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Viticulture



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Note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques : Mars 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (mars 2019) : - Synthèse ; - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; Secteur du sucre ; - Évolution du marché français ; - Échos du monde.
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BIO CENTRE MAG Hors-série n° 12 - Les chiffres de la bio en région Centre-Val de Loire en 2017
Ce hors-série présente les chiffres 2017 de l'agriculture biologique en région Centre-Val de Loire, un état des lieux et l'évolution des principales filières animales et végétales, et la progression des opérateurs de l'aval (transformateurs, distributeurs).
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Boucher avec des levures inactivées
Clara DE NADAILLAC, AuteurAfin de réduire le sulfitage des vins, l'ajout de levures sèches inactivées (LSI) dans les capsules à vis des bouteilles va être testé. Ces expérimentations seront réalisées par l'Inra de Pech Rouge et chez des vignerons dans le cadre du projet Bio-LSI, porté par SudVinBio. Les LSI utilisées sont capables de consommer l'oxygène, et donc d'améliorer la conservation des vins. Ce projet fait suite à des essais réalisés par l'entreprise Biocork, qui a obtenu des premiers résultats concluants sur BIB (bag-in-box).
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Les cépages résistants
Arnaud FURET, AuteurSi la crise phylloxérique a fait émerger de nouveaux cépages résistants aux maladies (mildiou et oïdium en plus du phylloxéra), la règlementation française est encore très restrictive quant à leur utilisation, bien que la recherche devienne de plus en plus pointue sur le sujet et que nos voisins allemands et suisses les intègrent avec beaucoup de souplesse. La Suisse autorise, en effet, depuis 2015, la multiplication du cépage Divico et lAllemagne va jusquà autoriser certains de ces cépages en AOP. Francis Rousset, vigneron en Suisse, raconte comment les cépages résistants interspécifiques du Domaine des 3 Lacs en conversion vers la bio - dans lequel il travaille nont reçu, depuis plusieurs années, aucun traitement fongique et insecticide aérien, lobjectif à terme étant daboutir à des vins « zéro phyto ».
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Dossier spécial Viticulture
Stéphane BECQUET, AuteurOn voit aujourdhui la vinification biologique sorienter, dun côté, vers la diminution, voire la non-utilisation des intrants (la grande tendance est aux fermentations indigènes et, plus précisément, aux fermentations spontanées plutôt que la mise en uvre de pieds de cuve) et, de lautre côté, employer des méthodes pour élaborer des vins sans soufre. Ce dossier consacré à la viticulture biologique rappelle, dans un premier temps, les intrants disponibles en bio et leurs intérêts dans lapport dazote pour garantir la croissance des levures. Puis, un article est dédié aux résultats du CASDAR Levain bio et du projet WILDWINE, deux programmes de recherche visant à une meilleure maîtrise et une sécurisation de la fermentation indigène. Les bons résultats des essais (sur vin rouge et liquoreux) de WILDWINE consacrés à la sélection et au développement de levains originaux issus dexploitations ont permis détablir des références et des fiches techniques. Le dernier article technique du dossier aborde la vinification sans dioxyde de soufre S02 au travers des résultats du projet BIOCONTROL, porté par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, qui étudie leffet de la « BioProtection » (ajout dun mélange de levures non-Saccharomyces) sur les caractéristiques des vins. La suite est assurée par un nouveau projet nommé RESPECT.
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Grands crus de Bordeaux : Les pesticides toujours là, mais
Morgan BOURVEN, Auteur ; Eric BONNEFF, Auteur38 grands crus de Bordeaux et deux vins non classés, tous de 2014 sauf un de 2015, ont été analysés par l'UFC-Que Choisir pour rechercher des résidus de pesticides. La plupart des bouteilles testées étaient contaminées, sauf trois. Onze différents composés ont été retrouvés, de 1 à 6 par bouteille, mais parfois avec des taux trop faibles pour être mesurés. On n'observe aucun dépassement des limites maximales de résidus autorisées. Toutefois, il faut noter que les concentrations mesurées sont en moyenne 3 fois moins élevées que lors de tests menés il y a 4 ans à léchelle de la France. Suite à ces premiers tests, très négatifs, ainsi que suite à des décès de vignerons ou encore des cas dintoxication, la profession viticole a lancé un important mouvement pour améliorer les choses, qui se concrétise par les baisses de contaminations observées. Ainsi, certains viticulteurs sont passés en bio, voire en biodynamie ; mais, si ce mouvement se développe en France, il reste encore très marginal dans le Bordelais. Globalement, conscients des enjeux, les vignerons bordelais, en général, veulent aller plus loin dans la réduction de pesticides et, pour eux, lobjectif est la sélection de cépages résistants aux maladies et au changement climatique, tout en permettant lexpression du terroir de Bordeaux.
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Ondes, vigne et vin : Good vibrations
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Clara DE NADAILLAC, AuteurCe dossier dresse un état des lieux des connaissances actuelles sur l'utilisation des ondes dans le domaine des productions végétales, et plus spécifiquement en viticulture. En effet, de récentes recherches ont permis de mettre en évidence l'émission d'ondes sonores, mais aussi électriques ou lumineuses, par les plantes. Leur réception et leur analyse par des appareils spécifiques, dont certains sont déjà en test, pourraient permettre d'identifier précocement l'occurrence de certains stress : sécheresse, présence d'un ravageur, etc. Par ailleurs, les recherches avancent également sur l'utilisation d'ondes comme méthode de lutte. Cela concerne notamment la confusion sexuelle : l'émission de vibrations spécifiques peut limiter les capacités de reproduction des cicadelles, mâles et femelles communiquant via l'émission de telles vibrations. Des expérimentations sont aussi menées sur le passage du moût au micro-ondes avant la vinification, ou encore sur le traitement des vignes ou du vin par des UV, ces techniques n'étant pas autorisées en agriculture biologique actuellement, ni même en agriculture conventionnelle en ce qui concerne l'utilisation des micro-ondes.
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Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
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Semoir viticole à engrais verts (GEST)
Ce semoir viticole pour les engrais verts, adapté au tracteur enjambeur et aux vignes étroites de Bourgogne, a été développé lors d'un partenariat entre l'Atelier Paysan et lassociation le GEST. Le GEST(Groupement d'Études et de Suivi des Terroirs) est une association regroupant des vignerons et vigneronnes travaillant sur la compréhension et la préservation des terroirs de Bourgogne. À leur initiative, une démarche de conception participative avec un groupe de viticulteurs bourguignons est lancée au début de lannée 2017, visant à répondre à un manque dans les offres présentes sur le marché : un outil pour réaliser un semis efficace, parfois en semis direct, adapté aux tracteurs enjambeurs et à des terrains en dévers. Après un premier prototype réalisé fin 2017, basé sur un autre semoir viticole à engrais verts diffusé par lAtelier Paysan, une nouvelle version est répliquée début 2018 en plusieurs exemplaires, testés auprès de plusieurs viticulteurs. Loutil évolue encore aujourdhui selon leurs retours. En plus des éléments classiques dun semoir (disques-ouvreurs, dents et socs pour ouvrir et refermer le sillon), le châssis se doit de répondre à une contrainte particulière : un système de suivi du dévers, conçu pour sadapter à un type de tracteur-enjambeur très répandu sur les exploitations. La page du tutoriel revient en détails sur le développement de ce semoir viticole pour vignes étroites : cahier des charges, caractéristiques techniques, évolutions des différentes versions, pistes daméliorations. Les documents suivants sont par ailleurs accessibles sur cette page : les plans de l'outil (adaptable en 2 largeurs différentes) et de ses réglages, les plans du rouleau à atteler derrière le semoir, ainsi que des schémas explicatifs (fonctionnement global de loutil et éléments spécifiques). Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
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La Bio dans l'Union Européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
L'Observatoire National de l'Agriculture Biologique a publié l'édition 2016 du carnet "La Bio dans l'Union européenne". La surface cultivée en bio (certifiée et en conversion) dans l'Union européenne a été estimée à plus de 11,2 millions dhectares fin 2015. Elle représentait environ 6,2 % de la SAU de l'UE. Plus de 268 000 exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. Le marché bio de l'Union européenne a été estimé à 25,5 milliards en 2014. Le carnet donne les statistiques sur la production et le marché bio dans l'Union européenne et présente des focus sur les marchés bio allemand, britannique et suédois, sur les produits bio en RHD, les productions végétales bio, l'élevage bio et les politiques publiques en faveur de l'AB.
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Provence-Alpes-Côte d'Azur : La biodynamie entre en cave coopérative
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le Vaucluse, la coopérative viticole Terra Ventoux regroupe 120 adhérents (soit 600 hectares), dont six en agriculture biologique (soit 25 ha). Certains d'entre eux sont sensibilisés à la biodynamie, ou appliquent déjà le cahier des charges Demeter. Ainsi, la coopérative a fait le choix de s'engager vers plus de biodynamie. Pour ce faire, une stratégie complète a été élaborée : accompagnement des producteurs et notamment parrainage des nouveaux adhérents, conseils, formations, facilité d'accès aux terres, garanties auprès des banques pour l'investissement dans le matériel spécifique Un chai dédié aux raisins issus des parcelles conduites en biodynamie va aussi prendre place à la coopérative, avec la possibilité pour les viticulteurs de participer aux opérations de vinification. Derrière ce changement en profondeur, transparaît le choix d'une agriculture plus respectueuse de l'homme et de l'environnement, dans une démarche collective.
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L'AerWay favorise la vie du sol
Clara DE NADAILLAC, AuteurLes outils AerWay et Aairsol sont équipés d'un ou deux rotors horizontaux animés, sur lesquels sont placées des séries de quatre couteaux. Utilisés dans les inter-rangs enherbés des vignes, ils permettent d'aérer le sol et de faciliter la pénétration de l'eau sans détruire la végétation en place. Plusieurs viticulteurs, qui utilisent l'un ou l'autre de ces outils depuis plusieurs années, témoignent dans cet article.
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L'agroforesterie appliquée à la viticulture
Arnaud FURET, Auteur ; Mickaël OLIVON, AuteurCet article se compose de trois parties. La première, "L'agroforesterie... ou mixité culturale : une obligation en zone de montagne ou de forte pente", revient sur les spécificités de ces zones accidentées où la culture de la vigne se prête à la création d'un second étage de culture (maraîchage). La deuxième partie, "Retour sur la formation proposée par Grappe avec Agroof (coopérative participative et solidaire spécialisée en agroforesterie)", présente un compte-rendu d'une formation de décembre 2015, au cours de laquelle les synergies et complémentarités entre la culture, et notamment celle de la vigne, l'arbre et l'animal ont été explorées. La formation a aussi permis de découvrir la parcelle de Christian Vigne, qui accueille les moutons d'un éleveur qui pâturent en période non végétative dans les vignes, ainsi qu'une haie diversifiée. La troisième partie, "Témoignage : Bernard Vallette, vigneron bio dans le Beaujolais (69)", apporte une illustration concrète de projet de mixité culturale.
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Agroforesterie, les pièges à éviter
Xavier DELBECQUE, AuteurLes premières parcelles en agroforesterie viticole ont vu le jour il y a une vingtaine d'années. Cela donne aujourd'hui un recul suffisant pour dégager certains enseignements sur cette pratique et ainsi la perfectionner. Dans cet article, chercheurs et agriculteurs ayant travaillé sur l'implantation d'arbres dans les vignes témoignent. Les principales observations ont permis de mettre en avant : - la nécessité de laisser un certain espace entre les rangs de vignes et les rangs d'arbres, afin d'éviter une concurrence pour l'azote ; - les bénéfices de l'ombre apportée par les arbres sur les vignes, en particulier dans les régions du Sud ; - les objectifs de cette cohabitation d'espèces avant les plantations (ombrage, double production, en fruits ou en bois...).
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Alternatives au cuivre : Quelles perspectives ? ; Cuivre : Toujours au cur des préoccupations
Frédérique ROSE, AuteurLe cuivre, utilisé pour les cultures spécialisées (viticulture, maraîchage, arboriculture...), notamment en agriculture biologique, encourt le risque de ne pas voir son autorisation renouvelée par l'Europe en 2018. Ainsi, structures de développement, de recherche et entreprises travaillent de concert pour trouver des alternatives, comme dans le projet européen Co-Free, qui a duré quatre ans. Une vingtaine de produits alternatifs ont été testés. Si certains ont montré une efficacité proche de celle du cuivre, leur coût reste bien supérieur, ou alors ils ne sont pas encore homologués. L'utilisation combinée de tels produits avec d'autres leviers variétés résistantes, outils daide à la décision... semble être la solution la plus prometteuse pour, a minima, réduire les doses de cuivre utilisées. Une matinée des Rendez-vous Tech&Bio Viticulture, à Montagne, en Gironde, les 6 et 7 juillet 2016, était consacrée à la thématique du cuivre. Les risques de toxicité et les modalités d'application (dose autorisée, nombre de passages...) ont fait débat.
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Ampelomyces : un agent de biocontrôle pour réduire les dégâts liés aux épidémies d'oïdium ?
LUniversité de Piacenza, en Italie, étudie depuis plusieurs années, dans le cadre du projet européen Innovine, lintérêt dagents de biocontrôle dont Ampelomyces, un groupe de champignons hyperparasites, pour lutter contre loïdium de la vigne. Les premiers résultats sont encourageants. En France, lIFV Val de Loire étudie, depuis 2015, linoculation in vitro de ce parasite sur trèfle violet implanté dans linterrang.
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La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
La surface mondiale cultivée en bio (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 43,7 millions dhectares fin 2014 (estimation réalisée daprès les données de FiBL/IFOAM et dautres organismes). Elle représentait 0,99 % de lensemble du territoire agricole des 172 pays enquêtés. Près de 2,3 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2014 (sans compter celles se situant dans des pays pour lesquels il n'y a pas de statistiques accessibles). 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2015. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à 68 milliards deuros en 2014. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également un focus sur le pourtour méditerranéen et les États-Unis, ainsi quun focus sur certaines filières (grandes cultures, coton, café, cacao, banane, lait, aquaculture bio...). Un tableau présente les différents chiffres par pays.
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La biodiversité sur l'exploitation agricole : Guide pratique
Roman GRAF, Auteur ; Markus JENNY, Auteur ; Véronique CHEVILLAT, Auteur ; ET AL., Auteur | SEMPACH (Seerose 1, CH-6204, SUISSE) : STATION ORNITHOLOGIQUE SUISSE | 2016
Ce guide pratique présente, en 9 parties, les mesures qui permettent dencourager la biodiversité dans les exploitations agricoles. De nombreuses informations pratiques indiquent comment les planifier et les mettre en uvre, dans les prairies extensives, les cours des fermes, les champs de blé, les lisières de forêts et les bords de ruisseaux. Des exemples et des portraits dexploitations innovantes montrent quil est possible de combiner écologie et agriculture et comment communiquer cette plus-value aux consommateurs.
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Calendrier lunaire 2017
Le Calendrier Lunaire permet de jardiner avec la Lune, afin de rechercher des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes : légumes, fruits, fleurs, arbres, mais aussi agriculture, animaux, abeilles, vin, bière, bois, gazon... Les cycles lunaires influencent aussi nos états de santé, et le calendrier lunaire peut constituer un guide précieux pour planifier un ensemble de gestes quotidiens : pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Calendrier des Semis Biodynamique 2017
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2016
Produire des fruits, des légumes et des céréales de qualité, riches en éléments nutritifs, en goût et en forces vitales, tel est l'objectif du jardinier et du paysan en biodynamie. Pour atteindre cet objectif, il convient de respecter les processus naturels et de travailler avec les rythmes cosmiques. Ce Calendrier, qui est le fruit de plus de 50 années de recherche de l'Institut de Maria Thun, est un guide pour y parvenir. Ses concepts sont aujourd'hui reconnus et utilisés pour les travaux d'agriculture, de jardinage, d'apiculture, de sylviculture et de viticulture. Ce Calendrier n'est pas seulement lunaire ; il prend aussi en compte les rythmes des autres planètes du système solaire. Ce Calendrier propose : - Des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour ; - Des conseils pratiques pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; - Une présentation détaillée des rythmes cosmiques avec des tableaux et cartes astronomiques permettant de connaître et visualiser exactement les positions de la Lune et des planètes ; - Des tendances météorologiques mois par mois ; - Une bibliographie et des contacts pour s'informer et se former en biodynamie ; - Une méthodologie pour faire ses propres expériences au jardin.
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Les Carnets de l'Agence BIO : La bio dans les territoires : Fiches régionales et de production : Edition 2016
Lédition 2016 du Carnet de lAgence BIO sur la bio dans les territoires comporte les chiffres clés de lagriculture biologique, en 2015, en France. Les fiches retracent l'évolution des surfaces et cheptels certifiés par région, puis par filière : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
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Château Larchère : la passion du vin, au naturel !
NATURE & PROGRES, AuteurThierry et Muriel Baudry sont viticulteurs bio en Dordogne. Thierry a grandi au milieu des vignes de ses parents qui lui ont fait partager très tôt leur amour de la terre. C'est au cours de son BEP agricole option nologie à Sauternes qu'il a découvert que sa propre conception du travail de la vigne, héritée de l'observation et des heures passées auprès de son père, n'était pas en accord avec le dogme scolaire. Pour Thierry, "un paysan vigneron ne fait pas le vin, il l'accompagne, l'élève, le révèle". En 1989, il a décidé de reprendre le domaine en s'installant en GAEC avec ses parents qui ont de suite approuvé son projet de convertir l'activité en bio. Les trois premières années ont été difficiles, mais sa forte détermination et le soutien paternel ont eu raison des obstacles. Thierry et Muriel ont développé Château Larchère. Ils ont mené des essais pour limiter l'apport en cuivre dont les résultats sont largement diffusés dans la profession. En tout, 20 ha de raisin rouge et 6 ha de blanc sont cultivés sans amendements, pour un rendement de 30 hl à l'ha pour le vin rouge et 19 hl pour les blancs secs et les liquoreux. Pour Thierry, le meilleur signe de bonne santé de sa vigne, c'est la trentaine de plantes différentes présentes au m2. Développer l'autonomie sur la ferme fait partie de leurs projets (eau, électricité), tout comme favoriser encore plus la vente directe. Les Baudry sont par ailleurs impliqués dans la vie de leur territoire : conseil municipal, comité d'organisation d'une foire bio annuelle, ouverture de l'exploitation aux visites, organisation de dégustations...
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Cinq clés pour réaliser des vins nature
Mathilde LECLERCQ, AuteurDans cet article, trois vignerons expliquent les pratiques qu'ils mettent en uvre pour réaliser des vins nature : Michel Bedouet, en bio, dans le Muscadet (44), Michel Issaly, en bio, dans le Tarn, et Nicolas Despagne, en Gironde. Parmi les points clés discutés, figurent : la qualité de la matière première, l'hygiène irréprochable, un départ en fermentation rapide, le contrôle des températures et l'utilisation du soufre seulement en cas de besoin.
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Dossier : Economie collaborative : Du collaboratif pour tous
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur ; Eddy FOUGIER, Auteur ; Claire NIONCEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré à l'économie collaborative, au niveau du secteur agricole, comporte les articles suivants : - Tendances : Plusieurs "nouvelles" pratiques ; - Florian Breton, Fondateur de MiiMOSA : Notre plateforme est en pleine explosion ; - Ulule : Derrière chaque projet, une histoire ; - Fondation Terre de Liens : Préserver le patrimoine foncier agricole ; - WeFarmUp : Le Blablacar du tracteur ? ; - Initiative : Une dynamique locale récompensée ; - Plateforme : Réconcilier économie et écologie (présentation de Lendosphère) ; - Vin et net-économie : La filière viticole entrée dans l'univers du financement participatif (présentation de Fundovino) ; - Paysans d'avenir : Un voyage photographique pour découvrir la diversité agricole.
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Dossier Fertilité des sols : Gérer la fertilité : Des sols vivants et productifs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe maintien, voire l'amélioration, d'une bonne fertilité des sols est un élément essentiel à la production biologique. Cela reste toutefois un sujet complexe : de nombreuses pratiques et techniques peuvent être mobilisées, avec des effets divers et à plus ou moins long terme. Pour accompagner les agriculteurs face à cet enjeu, des outils se développent. Par exemple, dans le cadre du projet Agrinnov, porté par l'Observatoire français des sols vivants (OFSV), des bio-indicateurs ont été identifiés, apportant des éléments de réflexion complémentaires aux analyses classiques. Dans une interview, Jean-François Vian, enseignant-chercheur à l'Isara de Lyon et spécialiste de la qualité des sols et de leur biologie en AB, aborde les effets de diverses pratiques culturales, à partir de certains résultats du projet Agrinnov. Enfin, trois agriculteurs bio témoignent dans ce dossier, dont Henri Sergent, qui cultive 188 hectares, dans l'Essonne, et ce, sans labour.
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Engrais verts : A adapter selon ses objectifs
Frédérique ROSE, AuteurLa mise en place d'engrais verts présente des intérêts reconnus. Les viticulteurs peuvent aussi utiliser cette pratique sur leurs inter-rangs. Il conviendra alors de trouver le mélange le plus adapté aux conditions pédoclimatiques locales et aux objectifs recherchés (lutte contre l'érosion, limitation de l'évapotranspiration...). Dans cet article, Perrine Dubois, de l'Association technique viticole du Maine-et-Loire, et Eric Maille, d'Agrobio Périgord, apportent leurs conseils, complétés par le témoignage dAntoine Pignier, viticulteur biodynamique dans le Jura, qui a auto-construit un semoir pour les engrais verts.
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Enherbement peu concurrentiel : La piloselle rentre dans le rang
Alex SICILIANO, AuteurUne dizaine de parcelles d'essais ont été suivies dans le Sud-Est de la France pour étudier l'enherbement peu concurrentiel des vignes. Au terme de ce programme, il apparaît qu'il vaut mieux miser sur le travail du sol pour entretenir le rang en région méditerranéenne quand c'est possible. Mais, pour des parcelles en pente et bien valorisées, l'enherbement localisé sur le rang avec une espèce comme la piloselle peut être une alternative intéressante. En effet, cette plante concilie implantation rapide et faible concurrence avec la vigne. Elle a également une bonne pérennité et protège de l'érosion. Néanmoins, son installation est délicate et, sur les sols ayant de faibles réserves hydriques, il faut rester prudent car il peut y avoir un peu de concurrence hydrique.
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Évaluer la performance environnementale des exploitations laitières en polyculture-élevage
Claver KANYARUSHOKI, AuteurLe projet CASDAR Qualenvic (qualité conjointe des produits alimentaires et de l'environnement) a pour objectif de fournir aux éleveurs laitiers et aux viticulteurs des méthodes et des références pour évaluer la qualité et la performance environnementale de leur exploitation. Lors des Rencontres 3R de 2015, des chercheurs, des enseignants et des conseillers agricoles ont présenté les travaux menés dans le cadre de ce projet. Des élevages du Cantal et du Finistère ont été observés. Cette étude a permis notamment d'améliorer un outil d'analyse du cycle de vie adapté aux exploitations laitières, et de l'appliquer sur de nouveaux systèmes en zone de plaine et de montagne.
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Fertilisation organique : Quelle influence sur le rendement et l'azote assimilable ?
Frédérique ROSE, AuteurEn viticulture, ce qui peut rendre difficile la conversion en bio, ce sont les faibles vigueurs de la vigne, les baisses de rendement et les carences azotées des moûts. S'il faut tout d'abord s'assurer du bon fonctionnement du sol, des apports de fertilisants organiques sont aussi envisageables. Les Chambres d'agriculture des Pyrénées-Orientales et des Pays-de-la-Loire ont mené, ou mènent encore, des essais comparatifs sur plusieurs produits : marc composté enrichi en lies, assemblage de fumiers, farine de plumes, tourteau de ricin, guano de poisson, compost de fumier de bovins, engrais du commerce, et engrais verts. Dans les deux régions, les résultats, à ce jour, n'ont montré que très peu de différences entre les modalités testées.
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Filières et marchés : Les chiffres de l'Agence BIO en viticulture bio pour 2015
Selon l'Agence BIO, le nombre d'exploitations bio avec la vigne pour activité principale a augmenté de 2,15 % en 2015 par rapport à 2014. Les chiffres du secteur viticole bio en France sont présentés.
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Flavescence dorée, un fléau indéfectible ?
Clara DE NADAILLAC, AuteurDéclarée maladie de quarantaine en 2003, la flavescence dorée fait l'objet d'un plan de lutte obligatoire. Pourtant, sa propagation continue sur le territoire français. Cette maladie, causée par une bactérie de type phytoplasme, est transmise par un insecte, la cicadelle. Les résultats peu satisfaisants de la lutte pourraient être liés, d'une part, à la difficulté d'identifier ce vecteur dans les parcelles, et, d'autre part, à l'efficacité de cette maladie à se transmettre. Les insecticides aujourd'hui autorisés sont lessivables, et ce, d'après les experts témoignant dans cet article, y compris en agriculture biologique (pyrèthre naturel utilisé en produit de contact). Autre facteur favorable à la maladie et difficilement maîtrisable : l'existence de foyers, et donc de sources de contamination, dans les espaces non cultivés (friches, vignes plantées sur les ronds-points, aulnes sauvages...). Parmi les travaux de recherche en cours, certains concernent la détection des pieds malades, par drone, avion ou satellite, afin de permettre un arrachage le plus précoce possible des vignes touchées. Concernant la lutte en elle-même, les pistes les plus prometteuses sont la confusion acoustique des accouplements et l'utilisation de symbiontes, des bactéries qui pourraient perturber le comportement de la cicadelle ou sa reproduction.
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FORUM SIVAL partie 2 : Les grands vins bio sans sulfites
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ; Michaël RESSEGUIER, AuteurLors du Sival 2016, le pôle bio des Chambres d'agriculture des Pays-de-la-Loire a organisé une conférence ayant pour thème : "Les grands vins bio sans sulfites". Plus de 130 personnes ont ainsi participé à l'intervention de l'nologue alsacien Arnaud Immele, et aux témoignages de deux vignerons des Pays-de-la-Loire, Aymeric Hilaire et Michel Bedouet. L'nologue préconise notamment la technique de la « bio-protection », qui consiste à apporter des souches de levures non-saccharomyces qui, par leur présence, empêchent, ou tout du moins limitent, le développement de souches non désirées. Une autre technique consiste à séparer les premiers litres gravitaires, riches en flore. Enfin, l'nologue met en garde sur l'ajout de doses de soufre en petites quantités, parfois réalisé pour rattraper une vendange pourrie ou liquoreuse.
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La géobiologie au service des vignerons... et de tout agriculteur
Arnaud FURET, Auteur ; Tifenn PEDRON, AuteurLes notions de géobiologie et de radiesthésie se confondent parfois. Le géobiologue cherche à concilier démarche intuitive du radiesthésiste et démarche scientifique. La vigne et le vin comptent parmi les applications de la géobiologie, qui étudie l'ensemble des influences de l'environnement sur le vivant. Le premier article, "Témoignage : Application pratique chez Jean-Christophe Pellerin, vigneron dans le Bugey (01)", relate une expérience d'application de la géobiologie pour essayer de résoudre un problème de carences en potasse et en azote. A l'occasion d'une formation en géobiologie, une expertise est réalisée sur la parcelle de Jean-Christophe. Après un diagnostic et la mise en place de quelques dispositifs spécifiques, le vigneron constate une nette amélioration : la parcelle présente une meilleure vigueur dans son ensemble et la mercuriale qui envahissait la parcelle, indiquant un blocage de la vie microbienne du sol, a quasiment entièrement disparu. Le deuxième article, "Groupe de travail : La géobiologie à la cave et à la vigne en Savoie et Bugey", concerne deux journées d'échanges qui ont eu lieu en 2014 avec Jean-Guillaume Nardi, géobiologue. Les participants ont pu apprendre à repérer les réseaux énergétiques et réaliser quelques expériences.
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Le Guide Carité des Bonnes adresses du vin bio et biodynamique 2017-2018
Jean-Marc CARITÉ, Auteur ; Lilas CARITÉ, Auteur | BATS (Diffusion Différente, 402 Route des Pyrénées, 40 320, FRANCE) : ÉDITIONS D'UTOVIE | 2016
Cette dix-septième édition du guide a été actualisée et complétée, des nouveaux producteurs y font leur entrée. En tout, plus de 1500 vins ont été dégustés avant la sélection finale présentée dans l'ouvrage. Un état des lieux présente un ensemble d'éléments sur la réalité du vin bio aujourd'hui. Le guide indique, pour chaque vin, les doses de SO2 ajouté, le prix et la qualité des vendanges (une sélection de vins sans sulfite ajouté est proposée). Il propose également une sélection de lieux présentant une offre dno-écotourisme.
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Guide technique : Conduite du vignoble en agriculture biologique en région ALPC
Séverine CHASTAING, Auteur ; François BALLOUHEY, Auteur ; Stéphane BECQUET, Auteur ; ET AL., Auteur | LIMOGES CEDEX 2 (Boulevard des Arcades, 87 060) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AQUITAINE LIMOUSIN POITOU-CHARENTES | 2016Ce guide a été réalisé par les Chambres d'agriculture d'Aquitaine avec la participation du Syndicat des vignerons bio d'Aquitaine. Il présente la viticulture bio de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, puis fait un point sur la réglementation de lAB, la période de conversion et les démarches de certification. Il aborde ensuite les points clés de la conduite du vignoble en bio, concernant la gestion des sols, de lenherbement, de la protection du vignoble Une liste de quelques points de vigilance permet dattirer lattention sur les conséquences que peut avoir la conversion sur lexploitation, notamment en termes dorganisation, de temps de travail, etc.
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L'huile essentielle de sarriette des montagnes, un extrait aromatique antifongique
Anaïs MAZOYER, AuteurL'huile essentielle de sarriette des montagnes possède des propriétés fongicide, antibactérienne, antivirale, nématicide et insecticide. Différentes études se sont penchées sur ses effets en viticulture, maraîchage, arboriculture, en grandes cultures et en conservation des denrées. Des résultats intéressants ont pu être obtenus mais sont à confirmer. Du côté de la réglementation, le dossier d'approbation de l'huile essentielle de sarriette des montagnes vient d'obtenir son admissibilité, en tant que substance de base, relative au règlement européen de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. Pour une utilisation en agriculture biologique, cette substance devra être inscrite à l'annexe II du règlement CE n°889/2008.
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Intégration d'animaux dans les vignes, quelles pratiques ?
Lors des journées techniques interrégionales fruits bio des 4 et 5 février 2016, à Avignon et Valence, la présence danimaux dans les vergers et les vignes a été discutée. LUnité Ecodéveloppement de lInra dAvignon a présenté les résultats dune enquête menée en 2015 auprès de 14 producteurs français ayant introduit des animaux dans leurs parcelles. Ces producteurs sont dabord motivés par la gestion de lenherbement et des ravageurs, mais leurs pratiques sont très variables, de laccueil ponctuel de troupeaux extérieurs à la ferme (avec un berger) à lintégration dun atelier délevage sur la ferme, comportant plusieurs espèces complémentaires. Si elles sont globalement intéressantes, ces pratiques demandent cependant du temps. Les contraintes réglementaires sont rappelées.
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Journées Techniques PNPP - Substances naturelles en production végétale : Actes des conférences
Cédric BERTRAND, Auteur ; Jérôme MUESSEN, Auteur ; Najat NASSR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Ce document rassemble les résumés des interventions ayant eu lieu lors des Journées Techniques PNPP - Substances naturelles en production végétale, organisées par l'ITAB, les 26 et 27 avril 2016, à Paris (les diaporamas des interventions sont également disponibles à l'adresse : http://itab.asso.fr/publications/jt-intrants2016.php). Contenu : - Introduction au bio-contrôle ; - Réglementation : substances de base et biostimulants (évolutions, procédures, évaluations...) ; - Recherche-expérimentation en PNPP (1) : extrait d'ortie, micro-doses de sucres et Projet "Usage", hydroxyde de calcium, chitosan, propolis, thé de compost, extraits naturels en jardin, espaces verts et infrastructures ; - Projet Casdar Huiles essentielles : stratégies de protection des cultures ; effets biofongicides : évaluation in vitro sur Venturia inaequalis et Phytophthora infestans, aux vergers sur venturia sp., en vignoble sur mildiou, en maraîchage sur mildiou de la laitue, Bremia lactucae ; - Recherche-expérimentation en PNPP (2) : présentation des résultats du projet européen Co-Free (2012-2016) sur les alternatives au cuivre, essais dintrants au CTIFL, Quassia, lutte contre l'hoplocampe du pommier, phosphate de diammonium contre la mouche de l'olive, bicarbonate de sodium, les substances de base, 5 ans de progrès.
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Un laboratoire itinérant en Pays de la Loire
Afin de maîtriser la stabilisation tartrique et la stabilisation microbiologique des vins, un laboratoire d'analyses itinérant a été mis en place par la CAB Pays de la Loire. Nathalie Dallemagne, ingénieure en viticulture et nologie, a contribué à l'élaboration du projet. Pendant les vinifications, de septembre à décembre, elle passe une fois par semaine chez un des vignerons suivis, les vignerons voisins apportant également leurs échantillons à observer. Entre mars et juillet, une fois par mois, elle passe pour surveiller les vins en cours d'élevage, mais aussi pour suivre des essais réalisés par certains vignerons. L'initiative de ce laboratoire rencontre un franc succès, avec aujourd'hui 25 vignerons adhérents. Deux d'entre eux apportent leurs témoignages.
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Lutte obligatoire contre Xylella fastidiosa : où en est-on ?
La bactérie Xylella fastidiosa, détectée en Europe en 2013 sur des oliviers du sud de l'Italie, sévit actuellement dans ce pays, avec plus de 200 000 ha déjà contaminés. L'article présente tout d'abord la bactérie : souches bactériennes et les cultures sur lesquelles elles se développent plus spécifiquement, les symptômes les plus représentatifs observés sur la plante, les modes de contamination... Le dispositif européen de lutte obligatoire est ensuite présenté, puis l'article propose un point sur la situation en France, où un plan d'action national a été mis en place, en septembre 2014, pour prévenir, détecter et gérer les contaminations, tout en mobilisant les acteurs et en communiquant régulièrement sur le sujet. Suite à la détection d'un foyer de contamination en Corse, en juillet 2015, le plan de lutte a été précisé et adapté (notamment, destruction de certains végétaux dans la zone infectée) et des mesures complémentaires ont été adoptées.
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Maîtrise de la flavescence dorée : De nouvelles expérimentations
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre de la lutte contre la flavescence dorée sur vignes, la recherche d'alternatives au pyrèthre se poursuit au sein de Sudvinbio, association interprofessionnelle de la viticulture biologique. Des mélanges à base d'huile végétale et de talc ont notamment été testés. Les premiers résultats pour un traitement ovicide sont encourageants mais restent à confirmer en année de forte pression du ravageur, 2015 ayant été une année de faible pression. Par ailleurs, un aspirateur à cicadelles a été construit, sur la base d'un aspirateur à feuilles mortes. Malgré des améliorations à apporter, cet aspirateur pourrait être un outil de lutte complémentaire intéressant.
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Maladie du bois : changer son approche pour pérenniser son vignoble
Les maladies du bois ne doivent pas être considérées comme des pathogènes stricts, mais bien comme une conséquence logique de mauvaises pratiques de taille. En effet, le complexe de champignons que sont l'Esca ou le Black Dead Arm ne s'attaque pas à des bois sains, mais à du bois mort pour le dégrader selon son cycle naturel. C'est à ce moment-là que sont produites des molécules, principalement des phyto-toxines et des allo-toxines, responsables par la suite des symptômes et du dépérissement des ceps. La qualité de la taille est donc une condition essentielle pour lutter préventivement contre ces maladies. Des pratiques moins mutilantes, respectueuses des flux de sève, faisaient partie des savoir-faire des vignerons, mais ont été mises à mal en partie avec l'apparition des outils de taille modernes. La taille Poussard, du nom de son inventeur, par exemple, est aujourd'hui redécouverte. Elle consiste en une taille de formation, qui s'appuie sur la taille Guyot. Sa technique et ses principes sont expliqués.
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Matériel
BIOFIL, AuteurA travers cet article, trois utilisateurs d'outils de la société Actisol témoignent sur ces matériels : - le domaine viticole bio des Terres Blanches, dans les Bouches-du-Rhône, a testé le rouleau Roll Krop, pour casser le couvert d'orge implanté sur les interrangs. La céréale couchée reste ensuite en place pour jouer le rôle de mulch ; - l'entreprise l'Herbier du Diois travaille avec plusieurs producteurs de plantes aromatiques et médicinales, dont l'un a investi en 2013 dans l'outil Acti'lavande pour le désherbage ; - Stéphane Griot, éleveur bio de vaches laitières dans la Loire, a acheté, avec deux voisins, l'outil Gaea. Celui-ci scalpe la prairie, l'objectif pour l'éleveur étant de ne plus labourer ses prairies avant la mise en place de ses céréales.
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Millésime bio : Confiance ou prudence ?
Frédérique ROSE, AuteurDu 25 au 27 janvier 2016, les acteurs de la filière viticole bio française se sont réunis à l'occasion de la 23ème édition du salon Millésime bio, à Montpellier. Ce salon est l'opportunité de faire le point sur le marché du vin bio. Dans certaines régions, le vignoble bio et en conversion progresse bien : +17 % en Champagne-Ardenne, +15 % en Corse, +9 % en Pays de la Loire... Les achats de vins bio par les ménages français augmentent également (+13,7 % entre 2013 et 2014). Malgré tout, certains acteurs de la filière restent prudents, notamment face à des productions, des ventes ou encore des prix, qui stagnent pour leurs appellations.
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Note de conjoncture et d'actualités pour les produits biologiques : Septembre 2016
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités pour les produits biologiques (septembre 2016) : - Synthèse : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des grandes cultures ; Secteur des fruits et légumes ; - Secteur des vins ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Pas d'effet des huiles essentielles sur le mildiou au champ
Xavier DELBECQUE, AuteurPlusieurs essais ont été menés pour évaluer l'efficacité d'huiles essentielles dans la lutte contre le mildiou de la vigne. Les principaux résultats, rapportés dans cet article, ont été présentés à l'occasion des journées sur les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP), organisées les 26 et 27 avril 2016, par l'Itab. Une première phase d'essais en laboratoire a donné des résultats globalement satisfaisants, avec des efficacités de 70 à 90 %, à condition que l'inoculation du champignon arrive rapidement après le traitement. Une deuxième phase d'essais a toutefois mis en évidence un certain effet de l'adjuvant utilisé, l'huile essentielle n'étant donc pas seule responsable des bons résultats obtenus en laboratoire. Enfin, une troisième phase d'essais au champ a été plutôt décevante, avec un même niveau d'efficacité pour une solution d'huiles essentielles avec de faibles doses de cuivre que pour de faibles doses de cuivre utilisées seules (soit 65 %).
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Petit Futé France Bio
Alma ROTA, Auteur ; Margot CARRAU, Auteur ; Jean-Paul LABOURDETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18 Rue des Volontaires, 75 015, FRANCE) : NOUVELLES ÉDITIONS DE L'UNIVERSITÉ | 2016
La nouvelle édition du Guide France Bio du Petit Futé propose des centaines d'adresses écologiques et bio dans chaque région de France : restaurants, épiceries, petits producteurs et artisans, AMAP, marchés, vente à la ferme, vignerons, magasins de cosmétiques, centres de beauté et de bien-être, hôtels, chambres et tables d'hôtes... Le Guide propose également des idées de balades pour découvrir les plus beaux parcs et jardins de chaque région, ainsi que quelques dates de fêtes et salons liés au bio et à l'écologie organisés dans les grandes villes comme dans les petits villages. Un carnet d'adresses futées pourra également inspirer les jeunes parents pour trouver le nécessaire pour bébé (couches lavables, chaussons de cuir souples...). Des dossiers thématiques complètent le Guide (sur le vin bio, lhabitat écologique, l'écotourisme, les garanties de l'agriculture biologique ) ; des fiches pratiques et des conseils de grand-mère (pour le ménage, la beauté, le jardinage...) sont proposés pour vivre bio au quotidien.
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Piloter le rendement : Poser le bon diagnostic
Frédérique ROSE, AuteurAfin d'optimiser ses rendements, un viticulteur peut jouer sur divers leviers : apport d'azote, de potasse... Mais, sans un diagnostic précis des facteurs limitant le potentiel de ses vignes, ses interventions peuvent se révéler inutiles. Pascal Guilbault, du service Vigne et Vin de la Chambre d'agriculture de Gironde, a présenté, lors des journées techniques du Syndicat des Vignerons Bio d'Aquitaine, en février 2016, des méthodes et outils permettant de mieux prendre en compte les éléments en jeu (facteurs influençant le rendement, loi du minimum, outils de diagnostic) et ainsi prendre les bonnes décisions.
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Le point avec Certipaq : Les dernières modifications de la réglementation bio
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLe 29 avril 2016, le règlement (UE) n°2016/673 a été validé. Il vient compléter le règlement (CE) n°889/2008 relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques. Les principales modifications, explicitées dans cet article, portent sur : - les produits phytosanitaires autorisés (annexe II du règlement (CE) n°889/2008 modifiée dans sa présentation, et nouvelles substances actives autorisées) ; - l'élevage (dérogation pour l'introduction d'animaux non bio) ; - la vinification (procédés de vinification autorisés) ; - l'alimentation animale (liste des additifs autorisés modifiée dans sa présentation, et nouvelles autorisations) ; - les denrées alimentaires (liste des additifs et auxiliaires technologiques autorisés modifiée) ; - les algues marines (règles de production étendues à la production de microalgues).
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Portrait : Georges Siegenthaler : Un vigneron chercheur
Armelle LACÔTE, AuteurAprès une carrière d'enseignant chercheur à la faculté de médecine de l'Université de Genève, Georges Siegenthaler a entamé la seconde partie de sa vie professionnelle. Passionné par les méthodes alternatives de culture de la vigne, les fermentations, les arômes..., il a décidé, une fois à la retraite, de remettre en vigne le coteau de Vens-le-Haut qui surplombe Seyssel et les rives du Rhône, alors pratiquement à l'abandon. Son objectif : élaborer des vins bio de Savoie haut de gamme et selon le concept de "garage wine", développé en France et aux USA, consistant à réaliser des micro-cuvées de vins d'exception, comme on le ferait dans un laboratoire... L'article relate l'aventure de ce vigneron chercheur passionné, de sa quête du meilleur pour le sol, la vigne et le vin en prenant appui sur la science et la compréhension des phénomènes du vivant.
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Pour semer des engrais verts, construisez vos semoirs !
Nicolas SINOIR, Auteur ; Antoine PIGNIER, AuteurAntoine Pignier est viticulteur en biodynamie dans le Jura. L'observation de ses parcelles l'a amené à vouloir les enherber différemment, avec un engrais vert annuel et non plus avec un enherbement non bouleversé pendant plusieurs années. Pour cela, il lui fallait un semoir adapté - suffisamment léger pour les petits tracteurs qui équipent le domaine - qu'il a autoconstruit. Satisfait de son ouvrage, Antoine Pignier a fait appel à l'Atelier Paysan afin de mettre ce semoir sur plans et d'en favoriser la diffusion librement auprès des viticulteurs, et ce, sur l'ensemble du vignoble français.
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Pourquoi ils ont abandonné la certification bio
Emmanuel BRUGVIN, AuteurLarticle aborde le problème de labandon de la certification chez certains viticulteurs biologiques, notamment dans le secteur du Ventoux (Vaucluse), suite à la récente attaque de black-rot et du fait de difficultés ou dinterrogations, dordres techniques ou économiques.
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Les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) ; Des avancées sur l'autorisation des substances de base en AB ; Les biostimulants utilisables en AB ; Homologation des produits phytosanitaires
Cet article présente lévolution de la réglementation sur les PNPP dans lUnion Européenne et la situation dans la Loi dAvenir Agricole française. Les substances de base autorisées et en cours dautorisation sont présentées et le cas des biostimulants est détaillé (une centaine de substances naturelles, dont le purin dortie, peuvent maintenant être mises en marché sans autre formalité). De nombreux produits phytosanitaires (cuivre, soufre, Bacillus thuringiensis ) ont vu leurs doses dhomologations et/ou leurs conditions dutilisations changer en 2016, généralement à la baisse. Les viticulteurs doivent bien consulter le site E-phy du ministère de lAgriculture avant dutiliser différents produits.
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Produire, transformer, vendre : le "3 en 1" d'une vigneronne en cave particulière
Héloïse GONZALO-TURPIN, AuteurNon issue du milieu agricole, Sandra Lemoine a créé, dans les années 2000, une activité viticole qu'elle gère de A à Z, de la gestion des vignes à la commercialisation, en passant par la vinification. Dans cet article, son parcours et son activité, en agriculture biologique depuis 2014, sont présentés.
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Pulvérisation confinée : Economie de produits, mais à quel prix ?
Frédérique ROSE, Auteur ; BIOFIL, AuteurLa Chambre d'agriculture de Gironde a réalisé une étude technico-économique sur la pulvérisation confinée en viticulture. Destinée aussi bien aux conventionnels qu'aux bio, cette technique vise à réduire les intrants en ciblant mieux la végétation et en récupérant le produit qui n'atteindrait pas celle-ci. Si de tels pulvérisateurs permettent de réduire de 30 à 40 % la quantité de produit utilisé ainsi que la dérive, grâce notamment à leurs panneaux récupérateurs, les avantages économiques ne sont pas évidents, car l'investissement est lourd. Des améliorations sont toutefois envisageables. Deux viticulteurs bio témoignent. Christophe Landry, en Gironde, a ajouté des panneaux récupérateurs sur le système de pulvérisation de son ancien outil, ce qui lui a permis de réduire son investissement. Alain Gripon, en Loire-Atlantique, utilise un prototype imaginé par sa Cuma et construit par un artisan local. Tous deux sont satisfaits de la pulvérisation confinée. Dans cet article, les forces et faiblesses de cette technique sont discutées. Des matériels, proposés par différentes marques, sont présentés.
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Recueil de pratiques observées en viticulture biologique : des pistes pour innover ?
Audrey PETIT, Auteur ; Raphaël CHATAIN, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur | LE GRAU DU ROI (Domaine de l'Espiguette, 30 240, FRANCE) : IFV (Institut français de la vigne et du vin) | 2016Ce recueil a pour ambition de mettre en place une méthode pour détecter et évaluer les pratiques innovantes mises en uvre chez les viticulteurs biologiques avec, en point de mire, la diffusion de ces pratiques pour un développement de la viticulture biologique. Ce document, réalisé dans le cadre du projet CASDAR VITINNOBIO, est le fruit dune enquête réalisée à partir dentretiens au cours de lhiver 2014-2015. Étaient particulièrement ciblées les pratiques jugées innovantes concernant des points techniques identifiés comme potentiellement verrouillés ou difficiles à maîtriser en viticulture biologique (doses de cuivre, gestion des adventices, gestion du temps de travail ). A ce stade, aucun travail dévaluation, de validation, de contrôle de ces techniques nayant été effectué, lobjectif du document est avant tout de montrer la diversité, la créativité, lingéniosité de pratiques qui peuvent répondre à divers points de blocage de la viticulture biologique, et qui représentent un véritable terreau dinnovations pour les viticulteurs bio ou conventionnels.
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Recueil de savoir-faire paysans : Commercialisation viticulture bio
Entre 2004 et 2014, les surfaces dédiées à la viticulture biologique en Pays de la Loire ont pratiquement triplé, selon les chiffres de l'Observatoire de l'Agence bio et de l'ORAB. En 2014, il y avait 1 921 ha de viticulture bio dans la région et 513 en conversion. Le réseau GAB-CAB propose aux vignerons expérimentés et à ceux récemment installés un accompagnement technique en viticulture et en vinification. Ce recueil, porté par la CAB Pays de la Loire, a pour objectif de diffuser les techniques et savoir-faire des vignerons du réseau en matière de commercialisation auprès de l'ensemble des vignerons, en AB ou en conventionnel. Il est organisé en grandes thématiques et fait une large part aux témoignages et aux paroles des viticulteurs. Il aborde les thématiques suivantes : construction de la politique prix, élaboration et évolution de la gamme, circuits de commercialisation, développement de la politique de communication, mutualisation, perspectives et vision d'avenir. Une carte permet de localiser ces domaines viticoles bio de la région, qui sont ensuite brièvement présentés.
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Redynamiser les vins en magasin bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLa production de vin bio est un secteur très dynamique. Concernant les circuits de distribution, près de 40 % des ventes de vin bio sont réalisées via la vente directe, et près de 24 % en magasins bio. La part de marché de ces derniers a cependant tendance à baisser d'année en année. L'article fait un rapide état des lieux de la distribution du vin bio en France selon les circuits de commercialisation, puis propose quelques pistes pour dynamiser les ventes en magasins bio.
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Réglementation du cuivre : Où en est-on ?
Frédérique ROSE, AuteurComme l'explique Jacques Grosman, expert viticulture et animateur du réseau national des experts de la protection des végétaux à la Dgal (ministère de l'Agriculture), la situation réglementaire qui concerne l'utilisation du cuivre sur les cultures bio n'est pas encore tout à fait réglée. En attendant les décisions des instances compétentes, les viticulteurs bio peuvent continuer à utiliser les produits en leur possession ou en vente en appliquant les conditions d'emploi indiquées sur les étiquettes.
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Scic Graines équitables, dans l'Aude : A la reconquête des friches viticoles
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa SCIC Graines équitables a été créée en 2014, avec pour objectif de produire des graines à germer sur danciennes friches viticoles dans lAude et lHérault sur environ 1500 ha. Son principal client est Germline, qui commercialise essentiellement en magasin bio, pour des graines de luzerne, blé tendre, moutarde blanche, orge, avoine et lentilles. Après récolte, les lots de graines à germer sont triés, stockés et analysés chez un prestataire. Le prix net perçu par lagriculteur est intéressant si le rendement suit. La luzerne est semée sous couvert de blé. Après récolte du blé, les céréaliers laissent la luzerne se développer tout lhiver. Au printemps, la première coupe de luzerne est valorisée en fourrage auprès déleveurs grâce à une bourse de fourrages régionale. Après la première coupe, une récolte de graines est effectuée fin juillet. Il est prévu de faire se succéder blé et luzerne un an sur deux. Par solidarité, plusieurs membres de la SCIC mettent également leurs parcelles à disposition déleveurs de moutons locaux, notamment lautomne lorsque les luzernières sont vigoureuses. Les ovins permettraient aussi déliminer les repousses de folle-avoine et la cuscute. Par ailleurs, en plus des graines à germer, les adhérents de la SCIC produisent des semences pour couverts végétaux, pour la viticulture et pour l'élevage.
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SIVAL : Visite du domaine aux Moines à Savennières
Elisabeth COCAUD, AuteurL'AOC viticole Savennières-Roche-aux-Moines, un vin blanc sec, compte seulement 22 ha, idéalement exposés en surplomb de la Loire. Parmi les huit domaines de production, le domaine aux Moines cultive 12 ha de vignes en bio. Tessa La Roche, viticultrice sur ce domaine, a présenté ses pratiques à l'occasion d'une visite lors du SIVAL.
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Tech&Bio Viti à Montagne Saint-Emilion : Faire évoluer les pratiques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes 6 et 7 juillet 2016, près de 3000 visiteurs se sont retrouvés au rendez-vous Tech&Bio viticole de Montagne, dans la zone d'appellation Saint-Emilion. Pour réduire l'utilisation de pesticides dans ses vignobles, la région Nouvelle Aquitaine mise plutôt sur le changement de pratiques chez les agriculteurs conventionnels que sur les conversions à l'agriculture biologique, choix qui ne satisfait pas les organismes bio présents au salon. Ces derniers souhaiteraient, de leur côté, plus de considération pour leur travail. Dans ce contexte, l'un des défis de la filière sera de convaincre les bio-sceptiques. Certains matériels présentés lors de ce rendez-vous Tech&Bio tentaient de leur apporter des réponses, par exemple sur la gestion des engrais verts. Parmi les innovations en démonstration, deux robots : Vitirover, un robot tondeur conçu par Xavier-David Beaulieu, et Ted, de Naïo Technologie, un robot enjambeur polyvalent.
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Techniques innovantes : Les 4 rendez-vous de Tech & Bio
BIOFIL, AuteurAprès l'édition nationale du salon Tech & Bio en 2015, ce sont quatre rendez-vous Tech & Bio régionaux qui se dérouleront en 2016 : - le 27 mai à Aiserey, en Côte d'Or, autour des grandes cultures ; - les 1er et 2 juin à Bihan, dans le Morbihan, pour un rendez-vous Grand Ouest axé sur les cultures fourragères, les grandes cultures et les cultures légumières ; - le 16 juin à Jeu-les-Bois, dans l'Indre, sur la thématique des élevages de ruminants ; - et les 6 et 7 juillet à Libourne, en Gironde, pour un rendez-vous Viticulture. Les programmes de chacun d'entre eux sont détaillés.
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Ted, le robot enjambeur
Xavier DELBECQUE, AuteurLa société Naïo Technologies, à l'origine du robot désherbeur Oz conçu pour les exploitations maraîchères, a développé Ted, un robot enjambeur destinés aux viticulteurs. Comme Oz, sa mission première est le désherbage mécanique. En test depuis septembre 2016, et encore à l'état de prototype, ses fonctionnalités devraient se développer. Avec un prix estimé entre 60 000 et 80 000 euros, le robot Ted peut travailler de manière autonome sur environ 5 hectares par jour, avec une autonomie de 4 à 8 heures.
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Les vignerons bio face aux conditions climatiques
Face aux aléas climatiques de lannée 2016 (gel, grêle, pluie), des vignerons bio se sont organisés pour faire face : cellules de crise organisées en Val de Loire (soutien psychologique notamment), création dune bourse raisins/vins, réflexion sur un dispositif de solidarité, communication positive auprès des clients
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Vignes résistantes à l'oïdium et au mildiou : promesses et controverses en Languedoc-Roussillon
Pauline BLONDE, Auteur ; François HOCHEREAU, Auteur ; Jean-Marc BARBIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa vigne est la troisième culture la plus traitée en France (20 % des volumes de pesticides utilisés). 80 % des traitements de la filière sont des traitements fongicides, visant particulièrement le mildiou et l'oïdium, maladies pour lesquelles les variétés du vignoble français n'ont pas de résistances. Dans le cadre du plan Ecophyto, notamment, des programmes de recherche ont été mis en place pour créer des hybrides plus résistants. Toutefois, ces recherches sont à l'origine d'incertitudes, de débats et de controverses au sein de la filière. L'étude socio-économique présentée dans cet article, et réalisée en 2015, s'est penchée sur les conditions d'appropriation de ces cépages résistants en région Languedoc-Roussillon.
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Vin et ail biodynamiques en Gascogne
Laurent DREYFUS, AuteurLaurent Massartic, viticulteur en biodynamie dans le Gers, a repris l'exploitation familiale en 2001, date à laquelle il envisageait déjà de convertir le domaine. Il produit aujourd'hui du raisin sur 20 ha, des céréales, mais aussi de l'ail, sur lequel il concentre désormais son activité de maraîchage. Passionné par la vie du sol et des cultures, la biodynamie lui a permis d'élargir sa pratique. Il procède lui-même à la vinification du raisin rouge, dans une cave gérée collectivement, et vend le raisin blanc à un grand négociant. L'ail est vendu en tresses à des grossistes, avec une production de 7 à 8 tonnes pour les bonnes années. Pour éviter les parasites et les maladies, il a mis en place une rotation dans laquelle on trouve successivement une ou deux années de céréales, du tournesol ou du maïs, une légumineuse, du chanvre ou du sarrasin. Outre sa constante recherche en matière de préparations biodynamiques pour améliorer le sol et les plantes, il est impliqué dans le groupe local des agriculteurs biodynamiques. Parmi ses nombreux projets, il envisage un élevage bovin et, peut-être, l'embauche d'un salarié.
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Vinification : Maîtriser la fermentation indigène
Frédérique ROSE, AuteurEn 2014, une enquête de l'Itab a montré que la majorité des vignerons en AB avait recours à la fermentation spontanée de leurs moûts. Si certains maîtrisent bien cette pratique, les résultats peuvent être assez aléatoires pour d'autres. Ainsi, dans le cadre du projet Casdar « Levain bio », divers outils de maîtrise de la fermentation alcoolique des vins ont été étudiés et comparés : utilisation de levures sèches actives (LSA) du commerce, utilisation de levures indigènes spontanées, réalisation d'un pied de cuve, utilisation de levures indigènes sélectionnées.
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Vinification sans sulfites : Retrouver la typicité des vins
Frédérique ROSE, AuteurArnaud Immelé est nologue, consultant en vinification bio-nutritionnelle, en Alsace. Pour lui, l'utilisation de sulfites en vinification limite la typicité et la complexité des vins. Ainsi, il préconise de s'en passer. Dans cet article, il explique comment. En encart, Lionel Boutié, vigneron bio dans l'Aude qui a lancé une gamme de vins sans sulfites en 2013, témoigne.
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Vins en biodynamie : De surprenantes réussites
Fabienne MALEYSSON, AuteurDe plus en plus de domaines viticoles prestigieux sont passés en agriculture biodynamique. L'article se penche sur ce que les pratiques biodynamiques apportent à cette production, d'après les témoignages de viticulteurs. Les recherches scientifiques qui permettraient de distinguer lintérêt des techniques biodynamiques sont délicates à mettre en uvre car les résultats se mesurent à l'échelle du système et sur plusieurs années. Néanmoins, sur le terrain, les vignerons trouvent la plupart du temps que leurs vins se sont améliorés. François Miglio, viticulteur en biodynamie en Côtes-de-Provence, a constaté la disparition du mildiou et de l'oïdium suite à l'utilisation de préparations en biodynamie, et estime qu'au bout de huit ans, il y a gagné "sur les plans économique, agronomique, nologique et humain". Michèle Aubery, du Domaine de Gramenon, a constaté une régénération de la vigne, un sol plus souple, des grappes plus grosses, une augmentation des rendements, mais aussi un changement complet du vin : "il est bien plus minéral, profond...". Les consommateurs, eux, sont de plus en plus nombreux à plébisciter ce type de vin, appréciant, entre autres, de retrouver le goût du terroir. Un tableau dresse une liste de 48 vins rouges de la Vallée du Rhône méridionale, dont 16 en biodynamie, 16 en bio et 16 en conventionnel, avec 4 entrées : prix de la bouteille ; dégustation : note sur 20 ; pesticides ; sulfites.
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Vins "écolos" : Comment s'y retrouver
UFC-QUE CHOISIR, AuteurBiologiques, biodynamiques, nature..., les vins "écologiques" sont de plus en plus prisés. Cet article propose quelques explications sur ce qui les distingue des vins conventionnels, mais aussi ce qui les distingue entre eux, ainsi que sur les différents labels.
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Zoom sur les outils autoconstruits en viticulture
Arnaud FURET, AuteurCertains viticulteurs désireux de travailler avec des outils plus adaptés à leurs conditions de culture ou de faciliter la mise en uvre de pratiques spécifiques se lancent dans la conception et l'autoconstruction d'outils. L'Atelier Paysan leur fournit un appui, par l'accompagnement ou la formation. Plusieurs témoignages illustrent cette thématique : - Travail du sol en forte pente, en dévers : Témoignage de Jean Delobre, agriculteur en Nord-Ardèche ; - Semoir à engrais vert, en semis direct : Retour d'expérience d'Antoine Piognier, vigneron dans le Jura ; - Formations : Nicolas Sinoir, animateur national de l'Atelier Paysan.
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Du 2 au 4 décembre 2014, Vinitech-Sifel, à Bordeaux, a mis à l'honneur l'innovation : voici une sélection des trophées
BIOFIL, AuteurLe trophée d'or a été décerné à l'entreprise Souslikoff & Cie pour un porte-outils interceps automatisé, dont les outils possèdent leur propre système de positionnement, permettant ainsi de travailler sur deux demi-rangs à chaque fois. Le trophée d'argent a été attribué à l'entreprise Leger SAS pour une bineuse intercep qui utilise l'énergie de traction pour faire pivoter les supports des socs. Le trophée de bronze revient à Egretier Jean-Michel SARL pour un porte-outil articulé à l'arrière du tracteur destiné au travail du sol sur le rang.
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L'achillée millefeuille contre les maladies cryptogamiques
Laure MERRIEN, AuteurL'infusion d'achillée millefeuille (Achillea millefolium) a montré des propriétés antifongiques en application préventive, notamment sur vigne, maïs, tomates... Par ailleurs, c'est également un stimulateur de défenses naturelles et elle est utilisée dans les préparations biodynamiques. Elle fait actuellement l'objet d'une demande d'approbation auprès de l'Union Européenne en tant que substance de base, au sens du règlement CE n°1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits pharmaceutiques.
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Actualité technique : Sival
Aurélien LIVET, Auteur ; Brigitte LAMBERT, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; ET AL., AuteurA l'occasion des forums du Sival, le 15 janvier 2015, plusieurs conférences et visites étaient consacrées à l'agriculture biologique. Parmi ces conférences, deux sont résumées dans cet article : - la première a traité de l'utilisation d'extraits végétaux pour soigner les plantes, notamment les vignes ; - la seconde a rapporté des résultats d'essais récents sur la protection des cultures maraîchères bio. Pour cette dernière, les expérimentations présentées se sont penchées, entre autres, sur l'effet des associations culturales sur les acariens et pucerons noirs et sur l'attractivité des tunnels pour les auxiliaires. Les résumés de la seconde partie de cette conférence seront publiés dans le numéro 58 de Techni Bio. Deux exploitations bio ont, par ailleurs, ouvert leurs portes aux visiteurs du Sival : le Verger de la Hanère et le Jardin de l'Avenir, toutes deux dans le Maine-et-Loire.
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L'agriculture Bio en Rhône-Alpes - Edition 2015 - Repères 2014 : Les chiffres de la production, transformation et distribution
Rhône-Alpes est la 1ère région française en nombre d'exploitations bio avec 2 968 fermes, et la 4ème en termes de surfaces cultivées en bio, avec 98 567 ha fin 2014. La progression du nombre de fermes bio se poursuit, avec 200 exploitations nouvellement engagées en bio en 2014. Si les productions de légumes, de plantes aromatiques et médicinales, de fruits, de fromages de chèvre et de miel sont bien représentées, en revanche, on note que les bovins, porcins et les grandes cultures sont encore peu présents en bio. Cette publication de Corabio et de Bioconvergence présente les chiffres de l'agriculture bio en Rhône-Alpes fin 2014 au niveau de la production, de la transformation et de la distribution. Au sommaire : - La production agricole bio en Rhône-Alpes (Progression de la bio ; Les agriculteurs bio de Rhône-Alpes ; Part de la bio par rapport à l'agriculture conventionnelle) ; - La bio dans les départements ; - La transformation des produits bio ; - La consommation et distribution des produits bio ; - Les productions végétales (Les légumes frais ; Les fruits ; Le vin ; Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; Les grandes cultures : céréales et oléo-protéagineux) ; - Les productions animales (La viande bovine ; Lait de vache ; Lait de chèvre ; Lait de brebis ; La viande ovine ; La viande de porc ; La viande de volailles ; Les ufs ; Le miel).
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Des arbres dans les vignes : Le plein de biodiversité
Frédérique ROSE, AuteurComme quelques autres viticulteurs, Delphine et Benoît Vinet, en Gironde, ont planté des arbres dans leurs vignes. Leur motivation première était de casser le système monocultural de la viticulture, et ainsi d'atteindre un certain équilibre sur leur domaine. Cette pratique présente d'autres atouts : - elle améliore la fertilité du sol, à condition de ne pas travailler le sol sur les interrangs ; - elle favorise la présence des auxiliaires, notamment les oiseaux et les chauves-souris qui, étant insectivores avant d'être fructivores, participent à la régulation des insectes ravageurs ; - elle permet de diversifier les revenus si des arbres fruitiers sont choisis. En bordure de parcelles, des haies protègent aussi les vignes des vents forts et des gelées tardives. Les Vinet n'ont, pour le moment, pas observé de baisse de rendement ou de qualité de leur production depuis la mise en place des arbres, peut-être parce que ceux-ci ont été plantés après les vignes.
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La bio dans l'Union européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
Fin 2012, 254 086 exploitations agricoles cultivaient près de 10,2 millions d'hectares selon le mode biologique dans l'Union européenne à 28 (y compris les surfaces en conversion). La bio représentait 5,6 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio ont respectivement augmenté de 7,4 % et 6,8 % entre 2011 et 2012 dans l'UE à 28. Fin 2013, 257 323 exploitations agricoles cultivaient plus de 10,3 millions d'hectares. La bio représentait 5,7 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Entre 2012 et 2013, le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio de l'UE à 28 ont progressé de 1,3 % et 1,1 %. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans l'Union européenne, par pays et par régions. Il offre également plusieurs focus : sur les marchés bio allemand et britannique ; sur les produits bio en restauration hors domicile ; sur les productions végétales bio dans l'Union européenne ; sur l'élevage bio dans l'Union européenne.
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La bio en plein essor sur le territoire de l'AOP Faugères
Dans le département de l'Hérault, le syndicat de l'AOP Faugères, le Civam bio 34, l'Agence de l'eau et le Syndicat mixte des Vallées de l'Orb et du Libron ont favorisé les conversions de viticulteurs à l'agriculture biologique, en plein essor depuis 2009. Désormais, environ 600 hectares sont convertis. Les acteurs du territoire ont su favoriser le développement de techniques utilisées en agriculture biologique, comme la confusion sexuelle. L'article livre le témoignage de Cédric Guy, viticulteur à Laurens, qui est passé en bio en 2008. Il insiste notamment sur le rôle du syndicat de l'AOP pour mettre en place et diffuser des techniques performantes.
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Calendrier Lunaire 2016
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce du jardinier. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Calendrier des Semis Biodynamique 2016
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2015
Produire des fruits, des légumes et des céréales de qualité, riches en éléments nutritifs, en goût et en forces vitales, tel est l'objectif du jardinier et du paysan en biodynamie. Pour atteindre cet objectif, il convient de respecter les processus naturels et de travailler avec les rythmes cosmiques. Ce Calendrier qui est le fruit de plus de 50 années de recherche de l'Institut de Maria Thun est un guide pour y parvenir. Ses concepts sont aujourd'hui reconnus et utilisés pour tous les travaux d'agriculture, de jardinage, d'apiculture, de sylviculture et de viticulture. Ce Calendrier n'est pas seulement lunaire ; il prend aussi en compte les rythmes des autres planètes du système solaire. Ce Calendrier propose : - Des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour ; - Des conseils pratiques pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; - Une présentation détaillée des rythmes cosmiques avec des tableaux et cartes astronomiques permettant de connaître et visualiser exactement les positions de la Lune et des planètes ; - Des tendances météorologiques mois par mois ; - Une bibliographie et des contacts pour s'informer et se former en biodynamie ; - Une méthodologie pour faire ses propres expériences au jardin.
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Changer de cépage sans replanter
Markus SPUHLER, AuteurLa viticulture bio a besoin de cépages résistants au mildiou. Le surgreffage permet de réencépager la vigne assez rapidement sur des petites parcelles, et à relativement peu de frais, ce qui est une bonne alternative lorsque les plantations ne sont pas encore amorties. La méthode la plus sûre, même dans les régions viticoles froides et humides, consiste à greffer une bouture herbacée sur une bouture lignifiée. Mise au point par un vigneron bio, cette technique du "greffage herbacé" est déjà un peu répandue dans la viticulture biologique suisse. L'article détaille les principales étapes de l'opération.
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Le cheval, viable en situation extrême
Xavier DELBECQUE, AuteurLe cheval est de plus en plus présent dans les vignobles français, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, et des plus petits aux plus grands domaines. Economiquement, l'utilisation du cheval pour les travaux dans les vignobles n'est pas toujours rentable. Son intérêt concerne surtout les vignes en coteaux, où le tracteur peut difficilement être utilisé. Les viticulteurs qui témoignent dans cet article, tous en agriculture biodynamique, considèrent que le premier argument est agronomique : travailler avec les chevaux permet de mieux préserver le sol.
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Le coin des ingénieux
Daniel PASQUET, AuteurCet article présente l'installation charentaise des palissages pour les vignobles, une technique qui permet de limiter la force de traction que doivent subir les amarres.
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Le coin des ingénieux : A vos tricots !
Daniel PASQUET, AuteurUne technique d'habillage des piquets des vignobles, avec des tricots colorés, a été présentée lors d'un séminaire au Jander Carpett Vine Institut. Deux effets de cet habillage ont pu être observés : - une chaleur emmagasinée la journée et redistribuée la nuit via les fils d'aste ; - une attractivité pour les auxiliaires des cultures avant l'éclosion des fleurs, permettant leur présence dès la première génération de ravageurs.
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Comment réaliser un pied de cuve ?
En viticulture, il est possible d'utiliser un « levain maison », appelé pied de cuve, pour assurer la fermentation alcoolique à partir de levures indigènes, naturellement présentes sur le domaine. Cet article, issu d'une fiche technique réalisée dans le cadre du projet de recherche Levain Bio, décrit le process de fabrication d'un pied de cuve et les précautions à prendre, du choix de la vendange à l'ensemencement des cuves.
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Congrès de la biodynamie : Se réapproprier le greffage
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn viticulture, la qualité du matériel végétal est importante pour faire face aux maladies du bois. A l'occasion du congrès de la biodynamie, les participants ont fait le point sur le matériel aujourd'hui disponible en France et ont mis en exergue les difficultés de la filière. Le clonage est pointé du doigt pour l'appauvrissement génétique qu'il engendre : seuls 30 à 40 clones de porte-greffes sont disponibles sur le marché et la sélection massale pour l'enrichissement des collections est interdite. L'intensification et la concurrence entre pépiniéristes sont également deux tendances qui semblent s'être développées au détriment de la qualité du matériel proposé. Par ailleurs, l'obligation de traiter contre la flavescence dorée rend impossible l'accès à des porte-greffes bio aujourd'hui. Les participants de ce congrès ont également discuté des solutions envisageables, notamment avec la Sicavac, organisme technique qui projette de mettre en place une labellisation des plants de vigne, et Guy Bossard, vigneron et pépiniériste depuis 50 ans. L'objectif : que les vignerons se réapproprient le greffage.
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Les connaissances scientifiques au service de la COP21 : Florilège de projets de recherche 2008-2015 du programme "Gestion et impacts du changement climatique"
La tenue en 2015, à Paris, de la 21ème Conférence des parties de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) est l'occasion pour le Commissariat général au développement durable de présenter, dans ce document, les résultats de plusieurs projets de recherche du programme « Gestion et impacts du changement climatique » (GICC), conduits sur la période 2008-2015. L'atteinte des objectifs de la COP21, contenir le réchauffement moyen en dessous de 2°C par des actions d'atténuation et adapter nos sociétés face au changement climatique, sur la base notamment de l'agenda des solutions, ne peut se concevoir sans l'éclairage par les résultats de la recherche. Le programme GICC a pour ambition d'y contribuer. L'objectif de ce document est de présenter les thèmes, axés sur le changement climatique, abordés dans le cadre du programme et de montrer à travers ces restitutions, notamment la rubrique « apport aux politiques publiques et acquis en termes de transfert », les liens étroits qui existent entre connaissance et action, savoir et décision.
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Création en Pays de la Loire d'un recueil de savoir-faire en commercialisation pour les viticulteurs bio
Valérie Thibaudeau et Sébastien Bonduau, de la Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB), ont réalisé une enquête visant à faire un état des lieux des pratiques de commercialisation du vin. L'objectif est notamment de proposer aux adhérents de la CAB Pays de la Loire un outil d'aide à la décision. Après une présentation du contexte de la viticulture bio en Pays de la Loire, l'article fait ressortir les thématiques importantes que les témoignages ont mis en avant, sur l'importance de la construction du prix de vente, les démarches de mutualisation, l'exportation...
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Cuivre et flavescence dorée : Epées de Damoclès sur les bio
Frédérique ROSE, AuteurSelon Marc Chovelon (Itab et Grab) et Eric Maille (Agrobio Périgord, Fnab et Itab), techniciens référents bio en viticulture, la flavescence dorée et l'éventuelle réduction des doses de cuivre autorisées sont les principales difficultés qui planent sur la filière viticole biologique. Tous deux s'expriment sur la question dans cette interview. Concernant le cuivre, il n'existe, à ce jour, pas d'alternatives qui pourraient le remplacer. Seules des solutions partielles ont pu être trouvées, permettant de réduire les doses. Concernant la flavescence dorée, des essais sont en cours. Le traitement à l'eau chaude des plants en pépinières apparaît comme un levier important pour limiter la propagation de la maladie.
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Cuivre : A quand des produits vraiment plus écologiques ?
Markus SPUHLER, AuteurL'utilisation du cuivre, notamment en viticulture, n'est pas sans conséquences sur la qualité des sols. Le cuivre est un métal lourd qui peut, en s'accumulant, affecter, par exemple, les populations de vers de terre. Les sols viticoles bio présentent parfois une très forte pollution au cuivre, dont la majeure partie est héritée de leur exploitation conventionnelle. Le Cahier des charges de Bio Suisse fixe des valeurs en-dessous de l'Ordonnance bio, quant aux quantités de cuivre autorisées pour les cultures. Cependant, des efforts sont encore à produire pour diminuer le plus possible le recours au cuivre : variétés résistantes, meilleure conduite des cultures axée sur la santé des plantes, utilisation de produits fongiques alternatifs ou de produits cupriques plus efficients.
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Découvrez les Talents bio 2015
Le Salon Tech & Bio met à l'honneur des agriculteurs bio qui se distinguent par leurs résultats remarquables. Lors du Salon des 23 et 24 septembre 2015, à Valence (26), une table ronde autour des témoignages des 15 lauréats a été organisée, en parallèle à l'exposition de leurs portraits. Dans cette brochure, les 15 "Talents Bio" sont présentés, avec une description de leur exploitation ou de leur entreprise : - Le GAEC des Cordiers (Savoie) ; - Denis Valentin (Drôme) ; - Le Clos des Monts (Puy-de-Dôme) ; - Le GAEC Le Bouquet Savoyard (Haute-Savoie) ; - Le GAEC des Pieds de moutons (Lozère) ; - La Ferme du Forest (Hautes-Alpes) ; - L'EARL Gobard (Île-de-France) : - Damien Olivier (Calvados) ; - L'EARL Saint-Germain (Charente-Maritime) ; - Philippe Nouvellon et Luc Devienne (Tarn) ; - L'EARL Guézenoc (Finistère) ; - Le GAEC des Marzelles (Loire-Atlantique) ; - Julien Taton (Saône-et-Loire) ; - Arlette Martin (Alpes-de-Haute-Provence) ; - Yves Dietrich (Bas-Rhin).
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Le défi de la vrille têtue : Joies et colères d'un vigneron bio
En 1990, à l'occasion de son installation et de sa première vendange à l'enseigne de La Vrille Têtue, Jean-Jo Brandeau le constate : il n'est pas facile, à cette époque, en Gironde, d'être à la fois vigneron bio et militant de la Confédération Paysanne. Mais, il a le soutien de ses ami(e)s de La Vrille Têtue. 25 ans plus tard, à l'heure de la retraite et au moment de passer le relais à Pascal, son fils, Jean-Jo Brandeau transmet, dans cet ouvrage, les joies et les colères qui ont jalonné son parcours. C'est aussi un témoignage empreint d'humour sur les difficultés rencontrées par une petite entreprise rurale.
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Les déviances animales du vin : Gestion des Brettanomyces pour les vins bio
Arnaud FURET, Auteur ; Mickaël OLIVON, AuteurLorsqu'elles prennent le dessus sur les levures Saccharomyces (responsables de la fermentation alcoolique), les levures Brettanomyces peuvent causer des déviances qualifiées d'animales : les phénols volatils, repérables par les odeurs se dégageant du vin, peuvent engendrer une diminution non négligeable de la qualité du produit. Aucune méthode autorisée par le règlement de vinification bio ne permet d'éliminer ces phénols et leur production par Brettanomyces n'est pas régulable à ce jour. Il est donc nécessaire d'éviter leur présence et de savoir maîtriser leur prolifération le cas échéant. Deux témoignages de vignerons bio apportent des éclairages sur ce phénomène et sur la façon de s'en prémunir ou de le traiter : David Giachino, en Savoie, et Guillaume Clusel, dans la Vallée du Rhône.
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Les dimensions sociales et culturelles du vin
Jean-Pierre Frick, vigneron bio en Alsace, est intervenu, fin 2012, lors du congrès international de viticulture, organisé à Colmar par la Section agricole du Goetheanum. Cet article propose de revenir sur son intervention. Jean-Pierre Frick offre un regard, loin des dimensions techniques ou économiques, sur la vigne et le métier de vigneron : l'aspect social des vendanges, par exemple, qui est l'occasion, pour les vendangeurs occasionnels, de s'ouvrir à de nouvelles expériences et rencontres, le lien qui peut se créer entre l'acheteur et le vigneron, mais aussi la dimension culturelle et émotionnelle liée au partage autour du vin.
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Dossier : Biodynamie : une agriculture durable
Carole BENDOTTI, AuteurCe dossier propose, en 5 articles, une diversité d'expériences d'agriculteurs pratiquant la biodynamie : - Système de production agricole : La biodynamie aujourd'hui (Vincent Masson, conseiller en agriculture biodynamique) ; Biodynamie : Des pratiques incomprises et mal perçues ; - Viticulture : "La biodynamie permet de gagner en vigueur pour les sols" (Gilles Bonnefoy, viticulteur en Haute-Loire) ; - Polyculture élevage : "Les biodynamistes se sont réappropriés l'agriculture" (Pierre Mainaud, éleveur dans l'Allier) ; - Maraîchage : "Sa complexité apparente freine les agriculteurs" (Alain Regnault, maraîcher dans l'Allier).
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Dossier : Climat, la nouvelle donne
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Valérie NOËL, AuteurPour Jean-Marc Touzard, chercheur à l'INRA de Montpellier, l'impact du changement climatique sur la viticulture sera très différent, selon l'ordre de grandeur du réchauffement (2° d'élévation moyenne ou plus). Dans le premier cas, explique-t-il, de nombreuses adaptations seront possibles pour tous les vignobles français, en combinant différentes techniques, raisonnées à l'échelle des régions et des exploitations : modification de la densité de plantation, choix de cépages moins sensibles à la sécheresse, moindre effeuillage, etc. En revanche, à plus de 2° d'élévation moyenne, les scénarii seront plus radicaux, du déplacement continu des terroirs vers le nord ou en altitude, à une forme d'industrialisation du vin... Après cette analyse, trois articles viennent illustrer le sujet de l'adaptation de la viticulture au changement climatique : - "Je limite mon empreinte carbone" (Jean-Pierre Vazart, vigneron dans la Marne) ; - "Nous testons de nouveaux cépages" (Alix Combes, Domaine du Château La Tour Carnet, en Gironde) ; - "Une accentuation de la fréquence des sécheresses" (Michel Déqué, chercheur à Météo France).
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Dossier : Cop21 : Agriculture et Climat
Aurore BESCOND, Auteur ; Thierry JOLY, Auteur ; Agnès LAPLANCHE, Auteur ; ET AL., AuteurEn décembre 2015, Paris accueille la 21ème conférence des parties adhérentes à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques, ou COP21. Ce dossier revient sur la place de l'agriculture dans les questions relatives au climat. Les possibles conséquences du changement climatique sur la production agricole sont abordées (risques sanitaires, évolution du paysage viticole...), et des initiatives sont présentées (réduction de l'empreinte carbone, changement d'alimentation des bovins pour de plus faibles émissions de méthane, développement des énergies renouvelables...).
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Dossier - Vinification en AB
Stéphane BECQUET, Auteur ; G. LE GUILLOU, Auteur ; Marc CHOVELON, Auteur ; ET AL., AuteurSi les pratiques de vinification en agriculture biologique sont aujourd'hui encadrées par une réglementation, les pratiques des vignerons sont très variées, en lien avec leurs objectifs. Ce dossier revient sur la multiplicité des pratiques relatives à la fermentation alcoolique, étape clé de la vinification, notamment à travers une enquête réalisée par l'Itab. Concernant la réglementation européenne, en cours de révision, la position de la France est exposée. Enfin, les résultats de deux projets de recherche sont présentés : Levains bio s'est penché sur la qualité des vins et l'utilisation de levures et bactéries indigènes ; Securbio a recherché des solutions afin d'éviter les contaminations par les pesticides des vins bio. Le processus de fabrication d'un pied de cuve est également décrit.
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Dossier Viticulture : Limiter les attaques sanitaires : Des vignes en bonne santé
Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons doivent faire face à divers ravageurs et maladies : cicadelle de la flavescence dorée, Drosophila suzukii, eudémis, black rot... Dans certaines régions, ces indésirables sont présents depuis longtemps, et les viticulteurs en ont alors une certaine maîtrise. Dans d'autres, de nouvelles pressions prennent au dépourvu. C'est le cas pour le black rot, qui a entraîné de nombreux dégâts dans le sud de la France en 2015 (Vaucluse, Gard). En l'absence de produit alternatif homologué en bio contre ce champignon, la solution à ce jour reste un mélange de cuivre et de soufre, mais surtout, il faut agir aux bons moments. Du côté de la cicadelle de la flavescence dorée et de l'eudémis, des alternatives sont à l'étude, notamment pour réduire le nombre de traitements. En termes de prévention, l'utilisation de plantes, inspirée des pratiques de la biodynamie, fait de plus en plus d'émules chez les viticulteurs. Jean-Michel Florin, du MABD, ainsi que deux viticulteurs en biodynamie, témoignent dans ce dossier.