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Fruits
Dossier Arbo : Comment améliorer la gestion des risques en verger bio
Jean-Michel THÉVIER, Auteur ; Jean-François LARRIEU, Auteur ; Sébastien BALLION, Auteur ; ET AL., AuteurDans les vergers bio, il est nécessaire de trouver un équilibre entre la pression exercée par les nuisibles (maladies et ravageurs) et la qualité des fruits. Dans ce domaine, lentretien des rangs de plantation et la gestion des traitements à base de cuivre sont deux thèmes à forts enjeux. Ce dossier effectue un état des lieux des solutions techniques actuellement disponibles. Le premier article apporte des informations sur lutilisation générale du cuivre en arboriculture bio : après avoir décrit ses différentes formes chimiques et les produits homologués qui en contiennent, un point est effectué sur lévolution réglementaire de son utilisation et sur les alternatives quil est possible demployer (alternatives dorigine végétale, dorigine animale, issues de micro-organismes et autres traitements autorisés en AB). Larticle suivant concerne les techniques dentretien du rang. Il énumère les points positifs et négatifs de quatre dentre elles : lenherbement total, lutilisation de bâches agro-textiles, la méthode sandwich et le travail du sol. Les deux derniers articles décrivent des résultats dexpérimentations. Lun deux concerne les méthodes de lutte alternatives contre la tavelure et d'autres maladies dété dans les vergers de pommiers (réduction des doses de cuivre, résistance génétique, pratiques visant à réduire linoculum et autres méthodes de lutte directe). Lautre expérimentation, menée par un groupe DEPHY, concerne la diminution des doses de cuivre en raisin de table sur trois années dessais.
Fiche technique : Règles pour l'achat des plants pour les cultures bio de fruits et de baies
Matthias KLAISS, Auteur ; Andreas HÄSELI, Auteur ; Res SCHMUTZ, Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2018En Suisse, les fermes relevant du cahier des charges Bio Suisse sont tenues dutiliser des plants Bourgeon de production indigène. Cette fiche technique indique les exigences relatives aux directives et formule des recommandations pour lachat des plants pour cultiver des fruits et des baies bio.
Guide technique : Agrobiodiversité fonctionnelle : Bandes fleuries vivaces - un outil pour améliorer le contrôle des ravageurs en vergers
Lukas PFIFFNER, Auteur ; Laurent JAMAR, Auteur ; Fabian CAHENZLI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2018Les résultats du projet EcoOrchard (2015-2017) sont vulgarisés dans ce guide. L'effet des bandes fleuries vivaces sur les insectes bénéfiques et sur les infestations par les ravageurs dans les vergers de pommiers a été étudié en détail dans sept pays. Les bandes fleuries vivaces améliorent considérablement la fourniture de nectar et de pollen pour les auxiliaires, ce qui augmente l'efficacité de la lutte biologique contre les ravageurs. Jusquà 38 % de prédateurs de pucerons en plus ont été trouvés sur les bouquets floraux (avant la floraison), sur les grappes de fruits (après la floraison) ou sur les pousses de lannée (après la deuxième chute de fruits) des pommiers avec bandes fleuries adjacentes par rapport aux pommiers sans bandes fleuries. Une réduction de 15 % de pommes endommagées a été observée dans les rangs de pommiers à proximité des bandes fleuries par rapport aux parcelles témoins. Cependant, des informations fiables sur l'entretien optimal des rangs et des inter-rangs et sur la coordination du régime de protection des plantes avec la production d'insectes bénéfiques et avec les pollinisateurs, notamment dans un contexte d'agriculture conventionnelle, manquent encore.
Le kaolin contre la drosophile du cerisier en viticulture
L'application de kaolin, en combinaison avec des mesures supplémentaires, peut protéger les raisins contre la drosophile du cerisier (drosophila suzukii). Cette fiche technique du FiBL (Suisse) explique comment procéder pour préparer et appliquer une bouillie de kaolin sur les vignes. Des taux d'application, même élevés, ne modifient pas le PH des raisins et n'ont pas d'impact négatif sur la qualité du vin.
Listes bibliographiques sur les méthodes alternatives à des intrants controversés utilisables en AB
Dans le cadre dOrganic-PLUS, un projet européen H2020, mené de 2018 à 2022, qui visait à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ) pour tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio, ABioDoc-VetAgro Sup (Centre national de ressources en agriculture biologique) a réalisé des listes bibliographiques sur des alternatives (utilisables en bio) à lemploi : 1 - de tourbe dans les supports de culture ; 2 - de paillage plastique pour contrôler les adventices ; 3 - de cuivre en protection des cultures (principalement contre le mildiou en viticulture et en pommes de terre, mais aussi contre dautres maladies cryptogamiques en arboriculture) ; 4 - de paille conventionnelle pour la litière des animaux ; 5 - de produits anthelminthiques utilisés en élevage (notamment ceux employés pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux) ; 6 - dantibiotiques contre les mammites en élevage laitier. Une septième liste bibliographique regroupe des références sur toutes les médecines alternatives pouvant être utilisées en santé animale (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, acupuncture ). Les différentes références bibliographiques citées ont principalement été publiées entre 2010 et 2018. Elles ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique, qui est gérée par ABioDoc-VetAgro Sup.
Lutte contre la maladie de la suie des pommes : Lintérêt dun modèle de prévision dévolution
Jean-Michel NAVARRO, AuteurLa maladie de la suie, observée dans les vergers de pommes tardives, est une altération superficielle de lépiderme, sintensifiant au cours de la période de conservation. Comme elle ne sexprime réellement quen fin dété, les traitements sont délicats à positionner. Christophe Raucaz est arboriculteur bio à Verrens-Arvey, en Savoie. Pour mieux contrôler la maladie, il teste dans le cadre du programme DEPHY animé par l'ADABio - un modèle de prévision de lévolution de la maladie de la suie, nommé RIM pro. Ce dernier repère la première infestation, puis permet de faire le tri entre les périodes humides contaminatrices et celles qui ne le sont pas. Christophe Raucaz utilise également ce modèle pour positionner, en fonction de la prévision de production de spores, des traitements préventifs. Quant au coût, il faut compter 200 euros labonnement pour maximum 2 stations météo.
Peut-on se passer du cuivre en protection des cultures biologiques ? : Synthèse de l'expertise scientifique collective - Janvier 2018
Didier ANDRIVON, Auteur ; Marc BARDIN, Auteur ; Cédric BERTRAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2018Ce document est le fruit dune expertise scientifique collective (ESCo) sur les leviers disponibles pour réduire lusage du cuivre en protection des cultures biologiques. Les usages actuels sont particulièrement importants dans les vignobles et les cultures de pommes de terre pour lutter contre le mildiou, et en vergers de pommiers pour contenir la tavelure. Or, des concentrations excédentaires en cuivre ont des effets néfastes sur la croissance et le développement de la plupart des plantes, sur les communautés microbiennes et sur la faune des sols. Plusieurs méthodes alternatives au cuivre existent, avec des effets souvent partiels (par exemple, la génétique et, notamment, la recherche de variétés résistantes). Il faut donc souvent les combiner pour protéger efficacement les cultures. Des produits naturels, à efficacité variable, font également partie des outils disponibles, ainsi que certaines mesures prophylactiques reposant sur lélimination de résidus de récolte contaminés ou le déploiement de bâches anti-pluie qui évitent la contamination par les spores pathogènes. Les connaissances rassemblées dans cette expertise montrent que des stratégies dévitement du cuivre, combinant ces différents leviers, sont envisageables en vergers de pommiers et en culture de pomme de terre. Lassemblage de ces leviers amène, dans ces deux cas, à des propositions (certes théoriques) de système de protection des cultures permettant denvisager la substitution complète et la reconception des systèmes. Pour la vigne, à court terme, le levier de la génétique nest pas encore applicable dans toutes les conditions : il faut faire évoluer les règlements dappellation et déployer progressivement les résistances pour éviter quelles ne soient contournées et définitivement perdues. Cependant, les doses de cuivre appliquées pourraient dés maintenant être réduites sans perte defficacité.
Les plantes pour mettre en uvre le principe phare en AB : soigner le sol pour soigner les plantes. Ou comment aller vers plus d'autonomie dans ses pratiques
Céline VENOT, AuteurUne journée technique sur l'utilisation des plantes en arboriculture a été organisée en Ardèche. Plusieurs ateliers ont permis d'aborder différentes techniques et différents usages : liens entre purins, micro-organismes et paramagnétisme (Eric Petiot), litières forestières (Valo Dantinne, de Terre et Humanisme), plantes bio-indicatrices (Miguel Neau, producteur de PPAM bio en Ardèche). Des producteurs ont partagé leur expérience d'utilisations des plantes pour soigner leur sol, renforcer les plantes et réguler les ravageurs.
Les producteurs de fruits auvergnats avancent vers « loptimisation de lutilisation des PNPP et des techniques de bio contrôle »
Coralie PIREYRE, AuteurEn 2017, en Auvergne, huit producteurs, arboriculteurs et producteurs de petits fruits, se sont réunis pour créer un groupe "Ecophyto 30 000". Leur objectif était de trouver des alternatives dites naturelles à lutilisation de produits de traitement, même bio (tels que le spinosad ou le cuivre). Ce groupe de producteurs a défini ensemble le planning des différentes rencontres : formation sur lélaboration et lutilisation des préparations, réunion pour constater leffet au champ Les échanges reposent essentiellement sur un transfert dexpériences entre producteurs expérimentés et novices. Lexemple dune journée chez Jacques Hugon, arboriculteur membre du groupe qui utilise des extraits de plantes depuis une dizaine dannées, est plus amplement détaillé. Ce qui a permis dévoquer les sujets suivants : à quoi sert cette plante ? Comment effectuer la préparation ? Comment lappliquer sur plusieurs hectares ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Les « apprentis » ont également pu sessayer à la préparation dun extrait fermenté dorties. Des échanges ont aussi été organisés avec le groupe DEPHY dArdèche qui existe depuis plus longtemps et qui est plus expérimenté. Un bilan a fait ressortir que les producteurs, souvent débordés, narrivent pas à anticiper les préparations, et quil faut de la pratique pour que ces préparations soient de qualité. Les producteurs souhaitent continuer à en discuter et à se former pour que leur utilisation devienne un réflexe.
Les secrets d'un verger en permaculture
Fleur MOIROT, Auteur ; Céline VENOT, AuteurUne conférence sest tenue sur les vergers en permaculture à lINRA de Gotheron (Drôme), en novembre 2018. Stefan Sobkowiak, biologiste et arboriculteur québécois, est venu présenter les quatre grands principes de son verger en permaculture : 1/ respecter le trio N-Fr-Fr, soit un arbre fixateur dazote (Févier dAmérique, Olivier de bohème) pour deux arbres fruitiers sans jamais que des arbres de la même espèce ne se touchent ; 2/ cultiver des strates autour des arbres plantés (arbustive, vivace, grimpante) ; 3/ aménager le verger en allées par période de maturité pour faciliter la tâche au consommateur (vente directe) ; 4/ diversifier les espèces et les variétés. LINRA de Gotheron a aussi présenté le projet ALTO « verger zéro phyto ». La conception de ce verger expérimental devait répondre aux trois besoins suivants : gérer les bio-agresseurs, partager des ressources entre les arbres et pouvoir circuler aisément dans le système. Ce verger compte de nombreuses espèces et est implanté en cercle avec de nombreux éléments favorisant la biodiversité (ex : mare). Le GRAB a également exposé les résultats du projet SMART (Systèmes Maraîchers en Agroforesterie : création de Références Techniques et économiques) sur la biodiversité, sur les interactions entre les arbres et les cultures, ainsi que sur la faisabilité économique. Enfin, lOasis SérendiP a expliqué son système de production : cette exploitation de 6 ha sur terres très sableuses est conduite en permaculture. La nature des sols fait que la thématique de leau est le fil conducteur de ce système.
Travail du sol en arboriculture
Regroupement de 19 vidéos très courtes et démonstratives de plusieurs matériels de désherbage mécanique en travail interceps ou en travail sur le rang en arboriculture. Les techniques vont de l'outil à disques, lames ou dents, jusqu'à des outils animés à brosses ou encore un outil de désherbage à l'eau sous haute pression, sans oublier la tonte du couvert.
Auxiliaires en petits fruits rouges sous abris
Jean-Claude DUFFAUT, AuteurSur la station d'expérimentation ADIDA (Corrèze), où sont conduits des essais sur les framboises et autres petits fruits rouges, aucun produit chimique n'a été appliqué depuis une dizaine d'années. L'article présente les principaux moyens de lutte biologique qui ont été mis en uvre pour contrôler les ravageurs des framboisiers : pucerons, acariens jaunes, cécidomyies, thrips. Ceux-ci n'ont, depuis, jamais atteint des niveaux de population entraînant des pertes économiques importantes. Depuis 2014, cependant, le cas de la drosophile asiatique (Drosophila suzukii) constitue un problème majeur, car la lutte biologique est aujourd'hui inexistante. Il reste donc des difficultés à surmonter, mais en aucun cas la protection biologique sur petits fruits rouges ne peut être remise en question.
La Bio dans l'Union Européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
L'Observatoire National de l'Agriculture Biologique a publié l'édition 2016 du carnet "La Bio dans l'Union européenne". La surface cultivée en bio (certifiée et en conversion) dans l'Union européenne a été estimée à plus de 11,2 millions dhectares fin 2015. Elle représentait environ 6,2 % de la SAU de l'UE. Plus de 268 000 exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. Le marché bio de l'Union européenne a été estimé à 25,5 milliards en 2014. Le carnet donne les statistiques sur la production et le marché bio dans l'Union européenne et présente des focus sur les marchés bio allemand, britannique et suédois, sur les produits bio en RHD, les productions végétales bio, l'élevage bio et les politiques publiques en faveur de l'AB.
Carpocapse de la châtaigne : La confusion sexuelle est possible en bio
Sébastien CAVAIGNAC, AuteurLa confusion sexuelle permet de faire diminuer les populations d'insectes ravageurs en interrompant leur cycle de reproduction. Le principe consiste à saturer l'air d'une phéromone de synthèse similaire à la phéromone utilisée par les insectes pour la fonction d'attirance sexuelle. Cela perturbe l'insecte mâle qui se trouve alors dans l'incapacité de s'orienter vers une femelle et, de fait, le nombre d'accouplements diminue. Encore faut-il d'abord trouver la phéromone ou le cocktail de phéromones de synthèse se rapprochant le plus des phéromones naturelles utilisées par les insectes femelles. Si l'utilisation de phéromones de synthèse existe depuis de nombreuses années pour la pomme, la prune ou la vigne, l'intégration des phéromones de synthèse dans des solutions de lutte contre le carpocapse de la châtaigne est actuellement freinée par le coût de développement et d'homologation, eu égard à la taille de la filière. Or, il semblerait que la confusion sexuelle contre le carpocapse du pommier peut avoir un effet également sur le carpocapse du châtaignier. Des résultats d'essais tendent à le prouver, puisquune expérimentation en ce sens a permis de constater 10 % de fruits plus sains. Restent des difficultés techniques à lever, notamment pour la pose des pièges.
Conservation des fruits et légumes adaptée aux circuits courts : Exemple de matériel
Brice LE MAIRE, AuteurL'article présente des modules de conservation en atmosphère contrôlée naturelle placés en chambre froide, proposés depuis une dizaine d'années par la société Janny MT. Ces modules permettent d'allonger la durée de vie des fruits. Le principe : un caisson étanche, à couvercle, équipé de membranes à perméabilité sélective aux gaz. Ce système permet de stocker et de conserver environ 300 kg par module. Un tableau "avantages" et "inconvénients" complète la description.
Edition 2017 : Le marché alimentaire bio en 2016 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2016
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2017Les principaux chiffres de la consommation en produits biologiques par les ménages français en 2016 de l'étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO sont présentés. Ils montrent une croissance importante. En effet, en 2016, la valeur des achats de produits alimentaires issus de lagriculture biologique a été estimée à 7,147 milliards deuros, soit : 6,736 milliards deuros TTC de consommation à domicile par les ménages (+21,7 % par rapport à 2015), 411 millions deuros HT dachats de produits bio servis en restauration hors domicile, dont 229 millions deuros HT en restauration collective (+5 % vs 2015) et 182 millions deuros HT en restauration commerciale (+10 % vs 2015). De nombreux tableaux détaillent cette croissance : chiffres d'affaires des produits bio par circuit de distribution, part de la progression des ventes bio dans la progression du marché alimentaire, circuits de distribution de la viande bio de 2014 à 2016, tableau récapitulatif des produits de la mer, chiffres d'affaires et parts de marché en fruits et légumes frais bio, estimation des achats de vins bio par les ménages en France en 2016, par circuit, en volume et valeur, synthèse des emplois agricoles liés à l'alimentation (hors agriculture), etc.
Lespace test en arboriculture : Un outil au service de linstallation
Tom VANEECKHOUTTE, AuteurLe verger-test "Les Cheires" (63) a vu le jour en 2016. Il est le premier espace test qui permet de sessayer au métier darboriculteur. Il est porté par le dispositif Îlots Paysans, un projet du CELAVAR (Comité détude et de liaisons des associations à vocation agricole et rurale) Auvergne. Lidée est de mettre au clair ses compétences techniques et de se projeter dans le métier de producteur en limitant les risques. Le dispositif assure différentes fonctions, comme la mise à disposition de foncier et de matériels, un accompagnement technique et économique, ainsi quun statut juridique. Les 6 hectares qui le composent ont été acquis par Terre de Liens en 2015. Le verger-test est issu dun partenariat réunissant Terre de Liens, Îlots Paysans, la communauté de communes Mont dArverne et la FRAB AuRA (Fédération régionale de lagriculture biologique d'Auvergne-Rhône-Alpes)). Amélie Armand et Cyrille Chevallier sont les deux premiers porteurs de projet à se tester sur cet outil. En août 2017, ils ont fait leur première récolte, après un an de travail. Dans son témoignage, Cyrille Chevallier décrit son parcours antérieur, évoque sa rencontre avec Îlots Paysans, présente le verger-test et parle de son projet dinstallation en arboriculture et petits fruits sur la ferme familiale.
Guide technique : Conduite du Pommier pommes à couteau et pommes transfo en agriculture biologique dans le sud-ouest
Sébastien CAVAIGNAC, Auteur ; Séverine CHASTAING, Auteur ; Magali COLOMBET, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2017Le développement des surfaces en agriculture biologique a relancé la sélection dun matériel végétal adapté aux conditions de production en agrobiologie. Le triptyque sol/porte-greffe/variété est déterminant en bio, et ce, notamment si lon soriente vers un verger dédié à la pomme bio pour la transformation. Le porte-greffe permet de gérer en particulier la vigueur de larbre, ce qui est essentiel en bio. Compte-tenu de la fertilisation organique, il ne faudra pas un porte-greffe trop faible sauf dans des cas très spécifiques de sol poussant ou de stratégies de fertilisation très soutenues. Le choix dune variété repose sur plusieurs critères : ladaptation au marché et au mode de commercialisation choisi, le système de verger envisagé, la régularité de production, la sensibilité aux ravageurs et aux maladies et, enfin, le potentiel de conservation. Deux éléments paraissent déterminants dans la réussite de la culture du pommier en agriculture biologique : le niveau de sensibilité de la variété vis-à-vis de la tavelure et du puceron cendré. Tout au long du guide, sont présentés des tableaux de synthèse reprenant les informations issues des observations réalisées sur lantenne d'Invenio à Prayssas (47), auprès de différents organismes régionaux français, ou européens, et complétées par les observations d'arboriculteurs en AB et de techniciens spécialisés. Au sommaire : - Le matériel végétal ; - Conversion, plantation, surgreffage ; - La nutrition organique ; - L'entretien de la ligne de plantation ; - Maîtrise de la charge ; - Gestion du carpocapse et autres tordeuses ; - Gestion des pucerons ; - Ravageurs secondaires : anthonome, hoplocampe, tigre du poirier ; - Gestion des maladies cryptogamiques ; - Les maladies de conservation ; - Modèle de verger pour de la pomme dédiée à la transformation ; - Marchés et filières en AB.
Les Osmies : abeilles solitaires pour polliniser les poiriers : Témoignage : Claude Vaudaine, arboriculteur à Bougé-Chambalud (38)
Jean-Michel NAVARRO, AuteurClaude Vaudaine est arboriculteur bio à Bougé-Chambalud (38). En 2017, il a souhaité implanter dans ses vergers des colonies dOsmies, abeilles particulièrement efficaces pour la pollinisation. Les Osmies ont une « brosse ventrale » qui amasse des milliers de grains de pollen. Sur cette brosse, le pollen reste sec et donc viable, contrairement à ce qui se passe chez les abeilles et les bourdons. De plus, les Osmies sont actives, même par mauvais temps. Claude Vaudaine a souhaité utiliser les services dune nouvelle société nommée Osmia qui commercialise des abris durables dOsmies et qui garantit un bon taux de pollinisation. Il explique quavant lintroduction des Osmies, la société est passée sur les différentes parcelles pour évaluer le nombre dinsectes nécessaires et pour le positionnement des futurs abris. Après installation des abris, lentreprise contrôle et suit, pour un bassin donné, les stades phénologiques des arbres et apporte des cocons en vrac doù les insectes vont émerger au moment précis de la floraison. Si cette technique est concluante chez lui, il espère que des collègues des Savoie ou de lAin pourront aussi tester les Osmies dans leurs vergers en 2018.
A la rencontre des référents de la biodynamie en arboriculture : Voyage détude : Aller plus loin en AB : découvrir larboriculture biodynamique en Vendée, Pays de Loire et Manche
Pauline BONHOMME, AuteurLors d'un voyage d'étude organisé par l'ARDAB début mars 2017, une vingtaine darboriculteurs bio d'Auvergne-Rhône-Alpes ont visité quatre fermes à des stades différents de leur expérience en bio et en biodynamie : Les Coteaux Nantais (44), l'EARL Fructidor (50), les Vergers de la Brunetière (85) et le GAEC Château Gaillard (49). Bien qu'ayant des pratiques communes (application de préparations biodynamiques, utilisation d'un dynamiseur, respect du calendrier lunaire...), les arboriculteurs rencontrés ont aussi développé des spécificités dans l'organisation de leur travail, dans la mutualisation de matériel, etc. Trois des arboriculteurs rencontrés ont introduit des animaux dans leur verger pour entretenir l'enherbement (moutons, oies et poules). Les participants ont tiré de nombreux enseignements de ces visites et, convaincus, envisagent d'en mettre certains en application rapidement.
The World of Organic Agriculture : Statistics & Emerging Trends 2017
Pour les 179 pays concernés par cette étude, la surface agricole en agriculture biologique (conversion et AB) était de 50.9 millions dhectares en 2015, soit 1,1 % de la surface totale, gérée par 2.4 millions de producteurs. LOcéanie arrive en tête pour les surfaces bio (22.8 millions dHa), suivie par lEurope (12.7 Mio Ha), lAmérique Latine (6.7 Mio Ha), lAsie, lAmérique du Nord et lAfrique. Dans 11 pays, 10% ou plus de la surface agricole était conduite en bio. Le marché mondial de lalimentation et des boissons bio a atteint 81.6 milliards de dollars US en 2015, soit une croissance de 10% par rapport à 2014. 87 pays possédaient une réglementation spécifique à lAB et 17 autres étaient dans un processus délaboration de celle-ci. Ce document présente les statistiques mondiales de la bio : les surfaces agricoles, les agriculteurs et autres opérateurs, les marchés, puis détaille lutilisation et lévolution des surfaces pour les différentes productions (prairies permanentes, aquaculture, cultures pérennes, cultures arables y compris les cultures pour le textile, plantes sauvages). Les marchés bio dAmérique du Nord, dEurope et des autres régions du globe sont présentés, ainsi que les réglementations (standards et systèmes de garantie participatifs) et les politiques de soutien à lAB. Ces différents points sont ensuite repris, continent par continent : Afrique, Asie, Europe, Amérique Latine et Caraïbes, Amérique du Nord, Océanie. De nombreux graphes et figures illustrent les propos.
Acquérir des références en petits fruits rouges bio
Jean-Claude DUFFAUT, AuteurL'insuffisance de références en petits fruits rouges bio est un frein à l'accompagnement des porteurs de projets qui souhaitent développer cette production, souvent en circuits courts. C'est pourquoi l'Association Départementale d'Information et de Développement Agricole (ADIDA), avec l'appui d'INVENIO pour l'ingénierie expérimentale, a orienté ses travaux menés sur son site de Juillac (19) dans deux directions : engager la station en AB et élargir ses travaux à d'autres espèces que la framboise : myrtille, groseille, groseille à maquereau, mûre et cassis. En framboise, les travaux en 2016 se sont articulés autour de 4 thèmes : fertilisation et vie du sol, gamme variétale, protection sanitaire (Drosophila suzukii) et sélection clonale. Une gamme de petits fruits rouges en AB a été mise en place fin 2015.
Annuaire des fournisseurs bio et en conversion de Rhône-Alpes : Restauration hors domicile - Edition 2016
Cet annuaire, réactualisé régulièrement, est réalisé par le réseau Corabio avec la participation de Bioconvergence Rhône-Alpes. Il a pour objectif d'aider les établissements de restauration collective souhaitant introduire des aliments bio à identifier des fournisseurs rhônalpins de produits bio. Il liste les fournisseurs bio et en conversion de la restauration collective de Rhône-Alpes par types de produits : Multiproduits bio locaux ; Fruits bio locaux ; Légumes bio locaux ; Produits laitiers bio locaux ; Viandes, volailles et ufs bio locaux ; Poissons bio locaux ; Pains bio ; Épicerie bio locale ; Boissons bio locales ; Complément de gamme.
Arboriculture : Diversifier sa production
Joannes BOULON, AuteurGérard Roch est arboriculteur bio à Châteauneuf-sur-Isère (26). Dans cette interview, il partage les choix stratégiques qu'il a faits en termes d'espèces fruitières et de modes de commercialisation. Jusqu'au début des années 2000, il produisait de la pêche sur 45 ha. Suite à un épisode de sharka, il a dû arracher tous ses arbres. Il est ensuite reparti de zéro, sur des vergers multi-espèces. Sa production fruitière est aujourd'hui très diversifiée : noix, châtaignes, poires, pommes, noisettes, figues, petits fruits, amandes, nèfles, kakis, grenades, raisin de table..., qu'il vend sur les marchés, dans les Amap, et à la ferme. A la demande de ses clients, il s'est même mis à cultiver quelques légumes. Pour lui, cette diversification des productions, à laquelle s'ajoutent des activités de transformation et d'accueil (gîtes, ferme pédagogique et de découverte) est un vrai gage de sécurité économique, notamment face aux aléas du marché des fruits. La gestion technique des productions et la gestion de la main-duvre constituent cependant les grosses difficultés.
Arboriculture fruitière biologique haute-tige : Réussir à combiner la production et la biodiversité
Cette nouvelle édition de la fiche technique éditée par FiBL, Bio Suisse, BirdLife et Haut-Tige Suisse fournit toutes les informations nécessaires pour la planification et lexploitation des vergers biologiques haute-tige. Les fruits et les produits transformés des vergers haute-tige biologiques sont très demandés et atteignent de bons prix. Larboriculture haute-tige est une production multigénérationnelle qui exige cependant une clarification soigneuse des bons emplacements, des bonnes espèces et variétés, de la mécanisation, de la rentabilité et de lécologie. Planifiée et entretenue correctement, la production fruitière haute-tige bio professionnelle offre des bonnes conditions pour réunir production alimentaire rentable et encouragement de la biodiversité. Les moyens de maintenir la biodiversité et les techniques culturales de ces vergers sont détaillés.
Arbre et agriculture biologique : Regards de paysans bio de France
Clément GABORIAU, Auteur ; Marion HUREAUX, Auteur ; Loïc LABIDALLE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2016Si lagroforesterie en bio présente des avantages agronomiques, économiques, environnementaux et paysagers, sa mise en place nest pas toujours facile. Ce recueil présente des expériences concrètes en agroforesterie menées par des paysan-ne-s bio du réseau FNAB. Il rassemble : - 11 fermoscopies de producteurs bio du réseau FNAB qui pratiquent lagroforesterie, sur toute la France, et plus particulièrement dans 9 départements (régions Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val-de-Loire, Hauts-de-France, Ile-de-France, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie), avec des informations sur les parcelles ou haies plantées, les avantages et les difficultés rencontrées, les investissements et laccompagnement, ainsi que des conseils pour celles et ceux qui souhaitent se lancer ; - Une présentation de la plateforme TAB (Drôme), site expérimental agroforestier en bio , - Un focus sur une démarche collective du réseau FNAB, avec lABP (Agriculture Biologique en Picardie) ; - Des interviews dexperts : Frédéric Santi, INRA dOrléans, sur la sélection participative des feuillus précieux ; Christian Dupraz, INRA Montpellier, sur les relations entre arbres et cultures annuelles ; Fabien Liagre, dAgroof, bureau détude spécialisé en agroforesterie.
Associations en vergers : une culture de longue date
Raphaël RAPP, AuteurLes associations des arbres fruitiers entre eux et avec d'autres cultures, pratiquées par le passé, ont régressé sous l'effet notamment de la spécialisation des bassins agricoles. Aujourd'hui, associer diverses espèces peut répondre à des objectifs tels que : diversification de la production (par exemple pour la vente directe), répartition des risques (sensibilités différentes des productions), optimisation du temps de travail (répartition plus régulière des tâches dans l'année). Elles présentent, de plus, des atouts non négligeables en termes d'effets sur les sols. Cet article propose des exemples d'espèces (pommier, châtaignier, noyer, kiwi) en mettant en avant leurs intérêts et leurs limites lors d'associations. Il souligne ensuite les points de vigilance à respecter pour tirer le meilleur parti de ces associations.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
La surface mondiale cultivée en bio (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 43,7 millions dhectares fin 2014 (estimation réalisée daprès les données de FiBL/IFOAM et dautres organismes). Elle représentait 0,99 % de lensemble du territoire agricole des 172 pays enquêtés. Près de 2,3 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2014 (sans compter celles se situant dans des pays pour lesquels il n'y a pas de statistiques accessibles). 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2015. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à 68 milliards deuros en 2014. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également un focus sur le pourtour méditerranéen et les États-Unis, ainsi quun focus sur certaines filières (grandes cultures, coton, café, cacao, banane, lait, aquaculture bio...). Un tableau présente les différents chiffres par pays.
Les chiffres de la filière des légumes bio
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurSelon les données de l'Agence BIO, entre fin 2014 et fin 2015, le nombre de fermes produisant en France en AB a augmenté de 8,5 % et la surface de 17 %. Plus de la moitié des producteurs bio ont déclaré faire de la vente directe. En filière légumes frais, en 2014, 6528 exploitations produisent en bio sur 17 601 ha (AB et conversion), soit une augmentation de 4,5 % des surfaces par rapport à 2013. Des schémas présentent : la répartition des surfaces de production en légumes bio et en conversion en 2014, la dynamique de conversion des surfaces de légumes entre 2007 et 2014 et les volumes de légumes bio mis en marché en 2013 au niveau national. Côté consommation, la tendance est à une augmentation du nombre de consommateurs et à une fidélisation du cur de cible.
La cueillette libre des pommes, ça existe !
Jean-Michel NAVARRO, AuteurLe GAEC des Vergers (01) compte parmi les rares exploitations de Rhône-Alpes à pratiquer la cueillette libre des pommes. Ce verger, créé en 1994 à partir de l'ancien verger familial existant depuis 3 générations, a été converti en bio tout récemment. Il comporte 15 ha d'arbres fruitiers dont plus de 50 % en pommiers. C'est à la suite de la visite, en 1993, d'une exploitation près de Dijon qui pratiquait la cueillette libre qu'un des associés, Jean-Philippe Pénin à souhaité développer ce type de vente sur la ferme. Après la mise en place de quelques aménagements et d'une organisation spécifique, notamment pour l'accueil des clients, la cueillette libre des pommes a pu commencer au GAEC des Vergers.
Débat sur les CMS : un enjeu majeur pour les filières F&L bio
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLes semences de variétés hybrides sont de plus en plus obtenues grâce à des techniques dites "CMS" par fusion protoplasmique, soit des techniques de fusion cellulaire visant à développer le caractère de stérilité mâle cytoplasmique. Bien que ce caractère puisse apparaître de manière naturelle, la technique pourrait être assimilée à une technique OGM. Un des débats soulevés par la révision du règlement bio européen consiste à examiner si cette méthode de sélection est compatible avec la bio. En France, certaines marques privées collectives ont décidé de mettre en uvre elles-mêmes une interdiction d'utiliser les semences issues de CMS par fusion cellulaire.
Dossier : Les fruits bio : Comment répondre à la demande du marché ?
ALTERNATIVES BIO, AuteurCe dossier propose un état des lieux de la filière fruits bio en région Rhône-Alpes, où la bio constitue une solution clé dans la préservation d'une diversité fruitière historique, symbole du terroir régional. Côté consommation, la demande pour les fruits frais et transformés est au rendez-vous. Première région productrice bio de fruits à coque, fruits rouges et fruits à pépins en nombre d'exploitations (sur 4623 ha, surtout dans la Drôme et en Ardèche), Rhône-Alpes enregistre aussi de belles dynamiques de conversion. Chaque production arboricole bio rencontre ses difficultés techniques propres, les fruits à noyaux plus particulièrement, et l'enjeu général reste de pouvoir améliorer la productivité et de rendre possibles les démarches de relocalisation. Des progrès techniques continuent à émerger, notamment grâce aux expérimentations mises en place avec des centres de recherche ou instituts techniques (FiBL, ITAB...), qui contribuent à faire avancer les pratiques, en expérimentant, par exemple, des systèmes proches de la permaculture ou de l'agro-foresterie sur des vergers extensifs multi-espèces ou l'utilisation des huiles essentielles et d'autres solutions alternatives. Les producteurs bio eux-mêmes sont les premiers expérimentateurs, et les réseaux de professionnels jouent un rôle fondamental dans la diffusion des bonnes pratiques et des informations. A l'aval, la récolte et la vente de fruits "à bonne maturité" sont des éléments déterminants pour le marché et la fidélisation des consommateurs.
Le fraisier : Une culture annuelle ? : Témoignage : Dominique Roybon, arboriculteur bio à Renage (38)
Jean-Michel NAVARRO, AuteurArboriculteur à Renage (38) depuis plus de 35 ans, Dominique Roybon est passé en bio en 2009. Dans cet article, il témoigne sur la façon dont il a fait évoluer ses techniques de culture de la fraise, depuis son passage en bio : dates de plantation, préparation du sol, amélioration du système racinaire des plants (Dominique a notamment testé le bacillus "RhizoVital 42"), système d'irrigation... Il envisage maintenant de cultiver le fraisier comme une plante annuelle et d'adopter la culture en planches permanentes, comme en maraîchage.
L'Inra et l'agriculture biologique : Les sites expérimentaux de l'Inra dédiés à l'agriculture biologique
En 2016, environ un quart des sites expérimentaux de l'Inra portait un dispositif en agriculture biologique, soit une dizaine de sites en France. La majorité des productions, animales et végétales, y sont abordées : polyculture-élevage, élevages bovin, ovin, avicole et porcin, grandes cultures, maraîchage, viticulture et arboriculture. Ces lieux d'expérimentation permettent de réaliser des travaux d'identification, de conception, d'analyse, ou encore d'évaluation des performances de systèmes plus ou moins innovants, avec la possibilité d'une prise de risque, notamment économique, qu'il n'est pas possible d'avoir chez des agriculteurs. Ce sont aussi des lieux de démonstrations et d'échanges, ouverts aux agriculteurs, conseillers et apprenants à l'occasion d'évènements.
Le maraîchage biologique en Limousin : Une filière très dynamique mais de grosses marges de progression pour consolider les acquis
Christophe DERUELLE, AuteurCet article présente une synthèse du travail effectué en 2015 par Justine Colusso, dans le cadre d'un stage en Licence Pro ABCD, à partir d'enquêtes réalisées auprès de producteurs dans le but de mieux connaître l'état de la filière maraîchage bio du Limousin. L'auteur apporte quelques compléments en termes d'analyse. Ainsi, des marges de progrès sont identifiées, par exemple en matière de temps passé par les maraîchers à la vente de leurs produits. Une partie de l'article explore la question du "revenu satisfaisant" en s'appuyant sur les résultats économiques et sur les réponses des enquêtés (répartis en deux groupes) à une série de questions.
Le matériel de désherbage mécanique des vergers
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le matériel de désherbage mécanique des vergers". Elle présente plusieurs matériels de désherbage mécanique de l'inter-tronc (présentés lors d'une démonstration dans le Rhône) et donne une liste de concessionnaires et distributeurs de machines agricoles.
La patate douce bio : un nouveau légume à planter fin mai-début juin
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLa culture de la patate douce bio en France est en plein développement et le marché s'avère attractif pour une production relocalisée, au vu d'une consommation en hausse et des 15 000 tonnes importées par an (en grande partie en provenance d'Espagne). Les opérateurs de la filière bio ont, depuis 2 ans, initié des partenariats avec des producteurs pour des plantations en Roussillon et dans le Sud-Ouest. Une forte demande est également constatée en circuits courts bio dans certaines régions. Habituellement pratiquée en Espagne et au Portugal pour ce qui est des pays voisins, cette production a pu prendre place dans le Sud de la France après quelques années d'essais. Les stations bio du réseau ITAB se sont mobilisées pour acquérir des références. L'itinéraire technique optimal reste encore à préciser, mais un certain nombre d'indications se dégagent : préférence pour un sol léger, culture sur buttes hautes et étroites, irrigation en goutte à goutte sous paillage...
Des pratiques pour limiter lutilisation des pesticides : Apports du programme de recherche « Pesticides »
Serge BOSSINI, Auteur ; S. BROCHOT, Auteur ; S. BROSSET, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du plan Ecophyto II, le programme « Évaluation et réduction des risques liés à l'utilisation des pesticides » a permis de conduire des recherches pour limiter l'utilisation des pesticides. Trois de ces projets de recherche sont présentés dans cet article. Le premier concernait la mise en place de filets Alt'Carpo pour lutter contre le carpocapse en vergers de pommiers. En agriculture biologique, cela a permis une réduction de 50 % de l'IFT lié aux insecticides (autorisés par le cahier des charges). Si ce résultat est similaire en agriculture conventionnelle (-60 %), l'IFT total pour ce mode de production n'a pas été significativement réduit, impacté par une augmentation de l'IFT lié aux fongicides, et ce, sans explication à ce jour. Les deux autres projets décrits concernaient deux méthodes de contrôle cultural : - avec de l'irrigation restreinte et de la taille manuelle en vergers de pêchers pour lutter contre la moniliose ; - avec l'introduction de plantes de services pour lutter contre les bioagresseurs en bananeraie.
Le puceron lanigère du pommier : des perspectives de lutte
Jean-Michel NAVARRO, AuteurClaude Vaudaine est arboriculteur bio à Bougé-Chambalud (38). Son exploitation est située dans une très ancienne zone arboricole autrefois spécialisée dans la pêche, au sud de Vienne. Suite au problème de la Sharka, les vergers de pêches ont été, en très grande partie, remplacés par des pommiers. Les vergers de pommes de Claude Vaudaine ont été convertis progressivement à l'AB, à partir de 2007. L'arboriculteur apporte, dans cet article, son témoignage sur la lutte contre le puceron lanigère qui s'attaque aux pommes et dont la pression reste importante, en bio comme en conventionnel. Il utilise tout un arsenal de techniques préventives par l'instauration d'un équilibre végétatif et biologique du verger : choix des variétés, apport d'azote, taille en vert des gourmands... Il favorise également les auxiliaires prédateurs du puceron qui vont ainsi participer à l'équilibre global du verger : Aphélinus, forficules, mésanges...
Quelles variétés de pommes en AB ?
Cécile BELLEVAUX, AuteurSur la période 2000-2012, Invenio a testé une dizaine de variétés de pommes en agriculture biologique dans les conditions pédo-climatiques du Limousin. Trois groupes ont été étudiés : variétés sensibles à la tavelure, variétés peu sensibles et/ou anciennes et variétés résistantes aux souches communes de tavelure. Cécile Bellevaux, responsable du Pôle Pomme chez Invenio, présente les résultats de ces tests. Deux variétés ressortent au terme de cet essai : PINOVA® et GOLDRUSH®.
Verger cidricole biologique : Tavelure : comment la maîtriser ? : Perspectives d'évolutions et résultats d'expérimentations
La maîtrise de la tavelure est un enjeu important en verger de pommes à cidre bio, avec comme objectif la réduction du nombre de traitements. Ce document, réalisé par la Chambre dAgriculture de Normandie, en collaboration avec lInstitut Français des Productions Cidricoles, détaille les éléments suivants. La lutte contre la tavelure passe par la compréhension de la biologie du champignon parasite responsable des attaques et par la prévention, comme le choix variétal, le lieu et la densité de plantation. La diminution de linoculum dautomne est aussi une technique intéressante, pouvant passer par le broyage des feuilles lautomne, lenlèvement des feuilles du verger, lintroduction danimaux. La modélisation permet de prévoir, en fonction de linoculum dautomne et des conditions météo, le risque de tavelure, afin daider les arboriculteurs à prendre la décision d'intervenir ou pas, avec les produits utilisables en bio.
Accompagner la relocalisation des échanges en fruits et légumes biologiques : Méthodes et outils pour des relations durables et solidaires entre producteurs et magasins
Simon HALLEZ, Auteur ; Marianne ROISIN, Auteur ; Caroline ROZALEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2015Ce document est une boîte à outils destinée à faciliter le développement de l'approvisionnement local en fruits et légumes bio et s'adresse aux organisations de développement agricole, notamment les Groupements Régionaux d'Agriculture Biologique (GRAB) et Groupements d'Agriculture Biologique (GAB), aux organisations économiques de producteurs qui souhaitent initier et accompagner une dynamique de relocalisation des échanges en fruits et légumes bio, par le biais des relations producteurs magasin(s), et aux magasins bio. Il est le fruit d'un travail d'exploration basé sur différentes expériences existantes associant producteurs de fruits et légumes bio et magasins autour de la relocalisation des échanges commerciaux. 17 initiatives ont été enquêtées partout en France (Nord-Pas-de-Calais, Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Alsace, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur). La boîte à outils se compose d'une fiche méthodologique globale, préalable à l'action, et de quatre fiches action pour un accompagnement adapté à chaque étape : - Fiche n°1 : Favoriser l'interconnaissance entre producteurs et magasins ; - Fiche n°2 : Co-construire et cogérer un cadre de partenariat ; - Fiche n°3 : S'engager : oui, mais comment ? ; - Fiche n°4 : Réfléchir et accompagner des projets logistiques.
Aides : Le FMSE, un fonds de mutualisation pour les agriculteurs afin d'indemniser les pertes subies lors de crises sanitaires ou d'accidents environnementaux
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLe rôle, les principes et l'organisation du FMSE (Fonds national agricole de Mutualisation du risque Sanitaire et Environnemental) sont rappelés. Ce fonds, financé par l'État et la communauté européenne (65 %), ainsi que par les agriculteurs (35 % du budget), peut indemniser des pertes liées, par exemple, à la destruction des végétaux, aux pertes économiques dues à la diminution des rendements, ou aux mesures de traitement, de lavage, etc. Il est à noter que les contaminations des cultures bio par des pesticides de synthèse sont exclues du champ d'application du FMSE. Pour les producteurs, la cotisation pour la section commune, obligatoire, est prélevée par le biais de la MSA (20 /an/exploitation). Huit sections spécialisées sont actuellement opérationnelles. Trois concernent plus spécifiquement la filière légumes : les légumes frais, les légumes transformés et les plants de pommes de terre.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à plus de 37,7 millions d'hectares fin 2012 (estimation réalisée d'après les données de l'IFOAM et d'autres organismes). Elle représentait 0,9 % de l'ensemble du territoire agricole des 164 pays enquêtés. 1,9 million d'exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2012. Dans certains pays, les statistiques ne sont pas disponibles, par exemple en Chine. Ce nombre est donc sous-estimé. Plus de 550 organismes certificateurs ont été recensés à l'échelle mondiale en 2013, contre 576 en 2012. 88 pays s'étaient dotés d'une réglementation pour l'agriculture biologique en 2012. Elle était en préparation dans 12 autres pays. En 2013, les États-Unis et le Japon ont signé un accord d'équivalence. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également plusieurs focus : sur les États-Unis, sur la Suisse ; sur l'AB dans le pourtour méditerranéen ; sur certaines filières (cultures arables, cultures pérennes, filière laitière, filières viandes, volailles et ufs, apiculture, aquaculture...).
La bio dans l'Union européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
Fin 2012, 254 086 exploitations agricoles cultivaient près de 10,2 millions d'hectares selon le mode biologique dans l'Union européenne à 28 (y compris les surfaces en conversion). La bio représentait 5,6 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio ont respectivement augmenté de 7,4 % et 6,8 % entre 2011 et 2012 dans l'UE à 28. Fin 2013, 257 323 exploitations agricoles cultivaient plus de 10,3 millions d'hectares. La bio représentait 5,7 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Entre 2012 et 2013, le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio de l'UE à 28 ont progressé de 1,3 % et 1,1 %. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans l'Union européenne, par pays et par régions. Il offre également plusieurs focus : sur les marchés bio allemand et britannique ; sur les produits bio en restauration hors domicile ; sur les productions végétales bio dans l'Union européenne ; sur l'élevage bio dans l'Union européenne.
Cloque du pêcher : Il vaut mieux traiter trop tôt que trop tard !
Fleur MOIROT, AuteurLa cloque du pêcher est induite par un champignon qui passe l'hiver dans les bourgeons et provoque des déformations des jeunes feuilles. Des traitements existent, mais ils doivent être effectués le plus tôt possible, au stade « allongement du bourgeon à bois ». Les traitements à base de cuivre restent aujourd'hui les plus efficaces, mais certains arboriculteurs testent la décoction de prêle ou encore la teinture mère de propolis.
Compost : le choix de la bonne stratégie d'utilisation
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurDepuis plusieurs années, le FiBL Suisse travaille sur le développement de stratégies d'utilisation des composts : choix du compost, mode d'application, périodes d'utilisation, quantités appliquées. Un point est fait sur ces travaux. Il existe, en réalité, non pas un compost, mais des composts, en fonction des intrants qui auront été utilisés, de la gestion du processus de compostage et de son degré de maturation. Les effets des composts variant selon leurs caractéristiques, il est indiqué d'en tenir compte pour une utilisation optimale. Il conviendra de réfléchir, par exemple, aux buts recherchés (amélioration du sol ?, protection des plantes contre les maladies ?, etc.), de considérer les besoins et les limites des cultures, l'aspect technique de l'épandage... La réglementation sur le compostage est aussi rappelée dans l'article.
Conduite du châtaignier en agriculture biologique dans le sud-ouest
Ce travail de synthèse des connaissances actuelles sur la production en agriculture biologique du châtaignier a été réalisé par les Chambres dagriculture dAquitaine en partenariat avec Invenio, centre de recherche et d'expérimentation de la filière fruits et légumes d'Aquitaine. Production typique du Périgord et de son pourtour, la culture de la châtaigne nécessite information et technicité pour être menée à bien en agriculture bio. La demande progresse régulièrement et la filière châtaigne bio se développe également avec plusieurs entreprises qui valorisent ce produit. Ce document propose tout dabord les chiffres clés de la filière bio dans le Sud-Ouest, puis aborde : la conversion en bio dun verger, la conduite du châtaignier en AB, le choix des variétés et des porte-greffes, les maladies et les ravageurs Un portrait dagriculteurs bio présente une complémentarité poulets et châtaigniers.
Consentement à payer pour des pêches conventionnelles et biologiques : n'y a-t-il que le physique qui compte ?
Yoann GRACIOT, Auteur ; Sandrine COSTA, Auteur ; Danièle SCANDELLA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 15 (19 Avenue du Maine, 75 732, FRANCE) : SFER (Société Française d'Economie Rurale) | 2015Sur les étals de fruits et légumes, les consommateurs ont un choix de plus en plus important pour un même produit, en fonction du mode de production (conventionnel, biologique, autre label...) ou de caractéristiques physiques particulières (avec ou sans défauts, fruits mûrs à point récoltés plus tardivement...). Afin d'évaluer le consentement des consommateurs à payer plus pour certaines de ces caractéristiques, une expérience en laboratoire, présentée dans cet article, a été réalisée sur des pêches biologiques ou conventionnelles, avec ou sans défauts, mûres à point ou récoltées à une date classique. Les résultats montrent que : - les consommateurs sont prêts à payer plus pour des pêches biologiques que pour des pêches conventionnelles ; - les consommateurs sont prêts à payer au moins autant pour des pêches biologiques avec défauts que pour des pêches conventionnelles sans défauts ; - les consommateurs ont plus tendance à dévaloriser un produit récolté à une date de récolte classique plutôt qu'à valoriser un produit récolté à maturité (quand cette information est donnée). Cet article a été rédigé et présenté à l'occasion des 9èmes Journées de Recherches en Sciences Sociales, organisées les 10 et 11 décembre 2015, à Nancy, par la SFER, le CIRAD, l'INRA et l'Université de Lorraine.
La culture d'une plante amérindienne en Suisse : L'Aronia, une renaissance ! : Témoignage : Jean-Luc Tschabold, arboriculteur à Vaud en Suisse
LA LUCIOLE, AuteurDepuis 2009, Jean-Luc Tschabold cultive un petit domaine agricole en Suisse. Il bénéficie du label bio "Bourgeon" depuis 2010. Passionné par les plantes et par les médecines naturelles, il a cherché à réaliser une production de plantes reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la santé, et il en est ainsi arrivé à planter une culture d'Aronia sur son domaine. Plante native du continent nord-américain et consommée par les Amérindiens depuis des siècles, l'Aronia présente des propriétés antioxydantes, grâce à sa richesse en vitamines C, B et A, en acide folique, anthocyanes, flavonoïdes et fibres. Petit buisson de 3 à 5 branches, l'Aronia atteint jusqu'à 1,5 m de hauteur, et se charge alors de grappes de fruits noirs semblables aux sorbiers, dont il est botaniquement proche. Jean-Luc Tschabold fait part de son expérience et donne des conseils quant à la culture de l'aronia.
Cuma de Ladenne : Elle transforme vos fruits et légumes
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurUne centaine de Cuma existent en Ardèche. L'article présente l'une d'entre elles, la Cuma de Ladenne, qui produit des fruits et légumes bio. Lancée à ses débuts par 7 exploitants agricoles, la Cuma en compte aujourd'hui une vingtaine. La dimension collective est au cur du projet, les producteurs partagent tant les outils que leur expérience et leurs savoir-faire. Les jeunes installés peuvent y utiliser du matériel de transformation (matériel de cuisson, de congélation, raffineuse...). La majorité des produits apportés sont certifiés en agriculture biologique. 10 à 15 tonnes, majoritairement de fruits, en particulier des châtaignes, y sont transformées chaque année. La Cuma projette de moderniser ses installations pour pouvoir travailler de plus grandes quantités.
Découvrez les Talents bio 2015
Le Salon Tech & Bio met à l'honneur des agriculteurs bio qui se distinguent par leurs résultats remarquables. Lors du Salon des 23 et 24 septembre 2015, à Valence (26), une table ronde autour des témoignages des 15 lauréats a été organisée, en parallèle à l'exposition de leurs portraits. Dans cette brochure, les 15 "Talents Bio" sont présentés, avec une description de leur exploitation ou de leur entreprise : - Le GAEC des Cordiers (Savoie) ; - Denis Valentin (Drôme) ; - Le Clos des Monts (Puy-de-Dôme) ; - Le GAEC Le Bouquet Savoyard (Haute-Savoie) ; - Le GAEC des Pieds de moutons (Lozère) ; - La Ferme du Forest (Hautes-Alpes) ; - L'EARL Gobard (Île-de-France) : - Damien Olivier (Calvados) ; - L'EARL Saint-Germain (Charente-Maritime) ; - Philippe Nouvellon et Luc Devienne (Tarn) ; - L'EARL Guézenoc (Finistère) ; - Le GAEC des Marzelles (Loire-Atlantique) ; - Julien Taton (Saône-et-Loire) ; - Arlette Martin (Alpes-de-Haute-Provence) ; - Yves Dietrich (Bas-Rhin).
Durabilité et qualité des aliments biologiques
Les consommateurs de produits biologiques ont certaines attentes vis-à-vis de ces produits. La notion de qualité alors considérée est globale : elle concerne aussi bien les qualités organoleptiques et l'absence de résidus de pesticides que les modes de production, de transformation, de distribution. Les consommateurs ont également des critères de durabilité. Ainsi, qualité et durabilité semblent indissociables. A travers un concept moderne et global pour évaluer la qualité des aliments, ce dossier, en s'appuyant sur divers aspects de la durabilité et sur des exemples, apporte quelques éléments de comparaison entre produits biologiques et conventionnels. Les thématiques suivantes sont abordées : - ce que dit la science ; - fruits et légumes ; - produits de grandes cultures ; - produits animaux ; - aliments prêts à consommer ; - transformation ; - durabilité ; - authenticité ; - l'aliment comme un tout ; - commerce équitable et responsabilité sociale ; - emballages.
Des engrais verts sous les vergers de noyer : Témoignage : Pierre Berger, arboriculteur à Beaulieu (38)
Fleur MOIROT, AuteurFleur Moirot, d'Agribiodrôme, interroge Pierre Berger, arboriculteur bio, qui a testé la mise en place d'engrais verts sous ses vergers de noyers. Les objectifs de cet agriculteurs sont de fournir une partie de l'azote par les légumineuses afin de limiter l'achat de farine de plume, d'améliorer la structure du sol grâce aux différents systèmes racinaires de plantes comme la féverole, la vesce ou le pois fourrager et également d'amener des auxiliaires dans les plantations. L'arboriculteur explique ensuite comment il a réalisé les implantations, testé plusieurs espèces, géré le couvert. Les essais sont suivis par la Chambre d'Agriculture de l'Isère sur plusieurs années.
Étude sur la meilleure connaissance des consommateurs réguliers de fruits et légumes bio
Le marché des fruits et légumes bio continue sa progression : les consommateurs acheteurs de fruits et légumes bio ont été plus fidèles à l'achat en 2013 que les années précédentes. Il s'avère que (en France) la majeure partie des consommateurs de bio sont des acheteurs réguliers. Toutefois, le recrutement de nouveaux acheteurs s'avère plus compliqué. Ainsi, et malgré un certain nombre d'enquêtes existantes sur les consommateurs de produits biologiques, un réel enjeu de meilleure connaissance des acheteurs réguliers de fruits et légumes biologiques existe. Cette étude, réalisée par le cabinet AVATARS, vise à mieux cerner les motivations profondes de leur recrutement et les raisons de leur fidélisation afin de les envisager et les optimiser pour les nouveaux consommateurs bio. Elle s'intéresse aux comportements d'achats et de vie au quotidien d'acheteurs réguliers sur la gamme des fruits et légumes biologiques frais, transformés et de la 4ème gamme.
Filières et marchés : La pomme de terre bio rassemble en Nord-Pas-de-Calais !
FNAB, AuteurUne démarche de concertation autour de la filière pomme de terre bio en Nord-Pas-de-Calais a été lancée, il y a deux ans. Elle réunit la Chambre départementale d'agriculture, A PRO BIO, le GABNOR et la FREDON, avec le soutien du CNIPT (Comité National interprofessionnel de la Pomme de Terre). Des rendez-vous ont déjà permis de travailler sur des questions techniques spécifiques. Le 12 février dernier, une trentaine de professionnels de la filière se sont rassemblés à la Chambre d'agriculture, à Arras. Parmi les temps forts, les participants étaient invités à réfléchir sur l'avenir de la filière dans la région, à partir de deux modèles de développement, celui de la Bretagne et celui des Pays-Bas.
Des haies écologiques pour la protection biologique de vos plantations fruitières
Pierre MICHELOT, AuteurTout en jouant un rôle de brise-vent, les haies contribuent à l'amélioration de la production agricole. Pour mieux comprendre le fonctionnement d'une haie, des travaux ont été conduits entre 1980 et 2000 par l'INRA, puis repris par l'Institut pour le Développement Forestier (IDF) et le Ctifl. Cet article permet d'appréhender les rôles physiques et physiologiques d'une haie brise-vent et de mieux comprendre son action de protection des cultures. Ainsi, il s'intéresse, tout d'abord, à la structure, qui devra offrir une certaine perméabilité au vent. Le choix et l'assemblage des essences composant la haie devront être bien réfléchis, les distances entre les végétaux adaptées à leurs différentes hauteurs, ainsi qu'au climat. Le deuxième point d'attention sera porté à l'orientation et à la disposition des brise-vent, qui devront constituer un maillage tout autour des parcelles à protéger. Les avantages écologiques liés à la présence de haies sont multiples. Les haies préservent et maintiennent la biodiversité végétale et animale et, par ricochet, ont une influence sur l'état sanitaire des cultures, notamment en attirant les auxiliaires. Pour constituer une haie à vocation sanitaire, quelques conseils sont donnés, ainsi que des indications sur les différentes variétés permettant d'obtenir une haie composite à trois niveaux de végétation.
Lutte contre le carpocapse des noix : La confusion sexuelle
Jean-Michel NAVARRO, AuteurCertains producteurs de noix recommencent à s'intéresser à l'utilisation de phéromones sexuelles pour lutter contre le carpocapse. La technique de confusion sexuelle, devenue stratégie de lutte contre le carpocapse dans les exploitations de pommes et de poires, consiste, à l'aide d'un diffuseur, à saturer l'air pour que les mâles ne parviennent plus à localiser les femelles et donc à empêcher l'accouplement. Déjà utilisée par le passé pour la noix, elle est restée cependant peu utilisée pour cette production, jusqu'à récemment, avec l'augmentation de la pression du carpocapse. Benoît Villard, de l'EARL Be'Noix à Hostun (26), qui cultive 30 ha de noyers conduits en AB depuis 2003, témoigne sur l'utilisation de cette technique et sur le matériel nécessaire pour la mettre en uvre.
Lutte contre la mouche du brou de la noix dans une petite exploitation : Témoignage : Marc Sinibaldi, arboriculteur sur la commune de Lumbin dans le Haut Grésivaudan (38)
LA LUCIOLE, AuteurMarc Sinibaldi cultive 2 ha de noyers en agriculture biologique. En 2011, il a perdu 40 % de sa production suite à une forte attaque de mouche du brou sur son verger. Il explique comment il a alors mis en place, avec l'aide de la FREDON, des dispositifs de piégeage et utilisé des produits de traitement. Concernant ces derniers, jusqu'en 2013, la mouche du brou étant un parasite de quarantaine, il y avait obligation à utiliser des produits qui tuent l'insecte. Il avait opté pour le Synéïs appât, utilisable en AB. Depuis 2014, la lutte n'est plus obligatoire, et la reconduction de la dérogation concernant l'utilisation du Synéïs appât n'est pas certaine, ce qu'il regrette. Pour sa part, en 2015, même si le réseau de surveillance est arrêté, il souhaite continuer le piégeage et espère que le produit de traitement qu'il avait déjà utilisé sera homologué.
Mode de conduite des raisins de table en agriculture bio
Arnaud FURET, AuteurDébut 2015, Corabio a organisé une formation sur la production de raisin de table en agriculture biologique. Ce fut l'occasion pour les participants de visiter deux exploitations dans le département de la Loire : celle d'Anne et Pierre-André Déplaude, viticulteurs, et celle d'Hervé Couzon, arboriculteur. De par leur production principale différente, ces deux exploitations ont fait le choix de modes de conduite différents : en plan vertical (ou treille) chez les viticulteurs, et en lyre chez l'arboriculteur. Ces deux modes de conduite sont comparés entre eux, ainsi qu'à deux nouveaux modes, le Gable et le T Bord, mis en place sur le domaine expérimental de La Tapy (Vaucluse).
Nos belles récoltes : Des légumes frais prêts à consommer
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLa société Nos Belles Récoltes propose des légumes frais, crus, prêts à cuire ou emballés sous-vide, dont 10 % en bio (les cardons). A l'initiative du projet, la réflexion partagée de cinq producteurs de légumes près de Lyon, qui cherchaient à valoriser au mieux leurs productions. Parmi eux, Denis Héritier produit en bio. Il a ouvert une boutique où il vend l'ensemble de sa gamme de produits frais ou en conserve, ainsi que de nombreuses spécialités régionales.
Observatoire de la bio en Lorraine
Les informations proviennent de nombreux partenaires régionaux de cet Observatoire de la Bio en Lorraine, ainsi que de l'Agence Bio. Elles sont répertoriées en trois parties : - Données générales (un zoom par département : Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges) ; - Données filières (filières laitière, viande bovine, élevages diversifiés, végétale) ; - L'agriculture biologique et les territoires à enjeux "eau".
Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique : Édition 2015 - Données 2014
Cette sixième édition de lObservatoire Normand de la bio, coordonnée par Inter Bio Normandie et coproduite avec Agrobio Basse-Normandie, le GRAB Haute-Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie, présente lensemble des statistiques 2014 de productions des filières animales et végétales bio de Normandie. Parmi les principaux chiffres représentatifs de l'année 2014 : 1 098 exploitations bio, soit 3,4 % daugmentation par rapport à 2013 ; 58 037 ha de surfaces cultivées en bio, soit 5,3 % daugmentation par rapport à 2013 ; 383 préparateurs certifiés ; 123 distributeurs certifiés, soit 8 % daugmentation par rapport à 2013. Une analyse présente les tendances 2015 de conversions pour la région et une synthèse des conjonctures par item. Cette édition de lObservatoire Normand de la bio propose une vision large et approfondie de chaque filière régionale, de la production à la commercialisation, en passant par la transformation. Pour chaque filière, les chiffres de production sont accompagnés de commentaires et dune description fine de la filière (fournisseurs, collecteurs, abatteurs, transformateurs, vente directe, grossistes, magasins spécialisés ).
Observatoire régional de l'agriculture biologique d'Auvergne : Édition 2015
Ce document présente les chiffres clés 2014 de l'agriculture biologique en Auvergne : ovin viande, porc, volaille de chair, grandes cultures, fruits et légumes, vigne, PPAM, bovin lait, bovin viande. Il fait un zoom sur les conversions et les installations en AB (nombre d'exploitations, surfaces), et présente la répartition des productions, la SAU en bio par département, les chiffres de la transformation et de la distribution des produits bio en Auvergne.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Champagne-Ardenne : Edition 2015 - Chiffres 2014
En 2014, en Champagne-Ardenne, 478 fermes et domaines sont engagés en bio (138 pour les Ardennes, 72 pour l'Aube, 201 dans la Marne, 67 en Haute-Marne), soit 2 % des fermes et domaines champardennais ; la région étant en 17ème position en nombre d'exploitations engagées en bio. Au niveau des surfaces, 21 028 ha sont engagés en bio, soit 1,4 % des surfaces agricoles champardennaises (7 678 ha pour les Ardennes, 2 729 pour l'Aube, 4 672 dans la Marne, 5 948 en Haute-Marne), dont 19 % en conversion. On y dénombre 183 transformateurs et 56 distributeurs de produits bio. Cette édition 2015 de l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Champagne-Ardenne présente les chiffres 2014 de l'AB de la région, par département et par production (Productions végétales : Grandes cultures, Surfaces fourragères, Luzerne, Vigne, Légumes frais et fruits, PPAM ; Productions animales : Vaches laitières, Vaches allaitantes, Brebis et chèvres, Volailles, Porcs, ruches).
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Édition 2015 : Chiffres établis à fin 2014
L'Observatoire Régional de l'AB en Île-de-France a pour objectif de réaliser un bilan de la production bio et des circuits de distribution des producteurs de la région. Dans cette édition, sont présentés les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Les tendances d'évolution de l'AB font l'objet d'une deuxième partie : progression des surfaces en bio depuis 2008, évolution du nombre d'exploitations et des surfaces en AB par département en 2013 et 2014, dynamiques de conversion et d'installation. La troisième partie est un focus sur l'eau et l'AB en Île-de-France (situation, évolution, actions mises en place...). Les chiffres clés des départements sont présentés en quatrième partie (types de productions, surfaces, évolution du nombre d'exploitations...). Dans la dernière partie, les productions végétales et animales sont présentées de façon détaillée, de l'amont à l'aval : surfaces consacrées, nombre d'ateliers, circuits de commercialisation..., avec un point sur le blé tendre meunier et sur la transformation des grandes cultures à la ferme.
Le Paillage en arboriculture fruitière : applications et limites
Raphaël RAPP, AuteurMéthode ancienne, souvent utilisée par les amateurs, les communes et dans les filières agricoles aux surfaces restreintes (maraîchage), le paillage avec différents matériaux reste une méthode aux nombreux atouts agronomiques. Il a pour objectif principal, en arboriculture, de limiter la concurrence entre les arbres et l'herbe et de maintenir des conditions climatiques et agronomiques favorables au développement des jeunes arbres. En agriculture biologique, il constitue un bon complément au travail du sol pour la gestion de l'enherbement, notamment sur les jeunes vergers à densité de plantation faible. Le paillage empêche le développement du couvert herbeux, limite les pertes en eau par évaporation et permet une bonne valorisation des pluies estivales intenses. Un essai sur de jeunes vergers a permis d'observer un gain de vigueur suite à un paillage (BRF) accompagné d'une complémentation azotée. Les limites du paillage sont à considérer en relation avec le type de verger et le fonctionnement de l'exploitation. Des effets possibles peuvent être évoqués, comme la sélection de certaines adventices vivaces, un enracinement densément localisé en surface ou une modification de l'itinéraire de fertilisation du verger... Le coût de la mise en place d'un paillage dépendra du matériau utilisé : bois raméal fragmenté (BRF), écorces, paille ou foin, feutre biodégradable, etc.
Plantation de vergers : Améliorer la fertilité des sols
Frédérique ROSE, AuteurA l'occasion de la journée technique Ctifl/Itab, organisée le 12 mars 2015 au Centre de Balandran, des essais consacrés à l'utilisation d'engrais verts dans les vergers ont été présentés. La Chambre d'agriculture de la Drôme a notamment décrit les résultats du suivi de sept parcelles de pommiers plantés sur un précédent de sorgho du Soudan. Au stade troisième feuille, les arbres avaient une circonférence supérieure de 25 % à celle des arbres témoins. Sur la station Ctifl de Balandran, des abricotiers ont été plantés sur des parcelles préparées à cette fin depuis deux ans. La première année, un mélange phacélie, ray-grass, vesce a été utilisé, la seconde année, ce sont six espèces de légumineuses qui ont recouvert le sol, avec ou sans précédent BRF. L'utilisation de compost de déchets verts, de paillage, de biochar a également été étudiée.
Pomme/poire : Carpocapse et hoplocampe, des petites bêtes qui montent
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLe carpocapse est un ravageur majeur du pommier et du poirier et cause d'importants dégâts. Or, on assiste actuellement à une augmentation de ses populations. Pour lutter contre ce ravageur, il s'agit de mettre en place une combinaison de pratiques à l'échelle du cycle complet de l'insecte : pulvérisation de nématodes pour agir sur les populations de larves hivernantes, confusion sexuelle sur les adultes, recours au virus de la granulose. Par ailleurs, la pose de filets Alt'carpo en mono-rang ou mono-parcelle permet aussi d'obtenir de bons résultats même en cas de populations très élevées. Favoriser l'implantation de prédateurs comme la chauve-souris ou les oiseaux insectivores peut être une aide précieuse. Enfin, l'élimination de tous les fruits de la parcelle après récolte et la suppression des abris du carpocapse l'hiver (pallox par exemple) permettent également de limiter l'implantation de ce ravageur. L'hoplocampe, considéré jusqu'alors comme un ravageur secondaire est aujourd'hui en recrudescence. La pratique de lutte la plus répandue en bio est le piégeage massif avec la plaque blanche engluée, mais c'est parfois insuffisant. Des pistes d'expérimentations sont à l'étude (recours aux nématodes, etc.).
Les pratiques de contractualisation et d'approvisionnement dans la filière pomme de terre bio
Une étude a été menée en 2015 par AND International sur les pratiques de contractualisation et d'approvisionnement dans la filière pomme de terre biologique. Dans ce cadre, des entretiens ont été menés auprès de 17 producteurs, 9 metteurs en marché et 6 enseignes (spécialisées bio ou non). Le marché de la pomme de terre bio reste un marché de niche (30 000 tonnes, dont 20 000 en circuits longs). Plus de 90 % des pommes de terre bio font l'objet d'un contrat signé entre producteur et metteur en marché, ce qui est très élevé. Par contre, les contrats écrits au niveau de la distribution sont encore rares : on observe surtout des pratiques de planification des achats. Les contrats « producteurs-metteurs en marché » présentent une grande diversité de clauses. Néanmoins, les prix sont relativement stables et les litiges entre les divers acteurs de la filière sont rares, preuve que les pratiques actuelles de contractualisation satisfont le plus grand nombre. A noter le cas particulier d'une organisation qui s'est structurée en Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), ce qui permet une gestion non pas sur des rendements ou des prix fixés par contrats alors que ces éléments fluctuent, mais une gestion basée sur des objectifs définis par tous, comme un chiffre d'affaires minimum à l'hectare pour le producteur. Les pratiques actuelles de contractualisation sont aujourd'hui satisfaisantes. Aussi, si la filière veut améliorer ses pratiques de contractualisation, elle devra le faire selon des objectifs précis, avec le but d'optimiser le fonctionnent actuel de la filière.
Pratiques à la ferme : Drosophila suzukii : la mouche qui inquiète les producteurs de petits fruits rouges
FNAB, AuteurCette mouche venue d'Asie s'attaque à des fruits sains presque à maturité, affectant ainsi les rendements et la qualité des récoltes. Les larves se développent en se nourrissant de la pulpe, produisant son affaissement, des dépressions sous l'épiderme et une liquéfaction des fruits. Des conseils pour éviter l'infection et la réinfection sont donnés. Le piégeage des adultes est possible, à l'aide de bouteilles de couleur rouge qui seront disposées à un mètre de hauteur et en suivant certaines consignes.
Prévenir le folletage de la variété de poirier Conférence : Témoignage : Christophe Raucaz, arboriculteur bio à Verres-Arvey (73)
LA LUCIOLE, AuteurChristophe Raucaz a converti en bio la totalité de son verger, progressivement, sur une dizaine d'années. Sur son exploitation, située sur le coteau d'Albertville, en Savoie, 6 ha sont consacrés au poirier, culture qu'il considère difficile à conduire en AB. La variété Conférence, bien qu'assez rustique, est très sensible au dessèchement du feuillage qui survient en été, lorsque les températures dépassent 30°C. Ce phénomène physiologique, appelé folletage, est lié à un déséquilibre entre la quantité d'eau absorbée par les racines et celle évaporée par les feuilles. L'arboriculteur explique comment il procède pour limiter l'évapotranspiration du feuillage et pour améliorer la disponibilité de l'eau dans le sol.
Rapport mai 2015 : Conférence de presse Semaine BIO : Les chiffres du bio 2014
De manière générale, en Belgique, tout le secteur du bio jouit d'une forte croissance depuis 2005. Les chiffres 2014 du secteur sont positifs. Ce document propose une compilation des chiffres les plus récents concernant la production, la distribution et la consommation en Belgique. Un focus est également fait sur la production bio wallonne qui a franchi un cap en 2014. À présent, un dixième des agriculteurs wallons est bio.
Recherche et expérimentation : Projet SMART : retour sur la journée d'information du 8 décembre
FNAB, AuteurLe 8 décembre dernier, l'AFAF (Association Française d'Agroforesterie) et le GABB 32 (Groupement des Agriculteurs Biologiques et Biodynamiques du Gers) ont animé une journée régionale d'information sur le projet CASDAR SMART (2014-2016), destiné aux agriculteurs qui associent maraîchage et agroforesterie fruitière sur une même parcelle. Une centaine de participants ont ainsi pu s'informer, échanger et partager leurs expériences sur le fonctionnement des agro-écosystèmes maraîchers et arboricoles.
Relocalisation des approvisionnements en petits fruits bio pour la transformation : réalité ou utopie ?
FNAB, AuteurDes premiers échanges sur l'origine des approvisionnements en petits fruits bio pour la transformation ont eu lieu, lors du Salon Biofach 2014, entre le Synabio et ses adhérents. Ces derniers manifestent en effet un intérêt pour la relocalisation de leurs approvisionnements, en particulier pour les myrtilles, framboises, fraises et cassis. Même si les surfaces consacrées à ces productions, en France, ne sont pas négligeables (392 ha en bio ou en conversion), les producteurs sont souvent des petits producteurs qui commercialisent leurs produits soit en frais, et souvent en circuit court, soit ou les transformant eux-mêmes. Un programme de recherche, d'essais sur le terrain et de développement chez des agriculteurs bio ou dans le cadre de projets de conversion ou d'installation pourrait faire l'objet d'une réponse à l'appel à projets Avenir Bio de l'Agence Bio.
Transformation : La méthode Norwalk ou la santé par les jus : Ben & Scott Juice - La Rochelle (17)
L'AUXILIAIRE BIO, AuteurLe Docteur Norman W. Walker a, le premier, montré les effets bénéfiques des jus de légumes crus sur la santé. Il a mis au point un extracteur de jus qui préserve au maximum les éléments nutritifs des légumes tels que vitamines, oligo-éléments et enzymes. À l'heure où de plus en plus de consommateurs souhaitent revenir à une alimentation saine, 100 % naturelle et bénéfique pour leur bien-être, les jus de légumes frais répondent à une demande réelle. En reprenant la méthode aujourd'hui dite "Norwalk", l'entreprise rochelaise Ben & Scott Juice (17) s'est spécialisée dans les jus bio de fruits et de légumes pressés à froid. Afin de garantir des jus de très grande qualité, elle n'utilise que des ingrédients issus de l'agriculture biologique, ne procède à aucun ajout de jus concentrés, de conservateurs, de sucres... L'entreprise fait l'objet d'une présentation : gamme de produits, circuits de commercialisation, approvisionnement, partenariats, projets.
Les variétés de châtaigners
Raphaël RAPP, AuteurComparativement à la culture du pommier ou à celle de la vigne, la culture du châtaigner ne dispose que de peu de références techniques. Les caractéristiques variétales présentées dans cet article sont en majorité issues d'observations de techniciens et de producteurs. Dans le Sud-Ouest de la France, plusieurs variétés présentent un intérêt économique, comme Marigoule, Bouche de Bétizac, Bournette, Belle Épine, Marron de Goujounac... Chacune fait l'objet d'une présentation générale, puis est qualifiée pour son niveau de sensibilité au cynips, parasite majeur du châtaigner.
Photos bio / pas bio : Arboriculture ; Grandes cultures ; Maraîchage ; Viticulture ; Animaux herbivore ; Porc ; Volailles de chair et poules pondeuses
Le groupe PEDAGOBIO a pour objectif de favoriser lenseignement de lagriculture biologique dans les établissements agricoles de la région Pays de la Loire. Ce groupe a notamment créé une « mallette pédagogique » qui contient plusieurs outils et exercices, dont des animations photos « Bio ou pas bio ». Ces animations se basent sur des diaporamas constitués dune batterie de photos illustrant des pratiques agricoles (bio ou conventionnelles). Elles ont pour but de déconstruire les préjugés des étudiants et des stagiaires sur lagriculture biologique et sur l'agriculture conventionnelle. Cet exercice permet de lancer un débat autour de quatre questions : 1 - Que voyez-vous sur la photo (description visuelle des éléments marquants) ? ; 2 - Est-ce que cela peut être bio (compatible avec la réglementation) ? ; 3 - Est-ce que cela peut être conventionnel (idem, réglementairement) ? ; 4 - Et en pratique, est-ce que cela est majoritairement rencontré chez des bio ou chez des conventionnels ? Ces diaporamas portent chacun sur une production : arboriculture, maraîchage, grandes cultures, viticulture, élevage dherbivores, élevage porcin, élevage de poules pondeuses et de poulets de chair. Une première série de diaporamas a été réalisée en 2014, et une seconde en 2022. Pour chaque diaporama, deux versions sont disponibles : une avec corrections (cest-à-dire avec des commentaires et des explications en dessous des photos) et une sans corrections (uniquement les photos).
Arboriculture fruitière : La taille : conduire plus que tailler
Jean-Luc PETIT, AuteurEn arboriculture fruitière, la taille des arbres est une étape importante de la conduite du verger. Elle vise à obtenir une production régulière, abondante et de qualité. Cet article apporte quelques conseils pour la taille des pommiers, poiriers, pêchers, abricotiers et cerisiers. Pour les pommiers, une analyse des différents ports existants permet d'effectuer une taille la plus adaptée à la variété cultivée.
La Bio dans les territoires : Fiches filières 2014
Ces fiches filières de l'Agence Bio retracent l'évolution des surfaces et des cheptels certifiés et précisent leur répartition sur le territoire français en 2013. Les chiffres concernent : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
Comment gérer l'enherbement des cultures de petits fruits bio ? : Témoignages
Fleur MOIROT, Auteur ; Léa DROIN, AuteurDeux producteurs de Corrèze et d'Ardèche témoignent de leurs techniques pour gérer l'enherbement des cultures de petits fruits en bio. Le premier utilise de la toile tissée de 130 microns d'épaisseur, ce qui est un investissement, mais qui a l'avantage de durer plusieurs années. La seconde réalise un paillage avec des bogues de châtaignes sur fraisiers. Ce paillage est expérimental, gratuit et limiterait la présence des limaces. Cependant, il présente le risque d'abîmer les fruits.
La confusion sexuelle : une offre qui s'élargit
Raphaël RAPP, AuteurCette méthode de lutte contre les ravageurs consiste à perturber la communication entre les mâles et femelles afin que les papillons ne se reproduisent pas. Elle est utilisée notamment contre le carpocapse sur pommier et poirier. La plupart des produits se présentent sous forme de diffuseurs à accrocher dans les arbres, dont le temps de pose est important : 300 à 2 000 diffuseurs/ha, mais généralement bon marché : 200 à 350 /ha/an. Un tableau présente les produits homologués au cours de l'été 2014. De nouveaux produits vont permettre un gain de temps, par exemple Exosex® qui est une poudre sur lesquels les papillons viennent se coller, puis repartent. Chaque papillon devient ainsi un leurre, ce qui semble efficace dans les parcelles de plus de 4 ha. Un diffuseur actif appelé Puffer® sera homologué sur pommier et noyer, il ne nécessitera que 2 à 3 boîtiers/ha.
Le cynips du châtaignier : Etude de la sensibilité variétale
Sylvain TEISSONNIERE, Auteur ; Bernard HENNION, AuteurHyménoptère d'origine asiatique, le cynips du châtaignier a fait son apparition en Europe dans les années 2000. L'ensemble des bassins de production français est désormais touché. L'insecte pond ses ufs dans les jeunes bourgeons, dans lesquels la larve va ensuite se développer et entraîner la formation de galles. La méthode de lutte la plus utilisée consiste à introduire le parasitoïde Torymus sinensis dans les vergers castanéicoles. La lutte chimique, en agriculture conventionnelle, s'est en effet montrée peu efficace et difficile à mettre en place. Autre approche envisagée : la résistance variétale. Depuis 2013, le centre Ctifl de Lanxade, en Dordogne, évalue la résistance de plusieurs variétés. Cette étude doit se poursuivre, mais les premiers résultats ont d'ores et déjà permis d'identifier certaines variétés intéressantes, comme les hybrides issus de croisements avec CA04, une variété de Castanea crenata. Le cultivar Bouche de Bétizac est très prometteur en ce qui concerne la lutte contre le cynips, mais si son niveau de production et la qualité de ses fruits sont également satisfaisants, il reste sensible au carpocapse et aux pourritures brunes.
Développer une activité de valorisation de légumes et petits fruits en circuit court - Guide pratique et repères
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme. Les travaux présentés dans ce document ont été coordonnés par la FNAB et le CERD. Ils sont le fruit d'une enquête conduite auprès de 65 producteurs de légumes et petits fruits, dont 42 en agriculture biologique, dans 4 régions différentes. Les données présentées n'ont pas vocation à traduire la diversité des systèmes et des situations dans leur globalité, mais plutôt à fournir des repères pour éclairer la construction d'un projet. L'activité de production maraîchère, combinée à une valorisation en circuit court, reste chronophage, il est donc primordial de bien appréhender et anticiper ce temps de travail. C'est notamment à cela que ce guide pratique contribue. Au sommaire : - Méthodologie : présentation de l'échantillon ; - Réfléchir sa stratégie commerciale en maraîchage en circuit court ; - Typologie des systèmes agricoles produisant des légumes pour la commercialisation en circuit court ; - Qu'en conclure ?
Dossier : Les légumes bio : Une filière en plein essor
ALTERNATIVES BIO, AuteurLe dossier présente des caractéristiques générales de la filière légumes bio en France, ainsi que quelques-unes des spécificités de Rhône-Alpes. Dans cette région comme à l'échelle nationale, la production de légumes biologiques a connu un fort développement ces dernières années, et les consommateurs sont de plus en plus nombreux à les acheter, majoritairement à des producteurs et en magasins bio. C'est la vente directe qui a connu la plus forte augmentation des quantités achetées par ménage. En Rhône-Alpes, première région française en nombre de maraîchers bio, les exploitations en maraîchage diversifié sont présentes dans tous les départements, et généralement tournées vers la vente directe. Les grossistes et les fabricants ont des difficultés à s'approvisionner dans la région, qui compte 31 entreprises certifiées bio pour une activité d'achat/revente, et 26 entreprises certifiées bio pour la transformation et le calibrage, le conditionnement et l'expédition. L'article présente quelques-unes des entreprises présentes sur le territoire : la légumerie « AB Epluche », à Grenoble, qui transforme chaque semaine entre 500 et 1 000 kg de légumes qu'elle achète via une plateforme de producteurs locaux ; un restaurant, à Lyon, qui valorise le goût et la fraîcheur des légumes bio locaux ; Jardin'envie, dans la Drôme, qui travaille au maintien de plus de 1 200 variétés de légumes ; l'entreprise Aldabra, en Ardèche, qui développe une gamme de légumes « pré-transformés ». Une maraîchère en bio, dans l'Ain, témoigne aussi sur son métier.
Frambiola : « Bio et local » : la recette à succès
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurEn Haute-Savoie, à côté du lac d'Annecy, deux associées se lancent dans une entreprise de transformation de fruits, exclusivement bio. Au menu : confitures, pâtes de fruits, sirops. Elles s'approvisionnent elles-mêmes auprès des producteurs de la région, pour une période de transformation allant majoritairement de fin juin jusqu'à fin décembre. 80 % de leur production est écoulée dans les magasins spécialisés de la région, le reste est vendu en direct. Créée en 1999, l'entreprise réalise désormais un chiffre d'affaires de 137 000 . Positionnées sur le haut de gamme, les associées considèrent avoir atteint leur régime de croisière, tant par la fidélisation des clients que par la contractualisation avec les arboriculteurs.
Fruits à coque : Noix et châtaigne bio, des perspectives de développement
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurCes deux productions sont emblématiques de la région Rhône-Alpes car elles représentent une forte proportion des surfaces et des productions nationales. Par ailleurs, les fruits et les châtaignes attirent toujours les nouveaux agriculteurs biologiques, puisque sur 200 installations en 2013, plus de 30 % d'entre eux en produisent. Cet article décrit la situation de la noix et de la châtaigne en Rhône-Alpes, ainsi que les modes de commercialisation.
Gestion du carpocapse et des tordeuses des pommes et des poires en agriculture biologique
LA LUCIOLE, AuteurLes principales tordeuses s'attaquant aux fruits dans les vergers de pommiers et de poiriers sont : le carpocapse, la tordeuse orientale, la petite tordeuse, la capua, la pandémis, les tordeuses des buissons. Les méthodes de lutte mises en place dans le réseau de 9 fermes Dephy Ecophyto suivies par l'ADABio sont décrites : réduction de l'inoculum hivernal, prédation naturelle, lutte larvicide avec virus ou bacillus thuringiensis, confusion sexuelle, barrière physique (filet Alt Carpo).
Gestion des pucerons et du psylle dans le réseau Dephy Ecophyto
Jean-Michel NAVARRO, AuteurDans le réseau des neuf fermes Dephy Pomme-Poire situées dans l'Ain, l'Isère et la Savoie, le carpocapse est maîtrisé par des méthodes de biocontrôle, mais les pucerons entraînent beaucoup de traitements insecticides. Afin de réduire l'IFT, différentes méthodes de lutte sont décrites : barrière physique avec des pulvérisations de kaolinite, taille des vergers pour faciliter la colonisation par les auxiliaires qui aiment la lumière, limitation de la fertilisation azotée foliaire. Certains insecticides biologiques (Pyrevert, pyréthrine naturelle) sont trop peu spécifiques et éliminent les auxiliaires. La lutte par lâcher d'auxiliaires ne fonctionne pas sur puceron, l'amélioration de la biodiversité fonctionnelle est préférable, avec, par exemple, le semis de phacélie dans l'inter rang ou de féverole à proximité du verger. Celle-ci attire le puceron de la fève, inoffensif pour les arbres mais dont les coccinelles sont friandes. L'utilisation de neem (à titre dérogatoire) serait plus respectueuse des auxiliaires que les huiles minérales.
Gestion de la rouille du cassissier dans une exploitation du roussillonnais
Jean-Michel NAVARRO, AuteurClaude Vaudaine, chef d'exploitation à l'EARL Ninounco, située dans le Roussillonnais, produit en agriculture biologique des fruits à pépins, des PPAM et du cassis. Pour le cassis, il a choisi la variété Andega, qui est résistante à l'oïdium, mais sensible à la rouille. Celle-ci débute son cycle sur des pins avant de contaminer les cultures. L'article présente le détail de traitement de l'agriculteur.
Ne pas mettre tous ses fruits dans le même panier
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurEn arboriculture aussi, la bio diversification est une sécurité. Sur la ferme bio de 30 ha de Jean-Noël Roybon, située en Isère, les noyers occupent déjà 12 ha. La volonté de diversifier les débouchés de l'agriculteur s'est trouvée confrontée à la faible surface disponible. Pourtant, cerisiers, pêchers, pommiers, poiriers, kiwis sont désormais productifs. Ensuite, l'exploitant et sa femme implantèrent des fraisiers et des asperges pour générer un chiffre d'affaires en début de saison. Les exploitants se sont aussi mis à transformer les fruits en compotes, confitures et jus. La diversification a aussi lieu dans les modes de vente : des marchés, la vente à la ferme et à cinq AMAP, la commande de paniers, ainsi que des magasins bio. Les cerneaux de noix sont un marché d'avenir. Les agriculteurs en produisent 12 tonnes, vendus à la centrale d'achat d'une marque de magasins spécialisés et à un grossiste allemand.
Nouvelle homologation sur pommier / poirier contre la tavelure : l'Armicarb® bicarbonate de potassium
Raphaël RAPP, AuteurLe cuivre et le soufre sont les deux principales armes contre la tavelure sur les pommiers et les poiriers biologiques. Pourtant, leurs effets environnementaux sont discutés et les doses moyennes annuelles sont limitées en année glissante sur cinq ans. Trouver des alternatives est donc un objet de recherche qui a abouti à la commercialisation de ce produit contenant 850 g/kg de bicarbonate de potassium et homologué à 5 kg/ha contre la tavelure sur pommier et poirier. L'article précise les conditions de préparation et d'application. Des essais, menés dans le Lot-et-Garonne, en Haute-Vienne et en Suisse, suggèrent qu'il ne s'agit pas d'un produit de substitution au cuivre, mais d'une aide à la maîtrise des contaminations secondaires en association ou en substitution du soufre (le mélange n'étant pas encore homologué). Ce produit ne doit pas être mélangé avec le cuivre. Le risque de phytotoxicité amène à devoir respecter la concentration maximale de 0.5 %. Un tableau indique les différences de sensibilité variétale aux nécroses de phytotoxicité, d'après des essais menés entre 2006 et 2008. Un exemple de programme contre la tavelure dans une zone à risque (contamination secondaire) est donné. L'Armicarb aurait aussi un effet éclaircissant à 15 kg/ha, mais une telle dose n'est pas homologuée.
Petits fruits : Piégeage massif de la drosophile suzuki sur variétés remontantes de fraises ou de framboises
LA LUCIOLE, AuteurÀ la ferme du May (38), quelques tests de piégeage sous abri dans une culture de fraises remontantes ont été réalisés en septembre 2013, et les propriétaires ont souhaité étendre cette technique à l'ensemble des récoltes de fraises, framboises remontantes et raisins. La méthode consiste à attirer la drosophile à l'aide de bouteilles plastique percées de trous et contenant un mélange de vinaigre de cidre, de vin rouge et d'eau à parts égales, additionné de quelques gouttes de savon liquide ou de liquide vaisselle. Le dispositif doit être mis en place très tôt, et le liquide de piégeage renouvelé environ 2 fois par mois, selon la rapidité de l'évaporation. Le piégeage massif sera accompagné de mesures prophylactiques adaptées.
Point sur les produits utilisables en AB
Raphaël RAPP, AuteurLes produits utilisables en arboriculture bio ont fait l'objet de modifications nationales et européennes. Les espèces considérées comme proches sont désormais rapprochées dans le catalogue français, par exemple les produits autorisés sur framboisier sont désormais automatiquement utilisables sur mûres et mûres des haies. Il en va de même pour le pêcher, le nectarinier et l'abricotier. Les produits utilisables sur pommier le sont aussi sur poirier, cognassier, néflier, nashi et pommette. Les produits utilisables en agriculture biologique font l'objet d'une clarification : la kaolinite est désormais utilisable en AB sous toutes les formes commercialisables au catalogue français. Contre tavelure et feu bactérien sur pommier, un stimulateur de défenses naturelles à base de laminarine est désormais autorisé. A titre dérogatoire, le bicarbonate de potassium (Armicarb) et la bouillie sulfo-calcique (Curatio) sont utilisables contre la tavelure. Un tableau récapitule quelques substances utilisables ou interdites (autorisées en AB mais interdites en France ou l'inverse) sur pommier (et espèces proches) et fruits à coque.
La problématique du campagnol terrestre dans une exploitation arboricole de la Combe de Savoie
Jean-Michel NAVARRO, AuteurXavier Tornier, arboriculteur bio, a testé différentes méthodes de lutte contre le campagnol terrestre, et conclut que favoriser la présence de prédateurs (nichoirs, entretien du rang) ne suffit pas à contrôler le rongeur. Le piégeage massif reste la solution la plus efficace, avec les pièges à guillotine Topcat. Ces derniers sont faciles et rapides à poser. La pose, l'entretien et la surveillance des pièges nécessitent cependant 60 heures de travail par hectare (la surveillance s'effectue généralement pendant la taille des arbres).
Produire des noix en agriculture biologique : Des attentes, des interrogations
Michel DESMIDT, AuteurEn Corrèze, plusieurs vergers de noyers ont été convertis à l'agriculture biologique, mais de nombreuses questions techniques restent en suspens. Sur la base d'un témoignage, l'article décrit quelques aspects de la conduite technique : la fertilisation par l'apport de petits tas de fumier frais et le semis d'engrais verts ; les différences de composition de la flore selon l'âge du verger (avec une rapide analyse des plantes bio-indicatrices). Les jeunes vergers doivent faire l'objet d'une stratégie particulière de fertilisation et de travail du sol afin de forcer les racines à descendre en profondeur. Des analyses de sol, de compost et une analyse foliaire permettent de commenter la conduite de la fertilisation.
La stabilisation par la chaleur des produits alimentaires acides transformés destinés à la vente
Pascal DONAT, Auteur ; Romain PREVOST, AuteurLes produits à base de fruits et légumes transformés et acides peuvent bénéficier d'un traitement thermique de conservation dont la durée et/ou la température est réduite. L'EPL de Limoges réalise des tests de conservation selon le pH des produits. Lorsque le pH est inférieur à 4,5, les pathogènes de l'humain thermorésistants ne peuvent se développer. La température de traitement peut donc être inférieure à 100°C, ce qui permet une meilleure conservation de la qualité organoleptique du produit. Deux méthodes sont brièvement décrites : l'auto-pasteurisation par empotage à chaud, traditionnellement utilisée pour les confitures, et la pasteurisation post-conditionnement.
La Vie Claire : La proximité, une volonté au quotidien
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLa Vie Claire est acteur engagé dans la distribution de produits biologiques en France depuis 1948. Chaque mois, ce sont 500 tonnes de fruits et légumes bio qui transitent par sa centrale, située à Montagny, dans le Rhône. Sébastien Bas, responsable du secteur fruits et légumes de cette enseigne, souhaite développer l'approvisionnement par les produits de la région Rhône-Alpes. Pour cela, il va à la rencontre des producteurs, à qui il propose un accompagnement et un soutien dans la durée.
La fertilisation du noyer en agriculture biologique
Raphaël RAPP, AuteurL'essentiel des besoins nutritionnels du noyer se concentre entre mai et juillet. Cet article propose des programmes de fertilisation en agriculture biologique et indique les besoins totaux par unité de surface. Pour l'utilisation des sous-produits animaux (de 7 à 15 % d'azote) et des autres engrais phospho-potassiques à minéralisation rapide, c'est le climat qui détermine la date d'apport, sachant qu'environ 45 % de l'azote organique se minéralise en deux semaines à 28 °C. Des coûts indicatifs sont donnés pour trois types d'engrais. L'autre stratégie présentée consiste à utiliser les effluents d'élevage, par exemple du fumier ovin ou bovin dont la minéralisation est plus lente, mais qui sont humifères et apportent des micro-éléments. Les fumiers trop pailleux peuvent créer une faim d'azote. L'auteur propose une séquence d'apports qui combine fumier et engrais organique.
Arbo et viti : Pas de solution unique
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurEn viticulture et arboriculture biologiques, la gestion de l'enherbement passe par l'itinéraire technique, lui-même fortement dépendant de la configuration du vignoble ou du verger. Parmi les éléments qui conditionneront l'enherbement : - la largeur de l'interrang : plus il sera large, plus il sera facile de mettre en place une bande enherbée non-concurrentielle ; - l'irrigation ou non de la parcelle, sachant qu'en système non-irrigué, la concurrence entre adventices et jeunes arbres est trop forte pour pouvoir laisser une bande enherbée. Sur le rang, les essais d'enherbement intégral ne sont pas satisfaisants et il est donc conseillé de réaliser un travail du sol pour la gestion des adventices.