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Fruits



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Les mycorhizes : Des alliées dans l'alimentation et la protection des plantes
François HIRISSOU, AuteurEnviron 80 % des familles de plantes vasculaires sont mycorhizées, c'est-à-dire qu'elles vivent en symbiose avec des champignons - les mycorhizes - présents dans le sol. Les bénéfices sont mutuels, les champignons bénéficient de produits carbonés produits par la plante via la photosynthèse. En agriculture, certains services rendus par la mycorhization sont recherchés, comme la biofertilisation (amélioration de la nutrition des plantes), la protection contre le stress hydrique et les organismes pathogènes, mais aussi une meilleure biostabilisation des sols, ou encore une production végétale de meilleure qualité pour la santé humaine. Les champignons mycorhiziens entretiennent également des relations bénéfiques avec les rhizobactéries, bactéries présentes à proximité des racines des plantes, dont ces dernières bénéficient aussi. Plusieurs pratiques agricoles favorables à la mycorhization sont aujourd'hui connues, comme le non-retournement des sols, la fertilisation organique, etc. Le projet Mycoagra, porté par la Chambre d'agriculture de Dordogne, vise à étudier le statut mycorhizien du noyer et du maïs.
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Myrtille : La nouvelle star des petits fruits bio
Maëla PEDEN, AuteurLa myrtille est peu présente en bio et reste un produit haut de gamme. Néanmoins, la consommation de ce fruit a été multipliée par trois en dix ans. Cet article apporte des conseils pour produire des myrtilles en agriculture biologique. Il a été rédigé suite à une formation donnée le 19 novembre 2020, en Bretagne, par Charles Souillot. Après avoir évoqué les variétés les plus couramment cultivées en Bretagne, Charles Souillot insiste sur limportance de choisir un plant de qualité professionnelle. Il explique ensuite comment préparer et procéder à la plantation : types de sols propices à cette culture, précédents culturaux à éviter ou à favoriser, travail du sol, amendements, écartement des plants Il décrit également la conduite de la culture : contrôle des adventices, fertilisation, irrigation, taille de formation, mesures prophylactiques Il faut savoir que cette plante vivace offrira sa première récolte au bout de trois ans et une première bonne récolte au bout de cinq ans.
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Noix du Périgord : « Des recettes variées, gage de notre spécificité »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurLucette et Michel Dubreuil-Lachaud cultivent 27 ha de noyers dans le Périgord en agriculture biologique. Ils vendent leurs fruits à une coopérative ou les transforment en une large gamme de produits. Leur ferme, nommée "À la noix patiente", emploie cinq personnes à temps partiel et produit 40 tonnes de noix par an. En octobre, léquipe récolte les noix grâce à du matériel mutualisé en Cuma. Les noix sont ensuite lavées et triées à la ferme à laide dune calibreuse. Celles qui ont un diamètre supérieur à 30 mm sont destinées à la coopérative : elles sont livrées le plus tôt possible pour arriver sur le marché avant les noix importées et sont vendues entre 3 et 3,30 /kg. Les petites noix sont valorisées en huile et en une gamme de 26 gourmandises sucrées et salées. Ces produits transformés représentent une part plus importante dans le chiffre d'affaires que les 85 % de noix vendues à la coopérative. Une année moyenne, les producteurs transforment trois tonnes de petites noix mais, en 2020, avec la sécheresse, ils ont récolté huit tonnes de petites noix. Ces producteurs envisagent maintenant la transmission de leur ferme, un outil de travail maintenu efficace par les différents investissements réalisés au fil de leur carrière.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
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A Ô Faya Farm, la valaisanne Ilona Thétaz met de la liberté en bouteilles
Claire MULLER, AuteurIlona Thétaz a grandi en Suisse, dans une ferme conduite en biodynamie. Elle ne se destinait pas à devenir agricultrice et a très vite intégré une école de cirque. Cependant, après un accident, elle a décidé de changer de voie et sest prise de passion pour le vin. Elle a obtenu un diplôme en viticulture, puis a travaillé dans plusieurs institutions avant dexercer le métier dnologue durant trois ans. Parallèlement, elle nourrissait lenvie de sinstaller et a acquis, petit à petit, du terrain et une maison dhabitation dans une vallée verdoyante. La crise sanitaire et le confinement lui ont permis de faire aboutir son projet. Elle est maintenant installée à son compte sur une ferme diversifiée qui regroupe une dizaine dhectares, dont 4 ha dabricotiers, 3,5 ha de vignes et le reste en pâturage pour ses moutons. Elle a obtenu la certification bio en 2021. Ses vins se rapprochent des vins natures : ils sont non filtrés et se caractérisent par une utilisation raisonnée du soufre. Comme de nombreux autres producteurs, Ilona Thétaz a dû faire face au gel durant le printemps 2021 : ses abricotiers ont subi de plein fouet ce gel et la jeune productrice na donc pas pu honorer toutes ses commandes.
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Lobservatoire des exploitations fruitières en 2019 : Un léger mieux sauf kiwi et pomme
Nasser SEYNI, AuteurLobservatoire de la production fruitière rassemble les résultats comptables de 396 exploitations représentatives de la diversité des systèmes de culture et des bassins de production. Le CTIFL, FranceAgriMer et la FNPF ont développé cet outil pour pouvoir analyser la santé financière des exploitations fruitières et fournir des éléments dinterprétation. Bien que la majorité des résultats présentés dans cet article concernent des fermes conventionnelles, un focus est réalisé sur le sous-échantillon de producteurs bio. Ce dernier est constitué de 35 exploitations, dont sept spécialisées en pommes, quatre en pêches et une en cerises. Elles ont enregistré des résultats positifs et largement supérieurs à la moyenne de lensemble des exploitations.
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Organic farming and biodiversity: Policy options
Nic LAMPKIN, Auteur ; Bruce PEARCE, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2021Un grand nombre de projets de recherche et détudes ont analysé les liens entre lagriculture biologique et la biodiversité. Ce document propose une synthèse de leurs principaux résultats. Ces derniers sont abordés en fonction du type d'utilisation des terres (grandes cultures, prairies, productions légumières et fruitières) et de certaines conditions pédoclimatiques (ex : cultures méditerranéennes). Ce document présente ainsi la manière dont l'agriculture biologique peut participer à la préservation de la biodiversité, les limites de ce potentiel et comment lagriculture biologique pourrait être encore plus vertueuse pour la biodiversité. Les actions appliquées par tous les agriculteurs bio (ex : utiliser peu d'engrais, de pesticides et d'intrants vétérinaires ou augmenter la diversité des cultures avec de longues rotations des cultures) sont distinguées des actions supplémentaires entreprises de manière individuelle par certains producteurs bio (ex : favoriser la création et la gestion d'habitats pour encourager la lutte biologique contre les ravageurs). Pour finir, ce document détaille les politiques actuelles qui soutiennent lagriculture biologique et la biodiversité, avant de présenter différentes options de soutien pour de futures mesures.
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Orne : La galère de la transmission
Christian BOISGONTIER, AuteurPhilippe et Marie-Claire Derouault, agriculteurs bio dans lOrne, souhaitent transmettre leur ferme laitière et cidricole (production de 200 000 L de lait et de 30 000 bouteilles de produits cidricoles par an), mais ils ne trouvent pas de repreneur. La ferme repose sur un système autonome et économe, avec des investissements modestes. Latelier lait se base sur un système tout herbe, avec des vêlages au printemps, afin de pouvoir passer en monotraite de Noël à février, ce qui permet de consacrer plus de temps à lactivité cidricole durant cette période. La salle de traite, doccasion (2 x 4 places), permet de traire 50 vaches par heure. Durant lautomne et lhiver, il faut donc également gérer lactivité cidricole : récolte, pressage, filtration, mise en bouteille, pasteurisation, étiquetage, livraisons, facturations Un ouvrier agricole, employé à laide un groupement demployeurs, vient renforcer l'équipe durant cette période. Pour transmettre leur ferme, Philippe et Marie-Claire Derouault proposent leur terres, maison et bâtiments en location. Cependant, malgré de nombreuses annonces dans divers réseaux, journaux et dans le répertoire départ-installation, ils ne trouvent pas de repreneur : leur ferme nest pas assez moderne et le cadre très rural fait peur aux néo-paysans.
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Paroles de jeune : Une exploitation clés en main pour Emeric
Véronique GRUBER, AuteurNon issu du milieu agricole, Emeric Duclaux est originaire de l'Ain où il a grandi à la campagne. Après une formation en agronomie et une implication dans le développement humanitaire qui l'a amené à voyager dans de nombreux pays, il a monté un projet d'agriculture urbaine à Lyon. Bien décidé à se rapprocher de la nature, il a ensuite cherché un endroit pour cultiver des arbres et des arbustes fruitiers. Il a finalement trouvé le lieu dont il rêvait, en Haute-Loire, en reprenant l'exploitation de Bernard Cottier, composée de 5 ha conduits en agriculture biologique. Après une intense période consacrée aux démarches administratives, il a réussi à s'installer début 2021. 8000 m2 sont plantés en framboises et 2000 m2 en groseilles, cassis et myrtilles. La présence, sur le territoire,du GIE Fruits rouges des Monts du Velay constitue une aide précieuse pour commercialiser sa production, qu'il entend maintenant développer.
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Pays Basque : Voir ses arbres grandir
Élise VILLAIN, AuteurFabien Labrune a été orthoptiste durant onze ans, puis a choisi de se réorienter dans larboriculture. En 2017, il a passé un bac professionnel horticole par correspondance (tout en continuant à travailler). Il sest ensuite installé, en 2018, en récupérant les terres de ses parents situées dans le Pays Basque : 2 ha sur lesquels il a planté 1,2 ha de verger conduit en agriculture biologique (300 arbres). Sur le reste, il élève des oies, qui lui permettent aussi de gérer lenherbement du verger au printemps et durant lété. Il a planté six espèces différentes de fruitiers (pêches, abricots, pommes, poires, prunes et cerises) et différentes variétés, ce qui lui permet détaler la production dans le temps. Il a majoritairement implanté des variétés locales ou régionales, achetées au Conservatoire végétal dAquitaine. En attendant que les arbres produisent, il cultive également des fraises et des framboises. Selon lui, larboriculture présente un problème majeur : il ny a pas daides, les premières années (il faut sêtre installé et avoir planté des arbres pour demander la DJA). Pour linstant, il vit grâce au salaire de sa femme et a pu emprunter de largent à ses parents pour pouvoir débuter son projet.
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Pays de la Loire : Une bio belle réussite
Guy LALUC, AuteurBio Loire Océan a été créé pour développer et structurer la filière fruits et légumes biologiques en Pays de la Loire. Cette association regroupe plus de 70 producteurs et a commercialisé, en 2020, plus de 2 000 tonnes, pour un chiffre daffaires de 4,1 millions deuros. En mars 2021, lors de l'assemblée générale, les membres de Bio Loire Océan ont pris des engagements supplémentaires en apportant des précisions à leur cahier des charges : les amendements organiques dorigine végétale doivent pouvoir être tracés et venir de France ou dEurope Le cahier des charges permet également de valoriser le travail de ce collectif sur les semences paysannes par le biais de létiquetage « légumes issus de semences paysannes ». Lassemblée générale a également été loccasion de travailler sur la stratégie commerciale du collectif. Les possibilités daller vers de nouveaux modes de commercialisation et vers le commerce équitable ont été évoquées.
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Des pépins pour les fruits bio
Céline ZAMBUJO, AuteurEn 2019, et pour la première fois, le prix à la consommation des pommes biologiques a subi une baisse de 4,7 % par rapport à 2018, avec un prix moyen de 2,85 euros/kg. Si la consommation de pommes et de poires bio augmente, les volumes mis en marché sont aussi à la hausse et l'équilibre offre/demande est à surveiller. L'arrivée de nouveaux opérateurs, peu habitués au marché bio, peut aussi être un facteur explicatif. Toutefois, les prix restent rémunérateurs pour les arboriculteurs.