Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant
; sur un autre site internet
.
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Maraîchage



![]()
![]()
Dossier : Que rapporte mon potager ?
Véronique BUTHOD, Auteur ; Josselin RIVOIRE, AuteurÀ petite ou à plus grande échelle, produire ses propres légumes engage de l'énergie, du temps et quelques investissements. Ce n'est pas nécessairement l'aspect économique qui pousse à jardiner : un potager apporte aussi bien-être, santé (par l'activité physique et une alimentation saine) et le plaisir de partager. Il est, cela dit, possible d'obtenir de bons rendements et des bénéfices annuels équivalents à un mois de salaire, comme le montrent les témoignages de ces jardiniers, qui ont su tirer un bon parti de leur système : - Grands jardins vivriers : Jean-Marc Muller en Seine-et-Marne, Didier Matray dans l'Yonne, Patrick Hiérard dans l'Aude ; - Productif sur 110 m² : Annie et Jean Pierre dans les Alpes de Haute-Provence ; - Petits mais généreux : Olivier Chambon, à Pau (64) et Laurent Haye, près de Bordeaux (33) ; - "Une richesse incomparable" : Josette Saussereau dans le Loir-et-Cher, Bernard Baudet en Maine-et-Loire. Dans une interview, Damien Deville partage les enseignements obtenus, dans le cadre de sa thèse de doctorat, sur les motivations et les valeurs qui animent les jardiniers et les jardinières de la ville d'Alès, pour la plupart en situation de précarité. Pour finir, un tableau présente les prix de vente et la productivité théorique de quelques fruits et légumes du jardin.
![]()
![]()
Dossier : Quels outils, pour quels paysans ?
Pascal PAVIE, Auteur ; Pascaline PAVARD, Auteur ; Daniel COUTAREL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à l'évolution des machines et des outils agricoles. Étant actuellement dans la troisième révolution agricole (automatisation...), certains paysans souhaitent retrouver une autonomie et une créativité pour leurs outils. Les articles qui composent ce dossier traitent des sujets suivants : - le monde-machine et la dépendance du biotope humain à la technologie ; - le retour de la traction animale face à la motorisation ; - le bélier hydraulique, un outil pour remonter l'eau sans électricité ; - la machine et le paysan ; - L'Atelier Paysan : du lien aux machines à l'intérêt général ; Présentation d'outils de l'Atelier Paysan : colonne de tri densimétrique, épandeur maraîcher, four à pain.
![]()
![]()
Dossier : Salon à la ferme 2022 : Transmettons l'agriculture paysanne
Isabelle DOUILLON, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-Luc HERVE, Auteur ; ET AL., AuteurAprès le succès de la première édition en 2021, le Salon à la ferme a été renouvelé par la Confédération Paysanne pour une deuxième édition, du 22 février au 8 mars, un peu partout en France. Les portes ouvertes des fermes sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes, dont 6 en bio, participant à cet évènement : 1 - Dans le Vaucluse, un éleveur de poules pondeuses en plein air a transmis sa ferme à un trentenaire en pleine reconversion professionnelle qui projette de mettre en place un verger maraîcher ; 2 - Dans le Tarn, Jérémy Vialelle élève des volailles de chair, à proximité de l'élevage-usine de Lescout que combat la Confédération Paysanne ; 3 - Dans le Finistère, à Guerlesquin, la ferme laitière de Kerdennet a fédéré toute la famille Queniat : frères, sur et belle-sur ont créé leurs ateliers de production autour de cette ferme ; 4 - Dans les Vosges, à la Bergerie de Straiture, Véronique Fulchin et Olivier Cassagnau élèvent des moutons dont ils transforment la laine depuis presque 30 ans ; 5 - En Vendée, dans le Marais Breton, les paysans d'une ferme en bovins allaitants affirment une forte volonté de préserver la biodiversité tout en vivant décemment de leur travail ; 6 - En Alsace, la Miellerie du Pays Welche est l'outil commun de deux fermes apicoles bio qui élèvent, en tout, près de 1 000 ruches, chacune ayant intégré récemment un nouvel associé ; 7 - Isabelle et Sylvain Giacotti se sont installés à Leynhac, dans le Cantal. Depuis 2009, la famille s'est agrandie et leur petite ferme diversifiée a prospéré, répondant pleinement à leurs aspirations ; 8 - Dans l'Aube, Pauline Berton, 30 ans, a rejoint, depuis bientôt cinq ans, la ferme familiale en production céréalière et légumière. Elle projette de créer un atelier en porcs bio.
![]()
![]()
Dossier : Se former à la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAvec le plan Enseigner à Produire Autrement 2 (2020-2024), tous les cursus agricoles devront proposer un peu denseignement bio dans leurs référentiels. Loccasion de faire le point sur les formations spécialisées bio existantes, avec lanimateur et le chargé de mission de Formabio (réseau de lenseignement agricole, public et privé, à orientation agricole biologique reconnu par l'Etat), la coordinatrice et des étudiants de la Licence Pro ABCD (formation en alternance sur lAgriculture Biologique, le Conseil et le Développement, licence organisée en réseau sur 10 sites et, ainsi, très ancrée dans les territoires). Loffre de formations est importante et sest bien développée depuis 10 ans. Il existe, aujourdhui, 130 formations fléchées bio dans lenseignement agricole public et privé et les deux tiers des exploitations des EPL ont tout ou partie de leurs activités en bio, ce qui permet de sensibiliser les élèves aux techniques alternatives sans engrais ni produits phytosanitaires de synthèse. Des liens sont établis avec la recherche pour apporter les ressources pertinentes aux enseignants. Ce dossier présente aussi : le parcours du Campus du végétal du pays de Brive qui vient de faire valider trois formations à orientation agriculture bio et qui vient davoir la labellisation Etablissement Bio Engagé ; le témoignage dun ingénieur électronique en reconversion qui a choisi de sécuriser son installation avec une formation BPREA et en entreprenariat agroécologique.
![]()
![]()
Dossier thématique : « Rat » le bol des campagnols
Marie REDON, Auteur ; Chloé RANOUX, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier indique comment lutter contre les rongeurs ravageurs de cultures. C'est d'abord la taupe, redoutable travailleuse du sol, qui est présentée. Si elle n'attaque pas les végétaux (elle se nourrit de vers), les tunnels qu'elle creuse sont à l'origine de nombreux dégâts, notamment sur les prairies et lors des semis. De plus, les galeries de la taupe sont aussi le premier vecteur d'installation des campagnols terrestres (ou « rats taupiers »), qui les utilisent pour se répandre. Depuis les galeries souterraines, le campagnol terrestre (herbivore) s'attaque aux racines des plantes maraîchères et fourragères, particulièrement celles aux racines charnues et pivotantes telles que le pissenlit, les trèfles, les luzernes, la chicorée... Le campagnol des champs, herbivore aussi, récolte son alimentation au-dessus du sol (feuilles, graines) et est davantage problématique pour les cultures maraîchères. Pour finir, le mulot sylvestre est lui aussi problématique en maraîchage puisqu'il s'attaque aux planches de cultures, où il pourra se nourrir de graines juste plantées et de fruits et légumes sensibles. Des moyens de lutte mécanique (piégeage) sont détaillés (périodes, zones, types de piège) ; des moyens de lutte préventive sont aussi abordés (prédateurs naturels, travail du sol, rotations, répulsif...). Daniel Pieretti, arboriculteur bio en Haute-Loire, a mené des expérimentations avec du grillage : les techniques, le matériel, l'investissement financier et le temps de travail sont indiqués. Corinne Gaujour, productrice de petits fruits bio à Limoise (03), et Kévin Guerreiro, maraîcher bio à Venzelles (63), partagent leurs témoignages.
![]()
![]()
Dossier : Tout pour rebooster le rayon fruits & légumes
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurÀ l'heure où des études témoignent de la présence de résidus de pesticides dans les produits non-bio, d'autres labels, tels que la Haute Valeur Environnementale (HVE) et le Zéro résidu de pesticides (ZRP), jouent, pour les auteurs, une concurrence déloyale à la bio. En effet, ces labels, s'ils présentent un progrès par rapport au conventionnel, sont loin des exigences de la bio et de garantir l'absence de pesticides dans les fruits et légumes. Face à la baisse des ventes de fruits et légumes en magasins bio, ce dossier rappelle les atouts des produits issus de l'agriculture biologique, ainsi que les impacts positifs de la bio sur l'environnement et la santé humaine. Un comparatif de prix relevés dans huit réseaux de distribution met en évidence que le prix de certains fruits et légumes, contrairement aux idées reçues, n'est pas toujours plus élevé en magasins bio, comparé, notamment, à la grande distribution. Un article fournit, à l'attention des détaillants bio, des conseils d'optimisation du rayon fruits et légumes. Il est suivi par une enquête, réalisée en partenariat avec Bio Panel, qui traite de l'évolution des perceptions et des attentes des consommateurs. Pour finir, un article aborde l'évolution de la consommation de fruits et légumes bio en Allemagne.
![]()
![]()
Enez Raden, quand une île se fait archipel
Marion HAAS, Auteur ; Stéphane COZON, AuteurCet article retrace l'histoire d'Enez Raden ("l'île aux fougères"), le domaine agricole de la famille Guillou, dans le Finistère (29), de 1898 à aujourd'hui. S'étendant, à l'origine, sur 20 ha avec de l'élevage laitier et des pommiers à cidre, la ferme familiale continue d'évoluer depuis cinq générations. Elle connaît d'abord une révolution majeure dans les années 60, avec le passage à un système plus moderne et productiviste, débouchant sur un élevage de poules hors-sol et l'agrandissement du troupeau de vaches. Dès lors, les vaches ont été écornées et le système a commencé à reposer sur les intrants. En 1980, Annie et Jean-Yves se sont installés avec les parents de celui-ci, pour être, quelques années plus tard, rejoints par le frère de Jean-Yves et sa belle-sur. La ferme s'est agrandie, comptant alors un parcellaire de 100 ha, pour un troupeau laitier de 70 mères, un troupeau allaitant de 60 vaches, ainsi que deux poulaillers. Les tensions montent au fur et à mesure que le système s'essouffle et, peu après le départ à la retraite du père de Jean-Yves, les frères décident de se séparer. Annie et Jean-Yves gardent le site (et ses dettes) et parviennent à sortir du système en place en se consacrant uniquement à l'activité laitière. Depuis le début des années 2010, une nouvelle génération arrive sur la ferme : Fañch et Julien rejoignent, l'un après l'autre, leurs parents sur la ferme, qu'ils passent en bio. L'approche biodynamique est adoptée, l'écornage est arrêté et le troupeau est rebrassé avec des races rustiques. Un atelier de maraîchage diversifié est lancé avec l'installation du deuxième fils ; puis, à l'arrivée de sa compagne, d'autres projets, comme l'ouverture d'un magasin à la ferme, voient le jour. Enez Raden reprend vie.
![]()
![]()
Expérimentation : Quels itinéraires pour optimiser sa culture de jeunes pousses de salade et moutarde ?
Caroline LE BRIS, AuteurLa production de mesclun, mélange de jeunes pousses de 5 à 10 espèces différentes, notamment de salades, est assez peu documentée. Les maraîchers qui en produisent manquent de références, d'autant plus que leurs pratiques sont relativement hétérogènes. Lors des hivers 2020/2021 et 2021/2022, Bio Centre a mis en place et suivi des essais chez un maraîcher de l'Indre. L'objectif était notamment de comparer trois modes d'implantation : le semis direct, la plantation en mottes classiques et la plantation en minimottes ; et ce, pour trois espèces de base des mescluns : la moutarde Rouge Metis, la salade type feuille de chêne Sadawi et la salade type multifeuille Haflex. Les principales observations, rapportées dans cet article, concernent les rendements, l'état sanitaire des cultures et leur rentabilité (en prenant en compte les charges opérationnelles et de main-duvre). Globalement, malgré de moindres charges, les conduites en semis direct sont moins rentables du fait de rendements inférieurs. Stéphane Leblanc, qui a accueilli cet essai sur son exploitation, apporte son regard sur cette expérimentation.
![]()
![]()
Extraits végétaux : les connaissances se précisent
Adrien LASNIER, AuteurEn protection des cultures, l'utilisation d'extraits végétaux se développe. Toutefois, les connaissances sur ces substances et sur leurs effets sont encore peu nombreuses. Dans le cadre du projet Obioleg, dans la région Pays de la Loire, le CTIFL réalise des essais in vitro et sur plantes depuis 2019. De nombreux extraits végétaux sont ainsi évalués pour plusieurs cultures légumières et leurs pathogènes. Sur la station expérimentale de la Morinière (Indre-et-Loire), des essais similaires sont réalisés pour mieux lutter contre la tavelure sur pommiers. L'efficacité d'extraits végétaux est notamment comparée à celle de solutions couramment utilisées en agriculture biologique (cuivre, soufre).
![]()
![]()
La face cachée de nos consommations : Quelles surfaces agricoles et forestières importées ?
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Augustin BILLETDOUX, Auteur ; Isabelle CHAROTTE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022Cette étude, menée par Solagro, apporte un éclairage sur la question des importations françaises. Elle sest intéressée aux surfaces agricoles et forestières qui produisent des produits importés par la France pour produire des biens de consommation courants, dordre alimentaire (viande, café, cacao, etc.) et non-alimentaire (coton, caoutchouc, bois duvre, etc.). Elle présente les différents impacts (environnementaux, sociaux, économiques) induits par lexploitation de ces surfaces à lautre bout de la planète. Loriginalité de cette étude repose sur le fait quelle ne quantifie pas seulement les importations en euros et en tonnes de marchandises, mais qu'elle mesure aussi ces importations en surfaces, ce qui permet de souligner les enjeux environnementaux. La France est exportatrice nette de 2,7 millions dhectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux dimports et dexports. La France reste, en effet, très dépendante de létranger. Les produits importés nécessitent une surface de 14 millions dhectares (soit un quart de la surface de la France), et la plupart de ces produits génèrent de fortes pressions environnementales dans les pays exportateurs : déforestation, assèchement des nappes phréatiques, usage massif de pesticides... Ce document effectue un focus sur huit principaux produits importés en France (le soja, le cacao, le café, lhuile de palme, le coton, les fruits et légumes, les produits issus du bois, ainsi que les produits issus de la pêche et de laquaculture) et détaille les conséquences. Il présente également des leviers pour réduire lempreinte carbone de ces produits importés : sobriété, efficience, relocalisation, substitution et équité.
![]()
![]()
Une ferme résiste à la bétonisation des terres du Grand Paris
Damien ANDOUARD, AuteurDepuis 2011, à Villiers-le-Bâcle (91), la ferme Vandame lutte contre la ligne 18, projet du Grand Paris, prévue pour traverser le plateau agricole de Saclay, où se trouve leur exploitation. Cristiana et Emmanuel Vandame, installés sur la ferme familiale depuis 1997, cultivent aujourd'hui, avec leurs salariés, des grandes cultures (luzerne, blé, maïs, sarrasin...) et des légumes bio sur 230 ha. Ils commercialisent les légumes, ainsi que les pains, brioches et gâteaux qu'ils confectionnent dans leur fournil en circuits courts (à la ferme, AMAP, marché, etc.). Leur clientèle est majoritairement composée de chercheurs qui travaillent au centre de recherche de Saclay, accolé à la ferme. C'est précisément le projet de faire du plateau de Saclay un pôle technologique et scientifique, en urbanisant ses terres fertiles, qui menace la ferme Vandame, ainsi qu'une quinzaine d'autres exploitations. Dans cet article, les Vandame, engagés dans cette lutte avec différentes associations, racontent leur combat.
![]()
![]()
Les fiches filières du réseau GAB/FRAB AuRA : Légumes secs 2022
En 2020, la région Auvergne-Rhône-Alpes représentait 4 % des surfaces de légumes secs bio françaises et 0,8 % des surfaces de légumes secs totales en France. Dans cette région, 789 ha sont consacrés à la production de lentilles biologiques, surtout concentrée dans le département de Haute-Loire, et 280 ha à la culture de pois chiches bio, avec des surfaces plus importantes dans la Drôme. L'ensemble des producteurs de lentilles bio ou en conversion cumulent cette culture avec d'autres productions, la majorité étant également éleveurs bovins (40 %) ou céréaliers (38 %). Concernant les producteurs de pois chiches bio ou en conversion, 74 % sont des céréaliers. À l'échelle nationale, la lentille verte domine le marché des légumes secs : 3 713 tonnes ont été vendues en 2020, alors que les volumes de vente pour les autres légumes secs ne dépassent pas, pour chacun, les 1 000 tonnes. Cette fiche filière, réalisée par le réseau GAB/FRAB AuRA, fournit des informations sur les différents acteurs de la filière (trieurs, collecteurs, négociants, transformateurs) et leur aire d'influence. Elle présente aussi les données 2020 relatives à la commercialisation des légumes secs (circuits de commercialisation, répartition des ventes, débouchés, demande, prix d'achat...).
![]()
![]()
Filière légumes bio en Auvergne-Rhône-Alpes - Edition 2022
LObservatoire Régional de lAgriculture Biologique dAuvergne-Rhône-Alpes (ORAB AuRA) a publié une fiche consacrée à la filière "Légumes Bio" de la région (données 2020 principalement). Cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur cette filière au sein de lORAB, de la production à la commercialisation, et fournit une analyse de la filière.
![]()
![]()
Des fines herbes bio dans un outil high-tech
Véronique BARGAIN, AuteurAngel Rodriguez, créateur de la société Bioplants, près dAngers, produit des plants dherbes aromatiques bio, prêtes à cueillir, destinés à la vente aux rayons fruits et légumes, en grande distribution et en magasins bio. Aujourdhui, les 15 000 m² de serres de Bioplants permettent de cultiver vingt espèces de plantes aromatiques pour le Grand Ouest et pour Paris. Cette production, entièrement automatisée, repose sur une technologie inspirée de lindustrie et sur lutilisation de lintelligence artificielle : toutes les tâches, de la commande des intrants à la sortie des plants, sont réalisées sans intervention humaine, grâce à un logiciel et à un transbordeur. Le contrôle qualité, le conditionnement et lexpédition sont ensuite réalisés manuellement. Pour finir, suite à la création dun second site, Bioplants prévoit daccueillir 4 ha de serres supplémentaires et de continuer à développer son activité dans dautres régions de France.
![]()
![]()
Fraîcheur printanière
Josiane GOEPFERT, AuteurL'oignon blanc de printemps, plus croquant et sucré que l'oignon jaune, vendu en frais et en bottes, se sème à la fin de l'été, pour une récolte au début du printemps. Récolté avant maturité et dès le début de la saison, ce légume est moins exposé aux ravageurs. Cependant, pour réussir sa culture, le sol doit rester aéré afin de protéger l'oignon blanc de l'humidité, qui l'exposerait alors à des maladies, comme celle du charbon ou comme le mildiou. Des moyens préventifs, tels que l'association avec des carottes, ou des moyens curatifs (décoction d'ail, saupoudrage de bicarbonate de soude...) permettent de lutter contre le développement de maladies cryptogamiques. Une astuce, présentée dans un encadré, consiste à cultiver l'oignon blanc sur des minibuttes, permettant ainsi à l'eau de s'évacuer. Pour finir, Thiébaud Schaffenhauser, maraîcher bio à Munster, en Alsace, partage ses conseils de culture.