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Fruits



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Compatibilité de stockage courte durée : Impact de l'éthylène sur les fruits et légumes
Sébastien LUROL, Auteur ; Pierre LANDRY, Auteur ; Philippe BONY, AuteurL'éthylène est une hormone végétale impliquée dans la maturation de certains fruits et légumes. Il est produit par ces fruits et légumes et se dégage alors dans l'atmosphère. Sa présence dans les lieux de stockage peut avoir un effet néfaste sur les espèces végétales qui y sont sensibles, remettant en question la possibilité d'un même lieu de stockage pour différentes espèces. Un tableau présente un recensement, à partir de la bibliographie, des effets de l'éthylène sur une cinquantaine d'espèces fruitières et légumières. Le niveau de production d'éthylène de ces espèces est également évalué. Des travaux menés par le Ctifl sur le concombre, le kiwi, la fraise et la laitue, complètent ces données.
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Conception d'un verger de fruits à noyau innovant
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Alosia RELACHON, AuteurAfin de concevoir des systèmes de culture innovants permettant de lever les freins rencontrés par les producteurs de fruits à noyau, une méthode de conception par prototypage a été utilisée. Cette dernière a permis délaborer trois prototypes de systèmes de cultures en mobilisant des connaissances et savoir-faire dun groupe dexperts (dont certains spécialisés en AB). Les prototypes sont : verger de proximité, verger peu gourmand et verger de pêchers de haute technicité. 35 leviers faisant appel aux services écosystémiques et aux technologies de pointe ont été mobilisés (association arbre animal, méthodes de lutte alternatives, compostage, énergies renouvelables, variétés tolérantes ). Une évaluation multicritère préalable montre que ces trois prototypes présenteraient un intérêt agroenvironnemental, social et économique supérieur aux systèmes de cultures existants (agriculture raisonnée, AB), en particulier pour les deux premiers.
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La confusion tombe du ciel
Maude LE CORRE, AuteurLa lutte contre le carpocapse de la châtaigne passe, entre autres, par la confusion sexuelle, qui est une méthode naturelle efficace. Cependant, la pulvérisation dhormones ne permet pas aujourd'hui de couvrir lensemble de la canopée des arbres. Cest pourquoi des techniciens (chambre dagriculture, Invenio) cherchent à mettre en place un système de pose de diffuseurs au sommet des châtaigniers, à laide de drones, pour couvrir le haut des arbres. Cet article explique pourquoi et comment serait mis en place ce système, en culture bio ou non. Un système darbalète a été par ailleurs mis au point par le service machinisme dInvenio, mais il est demandeur en temps de pose et donc coûteux. Cette recherche est combinée avec une étude sur dautres techniques, toutes compatibles avec lAB (BT, trichogrammes, résistance des arbres, auxiliaires).
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Dossier : Les fruits bio : Comment répondre à la demande du marché ?
ALTERNATIVES BIO, AuteurCe dossier propose un état des lieux de la filière fruits bio en région Rhône-Alpes, où la bio constitue une solution clé dans la préservation d'une diversité fruitière historique, symbole du terroir régional. Côté consommation, la demande pour les fruits frais et transformés est au rendez-vous. Première région productrice bio de fruits à coque, fruits rouges et fruits à pépins en nombre d'exploitations (sur 4623 ha, surtout dans la Drôme et en Ardèche), Rhône-Alpes enregistre aussi de belles dynamiques de conversion. Chaque production arboricole bio rencontre ses difficultés techniques propres, les fruits à noyaux plus particulièrement, et l'enjeu général reste de pouvoir améliorer la productivité et de rendre possibles les démarches de relocalisation. Des progrès techniques continuent à émerger, notamment grâce aux expérimentations mises en place avec des centres de recherche ou instituts techniques (FiBL, ITAB...), qui contribuent à faire avancer les pratiques, en expérimentant, par exemple, des systèmes proches de la permaculture ou de l'agro-foresterie sur des vergers extensifs multi-espèces ou l'utilisation des huiles essentielles et d'autres solutions alternatives. Les producteurs bio eux-mêmes sont les premiers expérimentateurs, et les réseaux de professionnels jouent un rôle fondamental dans la diffusion des bonnes pratiques et des informations. A l'aval, la récolte et la vente de fruits "à bonne maturité" sont des éléments déterminants pour le marché et la fidélisation des consommateurs.
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Expérimenter dans le Tarn-et-Garonne : Bioagresseurs et charge des pommiers
Frédérique ROSE, AuteurCet article rapporte les principaux résultats des essais conduits en vergers de pommiers bio au Centre d'expérimentation fruits et légumes (Cefel) du Tarn-et-Garonne. Concernant la lutte contre le carpocapse, deux systèmes de cage, avec des filets au-dessus et autour des vergers, ont été comparés : l'un avec filets paragrêle (maille 7×3) au-dessus et filets Alt'carpo (maille 4×4) autour, et l'autre avec des filets Alt'carpo partout. Aucune différence significative n'a pu être démontrée au cours des trois années de l'essai. Une autre expérimentation a comparé différents produits phytosanitaires utilisables en bio dans la lutte contre la maladie de la suie et les crottes de mouche. En ce qui concerne le puceron lanigère, c'est la lutte préventive qui a été mise à l'épreuve, avec des essais sur un verger de Dalinette pas encore infesté. Trois techniques d'entretien du rang ont par ailleurs été testées : - la méthode sandwich, avec 40 cm de trèfle blanc nain sur le rang et un travail du sol de part et d'autre ; - un géotextile placé sur le rang ; - un désherbage mécanique avec un porte-outil Naturagriff. Enfin, des essais de produits dessicants pour l'éclaircissage sur fleurs visent à définir les modalités idéales pour une telle pratique. L'éclaircissage sur jeunes fruits est également testé.
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Le feu bactérien
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa bactérie Erwinia amylovora provoque le feu bactérien, une des maladies les plus terribles pouvant affecter les arbres de la famille des rosacées, fruitiers ou arbres d'ornement. Les plantes attaquées présentent des rameaux comme brûlés, recourbés, ce dessèchement progressant ensuite vers le bas et bloquant la sève montante. Les premiers symptômes apparaissent après la floraison et, à l'automne, des branches maîtresses peuvent être atteintes. Il n'existe à ce jour aucun moyen curatif efficace. Les pistes les plus intéressantes restent la lutte biologique avec des bactéries antagonistes ou des phages (sortes de virus n'affectant que les bactéries), mais seulement en début d'attaque. Ces produits ne sont cependant pas encore homologués en France. Des conseils pour essayer d'enrayer l'attaque du feu bactérien dès l'apparition des premiers symptômes sont donnés.
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La forficule : un insecte auxiliaire et ravageur
Christian HILAIRE, Auteur ; Julien RUESCH, Auteur ; Yannick GRALL, Auteur ; ET AL., AuteurLes forficules, ou perce-oreilles, sont des insectes polyphages qui, de fait, se nourrissent aussi bien d'autres insectes que de végétaux. Ainsi, ils endossent tantôt le rôle d'auxiliaire des cultures, plus particulièrement dans les vergers de fruits à pépins, tantôt le rôle de ravageur, plus particulièrement dans les vergers de fruits à noyau. Après un tour de l'état des connaissances sur les forficules, les auteurs présentent quelques stratégies de protection, mécaniques (applicables en agriculture biologique) et chimiques (non-applicables en AB).
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Les fruits du changement
Mathias SÉVARÉ, AuteurRéunir dans un lieu unique la plus grande diversité fruitière possible, tel était l'objectif de Robert Kran. C'est au Domaine du Gros Chêne, niché entre Calvi et l'Île-Rousse, en Corse, qu'il a commencé, il y a dix ans, à planter, greffer, bouturer, et même semer... Il a développé, petit à petit, une vision du jardin fruitier, où l'arbre est invité à s'adapter et à développer son patrimoine génétique. Malgré sa très grande maîtrise de techniques complexes (bouturage, greffe, stratification de semis...) et sa grande connaissance des arbres, l'impression qui domine dans son jardin est la simplicité. Le Domaine du Gros Chêne est un lieu ouvert, source d'échanges et d'expérimentation. Les arbres fruitiers cultivés par Robert Kran représentent une grande diversité d'espèces, cultivables sous des climats moins doux, et pouvant trouver leur place dans des jardins de tailles différentes.
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Fruits et légumes : Biogaronne recrute des producteurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa SARL Biogaronne, basée dans le Sud-Ouest, voit son chiffre d'affaires progresser de 3 à 5 % chaque année. Cette évolution est toutefois limitée par une offre qui ne peut pas encore répondre à la demande. Ainsi, Biogaronne est à la recherche de nouveaux maraîchers et arboriculteurs pour rejoindre les 70 producteurs qui alimentent aujourd'hui sa gamme exclusivement bio de fruits et légumes. Gérée par son directeur et treize producteurs associés, Biogaronne travaille selon un calendrier de culture qui permet de vendre les produits avant même leur récolte. Par ailleurs, la SARL s'investit pour accompagner l'installation et la transmission.
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La goji débarque
Maude LE CORRE, AuteurLa baie de Goji (Lycium barbarum) provient d'un arbuste de la famille des solanacées originaire de Chine. De plus en plus prisé par les consommateurs, ce fruit est actuellement principalement importé depuis la Chine. Une filière conventionnelle avec recherche sur litinéraire technique, les variétés à cultiver, etc. est en train de se mettre en place en France. La recherche se fait notamment sur une production de baies vendues en frais car il est difficile de concurrencer les Chinois sur le marché des baies en sec. Concernant la filière bio, Bertrant Bernardini, agriculteur bio à Pineuilhet Razac-de-Saussignac (24), qui cultive et commercialise la baie de Goji, souhaite mettre en place une filière bio pour cette production auprès des viticulteurs dans le cadre de diversifications " vigne-goji ".
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J'apprends à tailler mes arbres : Fruitiers, arbustes...
Tailler, oui, mais en douceur... Cesser de martyriser les arbres par des coupes anarchiques, qui fragilisent leur structure et créent des blessures impossibles à cicatriser ! Plutôt que se précipiter sur le sécateur ou la cisaille, il s'agit de poser les outils, d'observer et de réfléchir, guidé par Alain Pontoppidan (technicien agricole, arboriste et formateur) qui prône une taille douce, inspirée par une véritable compréhension des besoins des arbres et basée sur l'observation préalable des mécanismes naturels de leur croissance. Pour améliorer la productivité des fruitiers et éviter l'alternance, on découvre les tailles de plantation, d'éclaircie, de rajeunissement, de simplification, avec les spécificités propres à 18 espèces de fruitiers. Les arbres et arbustes d'ornement ne sont pas oubliés, grâce à un guide de taille par essences détaillé pour 70 espèces : arbustes à floraison printanière ou estivale, persistants, plantes grimpantes, rosiers, conifères, grands arbres.
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Lutte obligatoire contre Xylella fastidiosa : où en est-on ?
La bactérie Xylella fastidiosa, détectée en Europe en 2013 sur des oliviers du sud de l'Italie, sévit actuellement dans ce pays, avec plus de 200 000 ha déjà contaminés. L'article présente tout d'abord la bactérie : souches bactériennes et les cultures sur lesquelles elles se développent plus spécifiquement, les symptômes les plus représentatifs observés sur la plante, les modes de contamination... Le dispositif européen de lutte obligatoire est ensuite présenté, puis l'article propose un point sur la situation en France, où un plan d'action national a été mis en place, en septembre 2014, pour prévenir, détecter et gérer les contaminations, tout en mobilisant les acteurs et en communiquant régulièrement sur le sujet. Suite à la détection d'un foyer de contamination en Corse, en juillet 2015, le plan de lutte a été précisé et adapté (notamment, destruction de certains végétaux dans la zone infectée) et des mesures complémentaires ont été adoptées.
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La note de conjoncture « Fruits à pépins »
Diane PELLEQUER, AuteurCette note de conjoncture concerne les fruits à pépins pour la campagne 2016/2017, et est établie notamment à partir dinformations issues dune réunion de suivi de campagne ayant eu lieu le 12 septembre 2016 (organisation FNAB). Parmi les divers chiffres présentés, on peut retenir les éléments suivants : i) au cours du premier semestre 2016, les achats des 15 fruits et légumes bio les plus consommés (hors agrumes) ont augmenté de 16 % en volume et de 19 % en valeur par rapport à la même période en 2015 ; ii) les surfaces en vergers pommes et poires bio ou en conversion ont augmenté en 2015 (+ 14 % en pommes et + 19 % en poires) par rapport à 2014 ; iii) pour la campagne 2016/17, les volumes en pommes de table devraient satisfaire la demande (moins de rendement mais plus de vergers), avec une qualité au rendez-vous mais plus de petits calibres et une augmentation du prix de vente (de lordre de 0.2 / kg - sortie producteurs ) ; iv) loffre en poires sera plus hétérogène selon les territoires (année dalternance), mais avec une bonne qualité (mais là aussi avec plus de petits calibres) et des prix de vente entre 1.65 et 2.25 /kg (prix caisse de 13kg, départ expéditeur). Enfin, cette note présente un calendrier des périodes des premières mises en marché, outil développé par la FNAB avec les producteurs pour organiser au mieux les mises en marché.
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Parasites émergents des fruitiers : comment réagir ?
Jérôme JULLIEN, AuteurDepuis une quinzaine d'années, la mondialisation du commerce a favorisé l'augmentation de parasites émergents, menaçant plus particulièrement les arbres fruitiers. Aujourd'hui, dans l'Union européenne, des flux considérables de plantes et de produits végétaux transitent via les ports, les aéroports et les axes routiers, ce qui constitue un potentiel d'infestation pour les parasites, dont les plus préoccupants ont de quoi inquiéter. La réglementation européenne en matière d'évaluation des risques phytosanitaires oblige les professionnels des filières végétales et les particuliers à signaler toute détection ou suspicion de présence de parasites au service régional chargé de la protection des végétaux. Concernant les fruitiers, les sources de contamination sont nombreuses : transport des semences, des boutures, des baguettes de greffons, des jeunes plants, des fruits et du bois, mais aussi acheminement de grands arbres et d'arbustes lors de la préparation d'événements internationaux. L'article cite quelques cas d'infestation ayant eu lieu au cours des dernières années. Parmi les introductions parasitaires récentes : la bactériose du kiwi, la mouche asiatique des fruits, la mouche du brou de la noix ou encore le cynips du châtaignier. On constate également des recrudescences d'anciens parasites, comme la cochenille, la mouche de l'olive et l'hoplocampe du pommier. Parfois, ce sont des cas de régression des parasites émergents qui sont observés. Ceux-ci peuvent provenir de phénomènes naturels, mais également des progrès de la lutte biologique, par exemple de l'acclimatation d'auxiliaires, souvent d'origine exotique, comme la guêpe parasitoïde du cynips. Favoriser les équilibres biologiques et la diversité des espèces végétales et animales reste essentiel pour limiter les infestations et les épidémies.
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Pesticides : Stop à la fuite en avant
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurLe plan Ecophyto lancé en 2008 avait pour objectif de réduire de moitié lusage de pesticides en 10 ans. Or, leur utilisation augmente encore Et les conséquences des pesticides sont là : 92 % des cours deau contaminés par au moins 10 pesticides dans plus de la moitié des cas, pathologies des agriculteurs Mais il est difficile de faire évoluer le système car beaucoup dacteurs sont impliqués (consommateurs, agriculteurs, industriels, semenciers). Heureusement, des initiatives se développent : le réseau de fermes Dephy dont le but est dexpérimenter des systèmes économes en produits phytosanitaires, le recours à la lutte biologique, la conversion bio Cela demande du temps et du savoir-faire. Un test sur des échantillons de pommes, poires, raisins et fraises, sur la présence de résidus de pesticides, met en évidence une moindre contamination des fruits bio.