temps
Anne CHABOUSSOU, AuteurLa Station de la Morinière (Indre-et-Loire) évalue, depuis plusieurs années, des outils et des porte-outils de désherbage mécanique sur pommier et sur cassissier. Des retours de producteurs et de techniciens basés dans différentes régions françaises ont permis de compléter cette évaluation. Cette dernière avait pour objectif de définir les atouts et les inconvénients de chaque outil, et didentifier des combinaisons doutils efficaces. Les itinéraires techniques de désherbage les plus efficients ont également été déterminés, notamment à laide danalyses technico-économiques. Un premier article réalise un focus sur six outils : 1 - La brosse métallique ; 2 La lame ; 3 Le système de dents rotatif (également appelé fraise) ; 4 Le rotofil ; 5 La sarcleuse à doigts ; 6 Le disque émotteur. Un second article présente des combinaisons doutils permettant de gagner en temps et en efficacité : 1 Disques émotteurs et sarcleuse à doigts ; 2 Dents et disques butteurs ; 3 Lames et dents.
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Le choix d'un groupe jeune et dynamique
Maude LE CORRE, AuteurDamien Garrigues est lun des huit producteurs indépendants de lorganisation de producteurs Novapom, située dans le Tarn-et-Garonne. Ce producteur de pommes sest installé sur le GAEC familial en 2018 et a, depuis, beaucoup investi. Il a ainsi rénové les infrastructures de la ferme : la station de conditionnement a été refaite, de nouvelles chambres froides et cinq plateformes de récolte Harvery ont été achetées. Damien Garrigues a également converti une partie des 65 ha de vergers en bio. Trois variétés de pommes sont maintenant produites en AB : Opal, Dalinette et Red Love. Damien Garrigues est dailleurs lun des premiers arboriculteurs à produire des Red Love bio. Il en a planté 4 ha en 2020. Cette pomme, qui présente la particularité davoir une chair rouge, est résistante à la tavelure et est globalement peu sensible aux ravageurs. Elle se prête donc bien au mode de conduite biologique. Son potentiel de conservation est, en revanche, assez court (jusquà décembre) et ce potentiel doit encore être évalué en bio. Cette pomme est plutôt réservée à un marché de niche.
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Comment lire ses plants de tomates ?
Lucie DROGOU, AuteurLa lecture dune plante, à travers lobservation de ses différents organes, permet dévaluer son état : vigueur, besoins, manques Pour effectuer ce type de diagnostic, il est également important détudier son environnement. Cet article illustre concrètement cette méthode via lexemple des plants de tomates. Le premier critère, facilement observable durant les premiers mois de culture, est la tête des plants : si la tête est grosse, le plant est trop végétatif ; si la tête est mince, le plant est trop génératif ; si la tête est frisée, le plant a trouvé son équilibre ; si la tête est violacée, le plant a eu froid ; si la tête est jaune, le plant est en train de développer une chlorose Les feuilles sont également des organes réactifs qui traduisent les besoins des plants : de petites feuilles au niveau de lapex sont le signe dun déséquilibre entre la croissance générative et végétative ; des feuilles jaunes entre les nervures signifient que le plant est trop chargé en fruits ; des feuilles fanées peuvent être dues à plusieurs causes biotiques ou abiotiques (ex : période nuageuse). Cet article apporte également des éléments dobservation sur les fleurs et sur les grappes des plants de tomates. De plus, pour chacun des symptômes évoqués, il donne des conseils pour améliorer la santé des plants.
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Le cuivre en arboriculture : Un mal nécessaire ?
Arnaud FURET, AuteurLes arboriculteurs bio cherchent à réduire leur utilisation de cuivre. Toutefois, il est difficile de trouver des alternatives qui rivalisent avec ce produit polyvalent et peu cher. Par ailleurs, dans les vergers zéro-cuivre, des champignons non présents habituellement apparaissent parfois : anthracnose sur pommier, monilia sur fleurs de pêcher, alternaria Un des leviers pour utiliser moins de cuivre est de faire évoluer les systèmes arboricoles (sélection variétale, reconception), mais il faut compter près de 20 ans pour en mesurer les effets. Autre levier : les substances naturelles de substitution. Ces dernières sont souvent actives en laboratoire, mais inactives au champ. Elles sont néanmoins efficaces lorsquelles sont combinées à de faibles doses de cuivre, ce qui permet quand même d'en réduire les doses. Les produits de biocontrôle (soufre, bicarbonate) ont des effets sur la tavelure, mais pas contre les maladies bactériennes. LArmicarb (bicarbonate de potassium) a été testé par le Grab : il a entraîné des réponses différentes suivant les variétés et a aussi engendré des problèmes en rentrant en interaction avec dautres produits. Le groupe Dephy arboriculture de l'Adabio utilise la BSC (bouillie sulfocalcique) en traitement « stop » et du cuivre en prévention. Loutil daide à la décision (OAD) Rimpro peut également permettre de réduire les doses de cuivre en optimisant les traitements. Un encart est réservé au témoignage d'un arboriculteur bio, situé en Loire-Atlantique, qui pilote ses traitements grâce à cet OAD.
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Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
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Cultures de fruits et légumes : Zoom sur les nouveautés
BIOFIL, AuteurDébut 2021, suite aux annulations de nombreux salons professionnels dues à la crise sanitaire Covid-19, Biofil a proposé aux fabricants et distributeurs de présenter leurs nouveautés en matière de matériels et dintrants dédiés au maraîchage, arboriculture, viticulture, PPAM et petits fruits biologiques. Chaque entreprise présente sa nouveauté : 1 Actisol : dent polyvalente conçue pour le respect du sol ; 2 Afero : brosse de désherbage mécanique ; 3 - Agri 3D : bineuses maraîchères ; 4 Agro Soil : herse étrille de précision ; 5 Angibaud : fertilisant liquide organique riche en Ca et S ; 6 Bio3G : activateur biostimulant ; 7 Bioplanet France : stimulateur naturel de défenses des plantes à base de chitosan ; 8 Boisselet : porte-outils (châssis enjambeur) pour outils interceps ; 9 Carré : système de guidage par caméra ; 10 - Cichorium : équipements pour la production dendives ; 11 Diatex : filets contre les altises et les drosophiles ; 12 Elatec : chariot porte palox pour larboriculture ; 13 Graines Voltz : variétés de basilic hautement tolérantes au mildiou ; 14 Phenix Agrosystem : interface pour bineuses en cultures maraîchères ; 15 Saatbau : nouvelle gamme de mélanges fleuris ; 16 Sencrop : capteur dhumectation connecté pour améliorer la pulvérisation des traitements ; 17 Sika : système de mesure embarqué pour optimiser en temps réel la pulvérisation ; 18 Terrateck : lit de désherbage électrique et ergonomique ; 19 Textilose Curtas Technologies : fil de tuteurage biodégradable ; 20 Toutilo : cobot avec optoguidage de précision.
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Les cultures légumières face au changement climatique (4ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurEn juin, au jardin, presque tous les légumes ont déjà été semés ou plantés, depuis le début du printemps. C'est le moment de semer directement de nombreuses cucurbitacées. Il est également possible, comme cela se faisait dans les fermes en plein champ sans arrosage, de repiquer certains légumes d'hiver comme le poireau, les choux, les raves... Pour d'autres légumes d'hiver, en période de sécheresse, il vaudra mieux retarder les semis et les plantations, en évitant cependant d'attendre trop, sous peine de fragiliser l'étape de végétation si les jours sont déjà trop courts (certains choux, notamment). Le mois de juin est celui de la récolte des légumes annuels (laitues, oignons blancs, radis...), des vivaces (artichauts, asperges...) et des petits fruits. Si la canicule s'installe en juillet et août, il conviendra d'éviter d'ensemencer et d'entreprendre de nouvelles cultures. C'est le temps de la récolte des légumes-fruits (tomates, melons...), mais aussi celui de "faire des graines"... Il faudra aussi pailler, arroser avec parcimonie (à moins d'apprendre à cultiver sans irrigation) et, dès août, préparer les futures récoltes d'automne et d'hiver...
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Diminuer lIFT en production de pêche : Bilan du projet EcoPêche 1 (2013-2018)
Julien RUESCH, Auteur ; Christian HILAIRE, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurLe projet EcoPêche a pour objectif de concevoir et dévaluer des systèmes de conduite de vergers de pêchers innovants. Il a notamment permis dévaluer limpact dune réduction des indices de fréquence de traitements (IFT) sur le résultat technico-économique des vergers, ainsi que sur la qualité commerciale des fruits. Pour cela, trois systèmes de conduite ont été comparés : PFI (production fruitière intégrée, cest-à-dire le système de référence), Eco 50 (réduction de 30 à 50 % des IFT, par rapport au système de référence, grâce à la mobilisation de différents leviers) et AB (système en agriculture biologique). Les résultats ont montré quen agriculture biologique, l'objectif de réduire de 50 % les IFT est atteignable. Toutefois, ceci entraîne une perte importante des résultats agronomiques (taux de déchets élevé, impasse technique pour lutter contre les monilioses ). En revanche, le bilan est positif dun point de vue technico-économique : malgré des niveaux de production très aléatoires, la bonne valorisation économique des pêches bio permet de compenser les pertes liées à la réduction de lusage de produits phytosanitaires.
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DiversiGo Séminaire de lancement : Vers un réseau des acteurs de la biodiversité cultivée en PACA
Ce diaporama a été présenté, le 25 janvier 2021, lors du séminaire de lancement du projet DiversiGo La biodiversité cultivée pour adapter lagriculture régionale au changement climatique. Ce projet est mené par les Groupes opérationnels du PEI (partenariat européen pour linnovation), à léchelle de la région PACA, et poursuit plusieurs objectifs : 1 prospecter, récupérer et multiplier du matériel végétal adapté aux conditions climatiques ; 2 expérimenter de manière participative ce matériel végétal ; 3 valoriser et organiser la logistique nécessaire au développement de filières ; 4 créer un réseau régional. DiversiGo concerne à la fois les grandes cultures, le maraîchage et larboriculture. Ce diaporama commence par détailler les caractéristiques de ce projet. Il présente ensuite les trois tables rondes organisées lors du séminaire de lancement. La première portait sur « Prospection, protection, multiplication », la deuxième sur « Evaluation, amélioration », et la troisième sur « Valorisation, structuration de filière ». Dans chacune dentre elles, des acteurs locaux (Bio de PACA, la Maison de semences paysannes Maralpine, le Grab, Agribio 04), ayant déjà mis en place des initiatives ou des projets en lien avec les objectifs de Diversigo, ont partagé leur expérience.
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Dossier : Les brebis se plaisent dans les vergers
Damien HARDY, AuteurCe dossier est consacré au pâturage des ovins dans les vergers. Il sappuie sur les résultats du projet Brebis_Link, qui avait pour objectif de favoriser le pâturage des brebis sur des surfaces additionnelles, telles que les vergers, les vignes, les couverts hivernaux, les céréales ou encore les parcours boisés. Des enquêtes ont été réalisées pour analyser les pratiques, ainsi que les freins et les motivations à mettre en place ce type de pâturage. Des essais ont également permis de valider certaines techniques. Sept fiches, nommées "Des surfaces à pâturer en plus pour les brebis", présentent les opportunités de différentes surfaces additionnelles. Un guide, intitulé "Un équilibre gagnant/gagnant autour du pâturage ovin en vergers, vignes, céréales", a été élaboré afin de faciliter les partenariats entre les éleveurs et les agriculteurs souhaitant mettre à disposition certaines de leurs surfaces. Ce dossier présente également le témoignage de la SCEA du Clos Bernard, une ferme cidricole et céréalière qui a intégré 400 brebis Shorpshires lors de sa conversion à lagriculture biologique. Les brebis pâturent les vergers, ainsi que les couverts végétaux. Ce dossier fournit trois autres témoignages : 1 - Pascal Babaudou (en bio) explique que les brebis nettoient le verger jusquau pied des arbres, ce qui lui fait économiser du temps et du gazole ; 2 - La Bergerie nationale de Rambouillet a implanté un pré-verger dans lequel elle fait pâturer ses ovins ; 3 - Nicolas Dugot fait pâturer ses châtaigneraies de septembre à mai.
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Dossier : Diversifier sa ferme bio par des ovins, retours dexpériences en région !
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurA travers des retours dexpériences de producteurs bio du Grand Est, ce dossier illustre les intérêts de la diversification dune exploitation spécialisée par lintroduction dun troupeau ovin. Ainsi, Nathan Muller (67), viticulteur, et Marc Rolli (68), arboriculteur, font pâturer leurs parcelles par un troupeau de moutons appartenant à des éleveurs proches de leurs exploitations. Chez le viticulteur, le pâturage, de fin juin à mi-août à raison de 150 moutons/ha, pendant 2 à 4 jours par parcelle, permet notamment de gérer lenherbement et leffeuillage. Chez larboriculteur, les 25 ha de pommiers sont pâturés à lannée, avec un chargement de 100 brebis sur 2 à 3 ha pendant 2 à 3 jours, les brebis mettant bas en extérieur. Ceci permet daider à gérer lenherbement, doù une récolte facilitée, mais cest aussi un plus pour réduire la pression du carpocapse et de la tavelure. Autre retour dexpérience : celui dun GAEC en bovins lait, dans les Ardennes, qui sest diversifié avec la création dun atelier ovins viande, permettant ainsi linstallation dun autre actif. Ceci a conduit à une meilleure valorisation des fourrages, à une gestion du parasitisme et des performances animales améliorées, surtout pour les ovins, ainsi qu'à la création dune nouvelle source de revenus. Lintroduction dun troupeau ovin dans un système en polyculture-élevage bovin lait fait lobjet dune étude par lINRAE de Mirecourt, avec lobjectif dêtre autonome (0 aliments achetés) et économe (100 % plein air, conduite à lherbe toute lannée), avec le choix dintervenir le moins possible sur le troupeau ovin. Les résultats 2019 sont intéressants, lobjectif plein air intégral ayant été atteint. Néanmoins, intégrer un atelier ovin aux côtés de bovins demande de réfléchir aux dates de mises bas pour répartir la charge de travail, de prévoir des investissements pour des clôtures et un système dabreuvement adapté aux deux espèces, de développer le pâturage tournant et de réfléchir à la commercialisation des agneaux.
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Dossier : Framboises et compagnie
Denis PEPIN, Auteur ; Josiane GOEPFERT, Auteur ; Alain PONTOPPIDAN, AuteurLes 3 articles qui composent ce dossier mettent la framboise à l'honneur : - Le temps des framboises ; Denis Pépin partage sa connaissance de ce petit fruit apprécié des petits et des grands, facile à cultiver, et cependant exigeant. Des conseils sont fournis, notamment pour lutter contre la drosophile asiatique, très attirée par les fruits rouges virant vers le noir, mais également pour choisir ses variétés (remontantes ou non), ainsi que pour bien comprendre et bien pratiquer la taille des framboisiers ; - Tutti frutti gourmand ; Groseilles, cassis, framboises, mûres..., en jonglant avec les variétés, il est possible d'avoir des fruits rouges dans son jardin pendant quatre mois. Pour se procurer des plants de qualité, quelques bonnes adresses sont proposées ; - Mon verger de petits fruits idéal ; Tour d'horizon des petits fruits à planter au jardin, conseils pour les associer et les installer à la bonne place et en bon nombre, en fonction des spécificités de chacun, et liste d'une trentaine de variétés préconisées.
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Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix des fruits et légumes 2021
Familles Rurales présente les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes frais, pour aider chaque famille, quel que soit son budget, à opérer des choix éclairés en matière d'achats. Létude des prix 2021 porte sur un panier de 8 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des fruits bio a baissé de -5%, celui des fruits en conventionnel de -3%. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des légumes bio a baissé de -5%, celui des légumes en conventionnel de -18%. En moyenne, pour une famille de 4 personnes, respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 4 et 16 % d'un SMIC net mensuel selon la composition du panier. En matière de comparaison des prix, l'emballage doit retenir l'attention (à l'unité (ou par lot) ou au kilo). Dans un contexte de pandémie qui a révélé lobésité comme lune des causes principales de comorbidité, la prévention est plus que jamais de rigueur. C'est pourquoi Familles Rurales réitère lurgence de mettre en place un chèque « fruits et légumes » permettant aux moins favorisés daccéder à ces produits « bons pour la santé ».
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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Dossier : Produire des petits fruits : De grands défis bien valorisés
Marion COISNE, Auteur ; Tanguy DHELIN, AuteurEn agriculture biologique, la production de petits fruits est relativement bien valorisée. Possible sur de petites surfaces, cela peut être un atelier de diversification intéressant, mais la demande importante motive aussi les installations spécialisées. Dans un premier article, Jean-Luc Petit, conseiller et formateur en arboriculture biologique, fait le point sur cette filière. Avec l'Itab, il va rééditer le guide "Fruits rouges en agriculture biologique". Principale évolution depuis la première édition de 1991 : la présence de Drosophila suzukii en France, mouche qui est devenue la préoccupation première des producteurs. Un autre article de ce dossier est d'ailleurs consacré aux différentes méthodes de lutte à combiner pour y faire face. La lutte contre le Phytophthora et la bonne gestion de la fertilisation sont également abordées. Côté filière, la demande est en plein boom, aussi bien pour une consommation en frais que pour des produits transformés à la ferme ou en industries. Pour clore ce dossier, deux producteurs témoignent : Jean-Luc et Gilles Rimbaud, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et la famille Lucas, dans l'Oise.
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Dossier : Le Réseau RADiS : pour des filières bio et solidaires à l'échelle des territoires !
Sylvie LA SPINA, Auteur ; Dominique PARIZEL, AuteurEn Wallonie, Nature & Progrès s'est associé avec la Fondation Cyrys pour créer, dans la région de Dinant, le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire). Le projet a pour objectif de travailler sur 3 dimensions essentielles pour faire évoluer les systèmes alimentaires : la relocalisation de l'alimentation, le développement de l'agriculture biologique et l'accessibilité de l'alimentation bio et locale pour tous. Les 2 partenaires se sont d'abord concentrés sur un premier territoire, celui de Dinant, et espèrent que ce premier projet inspirera toute la Wallonie. Dans ce dossier, les auteurs présentent le Réseau RADiS, ses principes et ses valeurs, ainsi que son fonctionnement.
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Dossier spécial Arboriculture : Carpocapse de la noix : La gestion par confusion sexuelle
Didier MERY, Auteur ; Margot ARCHAMBEAU, AuteurLe carpocapse est l'un des principaux ravageurs du noyer, pouvant provoquer jusqu'à 30 % de pertes de rendement. Depuis les années 80, la confusion sexuelle a fait son apparition dans les vergers, en particulier en agriculture biologique, pour mieux lutter contre ce petit papillon. Les méthodes ont évolué, permettant aux arboriculteurs de gagner du temps : si 1000 diffuseurs de phéromones devaient être posés par hectare et à la cime des arbres dans les années 80, aujourd'hui, des systèmes de diffusion programmables peuvent se limiter à 2 ou 3 par hectare. Du côté de l'innovation variétale, un important programme d'amélioration concernant le noyer a pris fin en 2007. Depuis 2017, un autre projet se penche sur le phénotypage de cet arbre.
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Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
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Dossier Végétal spécialisé - SIVAL
Christine GOSCIANSKI, Auteur ; Maët LE LAN, Auteur ; Rebecca MASON, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays de la Loire, la dynamique de développement de l'agriculture biologique concerne plus particulièrement les exploitations en végétal spécialisé, notamment en légumes et en fruits (21,6 % des surfaces régionales en légumes frais, 22,8 % en légumes secs et 18,8 % en fruits), ainsi qu'en viticulture (14 % des vignes), comme en témoignent les chiffres présentés dans ce dossier. Sont abordés différents sujets relatifs à ces exploitations spécialisées en productions végétales biologiques : l'association de cultures pour mieux lutter contre les ravageurs en maraîchage (association du haricot à rame et de la tomate dans la lutte contre le puceron et l'acarien tétranyque) ; la réussite de l'installation en maraîchage bio ; la production de références technico-économiques pour les fermes maraîchères diversifiées et de petites surfaces ; des essais sur des couverts et des paillages en viticulture.
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Dossier : Le verger bio du Grand Est : panorama
Yoan MICHAUD, Auteur ; Baptiste GRIS, AuteurAprès un retour sur loffre et la demande en fruits bio, ce dossier fait le point sur le changement de réglementation entré en vigueur en janvier 2022, ainsi que sur des actions en cours dans le réseau Bio en Grand Est. Il traite également des différents systèmes de production, en citant, pour exemple, le cas de producteurs en Grand Est : - Les vergers palissés ou haute densité ; - Le pré-verger ; - Les vergers demi-tige, - Les vergers de « diversification », - Les vergers permaculturels, - Les vergers-maraîchers. Pour terminer, un encadré présente le « GIEE BECO », qui réunit des producteurs des Côtes de Meuse autour de la volonté de trouver collectivement des pratiques agricoles respectueuses de lenvironnement.
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Dossier : Un verger résistant au changement climatique
Omar MAHDI, AuteurDepuis 2003, la modification du climat cause de plus en plus de problèmes pour les fruitiers : gelées tardives, sécheresse, brûlures, pluviométrie irrégulière Que faire pour se prémunir contre les conséquences du dérèglement climatique ? Ce dossier propose des solutions : choisir des variétés tardives, planter des espèces plus résistantes, varier lexposition Les articles fournissent des astuces pour favoriser la résilience des arbres du verger en implantant, par exemple, des plantes compagnes (vivaces, arbustes ou arbres à feuillages caducs et persistants) pour attirer les auxiliaires, alimenter le sol et protéger larbre fruitier de lensoleillement direct. Ce dossier invite également le jardinier à repenser laménagement de son jardin. Pour finir, un article propose un tour dhorizon des « fruits de demain », susceptibles de résister à ce qui nous attend. Apparaissent, dans l'ordre, les articles suivants : - Des fruitiers fragilisés ; - Solutions pour adapter les vergers ; - Mon verger-potager pour le climat ; - Grenade, jujube, retour vers le futur.
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Eclaircissage du pommier : Quelles solutions pour réguler la charge en agriculture biologique ?
Vincent MATHIEU, Auteur ; Laurent ROCHE, Auteur ; Nicolas DROUZY, Auteur ; ET AL., AuteurLes solutions pour éclaircir les vergers conduits en agriculture biologique relèvent de lutilisation doutils mécaniques. Aucun produit phytosanitaire n'est, en effet, homologué actuellement, bien qu'une piste soit étudiée avec un produit fongicide ayant une action secondaire sur la charge en fruits. Parmi les outils disponibles, Darwin est loutil le plus couramment utilisé. Laction éclaircissante est obtenue par la vitesse de rotation dun rotor muni de fils qui viennent fouetter les corymbes et supprimer tout ou partie de ceux-ci. Pour une bonne efficacité, il est essentiel de passer cet outil entre les stades D3 et F2 Fleckinger et de perfectionner les réglages pour chaque parcelle. LEclairvale® est un outil en cours dexpérimentation. Il se compose dun rotor muni de nombreuses barres qui, en pénétrant dans la végétation, détachent les fruits de 35 à 40 mm. En parallèle, le groupe de travail national éclaircissage CTIFL/Stations régionales a expérimenté différents produits à action dessiccante, mais leur utilisation reste dépendante de leur homologation. Cet article décrit les avantages et les inconvénients de chaque méthode. Un webinaire a été organisé, le 16 mars 2021, sur ces différentes pratiques déclaircissage. Les présentations utilisées sont disponibles sur le site internet du CTIFL.
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Eric Martineau développe la vente directe
Véronique BARGAIN, AuteurEric Martineau a repris la ferme familiale, dans la Sarthe, en 1990. Aujourd'hui, son exploitation compte 12 ha de pommiers, dont une moitié en bio et l'autre en Vergers Ecoresponsables, et des prairies, elles aussi en agriculture biologique (conversion en 2017). Peu à peu, l'arboriculteur a fait évoluer son verger vers plus de diversité variétale et a développé les circuits courts (vente à la ferme et sur des marchés).
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EU imports of organic agri-food products: Key developments in 2020
COMMISSION EUROPÉENNE, AuteurCe document propose une analyse des volumes de produits biologiques importés par lUnion Européenne (UE) en 2020. Les chiffres sont détaillés par type de produits (céréales, oléagineux, fruits et légumes, viandes), par pays dorigine et par pays destinataire. Bien que la croissance du marché de l'Union Européenne (UE) pour les produits agroalimentaires biologiques se soit poursuivie en 2020, les importations de produits bio ont légèrement diminué comparées à celles de lannée précédente. Par ailleurs, les volumes 2020 sont forcément plus faibles par rapport à 2019, car les données sur les importations du Royaume-Uni ne sont plus disponibles. Lanalyse révèle également une augmentation des importations de fruits tropicaux bio et de riz bio. Cette augmentation a toutefois été compensée par une baisse des importations d'autres céréales bio, de tourteaux bio et de sucre bio. Des changements ont également été observés dans le classement des principaux partenaires commerciaux : la Chine et l'Ukraine perdent leurs premières places, au profit de l'Équateur et de la République Dominicaine. Les principaux États importateurs au sein de lUE, pour lannée 2020, sont les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique.
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Les filets prometteurs contre les punaises
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes producteurs de pommes et de poires connaissent bien les dégâts provoqués par les punaises. La punaise est considérée comme un ravageur secondaire, mais elle peut engendrer des déformations importantes si elle pique de jeunes fruits, juste après la floraison. En plus des punaises habituellement présentes sur le territoire français, il faut ajouter, depuis quelques années, la problématique liée à la punaise diabolique. Cette dernière a été observée pour la première fois en France en 2012 et elle a provoqué dimportants dégâts en Savoie en 2019. Comme la stratégie de lutte insecticide contre ce ravageur est très limitée, en production fruitière intégrée comme en bio, le projet Supor teste différents moyens de protection : filets insect-proof (depuis 2020), plantes pièges et ennemis naturels (à partir de 2021). La première année du projet a permis de montrer lintérêt des filets insect-proof Altcarpo (mono-rang ou mono-parcelle) sur les pommiers. La pression en punaises a, en revanche, été trop faible pour conclure sur poiriers. Cet article détaille les résultats obtenus sur différents sites expérimentaux basés dans lHérault, en Val de Loire, en Savoie et en Provence.
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Filière fruits rouges bio en Nouvelle-Aquitaine : Un développement mais encore quelques freins
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, AuteurLa production de fruits rouges bio (fraises, myrtilles, cassis, framboises ) progresse en Nouvelle-Aquitaine. Elle représente 230 ha, soit 0,1 % des surfaces bio de cette région. Cependant, la conversion en bio pose des problèmes aux producteurs de fruits rouges conventionnels. Ces derniers, souvent en hors-sol, auraient des difficultés pour passer leur production en pleine-terre, ce qui complique aussi le travail des salariés obligés de plus se baisser. Il faudrait aussi changer ses débouchés. Ainsi, le plus souvent, les producteurs préfèrent créer une ferme bio, en convertissant le terrain dans un premier temps, puis en implantant des plants qui donneront directement des fruits bio. L'obligation de rotation pour les fraisiers est aussi vécue comme une contrainte par les producteurs conventionnels.
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Forêt comestible & haie fruitière : Créer un jardin nourricier multi-étagé
Le jardin-forêt est au cur des design permaculturels actuels. Quel que soit son nom (forêt-jardin, forêt comestible, forêt nourricière, verger permaculturel ou haie fruitière), il s'agit de s'inspirer des écosystèmes forestiers, ou plus exactement des lisières, pour créer un jardin multi-étagé et nourricier. En valorisant ainsi l'espace dans ses trois dimensions, ce principe permet d'augmenter la productivité par surface et d'obtenir un jardin naturellement intensif. Antoine Talin, architecte paysagiste spécialisé en permaculture, donne, dans ce livre, toutes les clés pour concevoir ces jardins, quelles que soient les conditions de froid ou de sécheresse. Les solutions qu'il propose permettent de créer des jardins agroforestiers adaptés au changement climatique et d'en limiter les effets.
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Fruits bio : Une croissance à l'équilibre fragile
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2019, 26 % de la surface arboricole française, tous fruits confondus, était conduite en agriculture biologique (surfaces certifiées et en conversion), soit 51 668 hectares. Ces chiffres ont continué à progresser en 2020, dans la poursuite d'une vague de conversions importante des vergers depuis plusieurs années, vague qui touche tous types de fruits : à pépins, à noyau, agrumes, à coque... Ainsi, en 2019, les vergers conduits en bio comptaient 9173 ha de pommiers, 5328 ha de noyers, 1480 ha de poiriers, ou encore 1037 ha d'arbres à kiwis. Toutefois, le comité bio d'Interfel, l'interprofession des fruits et légumes, reste prudent face à un équilibre offre-demande fragile : en effet, la consommation des fruits bio ne suit pas la même dynamique que la conversion des surfaces.
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Fruits : Créer son verger bio, ça se prépare
William PARMÉ, AuteurLa demande en fruits bio ne cesse de progresser en Bretagne et loffre nest pas encore suffisante pour y répondre totalement. Actuellement, la grande majorité des vergers bretons sont composés de pommiers. Il existe trois grandes typologies de vergers dans cette région : ceux destinés à la production de fruits frais (qui demandent de la technicité et beaucoup de soins), ceux destinés à la production de fruits pour la transformation (plus mécanisés et moins gourmands en main duvre) et les vergers diversifiés composés de multiples espèces (qui imposent de maîtriser différents itinéraires techniques et de gérer la charge de travail à différentes périodes). Produire des fruits bio ne simprovise donc pas, dautant que cette production est fortement impactée par le changement climatique. Cet article fournit des éléments pour bien préparer son projet dimplantation et mettre en place un verger durable : choix de la parcelle (type de sol, topographie, exposition par rapport au soleil et au vent, accès à leau pour lirrigation ), choix du porte-greffe et des variétés, qualité des plants, préparation de la parcelle avant la plantation (implantation d'un couvert végétal et apport de fumier un an avant la plantation), points de vigilance durant les trois premières années...
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Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
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Gérer la charge des pommiers : Des pistes sur les alternatives
Marion COISNE, AuteurEn arboriculture biologique, la maîtrise de la charge en fruits est primordiale, puisque la sensibilité à lalternance est plus forte en bio quen conventionnel. Plusieurs travaux de recherche tentent de trouver des alternatives aux techniques actuelles permettant de maîtriser cette charge. La station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) a étudié la fermeture des filets anti-carpocapse au niveau de blocs parcellaires, avant la floraison, dans des vergers de pommiers. Lobjectif étant de limiter la pollinisation. Mais le bilan est mitigé : la pollinisation obtenue nest pas toujours de qualité. Une autre possibilité est toutefois envisagée : fermer ces filets seulement 24 heures, sur des mono-rangs (et non sur des blocs parcellaires). Une autre technique, visant à créer un déficit de photosynthèse avec des bâches opaques ou avec lapplication d'un mélange de charbon alimentaire et dargile pour couvrir les feuilles, na pas donné de résultats probants à grande échelle. Il reste alors aux arboriculteurs bio la possibilité dintervenir manuellement, mécaniquement (Darwin, Eclairvale) et/ou avec des produits dessicants (bouillies sulfocalciques, huiles minérales, huiles végétales, huiles essentielles).
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Guide : Conversion & Conduite du KIWI en agriculture biologique dans le Sud-Ouest
En France, en 2019, plus de 400 vergers produisaient des kiwis bio sur une superficie totale de 1 038 ha, dont 438 ha basés en Nouvelle-Aquitaine. Dans cette région, les vergers de kiwis bio sont principalement localisés dans les vallées fluviales situées au sud de ce territoire. Les producteurs de cette région ont entamé une vague de conversions en 2018 et le développement du kiwi bio devrait encore saccentuer compte tenu de la demande des opérateurs économiques régionaux. Néanmoins, la conversion dun verger doit être mûrement réfléchie et les actions à mettre en place durant cette période doivent être anticipées. Ce guide technique est à la fois destiné aux futurs producteurs (éléments pour réussir sa conversion ou son installation) et aux producteurs biologiques déjà en activité (informations techniques). Il sappuie sur lexpérience de producteurs et dorganisations de producteurs, et apporte des informations sur : 1 Le matériel végétal à utiliser ; 2 La conversion ou la plantation dun verger de kiwis ; 3 La conduite du verger après plantation ; 4 La gestion de lenherbement ; 5 - Le recours aux engrais verts ou aux couverts végétaux ; 6 La gestion sanitaire du verger ; 7 Le canevas de traitement du kiwi en agriculture biologique ; 8 Les acteurs du kiwi en Nouvelle-Aquitaine.
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D'homme à homme
Arielle DOLPHIN, AuteurFrédéric Grand a repris le flambeau de la ferme familiale, derrière ses parents, tout en conservant son poste de responsable commercial, à plein temps. La ferme est basée dans le Vaucluse. Elle regroupe 40 ha de vergers (moitié en pommes et moitié en poires), 5 000 à 6 000 mètres de tunnels de melons et un hectare de plein champ. Frédéric aidait déjà ses parents depuis une douzaine dannées, mais il a décidé de reprendre lexploitation familiale il y a trois ans, suite à des problèmes de santé de son père. Ce dernier nétait jusqualors pas encore prêt à faire confiance à son fils, qui est moins bon que lui en technique, bien qu'il soit meilleur en gestion, humaine et globale. Lorsquil a décidé de reprendre la ferme, Frédéric a orienté lexploitation vers l'agriculture raisonnée et a passé une partie du verger en bio. Il a commencé par convertir 8 ha de poiriers et a racheté 10 ha de verger de pommiers et de poiriers bio. Sur les 13 000 m2 en friches restants, il prévoit de cultiver des courges bio.
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Le jardin vivrier : Autosuffisance et non-travail du sol
Agir au quotidien selon ses convictions ? Cest le choix qua fait Marie-Thérèse Thévard, il y a une trentaine dannées, en développant avec succès son autosuffisance alimentaire en non-travail du sol, au Saguenay, sa région dadoption au Québec. Cet ouvrage est le récit de ses pratiques, convictions et recherches pour incarner un mode de vie écologique fondé sur lindépendance vis-à-vis des énergies fossiles, la résilience, lalimentation saine, la permaculture, lagroécologie et la vie en communauté. Élaboré de façon à suivre, mois par mois, toutes les étapes pour obtenir un potager biologique foisonnant, ce manuel détaille les principes et techniques pour cultiver des légumes, des fruits, des légumineuses et même des céréales. Un principe conducteur guide sa démarche : le non-travail du sol. Devant lépuisement des sols qui est le lot de lagriculture industrielle, Marie-Thérèse Thévard défend « le génie du sol », en évitant de le labourer tout en lenrichissant de paillis. Tout cela en climat boréal, dans un contexte jugé difficile pour la culture maraîchère. Rédigé par sa fille Marie, ce manuel comprend les informations suivantes : - Les principes de la permaculture, de lagroécologie et du non-travail du sol ; - Les associations de cultures pour créer un écosystème vivant et résilient ; - Les techniques de protection des cultures contre le froid ; - Les moyens biologiques de se débarrasser des principaux ravageurs ; - Une boîte à outils pour organiser son jardin (entreposage, outils, calendriers de semis, de plantations et de récoltes) ; - Des méthodes de conservation des légumes et des recettes de saison ; - Lessentiel à savoir concernant lélevage de volailles.
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Kiwis biologiques : Fertilité et fertilisation
Séverine CHASTAING, Auteur ; Margot ARCHAMBEAU, AuteurLe kiwi a de forts besoins en azote : une fois arrivée à lâge adulte, cette liane demande environ 150 unités dazote par hectare et par an. Cette quantité, qui est relativement importante pour l'agriculture biologique, est nécessaire pour garantir un bon rendement, mais aussi pour obtenir des fruits de bon calibre, ce qui permet doptimiser le prix et de faciliter la commercialisation. De manière classique, deux apports organiques sont réalisés au printemps : un sortie hiver (avant débourrement) et lautre avant floraison. Comme les racines des kiwis sont très superficielles, les engrais ou amendements organiques sont directement déposés sur le sol. Néanmoins, comme le processus de minéralisation est difficile à maîtriser et que le kiwi demande de lazote sous forme de nitrates dès début mars, il est nécessaire danticiper cette fertilisation et de prendre en compte les conditions pédoclimatiques qui vont directement influencer cette minéralisation. La disponibilité en calcium est également très importante, notamment pour obtenir des fruits fermes. En complément de cet article, les programmes de fertilisation et damendements de deux vergers bio sont présentés (lun est basé dans les Pyrénées-Atlantiques et lautre dans le Lot-et-Garonne).
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Legros Bio : Un parcours hors normes à Saint-Charles
Jean HARZIG, AuteurLentreprise Legros Bio est plutôt méconnue des grands circuits de distribution français. Elle accomplit pourtant un parcours remarquable dans limport/export de produits biologiques pour des circuits de distribution spécialisés allemands, français, belges et britanniques. Cette société a été fondée par Yvonne Legros, une médecin nutritionniste allemande, qui, un jour, a décidé de se baser à Perpignan pour approvisionner les circuits bio doutre-Rhin dont elle avait une très bonne connaissance. Après une phase de démarrage un peu lente, lactivité a pris de lampleur pour atteindre, en vingt ans, 30 millions de chiffre daffaires pour 20 000 tonnes de produits commercialisés. Léquipe est maintenant composée dune quarantaine de personnes, majoritairement des femmes, de six nationalités différentes pour bien cerner les différents marchés. Le mode de gestion de lentreprise est extrêmement souple et autonome, reposant sur un management libre. Les relations avec les producteurs, principalement espagnols, sinscrivent dans la durée et reposent sur des contrats annuels. Lentreprise sest récemment rapprochée dAlternea, même si Yvonne Legros tient à ce que son entreprise conserve son indépendance.
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Liste bibliographique sur laccompagnement professionnel
ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires spécialisé en agriculture biologique, a identifié les références dont il disposait sur l'accompagnement professionnel en agriculture. Ces références ont été extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, qui réunit près de 42 000 références. Elles ont ensuite été valorisées sous la forme dune liste bibliographique. Cette dernière contient près de 300 références sur des méthodes d'accompagnement (accompagnement technique ou de projets), ainsi que sur des témoignages. Ces références sont classées par thèmes : élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement, développement rural, filière... Une seconde liste bibliographique, spécifique à laccompagnement de collectifs (notamment des groupements dagriculteurs ou des SCIC - sociétés coopératives dintérêt collectif), a également été publiée. Elle contient près de 90 références.
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Lutte biologique : Introduire un auxiliaire pour contrôler Drosophila suzukii
Benjamin GARD, Auteur ; Marine SAUVIGNET, Auteur ; Amélie BARDEL, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique, via les lâchers dinsectes auxiliaires, fait partie des leviers à mobiliser pour lutter contre les ravageurs. Cette méthode est notamment étudiée par le CTIFL et ses partenaires pour contrôler le développement de Drosophila suzukii et protéger durablement les cultures de fruits rouges. Lobjectif est dacclimater, en France, un auxiliaire identifié en Asie, parasitoïde larvaire spécifique de la Drosophila suzukii : Ganaspis cf. brasiliensis. Deux souches ont été retenues comme agents potentiels de lutte biologique et testées lors dun essai qui visait à évaluer, en conditions semi-naturelles, la capacité dadaptation de ce parasitoïde. Des lâchers de G. brasiliensis ont été réalisés en cages, avec des plants de fraisiers préalablement infestés de D. suzukii, qui ont ensuite été comparés à des témoins non traités. A la fin des semaines dobservation, les résultats ont montré que linsecte auxiliaire a permis de limiter laccroissement de la population du ravageur de 50 %.
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Le marché alimentaire bio en 2020 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2020 Edition 2021
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2021Ce document présente les chiffres-clés de la consommation et de la distribution de produits biologiques en 2020, en France. Ces chiffres ont été obtenus grâce à une étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO. Ils détaillent les évolutions : du marché global de la bio, de différents circuits de distribution et de divers types de produits bio (viande de boucherie, productions avicoles, productions issues de laquaculture, produits laitiers, céréales, oléoprotéagineux, fruits et légumes, vins et produits alimentaires intermédiaires). Ce document apporte également un éclairage sur le développement des filières bio françaises ainsi que sur le commerce extérieur. Globalement, en 2020, le marché alimentaire bio a progressé de plus de 12 % et a approché les 13 milliards deuros. Contrairement aux années précédentes, le développement des ventes a été moins rapide dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) que dans la distribution spécialisée bio. Les produits qui ont connu les plus fortes croissances sont les surgelés et la bière (ces produits étaient déjà en pointe de classement en 2018 et 2019).
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Marché du bio : Toujours en croissance malgré la crise
Florence RABUT, AuteurEn juillet 2021, lAgence BIO a délivré les chiffres-clés 2020 du marché bio. Globalement, la croissance est là, mais certains objectifs ne seront pas atteints, comme celui des 15 % de la SAU en 2022. Les fruits et légumes ont continué leur croissance, avec une hausse de 16 % en 2020. Les légumes de plein champ, qui entrent dans la rotation des grandes cultures, sont en plein essor (+ 1 000 ha de pommes de terre en 2020). En revanche, la progression des fruits est plus faible, même si une augmentation de 8 % des surfaces est tout de même constatée. Les fruits à coque (amandes, noix, noisettes, pistaches, châtaignes et marrons) connaissent la plus forte progression parmi les fruits, avec une augmentation de la part de fruits cultivés en France. Toutes filières confondues, le marché de la bio a franchi, pour la première fois, les 13 milliards deuros en 2020 (+ 12,2 % de croissance) et a atteint le seuil des 50 000 exploitations. Parallèlement, la consommation bio a doublé en cinq ans.
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Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
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MINAGRIS: Case studies
UNIVERSITÉ DE LJUBLJANA, Auteur ; UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN, Auteur ; UNIVERSITÉ DE GLOUCESTERSHIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | WAGENINGEN (Droevendaalsesteeg 4 - 6708 PB Wageningen, PB 9101, 6700 HB, PAYS-BAS) : UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN | 2021Le plastique a de nombreuses utilisations en agriculture. En production végétale, il est notamment présent dans les matériels agricoles (pneus) et dans les paillages permettant de contrôler les adventices. Bien quil présente de nombreux avantages, le plastique a pour inconvénient de se décomposer en microparticules dont les impacts sur le sol sont encore peu connus, notamment lorsque ces microparticules sont combinées avec d'autres contaminants tels que les pesticides ou autres produits pharmaceutiques. MINAGRIS (Micro et nano-plastiques dans les sols agricoles) est un projet financé par l'Union Européenne (projet H2020) qui a pour objectif dexplorer la manière dont les microplastiques affectent : 1 - la biodiversité des sols ; 2 - les différentes fonctions des sols ; 3 - les services écosystémiques associés ; 4 - la productivité agricole. Pour cela, ce projet va se baser sur onze études de cas à travers l'Europe. Ce document compile les différents posters qui décrivent ces études de cas. MINAGRIS a débuté en septembre 2021, est coordonné par Wageningen University et regroupe 20 partenaires issus de 12 pays européens, dont lInrae de Dijon qui va étudier les effets écotoxicologiques des microplastiques dans une parcelle cultivée en blé dhiver.
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Minifruitiers pour petits espaces
Jérôme JULLIEN, AuteurPour pallier le manque de place au jardin, la culture d'arbres fruitiers nains ou colonnaires (croissance verticale) constitue une solution pratique. Peu encombrants et très productifs, ces minifruitiers peuvent se cultiver en bacs, grands pots ou conteneurs sur terrasses et balcons, en pleine terre ou dans des patios ou autres petits coins de jardin. En pépinières, la culture des fruitiers nains ou colonnaires dure 4 à 6 ans pour un arbre capable de fructifier dès le 1er ou 2ème cycle de croissance. Il existe des plants en agriculture biologique, originaires de France ou de Suisse. A Tours, Bernadette Leclerq se passionne pour ces fruitiers et en cultive, depuis 5 ans, dans son petit jardin en centre-ville. Elle partage quelques conseils issus de son expérience. Quelques variétés d'arbres fruitiers (abricotier, amandier, cerisier, pommier, poirier, pêcher...) nains et colonnaires sont présentées.
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Mon fabuleux jardin en permaculture : Légumes, fruits, fleurs, petit élevage et art de vivre
Auteure, créatrice et photographe culinaire bien connue des lecteurs de Terre Vivante et de son blog www.saines-gourmandises.fr, Marie Chioca est aussi une jardinière autodidacte accomplie, qui applique depuis de nombreuses années, en les adaptant au gré de son intuition et de ses expériences, les principes de la permaculture. Dans ce livre, elle ouvre les portes de son « jardin secret » : potager et verger très productifs, jardin dornement fleuri et odorant, petit élevage de poules, lapins, pigeons, canards L'auteure détaille, saison par saison, tout ce quelle fait pour obtenir dépatantes récoltes de légumes et de fruits. Elle propose aussi 90 recettes permettant de passer du potager à lassiette.
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Mon potager autonome : Cultiver sans rien dépenser
Huw Richards, jeune jardinier britannique, a relevé le pari de cultiver ses propres fruits et légumes sans débourser le moindre centime. Dans cet ouvrage, il partage son expérience et bon nombre dastuces pour se lancer dans l'aventure du potager autonome avec peu de moyens : fabriquer un parterre surélevé avec des palettes de récupération, trouver facilement des plantes sans forcément les acheter, partager des outils avec les voisins, dénicher des lieux disponibles dans son quartier ou son village pour cultiver des légumes, etc. Des conseils pratiques et malins pour commencer, même en tant que débutant, à cultiver, à entretenir et à récolter ses propres fruits et légumes bio sans rien dépenser : préparation de lespace, fabrication de compost et dengrais naturels, stratégies de plantation, lutte contre les nuisibles et les maladies, organisation sur lannée
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Monitoring methods adapted to different perceptions and uses of functional biodiversity: Insights from a European qualitative study
Aurélie CARDONA, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; ET AL., AuteurNombre d'agriculteurs, notamment en arboriculture, mettent en place des pratiques visant à favoriser la biodiversité fonctionnelle pour mieux maîtriser les ravageurs et ainsi réduire le recours aux pesticides. Toutefois, ils manquent d'outils pour évaluer les réels impacts de telles pratiques. Réalisée dans le cadre du projet européen EcoOrchard (2015-2017), l'étude présentée dans cet article avait pour objectif de mieux comprendre les différentes perceptions et les usages autour de la biodiversité fonctionnelle par les agriculteurs, conseillers et techniciens, pour ensuite concevoir des méthodes de suivi adaptées à ces perceptions et à ces utilisations préexistantes. Pour ce faire, plusieurs professionnels de la production de pommes ont été conviés à répondre à des entretiens et à participer à des groupes de travail. Les résultats ont révélé une diversité de perceptions de la biodiversité fonctionnelle et d'objectifs et usages des méthodes de suivi. Quatre attitudes principales ont été identifiées : l'attitude attentiste, l'attitude naturaliste, l'attitude régulatrice et l'attitude multifonctionnelle, une même personne pouvant adopter des attitudes différentes vis-à-vis des différentes composantes de la biodiversité ou vis-à-vis des différentes pratiques soutenant la biodiversité. Les attitudes d'une même personne peuvent également varier dans le temps. L'identification de ces attitudes a permis de concevoir, avec les participants aux ateliers, un cadre d'orientation pour créer des programmes de surveillance (c'est-à-dire des combinaisons de méthodes de surveillance) adaptés à une variété d'utilisations et de services ciblés.
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Les mycorhizes : Des alliées dans l'alimentation et la protection des plantes
François HIRISSOU, AuteurEnviron 80 % des familles de plantes vasculaires sont mycorhizées, c'est-à-dire qu'elles vivent en symbiose avec des champignons - les mycorhizes - présents dans le sol. Les bénéfices sont mutuels, les champignons bénéficient de produits carbonés produits par la plante via la photosynthèse. En agriculture, certains services rendus par la mycorhization sont recherchés, comme la biofertilisation (amélioration de la nutrition des plantes), la protection contre le stress hydrique et les organismes pathogènes, mais aussi une meilleure biostabilisation des sols, ou encore une production végétale de meilleure qualité pour la santé humaine. Les champignons mycorhiziens entretiennent également des relations bénéfiques avec les rhizobactéries, bactéries présentes à proximité des racines des plantes, dont ces dernières bénéficient aussi. Plusieurs pratiques agricoles favorables à la mycorhization sont aujourd'hui connues, comme le non-retournement des sols, la fertilisation organique, etc. Le projet Mycoagra, porté par la Chambre d'agriculture de Dordogne, vise à étudier le statut mycorhizien du noyer et du maïs.
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Myrtille : La nouvelle star des petits fruits bio
Maëla PEDEN, AuteurLa myrtille est peu présente en bio et reste un produit haut de gamme. Néanmoins, la consommation de ce fruit a été multipliée par trois en dix ans. Cet article apporte des conseils pour produire des myrtilles en agriculture biologique. Il a été rédigé suite à une formation donnée le 19 novembre 2020, en Bretagne, par Charles Souillot. Après avoir évoqué les variétés les plus couramment cultivées en Bretagne, Charles Souillot insiste sur limportance de choisir un plant de qualité professionnelle. Il explique ensuite comment préparer et procéder à la plantation : types de sols propices à cette culture, précédents culturaux à éviter ou à favoriser, travail du sol, amendements, écartement des plants Il décrit également la conduite de la culture : contrôle des adventices, fertilisation, irrigation, taille de formation, mesures prophylactiques Il faut savoir que cette plante vivace offrira sa première récolte au bout de trois ans et une première bonne récolte au bout de cinq ans.
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Noix du Périgord : « Des recettes variées, gage de notre spécificité »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurLucette et Michel Dubreuil-Lachaud cultivent 27 ha de noyers dans le Périgord en agriculture biologique. Ils vendent leurs fruits à une coopérative ou les transforment en une large gamme de produits. Leur ferme, nommée "À la noix patiente", emploie cinq personnes à temps partiel et produit 40 tonnes de noix par an. En octobre, léquipe récolte les noix grâce à du matériel mutualisé en Cuma. Les noix sont ensuite lavées et triées à la ferme à laide dune calibreuse. Celles qui ont un diamètre supérieur à 30 mm sont destinées à la coopérative : elles sont livrées le plus tôt possible pour arriver sur le marché avant les noix importées et sont vendues entre 3 et 3,30 /kg. Les petites noix sont valorisées en huile et en une gamme de 26 gourmandises sucrées et salées. Ces produits transformés représentent une part plus importante dans le chiffre d'affaires que les 85 % de noix vendues à la coopérative. Une année moyenne, les producteurs transforment trois tonnes de petites noix mais, en 2020, avec la sécheresse, ils ont récolté huit tonnes de petites noix. Ces producteurs envisagent maintenant la transmission de leur ferme, un outil de travail maintenu efficace par les différents investissements réalisés au fil de leur carrière.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
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A Ô Faya Farm, la valaisanne Ilona Thétaz met de la liberté en bouteilles
Claire MULLER, AuteurIlona Thétaz a grandi en Suisse, dans une ferme conduite en biodynamie. Elle ne se destinait pas à devenir agricultrice et a très vite intégré une école de cirque. Cependant, après un accident, elle a décidé de changer de voie et sest prise de passion pour le vin. Elle a obtenu un diplôme en viticulture, puis a travaillé dans plusieurs institutions avant dexercer le métier dnologue durant trois ans. Parallèlement, elle nourrissait lenvie de sinstaller et a acquis, petit à petit, du terrain et une maison dhabitation dans une vallée verdoyante. La crise sanitaire et le confinement lui ont permis de faire aboutir son projet. Elle est maintenant installée à son compte sur une ferme diversifiée qui regroupe une dizaine dhectares, dont 4 ha dabricotiers, 3,5 ha de vignes et le reste en pâturage pour ses moutons. Elle a obtenu la certification bio en 2021. Ses vins se rapprochent des vins natures : ils sont non filtrés et se caractérisent par une utilisation raisonnée du soufre. Comme de nombreux autres producteurs, Ilona Thétaz a dû faire face au gel durant le printemps 2021 : ses abricotiers ont subi de plein fouet ce gel et la jeune productrice na donc pas pu honorer toutes ses commandes.
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Lobservatoire des exploitations fruitières en 2019 : Un léger mieux sauf kiwi et pomme
Nasser SEYNI, AuteurLobservatoire de la production fruitière rassemble les résultats comptables de 396 exploitations représentatives de la diversité des systèmes de culture et des bassins de production. Le CTIFL, FranceAgriMer et la FNPF ont développé cet outil pour pouvoir analyser la santé financière des exploitations fruitières et fournir des éléments dinterprétation. Bien que la majorité des résultats présentés dans cet article concernent des fermes conventionnelles, un focus est réalisé sur le sous-échantillon de producteurs bio. Ce dernier est constitué de 35 exploitations, dont sept spécialisées en pommes, quatre en pêches et une en cerises. Elles ont enregistré des résultats positifs et largement supérieurs à la moyenne de lensemble des exploitations.
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Organic farming and biodiversity: Policy options
Nic LAMPKIN, Auteur ; Bruce PEARCE, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2021Un grand nombre de projets de recherche et détudes ont analysé les liens entre lagriculture biologique et la biodiversité. Ce document propose une synthèse de leurs principaux résultats. Ces derniers sont abordés en fonction du type d'utilisation des terres (grandes cultures, prairies, productions légumières et fruitières) et de certaines conditions pédoclimatiques (ex : cultures méditerranéennes). Ce document présente ainsi la manière dont l'agriculture biologique peut participer à la préservation de la biodiversité, les limites de ce potentiel et comment lagriculture biologique pourrait être encore plus vertueuse pour la biodiversité. Les actions appliquées par tous les agriculteurs bio (ex : utiliser peu d'engrais, de pesticides et d'intrants vétérinaires ou augmenter la diversité des cultures avec de longues rotations des cultures) sont distinguées des actions supplémentaires entreprises de manière individuelle par certains producteurs bio (ex : favoriser la création et la gestion d'habitats pour encourager la lutte biologique contre les ravageurs). Pour finir, ce document détaille les politiques actuelles qui soutiennent lagriculture biologique et la biodiversité, avant de présenter différentes options de soutien pour de futures mesures.
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Orne : La galère de la transmission
Christian BOISGONTIER, AuteurPhilippe et Marie-Claire Derouault, agriculteurs bio dans lOrne, souhaitent transmettre leur ferme laitière et cidricole (production de 200 000 L de lait et de 30 000 bouteilles de produits cidricoles par an), mais ils ne trouvent pas de repreneur. La ferme repose sur un système autonome et économe, avec des investissements modestes. Latelier lait se base sur un système tout herbe, avec des vêlages au printemps, afin de pouvoir passer en monotraite de Noël à février, ce qui permet de consacrer plus de temps à lactivité cidricole durant cette période. La salle de traite, doccasion (2 x 4 places), permet de traire 50 vaches par heure. Durant lautomne et lhiver, il faut donc également gérer lactivité cidricole : récolte, pressage, filtration, mise en bouteille, pasteurisation, étiquetage, livraisons, facturations Un ouvrier agricole, employé à laide un groupement demployeurs, vient renforcer l'équipe durant cette période. Pour transmettre leur ferme, Philippe et Marie-Claire Derouault proposent leur terres, maison et bâtiments en location. Cependant, malgré de nombreuses annonces dans divers réseaux, journaux et dans le répertoire départ-installation, ils ne trouvent pas de repreneur : leur ferme nest pas assez moderne et le cadre très rural fait peur aux néo-paysans.
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Paroles de jeune : Une exploitation clés en main pour Emeric
Véronique GRUBER, AuteurNon issu du milieu agricole, Emeric Duclaux est originaire de l'Ain où il a grandi à la campagne. Après une formation en agronomie et une implication dans le développement humanitaire qui l'a amené à voyager dans de nombreux pays, il a monté un projet d'agriculture urbaine à Lyon. Bien décidé à se rapprocher de la nature, il a ensuite cherché un endroit pour cultiver des arbres et des arbustes fruitiers. Il a finalement trouvé le lieu dont il rêvait, en Haute-Loire, en reprenant l'exploitation de Bernard Cottier, composée de 5 ha conduits en agriculture biologique. Après une intense période consacrée aux démarches administratives, il a réussi à s'installer début 2021. 8000 m2 sont plantés en framboises et 2000 m2 en groseilles, cassis et myrtilles. La présence, sur le territoire,du GIE Fruits rouges des Monts du Velay constitue une aide précieuse pour commercialiser sa production, qu'il entend maintenant développer.
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Pays Basque : Voir ses arbres grandir
Élise VILLAIN, AuteurFabien Labrune a été orthoptiste durant onze ans, puis a choisi de se réorienter dans larboriculture. En 2017, il a passé un bac professionnel horticole par correspondance (tout en continuant à travailler). Il sest ensuite installé, en 2018, en récupérant les terres de ses parents situées dans le Pays Basque : 2 ha sur lesquels il a planté 1,2 ha de verger conduit en agriculture biologique (300 arbres). Sur le reste, il élève des oies, qui lui permettent aussi de gérer lenherbement du verger au printemps et durant lété. Il a planté six espèces différentes de fruitiers (pêches, abricots, pommes, poires, prunes et cerises) et différentes variétés, ce qui lui permet détaler la production dans le temps. Il a majoritairement implanté des variétés locales ou régionales, achetées au Conservatoire végétal dAquitaine. En attendant que les arbres produisent, il cultive également des fraises et des framboises. Selon lui, larboriculture présente un problème majeur : il ny a pas daides, les premières années (il faut sêtre installé et avoir planté des arbres pour demander la DJA). Pour linstant, il vit grâce au salaire de sa femme et a pu emprunter de largent à ses parents pour pouvoir débuter son projet.
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Pays de la Loire : Une bio belle réussite
Guy LALUC, AuteurBio Loire Océan a été créé pour développer et structurer la filière fruits et légumes biologiques en Pays de la Loire. Cette association regroupe plus de 70 producteurs et a commercialisé, en 2020, plus de 2 000 tonnes, pour un chiffre daffaires de 4,1 millions deuros. En mars 2021, lors de l'assemblée générale, les membres de Bio Loire Océan ont pris des engagements supplémentaires en apportant des précisions à leur cahier des charges : les amendements organiques dorigine végétale doivent pouvoir être tracés et venir de France ou dEurope Le cahier des charges permet également de valoriser le travail de ce collectif sur les semences paysannes par le biais de létiquetage « légumes issus de semences paysannes ». Lassemblée générale a également été loccasion de travailler sur la stratégie commerciale du collectif. Les possibilités daller vers de nouveaux modes de commercialisation et vers le commerce équitable ont été évoquées.
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Des pépins pour les fruits bio
Céline ZAMBUJO, AuteurEn 2019, et pour la première fois, le prix à la consommation des pommes biologiques a subi une baisse de 4,7 % par rapport à 2018, avec un prix moyen de 2,85 euros/kg. Si la consommation de pommes et de poires bio augmente, les volumes mis en marché sont aussi à la hausse et l'équilibre offre/demande est à surveiller. L'arrivée de nouveaux opérateurs, peu habitués au marché bio, peut aussi être un facteur explicatif. Toutefois, les prix restent rémunérateurs pour les arboriculteurs.
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De la plaine à lalpage, « La Festuca »
Elia STAMPANONI, AuteurVincenzo Bortolotti était électromécanicien en Suisse. Il a commencé à élever trois vaches en 1973, durant une période de chômage. Il a alors décidé de continuer dans le secteur agricole et a acquis de lexpérience en alpage, tout en suivant une formation de fromager. Il a augmenté son nombre danimaux en élevant ses propres veaux. Sa ferme a été certifiée bio dès 1986. Vincenzo Bortolotti a toujours transformé le lait à la ferme, à la fois par passion et par nécessité puisquil nexistait pas de filière lait bio (le lait serait sinon parti en conventionnel). Au départ, ses enfants avaient dautres intérêts que lagriculture mais, à partir de 2009, ils ont commencé à sinvestir dans la ferme et ils sont actuellement à la tête de lexploitation. Outre les alpages, la ferme dispose maintenant de 40 ha, dont 4,5 ha de châtaigneraies et une culture de kakis. La vente de fromages, de caissettes de viande et de fruits se fait en direct ou par le biais dune coopérative (ConProbio). En 2020, avec le confinement, la demande en produits locaux a explosé, à tel point que les stocks en fromages de la ferme étaient déjà épuisés au printemps.
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La plantation d'arbres et le pralinage des racines
Gauthier BAUDOIN, AuteurImportant pour la plantation des arbres fruitiers, le pralinage des racines est un moyen d'aider à la cicatrisation des plaies et à l'hydratation des racines qui ont un peu desséché. Selon le calendrier biodynamique, il est préférable de procéder à la plantation des arbres fruitiers fin novembre, avant le solstice d'hiver, pour favoriser la reprise des racines. Pour finir, la méthode pour réaliser un pralin biodynamique à base de bouse de vache et d'argile est détaillée.
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Portrait : Rencontre avec Vincent et Dominique Zerr, cultivateurs de vignes, facilitateurs des raisins de table et embroussailleurs, à Dangolsheim (67)
Emilie POQUET, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 45 Novembre 2021) / p. 10-11 (2)Dans cette interview, Vincent et Dominique Zerr, agriculteurs bio dans le Bas-Rhin, présentent leurs activités : producteurs dabricots, ils cultivent aussi des blés de variétés anciennes pour vendre des pains et des viennoiseries grâce à lactivité de boulangerie assurée par un de leurs fils. En parallèle, ils ont développé un conservatoire de collection de raisins de table, comprenant 600 variétés, qu'ils commercialisent en plants de vigne, avec un site internet qui présente la pépinière, ainsi que les activités de formation grand public.
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Des pratiques agroécologiques innovantes en Occitanie
Myriam CODINI, Auteur ; Hélène SUZOR, AuteurDans le cadre du projet Casdar AGLAE, piloté par la Chambre régionale d'agriculture d'Occitanie, des pratiques innovantes en gestion de l'enherbement en arboriculture ont été identifiées. Si les stratégies sont variées, trois grands types se dégagent toutefois : celles qui visent essentiellement à lutter contre les adventices (travail mécanique, paillage des vergers...), celles qui visent à lutter contre les adventices, tout en favorisant la régulation des bio-agresseurs (semis de bandes fleuries favorables à la présence d'auxiliaires...), et celles qui visent à lutter contre les adventices tout en préservant ou améliorant la qualité agronomique des sols (méthode sandwich). Cette étude a conduit à la réalisation de fiches témoignages disponibles en ligne sur le site de la Chambre régionale d'agriculture d'Occitanie.
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Le pré-verger : Une agroforesterie qui mixe élevage et arboriculture
SYMBIOSE, AuteurLes prés-vergers présentent un double bénéfice : ils permettent de maintenir un équilibre écologique en abritant de multiples espèces et donc de limiter les populations de ravageurs ; et ils présentent une plus forte productivité quun verger et une prairie dissociés. Emmanuel Riat, éleveur de brebis bio et double actif basé à Le Saint, dans le Morbihan, apporte son témoignage. Il élève 30 mères sur 20 ha, dont 5 ha en pré-verger. Il a ainsi planté 800 arbres fruitiers conduits en haute-tige. Il a adapté ses plantations selon le contexte du terrain : les noyers et les variétés précoces de pommiers sont en bordure car la zone est plus ombragée, tandis que les pruniers sont au milieu pour bénéficier dun ensoleillement plus fort. Le choix des porte-greffes et la protection des jeunes plants pour éviter les dégâts causés par les animaux sont également des points importants à ne pas négliger.
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Les producteurs de petits fruits auvergnats cherchent à s'adapter et atténuer le changement climatique pour améliorer la résilience de leurs systèmes de production
Myriam DESANLIS, AuteurNé du constat que les hivers, de plus en plus chauds, provoquent une sortie de végétation des plantes de plus en plus précoce, les exposant potentiellement à des gelées tardives qui réduisent fortement les récoltes une année sur 2, un « GIEE Emergence » a vu le jour sur ce thème, en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce GIEE regroupe, pour un an, une dizaine de producteurs de petits fruits bio auvergnats qui se donnent pour objectif de réfléchir à des moyens de sadapter, datténuer et de lutter contre le changement climatique, tout en produisant des petits fruits bio de qualité et en quantité suffisante. Les thématiques de travail sont : Gestion de leau ; Ombrage des cultures ; Biodiversité.
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Produire biologiquement, aussi pour le climat
Aline LÜSCHER, Auteur ; Stéphanie FUCHS, Auteur ; Claire MULLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux enjeux liés au changement climatique et aux moyens permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur agricole suisse, et plus particulièrement aux objectifs que se sont fixés les agriculteurs biologiques. Le premier article effectue un état des lieux rapide des causes et des conséquences du changement climatique en Suisse. Dans ce pays, la température augmente deux fois plus vite que la moyenne mondiale : la fonte des glaces et de la neige libère beaucoup de chaleur et locéan est trop loin pour avoir un effet tampon. De plus, les aléas climatiques, notamment la grêle et le gel, sont de plus en plus fréquents et intenses. En 2021, ces intempéries ont causé des dégâts évalués à 110 millions de francs suisses selon une estimation de Suisse Grêle. Des agriculteurs témoignent des difficultés climatiques rencontrées en 2021. Afin de ne pas accentuer ces phénomènes, la Suisse sest engagée, dans le cadre des accords climatiques de Paris, à atteindre la neutralité carbone dici 2050. Les agriculteurs de Bio Suisse veulent aller encore plus loin en atteignant une « Agriculture biologique climatiquement neutre en 2040 ». Ce sont les bovins qui émettent la majorité des GES attribués à lagriculture suisse. Le levier le plus efficace, qui est également exigeant, réside dans la diminution du cheptel par unité de surface. La consommation de viande doit également diminuer, tout comme le gaspillage alimentaire.
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Projet Elzéard : Les stratégies innovantes du retour de l'amande
Anna DUPLEIX, AuteurL'amande, considérée dans de nombreuses études comme un alicament, est très demandée. En France, seules 300 à 500 tonnes sont produites chaque année, dont une centaine en bio, pour une consommation de 35 000 à 40 000 tonnes, le reste étant importé d'Italie et d'Espagne. Pour combler ce manque et développer une filière nationale, notamment en agriculture biologique, plusieurs acteurs sont à pied duvre dans le Sud de la France. L'implantation de transformateurs peut, par exemple, permettre aux producteurs de trouver des solutions pour le séchage, étape cruciale post-récolte. Par ailleurs, l'interprofession France Amande a été créée fin 2018 et vise la mise en commun d'outils de production et de promotion de l'amande française. Côté production, plusieurs essais, dont ceux menés dans le cadre du projet Elzéard, sont en cours pour relever les défis techniques des arboriculteurs : lutte contre les ravageurs dont Eurytoma amygdali, mise en place d'engrais verts ou encore de ferti-irrigation.
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Protection des plantes pour la production de fruits à noyaux bio
Andi HÄSELI, Auteur ; Patrick STEFANI, Auteur ; Vanessa GABEL, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021
Ce guide technique fournit des informations essentielles pour un contrôle efficace des maladies et des ravageurs en culture de cerises, pruneaux, abricots et pêches biologiques en Suisse. Il explique en détail les possibilités de régulation des principaux agents pathogènes et nuisibles, indique les mesures qui s'imposent au cours de l'année et offre une vue d'ensemble des produits et des méthodes disponibles.
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Quels besoins techniques en arboriculture biologique en Europe ? Exemple des ravageurs du pommier
Le projet européen H2020 BIOFRUITNET (2019-2022) a pour objectifs didentifier les réseaux de producteurs de fruits bio, de rassembler les connaissances pratiques existantes et de recenser les difficultés dans la production de fruits bio en Europe (fruits à pépins, fruits à noyau et agrumes). Pour cela, une enquête a été menée auprès de 149 arboriculteurs et de 100 conseillers basés dans 26 pays différents. Ce poster présente plus précisément les résultats obtenus pour les vergers de pommiers bio : les principaux besoins techniques des producteurs et des conseillers ; les ravageurs qui préoccupent le plus les professionnels dans les vergers de pommiers ; lévolution de la pression des ravageurs au cours de ces dernières années, en indiquant pour chacun dentre eux si leur pression est en augmentation, constante, en diminution ou variable.
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Ramener sa fraise en maraîchage Partie 1 : adapter les paramètres de cette culture en système maraîcher diversifié
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a de plus en plus le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. Ce dossier sera composé de deux parties. Cette première partie aborde la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée (en prenant en compte les contraintes liées à ce type de ferme). Elle commence par traiter la question de la commercialisation : quel mode de vente : vente à la ferme, cueillette, AMAP ? A quel prix ? Elle aborde ensuite la question du dimensionnement et du lieu dimplantation des fraisiers (un tableau récapitule les critères favorables et défavorables des potentiels emplacements). Enfin, elle apporte des éléments sur les différents plants de fraisiers disponibles sur le marché : plants frais, plants frigo, plants mottes, tray-plants, plants waiting bed (WB) : Un tableau récapitule les caractéristiques, avantages et inconvénients de ces plants. Puis, le cas du GAECSQUI est illustré permet dillustrer la mise en place dune fraiseraie.
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Réintroduire un élevage sur ma ferme : 20 producteurs témoignent ou comment (re)découvrir les vertus de la polyculture élevage
Ce recueil s'appuie sur les témoignages de vingt producteurs basés dans les Hauts-de-France qui ont fait le choix de réintroduire de lélevage sur leurs fermes. La recherche dautonomie et de cohérence était à la base de la motivation de tous ces producteurs, mais leurs objectifs étaient assez variés : valorisation des surfaces, fertilisation organique, diversification des revenus, désherbage des parcelles, diversification de la gamme proposée en vente directe Dans tous les cas, associer des cultures et des animaux leur a apporté de nombreux bénéfices agronomiques, socio-économiques et/ou environnementaux. Ces retours dexpériences, notamment sur les difficultés rencontrées, ont pour objectif de mettre en avant de bonnes pratiques pour favoriser la réussite de tels projets, même si chacun dentre eux reste unique. Ce recueil est ainsi composé de trois parties. La première apporte des recommandations, points de vigilance et clés de réussite. La seconde est composée de quatre fiches sur les caractéristiques de différents ateliers délevage (une fiche par espèce) : volailles, porcs, ovins viande, bovins viande. La dernière partie regroupe sept fermoscopies impliquées dans la bio avec des profils et des projets variés : arboriculteurs ayant réintroduit des ovins, polyculteurs ayant réintroduit des bovins ou des ovins, maraîchers ayant réintroduit des volailles
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Rencontre avec Théo Hotte, cidriculteur bio à Eaux-Puiseaux (10)
Pauline BOGE, AuteurThéo Hotte s'est installé sur la ferme familiale en 2017, après avoir travaillé 2 ans aux côtés de son père. Les 20 ha de vergers (pommes, poires, coings, raisins) ont été convertis en AB en 2008, et les 130 ha de grandes cultures ont fait l'objet d'une conversion progressive, d'une trentaine d'ha chaque année. Les productions sont transformées à la ferme : jus de pommes, cidres, gelées de pommes, vinaigre de cidre, eau de vie ; huiles de tournesol, de cameline, de colza et de moutarde. Historiquement en vente directe, les produits sont aujourd'hui vendus aussi dans les restaurants, les magasins bio, les boulangeries, chez les cavistes et sur les salons.
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Le renouveau de l'amandier
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire dAsie centrale, lamandier est cultivé en France depuis le Moyen Âge, notamment dans la Vienne où des amandiers de plus de cent ans ont été recensés et où un grand nombre de variétés sont encore cultivées. Fruit sec de plus en plus consommé en France, lamande connaît un retour en force, ces dernières années, avec la plantation de milliers dhectares de nouveaux vergers. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, la plantation de lamandier, fruitier du soleil, semble davantage intéressante. Cet article apporte des conseils pour en réussir la culture ; il comprend des informations sur l'implantation, le choix des variétés, sur les moyens de faire face au risque de gel en période de floraison, ainsi que des techniques culturales.
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Reprise : Nouveau grossiste bio dans le Sud
VEGETABLE, AuteurBio Cash Distribution est un grossiste basé près de Montpellier spécialisé dans les fruits, légumes, produits frais et produits dépicerie issus exclusivement de lagriculture biologique. Après une période compliquée, cette entreprise a été placée en redressement judiciaire. Le Tribunal de commerce de Montpellier a choisi Dynamis pour reprendre la partie grossiste. La partie commerce de détail et son réseau de magasins est reprise par lenseigne Naturalia. Suite à sa reprise, Bio Cash Distribution a changé de nom pour devenir Halle Bio dOccitanie. Lentreprise continuera ainsi son activité de grossiste en renforçant ses liens avec des producteurs locaux.
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Retour sur le voyage d'étude petits fruits bio Ardèche et Haute-Loire
Pauline BONHOMME, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur15 producteurs de petits fruits du Rhône, de la Loire et dAuvergne ont participé au voyage détude "Découvrir des techniques innovantes en petits fruits bio", organisé en Ardèche et en Haute-Loire par AgribioArdèche et lARDAB. Au GAEC de la Souche (Ardèche), Christophe Françès et Aurélien Grange, qui produisent des framboises, des fraises, des myrtilles et des groseilles bio à 1150 m d'altitude, ont partagé leur expérience de la culture des petits fruits. Au GAEC de la Châtaigneraie (Ardèche), Nadine et Christophe Hémar cultivent 1,5 ha de petits fruits et 6 ha de châtaignes. En 2021, en partenariat avec Terre & Humanisme, ils ont réalisé des essais sur le sol et la Litière Forestière Fermentée.
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Salon Tech&Bio 2021 : Les posters techniques
Les posters techniques du salon Tech&Bio 2021 portent sur : - Arboriculture : Désherber autrement en arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : étudier la cohabitation de l'élevage ovin et de l'arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : expérimentation 2021 sur la Ferme du Valentin ; - Arboriculture : Groupe 30 000 : améliorer les performances des vergers par l'utilisation de stratégies alternatives ; - Haies, arbres et biodiversité : Agrifaune en AURA : une convention régionale qui unit agriculteurs et chasseurs pour la biodiversité ; - Biodiversité : Agrifaune : concilier économie, agronomie, environnement et faune sauvage ; - La biodiversité : Vous avez dit biodiversité ? ; - Haies, arbres et biodiversité : Être rémunéré pour entretenir et améliorer les haies présentes sur son exploitation, comment ça marche ? ; - Biodiversité : Concours des pratiques agro-écologiques ; - La biodiversité : haie, arbre : Projet Dephy Expé Empusa : évaluer les services écosystémiques en systèmes agroforestiers fruitiers ; - Bovins lait : Projet AP3C : adaptation des pratiques culturales aux changements climatiques ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : évaluation du bien-être animal ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : mesures dans le bâtiment ; - Bovins lait : montagnes et piémonts Massif Central : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait : spécialisés de plaine : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait et système élevage AB : L'irrigation en élevage : une réponse face aux changements climatiques ? ; - Bovins lait : Le taux protéique dans les fermes AB : les constats... ; - Bovins viande : Les systèmes allaitants bio : gagnants à tous les coûts ? ; - Bovins viande : Vente directe et vente en filière longue : deux voies complémentaires ; - Couverts végétaux : Les couverts végétaux : des régulateurs thermiques ; - Eau et environnement/Ecophyto ENI : Biodiversité des champs : suivi des effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur l'environnement.
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Santé des arbres fruitiers : Opter pour des soins alternatifs
Arnaud FURET, AuteurDe nombreux arboriculteurs cherchent des solutions alternatives en matière de protection des végétaux (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, etc.). Alors que, dans les années 2000, ils cherchaient des insecticides, insectifuges et fongicides alternatifs, leurs attentes sont maintenant de plus en plus tournées vers une bonne santé globale de la plante. En Ardèche et en Haute-Loire, des producteurs ont suivi des formations dispensées par Eric Petiot (expert des plantes et préparations naturelles). Afin de pouvoir mettre en uvre ces préparations et les évaluer sur le terrain, un groupe Ecophyto Dephy-ferme a été formé en 2016. Grâce à ce dernier, les producteurs ont pu affiner leurs stratégies de lutte. Les effets de certaines pratiques alternatives ont pu être quantifiés à travers diverses analyses (ex : suivis de la conductivité, du pH et du redox des sols). Cet article présente également des résultats obtenus dans divers projets de recherche-développement : efficacité d'infradoses de sucre contre le carpocapse, des mélanges dhuiles essentielles contre Drosophila suzukii, d'infusions contre les pucerons non migrants Dans des encarts, Christophe Francès, producteur bio de petits fruits et Gilbert Leouffre, arboriculteur bio, expliquent comment ils arrivent à produire des fruits en altitude.
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Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
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SIMA Innovation Awards 2021 : La sélection de Biofil ; A découvrir aussi
BIOFIL, AuteurAlors que le SIMA (Salon International des solutions et technologies agricoles) a dû être reporté du 6 au 10 novembre 2022, le concours SIMA Innovation Awards 2021 a été maintenu. Biofil présente une sélection de sept lauréats de ce concours, susceptibles dintéresser la filière bio : 1 Smart Apply® Intelligent Spray Control System (développé par Smart Guided Systems), un système dappoint de pulvérisateur pour des pulvérisations modulées et localisées en arboriculture ; 2 Farmdroid FD20 (développé par Stecomat), un robot de semis et de désherbage autonome ; 3 - Downs CropVision® (développé par Downs), un trieur optique à grand débit pour pommes de terre non lavées ; 4 NutriSenseTM (développé par New Holland Agriculture), un dispositif à installer sur moissonneuse-batteuse pour analyser certains nutriments durant la récolte ; 5 VentiJavelot (développé par la S.A.S Javelot), un dispositif de ventilation automatique pour les grains stockés ; 6 CogenAir® (développé par Base), des panneaux photovoltaïques adaptés aux séchoirs en grange ; 7 Zürn Top Cut Collect (développé par Zürn Harvesting GMBH et par Bouillé Concept), une écimeuse-récolteuse des inflorescences dadventices. Biofil présente également les produits de trois autres entreprises : Partner&Co, qui vient dobtenir la certification Demeter ; Horsch, qui a développé deux nouvelles herses étrilles Cura ST ; Ukal et Lorentz, qui ont collaboré pour proposer des solutions dabreuvement en prairie.
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Sival Innovation 2021 : Nominés et lauréats sélectionnés par Biofil
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon international des productions végétales spécialisées dAngers, a été reportée en 2022 en raison de la situation sanitaire. En revanche, le concours Sival Innovation a été maintenu. Cet article présente une sélection de lauréats et nominés susceptibles dintéresser la filière bio. Quatre innovations variétales sont tout dabord présentées : 1 Terapur, une variété de carottes résistante aux nématodes à kystes ; 2 Inogo C.O.V, une variété de pommes résistante à la tavelure ; 3 Nathy®-Sauvignac, une variété de raisin de cuve blanc résistante au mildiou, à loïdium et au black-rot ; 4 Starlor C591, une variété de tomate cerise grappe jaune positionnée haut de gamme. Les trois innovations suivantes concernent des intrants pour la protection des cultures : 1 Moka, un biostimulant à base de levure ; 2 T-Protect®, un diffuseur et protecteur dinsectes auxiliaires ; 3 Fertiss Bio, un substrat fertilisé (motte de multiplication). Les quatre innovations suivantes sont en lien avec le machinisme et lautomatisme : 1 SunAgri®, un système agrophotovoltaïque dynamique ; 2 un groupe hydraulique mobile à entraînement électrique ; 3 un robot de désherbage (Oz) avec un système de guidage RTK ; 4 - Pressionet, un outil de lutte mécanique contre la cochenille rouge du poirier. Deux autres innovations concernent la production : 1 NetbowTM, un arc goutte à goutte adapté à lirrigation en pot ; 2 - Mano, un manomètre connecté et sans fil qui repère les anomalies du réseau. Enfin, les quatre dernières innovations sont des services ou des logiciels : 1 Captrap® Vision, un piège connecté qui compte automatiquement les insectes ravageurs ; 2 Water Weight, un outil pour contrôler la déshydratation des fruits durant la phase de conservation ; 3 IrrigAssistant®, un service dédié au pilotage de lirrigation ; 4 Une nouvelle fonction « bilan hydrique » sur linterface e-Terroir destinée aux vignerons.
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Des sorbets bio préparés en Haute-Loire
Pierre HEBRARD, AuteurA Desges, en Haute-Loire, la Thuile des fées est une exploitation de petits fruits, en agriculture biologique et en biodynamie, qui valorise, via la transformation, les fruits abîmés ou ne correspondant pas aux exigences pour une vente en fruits de bouche. Ainsi, fraises, framboises, cassis, etc., sont transformés en sorbets, confitures ou coulis.
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Trans Farm Earth, un collectif d'agités du bocal
Coralie BOUVET, AuteurEn Ille-et-Vilaine, le projet Trans Farm Earth est issu dune collaboration entre 7 producteurs et transformateurs bio qui ont unis leurs forces pour proposer un service de transformation de fruits et légumes bio. Cette initiative apportera une solution de valorisation des surplus de production, des invendus et des invendables. Après des années de travail collectif, lactivité de la conserverie démarrera au printemps 2022. Cette interview revient sur ce projet innovant, de lidée au lancement de lactivité, avec le témoignage de 5 de ses fondateurs et fondatrices.
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Verger protégé monoparcelle : Filets et bâches pour contrôler D. Suzukii et réduire léclatement des fruits et le monilia
Amandine BOUBENNEC, Auteur ; Alyson FAUST, AuteurLes attaques de ravageurs difficiles à maîtriser et les épisodes de pluie plus fréquents rendent la production de cerises incertaine. Depuis 2009, le centre CTIFL de Balandran étudie lefficacité dune protection monoparcelle « insect-proof », associée à des bâches anti-pluie, dans le but de protéger les fruits des mouches de la cerise (Drosophila suzukii), de réduire léclatement des cerises et de protéger les fruits du Monilia. Les filets « insect-proof » englobent totalement la parcelle (parois et toit) et restent en place tout au long de lannée. Les bâches anti-pluie sont déployées avant la floraison et sont repliées juste après la récolte. Cette combinaison de leviers a permis une bonne protection contre Drosophila suzukii et contre léclatement. En revanche, la protection contre le Monilia reste à préciser. Cette méthode de protection a également créé un microclimat (modification de la température et de lhumidité) et a augmenté, chaque année, le pourcentage de fruits doubles. Par ailleurs, ce système pourrait permettre dintroduire de la lutte biologique dans ces vergers pour contrôler dautres ravageurs tels que le puceron noir.
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Zone rouge - Pesticides : Mangez-en moins !
Elsa ABDOUN, Auteur ; Domitille VEY, AuteurCe dossier consacré aux impacts des pesticides sur la santé revient sur lutilisation des pesticides dans lagriculture française et explique pourquoi les pratiques agricoles sont difficiles à changer. Il détaille ensuite les effets de ces pesticides sur la santé : des études scientifiques montrent que le niveau de présomption est moyen, voire fort, entre lexposition aux pesticides et une vingtaine de maladies (cancer, troubles neurodéveloppementaux, troubles neuropsychologiques ). Les personnes les plus touchées restent les personnes directement en contact avec ces matières, cest-à-dire les agriculteurs et les riverains, mais certaines personnes sont plus sensibles, telles que les femmes enceintes et les enfants. Un autre facteur dexposition est lalimentation : plusieurs études montrent quune alimentation biologique, qui contient moins de résidus de pesticides, diminue le risque de développer certaines maladies (diabète, surpoids, cancer du sang ). Ce dossier présente également les nouveaux labels dits « sans pesticides », qui sengagent à supprimer lutilisation de produits phytosanitaires de synthèse durant les derniers stades de production afin déviter de les retrouver dans les produits alimentaires. Enfin, il insiste sur le fait que le risque de contamination varie selon les types daliments et présente un classement des risques de contamination de divers fruits et légumes conventionnels.
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Projet PimAB : Pratiques innovantes en maraîchage en Agriculture Biologique : Fermoscopies
AGRIBIO 84, Auteur ; AGRIBIO 06, Auteur ; AGRIBIO 13, Auteur | CAVAILLON Cedex (MIN 5, 15 Avenue Pierre Grand, 84953, FRANCE) : AGRIBIO 84 | 2020 et 2021Le projet régional PimAB, réalisé de 2018 à 2020 en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et porté par Bio de PACA, s'est intéressé aux pratiques innovantes en maraîchage biologique, afin de les promouvoir et d'en démontrer la faisabilité. Dans le cadre de ce projet, 16 fermoscopies ont été réalisées. Destinées en priorité aux porteurs de projets, elles présentent les principaux résultats technico-économiques (campagnes 2017, 2019 ou 2020), les moyens mis en uvre, ainsi que les conseils de 16 agriculteurs du Vaucluse, des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône : - Clémentine Vaysse, installée en plantes aromatiques ; - la Ferme du Colibri, en maraîchage sur petites surfaces et avec agroforesterie ; - le Potager d'un curieux, qui produit des plants et semences potagers et ornementaux ; - l'EARL Le Borie, en maraîchage diversifié en circuits courts ; - Vanessa et Aymeric Noir, en maraîchage diversifié, arboriculture et fruits rouges ; - le GAEC Les Rives Paysannes, en maraîchage diversifié, poules pondeuses et transformation ; - la ferme Toutypousse, en maraîchage diversifié avec poules pondeuses ; - Pierre Boijout, en maraîchage diversifié et petits fruits ; - les ruchers de Sallagriffon, apiculture et élevage ; - Yann Vidal, en maraîchage ; - le Cabanon de San Peyre, un verger-maraîcher qui va jusqu'à la transformation ; - Eric Barrière, en maraîchage sur sol vivant ; - l'EARL Le Jardin du Papet, en maraîchage biodynamique ; - la SCOP Des pieds et des mains, une ferme collective ; - Renée et Pierre Venel, maraîchers ; - Le Grand Jardin, microferme maraîchère et poules pondeuses.
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Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°21 : Objectif autonomie : Des récoltes toute l'année
Marie ARNOULD, Auteur ; Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Dans ce Hors-série des 4 Saisons du Jardin bio, de nombreux jardiniers expliquent comment ils arrivent à être presque autonomes en fruits et légumes et partagent leurs conseils et recettes. Ils illustrent une tendance qui s'affirme, d'un retour vers le jardin nourricier, vecteur de "mieux manger". Parmi les nombreux articles, des portraits de jardiniers : - Cultiver et récolter toute l'année (Yolande Letur, dans le Jura, cultive 300 m2 à 700 mètres d'altitude, dans un esprit d'ouverture, de partage et d'astuces pour une autonomie maximale) ; - Le jardin nourricier d'Annette et André (anciens éleveurs et maraîchers en bio depuis les années 1980, Annette et André, aujourd'hui à la retraite, mettent à profit leur expérience dans leur potager (59), sans se lasser d'apprendre et de partager avec les autres) ; - La fierté de Michèle (au sud des Landes, sur un terrain de 1800 m2, Michèle Guingant s'est d'abord intéressée aux fleurs, mais aujourd'hui, à 72 ans, elle est en train de relever son défi, en étant autonome à 99 % pour les légumes...) ; - Les buttes d'Olivier (en Normandie, Olivier Diot, ancien cadre, passionné de nature, s'est lancé pleinement dans le jardinage et a créé un parc botanique de 7 ha). Des articles sont consacrés à des conseils pratiques pour : planifier ses cultures, choisir des variétés précoces et hâtives, échelonner ses récoltes avec un calendrier des semis, des récoltes et des plantations ; cultiver sous serre (serre en verre, serre Walipini, tunnel mobile) ; produire ses semences et cultiver ses ressources au jardin (fiches pratiques pour faire ses graines et fabriquer soi-même terreau, paillis, tuteurs ) ; conserver ses légumes et ses fruits : des recettes et des astuces pour faire durer et transformer ses récoltes (lactofermentation, stérilisation, déshydratation ).
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L'agriculture bio dans le monde - Edition 2019
LAgence BIO présente les chiffres clés 2019 de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 93 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique début 2019. Elle était en préparation dans seize autres pays. Le marché bio mondial était estimé à près de 92,8 milliards deuros en 2017 et aurait dépassé 100 milliards deuros en 2018. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 69,9 millions dhectares (fin 2017). Elle représentait 1,4 % de lensemble du territoire agricole des pays enquêtés. Près de 2,9 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2017. Au sommaire de ce document : - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques (Les actions dIFOAM dans le monde).
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Agriculture biologique : Fiches thématiques : Les bandes fleuries en arboriculture
Les bandes fleuries sont des infrastructures agroécologiques qui participent à la lutte biologique par conservation : elles augmentent la diversité des espèces végétales, ce qui offre plus de nourriture et dhabitats aux auxiliaires des cultures. Cette fiche apporte des conseils techniques sur les bandes fleuries en arboriculture. Elle est composée de trois parties : 1 le choix des espèces végétales qui composent les bandes fleuries (période dimplantation et de floraison, auxiliaires favorisés par ces espèces) ; 2 - la mise en place des bandes fleuries (travail du sol, semis, roulage) ; 3 leur entretien (fauche, évolution de la flore, pérennisation).
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Agriculture biologique : Fiches thématiques : Le pêcher en AB
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pêchers dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en quatre parties : 1 des conseils sur le choix des variétés et du porte-greffe (un calendrier permet de visualiser la période de maturité de différentes variétés, sachant que les variétés tardives sont à éviter en bio en raison des risques exercés par la tordeuse orientale et les monilioses qui s'accroissent à partir de la mi-août) ; 2 des focus sur les principaux bioagresseurs : cloque du pêcher, pucerons, tordeuse orientale (symptômes, cycle de développement, moyens de lutte ) ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes (avec des informations pour pouvoir les reconnaître et pour les favoriser à laide de bandes fleuries) ; 4 un canevas de protection du pêcher en AB (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, ainsi que les mesures prophylactiques, les stratégies de lutte et les seuils dintervention associés).
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Agriculture biologique : Fiches thématiques : Protection phytosanitaire : Fruits à pépins 2020
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pommiers et de poiriers (et autres fruits à pépins) dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en huit parties : 1 un calendrier des observations (il récapitule, sous la forme dun schéma, toutes les observations, les piégeages, les comptages, les protections phytosanitaires à réaliser sur les vergers) ; 2 des fiches sur les principaux bioagresseurs : tavelure des fruits à pépins, pucerons du pommier, carpocapse et anthonome du pommier ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes, forficules, typhlodromes, anthocorides et aphelinus mali ; 4 une fiche sur les bandes fleuries (pour favoriser la présence des auxiliaires cités précédemment) ; 5 une fiche sur les différentes méthodes déclaircissage utilisables en bio ; 6 - un canevas de protection du pommier en bio (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, avec les stratégies de lutte associées, les seuils dintervention et les mesures prophylactiques possibles) ; 7 un canevas de protection du poirier en bio (également sous la forme dun tableau de synthèse) ; 8 - une fiche sur le cuivre (réglementation et caractéristiques des différentes formes de cuivre).
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Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
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L'agriculture biologique en région Nouvelle-Aquitaine : 2019
Selon lAgence BIO, fin 2019, la région Nouvelle-Aquitaine comptait 6 996 exploitations bio (9,7% des exploitations agricoles de la région), sur une surface de 289 468 ha (surfaces certifiées ou en conversion), soit 7,4% de la surface agricole utile. Ce document décrit les dynamiques de développement des filières bio aux échelles départementale et régionale et analyse les données des productions végétales et animales, filière par filière. Pour chaque filière, les chiffres-clés, les faits marquants de 2019 et les projets en cours sont présentés, ainsi que les perspectives.
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Agroforesterie fruitière : Des céréales entre les minivergers
Cécile PRALY, AuteurDans la Drôme, une des parcelles de la plateforme TAB (techniques alternatives et biologiques) est dédiée à lexpérimentation dun système en agroforesterie fruitière bio. Ce système a été implanté en 2013, sur une parcelle de 3 ha. Il est constitué dune succession de bandes de minivergers de pêchers et de cultures céréalières : blé (sur 18 m de large), pêchers (trois rangs sur 60 m de large), soja (18 m), pêchers (trois rangs sur 60 m), maïs semence (18 m). Cette parcelle est également jalonnée de haies pour accueillir des insectes et des animaux auxiliaires des cultures. Ce projet est piloté par la Chambre dagriculture de la Drôme et il a pour objectif dexpérimenter une combinaison de cultures adaptées au territoire et aux filières locales en utilisant les principes de lagroécologie et de lagroforesterie. Fin 2018, seulement deux récoltes de pêches avaient pu être ramassées (entrée en production du verger en 2015, puis grêle en 2016 et 2018). Les récoltes atteignent toutefois lobjectif visé : 15 tonnes commercialisables par hectare. Les cultures de soja, blé tendre et colza montrent également des résultats positifs, avec des rendements moyens respectifs de 42 qx/ha, 43 qx/ha et 25 qx/ha. Le maïs semence et la féverole dhiver sont en revanche un peu en deçà des objectifs (15 qx/ha et 20 qx/ha). Dun point de vue environnemental, la parcelle accueille une biodiversité remarquable : 50 espèces de carabes et 35 espèces doiseaux nicheurs ont été dénombrées.
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Les alternatives biologiques aux pesticides : Solutions naturelles au jardin et en agriculture
Eric PETIOT, Auteur ; Patrick GOATER, Auteur | ESCALQUENS (2 Rue Gutenberg, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2020
Pour protéger les cultures et les sols, les préparations naturelles ont prouvé leur efficacité. Ce livre explique comment il est possible de prendre soin de son jardin et de ses cultures grâce aux extraits fermentés, huiles essentielles, tisanes, macérations, micro-organismes efficaces, etc. Après un éclairage sur le fonctionnement du vivant et en sappuyant sur la théorie du triangle, les auteurs présentent 15 traitements préventifs et plus de 130 traitements curatifs contre les ravageurs et les maladies, pour les fruits et légumes, céréales, vignes, plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Cet ouvrage offre aux professionnels et aux jardiniers passionnés un programme complet pour régénérer plantes et sols avec des techniques pionnières, leur permettant de devenir autonomes dans le choix, la fabrication et lutilisation des traitements naturels.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2020-2021
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2020-2021 de lannuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (équipements délevage, matériels de culture, matériels de transformation et de stockage, construction/économies dénergie, autres matériels et protections physiques) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecte et stockage, transformation, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôles et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, dans lenseignement supérieur, autres formations).
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Arboriculture : L'entretien des bandes fleuries
Adrien LASNIER, AuteurA lissue du projet européen EcoOrchard (2015-2018), le Grab, lINRAE, le FiBL (Suisse) et le CRA-W (Belgique) ont publié un guide technique sur les bandes fleuries en vergers, avec les bénéfices qu'elles apportent, ainsi que des conseils techniques pour le choix des espèces, linstallation des bandes et leur entretien. Le guide rappelle notamment limportance de la première année dimplantation, conseille une densité de semis faible (2 à 5 g/m²) et préconise trois à quatre tontes ou fauches par an, à partir de la 2ème année (la première 2 à 3 semaines avant la floraison des arbres fruitiers, puis 6 semaines après la floraison des arbres, en évitant la période dactivité maximale des ennemis naturels des ravageurs ciblés, suivies dune fauche en septembre et d'une dernière fin octobre si le risque de campagnol est important). Le guide est disponible sur www.grab.fr/nouvelle-brochure-sur-les-bandes-fleuries-en-vergers-10698.
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Arboriculture : la fin du glyphosate aura un coût
Adrien LASNIER, AuteurEn France, le glyphosate fait lobjet dun plan de sortie pour ses principaux usages dès 2021. Cest dans ce contexte que lInrae a évalué les différences de coûts entre un désherbage chimique et des pratiques de désherbage alternatives. Après la parution dun premier rapport en juillet 2019 sur la viticulture, celui sur larboriculture est paru en janvier 2020. Les techniques alternatives (désherbage mécanique sur le rang, enherbement total et couverture du sol sur le rang) entraînent des temps de travaux supplémentaires : elles prennent 2 à 4 fois plus de temps, le désherbage mécanique présente les temps les plus élevés. Ces techniques entraînent également un surcoût : il est estimé entre 9 et 42 % du résultat courant (RCAI), soit 6 à 20 % de lexcédent brute dexploitation (EBE) selon les années et les différentes hypothèses testées. Cependant, le surcoût induit par ces techniques alternatives peut être réduit (les agriculteurs qui construisent ou adaptent eux-mêmes leurs matériels, temps de travail réduit avec l'expérience).
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Ardèche/Haute-Loire : Les petits fruits rouges à lhonneur
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, Auteur ; Karine BARRIERE, Auteur ; ET AL., AuteurDes agents des Chambres dagriculture de Nouvelle-Aquitaine sont allés visiter trois exploitations produisant des petits fruits bio, en Ardèche et en Haute-Loire. Leur objectif était dacquérir plus de connaissances sur les itinéraires techniques mis en uvre par ces producteurs aguerris. Christophe Frances est installé depuis 1989. Il élève des bovins et produit des petits fruits sur 2,5 ha, dont 1,2 ha de framboises, fraises et myrtilles (les itinéraires techniques quil applique à ces trois productions sont présentés). Valérie Courbon est installée depuis 2012. Elle loue 6,5 ha de terre sur lesquels elle cultive 1,9 ha de petits fruits : framboises, myrtilles, cassis, groseilles (litinéraire technique des myrtilles et celui des cassis sont donnés). Enfin, Christophe Hemar sest installé en ovin et en petits fruits (framboises) en 1996. Il a arrêté lélevage en 2003 et cultive actuellement 5 ha darbres fruitiers, 6 ha de châtaigniers (avec un atelier de transformation) et 0,58 ha de framboisiers. Litinéraire technique des framboises est précisé et des informations sont apportées sur le GIE des Monts du Velay (Christophe Hemar commercialise la totalité de ses petits fruits via ce Groupement dIntérêt Économique).
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Artisans du Monde : Le commerce équitable qui déplace les montagnes
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1971, l'Abbé Pierre alertait sur les ravages de la guerre civile sévissant au Bangladesh et invitait les communes de France à se jumeler avec une commune de ce pays. Cet appel a donné lieu à la création d'un réseau associatif destiné à vendre, dans l'Hexagone, des marchandises importées du Bangladesh pour aider les habitants de ce pays. De là, est née l'idée d'un réseau de magasins de vente et d'information consacrés au "Tiers Monde", prélude à la création, en 1973, de la première boutique "Artisans du Monde". En 1984, naissait Solidar'Monde, destiné à mieux structurer la distribution avec une centrale d'achat pour organiser sa logistique. Artisans du Monde est alors devenue une fédération d'associations, dont le but était l'éducation et la sensibilisation du grand public au commerce équitable, initiant ainsi le commerce équitable en France. Le réseau bio a été l'un des premiers soutiens d'Artisans du Monde qui n'a eu de cesse, depuis sa création, de renforcer son engagement. Yannick Chambon, responsable des filières chez Solidar'Monde, explique quelles sont les exigences, au-delà du cahier des charges, nécessaires pour que le commerce équitable ne soit pas qu'un apparat, mais procure un véritable bénéfice sur le terrain, aussi bien social, qu'environnemental et économique. Il donne des exemples de cet impact souhaité comme, par exemple, en Equateur, où Solidar'Monde a créé un partenariat avec la coopérative Copropap et ses 47 producteurs de canne à sucre. Dans la filière café, au Honduras, un bel exemple d'impact environnemental a vu le jour, avec le soutien à la coopérative Comsa, qui mène des actions de biocompostage, crée de l'engrais à partir de microorganismes poussant au pied des caféiers et a ouvert une école pour diffuser ses pratiques. Yannick Chambon présente les actions qu'il conduit au sein de Solidar'Monde, qui propose aujourd'hui environ 250 références alimentaires.
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L'auto-suffisance, c'est possible : Fruits ; Légumes ; Viande ; Oeufs ; Boissons ; Plantes aromatiques & médicinales
Déguster des légumes de saison bio, frais et goûteux, récolter des fruits tout au long de l'année, produire volailles, viande et ufs garantis sans produits toxiques, conserver ses cueillettes, préparer des boissons maison, cultiver des plantes médicinales et fabriquer ses propres remèdes végétaux... voici les bases de l'autosuffisance à portée de mains. Ce livre pratique s'adresse aussi bien aux débutants, avec des conseils pour se lancer, qu'aux jardiniers expérimentés, grâce à de nombreuses astuces pour cultiver en s'affranchissant des méthodes conventionnelles. L'auteure prouve également qu'il est possible de mettre un pied dans l'autosuffisance même sans jardin, grâce à la culture en pots et le partage de jardins. Cet ouvrage incite en outre à réfléchir à l'origine de notre nourriture et de nos médicaments, à l'importance de la conservation pour la continuité de l'approvisionnement tout au long de l'année et à l'intérêt de produire soi-même ses graines et ses plants.
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Auvergne-Rhône-Alpes : Auvabio rime avec demi-gros
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAuvabio est une jeune association, créée en mai 2019, qui a pour objectif de mutualiser et structurer loffre en demi-gros de fruits et légumes bio produits en Auvergne. Elle a été initialement créée et portée par huit producteurs. Ces derniers navaient pas de mal à commercialiser leurs fruits et légumes en vente directe : la demande est forte pour ces produits et lAuvergne reste un territoire délevage et de grandes cultures. Toutefois, ce mode de commercialisation présente certaines limites : il est chronophage. Par ailleurs, ces producteurs ne souhaitaient pas contractualiser leurs productions pour garder la main sur leur filière. Cest dans ce contexte quils ont entrepris de développer une offre en demi-gros. Actuellement, Auvabio regroupe une cinquantaine dadhérents pour une quinzaine de clients. Les productions sont planifiées deux fois par an afin de mieux répondre aux différentes attentes. La plateforme de cette association est basée à Clermont-Ferrand. Deux producteurs sont salariés à mi-temps pour la commercialisation et les livraisons. Les prix sont fixés en fonction des coûts de production et des aléas climatiques locaux. Lobjectif est de proposer un prix rémunérateur pour les producteurs sans déstructurer la filière locale en vente directe. Cette structuration du demi-gros est inédite en France et les producteurs ont pu constater que les collectivités locales recherchent ce type dapprovisionnement.
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Auvergne-Rhône-Alpes : Des chauves-souris et des hommes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre dun « groupe 30 000 » du plan Ecophyto II, neuf arboriculteurs drômois, accompagnés par la Chambre dagriculture départementale, ont mis en place 180 nichoirs pour mésanges et gîtes pour chauves-souris. Ces infrastructures permettent de palier le manque de cavités dans les vergers, pour ces prédateurs insectivores. Les chauves-souris, par exemple, sont capables de manger jusquà 3 000 insectes par nuit.
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Azadirachtine pour larboriculture : Le dossier est toujours sur le feu
Marion COISNE, AuteurActuellement, en AB, les traitements à base dazadirachtine (Neemazal T/S, Oikos et Azatin) sont autorisés uniquement sous abri et seulement sur certaines cultures ornementales et maraîchères. Cette année, face au manque de solutions en arboriculture bio pour lutter contre les pucerons, des discussions entre la profession et le ministère de lAgriculture ont abouti à la mise en place de dérogations pour que les arboriculteurs bio puissent utiliser (sous certaines conditions) du Neemazal T/S et de lOikos dans leurs vergers. Toutefois, le système de dérogation nest que transitoire et beaucoup darboriculteurs se questionnent sur le devenir de lazadirachtine. En 2015, Andermatt, la société qui commercialise le Neemazal T/S, avait demandé une autorisation pour utiliser ce produit en arboriculture bio (en plein champ et contre les pucerons), mais cette dernière avait été refusée par lAnses à cause du peu de données disponibles. Actuellement, Andermatt a réitéré sa demande. Par ailleurs, en France, les produits à base dazadirachtine sont classés H361d « susceptibles de nuire au ftus » (décision prise par lAnses et non appliquée dans les autres pays européens). Andermatt a également déposé une demande de suppression de cette mention pour le Neemazal T/S.
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Des bâches pour les vergers bio
Maude LE CORRE, AuteurLaurent Rougerie, ancien conseiller de Limdor et arboriculteur bio installé dans le Limousin, expérimente, depuis sept ans, des bâches antipluie dans ses vergers de Golden. Ces bâches lui permettent datteindre un bon niveau de production tout en diminuant le nombre de passages de produit anti-tavelure. Par ailleurs, en 2017, les bâches lui ont permis de lutter contre le gel : les pommiers en dehors des bâches avaient été touchés par la rugosité (la récolte était perdue) alors que ceux protégés par les bâches navaient pas été atteints. Le principal frein à linstallation de ces bâches antipluie reste toutefois leur coût : 14 000 à 15 000 /ha pour une durée de vie de huit à dix ans. Cette pratique demande également beaucoup de main duvre pour ouvrir et fermer les bâches. Pour Laurent Rougerie, les prix pratiqués en AB lui permettent de supporter les surcoûts liés à cette pratique, mais il ne lenvisagerait pas avec le prix des pommes en conventionnel.
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Le bio au challenge du local
Jean HARZIG, AuteurCet article compare les stratégies commerciales, appliquées aux fruits et légumes biologiques, de deux magasins basés non loin de la métropole stéphanoise : un hypermarché (Leclerc) et un magasin spécialisé (La Vie Claire). En complément de cet article, un tableau compare les prix dune vingtaine de fruits et légumes bio vendus par ces deux magasins (le relevé des prix a été effectué le 12 novembre 2020). La provenance des produits est également renseignée.
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Bio en Italie : Explosion des ventes de fruits et légumes
VEGETABLE, AuteurLa demande de fruits et légumes bio a augmenté de façon importante en Europe pendant les premiers mois de 2020. En Italie, cette augmentation représenterait environ 17,6 % par rapport à 2019, selon Canova, qui souligne l'importance du rôle joué par le e-commerce dans la croissance des ventes au cours de la période de confinement. L'entreprise Brio a observé une augmentation de 7 % de ses ventes vers l'export, au cours des 4 premiers mois 2020. Dans la grande distribution italienne, les ventes de fruits et légumes ont connu une augmentation de 15,8 %, avec une croissance de 20,4 % pour les fruits et de 13,4 % pour les légumes, 4 % du total étant représenté par le bio.
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Bio : Un poids important dans la balance
Cécilia BENOIT-CELEYRETTE, AuteurLa banane, et notamment la banane bio, est très appréciée par les consommateurs français : la consommation nationale de bananes est passée de 550 000 t/an il y a quatre ans à 643 000 t/an actuellement, dont 100 000 tonnes de bananes bio. Ainsi, le développement de la filière biologique seffectue conjointement à celui de la filière conventionnelle. Du point de vue de la commercialisation, la banane bio est fortement présente dans les GMS, mais elle lest moins dans les magasins spécialisés. Concernant la production bio, elle est pour linstant concentrée dans quelques régions ciblées du monde. La République Dominicaine est le plus gros producteur (250 000 t/an). Lessentiel des volumes produits par ce pays est destiné au marché européen : ce dernier absorbe 95 % des exportations de bananes bio de République Dominicaine. Dans les Antilles, la production biologique reste assez faible : sur les 200 000 tonnes de bananes produites en Guadeloupe et en Martinique en 2019, seulement 1 000 tonnes sont bio. Lagriculture biologique devrait toutefois se développer grâce à de nouveaux leviers agronomiques (ex : création dune variété résistante à la cercosporiose noire). En revanche, les faibles prix pratiqués en GMS (ex : 1,29 /kg) ne permettent pas de rémunérer correctement les producteurs, et encore moins les producteurs antillais qui doivent respecter la réglementation européenne.
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Les bio pratiquent en Pays de la Loire : Portraits de fermes bio 2020 : 14 témoignages sur la transition agricole et climatique
14 producteurs.trices bio des Pays de la Loire, dans diverses productions (bovins, volailles, viticulture, arboriculture, maraîchage, céréales), témoignent sur leurs pratiques de transition agricole et climatique. Pour chacun.e, sont présentés : des repères sur le système de production ; des pratiques, techniques ou commerciales ; et les structures qui les accompagnent (structures économiques ou de conseil). Les pratiques abordées concernent : lautonomie protéique en élevage, le remplacement de la paille par des plaquettes de bois, la biodiversité, ladaptation du travail du sol, ladaptation au changement climatique, la relocalisation des filières, limplication dans les filières longues...
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Biofach 2020 : Interviews des exposants
Biofach, salon mondial de lalimentation biologique, a lieu, chaque année, à Nuremberg, en Allemagne. Ces douze vidéos, disponibles sur le site de lAnnuaire Vert, sont dédiées à des exposants de lédition 2020 du salon. Ces derniers présentent leur entreprise et leurs nouveaux produits exposés sur les stands. Cest aussi l'occasion de parler des actualités des entreprises, comme les démarches de réduction des déchets. Les entreprises interviewées sont Apimab, Arcadie, Aromandise, Comptoir des Lys, Culture miel, Helpac, Kaoka, Les Jardins de Gaïa, Lou Prunel, Markal, Moulin des Moines et Naturinov. Elles exposent une diversité de produits alimentaires dépicerie tels que des jus revitalisants, des produits à base de miel et de propolis, des chocolats, des thés et des herbes aromatiques, mais aussi des produits cosmétiques ou des bougies par exemple.
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Biostimulants, un marché en quête de références
Charles BAUDART, AuteurLe marché des biostimulants est en pleine croissance (+ 10 à 12 % à léchelle européenne) et représente 300 millions deuros en France. Ces produits sont principalement destinés aux cultures spécialisées (viticulture, arboriculture et maraîchage), mais les grandes cultures sont également concernées (ex : une part non négligeable dagriculteurs en utilise sur le colza). La palette de ces produits est large : activateurs de sols, phytostimulants, stimulateurs de croissance, biofertilisants Depuis juin 2019, leur cadre réglementaire a été éclairci à léchelle européenne et ils ne peuvent plus être confondus avec des produits de protection des plantes. Comme les biostimulants agissent sur des stress abiotiques (et non biotiques), leur fonction nest pas nécessairement daugmenter le rendement des cultures, mais plutôt de les préparer à encaisser des stress climatiques et à optimiser leur récupération. Il est toutefois difficile dévaluer leur efficacité, en particulier de quantifier la perte de rendement en raison de tel ou tel facteur environnemental et de mesurer lapport du biostimulant. Jusquici, les essais mis en place par des instituts techniques (souvent longs et coûteux) nont pas mis en évidence deffet bénéfique significatif. Pour apprécier plus finement déventuels effets positifs, des outils sont en cours de développement pour mieux quantifier le stress vécu par une culture.
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Calendrier Lunaire 2021
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 42 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Calendrier des semis Biodynamique 2021
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2020Le « Calendrier des semis » est issu de plus de 60 années de recherche en agriculture biodynamique de l'Institut de Maria Thun. Il propose des informations et des conseils pour produire des fruits, des légumes et des céréales de qualité, riches en éléments nutritifs, en goût et en forces vitales, en respectant les processus naturels et en suivant les rythmes cosmiques (lune, soleil et planètes), et avec lutilisation des préparations biodynamiques. Les influences cosmiques nexcluent pas les autres règles fondamentales de la pratique agricole et jardinière biodynamique. Ainsi, ce Calendrier propose : - Des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour ; - Des conseils pratiques pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; - Une présentation détaillée des rythmes cosmiques avec des tableaux et cartes astronomiques permettant de connaître les positions de la Lune et des planètes ; - Des tendances météorologiques mois par mois ; - Des contacts pour s'informer et se former en biodynamie.
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Castanéiculture dans les Cévennes : 45 ans au cur de sa châtaigneraie fruitière !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans le Gard, Michel Levesque cultive une châtaigneraie bio depuis 45 ans (la ferme de Valbonne). Il sétait installé avec 750 m2 de châtaigniers et compte actuellement 8,5 ha de châtaigneraies fruitières et 17,5 ha de prairies. Quatre variétés de châtaignes ont principalement été greffées sur les vieilles souches existantes : Maine dAbric, Baumelle, Gêne et Marron dauphine. Michel Levesque produit en moyenne 4 à 5 tonnes de châtaignes par an et les transforme dans son laboratoire agréé bio : confiture de châtaignes, crème de marron, farine de châtaigne, gâteaux sablés La ferme de Valbonne compte une trentaine de références dans son catalogue et les châtaignes fraîches sont un produit dappel. Par ailleurs, depuis deux ans, ce castanéïculteur a le sentiment que ses arbres sont en train de sadapter au changement climatique : après des rendements en forte baisse depuis une dizaine dannées, ils commencent à remonter. Par sécurité, ce producteur sest également lancé dans la plantation de figuiers. A 65 ans, il pourrait prendre sa retraite, mais sa pension sélèverait à 550 /mois. Il continue donc son activité en attendant de trouver un éventuel repreneur.
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Les clés de la croissance
Jacques BERTIN, Auteur ; Benoît MERLAUD, Auteur ; Patricia BACHELIER, Auteur ; ET AL., AuteurLe secteur bio ne connaît pas la crise. Au contraire, il a connu une croissance supérieure au conventionnel durant le premier confinement (mi-mars à mi-mai 2020). Les produits bio simposent ainsi parmi les principaux bénéficiaires de la crise Covid-19 qui a renforcé lintérêt des Français pour « le mieux manger ». Ce hors-série bio de la revue Linéaires apporte des explications sur les stratégies déployées par les grandes surfaces pour développer leur marché bio et détaille les chiffres de ce marché. Il commence par aborder le côté « enseigne » avec : une interview dEmmanuel Fournet (directeur analytique chez Nielsen France) ; une interview de Benoît Soury (directeur des marchés bio du groupe Carrefour) ; une interview de Séverine Jégou (chef de projet transverse bio chez Intermarché) ; un reportage sur Leclerc et le faible succès de son enseigne spécialisée Le Marché bio ; un point sur les enseignes bio des GMS et leur concurrence avec les magasins bio spécialisés. Le côté « marché » est ensuite développé. Des informations sont apportées sur les marchés bio suivants : surgelés, produits de la mer, boucherie-volaille, charcuterie-traiteur, crémerie, fruits et légumes, épicerie. Pour chacun dentre eux, un article effectue un état des lieux, puis dautres textes apportent plus dexplications sur des produits phares, sur des problématiques rencontrées par certaines filières ou présentent de nouveaux produits bio.
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Cohabiter avec la mouche noire du figuier, par quels moyens ?
Margaux ALLIX, AuteurLa conduite des figuiers bio se heurte à un problème technique important : la gestion de la mouche noire du figuier (Silba adipata McAlpine) qui peut causer entre 20 et 80 % de pertes. Cette mouche pond ses ufs sur les figuiers, puis les larves se nourrissent de linflorescence avant de sattaquer au parenchyme de la figue. Son cycle comprend environ six générations par an. En AB, aucun produit nest homologué contre ce ravageur. Seule la prophylaxie, qui consiste à récupérer les figues atteintes puis à les brûler, est possible. Toutefois, l'efficacité de cette technique est controversée. Dès 2015, le CIVAM BIO 66 a mené des essais pour trouver un piège efficace. Ils ont permis didentifier des pièges à base de phosphate diammonique (PDA) dilué à 4 %. En 2017, les essais se sont poursuivis en collaboration avec la société AB7 Innovation qui a proposé plusieurs combinaisons de pièges et dattractifs. Dans cette continuité, le projet FIGUECOSA a été lancé en 2018, afin de tester de nouvelles formulations. Il sest poursuivi en 2019. Actuellement, deux autres pièges semblent prometteurs. Toutefois, il faut améliorer leur sélectivité afin déviter de piéger des insectes non ciblés. Les captures ont également permis de mieux suivre les vols de cette mouche et un travail est en cours avec un entomologiste pour mieux comprendre son cycle de développement.
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Conduite en verger et choix variétal : Quelles avancées en pêches et abricots bio ?
Margot ARCHAMBEAU, AuteurEn France, les conversions en AB de vergers de pêchers et dabricotiers sont de plus en plus nombreuses. Les deux principaux bassins de production sont la région PACA et lex-Languedoc-Roussillon. Des solutions à des problèmes techniques (ex : la gestion de la moniliose sur fleurs et sur rameaux pour les abricots) et à la faible fertilité/productivité de certaines variétés commencent à voir le jour en bio. Par ailleurs, les choix variétaux se multiplient : 170 variétés dabricots et plus de 200 variétés de pêches sont évaluées chaque année. Les variétés disponibles sont ainsi en perpétuelle évolution, compte-tenu de la durée de vie relativement courte de ces arbres. Les stations dexpérimentation prennent de plus en plus en compte la réduction des produits phytosanitaires, ainsi que les avis des producteurs, dans leurs programmes de recherche et d'évaluation variétale. Cet article propose plusieurs liens internet permettant davoir accès à ces différents travaux, ainsi quun tableau récapitulatif avec les principales variétés de pêches et dabricots, classées en fonction de leur précocité. Un encart décrit la conversion réussie de Sébastien Castagne, un arboriculteur basé dans le Lot-et-Garonne.
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Conférence de Presse en direct de l'Agence BIO du 9 juillet 2020 à 9H30
Cette vidéo permet de visionner la conférence de presse donnée par lAgence BIO, le 9 juillet 2020. Cette conférence de presse avait pour objectif de présenter les chiffres-clés de la bio pour lannée 2019. Elle est intitulée « La consommation bio en hausse en 2019 stimule la production et la structuration des filières françaises ». Elle alterne chiffres-clés et témoignages dacteurs de la bio : Philippe Henry, le président de lAgence BIO, commence par exposer les chiffres liés au marché et à la consommation de produits biologiques ; Christian Weinsberg, administrateur de Biocoop, illustre ensuite le modèle coopératif, ainsi que les postures prises par les magasins Biocoop ; Gérard Michaut, le Président de la Commission de lObservatoire National de lAgriculture Bio, détaille les chiffres liés à la production biologique ; Francisco Moya (négociant, conditionneur et exportateur de pommes de terre, dans les Hauts-de-France, et membre du Conseil dAdministration du CNIPT) et Claire Génova (productrice de pommes de terre en Eure-et-Loir et membre de la Commission Bio du CNIPT) présentent le développement de la filière pommes de terre bio en France.
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Confinement : Des consommateurs en recherche de produits bio et de proximité
Coralie PIREYRE, Auteur ; Alice ODOUL, Auteur ; Anne HAEGELIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe 1er confinement a bousculé les habitudes de consommation des Français (lieux dachat, fréquences, types de produits ). Ils ont notamment consommé plus de produits bio tout en soutenant les producteurs locaux. Cet article donne un aperçu de limpact du confinement sur les circuits de commercialisation des produits bio en France et en Auvergne-Rhône-Alpes. Il commence par quantifier lévolution de la consommation de produits bio à léchelle nationale. Il détaille également les conséquences du confinement sur plusieurs filières longues (viande, dont veaux, viande bovine et équilibre matière, agneaux ; lait ; aliments du bétail ; grandes cultures) et courtes (PPAM, fromages, vin, fruits et légumes, farine, ufs). Il décrit ensuite des solutions mises en place durant le confinement pour que les producteurs bio puissent continuer à commercialiser leurs produits, notamment en vente directe : des tableaux en ligne ont été créés pour mettre en relation des producteurs et des magasins, des « marchés éphémères » ont été accueillis par des producteurs ou des magasins bio, des Amaps ont assoupli leurs conditions pour que des consommateurs non adhérents puissent accéder aux paniers, et des outils facilitant la commercialisation ont été relancés (ex : outil web Bon Plan Bio). Lassociation Haute-Loire Bio, qui organise depuis 17 ans une foire bio à Langeac à la mi-mai, a su réinventer le déroulement de son évènement en proposant un drive collectif 100 % bio et local.
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Une conserverie mobile et solidaire
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2017, trois maisons de quartier, situées à Romans-sur-Isère (Drôme), ont mis en place une conserverie mobile afin de sensibiliser les habitants (en particulier ceux en situation de précarité) à léconomie locale et de les inciter à adopter une alimentation saine et locale, en transformant des fruits et légumes bio disqualifiés ou en surplus. Cette conserverie est installée dans un camion laboratoire qui comporte un atelier de nettoyage, un poste de transformation, avec un autoclave. Les recettes sont choisies en fonction des saisons et un animateur de la maison de quartier, ainsi quun cuisinier sont présents pour accompagner les habitants dans la transformation des produits. Diverses structures font appel à cette conserverie mobile pour des animations : une école, une mairie, un ESAT, une association Ce projet a vu le jour grâce à des subventions du programme européen Leader. Pour faire face à la diminution des subventions, une participation financière est maintenant demandée aux structures qui sollicitent la conserverie mobile et il est envisagé de réaliser du travail à façon pour les agriculteurs, mais le camion ne peut traiter que de petits volumes.
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Conversions 2019 : Une dynamique qui perdure pour la 3ème année consécutive ; Demandes daide bio en 2020
Patrick LEMARIE, Auteur ; Philippe CAILLAUD, Auteur ; François VRIGNAUD, AuteurLe premier article est dédié aux nouvelles conversions BIO en Pays de la Loire durant lannée 2019. Des chiffres-clés ont été estimés par la CAB à partir des notifications publiées par lAgence Bio et ont été complétés par une expertise locale. Globalement, la dynamique de conversion perdure au même niveau que lannée précédente, et ce, pour la troisième année consécutive, suite au pic de 2016. Des éléments explicatifs sont apportés pour chaque filière : bovins lait, bovins viande, monogastriques, viticulture, légumes, PPAM, arboriculture et petits fruits. En complément, deux référents de la CAB (Philippe Caillaud et François Vrignaud) apportent leur analyse sur le développement de la bio en Pays de la Loire. Le second article fournit des informations sur les aides bio. Depuis cette année (2020), il nest plus possible de demander des aides au maintien car le Conseil régional a arrêté de les financer. Il est toutefois possible de solliciter un crédit dimpôt bio de 3 500 (avec transparence pour les GAEC). En revanche, les aides à la conversion (engagement sur cinq ans) peuvent toujours être demandées.
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Les Côteaux Nantais engagés en biodynamie
Véronique BARGAIN, AuteurLes Côteaux Nantais ont été créés en 1943, par Jacques Moreau et René Delhommeau. Ils occupaient alors deux hectares. Maintenant, ils regroupent 103 ha de vergers, une station fruitière et une unité de transformation. Ils produisent, en moyenne, 1 500 à 2 000 tonnes de pommes par an, 400 t/an de poires, ainsi que des prunes, des pêches, des kiwis, des coings, des fraises, de la rhubarbe le tout en biodynamie. Lexploitation a connu une première évolution en 1970 en sengageant dans la bio, puis elle est passée en biodynamie en 1995. Cette méthode de production (méthode Rudolf Steiner) repose principalement sur lobservation : chaque arbre est observé au moins deux fois par semaine. Deux pleins-temps sont dailleurs dédiés aux observations. Un autre point essentiel est la pulvérisation de préparations pour stimuler la vie du sol et les plantes. Toutes ces préparations sont dynamisées et appliquées en fonction du calendrier lunaire.
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Un couvert aux multiples avantages : Du mélilot dans les pommiers
Marion COISNE, AuteurCamille Rolland, arboriculteur biologique basé dans les Hautes-Alpes, a expérimenté, en 2019, et 2020 un couvert de mélilot officinal associé à du trèfle blanc dans son verger. Ce mélange a été semé dans linter-rang dune parcelle de 1,2 ha, plantée en pommes Golden. Ce test a été réalisé dans le cadre du projet Absolu (2019-2020), financé par Danone et piloté par lItab, dont lobjectif est daméliorer la qualité des sols en arboriculture bio et en cultures légumières bio. Le mélilot, qui est une légumineuse bisanuelle, a été choisi pour répondre à plusieurs buts : améliorer la structure du sol, lutter contre les campagnols (cette plante était autrefois utilisée comme anticoagulant) et être mellifère. Dans cet essai, le mélange mélilot-trèfle blanc a été comparé à un enherbement naturel avec une flore variée. Les différentes observations ont montré que le feuillage était plus vert en présence de mélilot. Ce constat a, par la suite, été confirmé par des mesures réalisées à laide de N-Tester. La vigueur des arbres semble aussi être affectée positivement par la présence de mélilot. Quant à limpact sur le rendement, il nest pas encore possible de conclure car le verger présente une forte alternance. Des essais complémentaires devraient avoir lieu dans le cadre dun projet Absolu 2.
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Des couvre-sols pour les abricotiers
Muriel MILLAN, Auteur ; Timmy DEFERT, AuteurDans les vergers conduits en agriculture biologique, lentretien du rang se fait mécaniquement. Cette technique, coûteuse en temps et en énergie, peut blesser les troncs et détruire les racines superficielles de larbre. Pour éviter ces inconvénients dans les vergers adultes dabricotiers bio, le projet Placohb (conduit par le CTIFL) a tenté délaborer des mélanges de plantes couvre-sols appropriés. Ces derniers permettraient également de favoriser la biodiversité, ainsi que la régulation des ravageurs. Les tests ont été réalisés sur le site de Balandran (Gard) et ont permis de comparer cinq modalités : le travail mécanique, le couvert spontané, et trois couverts semés, dont un couvert avec des espèces plus couvrantes, un autre avec des légumineuses (apport dazote) et un autre avec des plantes répulsives pour les rongeurs. Aucune différence de vigueur et de rendement na été observée entre les différentes modalités. Les couverts contenant des légumineuses et des plantes répulsives sont plus intéressants en matière de recouvrement et de diversité spécifique.
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Cultiver des paillis valorisables en intercep
Véronique BARGAIN, AuteurLe projet de recherche Domino (projet Eranet Core-Organic) a pour objectif daméliorer la durabilité et lempreinte écologique des vergers et vignobles bio. Il rassemble treize partenaires européens, dont le Ctifl, et a été lancé en 2018 pour trois ans. Lun des axes étudiés dans ce projet est limplantation dune culture sur le rang afin de maîtriser lenherbement tout en générant un revenu complémentaire. Pour cela, il a fallu trouver des espèces au développement rapide (pour concurrencer les adventices), avec un enracinement peu profond (pour quelles ninterfèrent pas avec le développement racinaire de la vigne ou des arbres), pérennes (pour assurer une couverture du sol toute lannée) et adaptées aux conditions locales. Trois couverts ont été retenus : de la potentille, des fraisiers et des herbes médicinales. Des essais ont été mis en place en 2018 et 2019 par deux partenaires italiens pour les tester. Si les résultats obtenus en 2019 sont concluants en verger, ils le sont moins en viticulture (les couverts ne sont pas assez développés). De plus, la récolte des couverts est difficile : elle implique labsence de traitements durant leur période de production (ou alors des traitements autorisés à la fois sur la culture et sur le couvert). De nouveaux essais sont prévus en 2020.
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Current use of copper, mineral oils and sulphur for plant protection in organic horticultural crops across 10 European countries
N. KATSOULAS, Auteur ; A-K. LØES, Auteur ; U. SCHMUTZ, Auteur ; ET AL., AuteurL'utilisation de certains intrants phytosanitaires d'origine minérale, tels que le cuivre, le soufre ou les huiles minérales, est controversée en agriculture biologique. Les données permettant de quantifier l'utilisation de ces intrants phytosanitaires sont rares. Dans le cadre du projet européen Organic PLUS, l'utilisation du cuivre, du soufre et des huiles minérales a été cartographiée dans dix pays européens, en collectant des connaissances d'experts, de mai à octobre 2018 (c'est-à-dire avant la limitation de l'utilisation du cuivre à 4 kg/ha/an qui est entrée en vigueur le 1er février 2019). Les résultats montrent que le cuivre est largement utilisé par les producteurs bio méditerranéens (agrumes, olives, tomates) et par les producteurs de pommes de terre bio. Les huiles minérales sont majoritairement appliquées pour lutter contre les cochenilles, les acariens et les aleurodes. Le soufre est aussi couramment utilisé, en particulier pour les cultures sous serre. Face à l'utilisation importante de ces intrants, notamment en cultures méditerranéennes, il est nécessaire de chercher des alternatives plus durables.
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A la découverte des vergers du Sud de la Vallée du Rhône
Pauline BONHOMME, AuteurUn groupe de 9 arboriculteurs biologiques et en conversion du Rhône, de la Loire, de l'Ardèche et de l'Isère sest déplacé avec lARDAB, dans le Sud de la Vallée du Rhône, à la rencontre dautres producteurs. Les visites de fermes bio diversifiées ont permis des échanges de pratiques entre producteurs, des retours sur les variétés utilisées. Dans cet article, un focus sur la conduite des figuiers au Jardin de Gaïa et au Mas des Grands Cyprès (84) fournit quelques conseils pour réussir cette culture. Il est complété par une présentation plus détaillée du Mas des Grands Cyprès, qui a introduit des animaux (brebis et agneaux Merinos ) dans ses vergers.
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Dégâts sur fraises : Des pistes contre Drosophila suzukii
Marion COISNE, AuteurEn Pays de la Loire, face au manque de solutions pour lutter contre Drosophila suzukii en culture de fraisiers, le CDDL (comité départementale de développement légumier) a étudié plus amplement les caractéristiques de ce ravageur afin de mieux le gérer (projet Reproleg 2017-2019). Les moyens de lutte apparus comme les plus intéressants sont la prophylaxie et les filets, mais ces derniers favorisent dautres ravageurs (pucerons, thrips et acariens) et maladies (botrytis) car ils limitent la ventilation. La prophylaxie repose principalement sur laugmentation de la distance entre les plants de fraisiers, le retrait des vrilles et des feuilles en sénescence, lévacuation des déchets en dehors de la parcelle et une récolte au moins tous les deux jours. Des plantes de services ont également été testées (menthe poivrée, ail et coriandre), mais elles nont pas montré de résultats concluants. Des lâchers dauxiliaires (Trichopria drosophilae) ont aussi été effectués, mais il est difficile de conclure sur leur efficacité (ils ont probablement été affectés par un traitement destiné à lutter contre les thrips). Cet article est complété par deux encarts. Lun deux rapporte le témoignage de Sandra et de Matthieu Gilbert, deux maraîchers bio vendéens qui ont été touchés par ce ravageur. Par ailleurs, un autre encart est dédié à la recherche de parasitoïdes pour lutter contre les pucerons des fraisiers. Sur le terrain, il semble que les parasitoïdes naturellement présents soient plus efficaces contre les pucerons que les parasitoïdes d'élevage.
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Démarches qualité et RSE dans la filière fruits et légumes : La grande enquête CTIFL 2020
Catherine GLEMOT, Auteur ; Cécile BERTRAND, AuteurPlus dune centaine de professionnels (producteurs, expéditeurs, grossistes et importateurs) ont répondu, en 2020, à lenquête du CTIFL sur les démarches qualité au sein de la filière fruits et légumes. Cette enquête, réalisée tous les 4-5 ans, permet didentifier les certifications plébiscitées par les entreprises, les clients ou les consommateurs. Elle permet également de recueillir les avis des professionnels, avec leurs intérêts et leurs contraintes. Au stade production, lagriculture biologique poursuit sa forte progression. La certification Haute valeur environnementale (HVE) connaît également une forte progression, alors quelle a connu dix années de stagnation. Les SIQO (AOC/AOP, IGP, Label rouge) connaissent une légère croissance sous leffet probable de la loi Egalim. De nouvelles démarches, basées sur des allégations négatives du type « cultivé sans pesticides » ou « zéro résidu de pesticides », ont été créées et se sont développées. La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), timidement présente dans les enquêtes précédentes, est devenue un enjeu important pour les entreprises de fruits et légumes.
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La distribution s'engage
Jean HARZIG, AuteurDans cet article, six enseignes de la distribution, dont Biocoop (les autres n'étant pas spécialisées en bio), répondent à plusieurs questions sur leur approvisionnement en fruits et légumes, ainsi que sur le devenir de leurs points de vente. Lune dentre elles concerne la régression des fruits et légumes français dans leurs rayons. A cette question, Biocoop répond que 80 % de son chiffre daffaires (tous produits confondus) est réalisé sur des produits français et que 30 % de ses fruits et légumes sont locaux (lapprovisionnement étant directement géré par les magasins). Une autre question concerne la répartition des risques et des bénéfices tout au long de la chaîne de valeurs : du producteur au consommateur, en passant par le commerce. Biocoop refuse que les agriculteurs soient une variable dajustement. Cest pourquoi cette enseigne développe le commerce équitable et travaille uniquement avec des groupements de producteurs, ce qui permet de mieux gérer les aléas du marché, tout en construisant une politique de prix à partir des coûts de production. Une autre question porte sur la crise Covid-19 qui a bousculé léchiquier de la distribution alimentaire. Face à ces changements, Biocoop explique vouloir développer le e-commerce.
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Dossier : Agriculture, biodiversité et climat : Les agriculteurs bio proposent des solutions
Yoan MICHAUD, Auteur ; Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Marvin SOPHIE, Auteur ; ET AL., AuteurDes agriculteurs bio du Grand Est participent à des projets innovants visant à lutter contre l'érosion du vivant et à s'adapter au changement climatique. Dans la Vallée du Longeau (Meuse), 5 fermes en maraîchage, viticulture, arboriculture, grandes cultures et élevage bovin et ovin se sont engagées dans différentes actions, notamment pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ; les agriculteurs ont créé des puits de carbone, planté des haies, etc. Un réseau de 80 fermes bio-diversité a été mis en place dans tout le Grand Est pour favoriser les échanges de savoirs et de savoir-faire en matière d'actions concrètes (haies, bandes enherbées, mares...). Une formation sur l'intérêt des nichoirs en haute densité en maraîchage bio a permis de construire 210 nichoirs qui ont ensuite été installés sur des parcelles. L'association Bio en Grand Est poursuit ses actions en faveur des semences paysannes qui font aussi partie des leviers pour la biodiversité. En matière de réduction des gaz à effet de serre dus à l'agriculture, des pistes restent à explorer dans les fermes du Grand Est. L'application "Je diagnostique ma ferme", élaborée en collaboration avec Bio de PACA, permet à chaque ferme d'évaluer sa propre empreinte carbone et d'identifier des actions pour améliorer son système.
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Dossier : Changement climatique : Les leviers pour adapter ses vergers
Marion COISNE, AuteurEn arboriculture, les impacts du changement climatique vont saccentuer ces prochaines années : épisodes climatiques extrêmes, hausse des températures, apparition de nouveaux ravageurs La filière bio se mobilise pour trouver des adaptations afin de pouvoir continuer à produire. Ce dossier, composé de six articles, apporte le point de vue dexperts sur cette problématique et décrit certains leviers déjà mis en place par des arboriculteurs. Il commence par une interview de Sylvaine Simon et Laurent Brun, deux ingénieurs de recherche à lInrae de Gotheron (Drôme), qui expliquent les impacts actuels et à venir du changement climatique, les particularités de la bio et qui décrivent le verger du futur. Le second article évoque différents dispositifs mis en place pour évaluer les impacts du réchauffement climatique. Il liste également quelques pistes dadaptation : application de kaolinite avant la canicule, gestion de lirrigation, adaptation de la taille, changement de variétés (voire despèces ou de cultures). Larticle suivant est une interview dAudrey Trévisiol (de lAdeme). Elle décrit une méthode danalyse qui permet de définir des stratégies dadaptation à léchelle des filières. Le quatrième article est consacré à lévolution des bioagresseurs : avec lévolution du climat, ces derniers seront probablement plus voraces et virulents. Les arboriculteurs bio devront alors adapter leurs pratiques pour trouver un nouvel équilibre biologique. Enfin, ce dossier est clôturé par deux témoignages darboriculteurs bio. Stéphan Charmasson est basé dans les Bouches-du-Rhône. Il cultive plus de treize espèces (dont certaines peu fréquentes en France : baie de goji, feijoa, grenade ) en prévision de lévolution du climat dans larc méditerranéen. Philippe Sfiligoï, basé dans le Lot-et-Garonne, mise sur de nouvelles variétés et étudie le stockage de leau dans ses sols.
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Dossier : Les maladies se calment mais pas la météo
Adrien LASNIER, Auteur ; Jean-Charles CARDON, Auteur ; Bruno CORROYER, AuteurCe dossier effectue un point sur les maladies et les insectes ravageurs qui ont sévi dans les vergers biologiques et conventionnels durant lannée 2019. Globalement, plusieurs aléas climatiques sont survenus au cours de cette année (gelées printanières, canicule, grêle ), mais lannée 2019 a été plutôt calme dun point de vue sanitaire. Les différents articles qui composent ce dossier présentent, par région fruitière, les différentes attaques de maladies et de ravageurs qui ont tout de même été enregistrées : en Provence-Alpes-Côte dAzur, une forte pression des populations de pucerons et de carpocapses a été constatée, mais la tavelure du pommier a reculé ; en Nouvelle-Aquitaine, les pucerons cendrés (sur pomme), les cochenilles (sur prune dEnte) et les punaises étaient présents ; en Rhône-Alpes, la cloque du pêcher a été problématique en bio ; en Normandie, le puceron cendré a provoqué des dégâts significatifs sur certaines récoltes ; dans le Val de Loire, la pression en carpocapses a été parmi les plus élevées depuis 2014 ; en Occitanie, les récoltes ont été assez saines même si quelques insectes ravageurs étaient présents.
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Dossier : Les nombreux atouts des protéines végétales
Claude AUBERT, AuteurL'homme a besoin de protéines pour le bon fonctionnement de son organisme et, contrairement à d'autres espèces, il peut les trouver aussi bien dans les produits végétaux qu'animaux. Ce dossier présente un tour d'horizon des questions concernant les protéines végétales, leur nature, leurs atouts pour la santé, leurs sources, mais aussi les débats sur la proportion souhaitable entre protéines végétales et animales dans l'alimentation : - Protéines : rôles, évolutions et impacts ; Si les besoins en protéines varient en fonction de l'âge, du poids et des activités, les protéines sont indispensables car elles contiennent des acides aminés, comme la méthionine et le tryptophane, nécessaires à l'organisme, mais que celui-ci est incapable de synthétiser. Les protéines végétales constituent-elles une source d'acides aminés aussi viable que les protéines animales ? En quoi l'augmentation, ces dernières décennies, de la consommation de protéines animales pose-t-elle problème ? Quel est le prix de revient de chacune des protéines ? Quel est l'impact des protéines végétales sur la santé ? ; - Impact sur l'environnement des différentes sources de protéines ; - Les céréales, premières sources de protéines végétales ; - Les légumineuses, compléments indispensables des céréales ; - Les fruits à coque et les graines oléagineuses ; - Protéines végétales concentrées et transformées ; - Protéines animales : le bon équilibre.
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Dossier : pomme bio : Le défi d'un succès consolidé !
Jean HARZIG, AuteurA l'heure où la pomme bio est en plein essor, des questions se posent pour un développement équilibré de cette filière, d'autant plus que certaines prévisions semblent indiquer une croissance plus forte de la production que de la demande. Toutefois, les défis techniques à relever sont encore importants et pourraient compromettre, à plus ou moins long terme, les niveaux de production estimés. Dans ce dossier, une douzaine d'acteurs de la filière, en France et en Italie, arboriculteurs et/ou représentants de structures de mise en marché, témoignent et donnent leur vision de cet essor. Les résultats d'une enquête présentent également les perspectives de développement de plusieurs producteurs et metteurs en marché.
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Dossier de presse : Enquête : Fruits et légumes conventionnels et bio : Le lieu d'achat et l'origine ont peu d'influence sur le prix
L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) publie les résultats d'une enquête sur les prix à l'achat des produits bio. Elle s'est intéressée plus particulièrement aux raisons du surcoût de ces produits par rapport au conventionnel (44 % plus chers). Les prix et l'origine de 7 fruits et légumes biologiques et conventionnels (banane, orange, pomme golden, raisin blanc avec pépins, courgette, carotte et tomate ronde) ont été analysés. Parmi les observations : Bio ne rime pas toujours avec local ; les fruits et légumes bio sont en moyenne aussi chers en grandes surfaces qu'en magasins bio.
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Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix des fruits et légumes 2020
Familles Rurales présente les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes frais, pour aider chaque famille, quel que soit son budget, à opérer des choix éclairés. Létude des prix 2020 porte sur un panier de 8 fruits et 8 légumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. En cette année particulière, le confinement (manque de main duvre, coûts de transport plus importants, production étrangère moins abondante) et les conditions météorologiques pour certains produits peuvent expliquer certaines augmentations, ces dernières demeurent néanmoins très importantes pour les consommateurs sans pouvoir les assurer dune meilleure rémunération des producteurs. Les principaux résultats montrent une augmentation, en 1 an, du prix des fruits de + 17 % en conventionnel et de + 6 % en bio, et de celui des légumes de + 4 % en conventionnel et de + 1 % en bio. Respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 12 et 21 % dun SMIC net mensuel pour une famille de 4 personnes. La crise Covid-19 a fait ressortir 2 tendances : le suremballage des fruits et légumes, alors que celui-ci rime avec pollution et surcoût ; consommer français ne coûte pas forcément plus cher si lon respecte la saisonnalité des produits (les produits bio restant plus chers que les conventionnels).
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Dossier : Se nourrir des forêts-jardins
Aino ADRIAENS, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurCe dossier, consacré aux forêts-jardins, s'appuie sur trois exemples de réalisations concrètes : - En liberté (peu) surveillée ; Hubert de Kalbermaten a racheté un peu plus d'1 ha de vergers intensifs conventionnels (poiriers et pommiers), dans le Valais (Suisse). Petit à petit, il a créé une forêt-jardin basée sur les principes de la permaculture ; - Objectif autonomie ; Onze ans d'efforts ont été nécessaires à Philippe Boudias pour créer sa forêt-jardin à côté d'Issoire (63) ; - La forêt gourmande ; Dans la Bresse bourguignonne, Fabrice Desjours a construit, en 10 ans, à partir d'une ancienne prairie, une luxuriante forêt avec des espèces comestibles. Un article intitulé "Étonnantes comestibles" permet d'aller à la rencontre de quelques plantes méconnues. Le dossier comprend aussi un carnet d'adresses pour se former à la forêt-jardin.
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Dossier Sival
Maëlle DEPRIESTER, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Cécile SALPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier retranscrit six interventions réalisées dans le cadre du Sival 2020. La première est consacrée à lintégration de couverts dans les rotations maraîchères et explique leurs avantages agronomiques, l'intérêt des couverts multi-espèces, leurs semis et leurs destruction. La deuxième intervention relate le témoignage de Cécile Lechat, productrice de petits fruits bio en Loire-Atlantique. Elle liste différents points à prendre en considération avant de choisir le lieu où sinstaller, puis évoque la commercialisation. Le troisième article porte sur les pommes bio : la demande se développe mais loffre doit se structurer par rapport à la distribution et à la restauration. Plusieurs professionnels ont échangé sur cette thématique lors dune table ronde organisée par les INTERBIO Bretagne, Centre et Pays de la Loire. Larticle suivant reprend une présentation dINTERBIO Pays de la Loire et effectue un point sur le marché de la bio en Europe à laide de données chiffrées (chiffre daffaires, consommation et surface). Le cinquième article apporte les conseils techniques de Maxime Chabalier (conseiller maraîchage en Vendée) pour limiter la perte de calibre des tomates bio après le 4ème bouquet. Enfin, le dernier article porte sur la conservation des potimarrons en bio. Il présente les résultats des travaux menés depuis cinq ans à la Station dExpérimentation de Bretagne Sud.
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L'eau chaude pour assainir le matériel fruitier
Yoann BRANS, AuteurLe matériel fruitier est soumis à une forte pression sanitaire. Ainsi, il est important que la multiplication du matériel végétal se développe en répondant aux exigences sanitaires. Lune des techniques utilisées pour produire du matériel végétal sain est le traitement à leau chaude (TEC). Cette technique, employée depuis les années 90 en viticulture, est maintenant utilisée à plus large échelle. Elle repose sur le trempage dorganes végétatifs (porte-greffes, boutures, plants ) dans des bains deau chaude thermostatée, à une température permettant la croissance de la plante, mais inhibant la multiplication des pathogènes. Le projet Casdar ThermoFruit (2019-2021) évalue la faisabilité du TEC pour assainir du matériel fruitier, et plus particulièrement face à : la Sharka sur abricotier, pêcher et prunier ; le feu bactérien sur poirier et pommier ; lECA sur abricotier. Une première partie du projet consistera à évaluer limpact du TEC sur les tissus végétaux ; puis, une seconde partie aura pour objectif dévaluer la sensibilité au TEC de tissus végétaux infectés par un agent pathogène.
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Éclaircissage du pommier : optimiser le positionnement des dessicants
Nicolas DROUZY, AuteurEn culture de pommiers, léclaircissage est une étape importante puisquelle va permettre de réguler la production de fruits. Si léclaircissage est réalisé avant la floraison ou lors de la pollinisation, il permettra de réduire le taux de nouaison. En revanche, sil est réalisé plus tard, sur jeunes fruits, il permettra de réduire le taux de fructification. Lobjectif dun éclaircissage précoce est de réduire très tôt la compétition entre les différents fruits dun corymbe, afin dobtenir des fruits de meilleure qualité (calibre, poids, coloration, taux de sucre et qualité organoleptique). Pour réaliser un éclaircissage précoce, il est possible de recourir à des substances dessicantes autorisées en AB, à condition de les appliquer aux moments opportuns. Afin de mieux cerner les périodes propices, cet article commence par expliquer les différents mécanismes enclenchés lors de la floraison, de la pollinisation et de la fécondation. Il explique ensuite quand positionner les traitements par rapport à ces mécanismes et pourquoi il est nécessaire de les renouveler. Enfin, il présente un outil daide à la décision pour positionner ces traitements : la plateforme de modélisation RIMPro, qui a été testée en 2019 sur le verger expérimental de Poisy (74).
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EIP-AGRI Focus Group : Pests and diseases of the olive tree : Final report
María Teresa MARTÍNEZ FERRER, Auteur ; Tânia NOBRE, Auteur ; Vasileios GKISAKIS, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (B-1049, BELGIQUE) : COMMISSION EUROPÉENNE | 2020Le déclin de la biodiversité se produit à l'échelle mondiale. Lun des objectifs de l'Union européenne est de maintenir la biodiversité et les services écosystémiques, comme lattestent les divers programmes agro-environnementaux D'un point de vue agronomique, la réduction de la biodiversité affecte des processus bénéfiques à la production, tels que la pollinisation ou la lutte contre les ravageurs. L'objectif de ce rapport est d'évaluer s'il existe un manque de connaissances sur le lien entre biodiversité et contrôle des ravageurs dans les agroécosystèmes oléicoles méditerranéens européens. Le but final étant de définir des orientations de recherche pour favoriser la lutte biologique par conservation dans ce type dagroécosystèmes. Pour cela, ce rapport commence par identifier la biodiversité dintérêt (biodiversité fonctionnelle). Il explique ensuite en quoi léchelle paysagère est léchelle détude la plus pertinente et pourquoi la complexité des réseaux trophiques est un bon indicateur de la « santé » des écosystèmes et de leur capacité à lutter contre les ravageurs. Des états de l'art sont ensuite présentés sur les prédateurs naturels pour les trois principaux ravageurs des olives méditerranéennes (Bactrocera oleae, Prays oleae, Saissetia oleae). Enfin, les auteurs constatent que léchange avec les oléiculteurs sur ces connaissances est lun des facteurs-clés pour augmenter la mise en place de pratiques favorisant la lutte biologique par conservation.
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EU imports of organic agri-food products : key developments in 2019
COMMISSION EUROPÉENNE, AuteurLes volumes des produits biologiques importés dans lUnion Européenne, en 2019, sont analysés par type de produits (céréales, oléagineux, fruits et légumes, viandes), par pays dorigine et par pays destinataire. La comparaison des volumes avec ceux de 2018 montre une stagnation de la quantité importée mais, dans le détail, des changements apparaissent. La part des céréales et celle des graines doléagineux ont diminué, au profit des fruits tropicaux, du soja, des tourteaux et du sucre.
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Europe : Un effort de tous pour le bio
Julie BUTLER, AuteurLédition 2020 du Biofruit Congress sest tenue en webinaire du 20 au 22 octobre 2020. Elle a été organisée par Eurofresh Distribution, en partenariat avec Fruit Attraction/Ifema. Ce congrès a été loccasion dévoquer les changements de priorités des consommateurs, le développement du marché bio européen et de présenter de nouveaux modèles producteurs-commerçants. La crise Covid-19 a accéléré lintérêt des consommateurs vis-à-vis de la transparence des chaînes de production alimentaires. Globalement, les consommateurs sont maintenant prêts à payer plus cher les produits biologiques mais, selon Didier Fleury (chef de développement des fruits et légumes bio pour des distributeurs allemands), le prix reste encore un obstacle pour certains. Selon lui, il est possible de baisser les coûts dans certains domaines (logistique, emballage ) mais, parallèlement, il faut que la distribution fasse un effort pour proposer des prix décents aux producteurs.
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L'expérimentation d'un verger agroécologique : Le projet Alto, larboriculture en reconception
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, Auteur ; ET AL., AuteurAlto est un projet de recherche Dephy Expé du plan Ecophyto II, dont le centre CTIFL de Balandran est un des trois lieux dexpérimentation. Il sagit de concevoir des vergers agroécologiques, très bas intrants phytosanitaires, voire sans pesticides, sappuyant sur une diversification culturale (différentes espèces et variétés) et un aménagement parcellaire et extraparcellaire despaces dédiés à la biodiversité. Leur conception et leur conduite sont optimisées pour la régulation des ravageurs, principal levier et objet détude du projet. Des évaluations agroécologiques, technico-économiques et sociales sont planifiées sur ces vergers.
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Fraise : Des pistes pour améliorer la lutte biologique
Véronique BARGAIN, AuteurPour lutter contre les pucerons en culture de fraisiers sous serre, les lâchers dhyménoptères parasitoïdes du genre Aphidius montrent des résultats aléatoires. Pour mieux identifier les espèces de pucerons présentes sur fraisiers, ainsi que leurs antagonistes parasitoïdes, Estelle Postic a commencé une thèse, dans le cadre du projet AphidInnov et à linitiative de lAssociation dOrganisations de Producteurs nationale (AOPn) Fraises de France. Lanalyse dun millier de pucerons prélevés sur différents bassins de production a montré la présence de bactéries symbiotiques (Hamiltonella defensa principalement) chez de nombreux individus. Ces bactéries bloquent le développement des ufs des parasitoïdes, protégeant ainsi le puceron hôte et expliquant en partie léchec de la lutte biologique. Une solution pourrait être de rechercher, dans la diversité génétique des antagonistes parasitoïdes, ceux arrivant à contourner cette symbiose protectrice. Estelle Postic indique que ces données sont à prendre en compte pour lélevage dauxiliaires, mais aussi pour favoriser la régulation naturelle, en laissant entrer les auxiliaires dans les serres.
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Fruitiers en permaculture : Le verger-épicerie façon Sobkowiak
Aino ADRIAENS, AuteurEn 1992, Stefan Sobkowiak, initialement biologiste ornithologue, a racheté un verger de pommiers de 5 ha en conventionnel, à 80 km de Montréal. Il l'a converti en bio en 1996, puis s'est orienté vers la permaculture, avec pour ambition de sortir de la monoculture et de recréer un écosystème riche qui lui permette de réduire sa charge de travail. En 2002, il a créé une pépinière, mais a subi, 2 hivers de suite, les ravages des campagnols, puis des lapins. Sans se décourager, il a alors décidé de tout arracher et a planté, sur 4 000 m2, un nouveau verger absolument hors-norme, suivant le concept du jardin-forêt développé par Bill Mollison. Stefan a souhaité créer un écosystème comestible en multistrates, le plus autonome possible. Il explique le principe qu'il a suivi consistant à planter des trios d'arbres qu'il a appelés "NAP" : "N" pour fixateur d'azote (par exemple, l'aulne), "A" pour "apple" et "P" pour prunier ou poirier. En 2008 et 2009, alors que le premier verger commençait à porter ses fruits, Stefan a planté de nouvelles surfaces. Les fruits sont alors cueillis directement par les clients, en auto-cueillette, dans les "allées d'épicerie", avec 3 récoltes par an, et les cueilleurs raffolent de ces moments de cueillette. Aujourd'hui, Stefan parvient à vivre de sa production et complète ses revenus grâce à la vente de greffons, de boutures, de poulets, ainsi qu'avec des cours, stages et ateliers qu'il organise dans les écoles et au verger. Son modèle a inspiré de nombreux projets similaires, au Québec et en Europe où il se rend régulièrement pour y tenir des conférences et des ateliers.
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Gestes de base : Le badigeon
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn agriculture biodynamique, le badigeon, geste typique de l'arrière-saison, consiste à appliquer sur le tronc des plantes pérennes, en particulier celui des arbres fruitiers, une préparation à base d'argile et de bouse de vache, diluée avec du petit-lait et avec une décoction de prêle. En inhibant le développement des mousses et des lichens et en empêchant les insectes de se réfugier dans l'écorce, le badigeon protège l'arbre. Il contribue également à la fertilisation de l'arbre, puisque celui-ci est capable d'absorber des minéraux par son écorce. La composition du badigeon et la façon de le préparer, notamment en ajoutant d'autres ingrédients (propolis, fiente de volaille, huiles essentielles, cendre de bois...), sont expliquées.
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GRAB : Rapport d'activités 2019
Ce rapport dactivités du Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB), validé lors de lAssemblée Générale davril 2020, présente les principaux résultats des expérimentations menées durant lannée 2019 en maraîchage, arboriculture et viticulture biologiques. Il fait également le point sur les différentes actions de valorisation et de diffusion effectuées par le GRAB, ainsi que sur les expertises quil a été amené à conduire en 2019.
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GRAB : Rapport dorientation 2020
Ce rapport dorientation du Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) a été validé lors de lAssemblée Générale davril 2020. Il présente les expérimentations en maraîchage, arboriculture et viticulture biologiques planifiées pour lannée 2020. Il détaille également les actions de valorisation et dexpertise prévues, ainsi que le nouveau plan stratégique « Grab 2030 ».
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Grossiste en fruits et légumes et produits frais : Organic Alliance ne connaît pas la crise
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurOrganic Alliance est un grossiste en fruits, légumes et produits frais bio (fromages, viandes, produits de la mer, etc.). Ce metteur en marché est né en 2014, suite au regroupement de Pronatura et de Vitafrais. Il est lun des leaders de lapprovisionnement en produits frais et bio en France. Il fournit tous les types de distribution, mais les trois-quarts de son activité sont à destination des magasins spécialisés. Il développe également le-commerce, les marchés de plein-vent, lexport et lapprovisionnement de la restauration collective. Ce grossiste essaye de satisfaire au maximum les attentes des enseignes spécialisées qui ont parfois des cahiers des charges spécifiques. Par exemple, en fruits et légumes, il propose 350 références en choix variétaux, dont 70 variétés de pommes. Pour proposer ce panel, Organic Alliance travaille en partie avec des groupements de producteurs. En plus de la fraîcheur, la réactivité et la régularité sont de rigueur au sein de cette entreprise. La logistique est un axe central : entre 2 500 et 3 000 points de vente sont livrés six jours sur sept. Pour aller plus loin, cette entreprise a aussi établi un plan dactions visant à soutenir la biodiversité (en favorisant les semences anciennes et les légumes oubliés), à réduire lempreinte carbone des emballages et des transports, à limiter le plastique
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Le Guide de l'alimentation durable : S'engager pour la planète sans se prendre la tête
Pour l'auteure, le contenu de nos assiettes a plus dimpact sur le climat que les secteurs des transports, de lhabitation et du bâtiment. Mais par où commencer et comment agir efficacement ? Lauteure expose les actions, par ordre de priorité, quil est possible de mener pour réduire lempreinte environnementale de lalimentation, avec pour principe de proposer des conseils et des astuces pratiques et réalistes, pour une transition en douceur, sans frustrations ni sacrifices. Ainsi, des informations sont fournies pour connaître les aliments les plus nocifs pour la planète, la « liste noire » des aliments les plus pollués, la « liste verte » des aliments les plus respectueux du climat, mais aussi pour savoir comment réussir son compost, même en appartement, et comment sy retrouver parmi tous les labels environnementaux. 13 solutions sont proposées pour passer du jetable au réutilisable en cuisine, ainsi que 25 recettes pour cuisiner végétarien, zéro déchet, bas carbone et/ou local. Des personnalités issues de différents milieux professionnels ou associatifs apportent leur témoignage sur leur engagement pour la cuisine durable.
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Guide Arbo 2021 : PFI - BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2020Ce guide propose des stratégies de protection pour les vergers basés dans le Sud-Ouest de la France. Il décrit ainsi des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitements pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant sils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
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Guide conversion 2020
Ce guide porte sur la conversion à lagriculture biologique en Pays de la Loire. Il a été conçu afin de répondre à un double objectif : être un support informatif (il contient les informations essentielles pour engager une démarche de conversion) et être un outil pédagogique (il peut servir de base de réflexion et déchanges avec les agriculteurs). Il compile neuf fiches et chacune dentre elles porte sur un thème particulier : Fiche 1 - La démarche de conversion, un cheminement personnel ; Fiche 2 - Les soutiens financiers à lagriculture biologique ; Fiche 3 - Certification, contrôle et étiquetage des produits de lagriculture biologique ; Fiche 4 - Cultiver en agriculture biologique : en pratique... ; Fiche 5 - Règlement européen : résumé du cahier des charges par production biologique (productions végétales, bovins lait et viande, ovins et caprins, porcins, volailles de chair, poules pondeuses, viticulture et arboriculture) ; Fiche 6 - Marché et filières ; Fiche 7 - Lagriculture biologique : quelques chiffres ; Fiche 8 - Pour en savoir plus : contacts utiles ; Fiche 9 - Les grands principes de lagriculture biologique.
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Le guide du jardin bio : Potager, verger, jardin d'ornement - 4ème édition
Jean-Paul THOREZ, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020
Ce guide de jardinage bio, dont cest la 4ème édition, est devenu une référence pour tout jardinier cherchant à concilier productivité, beauté du jardin et respect de l'environnement. Il aborde les fondamentaux du jardin bio, ainsi que les cultures potagères, aromatiques, fruitières et ornementales. Plus de 150 fiches de cultures sont proposées - toutes accompagnées de leur calendrier de semis, de plantation et de récolte - illustrées de photos et de nombreux dessins techniques, pour une meilleure compréhension des gestes et travaux de jardin à réaliser. Une large sélection d'espèces et de variétés sont présentées et décrites, permettant de faire son choix selon le climat de sa région, la taille de son terrain, la qualité de son sol Les travaux de saison, glossaire, index et adresses utiles en fin d'ouvrage seront également d'une grande aide. Cette nouvelle édition tient compte des plus récentes avancées scientifiques et techniques, en phase avec les évolutions du jardinage bio, comme la permaculture, le jardinage sur sol vivant, le potager en carrés ou sur buttes... La liste des variétés potagères a été allégée des variétés hybrides F1, compte-tenu de la nature particulière et du renouvellement incessant de celles-ci, pour se concentrer sur les variétés classiques ou traditionnelles qui conservent tout leur intérêt.
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Guide pratique des plantes sauvages : Les reconnaître et les utiliser facilement
Cet ouvrage permet dapprendre à reconnaître, à récolter et à utiliser facilement les plantes sauvages. Avec la méthode OSAPIC©, présentée dans cet ouvrage, lauteure transmet des clés élaborées au cours de nombreuses années de pratique et de formation auprès d'un public de débutants et de passionnés. Des "Fiches familles" et des "Fiches plantes" permettent de comprendre comment identifier un grand nombre de plantes. Des "Fiches techniques" offrent une large palette de façons d'utiliser, parfois de manière inhabituelle, les plantes communes pour salimenter, confectionner des outils, des produits de soins et dhygiène corporelle De la simple soupe au cordage avec les orties, en passant par la réalisation d'un steak végétal, d'un shampoing de lamier blanc, ou d'une lessive de lierre, les « mauvaises herbes » n'ont plus aucun secret et se révèlent de précieuses alliées, tant à la maison que dans le cadre des activités de pleine nature.