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Fruits



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Dossier spécial Arboriculture : Carpocapse de la noix : La gestion par confusion sexuelle
Didier MERY, Auteur ; Margot ARCHAMBEAU, AuteurLe carpocapse est l'un des principaux ravageurs du noyer, pouvant provoquer jusqu'à 30 % de pertes de rendement. Depuis les années 80, la confusion sexuelle a fait son apparition dans les vergers, en particulier en agriculture biologique, pour mieux lutter contre ce petit papillon. Les méthodes ont évolué, permettant aux arboriculteurs de gagner du temps : si 1000 diffuseurs de phéromones devaient être posés par hectare et à la cime des arbres dans les années 80, aujourd'hui, des systèmes de diffusion programmables peuvent se limiter à 2 ou 3 par hectare. Du côté de l'innovation variétale, un important programme d'amélioration concernant le noyer a pris fin en 2007. Depuis 2017, un autre projet se penche sur le phénotypage de cet arbre.
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Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
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Dossier Végétal spécialisé - SIVAL
Christine GOSCIANSKI, Auteur ; Maët LE LAN, Auteur ; Rebecca MASON, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays de la Loire, la dynamique de développement de l'agriculture biologique concerne plus particulièrement les exploitations en végétal spécialisé, notamment en légumes et en fruits (21,6 % des surfaces régionales en légumes frais, 22,8 % en légumes secs et 18,8 % en fruits), ainsi qu'en viticulture (14 % des vignes), comme en témoignent les chiffres présentés dans ce dossier. Sont abordés différents sujets relatifs à ces exploitations spécialisées en productions végétales biologiques : l'association de cultures pour mieux lutter contre les ravageurs en maraîchage (association du haricot à rame et de la tomate dans la lutte contre le puceron et l'acarien tétranyque) ; la réussite de l'installation en maraîchage bio ; la production de références technico-économiques pour les fermes maraîchères diversifiées et de petites surfaces ; des essais sur des couverts et des paillages en viticulture.
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Dossier : Le verger bio du Grand Est : panorama
Yoan MICHAUD, Auteur ; Baptiste GRIS, AuteurAprès un retour sur loffre et la demande en fruits bio, ce dossier fait le point sur le changement de réglementation entré en vigueur en janvier 2022, ainsi que sur des actions en cours dans le réseau Bio en Grand Est. Il traite également des différents systèmes de production, en citant, pour exemple, le cas de producteurs en Grand Est : - Les vergers palissés ou haute densité ; - Le pré-verger ; - Les vergers demi-tige, - Les vergers de « diversification », - Les vergers permaculturels, - Les vergers-maraîchers. Pour terminer, un encadré présente le « GIEE BECO », qui réunit des producteurs des Côtes de Meuse autour de la volonté de trouver collectivement des pratiques agricoles respectueuses de lenvironnement.
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Dossier : Un verger résistant au changement climatique
Omar MAHDI, AuteurDepuis 2003, la modification du climat cause de plus en plus de problèmes pour les fruitiers : gelées tardives, sécheresse, brûlures, pluviométrie irrégulière Que faire pour se prémunir contre les conséquences du dérèglement climatique ? Ce dossier propose des solutions : choisir des variétés tardives, planter des espèces plus résistantes, varier lexposition Les articles fournissent des astuces pour favoriser la résilience des arbres du verger en implantant, par exemple, des plantes compagnes (vivaces, arbustes ou arbres à feuillages caducs et persistants) pour attirer les auxiliaires, alimenter le sol et protéger larbre fruitier de lensoleillement direct. Ce dossier invite également le jardinier à repenser laménagement de son jardin. Pour finir, un article propose un tour dhorizon des « fruits de demain », susceptibles de résister à ce qui nous attend. Apparaissent, dans l'ordre, les articles suivants : - Des fruitiers fragilisés ; - Solutions pour adapter les vergers ; - Mon verger-potager pour le climat ; - Grenade, jujube, retour vers le futur.
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Eclaircissage du pommier : Quelles solutions pour réguler la charge en agriculture biologique ?
Vincent MATHIEU, Auteur ; Laurent ROCHE, Auteur ; Nicolas DROUZY, Auteur ; ET AL., AuteurLes solutions pour éclaircir les vergers conduits en agriculture biologique relèvent de lutilisation doutils mécaniques. Aucun produit phytosanitaire n'est, en effet, homologué actuellement, bien qu'une piste soit étudiée avec un produit fongicide ayant une action secondaire sur la charge en fruits. Parmi les outils disponibles, Darwin est loutil le plus couramment utilisé. Laction éclaircissante est obtenue par la vitesse de rotation dun rotor muni de fils qui viennent fouetter les corymbes et supprimer tout ou partie de ceux-ci. Pour une bonne efficacité, il est essentiel de passer cet outil entre les stades D3 et F2 Fleckinger et de perfectionner les réglages pour chaque parcelle. LEclairvale® est un outil en cours dexpérimentation. Il se compose dun rotor muni de nombreuses barres qui, en pénétrant dans la végétation, détachent les fruits de 35 à 40 mm. En parallèle, le groupe de travail national éclaircissage CTIFL/Stations régionales a expérimenté différents produits à action dessiccante, mais leur utilisation reste dépendante de leur homologation. Cet article décrit les avantages et les inconvénients de chaque méthode. Un webinaire a été organisé, le 16 mars 2021, sur ces différentes pratiques déclaircissage. Les présentations utilisées sont disponibles sur le site internet du CTIFL.
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Eric Martineau développe la vente directe
Véronique BARGAIN, AuteurEric Martineau a repris la ferme familiale, dans la Sarthe, en 1990. Aujourd'hui, son exploitation compte 12 ha de pommiers, dont une moitié en bio et l'autre en Vergers Ecoresponsables, et des prairies, elles aussi en agriculture biologique (conversion en 2017). Peu à peu, l'arboriculteur a fait évoluer son verger vers plus de diversité variétale et a développé les circuits courts (vente à la ferme et sur des marchés).
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EU imports of organic agri-food products: Key developments in 2020
COMMISSION EUROPÉENNE, AuteurCe document propose une analyse des volumes de produits biologiques importés par lUnion Européenne (UE) en 2020. Les chiffres sont détaillés par type de produits (céréales, oléagineux, fruits et légumes, viandes), par pays dorigine et par pays destinataire. Bien que la croissance du marché de l'Union Européenne (UE) pour les produits agroalimentaires biologiques se soit poursuivie en 2020, les importations de produits bio ont légèrement diminué comparées à celles de lannée précédente. Par ailleurs, les volumes 2020 sont forcément plus faibles par rapport à 2019, car les données sur les importations du Royaume-Uni ne sont plus disponibles. Lanalyse révèle également une augmentation des importations de fruits tropicaux bio et de riz bio. Cette augmentation a toutefois été compensée par une baisse des importations d'autres céréales bio, de tourteaux bio et de sucre bio. Des changements ont également été observés dans le classement des principaux partenaires commerciaux : la Chine et l'Ukraine perdent leurs premières places, au profit de l'Équateur et de la République Dominicaine. Les principaux États importateurs au sein de lUE, pour lannée 2020, sont les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique.
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Les filets prometteurs contre les punaises
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes producteurs de pommes et de poires connaissent bien les dégâts provoqués par les punaises. La punaise est considérée comme un ravageur secondaire, mais elle peut engendrer des déformations importantes si elle pique de jeunes fruits, juste après la floraison. En plus des punaises habituellement présentes sur le territoire français, il faut ajouter, depuis quelques années, la problématique liée à la punaise diabolique. Cette dernière a été observée pour la première fois en France en 2012 et elle a provoqué dimportants dégâts en Savoie en 2019. Comme la stratégie de lutte insecticide contre ce ravageur est très limitée, en production fruitière intégrée comme en bio, le projet Supor teste différents moyens de protection : filets insect-proof (depuis 2020), plantes pièges et ennemis naturels (à partir de 2021). La première année du projet a permis de montrer lintérêt des filets insect-proof Altcarpo (mono-rang ou mono-parcelle) sur les pommiers. La pression en punaises a, en revanche, été trop faible pour conclure sur poiriers. Cet article détaille les résultats obtenus sur différents sites expérimentaux basés dans lHérault, en Val de Loire, en Savoie et en Provence.
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Filière fruits rouges bio en Nouvelle-Aquitaine : Un développement mais encore quelques freins
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, AuteurLa production de fruits rouges bio (fraises, myrtilles, cassis, framboises ) progresse en Nouvelle-Aquitaine. Elle représente 230 ha, soit 0,1 % des surfaces bio de cette région. Cependant, la conversion en bio pose des problèmes aux producteurs de fruits rouges conventionnels. Ces derniers, souvent en hors-sol, auraient des difficultés pour passer leur production en pleine-terre, ce qui complique aussi le travail des salariés obligés de plus se baisser. Il faudrait aussi changer ses débouchés. Ainsi, le plus souvent, les producteurs préfèrent créer une ferme bio, en convertissant le terrain dans un premier temps, puis en implantant des plants qui donneront directement des fruits bio. L'obligation de rotation pour les fraisiers est aussi vécue comme une contrainte par les producteurs conventionnels.
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Forêt comestible & haie fruitière : Créer un jardin nourricier multi-étagé
Le jardin-forêt est au cur des design permaculturels actuels. Quel que soit son nom (forêt-jardin, forêt comestible, forêt nourricière, verger permaculturel ou haie fruitière), il s'agit de s'inspirer des écosystèmes forestiers, ou plus exactement des lisières, pour créer un jardin multi-étagé et nourricier. En valorisant ainsi l'espace dans ses trois dimensions, ce principe permet d'augmenter la productivité par surface et d'obtenir un jardin naturellement intensif. Antoine Talin, architecte paysagiste spécialisé en permaculture, donne, dans ce livre, toutes les clés pour concevoir ces jardins, quelles que soient les conditions de froid ou de sécheresse. Les solutions qu'il propose permettent de créer des jardins agroforestiers adaptés au changement climatique et d'en limiter les effets.
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Fruits bio : Une croissance à l'équilibre fragile
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2019, 26 % de la surface arboricole française, tous fruits confondus, était conduite en agriculture biologique (surfaces certifiées et en conversion), soit 51 668 hectares. Ces chiffres ont continué à progresser en 2020, dans la poursuite d'une vague de conversions importante des vergers depuis plusieurs années, vague qui touche tous types de fruits : à pépins, à noyau, agrumes, à coque... Ainsi, en 2019, les vergers conduits en bio comptaient 9173 ha de pommiers, 5328 ha de noyers, 1480 ha de poiriers, ou encore 1037 ha d'arbres à kiwis. Toutefois, le comité bio d'Interfel, l'interprofession des fruits et légumes, reste prudent face à un équilibre offre-demande fragile : en effet, la consommation des fruits bio ne suit pas la même dynamique que la conversion des surfaces.
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Fruits : Créer son verger bio, ça se prépare
William PARMÉ, AuteurLa demande en fruits bio ne cesse de progresser en Bretagne et loffre nest pas encore suffisante pour y répondre totalement. Actuellement, la grande majorité des vergers bretons sont composés de pommiers. Il existe trois grandes typologies de vergers dans cette région : ceux destinés à la production de fruits frais (qui demandent de la technicité et beaucoup de soins), ceux destinés à la production de fruits pour la transformation (plus mécanisés et moins gourmands en main duvre) et les vergers diversifiés composés de multiples espèces (qui imposent de maîtriser différents itinéraires techniques et de gérer la charge de travail à différentes périodes). Produire des fruits bio ne simprovise donc pas, dautant que cette production est fortement impactée par le changement climatique. Cet article fournit des éléments pour bien préparer son projet dimplantation et mettre en place un verger durable : choix de la parcelle (type de sol, topographie, exposition par rapport au soleil et au vent, accès à leau pour lirrigation ), choix du porte-greffe et des variétés, qualité des plants, préparation de la parcelle avant la plantation (implantation d'un couvert végétal et apport de fumier un an avant la plantation), points de vigilance durant les trois premières années...
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Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
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Gérer la charge des pommiers : Des pistes sur les alternatives
Marion COISNE, AuteurEn arboriculture biologique, la maîtrise de la charge en fruits est primordiale, puisque la sensibilité à lalternance est plus forte en bio quen conventionnel. Plusieurs travaux de recherche tentent de trouver des alternatives aux techniques actuelles permettant de maîtriser cette charge. La station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) a étudié la fermeture des filets anti-carpocapse au niveau de blocs parcellaires, avant la floraison, dans des vergers de pommiers. Lobjectif étant de limiter la pollinisation. Mais le bilan est mitigé : la pollinisation obtenue nest pas toujours de qualité. Une autre possibilité est toutefois envisagée : fermer ces filets seulement 24 heures, sur des mono-rangs (et non sur des blocs parcellaires). Une autre technique, visant à créer un déficit de photosynthèse avec des bâches opaques ou avec lapplication d'un mélange de charbon alimentaire et dargile pour couvrir les feuilles, na pas donné de résultats probants à grande échelle. Il reste alors aux arboriculteurs bio la possibilité dintervenir manuellement, mécaniquement (Darwin, Eclairvale) et/ou avec des produits dessicants (bouillies sulfocalciques, huiles minérales, huiles végétales, huiles essentielles).