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Fruits



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Le point bio sur... : Filière « Fruits et Légumes Bio » en Bretagne : Situation Avril 2016
En 2015, la Bretagne reste la région dédiant le plus de surfaces aux légumes biologiques, avec 3558 ha certifiés et 158 ha en conversion pour les légumes frais, surfaces qui ont progressé de 4 % entre 2014 et 2015. Cela concerne 692 fermes, selon deux types de systèmes : - des systèmes "maraîchage", généralement avec moins de 10 ha par exploitation, assez diversifiés ; - des systèmes "légume de plein champ", généralement avec plus de 10 ha par exploitation, plus spécialisés. L'arboriculture bio, quant à elle, concerne près de 900 ha pour 390 exploitations, avec des productions de fruits frais ou de fruits pour la transformation. Le nombre d'opérateurs, autour de 120, stagne depuis plusieurs années sur la région. Les circuits de commercialisation restent dominés par les circuits longs (GMS et magasins spécialisés).
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Pommes et poires : Belle récolte, marché porteur
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur2015 a été une année à pommes bio, grâce à des conditions climatiques favorables et à de nouvelles surfaces certifiées. La récolte bio française a atteint les 55 à 60 000 tonnes, pour 3 868 ha cultivés, soit 25 à 30 t/ha. En revanche, pour les poires, l'année 2015 a été plus délicate, avec beaucoup d'hétérogénéité entre régions. Ainsi, la récolte nationale de poires bio a chuté de 20 % par rapport à 2014. Toutefois, les prix en pomme sont restés stables, grâce à une demande forte des consommateurs et, probablement, au respect du calendrier de commercialisation échelonnée des variétés élaboré par les professionnels et la Fnab.
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Pommes / Poires : Spécial conservation
ARBO BIO INFOS, AuteurDes fruits paraissant sains à la récolte peuvent déclarer des maladies de conservation lors de lentreposage. Les maladies de conservation des pommes et des poires sont présentées : tavelure de conservation, Gloeosporium, Phytophthora, Botrytis et Monilia. Des traitements de conservation avant récolte sont possibles en agriculture biologique avec des variations selon la durée de conservation souhaitée et les conditions de récolte (pluvieuse ou sèche). Les résultats dun essai sur le traitement des gloesporioses en pommes sont également présentés. Enfin, il est très important de mettre en place une bonne prophylaxie : limiter les blessures et microblessures, limiter le potentiel dinfection des locaux, vérifier la fiabilité du matériel, respecter les conditions de mise au froid, utiliser des pallox fermés
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Protection des cultures de fruits et légumes : Recensement des méthodes physiques
Alain BARDET, AuteurCet article présente un état des lieux des méthodes de protection physique, déjà bien répandues ou en cours de développement ou d'expérimentation. Elles sont différenciées en quatre grandes catégories : - les méthodes de lutte mécanique ; - les méthodes de lutte thermique et thermodynamique ; - les méthodes de lutte électromagnétique ; - et les méthodes de lutte pneumatique.
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Valérie Balmès, entomologiste : Les mouches à nos frontières menacent-elles nos cultures ?
Alex SICILIANO, AuteurParmi les espèces de mouches présentes sur la planète, un certain nombre sont phytophages, et sont susceptibles de causer des dégâts sur les cultures. Valérie Balmès, entomologiste au laboratoire de la santé des végétaux de l'Anses, décrit dans cette interview : - les facteurs de risque de propagation de ces insectes d'une région à l'autre du monde, notamment via les activités humaines ; - et les comportements à adopter pour les limiter.
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Les variétés anciennes peuvent-elles aider à résoudre certaines impasses techniques en arboriculture biologique ?
Anne-Laure DOSSIN, Auteur ; Sophie-Joy ONDET, AuteurAfin d'évaluer le potentiel des variétés anciennes de fruits, notamment des fruits à noyau, pour la production biologique, des essais ont été mis en place par le GRAB, entre 2007 et 2015. Il s'agissait, plus particulièrement, de tester la sensibilité aux bioagresseurs de quelques variétés de 6 espèces : abricotiers, pêchers, cerisiers, figuiers, pommiers et amandiers. L'article présente les principaux résultats concernant l'abricot et la pêche. L'ensemble des résultats des 6 espèces sont disponibles sur le site du GRAB (www.grab.fr).
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L'agroforesterie, une nouvelle forme d'agriculture
Claude AUBERT, AuteurL'association des plantes avec des arbres (agroforesterie), est une pratique largement utilisée sous les tropiques, depuis des millénaires. Dans la culture dite "à étages" : entre de grands arbres, plantés à grand écartement, sont plantés de plus petits arbres, entre lesquels sont cultivés des légumes, des plantes annuelles ou des céréales. En France, l'INRA de Montpellier a mis en place des expérimentations d'agroforesterie dès la fin des années 1990, avec des résultats très positifs. Un des objectifs, produire plus sur la même surface, a ainsi été atteint dans une expérimentation consistant à cultiver du blé et du colza en rotation entre des rangs de peupliers. Les autres avantages de l'agroforesterie sont multiples : augmentation de la biodiversité, meilleure utilisation du sol et de l'eau, fertilisation du sol par la décomposition des feuilles et l'utilisation du bois de taille broyé, réduction, voire suppression, du ruissellement et de l'érosion, séquestration du carbone dans le sol... En agroforesterie fruitière, des agriculteurs bio ont observé une diminution des attaques de ravageurs et, dans certains cas, de meilleurs rendements des arbres ; pour ceux d'entre eux qui pratiquent la vente directe, la diversification de la production que leur apporte l'agroforesterie fruitière est, de plus, largement appréciée.
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Arboriculture : Des groupes techniques se mettent en place
Jérôme LEPAPE, AuteurSuite à une réunion interrégionale de janvier 2015, animée par la FNAB, des axes de travail ont été dégagés pour la période 2015-2020 pour soutenir le développement de l'arboriculture biologique. Ces axes visent à lever un certain nombre de freins techniques, à s'adapter au nouveau contexte réglementaire créé par le processus de révision européenne, à anticiper le changement d'échelle et l'augmentation des surfaces de vergers bio. Afin de structurer ce travail, la FNAB accompagne la mise en place de groupes techniques (GT) interrégionaux composés de producteurs et de conseillers du réseau. Ces groupes ont pour objectifs généraux de structurer et formaliser des questions de recherche, de mutualiser et de capitaliser les problèmes soulevés et les solutions proposées, de diffuser aux producteurs conventionnels des techniques de la bio pour réduire l'utilisation des pesticides et d'accompagner les producteurs sur les questions de changement réglementaire. Un GT Interrégional Ouest déclinera ces objectifs à l'échelle de 6 régions : Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Centre et Poitou-Charentes.
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AREFE : quand les Lorrains s'approprient leur patrimoine fruitier
AREFE, AuteurL'association lorraine AREFE (Association Régionale d'Expérimentation Fruitière de l'Est) milite pour la sauvegarde du patrimoine fruitier. Elle est le partenaire recherche de la filière Mirabelle de Lorraine depuis plus de 30 ans, avec ses 31 ha de vergers expérimentaux, dont les trois quarts sont plantés en mirabelle. Près de 20 % de ces vergers sont conduits en AB. De nombreux travaux ont déjà permis des progrès importants dans les principales composantes de la conduite des vergers.
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Calendrier Lunaire 2016
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce du jardinier. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Le chancre européen du pommier
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurFréquent en régions humides, le chancre européen attaque pommiers et poiriers avec des conséquences qui peuvent être fatales pour l'arbre. C'est un champignon parasite (Nectria galligena ou Cylindrocarpon mali), qui se développe sur des plaies de taille, des impacts de grêle, de tavelure, des piqûres de pucerons lanigères ou sur les cicatrices naturelles dues à la chute des feuilles, et le plus souvent dans le voisinage d'arbres déjà malades. La maladie est également présente sur le cognassier, le sorbier, l'aubépine, le hêtre, l'aulne, l'érable, le bouleau et le frêne. Le mode d'action de ce parasite et des moyens de lutte sont décrits (assainissement des zones touchées, aides à la cicatrisation...).
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Concevoir et expérimenter l'agroforesterie fruitière
En agriculture, les associations d'espèces ont montré leur intérêt pour une meilleure gestion des maladies et des ravageurs. Cela peut aussi concerner les associations agroforestières, auxquelles le projet Vertical s'est intéressé. Celui-ci vise la conception et l'évaluation de systèmes innovants en agriculture biologique associant arbres fruitiers, cultures annuelles et aménagements pour la biodiversité. Sur deux sites pilotes, la plateforme TAB à Etoile-sur-Rhône et le site de la Durette à Avignon, des démarches de co-conception de systèmes agroforestiers ont été éprouvées. Elles ont associé techniciens spécialisés, scientifiques et agriculteurs. Les premiers systèmes ainsi conçus ont été mis en place en 2013 et une nouvelle phase de conception a débuté en 2014.
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Conduite du châtaignier en agriculture biologique dans le sud-ouest
Ce travail de synthèse des connaissances actuelles sur la production en agriculture biologique du châtaignier a été réalisé par les Chambres dagriculture dAquitaine en partenariat avec Invenio, centre de recherche et d'expérimentation de la filière fruits et légumes d'Aquitaine. Production typique du Périgord et de son pourtour, la culture de la châtaigne nécessite information et technicité pour être menée à bien en agriculture bio. La demande progresse régulièrement et la filière châtaigne bio se développe également avec plusieurs entreprises qui valorisent ce produit. Ce document propose tout dabord les chiffres clés de la filière bio dans le Sud-Ouest, puis aborde : la conversion en bio dun verger, la conduite du châtaignier en AB, le choix des variétés et des porte-greffes, les maladies et les ravageurs Un portrait dagriculteurs bio présente une complémentarité poulets et châtaigniers.
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Corse : Les agrumes bio séduisent les GMS
Frédérique ROSE, AuteurEn Corse, la production d'agrumes biologiques a connu un essor important ces dernières années (170 hectares cultivés en 2008, 240 en 2010). Ces conversions ont notamment été motivées par la levée d'un frein important : la lutte contre la mouche méditerranéenne des fruits. Dans ce contexte, la filière a dû faire face à l'arrivée de volumes importants, au risque de les écouler sur le marché conventionnel. En répondant à un appel à projets du Fonds Avenir Bio, un financement a été obtenu, permettant de créer une société civile de moyens (SCM), baptisée les Voltigeurs. Elle sera chargée de suivre techniquement les producteurs, mais aussi de travailler sur la logistique et la structuration de la filière. En 2013-2014, 40 % de la production a été vendue via les grandes et moyennes surfaces (GMS). En 2015-2016, l'objectif est d'élever ce chiffre à 60 %.
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La culture d'une plante amérindienne en Suisse : L'Aronia, une renaissance ! : Témoignage : Jean-Luc Tschabold, arboriculteur à Vaud en Suisse
LA LUCIOLE, AuteurDepuis 2009, Jean-Luc Tschabold cultive un petit domaine agricole en Suisse. Il bénéficie du label bio "Bourgeon" depuis 2010. Passionné par les plantes et par les médecines naturelles, il a cherché à réaliser une production de plantes reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la santé, et il en est ainsi arrivé à planter une culture d'Aronia sur son domaine. Plante native du continent nord-américain et consommée par les Amérindiens depuis des siècles, l'Aronia présente des propriétés antioxydantes, grâce à sa richesse en vitamines C, B et A, en acide folique, anthocyanes, flavonoïdes et fibres. Petit buisson de 3 à 5 branches, l'Aronia atteint jusqu'à 1,5 m de hauteur, et se charge alors de grappes de fruits noirs semblables aux sorbiers, dont il est botaniquement proche. Jean-Luc Tschabold fait part de son expérience et donne des conseils quant à la culture de l'aronia.