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Fruits



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Drosophila suzukii
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Claudia DANIEL, Auteur ; Jean-Luc TSCHABOLD, Auteur ; ET AL., AuteurA partir de diverses sources documentaires, sont repris des éléments sur la biologie, la prévention et la lutte relatifs à Drosophila suzukii. Cette drosophile de 2-3 mm de long peut s'attaquer à presque tous les fruits (liste non exhaustive) : cerises, pêches, petits fruits rouges, raisins, mais aussi des espèces sauvages comme le sureau. Elle préfère pondre dans les fruits non encore matures. Ses attaques provoquent des traces de piqûres et amènent les fruits à flétrir rapidement, d'autant plus qu'elles favorisent des pathologies secondaires (autres drosophiles, pourriture grise ). La femelle peut survivre dans le sol et pond environ 380 ufs dans sa vie. Mais, son cycle court (jusqu'à un mois) fait que l'on peut observer jusqu'à 13 cycles par an d'où un grand nombre d'insectes produits. Ces éléments expliquent pourquoi la lutte et la prévention sont difficiles. Divers moyens peuvent être mobilisés : la destruction de tous les déchets de fruits de la culture (à brûler, à enfouir à au moins 50 cm de profondeur ou à mettre en seaux ou sacs au soleil pendant plusieurs jours), les filets, le piégeage pour le suivi des cultures ou la lutte (mais alors avec un coût élevé, vu l'important besoin en pièges, ces derniers pouvant être achetés ou fabriqués). Les insecticides bio autorisés n'ont que très peu d'efficacité pour différentes raisons.
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Drosophila suzukii : la mouche qui inquiète les arboriculteurs
La drosophile suzukii, originaire d'Asie, s'attaque à des fruits sains et peut favoriser le développement d'autres maladies et ravageurs. Elle peut ainsi affecter de manière directe ou indirecte les rendements et la qualité des récoltes. C'est donc une source d'inquiétude importante pour les arboriculteurs. L'article présente cette mouche et les dégâts qu'elle cause, des conseils de prophylaxie visant à éviter l'infection et la réinfection, ainsi que les possibilités de mises en place de pièges.
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Éclaircissage manuel
Jean-Luc PETIT, AuteurL'éclaircissage, qui consiste à éliminer certains fruits sur l'arbre, et la taille en vert vont favoriser la qualité des fruits qui seront récoltés. Pour un éclaircissage efficace et qui ne fragilisera pas le rendement, il est nécessaire de déterminer le nombre de fruits que l'arbre peut porter (pommiers, pêchers, pruniers, abricotiers), à l'aide d'une règle de calcul qui est présentée dans cet article. Pour les pommiers, l'opération devra être effectuée avant que le diamètre de la pomme ne dépasse 24 mm. En production biologique, il conviendra d'éclaircir le plus tôt possible, mais cette décision est à prendre parcelle par parcelle, suivant la variété et suivant l'année.
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Éclaircissage mécanique
Alex SICILIANO, AuteurSi l'éclaircissage contribue, aux côtés de la taille et de la fertilisation, à l'obtention de fruits de beau calibre, de nombreux agriculteurs restent méfiants vis-à-vis des outils d'éclaircissage mécanique. Pourtant, le temps d'éclaircissage manuel pouvant représenter jusqu'à environ 300 h par hectare, l'éclaircissage mécanique peut apporter une aide ou un gain de temps précieux. La mécanisation de ce chantier est un sujet récurrent. Le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) a essayé différents outils, comme le Darwin, et a participé au développement de l'outil Eclairfel, plus adapté aux haies fruitières. Le principe de fonctionnement est assez similaire au premier, mais il permet de mieux rentrer dans l'épaisseur de la frondaison. Avec les outils d'éclaircissage mécanique, il s'agit surtout de créer un choc physiologique chez l'arbre, qui réagit en déclenchant une diminution d'assimilats et une production d'éthylène, comme l'explique David Vuillemin, du FiBL. La chute des fruits va suivre. La mécanisation de l'éclaircissage a fait beaucoup de progrès ces dernières années. Des outils de plus en plus précis sont disponibles et des solutions se présentent pour toutes les productions et formes d'arbres.
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Entre technique et artisanat
Sylvie MONTAHUT, AuteurFrancis Larroque est arboriculteur bio depuis plus de 25 ans. Installé en périphérie de Montauban (82), il a toujours milité pour une agriculture biologique progressiste et de dimension artisanale. Son expérience s'est forgée au fil du temps. Lorsqu'il a acquis son exploitation (conduite alors en polyculture-élevage), des vergers de prunes étaient déjà en place, mais les données techniques en arboriculture bio étaient rares. C'est en 1989 qu'il a planté ses premiers pommiers. Tout en suivant le cahier des charges de l'AB, les variétés qu'il avait choisies au départ étaient celles de l'agriculture conventionnelle. Aujourd'hui, son verger est composé pour les trois quarts de variétés résistantes ou tolérantes, et il a à cur de les faire connaître à ses clients. Il a choisi la vente directe, aidé par son épouse. La diversité de leur verger leur permet d'offrir aux consommateurs une gamme large de produits : pommes, poires, cerises, pêches et kiwis pour les fruits, mais aussi quelques légumes pour compléter les paniers, au fil des saisons. Pour Francis, il y a plusieurs façons d'aborder l'agriculture biologique. Il livre sa réflexion sur le sujet, en mettant en évidence le difficile équilibre à trouver entre performances agronomique et économique.
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L'expérimentation en arboriculture bio : présentation des travaux de l'ITAB
Au sein de l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), la commission technique arboriculture a pour mission de favoriser la concertation des acteurs de la recherche-expérimentation en AB pour identifier les besoins techniques et scientifiques en arboriculture bio, coordonner les travaux de recherche-expérimentation, valoriser les connaissances et savoir-faire techniques. Pour ce faire, elle s'appuie sur un ensemble de représentants de la filière, et travaille en collaboration avec des stations de recherche et d'expérimentation (en particulier avec le GRAB d'Avignon), des fermes expérimentales et des fermes de lycées agricoles, ainsi qu'avec les groupements d'agrobiologistes des départements et des régions et les chambres d'agriculture. Des stratégies alternatives à l'usage du cuivre en arboriculture (tavelure), ainsi qu'en maraîchage et en viticulture ont fait l'objet d'expérimentations en 2014 et 2015. L'ITAB pilote un projet CASDAR destiné à tester des huiles essentielles contre la tavelure, les monilioses et les pucerons. Les actions de l'ITAB ont également porté sur le recensement des besoins réglementaires liés aux intrants phytosanitaires. La diffusion et le partage des connaissances constituent également un enjeu fort, c'est pourquoi l'ITAB mobilisera tous les partenaires du réseau, avec pour objectif de rendre disponibles des références technico-économiques, y compris en arboriculture.
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Figuiers de Chine : compte-rendu d'une tentative d'acclimatation
Peter NAHON, AuteurLa Chine connaît, en plus de nombreux cultivars introduits au siècle dernier, deux variétés de figuiers domestiqués endémiques : l'un produit une figue jaune, l'autre une figue de couleur sombre, connue sous le nom de "figue violette de Chine". L'article se penche sur cette dernière : ses caractéristiques botaniques, sa provenance, les différentes hybridations possibles, notamment avec le Ficus carica (une telle expérience a produit récemment plusieurs hybrides de ce type aux États-Unis). Les résultats d'essais sur deux spécimens de l'hybride chinois, plantés dans le sud du Portugal et à Paris afin d'observer la variabilité de leurs caractéristiques, sont présentés.
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Un fruit qui explose !
Maude LE CORRE, AuteurFruit traditionnel du bassin méditerranéen, la grenade est de plus en plus consommée, que cela soit en frais, en jus, en complément alimentaire ou en cosmétique. En France, actuellement, sur 10 000 tonnes de grenades consommées, 3 500 tonnes sont importées d'Espagne. La production française prend cependant de l'essor depuis plusieurs années. Les producteurs se fédèrent et s'organisent pour répondre à une demande croissante. Depuis 2007, des pionniers se sont lancés dans la production de grenades biologiques françaises et une filière est en développement dans les Pyrénées-Orientales. Malgré le manque de données technico-économiques pour sa production en France, des arboriculteurs et des viticulteurs s'engagent dans cette culture en raison de sa simplicité, selon Adrien Laborde, technicien arboricole à la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales. Plusieurs modes de conduite sont possibles (en mono-tronc, en multi-troncs...), mais, dans tous les cas, les rendements maximaux seront observés après dix ans. Jean-Claude et Marie-José Peretto ont planté, en 2007, 4 000 jeunes grenadiers sur dix hectares dans le Gard. Aujourd'hui, ils possèdent la plus grande grenadière française bio. Ils apportent leur témoignage sur cette culture.
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Fruits bio : quoi de neuf côté recherche ?
Claude-Eric PARVEAUD, AuteurEn mars 2015, la 7ème rencontre agriculture biologique Fruits a été l'occasion de présenter les derniers résultats de recherche-expérimentation pour cette filière. Trois grands thèmes ont été abordés : 1) le sol et les pratiques culturales, avec la base de données sur les produits organiques Azopro, l'usage et la qualité des composts en Suisse, l'amélioration de la fertilité du sol avec le sorgho du Soudan, l'amélioration de la disponibilité en azote en verger d'abricotiers bio, ou encore les effets des pratiques sur le fonctionnement biologique du sol ; 2) la protection contre les bioagresseurs, avec l'efficacité des huiles essentielles en arboriculture, les procédés techniques pour une réduction des pertes en post-récolte, la gestion de Drosophila suzukii en verger bio, l'utilisation de bâches anti-pluie contre Monilia sur fleurs d'abricotiers, et la régulation du puceron cendré du pommier par les araignées ; 3) et enfin, les références technico-économiques et les systèmes de production, avec la comparaison de deux variétés d'abricotiers en AB et en production fruitière intégrée, une typologie des exploitations arboricoles bio de la région PACA, le rôle des pratiques culturales sur les fermes bio du réseau Dephy, et la présentation d'EcoOrchard, un projet participatif sur la biodiversité fonctionnelle.
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Groupe interrégional fruits Sud-Est : une dynamique prometteuse !
Un groupe interrégional d'échanges entre producteurs et animateurs de la filière fruits Sud-Est a été créé, en janvier 2015, sur l'impulsion de la FNAB. Il regroupe des animateurs régionaux et départementaux de Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et PACA, ainsi que des producteurs référents de chaque région. La première action du groupe a été l'organisation d'un voyage d'étude en Suisse, en avril 2015, réunissant 22 producteurs de la Drôme, de l'Ardèche, de la Loire et du Vaucluse. Des visites d'exploitations ont permis de découvrir des expériences concernant des essais variétaux, l'utilisation de certaines méthodes alternatives de protection, contre la bactériose et la drosophile suzukii, mais aussi la mise en uvre de méthodes destinées à réduire les doses de cuivre sur les pommes, les poires et les cerises...
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Impact des traitements phytosanitaires en arboriculture fruitière sur la diversité des insectes de la famille des Carabides
Mickaël HEDDE, AuteurDes chercheurs de l'INRA ont étudié, dans 15 vergers de pommiers de la région d'Avignon, l'impact de trois modalités de conduite (conventionnelle, production fruitière intégrée, AB) sur la diversité structurelle et fonctionnelle de la famille des Carabides. Ces insectes sont de bons indicateurs de la pression agricole et jouent le rôle d'auxiliaires de cultures. Des prélèvements d'insectes ont été faits au printemps, en été et en automne. Pas moins de 1073 individus ont été identifiés, issus de 46 espèces différentes de carabides. Parmi eux, une centaine ont fait l'objet de mesures morphologiques (stature, aptitude à se déplacer, poids, longueur, mesure des pattes ). Les résultats ont montré, tout d'abord, que le nombre d'espèces dépendait plus de la saison que du type de conduite agronomique. Par contre, la diversité morphologique des insectes présents est plus grande dans les parcelles en AB : les insectes semblent moins marcher en systèmes conventionnels (populations plus migratrices et surtout volantes), et les insectes dans les parcelles en AB ont un régime alimentaire plus diversifié (prédateurs mais aussi granivores). Cette étude montre, même si elle est à poursuivre, que les études d'impact ne doivent pas se focaliser sur le seul critère de la diversité en termes d'espèces : les traitements phytosanitaires, selon leur nature, n'impactent pas de la même manière la diversité fonctionnelle des populations d'insectes.
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Observatoire de la bio en Lorraine
Les informations proviennent de nombreux partenaires régionaux de cet Observatoire de la Bio en Lorraine, ainsi que de l'Agence Bio. Elles sont répertoriées en trois parties : - Données générales (un zoom par département : Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges) ; - Données filières (filières laitière, viande bovine, élevages diversifiés, végétale) ; - L'agriculture biologique et les territoires à enjeux "eau".
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Édition 2015 : Chiffres établis à fin 2014
L'Observatoire Régional de l'AB en Île-de-France a pour objectif de réaliser un bilan de la production bio et des circuits de distribution des producteurs de la région. Dans cette édition, sont présentés les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Les tendances d'évolution de l'AB font l'objet d'une deuxième partie : progression des surfaces en bio depuis 2008, évolution du nombre d'exploitations et des surfaces en AB par département en 2013 et 2014, dynamiques de conversion et d'installation. La troisième partie est un focus sur l'eau et l'AB en Île-de-France (situation, évolution, actions mises en place...). Les chiffres clés des départements sont présentés en quatrième partie (types de productions, surfaces, évolution du nombre d'exploitations...). Dans la dernière partie, les productions végétales et animales sont présentées de façon détaillée, de l'amont à l'aval : surfaces consacrées, nombre d'ateliers, circuits de commercialisation..., avec un point sur le blé tendre meunier et sur la transformation des grandes cultures à la ferme.
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Le Paillage en arboriculture fruitière : applications et limites
Raphaël RAPP, AuteurMéthode ancienne, souvent utilisée par les amateurs, les communes et dans les filières agricoles aux surfaces restreintes (maraîchage), le paillage avec différents matériaux reste une méthode aux nombreux atouts agronomiques. Il a pour objectif principal, en arboriculture, de limiter la concurrence entre les arbres et l'herbe et de maintenir des conditions climatiques et agronomiques favorables au développement des jeunes arbres. En agriculture biologique, il constitue un bon complément au travail du sol pour la gestion de l'enherbement, notamment sur les jeunes vergers à densité de plantation faible. Le paillage empêche le développement du couvert herbeux, limite les pertes en eau par évaporation et permet une bonne valorisation des pluies estivales intenses. Un essai sur de jeunes vergers a permis d'observer un gain de vigueur suite à un paillage (BRF) accompagné d'une complémentation azotée. Les limites du paillage sont à considérer en relation avec le type de verger et le fonctionnement de l'exploitation. Des effets possibles peuvent être évoqués, comme la sélection de certaines adventices vivaces, un enracinement densément localisé en surface ou une modification de l'itinéraire de fertilisation du verger... Le coût de la mise en place d'un paillage dépendra du matériau utilisé : bois raméal fragmenté (BRF), écorces, paille ou foin, feutre biodégradable, etc.
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Une pépinière collective
Bruno CHOC, AuteurLaurent Welsh et Jonathan Sénéchal sont maraîchers et arboriculteurs bio en Haute-Garonne. Motivés par l'envie de développer les arbres fruitiers sur leurs terres et de progresser dans la polyculture en associant des plantations de fruits et de légumes, ils ont eu l'idée de monter une pépinière collective d'arbres fruitiers. Basé sur des principes de partage de savoirs et de savoir-faire, d'échange et de solidarité, ce projet a aussi pour objectif la diversité des fruits avec des variétés anciennes. Des journées d'apprentissage et d'enseignement du greffage sont organisées, rassemblant amateurs et professionnels. Les novices peuvent ainsi s'initier aux grands principes de la technique de greffage dans une ambiance conviviale. Le projet permet également à Laurent et à Jonathan d'expérimenter dans leur ferme la mixité fruits-légumes, de réintroduire des arbres dans l'espace agraire et ainsi de reconstruire le paysage. D'autres idées de projets font leur chemin dans l'esprit des deux maraîchers, comme celle de créer un Conservatoire génétique des fruitiers.