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Maraîchage



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La bio en crise de croissance ?
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2021, la consommation de produits biologiques a connu une baisse. Pour les fruits et légumes, cette baisse de consommation est générale, et concerne aussi, dans une moindre mesure, les produits conventionnels. Pour cette même année, les chiffres de l'Agence BIO révèlent un taux de déconversion des fermes en agriculture biologique sensiblement équivalent aux années précédentes. Une grande partie de ces déconversions est toutefois liée à des départs à la retraite, et les conversions, bien que moindres, se poursuivent. Dans ce contexte, où l'offre poursuit sa croissance alors que la demande ralentit, la filière doit faire d'autant plus d'efforts pour sa structuration : les importations en fruits et légumes biologiques sont encore importantes et le débouché de la restauration collective reste à développer.
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Comparaison entre tunnels fixe et mobile : "Entre rentabilité et durabilité"
Marion COISNE, AuteurDe 2018 à 2020, la station expérimentale de Bretagne Sud, dans le Morbihan, a mené des essais comparatifs en maraîchage biologique entre un tunnel fixe et un tunnel mobile monté sur rails. L'objectif de cette seconde pratique, relativement innovante, était de pouvoir allonger les rotations, une culture donnée pouvant démarrer sous abri et poursuivre sa croissance à l'air libre pendant que l'abri bénéficie à une autre culture. Dans cet article, Maët Le Lan, responsable de la station, commente les principaux résultats obtenus, aussi bien sur les aspects techniques (rotations, conduite des cultures, rendements, temps de travail...) qu'économiques. Malgré un chiffre d'affaires inférieur, le système de tunnel mobile présente des avantages sur les aspects environnementaux du système (moins d'irrigation, moins d'apport d'azote grâce aux couverts intermédiaires). Après ces trois premières années, l'essai se poursuit.
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Dossier : Agriculture Bio : Thermomètre d'une crise de croissance
AUVERGNE AGRICOLE (L'), Auteur ; Mélodie COMTE, Auteur ; C. ROLLE, Auteur ; ET AL., AuteurD'après des estimations encore provisoires, environ 4 % des fermes bio françaises auraient entamé une déconversion en 2021. Si ce chiffre est relativement stable par rapport aux années précédentes, il pose tout de même question dans un contexte de crise de la filière bio. Dans ce dossier, plusieurs acteurs agricoles - agriculteurs, conseillers, acteurs de l'aval - apportent leurs éclairages sur ce constat : Quelles pourraient en être les raisons (départs à la retraite, retour au conventionnel suite à des problèmes de rentabilité ou de débouchés...) ? Quelles sont les filières les plus concernées ? Dans le Puy-de-Dôme, la déconversion reste encore marginale et correspond surtout à des départs à la retraite non renouvelés.
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Dossier : Les légumes de plein champ : une structuration aux petits oignons
Sophie BOMEL, Auteur ; Camille FONTENY, AuteurEn France, la commercialisation et le prix d'achat auprès des opérateurs conditionneurs des légumes bio sont en décroissance, ce qui impacte directement les agriculteurs, pour qui les coûts de production restent très hauts. Ce dossier présente les acteurs et les initiatives qui structurent la filière légumes de plein champ bio, en Alsace et en Champagne-Ardenne. Il présente également le fonctionnement de la filière, les relations d'engagement entre les producteurs, les conditionneurs, la GMS et les industriels, ainsi que les dérives. Pour terminer, des pistes sont données pour poursuivre la réflexion vers l'organisation d'une filière bio plus équitable.
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Dossier : Produire des potagères porte-graines : Surmonter les obstacles techniques
Marion COISNE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa production de semences potagères est particulièrement technique, et c'est d'autant plus vrai en agriculture biologique. Ainsi, les agriculteurs multiplicateurs certifiés bio sont encore trop peu nombreux pour répondre à la demande de leurs collègues maraîchers. Comme l'explique Laura Brun, en charge de l'agriculture biologique à la FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), les principales difficultés techniques se concentrent sur le désherbage, les rotations (avec des temps de retour sur une parcelle relativement longs) et l'irrigation, incontournable pour décrocher un contrat avec un établissement semencier. Dans la suite de ce dossier, plusieurs agriculteurs multiplicateurs de semences bio témoignent sur leurs pratiques : - du chou sous tunnel chez Lucien Laizé, dans le Maine-et-Loire ; - de la carotte de plein champ chez Benoît Guillaumin, en Eure-et-Loir ; - des salades et des tomates sous tunnels chez Pascal Courilleau, dans les Bouches-du-Rhône ; - de la laitue sous tunnel chez Jean-Luc Judan, dans la Drôme. Pour finir, Nicolas Poiré, installé dans la Vienne, présente son exploitation qui, sur une micro-surface d'1,5 ha, lui permet de dégager une forte valeur ajoutée.
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Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2022
Germinance propose son catalogue 2022 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs et semences d'engrais verts.
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Marché des légumes bio : Entre hausse de l'offre et repli de la demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFin 2021, la dynamique du marché des légumes bio s'est ralentie avec, d'un côté, une hausse de l'offre et, de l'autre, un repli de la demande. Près de 10 % des surfaces légumières françaises étaient certifiées bio fin 2020, soit plus de 42 000 ha. Comme souvent, cette situation est marqué par un phénomène d'ajustement du marché : en 2021, les conversions sont nettement moins nombreuses. Côté consommation, après une bonne année 2020, les achats de légumes bio sont à la baisse fin 2021, dans un contexte jugé difficile pour le pouvoir d'achat des Français. La hausse des coûts de production n'en rend que plus grande l'inquiétude des producteurs.
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Michel et Marianne Monseur : la force tranquille du bio
Mathilde RODA, AuteurCe bio-portrait présente les activités de Michel et de Marianne Monseur, maraîchers et éleveurs bovins et ovins viande, labellisés Nature & Progrès, en Belgique. Les dix premières années, Michel a travaillé en maraîchage, avant de compléter son activité avec un élevage, à partir de 2003, qui lui garantit laccès à de la fumure bio. Aujourdhui, il possède un troupeau de 45 brebis avec leurs agneaux, ainsi quune dizaine de vaches « Blondes dAquitaine », et sa ferme sétend sur vingt-neuf hectares. Sa ferme fonctionne un maximum en autonomie : il nachète aucun intrant, à lexception de la paille pour la litière, et le magasin permet au couple d'écouler 100 % de la production de la ferme (légumes et en colis de viande).
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Pays de la Loire : La Nantaise de Grasseval, une création paysanne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurGrâce à un programme de sélection participative, lancé en 2008 par le groupement de producteurs Bio Loire Océan, en partenariat avec INRAE et avec le financement de la région Pays de la Loire, une nouvelle variété population de carotte, la Nantaise de Grasseval, a vu le jour en 2021. Comme en témoignent certains des producteurs bio ayant participé à sa sélection et à sa multiplication, cette variété population reproductible répond aux différents critères qui étaient recherchés et va leur permettre de diversifier leur gamme tout en optimisant leur autonomie en semences.
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Portrait : Rencontre avec Anne-Flore et Pierre-Luc Laemmel, maraîchers et éleveurs de volailles à Wilwisheim (67)
Chloé SCHNELLER, AuteurAnne-Flore et Pierre-Luc Laemmel sont maraîchers et éleveurs de volailles bio (poules pondeuses et volailles de chair) à Wilwisheim, en Alsace, depuis 2017. Aspirant à plus d'autonomie, le couple a fait le choix de fabriquer lui-même les aliments destinés à ses volailles, par la culture de céréales, complétée, pour l'instant, par l'achat de maïs et de complément protéique. Les éleveurs réalisent eux-mêmes l'abattage de leurs volailles de chair, qu'ils commercialisent en direct depuis leur magasin à la ferme. Avec le contexte sanitaire actuel, le couple s'interroge sur l'avenir de l'élevage en plein air ; malgré cela, Anne-Flore et Pierre-Luc continuent à réfléchir au développement de la ferme, avec pour projet d'adapter, dans un premier temps, leurs outils et de faciliter leur travail.
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Produire des semences en agriculture biologique : Courgette
M. AUGAGNEUR, Auteur ; C. ETOURNEAU, Auteur ; O. GARRIGUES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2022Cette fiche technique porte sur la production de semences de courgette en agriculture biologique. Elle décrit les étapes de production des semences, dans le respect du cahier des charges de l'AB et de la réglementation de la production de semences : - Exigences de la culture ; - Mise en place de la culture ; - Conduite de la culture ; - Maladies et ravageurs ; - Récolte, séchage et agréage.
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Sival 2022, 11 au 13 janvier à Angers : Se retrouver au cur du végétal
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon des filières du végétal spécialisé (avec une forte représentation de la filière fruits et légumes), sannonce plus que jamais être un lieu déchanges sur les tendances davenir à co-construire. Plus de 700 exposants, 150 experts conférenciers, et 26 000 visiteurs sont attendus. La plateforme digitale Sival Online a été mise en place. Le Sival, en partenariat avec la Chambre dagriculture des Pays de la Loire et Interbio Pays de la Loire, valorise les exposants proposant des matériels, des produits et des services destinés à lagriculture biologique grâce à un répertoire consultable en ligne. Un point conseil bio accueille également les visiteurs pour répondre à leurs questions (conversion, installation, techniques culturales ). Cet article contient également le programme des sept conférences dédiées à la bio et présente les différents nominés et lauréats du Sival Innovation 2022 dans les domaines suivants : innovations variétales ; intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats ; services et logiciels ; solutions pour la production, conditionnement, mise en marché.
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Timac Agro : Oceryos, un biostimulant agissant au cur des plantes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurTimac Agro est une entreprise familiale bretonne spécialisée dans les engrais/amendements, ainsi que dans la nutrition animale. En 2016, cette entreprise a créé un Centre mondial de linnovation (CMI), à Saint-Malo, où des chercheurs tentent de mieux cerner le fonctionnement des végétaux, des algues et des minéraux, afin de comprendre leurs interactions avec leur environnement. Lobjectif final est dappréhender les besoins des végétaux, notamment des algues, ainsi que leurs réactions, et didentifier les composés émis afin de les extraire et de les utiliser comme stimulants pour les cultures. Grâce à ces recherches et à lacquisition de nouvelles connaissances, cinq nouveaux stimulants racinaires et foliaires ont vu le jour en 2021, dont Oceryos qui est utilisable en agriculture biologique. Cette matière fertilisante à base dextraits dalgues brunes et de végétaux est un biostimulant de nouvelle génération, qui agit sur lexpression du potentiel génétique des plantes en régulant et en optimisant lexpression de certains gènes qui améliorent lefficience de labsorption et de la transformation des nutriments.
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Yannick Hostie, maraîcher corps et âme
Mathilde RODA, AuteurMembre de Nature & Progrès, Yannick Hostie est un pionnier du maraîchage bio en Wallonie. Aujourd'hui, il cultive quinze ares en maraîchage diversifié, tout à la main. Pour lui, la qualité prévaut sur la quantité, et Yannick ne manque pas d'idées pour adapter ses pratiques culturales et répondre aux défis de son activité (fertilisation du sol et arrosage en conditions de sécheresse). En saison, ses produits sont vendus au marché local et distribués en magasins bio et vrac.
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Les 10 clés dabondance au potager dOlivier
Depuis plusieurs années, Olivier Puech partage ses expériences au potager avec de nombreux jardiniers passionnés et motivés pour échanger conseils et bonnes pratiques. Comment transformer un bout de terrain en terre d'abondance, sans se décourager, en prenant le temps d'apprendre de ses erreurs avec, au bout du compte, la récompense et le plaisir de la récolte ? Olivier Puech a acquis la conviction que cela est à la portée de chacun et livre un condensé de gestes essentiels pour obtenir un jardin naturel abondant, sans engrais de synthèse, ni pesticides. Son expérience l'a amené à identifier 10 "clés de fertilité" indispensables et indissociables les unes des autres pour une approche globale réussie de la fertilité naturelle. Les besoins des légumes en eau et en minéraux essentiels, les qualités d'un "bon sol" au jardin, les critères de choix pour les graines sont expliqués, ainsi que les conditions de réussite des semis, les clés d'un bon paillage, la gestion de la lumière, de la température, la maîtrise des maladies et des ravageurs... 30 légumes font l'objet de fiches spécifiques et un calendrier de culture fournit un guide pour établir le planning des semis.
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11 % d'écart sur un panier de 20 fruits et légumes bio !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn novembre 2019, Bio Linéaires relevait un écart de prix de 5,8 % en faveur du réseau bio par rapport aux supermarchés de moins de 2 500 m2 (sur une sélection de 15 produits bio). En septembre 2020, une nouvelle comparaison intégrant, cette fois-ci, les hypermarchés, établit un écart de prix de 11 % en faveur de la GSA, sur une sélection de 20 fruits et légumes bio. Un tableau présente les résultats par produit.
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2019 : les revenus des fermes bio sont stables en Pays de la Loire, de fortes disparités entre les filières
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dagriculture des Pays de la Loire a analysé les résultats comptables 2019 de 740 fermes bio de cette région. Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de quatorze centres de gestion. En moyenne, lEBE de ces fermes sélève à 47 800 /UTA (unité travail agricole). Il est stable depuis trois ans, mais les disparités sont fortes entre les différentes filières et entre les différents systèmes de production. Globalement, les fermes laitières observent une baisse de 23 % de leur résultat courant. Ce dernier sélève en moyenne à 20 900 /UTA. Les fermes en bovins viande ont des résultats légèrement en hausse, avec une meilleure maîtrise des charges. Les exploitations céréalières ont eu de très bons résultats, mais létude a été conduite sur un petit échantillon (32 fermes) : ces résultats ne peuvent donc pas être généralisés. Les fermes maraîchères ont, en moyenne, un résultat courant en hausse de 18 %. De leur côté, les domaines viticoles ont observé des résultats en baisse, avec des rendements plus faibles en 2019.
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Accompagner techniquement ses salariés : Exemple du groupe déchanges insertion
Maxime RENOU, AuteurLe groupe déchanges « Insertion », animé par le GAB 44, rassemble une dizaine de fermes biologiques maraîchères qui ont la particularité dêtre des structures dinsertion ou de travailler avec un public handicapé. Les encadrants se sont regroupés (organisation de quatre rencontres annuelles), afin de travailler sur leurs techniques et sur laccompagnement de leur public. Ces échanges ont mené à la construction doutils permettant daméliorer lautonomie et la technicité des personnes en voie dinsertion ou handicapées. Sept fiches, détaillant des techniques à mettre en uvre, ont ainsi été créées pour la plantation, le désherbage, lentretien de la tomate (version enroulement et version clips), la préparation de la récolte, la récolte de légumes bottes, la récolte de légumes fruits, ainsi que la récolte de légumes feuilles. Ces fiches ont été adaptées, tant dans leur rédaction que dans leur mise en page, au public visé. Ce dernier est parfois non lecteur, non francophone, ou a besoin dune simplification maximale des tâches. Pour cela, les fiches ont été réalisées via la méthode FALC facile à lire et à comprendre et sont un maximum illustrées. Ces différentes fiches sont disponibles sur le site internet du GAB 44.
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Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
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L'agriculture bio dans le monde - Edition 2020
LAgence BIO présente son édition 2020 des chiffres-clés de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 103 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique fin 2019. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à plus de 112,3 milliards deuros en 2019. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 71,5 millions dhectares fin 2018. Elle représentait 1,5 % de lensemble du territoire agricole des 186 pays enquêtés par le FiBL et IFOAM. Près de 2,8 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2018, en recul de 5,2 % par rapport à 2017. Le nombre d'exploitations bio a progressé en Asie (+ 7 %), en Amérique du Nord (+ 4,3 %) et en Europe (+ 3,8 %). Ce nombre a reculé en Océanie (- 22, 1 %), malgré une augmentation des surfaces, ainsi quen Afrique (- 2,2 %) et en Amérique Latine (- 50,6 %, en raison d'une baisse enregistrée au Mexique du fait dun changement de la source de données qui ninclue plus les petits producteurs). Au sommaire de ce document : - Etat des lieux des réglementations et accords déquivalence ; - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - Les préparateurs, importateurs et exportateurs de produits bio en 2018 ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques.
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Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2021
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), elle sappuie sur des données de fin 2019. Elle est composée de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés de différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair), les chiffres-clés de différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, GMS, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : viticulture, viandes et bétails, grandes cultures ), ainsi que le nombre de fermes engagées en 2019 (par type de production principale).
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Lagriculture biologique dans lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, en Haute-Loire, en Haute-Savoie, en Isère, dans la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, en Savoie Edition 2021
Ces douze fiches présentent les chiffres-clés de lagriculture biologique pour chaque département de la région Auvergne-Rhône-Alpes : lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, lIsère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie (une fiche recto-verso par département). Réalisées par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), ces différentes fiches sappuient sur des données datant de fin 2019. Elles sont composées de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans le département (nombre et évolution du nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives / transformateurs / distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés des différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, volailles, ruchers) et des différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, autres ), ainsi que la répartition des différentes catégories de distributeurs (grossistes/négociants, magasins spécialisés, GMS ) et celle des différentes catégories de transformateurs (boulangeries, industries agroalimentaires ).
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L'agriculture biologique dans l'enseignement agricole : Formations générales et formations spécialisées - Juillet 2021
En France, l'offre de formations dans le domaine de l'agriculture biologique s'étoffe chaque année, notamment en formation adulte et en formation initiale. Cette offre comprend actuellement plus de 130 formations, du niveau V (CAPA, BPA) au niveau II (Licence professionnelle, écoles d'ingénieurs), en formation initiale continue, en apprentissage ou à distance. Ce document en présente la liste.
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Agroécologie en cultures légumières : Les composés organiques volatils au secours des plantes
Sébastien PICAULT, Auteur ; Hélène GAUTIER, Auteur ; Laurent GOMEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Casdar Repulse vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur lutilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les thrips, les pucerons et certaines mouches. Ce projet, coordonné par le CTIFL, se décompose en trois axes : 1 identifier des plantes induisant un comportement dévitement ou de répulsion, puis les caractériser dun point de vue biochimique (identification de leurs composés organiques volatils COV) ; 2 identifier les conditions favorables à lappropriation, par les producteurs de légumes, de pratiques culturales impliquant lassociation de ces plantes répulsives ; 3 concevoir des stratégies de protection reposant sur ces plantes et évaluer leurs performances agronomiques, techniques et sociales. Repulse repose ainsi, à la fois, sur des tests de comportement, des analyses sur les COV émis par les plantes, des caractérisations du paysage chimique des cultures, des expérimentations au champ et des enquêtes sociologiques.
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Amandine Mulin accueille des wwoofers depuis trois ans
Isabelle DOUCET, AuteurEn 2015, Amandine Mulin s'est installée, en Isère, en maraîchage. Après avoir découvert le wwoofing en tant qu'utilisatrice, elle a souhaité, à son tour, devenir hôte, étant très attachée aux valeurs et à l'état d'esprit du mouvement. En 2018, elle a commencé à accueillir des wwoofers chez elle, d'avril à octobre. Elle s'appuie sur le site internet du réseau Wwoof France, sur lequel les candidats s'inscrivent et envoient leur demande dans la ferme de leur choix. Selon Amandine, 2 types de profils viennent chez elle : de futurs candidats à l'installation et des vacanciers. Autre témoignage, celui d'Anne Liotard, du domaine viticole bio des 13 Lunes, en Isère. Les wwoofers qu'elle accueille sont très intéressés par la viticulture et viennent en grand nombre pour découvrir, échanger, se ressourcer... Si le mouvement existe depuis une cinquantaine d'années dans le monde, il s'est développé depuis environ 15 ans en France et connaît un succès croissant. Un encart rappelle les règles de fonctionnement et le cadre légal du wwoofing.
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Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2021-2022
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2021-2022 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
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As veyou l'poré et tous les beaux légumes de Mélanie et Benoit ?
Mathilde RODA, AuteurMembres de Nature & Progrès Belgique, Mélanie et Benoit se sont installés en maraîchage bio en 2011. Leur projet dinstallation sur leur ferme « As veyou lporé » correspond également à un projet de vie, dans le respect de lenvironnement, avec des constructions écologiques. Au départ, ils proposaient des paniers de légumes bio ; puis, ils ont travaillé sur commandes et sur les marchés, ainsi quen vente directe à la ferme depuis la crise sanitaire, afin de continuer à fournir leur clientèle. Ils développent leur autonomie à travers la production de leurs propres plants maraîchers et font des essais de substrat pour se passer de la fibre de coco et de la tourbe. Leur cheval de trait est aussi un précieux collègue de travail : son fumier composté participe à la fertilisation du sol, et le travail par traction animale (pour remplacer le tracteur) permet de biner sans consommer de carburant. Le couple, porteur des valeurs de Nature & Progrès, sinvestit auprès des consommateurs : le marché est loccasion de partager leur passion et leurs savoirs.
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Auto-construction dune machine à balayer les doryphores
Bertille GIEU, AuteurUn certain nombre de producteurs de pommes de terre bio essaient de lutter contre le doryphore sans utiliser de traitements. Cependant, les ramassages manuels sont chronophages et ont besoin d'être répétés régulièrement. Certaines techniques d'automatisation de ces ramassages se développent dans le monde. Dans les Hautes-Alpes, Agribio 05 a conçu et construit, avec l'Atelier Paysan et l'association Toutomarto, un prototype de machine à balayer les doryphores : le landoryfort. Présentation.
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L'automne du compost
Laurent DREYFUS, AuteurL'automne est la saison la plus adaptée pour réaliser un tas de compost : les déchets végétaux sont nombreux et la dynamique d'intériorisation s'installe. Deux tâches spécifiques sont à réaliser à l'automne : l'épandage du compost arrivé à maturité, et le compostage du tas qui évoluera encore tout l'hiver. Tout d'abord, pour parvenir à un compost bien équilibré, il est conseillé d'ajouter aux déchets végétaux de la matière animale. Si les sources sont limitées dans certaines régions, il faut saisir toute opportunité qui permettra de constituer un pré-humus à partir de sources diversifiées (fumier, fientes, paille), afin de répondre aux besoins estimés pour les cultures à venir. La partie finale de l'article apporte des indications sur la période d'épandage et signale la nécessité de couvrir ou d'intégrer le compost bien décomposé au sol pour préserver sa chaleur et son humidité pendant l'hiver.
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Autoproduction : Tout savoir pour ne pas se planter avec ses plants
Manu BUÉ, AuteurEn production de légumes, le poste semences et plants représente entre 60 et 80 % des charges opérationnelles. Produire soi-même ses plants peut donc permettre de réaliser une économie substantielle. Cet article identifie ce qui est nécessaire pour autoproduire ses plants et les questions à se poser avant de se lancer : intérêt, règlementation, matériel, terreau, semences... 2 itinéraires techniques sont détaillés : pour plants à chaud (ex. la tomate) et pour plants à froid (ex. le poireau).
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Auvabio, l'association apporte des réponses aux maraîchers
Mélodie COMTE, AuteurNathanaël Jacquart s'est installé en maraîchage bio, à Luzillat (63), en 2008. Il est aussi co-fondateur d'Auvabio, association auvergnate qui commercialise en demi-gros la production de légumes de ses adhérents. En 2018, l'exploitation de Nathanaël comptait 5,5 ha et 5000 m2 de serres, et toute sa production était vendue en direct. Mais, aujourd'hui, les effets du changement climatique (excès de chaleur, manque d'eau) l'ont poussé à repenser son système. Il a réduit sa surface maraîchère d'un hectare afin de maintenir la quantité d'eau dédiée à la production de ses légumes, et il a spécialisé ses cultures pour gagner du temps et optimiser l'irrigation (légumes moins exigeants). En mai 2021, Nathanaël a accueilli sur son exploitation des producteurs intéressés par les légumes de plein champ bio, dans le cadre d'une journée technique organisée par la FRAB AuRA, la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, Bio 63 et Auvabio.
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Les aventures de Pierre Dargoat, agriculteur bio : Plaidoyer pour des sols régénérés, respectés et productifs !
Joseph POUSSET, Auteur ; Valérie HOLLANDE LECUYER, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2021
Cette bande dessinée est le fruit de la collaboration entre Joseph Pousset, agriculteur bio près d'Argentan (Orne) et Valérie Hollande Lecuyer, illustratrice. Le personnage central, Pierre Dargoat, y est mis en scène, avec sa famille, et se fait la voix dune agriculture vertueuse, dévoilant, au fil des personnages rencontrés, les thèmes qui animent lauteur : la régénération les sols, la biodiversité, la captation du carbone, les engrais verts, lagriculture sans herbicides, le désherbage, les vers de terre, les haies, la permaculture Le travail du sol est mis en avant à travers la culture dun champ de sarrasin, que suivent avec intérêt Anne, la fille aînée, et Boris, le cousin parisien, au fil de ses séjours et des saisons. Dans une deuxième partie, lauteur explique en détails 71 points qui permettent dapprofondir certains aspects agronomiques, des pratiques culturales à la préservation de la biodiversité et la compréhension de certains mécanismes naturels, en passant par le matériel de culture.
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Au Biau Jardin de Grannod, en Saône-et-Loire : « Des techniques de conservation économes »
Arnaud FURET, AuteurEn maraîchage bio, la réussite repose à la fois sur la culture, la préparation, la vente, mais aussi sur la conservation des légumes. Pascal Pigneret et sa compagne, Françoise Gauthier, sen sont vite aperçus. Ces derniers se sont installés, en 1979, en Saône-et-Loire et, dès 1980, Pascal Pigneret sest rendu compte, après un bilan comptable, que durant sept mois de lannée, 60 % de son chiffre daffaires provenaient des légumes de garde. Il en a déduit que le stockage était un levier très important pour la viabilité de son système. Il a alors réfléchi à un bâtiment de stockage bioclimatique, basé sur linertie, avec des performances thermiques et logistiques optimales (ce bâtiment est présenté dans larticle). En 2003, Dominique Berry, conseiller en maraîchage bio à la Chambre dagriculture du Rhône, avait organisé une visite de ce bâtiment : les producteurs étaient intéressés, mais aucune construction similaire na été réalisée. En 2019, lArdab a organisé de nouveau une visite, car, depuis cinq ans, les producteurs bio semblent de plus en plus se rendre compte de limportance du stockage. Matthieu Gauthier, le fils de Pascal Pigneret et Françoise Gauthier, qui a repris la ferme, précise quune bonne conservation commence dès la récolte. Il décrit la méthode quil emploie sur les courges et les oignons.
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Le bio tisse sa toile : Auvabio
Dominique DIOGON, AuteurAuvabio est une association qui fédère une cinquantaine de producteurs de légumes bio en Auvergne et qui a pour objectif de commercialiser leurs productions en demi-gros. Aurore et François Prézeau ont fait le choix de commercialiser leur production via cette association. Ce couple sest installé, il y a un an, dans lAllier, sur un hectare, en misant sur des productions à forte valeur ajoutée et à cycle court. En faisant le choix du demi-gros, ils peuvent se concentrer sur une dizaine de légumes (les plus rentables), alors quen vente directe, ils auraient dû en cultiver une trentaine. Mais Auvabio ne fédère pas que des maraîchers : sur les cinquante adhérents, la moitié sont des éleveurs ou des céréaliers. Ces derniers souhaitaient diversifier leurs productions en mettant en place un atelier fruits ou légumes, mais ils ne se seraient pas lancés seuls en raison des contraintes liées à la commercialisation (étape assurée par Auvabio). Lassociation a dailleurs fait un démarrage fulgurant dans le secteur du demi-gros. Elle est même victime de son succès : sans démarcher de nouveaux clients, il lui manque 50 % de volumes. Ce succès réside notamment dans son fonctionnement : pour disposer dune offre complète et régulière, les membres se réunissent deux fois par an pour planifier les cultures en amont et les répartir entre les producteurs.
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Biobreizh : Économie vertueuse
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh, le spécialiste du légume bio en Bretagne qui est approvisionné par 84 producteurs (15 000 tonnes/an de légumes bio), vient dentrer dans le dispositif Bio équitable. Ce référentiel national garantit des produits bio origine France et issus de relations commerciales durables. La rémunération des producteurs par les entreprises de laval doit seffectuer sur la base dun prix équitable, calculé, pour chaque produit, à partir du coût de production, de la rémunération du producteur et de la marge opérationnelle de lentreprise (frais de fonctionnement et besoins en investissements).
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Biobreizh : Travailler sur la diversité des choux-fleurs
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh continue davancer dans sa sélection de choux-fleurs. Cette coopérative bretonne de légumes bio a décidé de mettre en place sa propre sélection pour disposer, à terme, de variétés de choux-fleurs qui ne soient pas à CMS (stérilité mâle cytoplasmique). Les légumes à CMS sont issus dune méthode de sélection variétale qui consiste à stériliser le caractère mâle en introduisant une cellule externe dans la graine. Cette technique est particulièrement utilisée sur les crucifères afin déviter lautofécondation et de garantir une production plus homogène. Biobreizh a banni dès 2002 les variétés à CMS de son catalogue, refusant les manipulations biotechnologiques.
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Les biodégradables en observation
Guy DUBON, AuteurConsidérant que les solutions délimination ou de recyclage des films de paillage plastique sont peu satisfaisantes et coûteuses, certains producteurs se tournent vers des paillages biodégradables. D'autres restent toutefois réticents : surcoût à lachat, crainte davoir des résidus de paillage en décomposition sur les produits, risque de lambeaux persistants, difficultés techniques (gestion de lirrigation, perte de précocité), etc. En 2020, dans le cadre du projet Icap, des parcelles de démonstration ont permis de comparer quatre paillages biodégradables (Biopolyane +, Solbio, Bionov B + fumé et Biopolyane + fumé) à un témoin en polyéthylène, en culture de melon sous abris (essais Aprel) et de plein champ (essais de la Chambre dagriculture du Vaucluse). Aucune différence na été observée entre les films biodégradables et le témoin en matière de nombre ou de qualité (taux de sucre et fermeté) des fruits. Les paillages biodégradables se sont dégradés sous les melons, mais ceci na pas entraîné de pourriture supplémentaire. En revanche, lamplitude thermique était un peu plus élevée pour Bionov B + fumé et la teneur en eau était plus variable sous les paillages biodégradables que sous le témoin, laissant penser quil faudrait adopter une gestion de lirrigation différente.
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Biodis : Au service des magasins indépendants
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise Biodis, qui ne portait alors pas encore ce nom, a démarré en 1988 sur les marchés locaux. L'activité consistait à vendre des fruits, des légumes et des fromages bio. Elle s'est ensuite étendue rapidement à l'approvisionnement d'autres vendeurs, pour devenir petit à petit une entreprise de vente en gros, implantée en Bretagne. Myriam Jourdan, dans l'entreprise depuis 2006, l'a reprise en 2019. L'assortiment est principalement alimentaire : fruits et légumes, produits frais, mais s'étend aussi à une courte gamme de produits d'hygiène, grâce à des partenariats avec des marques qui n'ont pas forcément les moyens de se faire connaître auprès de l'ensemble du réseau bio ou qui n'ont pas la logistique nécessaire. Aujourd'hui, le rayon d'action de Biodis dépasse le cadre régional et l'entreprise livre 600 points de vente en France, essentiellement des magasins bio et des magasins spécialisés dans le vrac. Le dialogue permanent avec les magasins bio permet de faire évoluer l'assortiment en y incluant régulièrement les produits de jeunes marques. Biodis initie des actions pour soutenir les producteurs bio bretons. L'entreprise a, par exemple, lancé sa propre marque de fruits et légumes "Bio de la Baie du Mont-Saint-Michel", grâce à un partenariat avec 2 producteurs bio de la baie. Elle est aussi devenue le grossiste référent du label bio breton Be Reizh, créé par Initiative Bio Bretagne.
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La biodiversité fonctionnelle en maraîchage : tout faire pour ne plus rien avoir à faire !
Fabien BOCQUET, AuteurLa biodiversité fonctionnelle permet deffectuer de la lutte biologique de manière autonome. En maraîchage, les fermes bio regorgent souvent dune grande diversité de prédateurs naturels. Cest une porte dentrée non négligeable pour lutter contre les ravageurs : il vaut mieux favoriser cette biodiversité avant de se tourner vers des solutions commerciales de lutte biologique. Pour reconnaître les auxiliaires dans les cultures, il est important de se former et de se ménager du temps pour l'observation (ex : les ufs de coccinelles sont souvent confondus avec ceux des doryphores). Par ailleurs, les maraîchers peuvent créer et gérer des niches écologiques qui sont favorables aux auxiliaires (haies, bandes fleuries, bandes enherbées ). Cet article est accompagné de deux tableaux : le premier récapitule les grandes caractéristiques des principales familles dauxiliaires, et le second présente les auxiliaires permettant de lutter contre les pucerons, thrips, lépidoptères, diptères, coléoptères, limaces, aleurodes et acariens. Un producteur bio du Calvados, qui favorise la biodiversité dans son système en maraîchage agroforestier, apporte également son témoignage.
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Biopresse Hors-série « Changement climatique » 2021
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Anna CARRAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Face au changement climatique en cours, l'agriculture est à la fois contributrice de gaz à effet de serre (GES) et impactée par le changement climatique. Comment peut-elle réduire ses émissions de GES ? Comment peut-elle sadapter ? Pour repérer des documents, des témoignages dagriculteurs, des études ou des résultats dessais qui apportent des éléments de réponse, ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a édité un Hors-série de sa revue bibliographique Biopresse consacré à ce sujet. Ce Hors-série regroupe 380 références bibliographiques, publiées entre 2015 et début 2021, qui sont extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique. Les documents référencés contiennent des informations sur le changement climatique, sur ses impacts et sur des adaptations possibles, en agriculture et en particulier en agriculture biologique. Ces références sont classées par thèmes : élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement...
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Biopresse / Référence horticole : Hors-série 2021 : Réduction des déchets plastiques
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Benoît CROISEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Le service documentation dASTREDHOR, lInstitut technique de lhorticulture, et ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, ont publié conjointement un hors-série sur la réduction des déchets plastiques. Ce dernier regroupe plus de 200 références bibliographiques, publiées entre 2012 et 2021, qui abordent la question du plastique en agriculture et proposent des pistes en matière de réduction des déchets plastiques. Les plastiques posent, en effet, de plus en plus problème car, en raison de leur longue durée de vie, ils s'accumulent dans l'environnement et causent d'énormes dégâts aux écosystèmes. Selon lADEME, environ 150 000 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année par lagriculture et la sylviculture. Il sagit de films plastiques, de toiles tissées, de voiles non tissés, de contenants, de ficelles... Ces produits en plastique ne sont pas forcément conçus pour être réutilisables et sont difficilement recyclables car souillés. Face à cette situation, des alternatives existent. Ce hors-série aide à les identifier en compilant des documents portant sur des alternatives : au paillage plastique (ex : paillages biodégradables, organiques ou textiles) ; aux équipements fabriqués à partir de plastique, notamment les pots et autres petits matériels utilisés en horticulture et en maraîchage (ex : équipements obtenus à partir de nouveaux matériaux) ; aux emballages plastiques (vrac, zéro déchet ). Ce hors-série compile également les synthèses de différents essais menés par ASTREDHOR et visant à réduire les déchets plastiques.
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Bretagne : Les légumes surgelés inspirent Eureden
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurTriskalia et la Cecab ont fusionné pour former Eureden qui affiche le nouveau slogan « Continuons à semer lavenir en bio ». Cette nouvelle entité bretonne regroupe plus de 20 000 adhérents, dont plus de 200 agriculteurs bio et une trentaine en conversion, et produit majoritairement des légumes. Lancés il y a seulement quelques années, les surgelés bio montent en puissance : Gelagri (filiale dEureden et leader français des légumes surgelés) a produit 10 000 tonnes de surgelés bio en 2020 (soit 20 à 30 % de plus quen 2019). Près de 120 agriculteurs produisent ainsi des légumes de plein champ bio sous contrat, destinés à être surgelés. Hormis les légumes ratatouille qui sont transformés sur des sites espagnols, tout est produit et transformé en Bretagne, à Loudéac. La majorité de ces légumes sont vendus sous marques distributeurs, mais la marque propre dEureden (Paysan Breton) souhaite se démarquer. Gelagri cherche également à sensibiliser et à impliquer les consommateurs dans les changements de pratiques nécessaires pour produire en bio (difficultés de mise en uvre et surcoûts) avec lopération « Faites un bio geste ». Lobjectif final étant de sécuriser la rémunération des producteurs avec des consommateurs prêts à payer un peu plus cher.
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Bretagne : Prince-de-Bretagne vise 20 % de bio
Véronique BARGAIN, AuteurPrince-de-Bretagne regroupe 1700 maraîchers, dont 151 en agriculture biologique (chiffres 2020). A l'occasion d'une conférence de presse, la marque a présenté ses objectifs pour 2030, parmi lesquels 20 % de volumes en bio et 20 % de volumes cultivés sans pesticides.
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Les cahiers de l'agroécologie : Retour sur deux ans d'essais des fermes du réseau Agr'eau Adour-Garonne : Edition 2021
Xavier BARAT, Auteur ; Emmanuelle BONUS, Auteur ; Aude CARRERA, Auteur ; ET AL., Auteur | AUCH (INRA - UMR system, 93 Route de Pessan, 32 000, FRANCE) : ASSOCIATION FRANÇAISE D'AGROFORESTERIE | 2021La démarche Agr'eau permet de rendre visibles les pratiques agroécologiques et innovantes des agriculteurs et de favoriser les échanges techniques. Le réseau Agr'eau comprend une diversité de fermes, de systèmes (grandes cultures, élevage, maraîchage, viticulture...), de territoires, de conditions pédoclimatiques. Ce document restitue les résultats de deux années d'essais collectifs au champ, menés par les agriculteurs pilotes du réseau. Les essais portent sur de nombreux thèmes, répartis en 5 grandes parties : - Expérimentation d'intrants alternatifs : les biostimulants. Tests d'enrobage, tests de produits en pulvérisation foliaire, tests de biostimulants liquides autoproduits, essai de silice comme fongicide sur culture de blé tendre, et essai de sucre sur maïs en foliaire ; - Couverts et associations de cultures : essais d'implantation de couverts d'été avant moisson, couverts d'été adaptés à l'agriculture biologique de conservation, associations de plantes pour l'implantation d'une luzernière, associations de plantes avec le maïs pour limiter l'usage des herbicides ; - Techniques de semis : diminution de l'écartement du soja pour limiter les adventices, augmentation de la densité du maïs en semis direct sous couvert, strip-till rotatif dans une prairie permanente ; - Génétique végétale : essais variétaux de maïs en SCV (semis sous couvert végétal) ; - Optimisation de l'élevage : pâturage tournant dynamique en Nouvelle-Aquitaine : synthèse de l'étude des systèmes en polyculture élevage herbager innovants, l'élevage régénératif pour un nouveau regard sur les herbivores.
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Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
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Calendrier Lunaire 2022
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 43 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Catapulte lance la protection biologique
Anthony GINEZ, AuteurLe projet Catapulte (2019-2021) a pour objectif de mettre au point des stratégies de protection biologique intégrée en culture daubergines. Il est piloté par lAprel et étudie quatre principaux leviers : les auxiliaires, les produits de biocontrôle, les méthodes de protection physique et les plantes de service. Cet article fait un point sur les résultats obtenus en 2020. Plusieurs méthodes de protection ont été testées contre les aleurodes. Pour linstant, les meilleurs résultats ont été obtenus avec un produit de biocontrôle (Mycotal) combiné à linstallation de panneaux jaunes englués qui ont pour rôle de piéger les aleurodes. Contre les pucerons, le recours à une coccinelle jaune a été testé, mais cet auxiliaire na pas réussi à contrôler les pucerons. Les produits de biocontrôle ne se sont pas avérés plus efficaces contre ces ravageurs. La combinaison de ces deux méthodes de lutte devrait être testée ultérieurement. Contre les thrips, lauxiliaire Amblyseius swirskii sest montré efficace. Contre les acariens, des aspersions régulières ont montré de bons résultats. Contre les punaises, les résultats obtenus suite à la pose de filets sont plus mitigés : les filets ont été relativement efficaces, mais ont empêché certains auxiliaires de rentrer dans la serre, diminuant ainsi la lutte biologique.
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Centre-Val de Loire : Un partenariat structurant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBio Centre Loire est né en 2017, grâce à la volonté dune poignée de producteurs biologiques, alors adhérents à Val Bio Centre (groupement plutôt tourné vers la vente directe) qui souhaitaient élargir leur réseau de commercialisation, notamment en souvrant aux plateformes de distribution. Bio Centre Loire sest ensuite développé : il est devenu une coopérative en 2020 et regroupe maintenant 35 producteurs de fruits et légumes bio. La coopérative a ainsi commercialisé 2 590 t de fruits et légumes bio en 2020, générant quatre millions deuros de chiffre daffaires. Pour se développer de manière cohérente, Bio Centre Loire souhaite consolider ses valeurs et sécuriser les revenus de ses adhérents. En septembre 2021, il a été le second groupement à signer un contrat de commerce équitable avec Biocoop, selon le référentiel Bio Équitable en France. Ce contrat, dune durée de trois ans, engage les deux parties sur des volumes par produit, des prix planchers (sous lesquels rien ne sera vendu) et des prix dobjectifs équitables. Les coûts de production servant au calcul de ces prix peuvent être rediscutés chaque année en cas de fluctuation.
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Ces femmes qui changent l'agriculture
Tiana SALLES, AuteurCet article présente les portraits de quatre agricultrices bio qui ont décidé de faire évoluer leur manière de travailler. Pour Chantal, maraîchère dans lAvesnois (Nord), le choix de lagriculture biologique est avant tout une question éthique, celle de travailler la terre avec respect et de ne pas la polluer. Investie politiquement dans toutes les luttes locales, Chantal est une exception dans un milieu où les femmes restent très peu représentées. Pour Elize, éleveuse de vaches dans le Valenciennois, cest la relation à lanimal qui est au cur de son engagement. Son choix sest porté sur une race locale plus adaptée au terroir, pour son caractère et sa robustesse (la Rouge Flamande). Pour Elize comme pour Nathalie, éleveuse de chèvres dans les Pyrénées-Atlantiques, adopter une agriculture respectueuse du vivant est une évidence. Avec une vision qui sentrechoque avec les enseignements quelle a reçus, Nathalie partage ses réflexions, son expérience dans la vente directe, et explique son projet futur dimpliquer le consommateur dans le fonctionnement de la ferme. Le dernier portrait est celui dIrène, viticultrice dans les Pyrénées-Atlantiques, certifiée bio depuis 2012. Appliquant les méthodes bio depuis 2003, ce qui compte avant tout pour elle, cest la préservation de lenvironnement dont elle a hérité.
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Cheminer avec le vivant : Dialogue avec Didier de la Porte, éleveur, maraîcher, apiculteur et semeur de joie
À la faveur du premier confinement, séloignant de son quotidien parisien, Carole Babin-Chevaye se retrouve à partager cueillette, sarclage et binage avec Didier de la Porte, à la Ferme du Château, en Normandie. Elle chemine alors avec une autre façon de cultiver. Ingénieur agronome de formation, maraîcher bio, permaculteur, éleveur, apiculteur naturel, météorologue, astronome..., Didier de la Porte lui confie, au fil des jours, quarante années dobservations et dexpérimentations au cur du vivant. Dun pacte passé avec les renards à la méditation que lui proposent ses vaches, du lien établi entre crête des coqs et harmonie de leur chant aux processus complets inspirés de la biodynamie avec une présence consciente aux lieux et au cosmos, il transmet la joie qui est la sienne au quotidien, ses choix de faire alliance avec le vivant, mais aussi un sens accru de la responsabilité qui nous incombe. Ce dialogue met en évidence des passerelles, comme des questionnements entre deux approches dune écologie profonde.
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Le chou de printemps : Tentez le pointu
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurSurnommé le « chou pointu », plus tendre et plus fin que les choux dhiver, le chou pommé de printemps est cultivé à contre-saison, arrivant ainsi à maturité pendant la période de soudure entre les légumes dhiver et ceux dété. Adapté aux climats pas trop rudes, il est préférable de le protéger des fortes gelées avec un voile dhivernage ou une cloche, ou en le cultivant sous serre. Le chou pointu échappe à la plupart des ravageurs habituels, mais il faudra le protéger des altises, limaces et escargots, pucerons et, également, des pigeons. Cet article fournit des informations sur les variétés cultivées dans les différents berceaux de culture, notamment dans les zones maraîchères parisiennes, normandes et méridionales. Amélie Leroy et Gaëlle Le Glaunec, maraîchères bio dans lEure, partagent leurs conseils de culture.
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Cobot Toutilo PW : Un désherbage toujours plus précis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAfin de répondre aux besoins des agriculteurs, et notamment des producteurs de jeunes pousses, lentreprise Touti Terre a créé un nouveau module de désherbage de précision millimétrique pour son cobot (robot collaboratif) Toutilo. Ce module a été développé en lien avec Bonduelle Frais Europe, qui est à la recherche de technologies plus respectueuses de lenvironnement. Ce cobot est polyvalent : il peut servir à planter, à récolter, à transporter, et il peut effectuer, lors dun même passage, du binage en inter-rang et des interventions manuelles plus précises sur le rang (les opérations humaines peuvent être réalisées en position ergonomique, allongée ou assise). Le nouveau module apporte une précision de désherbage au millimètre, ce qui permet daller jusquau pied de la plante au stade cotylédon. Ce désherbage de précision a pour objectif de limiter le travail de désherbage dans la suite de la culture. Grâce à lautomatisation du guidage, une seule personne est nécessaire pour suivre et contrôler le travail du cobot, via une commande qui lui permet de monter ou descendre les outils dans le sol.
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Comment fixer le prix de ses légumes ? Lexemple de la tomate
Manu BUÉ, AuteurLes maraîchers sinterrogent souvent sur la question du prix de vente de leurs légumes. Il existe plusieurs référentiels, fiables, dorigines diverses : les mercuriales des GAB et GRAB ; les suivis du RNM sur les marchés de gros, les GMS et les magasins spécialisés ; les mercuriales des magasins spécialisés Toutefois, les chiffres avancés ne correspondent pas forcément aux producteurs car ils ne sont pas obtenus à partir de fermes et/ou de circuits de distribution comparables. Il est possible de calculer soi-même le juste prix de ses produits. Pour cela, il faut partir de litinéraire technique afin de compiler toutes les charges en intrants, bâtiment et mécanisation. Il faut également prendre en compte le coût de la main duvre, ainsi que les charges indirectes (foncier, amortissements, coût de la certification, coût du comptable ). Lensemble de ces charges est ensuite ramené au rendement espéré. Attention, ce calcul nenglobe néanmoins pas tout : coût des bâtiments occupés par le stockage du matériel, casses techniques, mauvais rendements Pour illustrer cette méthode, les calculs sont détaillés pour deux types de tomates, une variété hybride et une variété population, produites sur un atelier de 300 m2 dune ferme maraîchère située dans le Finistère.
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Comment lire ses plants de tomates ?
Lucie DROGOU, AuteurLa lecture dune plante, à travers lobservation de ses différents organes, permet dévaluer son état : vigueur, besoins, manques Pour effectuer ce type de diagnostic, il est également important détudier son environnement. Cet article illustre concrètement cette méthode via lexemple des plants de tomates. Le premier critère, facilement observable durant les premiers mois de culture, est la tête des plants : si la tête est grosse, le plant est trop végétatif ; si la tête est mince, le plant est trop génératif ; si la tête est frisée, le plant a trouvé son équilibre ; si la tête est violacée, le plant a eu froid ; si la tête est jaune, le plant est en train de développer une chlorose Les feuilles sont également des organes réactifs qui traduisent les besoins des plants : de petites feuilles au niveau de lapex sont le signe dun déséquilibre entre la croissance générative et végétative ; des feuilles jaunes entre les nervures signifient que le plant est trop chargé en fruits ; des feuilles fanées peuvent être dues à plusieurs causes biotiques ou abiotiques (ex : période nuageuse). Cet article apporte également des éléments dobservation sur les fleurs et sur les grappes des plants de tomates. De plus, pour chacun des symptômes évoqués, il donne des conseils pour améliorer la santé des plants.
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Comment optimiser un paillage et mettre en place une succession culturale sans reprise du sol ?
Caroline LE BRIS, AuteurPour éviter de travailler le sol de manière trop intensive, certains maraîchers mettent en place des successions culturales sur paillage, sans reprise du sol entre les différentes cultures. Une première culture est ainsi implantée sur une toile tissée (ex : oignon), elle est ensuite récoltée et une seconde culture est implantée directement dans le trou nettoyé (ex : salades). Afin dobtenir des données chiffrées sur cette technique, le réseau Bio Centre la testée chez deux maraîchers bio qui ne lavaient jamais mise en place. Les tests ont été effectués sur la succession oignon-épinard. Comme les épinards sont une culture exigeante, les tests ont permis de bien mesurer les éventuelles difficultés de reprise sur un sol non travaillé. Afin de fertiliser les épinards, des bouchons ont été épandus sur la toile tissée. Cet article décrit comment se sont développés les épinards (comparés aux épinards témoins), les impacts sur leurs systèmes racinaires et sur la structure du sol, ainsi que le temps nécessaire pour mettre en place cette technique comparé à une succession culturale avec travail du sol. Les toiles tissées semblent intéressantes pour de petites séries de culture, mais l'implantation est lourde sur de plus grandes surfaces.
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Commission de marché : Quelle place pour les producteurs bio en circuits courts ?
Agathe PERRIN, AuteurLa commission de marché est une organisation locale qui a pour rôle d'établir des règles de bon fonctionnement des marchés de plein vent de la commune. Elle accueille des représentants de commerçants qui viennent échanger sur différentes thématiques en fonction du contexte (représentativité des producteurs, des productions, adaptation des conditions de vente (confinement, travaux...), tarifs et attribution des emplacements...) ; les décisions finales étant prises par la commune (le maire ou son représentant). Le règlement du marché, variable en fonction des communes, définit les droits et les obligations des vendeurs, mais aussi la part des emplacements minimum attribuée aux producteurs ou des productions saisonnières. Les producteurs bio qui siègent au sein de ces commissions peuvent assurer un relais sur des problématiques spécifiques au bio local, porter des propositions et soumettre de nouvelles règles. Jonathan Chabert (22) et Jean-Philippe Mahéo (56), maraîchers bio, ont chacun choisi d'intégrer la commission de marché de leur commune.
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Composts et composts : Intérêts et intérêts
Jean-Michel LHOTE, AuteurLe compost est principalement utilisé dans un objectif de fertilisation des cultures, mais il peut également présenter un intérêt pour le contrôle de pathogènes telluriques. En attendant la finalisation du projet Casdar Synergies (Maîtriser les fusarioses dans les systèmes légumiers selon la diversité des sols), qui étudie entre autres leffet suppressif de plusieurs composts pour lutter contre les Fusarium de lail et du melon, cet article reprend différentes données issues de travaux menés par le FiBL, ainsi que différents éléments bibliographiques portant sur cette thématique. Des apports importants de compost peuvent en effet contribuer à lactivité suppressive des sols via différents mécanismes : la compétition, lantibiose, lhyperparasitisme et linduction dune résistance systémique sur la plante (chacun de ces mécanismes est détaillé). Pour optimiser cet effet suppressif, il est nécessaire dapporter un compost de qualité (la réalisation dun compost exige des savoir-faire), en grande quantité, et daccompagner ces apports de pratiques culturales adaptées.
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Conservation et qualité post-récolte : Potimarron et asperge testent la thermothérapie
Arnaud FURET, AuteurLe projet multipartenarial Opti-pot cherche à améliorer la conservation des potimarrons en jouant sur litinéraire technique et sur les traitements post-récolte. Des essais de thermothérapie se révèlent prometteurs puisquils permettent un gain de deux mois de conservation. En ce qui concerne les asperges, elles peuvent être dépréciées suite à un changement daspect (rosissement). Là encore, la thermothérapie a donné des résultats encourageants pour réduire ces risques.
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Conserve de légumes bio : un secteur spécifique en évolution
Bettina BALMER, AuteurEn France, la filière des légumes bio pour lindustrie continue de progresser, avec une demande croissante en conserves de légumes bio par les ménages et par la restauration collective. La gouvernance de cette filière est particulière car, pour les 3/4 des volumes en bio, la vente est négociée par les organisations de producteurs et contractualisée avec les industries avant les campagnes de productions, afin dassurer une rémunération de base à tous les producteurs. Quatre légumes couvrent la majeure partie des approvisionnements de lindustrie : les haricots verts, les petits pois, les carottes et les choux et brocolis. Le choix des semences se porte sur des variétés résistantes à lappertisation (mise en conserve) et lacheminement des légumes seffectue très rapidement après leur récolte afin den garantir la fraîcheur. Loffre française de légumes bio en conserve couvre la quasi-totalité des besoins de consommation et elle est complétée par limportation de légumes issus de pays proches. Des encarts apportent des précisions sur le marché des conserves de légumes en magasin bio, sur lhistoire de la conserve, ainsi que sur le choix des contenants.
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Conserver ses légumes d'automne : Avoir les bons réflexes !
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurPour conserver le plus longtemps possible leurs légumes récoltés à l'automne, les maraîchers se doivent de respecter des conditions spécifiques à chaque espèce de fruits et de légumes, ce qui peut poser des problèmes selon les espaces et le matériel dont ils disposent. Une des solutions consiste à regrouper, en un même lieu, plusieurs espèces, par familles ayant les mêmes contraintes en matière d'hygrométrie, de température, de luminosité et de circulation d'air. Un tableau présente les regroupements les plus pertinents pour une gestion simplifiée et un stockage adapté à de petits espaces. Un focus sur la conservation de l'oignon est proposé. Nathanaël Jacquart, maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, conserve les oignons en colonnes de plusieurs palox filmés et avec un ventilateur, système qu'il auto-construit. Il explique sa méthode, ses avantages et ses contraintes, et décrit le matériel utilisé.
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Conventionalised vs. agroecological practices on organic vegetable farms: Investigating the influence of farm structure in a bifurcation perspective
Antonin PEPIN, Auteur ; Kevin MOREL, Auteur ; Hayo VAN DER WERF, AuteurSelon une hypothèse de bifurcation (notion utilisée pour étudier certaines dynamiques dans des systèmes complexes), un fossé pourrait se creuser entre les fermes biologiques "agroécologiques" (qui reposent majoritairement sur les services écosystémiques) et les fermes biologiques « conventionnalisées » (qui reposent davantage sur des intrants externes). Une étude a ainsi été mise en place par lINRAE et le CTIFL, basée sur une enquête en ligne réalisée auprès de diverses fermes maraîchères bio (165 réponses complètes). Une typologie de leurs systèmes de production a ensuite été créée, montrant une grande diversité de ces systèmes. Les résultats suggèrent que : 1 - la dichotomie qui oppose les fermes bio « agroécologiques » aux fermes bio « conventionnalisées » doit être considérée comme une perspective conceptuelle, avec deux pôles et un gradient de fermes entre eux ; 2 - les fermes gérées en bio depuis leur création ont tendance à être plus agroécologiques que les fermes qui se convertissent à la bio ; 3 les nouveaux producteurs, non issus du milieu agricole et avec de fortes valeurs, obtiennent les meilleures performances agroécologiques ; 4 - les meilleures performances agroécologiques sont associées à des chaînes d'approvisionnement courtes (bien que de bonnes performances aient également été constatées avec des chaînes d'approvisionnement longues) ; 5 - les plus petites exploitations sont plus susceptibles de mettre en uvre des pratiques agroécologiques, mais la taille de l'exploitation n'a pas la même influence sur toutes les pratiques agroécologiques (ex : mise en place dengrais verts pour la fertilisation).
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Cultiver le haricot
Alain REGNAULT, AuteurLe haricot est non seulement un aliment très nutritif, mais il présente aussi un intérêt comme engrais vert au jardin. Alain Regnault, maraîcher en biodynamie, partage son expérience de la culture des haricots, en particulier des haricots filets verts, jaunes ou violets, et des demi-secs à écosser : semis, soins biodynamiques, fertilisation, variétés utilisées...
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La culture sur buttes, ça vous botte ?
Pierre LEPELLETIER, AuteurEn 1924, dans son « Cours aux agriculteurs », Rudolf Steiner soulignait les bénéfices de la culture sur buttes en matière de fertilité. Récemment, la culture sur billons a suscité de l'intérêt, notamment pour limiter le retournement de la terre. La méthode Kemink, issue de maraîchers allemands, consiste à réaliser plusieurs passages, espacés denviron deux semaines, avec un outil muni de buttoirs et de socs (cette méthode est détaillée à laide de schémas). Elle laisse ainsi le temps à la vie du sol de se réorganiser entre chaque passage, et permet de déstocker les graines dadventices, tout en mélangeant la matière organique au sol. Ainsi, la réussite de la culture sur buttes réside dans le soin particulier apporté à la vie du sol et au processus de compostage des matières organiques. Autre avantage de cette méthode : elle est particulièrement bien adaptée pour les systèmes maraîchers en traction animale.
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Cultures fruitières et maraîchères bio associées en région méditerranéenne : Bilan du projet Marforest 2018-2020
Célia DAYRAUD, Auteur ; Aude LUSETTI, AuteurDe 2018 à 2020, le projet Marforest a permis d'évaluer la faisabilité de vergers-maraîchers associant abricotiers ou amandiers, implantés récemment ou il y a plus de trois ans, avec des cultures maraîchères sur linter-rang, notamment des courges et/ou des patates douces en été et une diversité de cultures en hiver. Des expérimentations ont été menées en agriculture biologique, dans les Pyrénées-Orientales. Les principaux résultats obtenus et les enseignements à en tirer sont présentés. Ils concernent la productivité (et notamment la vigueur des arbres), l'effet de l'ombrage sur les cultures maraîchères, la protection phytosanitaire (mesure de l'IFT), la gestion de l'herbe (avec des espèces maraîchères plus ou moins couvrantes), la biodiversité, les besoins en mécanisation et le temps de travail.
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Cultures de fruits et légumes : Zoom sur les nouveautés
BIOFIL, AuteurDébut 2021, suite aux annulations de nombreux salons professionnels dues à la crise sanitaire Covid-19, Biofil a proposé aux fabricants et distributeurs de présenter leurs nouveautés en matière de matériels et dintrants dédiés au maraîchage, arboriculture, viticulture, PPAM et petits fruits biologiques. Chaque entreprise présente sa nouveauté : 1 Actisol : dent polyvalente conçue pour le respect du sol ; 2 Afero : brosse de désherbage mécanique ; 3 - Agri 3D : bineuses maraîchères ; 4 Agro Soil : herse étrille de précision ; 5 Angibaud : fertilisant liquide organique riche en Ca et S ; 6 Bio3G : activateur biostimulant ; 7 Bioplanet France : stimulateur naturel de défenses des plantes à base de chitosan ; 8 Boisselet : porte-outils (châssis enjambeur) pour outils interceps ; 9 Carré : système de guidage par caméra ; 10 - Cichorium : équipements pour la production dendives ; 11 Diatex : filets contre les altises et les drosophiles ; 12 Elatec : chariot porte palox pour larboriculture ; 13 Graines Voltz : variétés de basilic hautement tolérantes au mildiou ; 14 Phenix Agrosystem : interface pour bineuses en cultures maraîchères ; 15 Saatbau : nouvelle gamme de mélanges fleuris ; 16 Sencrop : capteur dhumectation connecté pour améliorer la pulvérisation des traitements ; 17 Sika : système de mesure embarqué pour optimiser en temps réel la pulvérisation ; 18 Terrateck : lit de désherbage électrique et ergonomique ; 19 Textilose Curtas Technologies : fil de tuteurage biodégradable ; 20 Toutilo : cobot avec optoguidage de précision.
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Les cultures légumières face au changement climatique (2ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur"Nous allons cultiver dans le nord de la France comme nous cultivions dans le midi il y a quelques années", écrit l'auteur, passionné de jardinage depuis longtemps. Pour lui, l'adaptation des jardiniers face au changement climatique va consister à accélérer les travaux à cause des hivers plus doux, de la chaleur et des épisodes de sécheresse. Il faudra même, sans doute, s'inspirer des techniques de culture nord-africaines, si le changement s'amplifie. Pour s'y préparer et commencer à faire ses propres expériences, il faut d'abord revoir le calendrier... L'objectif étant de démarrer les cultures plus tôt qu'avant, tout en les préservant des retours des gelées ou des coups de froid. Des conseils sont proposés pour adapter ses interventions au jardin dès l'hiver (utilisation de serres, de voiles thermiques, attention à porter à l'humidité, couverture du sol...).
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Les cultures légumières face au changement climatique (3ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurAu jardin, le printemps est une période d'effervescence : préparation du sol, multiplication des plants par semis, bouturage, plantations, entretien des légumes d'hiver et des légumes de printemps déjà en place, etc. Parallèlement, il peut s'avérer judicieux de protéger les légumes primeurs des dégâts d'un gel intempestif. La culture des légumes pourra s'envisager de 2 façons, selon que l'on opte pour une culture avec ou sans arrosage. Les semis en place ou directs dans le sol permettront un meilleur enracinement, évitant ainsi de nombreux arrosages, par rapport aux plantes repiquées.
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Les cultures légumières face au changement climatique (4ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurEn juin, au jardin, presque tous les légumes ont déjà été semés ou plantés, depuis le début du printemps. C'est le moment de semer directement de nombreuses cucurbitacées. Il est également possible, comme cela se faisait dans les fermes en plein champ sans arrosage, de repiquer certains légumes d'hiver comme le poireau, les choux, les raves... Pour d'autres légumes d'hiver, en période de sécheresse, il vaudra mieux retarder les semis et les plantations, en évitant cependant d'attendre trop, sous peine de fragiliser l'étape de végétation si les jours sont déjà trop courts (certains choux, notamment). Le mois de juin est celui de la récolte des légumes annuels (laitues, oignons blancs, radis...), des vivaces (artichauts, asperges...) et des petits fruits. Si la canicule s'installe en juillet et août, il conviendra d'éviter d'ensemencer et d'entreprendre de nouvelles cultures. C'est le temps de la récolte des légumes-fruits (tomates, melons...), mais aussi celui de "faire des graines"... Il faudra aussi pailler, arroser avec parcimonie (à moins d'apprendre à cultiver sans irrigation) et, dès août, préparer les futures récoltes d'automne et d'hiver...
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Les cultures légumières face au changement climatique (5ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurÀ l'automne, c'est la fin des récoltes ; cependant, il reste quelques travaux à réaliser pour finir l'année horticole et maraîchère. Face à l'impact du dérèglement climatique sur les cultures, il faudra préparer les années suivantes. Pour cela, après avoir mis à l'abri du gel les cucurbitacées, les légumes-fruits d'été et les légumes racines, on pourra encore effectuer les semis de quelques légumes résistants au gel : radis, mâches, épinards... Indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique, il est fortement conseillé de planter des haies : leurs très nombreux avantages sont énumérés dans l'article. Après les récoltes, il est également important d'enrichir la terre en matière organique, selon les besoins de la parcelle. Engrais verts, fumier, compost, paillage, BRF, l'article apporte des conseils pour employer ces matières organiques selon ses besoins.
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Le défi fenouil
Xavier MATHIAS, AuteurD'origine méridionale, le fenouil bulbeux, ou fenouil doux de Florence (Foeniculum vulgare var. dulce), est apprécié pour sa saveur anisée prononcée. Cependant, le cultiver n'est pas si simple. Pour que son bulbe se développe bien, il faut que le sol soit parfaitement ameubli, bien pourvu en matière organique et arrosé avec une régularité sans faille, mais sans humidité prolongée. Sinon, il monte en graines. Bonne nouvelle tout de même, tout se mange dans le fenouil, si bien que, même "raté", le bulbe émincé sera frais et croquant, les feuilles parfumeront un plat cuit en papillote, les fleurs et les graines agrémenteront les crudités... Edouard Meignen, conseiller technique en maraîchage biologique à Bio Centre (45), partage ses conseils de culture pour réussir le fenouil bulbeux.
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Une démarche de co-conception dinnovations du système de culture au système agri-alimentaire pour une gestion agroécologique des bioagresseurs telluriques en maraîchage provençal
Cette thèse a porté sur laccompagnement à des changements de pratiques pour une gestion plus durable du contrôle des ravageurs en maraîchage. Elle a été financée par lADEME et le département INRA SAD (aujourdhui INRAE ACT), avec le soutien de lITAB et de lUMT SI BIO. Durant sa thèse, Yann Boulestreau a appliqué sa méthodologie daccompagnement au changement de pratiques sur un cas détude précis : celui de la gestion des bioagresseurs telluriques, et plus particulièrement des nématodes à galles en maraîchage sous abri provençal bio et conventionnel. La gestion actuelle de ces nématodes repose essentiellement sur lusage de nématicides non sélectifs. Afin dinitier des changements, Yann Boulestreau a tout dabord réalisé une analyse sociotechnique. Celle-ci a révélé que le système maraîcher provençal était verrouillé autour de lutilisation des techniques « de désinfection radicale des sols », excluant ainsi la mise en uvre de techniques alternatives agroécologiques. Ce verrouillage était constitué dun ensemble de freins auxquels prenait part une diversité de parties prenantes. Yann Boulestreau a ensuite étudié des innovations déjà existantes pour une protection agroécologique des cultures dans les systèmes légumiers français. Cette « traque » a permis didentifier cinq types dinnovations différents. En parallèle, il a mis au point un jeu sérieux permettant de partager efficacement son analyse sociotechnique avec les différentes parties prenantes, tout en favorisant leur collaboration. Enfin, Yann Boulestreau a animé des ateliers de coconception, en sappuyant sur ses travaux précédents et sur une diversité de dispositifs daccompagnement, afin de mettre au point des solutions pour faciliter le changement de pratiques. Au total, 50 solutions innovantes ont été conçues collectivement. Les parties A « Problématique » et C « Discussion » de cette thèse sont rédigées en français. La partie B est, en revanche, rédigée en anglais.
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Devenir maraîcher bio en Hauts-de-France : les 7 clés de votre réussite
En 2019, les Hauts-de-France comptabilisaient 265 exploitations maraîchères en bio, soit 44 de plus qu'en 2018. Comme dans toute la France, la progression des surfaces maraîchères en région résulte principalement des installations. Face à cette demande grandissante d'installations en maraîchage bio, les Chambres d'Agriculture Hauts-de-France, Bio en Hauts-de-France et le CFPPA de Lomme - Dunkerque ont réuni leurs compétences pour mettre à jour le guide "Je crée mon activité en maraîchage bio en Nord-Pas-de-Calais" datant de 2015, dans le cadre des missions du Point Accueil Installation Transmission. L'objectif du guide « Devenir maraîcher bio » est de fournir toutes les clés de réussite pour sinstaller en Hauts-de-France, que ce soit par la création ou par la reprise d'une exploitation existante. De la confrontation aux réalités du métier, à la construction du projet commercial, en passant par l'organisation du travail, 7 clés de réussite sont développées, appuyées par des témoignages et des références en Hauts-de-France.
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En direct de l'Inao : Rotation des sols et fertilité : construire un cercle vertueux
Olivier CATROU, Auteur ; Sandrine THOMAS, AuteurLautonomie des exploitations et son corollaire, la limitation des intrants extérieurs, sont les piliers de lagriculture biologique. Ils sont en partie rendus possibles par le maintien de la fertilité des sols, et cette dernière passe par la mise en place dune rotation des cultures adéquate. La réglementation est très claire sur ce sur point : une rotation appropriée est lune des principales mesures préventives pour préserver la santé des végétaux et la fertilité des sols. En grandes cultures, le guide de lecture rappelle le caractère pluriannuel de la rotation, ainsi que la nécessité de la diversité des espèces cultivées. En production légumière, le cycle de rotation doit être constitué dau moins trois espèces différentes. Toutefois, la nouvelle réglementation, applicable au 1er janvier 2022, semble évoluer vers une obligation dinclure des cultures de légumineuses dans les rotations. Cet article est complété par linterview dArnaud Duteil, maraîcher bio. Il explique comment il assure le maintien de la fertilité de ses sols, propose des recommandations générales pour les maraîchers et apporte son avis de praticien sur la place des légumineuses (notamment vis-à-vis du règlement applicable au 1er janvier 2022).
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DiversiGo Séminaire de lancement : Vers un réseau des acteurs de la biodiversité cultivée en PACA
Ce diaporama a été présenté, le 25 janvier 2021, lors du séminaire de lancement du projet DiversiGo La biodiversité cultivée pour adapter lagriculture régionale au changement climatique. Ce projet est mené par les Groupes opérationnels du PEI (partenariat européen pour linnovation), à léchelle de la région PACA, et poursuit plusieurs objectifs : 1 prospecter, récupérer et multiplier du matériel végétal adapté aux conditions climatiques ; 2 expérimenter de manière participative ce matériel végétal ; 3 valoriser et organiser la logistique nécessaire au développement de filières ; 4 créer un réseau régional. DiversiGo concerne à la fois les grandes cultures, le maraîchage et larboriculture. Ce diaporama commence par détailler les caractéristiques de ce projet. Il présente ensuite les trois tables rondes organisées lors du séminaire de lancement. La première portait sur « Prospection, protection, multiplication », la deuxième sur « Evaluation, amélioration », et la troisième sur « Valorisation, structuration de filière ». Dans chacune dentre elles, des acteurs locaux (Bio de PACA, la Maison de semences paysannes Maralpine, le Grab, Agribio 04), ayant déjà mis en place des initiatives ou des projets en lien avec les objectifs de Diversigo, ont partagé leur expérience.
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Dordogne : Lhomme qui voulait des voisin.es
Michèle ROUX, AuteurPatrick Busselet est paysan bio dans le Périgord Vert. Il sest installé en 1994, en bovins viande, et a été rejoint par sa femme, salariée de lexploitation, en 2003. Sensible à la désertification des milieux ruraux, il pense très vite à la transmission de sa ferme. Dès 2009, il cherche à accompagner linstallation de nouveaux paysans sur sa ferme. Il décide alors de mettre à disposition de porteurs de projets 2 ha de vallon, ainsi quun bâtiment de stockage et une maison dhabitation quil a rénovée. Julien et Elodie sinstallent ainsi en maraîchage diversifié en 2012. En 2019, ces deux maraîchers créent une SCI et commencent à cultiver un autre site. Ils libèrent ainsi un hectare sur la ferme de Patrick Busselet, ainsi que la maison dhabitation. Ceci permet linstallation de deux nouvelles porteuses de projet en maraîchage diversifié : Caroline et Valentine. Ces dernières sont accompagnées par Paysen graines (réseau périgourdin despaces-test agricoles). À 12 km de là, Patrick a aussi souhaité mettre en place un parc photovoltaïque de 8,8 ha et tient à ce que ce projet sintègre dans le territoire. Pour cela, il va expliquer le projet à son voisinage et fait des compromis pour que le projet convienne à tous. Ce parc va permettre linstallation de Josie, une éleveuse de moutons qui entretiendra le parc. Cette dernière a également signé des contrats de pâturage avec dautres paysans.
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Dossier : Gestion de leau en maraîchage : Une des clés de la réussite
Nicolas HERBETH, Auteur ; Camille FONTENY, Auteur ; Lise FOUCHER, AuteurLa gestion de leau est lun des facteurs de réussite en maraîchage biologique. Cest pourquoi, dans le Grand Est, sept maraîchers lorrains se sont réunis au sein dun GIEE nommé AGIR (Association pour une Gestion de lIrrigation Responsable), afin déchanger sur cette thématique. En plus de présenter ce GIEE, cet article fournit des conseils pour optimiser la gestion de leau. Il commence par expliquer comment calculer les besoins journaliers en eau dune culture, en détaillant la méthode du bilan hydrique (un exemple concret permet de lillustrer). Il apporte ensuite des informations sur la réglementation qui encadre lutilisation de leau en maraîchage : modalités pour prélever de leau dans un milieu naturel, pour créer un forage, pour pomper des eaux superficielles ; obligations concernant la qualité de leau dirrigation, ainsi que la qualité de leau de lavage des légumes. Il apporte aussi des données technico-économiques sur différents matériels dirrigation : enrouleur, asperseur, micro-asperseur, goutte-à-goutte, rampe oscillante. Enfin, il détaille les différentes subventions mobilisables par les maraîchers bio du Grand Est qui souhaitent acquérir du matériel dirrigation (neuf) ou créer un forage.
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Dossier - Maraîchage sur petites surfaces : Les clés du succès
Marion COISNE, AuteurDepuis une douzaine d'années, les microfermes maraîchères se développent en France, principalement portées par des néoruraux. De tels systèmes, attractifs car relativement accessibles pour l'installation, sont toutefois complexes et nécessitent une organisation sans failles. Dans ce dossier, conseillers et agriculteurs témoignent et mettent l'accent sur les facteurs de réussite et d'échec de ces systèmes sur petites surfaces. Deux projets sont en cours en 2021 pour, d'une part, produire des références et, d'autre part, mettre en place des expérimentations. Il s'agit du projet MimaBio, piloté par Bio de Paca, et du projet Casdar MMBio, piloté par l'Itab. Le principal point d'alerte mis en avant est la gestion du temps de travail, avec parfois une commercialisation très chronophage. Le choix des outils est également important pour allier efficacité et réduction de la pénibilité. La grelinette et le microculteur sont largement plébiscités. Pour clôturer ce dossier, Stéphane Campo, installé dans le Vaucluse, et Jean-Michel Le Guen, en Loire-Atlantique, présentent leur système et leur fonctionnement.
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Dossier : Planifier et optimiser : Les leçons du maraîchage bio-intensif
Aurélie SÉCHERET, AuteurProduire abondamment et toute l'année, c'est possible, comme le montrent ces témoignages de maraîchers qui ont su tirer le meilleur parti de leur système grâce aux méthodes de maraîchage bio-intensif, qui sous-entend la mise en oeuvre d'un système "biologiquement intensif" avec un moindre travail du sol : - Produire en hiver, un défi ; Jean-Martin Fortier a créé les Jardins de la Grelinette et la ferme des Quatre Temps, près de Montréal. Adepte du maraîchage bio-intensif, il mise sur un enchaînement presque continu des cultures. A la pointe de ces techniques de production, il partage son expérience et ses conseils en matière de planification des cultures et de rationalisation de l'espace, applicables y compris sur de petites surfaces ; - Des rotations réussies ; Jean-Martin Fortier explique comment il organise une rotation rigoureuse de ses cultures, à partir de 5 groupes de légumes qui tournent d'une année sur l'autre dans les 10 parcelles des Jardins de la Grelinette, et partage son tableau de rotation ; - Un système reproductible ; Sylvain Couderc fait partie des précurseurs du maraîchage bio-intensif en France. Installé dans l'Aveyron, il en utilise depuis 8 ans les techniques, et explique comment il a réussi à appliquer avec succès les principes de planification et d'optimisation de l'espace appris auprès de Jean-Martin Fortier ; - Échelonner, la clé du succès ; Mickaël Vincent est le jardinier en chef du potager Colbert, à Maulévrier (49). En partie grâce à l'échelonnement des semis et des plantations, il parvient à produire, sur un potager de 8 000 m2, deux tonnes de légumes, fleurs et aromates qui approvisionnent chaque année, au fil des saisons, le restaurant gastronomique du château.
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Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix des fruits et légumes 2021
Familles Rurales présente les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes frais, pour aider chaque famille, quel que soit son budget, à opérer des choix éclairés en matière d'achats. Létude des prix 2021 porte sur un panier de 8 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des fruits bio a baissé de -5%, celui des fruits en conventionnel de -3%. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des légumes bio a baissé de -5%, celui des légumes en conventionnel de -18%. En moyenne, pour une famille de 4 personnes, respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 4 et 16 % d'un SMIC net mensuel selon la composition du panier. En matière de comparaison des prix, l'emballage doit retenir l'attention (à l'unité (ou par lot) ou au kilo). Dans un contexte de pandémie qui a révélé lobésité comme lune des causes principales de comorbidité, la prévention est plus que jamais de rigueur. C'est pourquoi Familles Rurales réitère lurgence de mettre en place un chèque « fruits et légumes » permettant aux moins favorisés daccéder à ces produits « bons pour la santé ».
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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Dossier : Le Réseau RADiS : pour des filières bio et solidaires à l'échelle des territoires !
Sylvie LA SPINA, Auteur ; Dominique PARIZEL, AuteurEn Wallonie, Nature & Progrès s'est associé avec la Fondation Cyrys pour créer, dans la région de Dinant, le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire). Le projet a pour objectif de travailler sur 3 dimensions essentielles pour faire évoluer les systèmes alimentaires : la relocalisation de l'alimentation, le développement de l'agriculture biologique et l'accessibilité de l'alimentation bio et locale pour tous. Les 2 partenaires se sont d'abord concentrés sur un premier territoire, celui de Dinant, et espèrent que ce premier projet inspirera toute la Wallonie. Dans ce dossier, les auteurs présentent le Réseau RADiS, ses principes et ses valeurs, ainsi que son fonctionnement.
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Dossier : Le Salon à la ferme, près de chez vous !
Isabelle BOUVIER, Auteur ; Paul MAUGUIN, Auteur ; Patrick HAMELIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn raison de la situation sanitaire, lédition 2021 du Salon de lAgriculture ne pouvait pas se tenir. Pour compenser, la Confédération paysanne a proposé damener le Salon dans les fermes en organisant des portes ouvertes, les 27 et 28 février. Ces moments de rencontres sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes biologiques participant à cet évènement : 1 - Dans le Morbihan, les deux associés de la ferme des prés de Trégréhen produisent, chaque année, 230 000 litres de lait, tout en alliant autonomie de la ferme, revenu et qualité de vie ; 2 - Dans le Calvados, lEARL La Boîte à Fromages emploie cinq travailleurs sur seulement 55 hectares, avec 30 vaches et 90 chèvres ; 3 - Dans les Deux-Sèvres, la ferme de la Vacherie assure à la fois la production, la transformation et la vente de porcins et de bovins ; 4 - En Ile-de-France, Alice Fumagalli sest installée, en 2015, sur deux hectares et produit des légumes et du pain bio quelle vend en Amap et à la ferme ; 5 - Dans les Monts du Lyonnais, quatre fermes laitières se sont associées pour lancer une fromagerie collective 100 % bio, locale et paysanne ; 6 En Ardèche, sur la ferme maraîchère Labeille et la blette, Marine Mazel et François Chauvin travaillent sur lautonomie de leur exploitation et favorisent la biodiversité ; 7 Dans le Minervois, entre lAude et lHérault, Irène Prioton conduit seule son domaine viticole de 6 ha et assure la vinification ; 8 Dans les Bouches-du-Rhône, la ferme de la Jacourelle a remis des terres et des terrasses en culture, élève des chèvres de race autochtone et est à lorigine de la plus petite AOP fromagère dEurope.
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Dossier spécial « savon noir »
Concernant la protection des culture, les producteurs bio doivent respecter le règlement européen bio (RCE 889/2008) et la législation française qui impose, pour tout usage de produit phytosanitaire, une autorisation de mise sur le marché (AMM). Le savon noir est autorisé en AB contre les ravageurs. Toutefois, jusquen 2017, aucun savon noir ne disposait dhomologation (AMM) en France. Désormais, le savon noir « Flipper » est homologué pour être utilisé contre les pucerons, aleurodes et acariens, sur différentes cultures. Les autres savons noirs bénéficient juste de lagrément AB et peuvent donc uniquement être utilisés pour le nettoyage du miellat déposé par des insectes sur le feuillage (excepté le savon noir « Subito » qui ne présente pas lagrément AB). Au-delà de l'aspect réglementaire, ce dossier, dédié au savon noir, permet de répondre aux questions suivantes : Le savon noir : quest-ce que cest ? comment ça marche (et pourquoi ça ne marche pas toujours) ? est-ce toxique pour les pollinisateurs et les auxiliaires ? Le savon noir « Flipper » : sur quelles cultures et à quelles doses ? Existe-t-il des alternatives au savon noir (autres produits utilisables en AB contre les pucerons) ?
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Dossier Végétal spécialisé - SIVAL
Christine GOSCIANSKI, Auteur ; Maët LE LAN, Auteur ; Rebecca MASON, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays de la Loire, la dynamique de développement de l'agriculture biologique concerne plus particulièrement les exploitations en végétal spécialisé, notamment en légumes et en fruits (21,6 % des surfaces régionales en légumes frais, 22,8 % en légumes secs et 18,8 % en fruits), ainsi qu'en viticulture (14 % des vignes), comme en témoignent les chiffres présentés dans ce dossier. Sont abordés différents sujets relatifs à ces exploitations spécialisées en productions végétales biologiques : l'association de cultures pour mieux lutter contre les ravageurs en maraîchage (association du haricot à rame et de la tomate dans la lutte contre le puceron et l'acarien tétranyque) ; la réussite de l'installation en maraîchage bio ; la production de références technico-économiques pour les fermes maraîchères diversifiées et de petites surfaces ; des essais sur des couverts et des paillages en viticulture.
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Engrais verts : Tous aux abris ?
Lucie DROGOU, AuteurEn agriculture biologique, la culture des engrais verts fait partie des pratiques de base. Leur culture, puis leur incorporation dans la terre procurent de nombreux bienfaits aux sols (fertilisation, amélioration de la stabilité structurale) et participent à la santé des cultures (lutte contre les adventices et contre certains bio-agresseurs en cassant leur cycle). Pourtant, cette pratique indispensable peut s'avérer fastidieuse à mettre en place dans les systèmes maraîchers diversifiés, avec des contraintes importantes, en particulier sous abris. Comment optimiser au mieux l'assolement ? Comment organiser son travail ? Comment choisir son engrais vert ? Cet article fournit un ensemble de réponses à ces questions (dont un tableau avec 16 espèces et leurs caractéristiques en tant qu'engrais verts) et souligne les points de vigilance pour une bonne gestion des engrais verts.
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Entre pratiques et réglementation : Les préparations naturelles sadaptent ; PNPP : les producteurs de légumes témoignent : Plantes en meilleure santé et coût modique
Arnaud FURET, AuteurLes PNPP peuvent fournir un soutien aux cultures maraîchères et aux plantes aromatiques. Mais comment sy retrouver dans la réglementation mouvante ? Dans les années 2000, Eric Petiot, spécialiste français des solutions naturelles pour la santé des plantes, avait été inquiété par la DGAL Direction générale de lagriculture et de lalimentation. Depuis, les travaux techniques de lItab et de ses partenaires, ainsi que le lobbying actif de lAsproPNPP et de la Confédération paysanne permettent dutiliser, dans un certain cadre, ces substances naturelles. Cependant, il faut du temps pour quune substance naturelle soit reconnue par la Commission européenne comme une substance de base : 34 dossiers sont encore en dépôt à Bruxelles, dont certains sont suivis depuis cinq ans. Parallèlement, Eric Petiot a poursuivi ses recherches et a développé la théorie du triangle, dont le but nest pas de soigner les maladies, mais de rendre le sol vivant et équilibré pour avoir des plantes en bonne santé. Cet article est accompagné dun encart contenant des rappels réglementaires sur les PNPP. Il est également complété par des témoignages de maraîchers bio : Timothée Chatelain met en pratique la théorie du triangle, tandis que Thomas Seguin et Flora Bardelli testent différentes solutions naturelles (infusion de sureau, huiles essentielles, homéopathie ).
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EU imports of organic agri-food products: Key developments in 2020
COMMISSION EUROPÉENNE, AuteurCe document propose une analyse des volumes de produits biologiques importés par lUnion Européenne (UE) en 2020. Les chiffres sont détaillés par type de produits (céréales, oléagineux, fruits et légumes, viandes), par pays dorigine et par pays destinataire. Bien que la croissance du marché de l'Union Européenne (UE) pour les produits agroalimentaires biologiques se soit poursuivie en 2020, les importations de produits bio ont légèrement diminué comparées à celles de lannée précédente. Par ailleurs, les volumes 2020 sont forcément plus faibles par rapport à 2019, car les données sur les importations du Royaume-Uni ne sont plus disponibles. Lanalyse révèle également une augmentation des importations de fruits tropicaux bio et de riz bio. Cette augmentation a toutefois été compensée par une baisse des importations d'autres céréales bio, de tourteaux bio et de sucre bio. Des changements ont également été observés dans le classement des principaux partenaires commerciaux : la Chine et l'Ukraine perdent leurs premières places, au profit de l'Équateur et de la République Dominicaine. Les principaux États importateurs au sein de lUE, pour lannée 2020, sont les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique.
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Évaluation et amélioration de la fertilité biologique du sol : Utilisation de techniques simplifiées de destruction de couverts
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Mélanie RIOU, Auteur ; ET AL., AuteurLes sols sont des milieux qui abritent une grande diversité de micro-organismes et de microfaune, qui jouent un rôle-clé dans la fertilité des sols et participent à de nombreux services écosystémiques. Dans un contexte dagriculture agroécologique, il est primordial de prendre en compte limpact des pratiques agricoles sur la vie et le fonctionnement biologique des sols. Il est donc nécessaire de mettre en place des pratiques agronomiques alternatives satisfaisant le triple objectif de durabilité environnementale, de rentabilité économique et dacceptabilité sociale. La durabilité environnementale peut être évaluée grâce à létude de bioindicateurs. En Pays de la Loire, dans le cadre du projet Clé de Sol, limpact de deux techniques de destruction des couverts végétaux reposant sur un minimum de travail du sol, à savoir loccultation et le strip-till, a été mesuré à laide de bioindicateurs, durant trois années, en maraîchage. Ces techniques ont été comparées à lenfouissement du couvert (témoin). Les principaux résultats obtenus sont : 1 - la modalité occultation contenait dix fois plus de vers de terre que le témoin ; 2 la modalité strip-till contenait une abondance en champignons et en arthropodes deux à dix fois plus élevée que le témoin ; 3 les rendements de la modalité strip-till étaient trois fois plus faibles que ceux du témoin, tandis que ceux de la modalité occultation étaient égaux ou légèrement inférieurs au témoin.
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Les extraits végétaux : Optimisation du biocontrôle et des extraits végétaux en contexte de maraîchage ligérien
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Obioleg (Optimisation des méthodes de biocontrôle contre les bioagresseurs en cultures légumières) est financé par la région Pays de la Loire et porté par lARELPAL. Ce projet a pour objectif de faciliter lutilisation et ladoption de moyens de biocontrôle et de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) par les maraîchers. Une enquête a été menée, régionalement, afin de recueillir les doutes, les freins et les premières expériences vécues par une quarantaine de producteurs. Cette enquête a mis en évidence lintérêt de certains producteurs pour lutilisation du biocontrôle (et plus particulièrement de substances naturelles), mais le coût de ces produits et le manque dinformations concernant les cibles, leur conservation et leurs modalités dapplication constituent des freins importants à leur généralisation. En parallèle, des essais in vitro, in planta et in campo dextraits végétaux ont été menés contre les principaux bioagresseurs de la région. Cet article fait un point sur les 382 combinaisons dagents-extraits végétaux qui ont été évaluées in vitro, sur les travaux in planta sur le mildiou de la laitue et le mildiou du radis, ainsi que sur des travaux in situ pour tester limpact dextraits végétaux sur la pourriture blanche de la laitue et sur Phoma valerianellae (agent pathogène de la mâche).
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Une farandole de jeunes pousses
Alain REGNAULT, AuteurAlain Regnault, maraîcher en biodynamie dans l'Allier, dévoile les techniques de production de son mesclun et aborde celles de la mâche. Réalisé à partir de jeunes pousses, le mesclun est le seul produit de la gamme des salades disponible toute l'année. Le choix des variétés et des espèces est important tant pour le goût qu'au point de vue esthétique, pour un mélange coloré et d'apparence fraîche. Les techniques de semis et de récolte du mesclun sont présentées : densité de plantation, hauteur de cueillette, rendement. À la différence du mesclun qui permet deux à trois coupes sur une même plantation, la mâche n'est cueillie qu'une seule fois. Cultivée sous bâche, elle est plantéeà l'aide d'une chaîne de fabrication de mottes, ce qui permet un meilleur rendement. Pour terminer, le maraîcher décrit l'utilisation des préparations biodynamiques sur ses cultures.
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La ferme Horrenberger, l'aventure familiale de pionniers du bio
Soazig CORNU, AuteurJean-Paul et Yvette Horrenberger, aujourd'hui à la retraite, se sont installés en bio sur la ferme familiale alsacienne, en 1969. D'abord en polyculture-élevage, les Horrenberger ont fait évoluer leur ferme en maraîchage biologique, sur une surface atteignant aujourd'hui 90 ha. Ils ont créé leur propre enseigne de magasins bio. Désormais conduite par cinq de leurs fils, la ferme des Horrenberger est menée en biodynamie depuis 2010. La ferme produit 1 800 tonnes de légumes chaque année. Les rotations s'effectuent sur 7 ans et des faux-semis sont réalisés afin de limiter la propagation des adventices. Les légumes sont conservés dans des chambres froides avant d'être expédiés dans les six magasins familiaux et pour approvisionner grossistes, coopératives et collègues maraîchers. Pour terminer, un encart présente plus précisément leur pratique de la biodynamie.
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La Ferme de la Motte, dans le Loir-et-Cher : Lail, production émergente
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis 2019, la SARL Ferme de la Motte développe une production dail bio pour répondre à la demande de plusieurs distributeurs de Paris en ail bio régional. La Beauce ne manque pas datouts pour cette culture (climat sec et venteux, présence dirrigation, sols argilo-calcaires ). La marge nette de cette culture est attractive, mais cest une culture qui est très technique : salissement, nombreuses maladies et travail post-récolte exigeant en main duvre. Aussi, aujourdhui, lail bio importé représente 60 % de la consommation en France. Lenjeu est donc de produire davantage
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Une ferme vivante sur un sol vivant
Frédéric VANPOULLE, AuteurC'est en 2013 que Xavier et Adeline, ingénieurs agricoles, ont créé leur ferme, le GAEC Bio Taupes, en Ille-et-Vilaine, d'abord en bio « classique », avec des ateliers maraîchage et pain, avant dévoluer vers le maraîchage sur sol vivant. Cette pratique repose sur trois principes : le sol est presque toujours couvert, il ny a que très peu de travail du sol et on apporte beaucoup de matière organique. Ainsi, dès la première année, de nombreux apports en matière organique ont permis de faire travailler la vie du sol et de doubler, en quelques années, le taux de matière organique de leur sol. Le couple réalise une rotation des cultures sur 9 ans et utilise des moyens de lutte biologique contre les maladies et les ravageurs. Ils obtiennent de bons rendements en légumes et cultivent 6 ha de blés anciens qui servent à la fabrication de pain. La commercialisation se fait à la ferme, au marché et en Biocoop, ce qui leur permet de dégager un bon chiffre daffaires, ainsi que les salaires de leurs employés.
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Fiche technique : Le brûlage : Une méthode de désherbage thermique sans herbicides
Cette fiche technique présente le brûlage, une méthode de désherbage thermique sans herbicides. Le principe de fonctionnement, lefficacité, les stratégies d'utilisation (faux semis...) et les différents domaines dutilisation (maraîchage, pommes de terre...) du brûlage y sont détaillés.
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Le filet d'ombrage, la solution pour lutter contre la sécheresse ?
LA LUCIOLE, AuteurNathanaël Jacquart est maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, depuis 2008. Depuis plusieurs années, il subit des sécheresses qui, combinées au gel, diminuent ses rendements. Pour lutter contrer les rayons du soleil, mais aussi contre la grêle, il a adopté les filets d'ombrage. Avec l'aide du fournisseur (Alphatex), il a choisi un modèle de filets noirs avec un taux d'ombrage de 20 %. Il décrit les effets positifs observés sur ses cultures.
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Une filière intermédiaire entre les producteurs locaux et la plateforme
Maëla PEDEN, AuteurLe projet dune filière légumes bio morbihannaise a débuté en 2017, suite à des échanges entre des opérateurs de laval et des producteurs. Les magasins arrivaient à sapprovisionner très localement (dans un rayon de moins de 20 km) et, une fois ce cercle épuisé, ils se tournaient vers la plateforme régionale Bio Breizh qui permet de sapprovisionner en légumes bio bretons. Il nexistait aucun intermédiaire entre ces deux échelles. Pour mettre en place une filière à léchelle du Morbihan, il a fallu que les maraîchers et les magasins spécialisés réinventent leurs relations. Après trois ans de construction et de réflexions au sein du GAB 56, un groupe dadhérents sest emparé du sujet et a lancé FLB56 (Filière Légume Bio 56). Lune des clés de réussite est la planification : les magasins font part des volumes dont ils ont besoin et les maraîchers se les répartissent en fonction de leurs possibilités. Lengagement humain est également très important. Cette mutualisation a eu plusieurs conséquences, elle a notamment permis aux producteurs de gagner du temps et a changé certaines de leurs productions tout en faisant évoluer leurs calendriers de culture.
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Des fleurs au coeur de l'artichaut
Marie-Ange GUESQUIERE, AuteurPlante très sensible au froid, l'artichaut ne peut être cultivé, en France, que sur la façade côtière Manche-Atlantique et dans le Sud. Cet article fournit des informations sur la culture de l'artichaut en biodynamie, de la plantation des drageons à la récolte, et donne des précisions sur l'utilisation de préparations biodynamiques. Deux maraîchers en biodynamie, Sébastien Levacher, en Seine-Maritime, et Jean-Louis Christen, dans la Somme, partagent leur expérience.
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Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
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Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2021
Germinance propose son catalogue 2021 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs, semences d'engrais verts et de fourragères.
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Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Le projet IMPULsE à lheure du bilan
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurDébuté en 2017, le projet IMPULsE est arrivé à échéance en 2020. Plusieurs méthodes ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour la gestion des punaises phytophages. Un important travail de caractérisation a également été mené sur les punaises appartenant au genre Lygus et au genre Eurydema, afin de mieux connaître ces ravageurs. A ce stade, en culture de tomate et daubergine sous abri, les résultats les plus intéressants ont été obtenus avec les méthodes de gestion basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et sur la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages, nématodes entomopathogènes). Les méthodes de lutte reposant sur la biodiversité fonctionnelle (utilisation de plantes pièges, telles que le colza) montrent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ. Ces stratégies restent néanmoins à affiner lors de prochains projets de recherche-développement.
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GIEE : Le jardin de Petitou
Camille VILLAJOS, AuteurDans le Gard, un collectif de producteurs bio nommé le « Jardin de Petitou » propose à ses membres de mutualiser la commercialisation de leur production grâce à un système de paniers commandés en ligne par les clients et livrés en points relais. Ce collectif a été créé, en 2014, par quatre jeunes maraîchers. En 2018, le « Jardin de Petitou » a été labellisé GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) et a bénéficié, à ce titre, dun accompagnement de deux ans par la FDCivam 30. Ces deux années ont permis au collectif de grandir, de se structurer et de se professionnaliser sur les volets commercialisation et logistique. Le chiffre daffaires a ainsi augmenté de 104 % et deux emplois ont pu être créés, en plus de laccueil de volontaires en service civique. Pour les deux ans à venir, le collectif bénéficie de nouveau dun accompagnement par le Civam, dans le cadre de lanimation GIEE soutenue par la Draaf Occitanie.
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Guide T&B par Biofil
BIOFIL, Auteur ; Sébastien WINDSOR, AuteurTech&Bio - le salon agricole international des techniques bio et alternatives est organisé tous les deux ans par les Chambres dagriculture. Sa 8ème édition, du 21 au 23 septembre 2021 sur le Lycée agricole du Valentin, a pour fil conducteur le biocontrôle. Ce guide, consacré à ce salon, compile : 1 le programme des conférences ; 2 - les Avant-premières Tech&Bio (des constructeurs et fournisseurs de matériel décrivent leurs produits, équipements et matériels innovants ; 3 différents cahiers techniques des Chambres dagriculture : un sur l'élevage (sur la production de références technico-économiques en bio), un sur le maraîchage (sur des pistes pour réduire la pénibilité du travail, sur la gestion des pucerons via des plantes de services et sur les engrais verts), un sur Biodiversité & Agroforesterie (sur lobservatoire agricole de la biodiversité, sur la gestion des bords des champs pour favoriser la biodiversité, sur la plateforme TAB techniques alternatives et biologiques, sur un partenariat entre agriculteurs et apiculteurs, et sur les outils interactifs Auxilhaie et Auxilherbe), et un cahier technique Grandes cultures (sur ladaptation des systèmes en grandes cultures face à la raréfaction des matières organiques) ; 4 le plan du salon.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Fertilité ; Fertilisation
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré à la fertilité du sol et à la fertilisation en maraîchage biologique. Après un rappel sur le fonctionnement de la matière organique du sol, il est organisé en fiches techniques : - Connaître et évaluer (la fertilité du sol) ; - Les plantes bio-indicatrices ; - Réglementation en AB ; - Formes dapport de matière organique ; - Couverts végétaux ; - Le chaulage ; - Amendements organiques ; - Bois raméal fragmenté.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Matériel en AB
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré au matériel en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Les structures serres et tunnels ; - Les outils de traction ; - Le travail du sol ; - Les semis et la plantation ; - Le désherbage ; - L'irrigation ; - La récolte et le conditionnement ; - La vente ; - L'innovation ; - Le matériel auto-construit.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Organisation ; Planification
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré à l'organisation du travail et à la planification en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Rotations et assolements ; - Planification des cultures ; - Organiser son travail ; - La main duvre ; - Banque de temps et de matériel ; - Financer son projet : Le financement participatif.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
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Hauts en couleur : Les poivrons
Alain REGNAULT, AuteurEn France, il est possible de cultiver le poivron, même si l'on n'est pas dans le sud du pays. On le fera alors sous abri. L'auteur partage son expérience de cette culture en biodynamie. Après les premiers semis effectués sur table chauffante, un premier repiquage en mottes a lieu. Les plants pourront être ensuite mis en place autour du 15 avril. Les soins à apporter pour accompagner le développement du poivron en biodynamie sont décrits, ainsi que les gestes essentiels.
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Herse étrille : Elle a plus d'une dent contre les adventices
Cécile RICHARD, AuteurCet article, premier d'une série de 4 consacrés au désherbage mécanique, explore la herse étrille. Cet outil, traditionnel en bio, a connu des innovations qui font aujourd'hui de lui un incontournable pour contrôler les adventices sans abîmer les cultures. Certains prérequis sont cependant nécessaires à son utilisation pour que l'opération de désherbage se passe bien lors du passage de l'outil sur le sol. Le choix de la taille des dents entre aussi en ligne de compte, en fonction du type de sol et des cultures, pour assurer l'efficacité de l'effet vibration. 4 points de réglage devant faire l'objet d'une attention particulière sont détaillés. Jean-Paul Hignet, producteur de fruits, de légumes et de grandes cultures bio (35), et Albert Béchu, éleveur laitier bio (35), apportent leurs témoignages sur leur utilisation de la herse étrille, notamment sur le meilleur moment pour en faire usage. Depuis quelques années, un modèle de herse étrille sur lequel les dents sont montées de façon individuelle, sur ressort, permet d'optimiser l'efficacité de la herse, mais avec un coût plus élevé à l'achat et des contraintes de réglage. Sur céréales d'hiver, diverses stratégies sont possibles pour intervenir avec la herse étrille, comme en témoignent plusieurs agriculteurs.
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J'achèterai des courgettes à 3,50 le kilo !
Elsa CASALEGNO, AuteurLes maraîchers français subissent fortement la concurrence des fruits et légumes espagnols qui sont bien moins chers, que ce soit en bio ou en conventionnel. En avril 2021, Matthieu Follet, maraîcher bio installé dans la ceinture de Dax (Landes), avait exprimé son désarroi dans un tweet : « Après tout ce boulot, je récolte les premières courgettes. Je les vendrai 3,50 le kilo. Elles sont à 1 chez le grossiste bio origine Espagne. Deux fois moins chères que les miennes en magasin, même si elles font 1 000 kilomètres. Je réfléchis à changer dactivité avant de devenir complétement aigri. ». Dans cet article, ce maraîcher explique pourquoi ses premières courgettes (cultivées sous serre en début de saison) sont vendues à 3,50 /kg, puis comment il arrive à baisser son tarif, compris entre 2 et 2,50 /kg à partir du mois de juin, en culture de plein champ. Il explique également quil ne peut pas descendre en dessous de ce prix en raison de ses charges. Ces dernières sont plus élevées que celles de ses voisins espagnols, notamment tout au sud dans la région dAlméria.
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Le jardin vivrier : Autosuffisance et non-travail du sol
Agir au quotidien selon ses convictions ? Cest le choix qua fait Marie-Thérèse Thévard, il y a une trentaine dannées, en développant avec succès son autosuffisance alimentaire en non-travail du sol, au Saguenay, sa région dadoption au Québec. Cet ouvrage est le récit de ses pratiques, convictions et recherches pour incarner un mode de vie écologique fondé sur lindépendance vis-à-vis des énergies fossiles, la résilience, lalimentation saine, la permaculture, lagroécologie et la vie en communauté. Élaboré de façon à suivre, mois par mois, toutes les étapes pour obtenir un potager biologique foisonnant, ce manuel détaille les principes et techniques pour cultiver des légumes, des fruits, des légumineuses et même des céréales. Un principe conducteur guide sa démarche : le non-travail du sol. Devant lépuisement des sols qui est le lot de lagriculture industrielle, Marie-Thérèse Thévard défend « le génie du sol », en évitant de le labourer tout en lenrichissant de paillis. Tout cela en climat boréal, dans un contexte jugé difficile pour la culture maraîchère. Rédigé par sa fille Marie, ce manuel comprend les informations suivantes : - Les principes de la permaculture, de lagroécologie et du non-travail du sol ; - Les associations de cultures pour créer un écosystème vivant et résilient ; - Les techniques de protection des cultures contre le froid ; - Les moyens biologiques de se débarrasser des principaux ravageurs ; - Une boîte à outils pour organiser son jardin (entreposage, outils, calendriers de semis, de plantations et de récoltes) ; - Des méthodes de conservation des légumes et des recettes de saison ; - Lessentiel à savoir concernant lélevage de volailles.
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Legros Bio : Un parcours hors normes à Saint-Charles
Jean HARZIG, AuteurLentreprise Legros Bio est plutôt méconnue des grands circuits de distribution français. Elle accomplit pourtant un parcours remarquable dans limport/export de produits biologiques pour des circuits de distribution spécialisés allemands, français, belges et britanniques. Cette société a été fondée par Yvonne Legros, une médecin nutritionniste allemande, qui, un jour, a décidé de se baser à Perpignan pour approvisionner les circuits bio doutre-Rhin dont elle avait une très bonne connaissance. Après une phase de démarrage un peu lente, lactivité a pris de lampleur pour atteindre, en vingt ans, 30 millions de chiffre daffaires pour 20 000 tonnes de produits commercialisés. Léquipe est maintenant composée dune quarantaine de personnes, majoritairement des femmes, de six nationalités différentes pour bien cerner les différents marchés. Le mode de gestion de lentreprise est extrêmement souple et autonome, reposant sur un management libre. Les relations avec les producteurs, principalement espagnols, sinscrivent dans la durée et reposent sur des contrats annuels. Lentreprise sest récemment rapprochée dAlternea, même si Yvonne Legros tient à ce que son entreprise conserve son indépendance.
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Les légumes en agriculture biologique : principaux éléments de marché
Ce diaporama fournit les principaux éléments de marché des légumes biologiques pour la France. Il a été présenté le 11 mars 2021, lors dun webinaire dédié au développement de la production de légumes bio, co-organisé par le CTIFL et lITAB. Après avoir retracé lévolution de la production de légumes bio durant la période 2009 2019 (nombre dhectares, de fermes, chiffres daffaires ), des données chiffrées sont apportées sur le marché alimentaire des légumes bio en 2019 et 2020 : volumes achetés par les ménages français, prix moyens par légumes (avec une comparaison entre les prix de légumes bio et conventionnels), répartition des achats selon les circuits de distribution (généralistes, magasins bio, autres circuits spécialisés), profil des acheteurs
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Légumes bio : La vague de croissance se poursuit
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon les chiffres de lAgence BIO, 34 668 ha étaient cultivés en légumes bio en 2019 (dont 4 100 ha en conversion), ce qui représentait 8 % des surfaces allouées à la production de légumes en France. Les conversions sont nombreuses. Cependant, les surfaces progressent plus vite que le nombre de fermes : cette tendance sexplique par le boom des cultures légumières (pommes de terre, carottes, courges, choux) mises en place par des céréaliers. Les cultures sous abris, telles que la tomate, continuent leur essor avec une forte demande en vente directe ou de proximité. Les légumes sont ainsi la production agricole qui connaît la plus forte croissance en bio, après la vigne et les légumes secs. Ce sont également les leaders des produits consommés en bio. Sur les 928 millions d'euros de part de marché quils représentent, 43 % ont été commercialisés par des magasins spécialisés (370 M), 35 % par les GMS, 22 % par la vente directe et le reste par divers artisans.
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Légumes et canicule : Adapter le potager au réchauffement climatique
Avec le réchauffement climatique, modifier ses pratiques pour continuer à produire des légumes devient une nécessité. Améliorer la gestion de leau, pailler plus efficacement, installer des ombrages, choisir des espèces et des variétés de légumes mieux adaptées à la chaleur, jouer sur les dates de semis et de plantation, reproduire ses propres semences pour bénéficier de ladaptation de ses légumes aux nouvelles conditions, renforcer léquilibre écologique du potager sont quelques-unes des techniques "à court terme" que préconise lauteur, lui-même installé dans le sud de la France et en première ligne face au bouleversement qui sannonce. Au-delà des changements de techniques dans le potager, il invite à plus de cohérence dans notre manière de consommer et à réfléchir "à long terme" : travailler autrement en limitant lusage des machines, produire le plus de légumes possible pour limiter les déplacements pour faire les courses, adopter une alimentation et un mode de vie global plus sobres en énergie
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Légumes industrie : Désherbage mécanique, plutôt en levée ou en prélevée ?
Robin GUILHOU, AuteurEn Bretagne, dans le cadre du projet ILLICO, des essais de culture de petits pois et de haricots destinés à lindustrie agroalimentaire (surgelés, conserves bio) ont été conduits, en 2020, sur plusieurs parcelles de producteurs bio. L'objectif était d'évaluer les impacts de l'introduction de ces cultures à forte valeur ajoutée dans les systèmes céréaliers bio bretons, d'un point de vue agronomique, mais aussi économique et social. Dans cet article, les résultats présentés concernent la conduite du désherbage mécanique (comparaison entre des parcelles en prélevée et des parcelles en levée) et ses effets sur les rendements des petits pois et des haricots verts.
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Liste bibliographique sur laccompagnement professionnel
ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires spécialisé en agriculture biologique, a identifié les références dont il disposait sur l'accompagnement professionnel en agriculture. Ces références ont été extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, qui réunit près de 42 000 références. Elles ont ensuite été valorisées sous la forme dune liste bibliographique. Cette dernière contient près de 300 références sur des méthodes d'accompagnement (accompagnement technique ou de projets), ainsi que sur des témoignages. Ces références sont classées par thèmes : élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement, développement rural, filière... Une seconde liste bibliographique, spécifique à laccompagnement de collectifs (notamment des groupements dagriculteurs ou des SCIC - sociétés coopératives dintérêt collectif), a également été publiée. Elle contient près de 90 références.
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Loi EGALIM : lenseignement sadapte face à la crise sanitaire
Karine BOUTROUX, Auteur ; Françoise DEGACHE, AuteurEn 2019, le projet intitulé « Les exploitations agricoles des lycées agricoles sengagent en faveur de la loi EGALIM » a été lun des lauréats de lappel à projets pour la transition agro-écologique de lenseignement agricole. Dans la région Provence-Alpes-Côte dAzur, des actions étaient notamment prévues sur le campus Nature Provence (Lycée agricole dAix-Valabre), sur le campus Vert dazur (Lycée agricole dAntibes) et sur le Lycée de Marseilleveyre (Lycée Marseille-Calanques). Les objectifs étaient : 1 de développer lapprovisionnement des cantines avec des produits issus de lexploitation du lycée ; 2 de réduire les pertes de production au champ ; 3 de développer des projets pédagogiques communs entre lycées agricoles et métiers de bouche. Avec la crise sanitaire, il a fallu sadapter et revoir les projets. Léquipe du CFPPA dAix-Valabre avait mis en place un atelier de maraîchage bio pour fournir la cantine. Faute délèves et de cantine, ce sont les formateurs qui ont assuré le suivi des cultures. Les légumes ont ensuite été vendus à Biocoop, ainsi quà un restaurant gastronomique. A partir de septembre 2020, plusieurs classes ont participé à la récolte et certains légumes ont été cuisinés à la cantine. Au Lycée agricole dAntibes, qui exploite une parcelle de maraîchage bio depuis plusieurs années, un partenariat a été créé avec lécole hôtelière de Grasse afin de mettre en place un concours nommé « Graines de toqués ». Il avait pour objectif de partager les techniques de production dun produit du terroir cultivé en bio sur le lycée agricole et de réaliser un plat pour sublimer ce produit.
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Management of phytophagous bugs in vegetable crops - Assessment of the IMPULsE project
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet IMPULsE a débuté en 2017 et s'est terminé à la fin de lannée 2020. Il a été loccasion dévaluer plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur tomate, aubergine et chou. Par ailleurs, un important travail de caractérisation des punaises appartenant aux genres Lygus et Eurydema a été réalisé, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques. En culture daubergines, le recours à des filets anti-insectes, d'une part, et, d'autre part, à Trissolcus basalis, un insecte auxiliaire parasitoïde, se sont avérés être des méthodes efficaces pour gérer la punaise Nezara viridula. Les filets anti-insectes ont également été efficaces pour contrôler le développement des punaises Lygus. En culture de tomates, l'utilisation de cartes jaunes collantes (pour la détection) et de nématodes entomopathegenis (pour le contrôle) a été une combinaison efficace pour gérer les punaises Nesidiocoris tenuis. Pour la culture du chou en plein champ, les méthodes basées sur la biodiversité fonctionnelle, et plus particulièrement lutilisation de plantes pièges (colza), se sont révélées prometteuses dans la gestion de la punaise Eurydema. Ces différentes stratégies doivent toutefois être affinées dans le cadre de futurs projets.
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Maraîchage bio : le sens du métier face à l'usure du corps
Germain BONNEL, AuteurGermain Bonnel, post-doctorant en sociologie à l'Université de Lille, a réalisé une thèse portant sur le travail en production légumière biologique dans le Nord et le Pas-de-Calais. Il a cherché à comprendre les raisons pour lesquelles les agriculteurs restent dans le métier malgré des conditions de travail difficiles. Si la pénibilité n'est pas un enjeu perçu comme important par le maraîcher les premières années suivant l'installation, certains événements, comme la survenue d'un accident, peuvent être à l'origine d'une prise de conscience. Des agriculteurs n'hésitent pas alors à repenser leur organisation et à inventer de nouvelles façons de faire. En simplifiant le désherbage, en facilitant les déplacements sur la ferme ou encore en construisant des outils plus appropriés, ils atténuent la fatigue et la pénibilité souvent attachées au métier de maraîcher bio.
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Maraîchage biologique : Explorer la diversité des fermes à travers une typologie
Antonin PEPIN, Auteur ; Dominique GRASSELLY, Auteur ; Hayo VAN DER WERF, Auteur ; ET AL., AuteurLes fermes maraîchères biologiques présentent une large gamme de structures agricoles, associées à des pratiques avec différents niveaux dagroécologie et différents niveaux de recours aux intrants. Des micro-fermes maraîchères, qui émergent depuis une quinzaine dannées, aux conversions de producteurs conventionnels, quelles sont les caractéristiques des fermes qui produisent des légumes bio ? Une analyse typologique sur 165 fermes a permis de caractériser leur diversité. Les plus petites exploitations (micro-fermes) semblent être les plus agroécologiques, tandis que les pratiques les plus « conventionnalisées » sont associées aux fermes spécialisées en surfaces sous abri. La coexistence dexploitations « agroécologiques », dune part, et « conventionnalisées », dautre part, peut résulter dune bifurcation entre deux pôles, entre lesquels un gradient de fermes existe. La taille des fermes, le circuit de commercialisation, mais aussi le rôle des nouveaux maraîchers peuvent influencer ce processus de bifurcation.
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Marc Maréchal : Les pieds sur terre et le maraîchage dans la peau !
Mathilde RODA, AuteurEn Wallonie (Bastogne), Marc et Delphine Maréchal ont créé leur ferme, Les Pieds sur Terre, dans laquelle se côtoient maraîchage et élevage de poules pondeuses biologiques. Leur objectif est de produire des légumes et des ufs destinés à nourrir localement une quarantaine de familles. Ils souhaiteraient également, pour eux-mêmes, avoir chacun un temps plein sur l'exploitation, d'ici 2 à 3 ans. Pour atteindre leurs objectifs, Marc et Mathilde appliquent les principes du maraîchage bio-intensif pour optimiser leur petite surface : rotations, engrais verts, réduction du travail du sol, gestion de l'eau... Les 200 poules pondeuses bio présentes sur la ferme leur apportent une diversification intéressante et une source d'amendement pour les cultures. Marc et Mathilde ont de nombreux projets : construction de leur maison bioclimatique sur l'exploitation, implantation d'arbres fruitiers, forage d'un puits...
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Le marché alimentaire bio en 2020 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2020 Edition 2021
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2021Ce document présente les chiffres-clés de la consommation et de la distribution de produits biologiques en 2020, en France. Ces chiffres ont été obtenus grâce à une étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO. Ils détaillent les évolutions : du marché global de la bio, de différents circuits de distribution et de divers types de produits bio (viande de boucherie, productions avicoles, productions issues de laquaculture, produits laitiers, céréales, oléoprotéagineux, fruits et légumes, vins et produits alimentaires intermédiaires). Ce document apporte également un éclairage sur le développement des filières bio françaises ainsi que sur le commerce extérieur. Globalement, en 2020, le marché alimentaire bio a progressé de plus de 12 % et a approché les 13 milliards deuros. Contrairement aux années précédentes, le développement des ventes a été moins rapide dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) que dans la distribution spécialisée bio. Les produits qui ont connu les plus fortes croissances sont les surgelés et la bière (ces produits étaient déjà en pointe de classement en 2018 et 2019).
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Marché du bio : Toujours en croissance malgré la crise
Florence RABUT, AuteurEn juillet 2021, lAgence BIO a délivré les chiffres-clés 2020 du marché bio. Globalement, la croissance est là, mais certains objectifs ne seront pas atteints, comme celui des 15 % de la SAU en 2022. Les fruits et légumes ont continué leur croissance, avec une hausse de 16 % en 2020. Les légumes de plein champ, qui entrent dans la rotation des grandes cultures, sont en plein essor (+ 1 000 ha de pommes de terre en 2020). En revanche, la progression des fruits est plus faible, même si une augmentation de 8 % des surfaces est tout de même constatée. Les fruits à coque (amandes, noix, noisettes, pistaches, châtaignes et marrons) connaissent la plus forte progression parmi les fruits, avec une augmentation de la part de fruits cultivés en France. Toutes filières confondues, le marché de la bio a franchi, pour la première fois, les 13 milliards deuros en 2020 (+ 12,2 % de croissance) et a atteint le seuil des 50 000 exploitations. Parallèlement, la consommation bio a doublé en cinq ans.
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Méthode Lean : Améliorer lefficacité et le confort de travail en maraîchage bio diversifié
Amandine GATINEAU, AuteurEn maraîchage bio diversifié, la charge de travail est importante et impacte directement la rentabilité des fermes, ainsi que la santé des producteurs. Il faut donc réussir à être le plus efficient possible. Pour cela, il est possible dappliquer la méthode Lean. Cette dernière a été développée dans les entreprises Toyota lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle repose sur trois étapes : 1 Organiser la ferme : trier et choisir les bons outils ; les ranger à un endroit adéquat ; ordonner le travail entre les différentes personnes, tout en améliorant la communication et la compréhension des consignes par la mise en place daides visuelles ; avoir des espaces de travail lumineux et faciles à ranger ; 2 Identifier doù vient la valeur : comme ce sont les acheteurs qui donnent de la valeur aux produits, il faut chercher à savoir ce quils attendent, afin de guider la production et lorganisation du travail ; 3 Améliorer la production de valeur en rendant plus efficaces les actions qui créent directement de la valeur (ex : semer), en réduisant le temps accordé aux actions qui ne créent pas de valeur mais qui sont nécessaires à la production (ex : administratif) et en supprimant les actions qui nont aucune utilité (ex : déplacements inutiles). Jean-Marie Lebeau, du GAEC Légumes & Co, illustre cette méthode en apportant son témoignage.
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Méthodologies pour lagroécologie : Une nouvelle approche pour évaluer les stratégies de lutte biologique par conservation
Sébastien PICAULT, AuteurAfin de protéger les cultures légumières contre les pucerons, des stratégies de lutte biologique par conservation sont mises au point. Pour évaluer lefficacité de ces stratégies, une méthodologie originale, reposant sur létude des mécanismes biologiques et écologiques en jeu, a été développée par le CTIFL. Cette approche consiste, dans un premier temps, à décrire ces mécanismes et à définir les régulations attendues (hypothèse de départ). Lévolution des différentes composantes de lagrosystème est ensuite décrite à laide de courbes. Les paramètres de ces courbes sont extraits pour servir au calcul dindicateurs systémiques, qui permettront d'élaborer des diagrammes séquentiels décrivant les processus en jeu. Ces diagrammes sont ensuite comparés aux hypothèses de régulation de départ. Cette approche factorielle a été testée pour évaluer lefficacité de la lutte biologique par conservation pour contrôler le développement de pucerons sur des cultures daubergines cultivées sous abri froid. La méthodologie a montré son intérêt, mais des limites ont également été identifiées.
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Microfermes maraîchères : Anticiper pour mieux vivre son travail
Oriane MERTZ, Auteur ; Bertille GIEU, AuteurLe projet MiMaBio (2018-2022), projet PEI (partenariat européen pour linnovation) FEADER, porte sur les microfermes maraîchères biologiques situées en région PACA. Il est piloté par Bio de PACA et sorganise autour de deux volets : 1 la réalisation denquêtes auprès de microfermes pour récolter des données technico-économiques ; 2 la mise en place et le suivi dexpérimentations paysannes. Cet article présente les huit microfermes enquêtées ainsi que leur typologie : trois types se sont détachés, avec des stratégies différentes au niveau des surfaces cultivées et des investissements. Cet article rapporte également le témoignage de Véronique Albert, une maraîchère bio installée sur une microferme, qui a mené des expérimentations en lien avec ses semis : MiMaBio lui a dabord permis de trouver un semoir adapté, puis de tester, en 2020, les semis de carottes et de radis sur un lit de compost de 3-4 cm.
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MINAGRIS: Case studies
UNIVERSITÉ DE LJUBLJANA, Auteur ; UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN, Auteur ; UNIVERSITÉ DE GLOUCESTERSHIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | WAGENINGEN (Droevendaalsesteeg 4 - 6708 PB Wageningen, PB 9101, 6700 HB, PAYS-BAS) : UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN | 2021Le plastique a de nombreuses utilisations en agriculture. En production végétale, il est notamment présent dans les matériels agricoles (pneus) et dans les paillages permettant de contrôler les adventices. Bien quil présente de nombreux avantages, le plastique a pour inconvénient de se décomposer en microparticules dont les impacts sur le sol sont encore peu connus, notamment lorsque ces microparticules sont combinées avec d'autres contaminants tels que les pesticides ou autres produits pharmaceutiques. MINAGRIS (Micro et nano-plastiques dans les sols agricoles) est un projet financé par l'Union Européenne (projet H2020) qui a pour objectif dexplorer la manière dont les microplastiques affectent : 1 - la biodiversité des sols ; 2 - les différentes fonctions des sols ; 3 - les services écosystémiques associés ; 4 - la productivité agricole. Pour cela, ce projet va se baser sur onze études de cas à travers l'Europe. Ce document compile les différents posters qui décrivent ces études de cas. MINAGRIS a débuté en septembre 2021, est coordonné par Wageningen University et regroupe 20 partenaires issus de 12 pays européens, dont lInrae de Dijon qui va étudier les effets écotoxicologiques des microplastiques dans une parcelle cultivée en blé dhiver.
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Mon fabuleux jardin en permaculture : Légumes, fruits, fleurs, petit élevage et art de vivre
Auteure, créatrice et photographe culinaire bien connue des lecteurs de Terre Vivante et de son blog www.saines-gourmandises.fr, Marie Chioca est aussi une jardinière autodidacte accomplie, qui applique depuis de nombreuses années, en les adaptant au gré de son intuition et de ses expériences, les principes de la permaculture. Dans ce livre, elle ouvre les portes de son « jardin secret » : potager et verger très productifs, jardin dornement fleuri et odorant, petit élevage de poules, lapins, pigeons, canards L'auteure détaille, saison par saison, tout ce quelle fait pour obtenir dépatantes récoltes de légumes et de fruits. Elle propose aussi 90 recettes permettant de passer du potager à lassiette.
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Mon potager autonome : Cultiver sans rien dépenser
Huw Richards, jeune jardinier britannique, a relevé le pari de cultiver ses propres fruits et légumes sans débourser le moindre centime. Dans cet ouvrage, il partage son expérience et bon nombre dastuces pour se lancer dans l'aventure du potager autonome avec peu de moyens : fabriquer un parterre surélevé avec des palettes de récupération, trouver facilement des plantes sans forcément les acheter, partager des outils avec les voisins, dénicher des lieux disponibles dans son quartier ou son village pour cultiver des légumes, etc. Des conseils pratiques et malins pour commencer, même en tant que débutant, à cultiver, à entretenir et à récolter ses propres fruits et légumes bio sans rien dépenser : préparation de lespace, fabrication de compost et dengrais naturels, stratégies de plantation, lutte contre les nuisibles et les maladies, organisation sur lannée
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Nantes, ville nourricière
Marie ARNOULD, AuteurHéritière d'un riche passé maraîcher, la ville de Nantes (44) se réinvente, notamment en attribuant de l'espace et des moyens à des projets d'agriculture urbaine. Loin des clichés, cette agriculture urbaine se veut avant tout productive et ancrée dans un projet de territoire. Olivier Durand, agronome de formation, gère un jardin potager en bacs, de 1 000 m2, créé en 2016, et dont les légumes alimentent une partie des besoins du restaurant/tiers-lieu la Cantine du Voyage, qui a financé le projet. Olivier Durand exploite aussi 3 000 m 2 à proximité de la ville. Pour lui, cette complémentarité ville/campagne assure à son activité la viabilité financière nécessaire. Le maraîcher s'occupe également du potager du restaurant étoilé l'Atlantide. Autre lieu dédié à l'agriculture, à deux pas de l'île de Nantes, l'Agronaute est une ferme urbaine transitoire qui préfigure la création de la Ferme des 5 Ponts, portée par 2 associations, lieu hybride qui accueillera des personnes en situation de précarité, un restaurant solidaire, une boutique Emmaüs et une ferme urbaine. Un peu plus loin, le Champignon urbain, créé en 2017, aujourd'hui GAEC de 3 personnes, produit 150 kg de champignons par semaine. Dans le quartier du Doulon, qui a donné son nom à la laitue originaire de ce quartier de Nantes, un programme d'urbanisme intègre le projet de création de 4 fermes urbaines sur 7 ha. Grâce au soutien de la Métropole envers les projets collectifs, d'autres maraîchers s'inscrivent dans cette dynamique qui cherche à allier urbanisation, restauration des écosystèmes et approvisionnement local. Citons aussi le projet de l'Etable nantaise, qui vise à faire pâturer des vaches dans l'agglomération. Aujourd'hui, avec une SAU de 13 500 ha et en inscrivant l'agriculture urbaine au cur de sa stratégie d'aménagement du territoire, Nantes est l'une des métropoles françaises les plus avancées en matière d'autonomie alimentaire.
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Le Natexbio Challenge consacre BioDemain, Neo Farm et Handi Gaspi
Laura DUPONCHEL, AuteurLa troisième édition du Natexbio Challenge, qui s'est déroulée en juin, a distingué les projets BioDemain (1er Prix), Néo Farm (2ème Prix) et Handi Gaspi (3ème Prix). Le grand gagnant, BioDemain, s'inscrit dans la démarche de favoriser la conversion bio des producteurs, avec une rémunération juste et une valorisation de leurs produits sous la marque BioDemain. Le projet du second lauréat, Néo Farm, repose sur le maillage de micro-fermes en maraîchage afin de produire des fruits et légumes bio et locaux destinés aux circuits courts. Handi Gaspi décroche le 3ème prix : cette biscuiterie, employant des personnes en situation de handicap, confectionne ses biscuits bio à partir de pains invendus.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Septembre 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en septembre 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
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L'Observatoire des exploitations légumières en 2019 : Une performance économique et financière positive et en amélioration
Nasser SEYNI, AuteurAfin de mieux connaître les résultats économiques et financiers des exploitations légumières, le CTIFL, FranceAgriMer, Légumes de France et le CNIPT ont repris lObservatoire des exploitations légumières, interrompu depuis 2013. Les résultats de 453 exploitations, représentatives de la diversité des systèmes de production, ont été rassemblés pour lannée 2019. Globalement, le résultat courant est positif et a largement progressé par rapport à 2018. La situation financière est saine et en amélioration pour tous les types dexploitations légumières. Les exploitants ont ainsi pu investir ou renforcer leur trésorerie, tout en se rémunérant. Le sous-échantillon de producteurs bio (96 exploitations) a enregistré un résultat positif, mais inférieur à la moyenne de lensemble des exploitations. Par ailleurs, les systèmes bio se caractérisent par une part plus importante du poste « main duvre », comparés aux autres exploitations.
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Optimiser les irrigations en maraîchage : une nécessité !
William PARMÉ, AuteurAvec des étés de plus en plus chauds et secs, des arrêtés sécheresse qui se multiplient et une évolution de la répartition annuelle des pluies, il devient de plus en plus important doptimiser son irrigation, notamment en maraîchage. Pour cela, il est nécessaire de connaître ses sols, et plus particulièrement leur texture et leur pierrosité, afin de calculer leur réserve utile (sachant quune plante peut prélever facilement les 2/3 de cette réserve utile). Il est également nécessaire dapporter des volumes deau adéquats, en corrélant la durée des arrosages à la quantité deau. Pour cela, il faut vérifier que la pression du système dirrigation est optimale (à laide de manomètres), afin que les volumes deau soient répartis correctement. En début de campagne, il est également judicieux de vérifier les volumes deau distribués à laide de pluviomètres (pour les systèmes daspersion) ou de collecteurs (pour les goutte-à-goutte). Concernant les besoins en eau des différentes cultures, il est difficile de les évaluer en maraîchage diversifié, mais la phase de grossissement des fruits et des organes de réserve est la plus gourmande en eau. Il est aussi envisageable dutiliser des outils daide à la décision pour piloter son irrigation. Différents leviers peuvent également être mobilisés pour économiser leau : mettre en place un paillage, enclencher lirrigation lorsque le rayonnement et le vent sont moindres, travailler le sol de manière superficielle
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Organic farming and biodiversity: Policy options
Nic LAMPKIN, Auteur ; Bruce PEARCE, Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2021Un grand nombre de projets de recherche et détudes ont analysé les liens entre lagriculture biologique et la biodiversité. Ce document propose une synthèse de leurs principaux résultats. Ces derniers sont abordés en fonction du type d'utilisation des terres (grandes cultures, prairies, productions légumières et fruitières) et de certaines conditions pédoclimatiques (ex : cultures méditerranéennes). Ce document présente ainsi la manière dont l'agriculture biologique peut participer à la préservation de la biodiversité, les limites de ce potentiel et comment lagriculture biologique pourrait être encore plus vertueuse pour la biodiversité. Les actions appliquées par tous les agriculteurs bio (ex : utiliser peu d'engrais, de pesticides et d'intrants vétérinaires ou augmenter la diversité des cultures avec de longues rotations des cultures) sont distinguées des actions supplémentaires entreprises de manière individuelle par certains producteurs bio (ex : favoriser la création et la gestion d'habitats pour encourager la lutte biologique contre les ravageurs). Pour finir, ce document détaille les politiques actuelles qui soutiennent lagriculture biologique et la biodiversité, avant de présenter différentes options de soutien pour de futures mesures.
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Paillage : Le chanvre peut-il fumer le plastique ?
Alexander KRÖNER, AuteurEn maraîchage bio, les pratiques de paillage reposent beaucoup plus sur l'utilisation du plastique (toile tissée, film PE ou film plastique biodégradable) que sur les paillages organiques en vrac (foin, paille, BRF). Partant de ce constat, une enquête, menée en 2020 par Agrobio 35, en Ille-et-Vilaine, a permis d'identifier les 2 principales raisons, à savoir la durée et la pénibilité d'installation des paillages en vrac. A la suite de cette enquête, 9 fermes en maraîchage bio diversifié ont participé à un essai visant à tester un paillage organique facile à installer, le feutre de chanvre en rouleau "Herbi'Chanvre 400 g/m2". Les performances techniques de différents paillages ont été mesurées à l'aide de plusieurs indicateurs (effets sur le sol, le développement des cultures et le rendement). Au terme de cet essai, les résultats obtenus avec le feutre de chanvre sont plutôt positifs en ce qui concerne les cultures de tomates sous abri froid, mais plus mitigés pour les cultures de courgettes.
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Le panais : les clés de la réussite
Maxime RENOU, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amélie VIAN, AuteurLe panais est une culture rustique de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. Il est devenu un classique dans lassolement des maraîchers. Cette culture est peu exigeante en matière de fertilisation, mais, en revanche, la gestion de lenherbement est délicate : elle sapparente à celle de la carotte. Il est donc important danticiper la mise en place du panais (place dans la rotation, faux semis ). De plus, la faculté germinative des graines de panais est courte et la gestion de la levée est une étape assez difficile : faut-il faire des semis en graines prégermées, graines enrobées ou graines nues ? Dans cet article, trois maraîchers bio diversifiés du Grand Ouest décrivent leur stratégie : Christophe Asseray (Mayenne) effectue des faux semis traditionnels et sème des graines de panais prégermées ; Yoann Loyen, du GAEC du Friche Blanc (Loire-Atlantique), réalise de loccultation grâce à une toile tissée et du désherbage thermique sur le rang ; Stéphane Le Blanc (Indre) implante ses panais en mini-mottes à laide du Paperpot, un chariot de transplantation rapide originaire du Japon.
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Panique sur le poivron et le piment
Jérôme JULLIEN, AuteurLes piments et les poivrons, deux légumes-fruits originaires de pays chauds, de la même espèce, sont exposés à des maladies et à des ravageurs communs. La première recommandation, pour bien les cultiver, consiste à satisfaire leurs exigences climatiques (température, lumière, hygrométrie). Cultivés sous abri, ils sont souvent la cible des pucerons, c'est pourquoi il est préférable d'anticiper en installant des filets de protection. En extérieur comme sous abri, une bonne observation et une surveillance régulière permettront de détecter les foyers et d'intervenir rapidement pour juguler les attaques dont ils souffrent fréquemment : punaises, chenilles, oïdium, virus... Des conseils sont fournis pour lutter contre ces ennemis. En prévention, une rotation des cultures pendant 4 ou 5 ans est préconisée. Associer le piment et le poivron au basilic peut aussi constituer une bonne parade contre certains ravageurs.
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La patate douce : Une envie de douceur
Josiane GOEPFERT, AuteurArrivée en France vers 1750, la patate douce (Ipomoea batatas), certainement d'origine polynésienne et vieille de plus de 8 000 ans, comprend plusieurs centaines de variétés, certaines s'étant adaptées à nos climats. Les variétés anciennes sont relativement faciles à produire. Avant de délivrer ses tubercules, la patate douce développe une liane de plusieurs mètres de long, à prévoir lors de l'installation au jardin. Sa culture est possible à peu près partout en France, à partir de plants issus de pépinières ou bien d'un bouturage maison, démarré à l'intérieur, dès janvier-février. La patate douce peut ensuite être repiquée et il s'agira de bien veiller à ce que le sol reste humide, avec un arrosage de juin à août. Pour sa conservation, en revanche, elle appréciera une certaine sécheresse. Maraîchers bio dans la Sarthe, Isabelle Perry et Damien Fihey la cultivent sur buttes et fournissent quelques conseils de culture. Selon les variétés, la chair sera de couleur et de consistance différentes : "Murasaki" présente une peau crème et une chair blanche et plutôt farineuse ; "Evangeline", une peau rosée et une chair orange et sucrée...
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La patate douce française : Vers une filière pérenne ?
Maxime DAVY, Auteur ; Arnaud MAGNON, Auteur ; Thibault NORDEY, AuteurEn France, la production de patates douces intéresse de plus en plus dacteurs. Désormais, 72 % des détaillants proposeny de la patate douce dans leurs rayons, mais la production française nest présente au mieux que chez 40 % dentre eux. Limport occupe donc une place prédominante, faute dune production nationale suffisante et compétitive. Une analyse technico-économique sur la production de patates douces a été réalisée par le CTIFL et la station dexpérimentation de Terre dEssais. Elle a permis didentifier cinq axes pour améliorer la compétitivité de loffre nationale : sécuriser et améliorer la production, réduire les coûts de production, améliorer la conservation, diversifier loffre et développer la production en agriculture biologique. Certaines parties de cet article effectuent un point sur la production biologique : marché, références technico-économiques. Différentes pistes sont également évoquées pour soutenir la production bio.
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Pays de la Loire : Une bio belle réussite
Guy LALUC, AuteurBio Loire Océan a été créé pour développer et structurer la filière fruits et légumes biologiques en Pays de la Loire. Cette association regroupe plus de 70 producteurs et a commercialisé, en 2020, plus de 2 000 tonnes, pour un chiffre daffaires de 4,1 millions deuros. En mars 2021, lors de l'assemblée générale, les membres de Bio Loire Océan ont pris des engagements supplémentaires en apportant des précisions à leur cahier des charges : les amendements organiques dorigine végétale doivent pouvoir être tracés et venir de France ou dEurope Le cahier des charges permet également de valoriser le travail de ce collectif sur les semences paysannes par le biais de létiquetage « légumes issus de semences paysannes ». Lassemblée générale a également été loccasion de travailler sur la stratégie commerciale du collectif. Les possibilités daller vers de nouveaux modes de commercialisation et vers le commerce équitable ont été évoquées.
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Permaculture et biodynamie en dialogue
Frédéric VANPOULLE, AuteurA côté de Rennes (35), la ferme en permaculture de Mikael Hardy s'étend sur moins de 5 000 m2, avec pour objectif d'y vivre à 3. Le chiffre d'affaires de 60 000 euros est généré, pour les 2/3, par les ventes de sa production et, pour 1/3, par des formations à la permaculture qu'il organise. Mikael explique le concept-clé de design permaculturel défini par David Holmgren et Bill Mollison, les fondateurs de la permaculture, et la façon dont cela se traduit sur sa ferme. Si la notion de design est spécifique à la permaculture, les principes, basés sur le respect du vivant et de l'humain, l'équité et le partage des richesses, font écho aux valeurs et à l'éthique de l'agriculture biodynamique avec laquelle elle présente des convergences.
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Le Point avec Certipaq : Des évolutions réglementaires
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur des modifications de règles de production bio entrées en vigueur depuis le début de lannée 2021. La première modification porte sur les semences. Plusieurs espèces ou groupes variétaux sont passés « hors dérogation » au 01/01/2021 : soja (sauf exceptions), courge (sauf exceptions), concombre (tous) et luzerne (passage « hors dérogation » progressif, cest-à-dire échelonné dans le temps). Lavoine, lorge dhiver, le seigle et le pois fourrager devraient passer « hors dérogation » au 01/07/2021. Le deuxième volet porte sur lélevage. La dérogation pour introduire des poulettes non bio dans les élevages de poules pondeuses bio est prolongée jusquau 31/12/2021. La dérogation autorisant jusquà 5 % daliments non bio riches en protéines dans les rations des porcs et des volailles bio est également prolongée jusquau 31/12/2021. Le phosphate monoammonique est désormais autorisé en tant qualiment minéral en aquaculture bio. Le dernier point porte sur les arômes naturels utilisés dans la préparation de denrées alimentaires bio. A partir du 01/01/2022, ils devront respecter de nouveaux critères définis par les articles 16.2, 16.3 et 16.4 du règlement (CE) n°1334/2008.
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Pomme de terre bio : Un marché de niche
Béatrice ROUSSELLE, AuteurEn 2020, les pommes de terre biologiques ont bénéficié dun printemps doux, suivi dun été sec, ce qui a limité la propagation du mildiou (ennemi numéro un de cette culture). Les pucerons ont, en revanche, été nombreux, mais cela na pas empêché la récolte dêtre bonne. Près de 67 200 t de pommes de terre bio ont été commercialisées en circuit long, soit 22 % de plus que lannée précédente. La grande majorité de ces volumes sont destinés au marché du frais, et 21 % sont destinés à lindustrie pour la confection de chips, frites surgelées, flocons La pomme de terre biologique reste toutefois un marché de niche puisquelle ne représente que 4 % des volumes de pommes de terre récoltés et destinés au marché du frais. Elle ne couvre que 4 % des volumes achetés par les ménages, pour moins de 6 % en valeur dachat.
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La pomme de terre sous toutes ses formes
Bettina BALMER, AuteurLa pomme de terre est une culture très exigeante, surtout en bio : aujourdhui, si elle ne représente quune part faible des surfaces de production bio, sa production connaît cependant une forte augmentation ces dernières années. En flocons, surgelée ou fraîche, ou encore en chips, les variétés de pommes de terre sont développées en fonction du type de transformation auquel elles sont destinées. Cet article inclut un schéma qui reprend les différents procédés de transformation de la pomme de terre, ainsi quun encadré récapitulatif des différentes gammes et des produits.
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Pommes de terre : Quelles variétés résistent le mieux au mildiou ?
Antoine BESNARD, AuteurCet article présente les résultats de lenquête résistances au mildiou en pomme de terre biologique 2021, lancée par la commission Légumes Grand-Ouest de la FNAB. Lenquête visait à comparer les différentes variétés de pommes de terre, à chair tendre et à chair ferme, disponibles en bio, sur les critères de résistance et de rendement. Ces résultats seront relayés via le guide variétal Grand-Ouest, mis à jour tous les deux ans par la FNAB, afin de guider les maraîchers biologiques dans leurs commandes de graines et de plants.
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Le portrait du mois : S'associer plutôt que salarier
Antoine BESNARD, AuteurMaraîchers bio dans le Finistère depuis 2014, Anaïs Fromentoux et François Donnay ont vu leur quotidien à la ferme chamboulé après les naissances de leurs deux enfants. Ils ont dabord pris des salariés, ce qui leur a apporté du confort, puis ont finalement choisi de chercher des associés. Ce portrait raconte larrivée de leur associée Anne-Laure Chauvel, avec qui ils ont créé une nouvelle organisation de la ferme à 4 (les 3 associés et leur salariée), leur permettant dallier la vie de famille avec le travail à la ferme, grâce à une répartition des différentes responsabilités autour de huit pôles dactivités. Aujourdhui, les 3 maraîchers ont lancé le processus de recrutement dun 4ème associé
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Portrait : Rencontre avec Sonia Meirhaeghe, céréalière, productrice de PPAM et de légumes de plein champ à Feuges (10)
Pauline BOGE, AuteurAprès un BTS obtenu en 2001 et une expérience professionnelle en tant que salariée, dans le Puy-de-Dôme, puis dans la Loire, Sonia Meirhaeghe s'est installée, avec son mari, en Saône-et-Loire, avant de reprendre finalement la ferme familiale à Feuges, dans l'Aube, en 2018. La conversion à l'agriculture biologique a été engagée dès le début. Les agriculteurs, qui produisent des céréales, ont multiplié les projets de diversification (PPAM, légumes de plein champ, semences fourragères...) et comptent maintenant accueillir un porteur de projet en élevage.
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Potimarrons et butternuts : Avancer leur récolte pour mieux les conserver
Marion COISNE, AuteurLe projet Optipot sintéresse à la production de courges, notamment de potimarrons et de butternuts. Si les problèmes sanitaires sont rares au champ, la conservation de ces fruits est plus compliquée, avec des problèmes de pourriture. La durée de conservation est variable : elle est, en moyenne, de deux à quatre mois, mais elle peut aller jusquà six mois. Cette variabilité peut être expliquée par différents facteurs. Le projet Optipot sest plus particulièrement intéressé à la date de récolte. Quatre dates de récolte ont été testées à la station expérimentale de Bretagne Sud. Ces dates ont été choisies en fonction de laccumulation de températures après floraison, calculée à laide de degrés jours base 8 °C. Ainsi, des butternuts ont été cueillis en sous-maturité le 7 août (287 °C jours), à loptimum le 13 août (379 °C jours), le témoin le 8 octobre (870 °C jours) et en sur-maturité le 19 octobre (906 °C jours). Si, selon les dates de récolte, aucune différence napparaît en matière de rendement (en poids et en nombre de fruits), une différence nette a été observée au niveau de la conservation : plus les fruits sont ramassés tôt, plus ils se conservent. Lobjectif nest pas de récolter toutes les courges durant lété (en plein pic de production), mais plutôt de récolter 10 ou 15 % de la production (qui sera vendue en dernier). Par ailleurs, les fruits récoltés en sous-maturité restent moins sucrés, mais ne sont pas pour autant mauvais.
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Produire biologiquement, aussi pour le climat
Aline LÜSCHER, Auteur ; Stéphanie FUCHS, Auteur ; Claire MULLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux enjeux liés au changement climatique et aux moyens permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur agricole suisse, et plus particulièrement aux objectifs que se sont fixés les agriculteurs biologiques. Le premier article effectue un état des lieux rapide des causes et des conséquences du changement climatique en Suisse. Dans ce pays, la température augmente deux fois plus vite que la moyenne mondiale : la fonte des glaces et de la neige libère beaucoup de chaleur et locéan est trop loin pour avoir un effet tampon. De plus, les aléas climatiques, notamment la grêle et le gel, sont de plus en plus fréquents et intenses. En 2021, ces intempéries ont causé des dégâts évalués à 110 millions de francs suisses selon une estimation de Suisse Grêle. Des agriculteurs témoignent des difficultés climatiques rencontrées en 2021. Afin de ne pas accentuer ces phénomènes, la Suisse sest engagée, dans le cadre des accords climatiques de Paris, à atteindre la neutralité carbone dici 2050. Les agriculteurs de Bio Suisse veulent aller encore plus loin en atteignant une « Agriculture biologique climatiquement neutre en 2040 ». Ce sont les bovins qui émettent la majorité des GES attribués à lagriculture suisse. Le levier le plus efficace, qui est également exigeant, réside dans la diminution du cheptel par unité de surface. La consommation de viande doit également diminuer, tout comme le gaspillage alimentaire.
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Produire de lendive : Des solutions pour une culture à risque
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLendive fait partie des légumes les plus consommés en France. Cette culture très spécialisée peine à se développer en bio car le défi est double : il faut réussir à produire des racines saines, puis à maîtriser la phase de forçage. Elle nécessite également des installations dédiées et beaucoup de main duvre. Au champ, les racines poussent davril-mai à lautomne. Les racines sont ensuite récoltées, puis stockées au froid pour être mises en forçage au fur et à mesure des besoins. En agriculture biologique, la phase de forçage est possible, à condition quelle soit réalisée à leau claire, sans solution nutritive. Durant cette phase, le producteur peut juste jouer sur la température, lhygrométrie et la ventilation. Il est donc primordial davoir des racines saines, indemnes de sclérotinia, car les quelques produits autorisés en bio pour lutter contre cette maladie lors du forçage, ne sont efficaces quà 70 %, voire moins. Pour obtenir des racines saines, il est nécessaire de mettre en place des rotations longues et d'implanter la culture sur des parcelles pauvres en azote. En parallèle de cet article, un encart est consacré au témoignage de Pierre Jamet, producteur dendives bio en Isère.
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Produire des semences en agriculture biologique : Oignon
M. AUGAGNEUR, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; E. LAURENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2021Cette fiche technique porte sur la production de semences d'oignon en agriculture biologique. Elle décrit les étapes de production des cultures porte-graines les plus fréquentes, mises en place à partir de bulbes, dans le respect du cahier des charges de l'AB et de la réglementation de la production de semences par multiplication : - Exigences agro-climatiques de la culture ; - Mise en place de la culture ; - Conduite de la culture ; - Maladies ; - Ravageurs ; - Récolte et opérations post-récolte (séchage, battage, agréage).
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Produire ses graines bio : Légumes, fleurs, aromatiques et engrais verts
Comment cultiver cette savoureuse tomate découverte par hasard, retrouver cette variété de haricot si goûtue ou encore cette rose si odorante qui ornait le jardin de son enfance ? Produire soi-même ses semences permet de préserver ou d'améliorer ses variétés préférées, à la fois savoureuses, adaptées au milieu et robustes. Dans ce livre, l'auteur rappelle tout d'abord les fondamentaux de la sélection : classification botanique, mécanismes de la reproduction végétale, lois génétiques, critères de sélection (qualités gustatives, résistance aux aléas climatiques, aux maladies et aux ravageurs, productivité...). Un chapitre est consacré à la culture des porte-graines (travail du sol, semis, repiquage, arrosage...), ainsi qu'à la récolte, au séchage et au stockage des graines. Puis, pour près de 70 légumes, aromatiques, fleurs et engrais verts, est expliquée la manière de sélectionner les graines, de les recueillir, les trier, les conserver, les planter... Aubergine "Violette de Florence", betterave "Crapaudine", cosmos "Chocolat", scabieuse des jardins, sarriette ou encore épeautre... de quoi se faire plaisir tout en entretenant un riche patrimoine génétique et un savoir-faire traditionnel.
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Produire ses plants maraîchers sur la ferme : pourquoi et comment ?
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurGagner en autonomie, apporter de la souplesse dans son calendrier cultural, choisir sa gamme variétale, générer un revenu supplémentaire par la vente de plants... font partie des raisons qui peuvent conduire un maraîcher bio à souhaiter produire ses plants lui-même. Si de nombreuses expérimentations se développent et si les façons de faire sont nombreuses en fonction de la situation, il existe cependant quelques points incontournables. Le réseau FRAB AuRA propose régulièrement des formations sur la production de plants maraîchers à la ferme. Dans cet article, les conditions pour se lancer sont exposées, puis des exemples de pratiques sont présentés en prenant appui sur l'expérience de 3 maraîchers bio : Rémy Valeix (26), Corinne Pigeard (63) et Edouard Mortier (43). Un tableau expose les itinéraires techniques de la production de plants des maraîchers.
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Les produits locaux au menu des ambitions du Grand Clermont
Mélodie COMTE, AuteurLe Grand Clermont et le Parc Naturel Régional du Livradois-Forez portent, depuis 2017, un Projet Alimentaire Territorial (PAT) commun. L'objectif majeur est de reterritorialiser l'alimentation et de développer les conditions pour une offre alimentaire "saine, de qualité, accessible à tous et issue de circuits de proximité". Dans le cadre de ce PAT, Bio 63 et la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme ont étudié les pratiques et les flux de différentes filières du territoire : élevages allaitant et laitier, grandes cultures et légumes.
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Protection contre laleurode des serres en culture de tomate : Utilisation des huiles essentielles comme bioinsecticides : Quel potentiel ?
Benjamin GARD, Auteur ; Anne-Violette LAVOIR, AuteurDeux huiles essentielles, de romarin et darmoise vulgaire, ont été testées afin de déterminer leurs effets insecticides sur laleurode des serres en culture de tomate. Pour cela, des essais ont été réalisés sous serre et en laboratoire. Pour le romarin, les résultats montrent une efficacité de 50 % sur les adultes (effet insecticide). L'effet insecticide de l'armoise est inférieur, avec 24 % d'efficacité en moyenne. Les études en laboratoire nont montré aucun effet larvicide, que ce soit pour lune ou lautre de ces huiles essentielles. Aucune phytotoxicité na été détectée. Afin de développer ces biopesticides, il faudrait que leurs substances actives soient homologuées et il faudrait étudier de nouvelles formulations pour améliorer leur efficacité, réduire les quantités en jeu et faciliter leur utilisation.
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Protéger les patates contre leur ennemi zébré
Tobias GELENCSER, AuteurEn Suisse, les producteurs de pommes de terre bio utilisaient un produit nommé Novodor (produit naturel à base de Bacillus thuringiensis) pour lutter contre le doryphore. Ce produit est en train de disparaître du marché car il est utilisé dans trop peu de pays. Face à ce constat, la réglementation suisse autorise maintenant les producteurs biologiques à utiliser des produits à base de neem. Le neem contient un mélange de matières actives qui sont extraites des graines de margousier, un arbre tropical. Il permet de couper lappétit des larves, mais le traitement est efficace seulement sil est appliqué sur des jeunes larves. Il permet aussi de baisser la fécondité des doryphores femelles. Plusieurs conseils sont apportés pour optimiser les traitements à base de neem.
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Quand la diversification des cultures rencontre la diversité des profils
Murielle VENDÔME, AuteurTrois éleveurs bio vendéens en bovins viande et lait ont choisi de diversifier leurs cultures. Larticle retrace leurs parcours, motivations, choix, démarches, commercialisations, et présente les intérêts de cette diversification, ainsi que quelques points de vigilance. Julien Renolleau, en bovins viande, a choisi la pomme de terre pour sa création de valeur ajoutée, sa mise en uvre simple, des investissements et des interventions limités par rapport à dautres cultures de plein champ. Après avoir identifié les besoins du réseau Biocoop, Camille Martineau, en bovins lait, sest lancée dans la production de sarrasin et de millet décortiqués pour pouvoir sinstaller sur la ferme familiale. Cyril Roux, en bovins viande, voulait implanter une culture à destination de la consommation humaine, limiter les passages de tracteur et ne pas biner. De par ses qualités gustatives et nutritionnelles et son originalité, le quinoa sest alors imposé. Puis, le blé, le sarrasin et le millet ont suivi.
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Ramener sa fraise entre les légumes Partie 2 : la conduite technique
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. La première partie de ce dossier abordait la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée. Cette seconde partie est consacrée à la conduite technique des fraisiers. Elle commence par apporter quelques rappels théoriques sur le cycle de développement des variétés de printemps (non remontantes) et sur celui des variétés remontantes. Elle donne également des précisions sur linitiation florale des plants de fraisiers, ainsi que sur linfluence du climat sur ces derniers. Elle présente ensuite les grandes étapes de lentretien des variétés de printemps et évoque brièvement lentretien des fraisiers remontants. Enfin, elle apporte des précisions sur le fait de retirer les fleurs ou non, et donne des références en matière dirrigation (besoins journaliers indicatifs des plants de fraisiers en mm/jour).
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Ramener sa fraise en maraîchage Partie 1 : adapter les paramètres de cette culture en système maraîcher diversifié
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a de plus en plus le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. Ce dossier sera composé de deux parties. Cette première partie aborde la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée (en prenant en compte les contraintes liées à ce type de ferme). Elle commence par traiter la question de la commercialisation : quel mode de vente : vente à la ferme, cueillette, AMAP ? A quel prix ? Elle aborde ensuite la question du dimensionnement et du lieu dimplantation des fraisiers (un tableau récapitule les critères favorables et défavorables des potentiels emplacements). Enfin, elle apporte des éléments sur les différents plants de fraisiers disponibles sur le marché : plants frais, plants frigo, plants mottes, tray-plants, plants waiting bed (WB) : Un tableau récapitule les caractéristiques, avantages et inconvénients de ces plants. Puis, le cas du GAECSQUI est illustré permet dillustrer la mise en place dune fraiseraie.
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Régie maraîchère : La ville de Vannes ramène sa fraise en cuisine
Julie BEAUCÉ, AuteurEn période scolaire, la ville de Vannes fournit les repas de vingt écoles et de cinq crèches municipales. Ces écoles et crèches sont principalement approvisionnées par une cuisine centrale, sauf trois crèches qui disposent dune cuisine sur leur site et qui doivent fournir 170 repas et goûters par jour. Cependant, ces trois crèches ont rencontré des difficultés grandissantes pour sapprovisionner en produits frais, locaux et biologiques (le manque dintérêt des producteurs locaux à les livrer sexplique par les faibles volumes à fournir à chacune dentre elles). Pour faire face à cela, la ville de Vannes a réfléchi aux options quelle pouvait mobiliser. En 2018, elle a ainsi réussi à dégager un hectare de terres municipales dans lobjectif de mettre en place une régie maraîchère. Elle sest ensuite faite accompagner par le GAB 56 pour réaliser ce projet. Après avoir vérifié que les terres étaient propices au maraîchage bio et effectué une planification des cultures en fonction des besoins des crèches, il a fallu trouver un maraîcher expérimenté qui serait employé en tant que fonctionnaire. Au final, en 2020, cette régie a produit 1,5 tonnes de légumes et a couvert la quasi-totalité des besoins des trois crèches.
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Réintroduire un élevage sur ma ferme : 20 producteurs témoignent ou comment (re)découvrir les vertus de la polyculture élevage
Ce recueil s'appuie sur les témoignages de vingt producteurs basés dans les Hauts-de-France qui ont fait le choix de réintroduire de lélevage sur leurs fermes. La recherche dautonomie et de cohérence était à la base de la motivation de tous ces producteurs, mais leurs objectifs étaient assez variés : valorisation des surfaces, fertilisation organique, diversification des revenus, désherbage des parcelles, diversification de la gamme proposée en vente directe Dans tous les cas, associer des cultures et des animaux leur a apporté de nombreux bénéfices agronomiques, socio-économiques et/ou environnementaux. Ces retours dexpériences, notamment sur les difficultés rencontrées, ont pour objectif de mettre en avant de bonnes pratiques pour favoriser la réussite de tels projets, même si chacun dentre eux reste unique. Ce recueil est ainsi composé de trois parties. La première apporte des recommandations, points de vigilance et clés de réussite. La seconde est composée de quatre fiches sur les caractéristiques de différents ateliers délevage (une fiche par espèce) : volailles, porcs, ovins viande, bovins viande. La dernière partie regroupe sept fermoscopies impliquées dans la bio avec des profils et des projets variés : arboriculteurs ayant réintroduit des ovins, polyculteurs ayant réintroduit des bovins ou des ovins, maraîchers ayant réintroduit des volailles
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Rencontres annuelles du réseau Formabio : du 5 au 7 octobre 2021 : EPL de Chartres (La Saussaye)
Le réseau agriculture biologique de lenseignement agricole (Formabio) organise des rencontres annuelles, afin de favoriser les échanges et de fédérer les acteurs de lenseignement liés à cette thématique. En 2021, ces rencontres se sont tenues sur lEPL La Saussaye, près de Chartres, du 5 au 7 octobre. A cette occasion, des interventions, visites, ateliers et théâtre forum ont été organisés et ont abordé différents thèmes : la place de la bio dans la région Centre-Val de Loire ; lenseignement agricole dans cette région ; lEPLEFPA Chartres La Saussaye, son exploitation agricole et ses expérimentations en lien avec la bio et la biodiversité ; le réseau Formabio ; les formations à orientation bio ; ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique ; le projet Made In AB ; les externalités de lAB et les enjeux territoriaux ; le réseau AB en grandes cultures Ce document résume le contenu et les échanges de ces différents temps forts.
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Les rencontres techniques CTIFL-ITAB, un moment de partage : Un réseau dynamique pour les légumes biologiques
Juliette PELLAT, Auteur ; Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurTous les deux ans, le CTIFL et lITAB co-organisent des rencontres techniques sur les légumes produits en agriculture biologique. Durant lhiver 2020-2021, ces rencontres ont eu lieu sous forme de deux webinaires, organisés le 3 décembre 2020 et le 11 mars 2021. Ces webinaires ont permis aux participants et aux acteurs de la recherche agricole déchanger à propos des derniers résultats des travaux de recherche-développement en lien avec les légumes biologiques. Ces résultats sont souvent très concrets et directement exploitables au stade de la production. Ces rencontres ont également mis en évidence le dynamisme de cette filière, en présentant les chiffres du marché, ainsi que la diversité des projets mis en place pour répondre aux besoins des différents acteurs de la filière. Cet article réalise une synthèse des informations fournies sur le marché des légumes biologiques et sur les pratiques agroécologiques efficaces pour lutter contre les adventices et les bioagresseurs. Il revient également sur deux enjeux forts de la filière : la préservation des sols et la qualité des légumes. Lensemble des présentations et les replays sont disponibles sur le site internet du CTIFL.
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Reprise : Nouveau grossiste bio dans le Sud
VEGETABLE, AuteurBio Cash Distribution est un grossiste basé près de Montpellier spécialisé dans les fruits, légumes, produits frais et produits dépicerie issus exclusivement de lagriculture biologique. Après une période compliquée, cette entreprise a été placée en redressement judiciaire. Le Tribunal de commerce de Montpellier a choisi Dynamis pour reprendre la partie grossiste. La partie commerce de détail et son réseau de magasins est reprise par lenseigne Naturalia. Suite à sa reprise, Bio Cash Distribution a changé de nom pour devenir Halle Bio dOccitanie. Lentreprise continuera ainsi son activité de grossiste en renforçant ses liens avec des producteurs locaux.
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Rhône : Anne-Laure a rencontré ses futurs associés en luttant contre un projet dautoroute
Anne-Laure MARCADÉ, AuteurDans le Rhône, Anne-Laure Marcadé sest installée en maraîchage bio en 2020. Elle a rejoint le GAEC du Jardin des Balmes, au sein duquel étaient déjà associés Thomas Bouchet et Nicolas Jacouton (respectivement installés depuis quatre et dix ans). Anne-Laure Marcadé a commencé par valider un BPREA en maraîchage bio, en 2015. Elle a ensuite effectué une année de salariat, puis une année sur un espace test. En 2018, alors quelle luttait, au sein dun collectif, contre le projet dautoroute A45, elle a rencontré ses deux futurs associés qui cherchaient une personne avec qui partager leur travail. Elle a ensuite réalisé un stage test de pré-installation durant neuf mois, afin de voir si le projet dinstallation lui correspondait. Pour cela, elle a été accompagnée par une médiatrice de la Chambre dagriculture. Puis, elle sest installée. Le Jardin des Balmes travaille en collectif avec dautres fermes : il produit une partie de la gamme de légumes vendus par le magasin de producteurs Uniferme. Le GAEC produit ainsi une vingtaine despèces potagères sur cinq hectares. Quatre autres hectares accueillent du trèfle, de lherbe ou des céréales, en rotation avec les légumes.
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Sans fumier ! Manuel de maraîchage biologique sans intrant d'élevage pour un futur soutenable
Jenny HALL, Auteur ; Iain TOLHURST, Auteur | FAJOLES (Le Bourg, 46 300, FRANCE) : ASSOCIATION CARPELLE | 2021
Cet ouvrage, traduit collectivement de l'anglais par l'association Carpelle, présente les pratiques issues de l'expérience de maraîcher·es britanniques bio cultivant sans aucun intrant d'élevage depuis une vingtaine d'années. Ces cultivateur·rice·s s'appuient sur des rotations longues, des composts végétaux, des engrais verts de longue durée et sur la fabrication de purins végétaux. Ces techniques permettent de maintenir la fertilité des sols, dans l'optique d'agricultures se passant d'élevage et minimisant les coûts énergétiques et écologiques liés aux apports de matière (fumiers, engrais,...). Les maraîcher·es engagé·es dans ces démarches ont aussi une réflexion sur le partage de l'espace avec d'autres espèces végétales et animales. La culture de différentes familles de légumes est présentée dans l'ouvrage.
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Savoir-faire : Comment protéger ses aubergines ?
Manu BUÉ, AuteurParmi les légumes ratatouille, laubergine est la culture la plus compliquée à protéger. Cest, en effet, "la plante qui attrape tout" : acariens, pucerons, doryphores, thrips, punaises Il est donc important de mettre en uvre des mesures préventives, telles que la gestion des adventices sous abris (certaines adventices, comme le séneçon, sont réputées pour être lhôte de ravageurs), la mise en place de panneaux jaunes englués pour détecter précocement les vols de pucerons et daleurodes, linstallation de filets aux entrées pour maintenir les gros ravageurs (comme les doryphores) à lextérieur, lutilisation de plants sains Il est aussi important de maintenir la culture dans des conditions optimales : il ne faut pas planter les aubergines trop tôt pour éviter les nuits fraîches. Il est également nécessaire de surveiller la température, ainsi que lhygrométrie, notamment en contrôlant lirrigation, pour limiter le développement des principaux ravageurs (acariens, pucerons ). Cet article est accompagné de deux tableaux qui listent les auxiliaires permettant de lutter contre les différents ravageurs de laubergine, ainsi que dun zoom sur la gestion des acariens.
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Sec ou frais : comment augmenter la part de légumes bio en restauration collective ?
Sophie CHATENET, AuteurEn 2020, la FRAB Auvergne-Rhône-Alpes, la Chambre régionale d'agriculture et la Coopération agricole Auvergne-Rhône-Alpes ont mutualisé leurs moyens pour réaliser une étude visant à mettre en parallèle la production de légumes frais et secs biologiques sur la région et les besoins de la restauration collective. Présentés à l'occasion d'un webinaire, les premiers éléments de cette analyse montrent que les objectifs de la loi Egalim, et notamment l'introduction de 20 % de produits bio en restauration collective, sont encore loin d'être atteints. L'offre en légumes secs bio et locaux, en particulier, est encore insuffisante pour répondre à la demande. Par ailleurs, pour les agriculteurs, le manque de visibilité sur les débouchés est un frein.
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Semences potagères bio : Le défi : concilier offre et demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn maraîchage biologique, la sortie progressive du système dérogatoire reste compliquée en semences potagères. Avec lallongement de la liste des espèces en hors dérogation (HD), qui conduit les producteurs à utiliser essentiellement des semences bio, les semenciers se sont mis à produire en bio. Même si loffre augmente, elle reste insuffisante face à la demande, notamment en 2020 (les cas de la carotte Nantaise, du radis rond rouge, des laitues et des tomates sont détaillés). Globalement, cette demande importante des semences bio est accentuée par la forte croissance des installations en légumes bio et des conversions. Le site officiel semences-biologiques.org, aide les producteurs à connaître la disponibilité en semences bio et à demander des dérogations. Cependant, comme les semenciers ne sont pas obligés de remplir cette base de données, les ruptures de stock ne sont pas forcément renseignées sur le site. Sapprovisionner en semences peut donc devenir un casse-tête pour certains producteurs. Cet article est accompagné de plusieurs encarts : lun souligne le manque de formations au métier de multiplicateur, un autre décrit le projet Unis-vers potager qui porte sur la sélection participative de laitues, un 3ème encart décrit 14 nouvelles variétés potagères dont les semences sont disponibles en bio, et deux autres présentent les témoignages de producteurs de plants maraîchers bio qui doivent gérer ces aléas.
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Les semis papier à lessai
Noémie DESMOUCEAUX, Auteur ; Emilie ROBILLIARD, AuteurLa technique des semis papier était jusqualors assez peu utilisée en maraîchage, notamment en raison de son coût important. Les papiers ensemencés deviennent néanmoins plus accessibles et représentent une piste pour réduire le temps consacré au désherbage en maraîchage diversifié. Ces papiers sont composés de deux feuilles entre lesquelles des semences sont disposées de manière précise (écartement et profondeur). Cette technique assurerait ainsi une levée plus homogène, faciliterait le suivi sanitaire et sécuriserait le rendement. En 2019, des essais avec des papiers ensemencés ont été conduits en bio, à la station du Sileban (Normandie), dans le cadre du projet Socle Innovation AB. Lobjectif était d'observer limpact de cette technique sur la gestion de lenherbement de cultures sensibles, à savoir la carotte, la laitue et la roquette. Deux types de papier ont été comparés à un témoin (semis direct) : un papier composé de trois couches, conçu par une société danoise, et un papier plus fin, fourni par une société anglaise. Globalement, la gestion des adventices a été meilleure avec le papier plus épais. Ce dernier sest montré économiquement intéressant dans le cadre de lessai, en diminuant le temps de sarclage.
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Une serre pour récolter toute l'année : Choix du matériel et techniques de culture
En forme de tunnel ou de chapelle, en plastique ou en verre, la serre permet de faire face aux aléas météorologiques. Mais, quel modèle choisir ? Comment l'installer et l'entretenir ? Quelles sont les clés de la réussite ? Quid de l'arrosage ? Comment enrichir le sol de façon écologique (engrais verts, paillage) ? Gérer les maladies, les ravageurs ? Attirer les pollinisateurs ? Organiser les rotations, les associations de cultures, optimiser l'espace ? En hiver, quelles techniques adopter pour conserver une température acceptable sans utiliser de chauffage (couches chaudes, paillassons, tas chauffants, serres bioclimatiques...) ? Cet ouvrage répond, avec l'aide de nombreux graphiques, schémas, dessins explicatifs et photos, à toutes ces questions, et bien d'autres encore. Les quatre saisons à la serre sont également détaillées, avec les conseils spécifiques à chacune d'elles. Des fiches présentent 38 légumes, fruits et aromatiques sélectionnés pour leur intérêt à être cultivés sous serre avec, pour chacun d'eux : description et origine, rusticité, partie consommée, type de sol, exposition, multiplication, arrosage, entretien, maladies et parasites, variétés à privilégier...
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Serres chauffées : Quelle dépense d'énergie ?
Manu BUÉ, AuteurLes agriculteurs bio défendent un usage responsable de l'énergie, et notamment en ce qui concerne le chauffage des serres. Le chauffage des serres est réglementé et très peu utilisé en bio (moins de 15 structures sur 789 en Bretagne). Dans cet article, l'auteur, technicien légumes au GAB 29, détricote les arguments parfois avancés en faveur du chauffage des serres en bio. Il relève en particulier que, pour une tomate bio moyenne de 140 g (calibre 67) cultivée sous une serre chauffée, il faudra en moyenne 15 cl de fioul, soit l'équivalent d'un verre...
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Sival Innovation 2021 : Nominés et lauréats sélectionnés par Biofil
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon international des productions végétales spécialisées dAngers, a été reportée en 2022 en raison de la situation sanitaire. En revanche, le concours Sival Innovation a été maintenu. Cet article présente une sélection de lauréats et nominés susceptibles dintéresser la filière bio. Quatre innovations variétales sont tout dabord présentées : 1 Terapur, une variété de carottes résistante aux nématodes à kystes ; 2 Inogo C.O.V, une variété de pommes résistante à la tavelure ; 3 Nathy®-Sauvignac, une variété de raisin de cuve blanc résistante au mildiou, à loïdium et au black-rot ; 4 Starlor C591, une variété de tomate cerise grappe jaune positionnée haut de gamme. Les trois innovations suivantes concernent des intrants pour la protection des cultures : 1 Moka, un biostimulant à base de levure ; 2 T-Protect®, un diffuseur et protecteur dinsectes auxiliaires ; 3 Fertiss Bio, un substrat fertilisé (motte de multiplication). Les quatre innovations suivantes sont en lien avec le machinisme et lautomatisme : 1 SunAgri®, un système agrophotovoltaïque dynamique ; 2 un groupe hydraulique mobile à entraînement électrique ; 3 un robot de désherbage (Oz) avec un système de guidage RTK ; 4 - Pressionet, un outil de lutte mécanique contre la cochenille rouge du poirier. Deux autres innovations concernent la production : 1 NetbowTM, un arc goutte à goutte adapté à lirrigation en pot ; 2 - Mano, un manomètre connecté et sans fil qui repère les anomalies du réseau. Enfin, les quatre dernières innovations sont des services ou des logiciels : 1 Captrap® Vision, un piège connecté qui compte automatiquement les insectes ravageurs ; 2 Water Weight, un outil pour contrôler la déshydratation des fruits durant la phase de conservation ; 3 IrrigAssistant®, un service dédié au pilotage de lirrigation ; 4 Une nouvelle fonction « bilan hydrique » sur linterface e-Terroir destinée aux vignerons.
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Spécial Salon Tech&Bio
Emmanuel DESILLES, Auteur ; Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de Repères Tech&Bio est consacré aux démonstrations et aux conférences présentées à l'occasion de l'édition 2021 du salon Tech&Bio, qui s'est tenue du 21 au 23 septembre, à Bourg-lès-Valence (Drôme). En bovins viande, la question de la valorisation de la voie mâle était au cur des différents ateliers et conférences. Sur le stand Fourrages, trois projets Pepit, dispositif du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ont été présentés : Secufourrages, Top foin et Semis direct dans les prairies vivantes. Au Pôle Grandes cultures, entre autres démonstrations, deux ateliers étaient consacrés au fauchage/andainage avant battage et à la lutte contre la bruche de la lentille. Concernant les Plantes à parfum, aromatiques et médicinales, de nombreuses discussions se sont focalisées sur le durcissement du règlement européen REACH relatif aux substances chimiques, dont les huiles essentielles considérées comme un assemblage de molécules chimiques. Des démonstrations de matériels (bineuses) ont été proposées. Côté viticulture, les visiteurs ont pu découvrir plusieurs matériels fonctionnant à l'électricité, dont le robot Ted de la société Naïo et l'enjambeur POM, développé par Sabi Agri. En élevage de volailles, les échanges ont concerné l'aménagement des parcours, les souches à double fin et le picage par les poules pondeuses non épointées. Par ailleurs, les démonstrations en maraîchage ont notamment abordé la gestion du climat estival sous abri.
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Stratégie : Un Breton durable et responsable
Franck JOURDAIN, AuteurLa marque Prince de Bretagne commercialise une part importante de légumes français : 470 000 tonnes de 147 légumes différents en 2020, pour un chiffre daffaires de 345 millions deuros. Cette marque est détenue par trois coopératives (Sica Saint-Pol, Maraîchers dArmor et Terres de Saint-Malo) et est approvisionnée par 1 700 producteurs. Dans un contexte de changement climatique et de fortes exigences des consommateurs sur le plan environnemental et sociétal, les responsables de cette marque ont décidé de miser sur le bio et sur le sans pesticides. La production de légumes bio devrait passer de 10 à 20 % dici dix ans. Prince de Bretagne saffiche dailleurs déjà comme le premier groupement de légumes bio en France, avec ses 50 000 tonnes de 60 légumes bio différents, produits par 151 maraîchers.
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Témoignage : des plantes de service pour lutter contre les pucerons en maraîchage sous abri
Clara HAY, AuteurChristopher Gasnier est un maraîcher bio diversifié installé en Vendée. Il produit une quarantaine de légumes à lannée, dont une part importante de tomates, concombres, aubergines et courgettes. Ce producteur doit faire face à dimportantes attaques de pucerons sur ses concombres cultivés sous abri, et, dans une moindre mesure, sur ses aubergines et poivrons (également cultivés sous abri). Pour lutter contre ce ravageur, il a récemment opté pour la mise en place de plantes de service, afin de favoriser lapparition naturelle dauxiliaires de cultures et de diminuer lutilisation (et le coût) des traitements. Il a commencé par tester limplantation dorge, puis de soucis, et il utilise maintenant plusieurs plantes de service en même temps. Le déploiement de cette technique a principalement pu se réaliser grâce au GDM (Groupement de Développement des Maraîchers). Avant la mise en place de ces plantes, il utilisait du savon noir en début dinfestation, ainsi que des auxiliaires du commerce et, en dernier recours, un insecticide utilisable en bio.
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Tout feu tout flamme pour le désherbage thermique !
Eva CARRIÇO, AuteurEn maraîchage biologique diversifié, il est essentiel de maîtriser le temps consacré au désherbage. Parmi les différentes solutions à disposition, le désherbage thermique est un levier puissant qui permet de limiter le désherbage manuel. Le principe est simple : créer un choc thermique afin de faire éclater les cellules des adventices. Le principal avantage de cette méthode réside dans labsence de travail du sol. Les petites exploitations ont tendance à privilégier les désherbeurs thermiques manuels (portés sur le dos ou tirés sur un petit chariot), tandis que les producteurs qui cultivent des surfaces plus importantes ont tendance à utiliser un désherbeur thermique attelé (il permet de gagner du temps, mais nécessite une surface ressuyée pour pouvoir passer avec le tracteur). Aurélien Moreau, maraîcher bio à Baule (Loiret), explique comment il a intégré le désherbage thermique dans sa stratégie de contrôle des adventices dans ses carottes : il lutilise après les faux semis et durant la période entre le semis et la levée. Grâce à cette technique, il estime avoir divisé par quatre le temps quil consacre au premier désherbage manuel de ses carottes.
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TOUTILO, le cobot enjambeur polyvalent
LA LUCIOLE, AuteurFrieda Biolluz, maraîchère bio en Haute-Savoie, utilise le cobot (terme construit à partir de "coopération" et de "robotique") enjambeur polyvalent Toutilo. Cet outil lui permet de planter et de désherber sans utiliser ses bras, ce qui est un énorme soulagement pour elle, car elle souffre d'une invalidité partielle suite à son ancien métier d'infirmière qui lui a valu plusieurs opérations. L'outil permet également de récolter et de transporter. La machine, sans pot d'échappement, est non polluante pour les cultures bio.
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Trans Farm Earth, un collectif d'agités du bocal
Coralie BOUVET, AuteurEn Ille-et-Vilaine, le projet Trans Farm Earth est issu dune collaboration entre 7 producteurs et transformateurs bio qui ont unis leurs forces pour proposer un service de transformation de fruits et légumes bio. Cette initiative apportera une solution de valorisation des surplus de production, des invendus et des invendables. Après des années de travail collectif, lactivité de la conserverie démarrera au printemps 2022. Cette interview revient sur ce projet innovant, de lidée au lancement de lactivité, avec le témoignage de 5 de ses fondateurs et fondatrices.
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Transformer ses légumes à la ferme : Solène et Pierre sont devenus paysans cuisiniers
Alexandra LANNUZEL, AuteurSolène Grenet et Pierre Balland sont maraîchers bio depuis 16 ans, dans le Finistère. Ils cultivent des légumes de plein champ sur 1,5 ha, des arbres fruitiers sur 4 000 m2 et 2000 m2 de surface couverte. Il y a 3 ans, ils ont décidé de se lancer dans la transformation de leurs productions. La formation "Transformer ses légumes", proposée par le GAB 29, a permis d'obtenir les connaissances réglementaires et sanitaires nécessaires, de connaître les tenants et les aboutissants de ce type d'activité et d'affiner le projet. Après un stage complémentaire en conserverie artisanale, Solène et Pierre ont peu à peu adapté leurs productions pour arrêter la vente de légumes frais et se consacrer entièrement à l'activité de transformation, essentiellement à partir de légumes d'été : bocaux d'aubergines, de ratatouille, mijotés et confits de légumes, légumes sous-vide ou lacto-fermentés... qu'ils livrent à 2 Biocoop et à 6 épiceries locales. Ils ont pour projet de diversifier leur offre, notamment grâce aux fruits de leur verger. Solène et Pierre apportent leur témoignage sur cette activité de transformation des légumes à la ferme et donnent quelques clés de réflexion pour se lancer.
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Tuta Absoluta : Lennemi public n°1 des tomates
Lucie DROGOU, AuteurTuta absoluta, également connue sous le nom de mineuse de la tomate, peut provoquer dimportants dégâts sur les solanacées (tomate, aubergine, pomme de terre, poivron ). Les larves creusent des galeries dans les feuilles, perforent les fruits (ce qui engendre un déclassement immédiat) et peuvent même atteindre les tiges en cas de forte attaque. Pour lutter contre ce ravageur, la prévention par piégeage (piège delta) ou la surveillance par des observations sont de bons leviers à mobiliser. En culture sous abris, il est possible de recourir à la confusion sexuelle (Isonet T3), afin de saturer latmosphère en phéromones et, ainsi, d'éviter les accouplements et lapparition de larves. La mise en place de mesures prophylactiques sur la culture et sur les abords des parcelles est également essentielle : éliminer les premières feuilles touchées, retirer les fruits « juste piqués », éliminer les plantes hôtes Il est également possible de favoriser les insectes auxiliaires, tels que des punaises prédatrices (Macrolophus pygmaeus qui est favorisée par la présence de soucis). Enfin, en dernier recours, il est possible dutiliser des méthodes curatives (Bacillus thuringiensis, Success4 ).
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Usage du cuivre : En nette baisse, mais encore indispensable
Arnaud FURET, AuteurLes producteurs bio cherchent à limiter l'usage de cuivre, mais ce dernier reste encore indispensable pour de nombreuses cultures, notamment la pomme de terre. Les années où la pression en mildiou est modérée, les producteurs parviennent à limiter l'utilisation de cuivre mais, en cas de forte pression, ils sont fréquemment au-delà de la dose moyenne de 4 kg/ha/an (dose lissée sur une moyenne de 7 ans). Les stratégies de traitement sont diverses : certains traitent périodiquement (ex : tous les 7 à 10 jours), dautres renouvellent les traitements tous les 20 mm de précipitations, dautres les pilotent plus finement via loutil daide à la décision Mileos (un encart détaille cet OAD développé par Arvalis). Outre le positionnement des traitements et lutilisation de différents sels de cuivre (dont les actions sont un peu différentes), il est aussi possible de mobiliser des produits alternatifs (ex : engrais foliaire, lithothamne). De nombreuses expérimentations sont en cours mais, globalement, les alternatives ne sont pas aussi efficaces que le cuivre en cas de forte pression. Le principal levier reste la résistance variétale, mais il est conseillé de continuer à traiter un minimum pour éviter que la résistance ne soit contournée. Un encart apporte le témoignage dAurélien Fercot, un producteur de plants de pommes de terre qui a recours à la phytothérapie pour diminuer ses doses de cuivre.
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Variétés, densité de plantation, paillage... : Pour une patate douce en pleine forme
Marion COISNE, AuteurLe marché de la patate douce est en croissance en France mais, à ce jour, ce sont surtout les volumes importés qui augmentent, aussi bien en bio qu'en conventionnel, et ce, malgré la faisabilité de cette culture en France. En bio, elle se valorise bien, avec un prix supérieur de 0,90 /kg à celui du conventionnel. Pour enrichir l'offre locale, les maraîchers français manquent de références. Les stations expérimentales de Bretagne Sud et de Terre d'Essais, toutes les deux en Bretagne, ont mis en place différents essais pour combler ce manque. Les principaux résultats obtenus sont présentés dans cet article. Ils concernent : - l'implantation, avec notamment l'étude de la différence de coûts entre l'achat à des professionnels et la production de plants à la ferme ; - les rendements de différentes variétés à chair orange, blanche ou violette ; - les densités de plantation, à réfléchir en fonction du prix de valorisation de la récolte ; - les paillages (plastique, bioplastiques et à base de chanvre) ; - les dates de récolte.
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Vers une optimisation de l'eau dans nos fermes maraîchères
William PARMÉ, AuteurPour faire face au changement climatique, les maraîchers vont devoir intégrer la gestion de leau dans leurs réflexions. Globalement, les pratiques économes en eau sont connues, mais leurs impacts sur la réduction de l'eau sont encore peu évalués. Cest pourquoi Agrobio 35 a lancé le projet ECOEAULEG (ECOnomies dEAU en LEGumes). Ce projet sarticule autour de deux principales actions : 1 une enquête sur les systèmes dirrigation, les problématiques et les pratiques économes en eau (réalisée durant lhiver 2020-2021) ; 2 la conduite dessais dans trois fermes pilotes d'Ille-et-Vilaine (saison 2021). Les résultats montrent que 46 % des fermes qui disposent dun bassin rencontrent des problèmes dalgues, ce qui occasionne des disfonctionnements dans les systèmes dirrigation, ainsi que des nettoyages récurrents. Peu de fermes utilisent des outils daide à la décision (OAD) pour conduire leur irrigation, mais certaines ont installé des programmateurs. Malgré les systèmes dirrigation, douze producteurs ont connu des périodes de stress hydrique. Plusieurs leviers peuvent pourtant être mobilisés pour réduire la consommation en eau : des OAD, des stratégies dirrigation (plus ou moins stressantes pour la plante), ainsi que des paillages. Un focus est réalisé sur lessai qui a testé un OAD sur une culture de patates douces sous abris.