Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant
; sur un autre site internet
.
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Viticulture



![]()
![]()
Couverts végétaux en conditions difficiles : Semer malgré tout ?
Robin EUVRARD, AuteurLes bienfaits des couverts végétaux ne sont plus à démontrer, notamment en viticulture biologique. Toutefois, leur mise en place et leur destruction peuvent savérer délicates dans les vignes cultivées en conditions « extrêmes » (vignes peu mécanisables). Dans tous les cas, il est important dimplanter des espèces en fonction de lobjectif recherché : couvrir le sol pour assurer la portance et limiter lérosion ? Augmenter la fertilité des sols ? Augmenter la biodiversité des parcelles ? En conditions difficiles ou en sol souvent séchant, il est conseillé dimplanter des espèces à cycle court pour assurer une forte production de biomasse dès le mois de novembre et de réaliser le semis peu de temps après les vendanges afin de profiter des premières pluies. Il est également préférable daugmenter la densité de semis pour optimiser la couverture. Les semoirs adaptés aux conditions difficiles sont peu nombreux (semoir sur treuil, sur chenillettes ou sur enjambeur) et il nest pas rare que les vignerons les autoconstruisent, certaines fois aidés par lAtelier Paysan. Aujourd'hui, plusieurs solutions techniques sont néanmoins disponibles. Cet article est accompagné de trois encarts : lun est consacré aux vignes non mécanisables, un autre aux couverts permanents et le troisième aux techniques régénératives et aux enrobages.
![]()
![]()
Dossier : Agriculture Bio : Thermomètre d'une crise de croissance
AUVERGNE AGRICOLE (L'), Auteur ; Mélodie COMTE, Auteur ; C. ROLLE, Auteur ; ET AL., AuteurD'après des estimations encore provisoires, environ 4 % des fermes bio françaises auraient entamé une déconversion en 2021. Si ce chiffre est relativement stable par rapport aux années précédentes, il pose tout de même question dans un contexte de crise de la filière bio. Dans ce dossier, plusieurs acteurs agricoles - agriculteurs, conseillers, acteurs de l'aval - apportent leurs éclairages sur ce constat : Quelles pourraient en être les raisons (départs à la retraite, retour au conventionnel suite à des problèmes de rentabilité ou de débouchés...) ? Quelles sont les filières les plus concernées ? Dans le Puy-de-Dôme, la déconversion reste encore marginale et correspond surtout à des départs à la retraite non renouvelés.
![]()
![]()
Elevage Vu à Tech&Bio et au Space 2021 ; Cultures spécialisées Vu à Tech&Bio
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurCes deux articles détaillent des nouveautés présentées lors des éditions 2021 des salons professionnels Tech&Bio et Space. Trois des nouveautés sont des matériels et des intrants plutôt dédiés à lélevage : 1 - Le constructeur allemand Güttler a présenté son nouveau combiné de semis utilisable pour les cultures fourragères, le Green Master Direct ; 2 Lentreprise Pertinent, basée près de Pau, propose différentes éco-solutions utilisables en bio pour gérer des insectes problématiques en élevage (ténébrions, mouches, poux rouges ) ; 3 Le fabricant daliments MiXscience se prépare à proposer des aliments pour poules pondeuses à partir de matières agricoles 100 % bio ou C2. Les cinq autres nouveautés présentées concernant les cultures spécialisées : 1 La société grenobloise Selvert offre un panel de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) utilisables en bio, aux propriétés fongicides, bactéricides, acaricides ou insecticides ; 2 Le constructeur Busa présente loutil Gymf, des modules de désherbage mécanique à houes rotatives étoilées pour la vigne et les vergers ; 3 La société CBC Biogard a mis au point Biootwin L, un diffuseur de phéromones fabriqué à partir de polymères biosourcés biodégradables ; 4 Lentreprise Sumi Agro, en partenariat avec la société Fyteko, propose le biostimulant Nurspray qui prévient les risques de stress hydrique de la vigne et des fruitiers ; 5 - Lentreprise Terranis, en partenariat avec lICV, présente loutil daide à la décision Oenoview qui permet d'envisager des vendanges sélectives et doptimiser les apports en intrants.
![]()
![]()
Sival 2022, 11 au 13 janvier à Angers : Se retrouver au cur du végétal
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon des filières du végétal spécialisé (avec une forte représentation de la filière fruits et légumes), sannonce plus que jamais être un lieu déchanges sur les tendances davenir à co-construire. Plus de 700 exposants, 150 experts conférenciers, et 26 000 visiteurs sont attendus. La plateforme digitale Sival Online a été mise en place. Le Sival, en partenariat avec la Chambre dagriculture des Pays de la Loire et Interbio Pays de la Loire, valorise les exposants proposant des matériels, des produits et des services destinés à lagriculture biologique grâce à un répertoire consultable en ligne. Un point conseil bio accueille également les visiteurs pour répondre à leurs questions (conversion, installation, techniques culturales ). Cet article contient également le programme des sept conférences dédiées à la bio et présente les différents nominés et lauréats du Sival Innovation 2022 dans les domaines suivants : innovations variétales ; intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats ; services et logiciels ; solutions pour la production, conditionnement, mise en marché.
![]()
![]()
2019 : les revenus des fermes bio sont stables en Pays de la Loire, de fortes disparités entre les filières
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dagriculture des Pays de la Loire a analysé les résultats comptables 2019 de 740 fermes bio de cette région. Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de quatorze centres de gestion. En moyenne, lEBE de ces fermes sélève à 47 800 /UTA (unité travail agricole). Il est stable depuis trois ans, mais les disparités sont fortes entre les différentes filières et entre les différents systèmes de production. Globalement, les fermes laitières observent une baisse de 23 % de leur résultat courant. Ce dernier sélève en moyenne à 20 900 /UTA. Les fermes en bovins viande ont des résultats légèrement en hausse, avec une meilleure maîtrise des charges. Les exploitations céréalières ont eu de très bons résultats, mais létude a été conduite sur un petit échantillon (32 fermes) : ces résultats ne peuvent donc pas être généralisés. Les fermes maraîchères ont, en moyenne, un résultat courant en hausse de 18 %. De leur côté, les domaines viticoles ont observé des résultats en baisse, avec des rendements plus faibles en 2019.
![]()
![]()
Accompagner la nouvelle vague de conversions en viticulture biologique : impacts des changements de pratiques et repères sur la filière bio
Vincent BOU NADER, Auteur ; Nicolas DELORME, Auteur ; Alice ODOUL, AuteurPour accompagner les dynamiques de conversions en bio des viticulteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes, la FRAB AuRA et CerFrance ont réalisé une étude sur les impacts de la conversion chez les viticulteurs de la région. Une trentaine de viticulteurs passés en bio ont répondu à l'enquête. A la question "Votre temps de travail et celui de vos associés a-t-il augmenté suite à votre passage à l'AB ?", 80 % des viticulteurs interrogés répondent "oui", augmentation essentiellement due au travail du sol et au désherbage manuel. En ce qui concerne le rendement, les viticulteurs interrogés font état d'une diminution de 18 % en moyenne (de 50 hl/ha à 41 hl/ha), mais de nombreux facteurs entrent en compte. D'autres questions, portant sur les techniques de production, la commercialisation, les motivations d'un passage en AB et les perspectives de la filière, ont permis à cette enquête de recueillir des informations qui seront mises à disposition des viticulteurs et des conseillers d'Auvergne-Rhône-Alpes, dans la perspective de nouvelles conversions. Globalement, la majorité des viticulteurs perçoivent une forte augmentation de la demande en vins bio dans leur territoire.
![]()
![]()
L'agriculture bio dans le monde - Edition 2020
LAgence BIO présente son édition 2020 des chiffres-clés de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 103 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique fin 2019. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à plus de 112,3 milliards deuros en 2019. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 71,5 millions dhectares fin 2018. Elle représentait 1,5 % de lensemble du territoire agricole des 186 pays enquêtés par le FiBL et IFOAM. Près de 2,8 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2018, en recul de 5,2 % par rapport à 2017. Le nombre d'exploitations bio a progressé en Asie (+ 7 %), en Amérique du Nord (+ 4,3 %) et en Europe (+ 3,8 %). Ce nombre a reculé en Océanie (- 22, 1 %), malgré une augmentation des surfaces, ainsi quen Afrique (- 2,2 %) et en Amérique Latine (- 50,6 %, en raison d'une baisse enregistrée au Mexique du fait dun changement de la source de données qui ninclue plus les petits producteurs). Au sommaire de ce document : - Etat des lieux des réglementations et accords déquivalence ; - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - Les préparateurs, importateurs et exportateurs de produits bio en 2018 ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques.
![]()
![]()
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2021
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), elle sappuie sur des données de fin 2019. Elle est composée de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés de différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair), les chiffres-clés de différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, GMS, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : viticulture, viandes et bétails, grandes cultures ), ainsi que le nombre de fermes engagées en 2019 (par type de production principale).
![]()
![]()
Lagriculture biologique dans lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, en Haute-Loire, en Haute-Savoie, en Isère, dans la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône, en Savoie Edition 2021
Ces douze fiches présentent les chiffres-clés de lagriculture biologique pour chaque département de la région Auvergne-Rhône-Alpes : lAin, lAllier, lArdèche, le Cantal, la Drôme, la Haute-Loire, la Haute-Savoie, lIsère, la Loire, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie (une fiche recto-verso par département). Réalisées par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), ces différentes fiches sappuient sur des données datant de fin 2019. Elles sont composées de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans le département (nombre et évolution du nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives / transformateurs / distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés des différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, volailles, ruchers) et des différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, autres ), ainsi que la répartition des différentes catégories de distributeurs (grossistes/négociants, magasins spécialisés, GMS ) et celle des différentes catégories de transformateurs (boulangeries, industries agroalimentaires ).
![]()
![]()
L'agriculture biologique dans l'enseignement agricole : Formations générales et formations spécialisées - Juillet 2021
En France, l'offre de formations dans le domaine de l'agriculture biologique s'étoffe chaque année, notamment en formation adulte et en formation initiale. Cette offre comprend actuellement plus de 130 formations, du niveau V (CAPA, BPA) au niveau II (Licence professionnelle, écoles d'ingénieurs), en formation initiale continue, en apprentissage ou à distance. Ce document en présente la liste.
![]()
![]()
Agrinichoirs : Réinstaller les oiseaux dans les vignes et les vergers
Frédérique ROSE, AuteurPremier prix de la catégorie intrants et services au concours des Technovations, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, la société Agrinichoirs propose une prestation dinstallation de nichoirs dans les vignes et les vergers. En général, sept nichoirs à mésanges sont installés par hectare, ainsi que sept à chauves-souris. Le service inclut également une géolocalisation des nichoirs, ainsi quun suivi annuel. Lors de sa première année dactivité, en 2016, Agrinichoirs a installé 40 nichoirs et a observé un taux doccupation de 45 %. En 2021, la société en a installé environ 9 000, sur 350 parcelles appartenant à 150 producteurs, dont les deux tiers en bio. Brice Le Maire, fondateur de la société et ancien salarié dAgribiodrôme, rappelle que le taux doccupation des nichoirs est variable et dépend beaucoup de lenvironnement. En général, ce taux augmente chaque année sur une même parcelle et peut atteindre jusquà 90 %. Brice Le Maire vise également la montée en compétence des producteurs, en leur apprenant à mieux connaître et observer les oiseaux, à les repérer dans les parcelles et à faire le lien avec la régulation des ravageurs.
![]()
![]()
Agroécologie : Lagriculture bio dynamise léconomie des territoires
En France, la croissance des filières biologiques se confirme chaque année : la production et la consommation progressent dans toutes les régions, tandis que les filières se structurent et que des emplois se créent dans les territoires. Pour accélérer le développement de la bio, le volet agricole du Plan de Relance a renforcé le fonds Avenir Bio de cinq millions deuros par an jusquen 2022. En 10 ans, le fonds Avenir Bio a accompagné plus de cent projets, pour un total daides de plus de 35 millions deuros. Trois porteurs de projets ayant bénéficié de ce fonds apportent leur témoignage : 1 - la Coopérative des agriculteurs biologistes du Sud-Ouest (CABSO), qui traite et commercialise les fruits et légumes de 60 adhérents et autant de producteurs fournisseurs, sest équipée dun pôle logistique de collecte et de distribution qui a, en partie, été subventionné par ce fonds ; 2 le Moulin Marion Meunerie, qui est spécialisé dans la collecte et la meunerie de céréales et de grains bio destinés à lalimentation humaine, a investi dans une unité dédiée au « sans gluten », en partie subventionnée par ce fonds ; 3 la Coopérative du Vignoble de la Voie dHéraclès, qui regroupe 25 adhérents, soit 600 ha de vignes bio et 55 000 hl de vins bio, sest dotée dun nouvel outil de vinification, moderne et innovant, en partie subventionné par ce fonds.
![]()
![]()
Agroforesterie en viticulture : De l'expérimentation à la pratique
François BALLOUHEY, AuteurLes systèmes agroforestiers peuvent prendre de multiples formes en associant, dans une parcelle ou en bordure de celle-ci, production(s) végétale(s) et/ou animale(s). La viticulture n'est pas en reste dans ces systèmes agroforestiers qui présentent des avantages, tels que l'augmentation de la biodiversité, des impacts positifs sur la qualité agronomique des sols, des bénéfices environnementaux, ou encore une diversification économique pour les exploitations. Plusieurs études (par exemple, aux Restinclières dans l'Hérault, ou dans le cadre du projet Vitiforest) et expériences menées par des agriculteurs (en Gironde ou dans le Gers) sont présentées dans cet article. Il convient notamment de trouver la bonne distance entre les rangs de vignes et les arbres pour ne pas trop pénaliser le rendement des raisins. L'évolution vers des systèmes viticoles diversifiés, notamment via l'agroforesterie, est un moyen de progresser vers l'agroécologie.
![]()
![]()
Alternatives, compléments, stratégies adaptées Comment diminuer lusage du cuivre ?
Arnaud FURET, AuteurCet article effectue un tour dhorizon des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Bien que la stratégie de protection de la vigne doive être réfléchie de manière globale (contexte pédoclimatique, sensibilité des cépages ), une règle sapplique à tous : être vigilant au moment de la chute des capuchons des fleurs. Les baies néoformées sont très sensibles et doivent être protégées. Par ailleurs, divers produits alternatifs au cuivre ont été testés ces dernières années, avec un constat : il est impossible de se passer de cuivre sans prendre des risques importants. Néanmoins, certains de ces produits, associés à de faibles doses de cuivre, apportent une protection efficace : décoction de prêle ou de bourdaine, infusion de saule ou de reine-des-prés, extrait fermenté dortie Largile et le lithothamne, qui assèchent le milieu, présentent également un intérêt. Cependant, les produits utilisés ne sont pas la seule clé du succès : la qualité de la pulvérisation et le positionnement des traitements sont également essentiels. Il est aussi possible de recourir à des moyens de protection physiques, tels que la mise en place de bâches de manière automatisée en cas de pluie. En complément de cet article, David Giachino (vigneron biodynamiste en Savoie) explique sa stratégie pour diminuer son utilisation de cuivre.
![]()
![]()
Amandine Mulin accueille des wwoofers depuis trois ans
Isabelle DOUCET, AuteurEn 2015, Amandine Mulin s'est installée, en Isère, en maraîchage. Après avoir découvert le wwoofing en tant qu'utilisatrice, elle a souhaité, à son tour, devenir hôte, étant très attachée aux valeurs et à l'état d'esprit du mouvement. En 2018, elle a commencé à accueillir des wwoofers chez elle, d'avril à octobre. Elle s'appuie sur le site internet du réseau Wwoof France, sur lequel les candidats s'inscrivent et envoient leur demande dans la ferme de leur choix. Selon Amandine, 2 types de profils viennent chez elle : de futurs candidats à l'installation et des vacanciers. Autre témoignage, celui d'Anne Liotard, du domaine viticole bio des 13 Lunes, en Isère. Les wwoofers qu'elle accueille sont très intéressés par la viticulture et viennent en grand nombre pour découvrir, échanger, se ressourcer... Si le mouvement existe depuis une cinquantaine d'années dans le monde, il s'est développé depuis environ 15 ans en France et connaît un succès croissant. Un encart rappelle les règles de fonctionnement et le cadre légal du wwoofing.
![]()
![]()
Améliorer le travail du sol : Les bio, fer de lance de la traction animale
Tanguy DHELIN, AuteurLe 11 décembre 2020, la filière Cheval Sud a organisé une journée technique sur la traction animale en viticulture. A cette occasion, lInstitut français du cheval et de léquitation (IFCE) a présenté létude Equivigne. Cette dernière a été réalisée en partenariat avec lInstitut français de la vigne et du vin (IFV). Son objectif était didentifier les viticulteurs qui ont recours à la traction équine et de mieux comprendre leurs attentes. Au total, 96 producteurs, répartis sur toute la France, ont été interrogés sur un volet quantitatif, et 36 ont été interrogés sur un volet qualitatif. Les résultats montrent que la majorité des domaines qui ont recours à la traction animale sont en bio : ils représentent 68 % des viticulteurs interrogés. La plupart des viticulteurs font appel à un prestataire (63 %). Les viticulteurs qui font travailler eux-mêmes leurs chevaux ont souvent des domaines plus petits (médiane à 7 ha) que ceux qui font appel à une entreprise extérieure (médiane à 20 ha). Par ailleurs, la traction équine nest pas assez valorisée : 55 % des utilisateurs nen tirent aucune valorisation économique. Un autre projet, CaractEquivigne, devrait voir le jour et sintéresser à litinéraire technique de seize domaines viticoles en traction animale.
![]()
![]()
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2021-2022
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2021-2022 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
![]()
![]()
Les Baudry : Un couple millésimé
Jérôme GOUST, AuteurThierry Baudry s'est installé, en 1989, sur la ferme de Larchère (24), exploitation viticole familiale située au cur du vignoble de Bergerac. En agriculture biologique et avec la mention Nature & Progrès, le vignoble comptait alors 22 ha. Aujourd'hui, c'est sur 32 ha que Thierry cultive la vigne avec Muriel, son épouse, qui a conservé un mi-temps salarié à l'extérieur. Si les techniques de culture ont évolué depuis qu'il s'est installé, Thierry Baudry poursuit son travail dans le même esprit qu'au temps de son père, avec un grand respect de la terre. Il partage, dans cet article, la vie de sa ferme, rythmée par le travail de la vigne aux différentes saisons, jusqu'à la cueillette manuelle du raisin et la vinification. Il présente les vins de Bergerac, qui regroupent 7 AOC, et évoque l'impact du réchauffement climatique sur les cépages.
![]()
![]()
La biodiversité des sols est-elle impactée par lapport de cuivre ou son accumulation dans les sols de vignes ? : Synthèse des connaissances scientifiques
B. KARIMI, Auteur ; V. MASSON, Auteur ; L. RANJARD, Auteur ; ET AL., AuteurLe sulfate de cuivre a été utilisé de manière intensive pour lutter contre les maladies fongiques de la vigne durant près de 150 ans. De ce fait, le cuivre sest fortement accumulé dans les sols viticoles et peut atteindre des concentrations potentiellement nocives pour les organismes du sol. Bien que les doses de cuivre actuellement appliquées soient 10 fois plus faibles quil y a 50 ans, son utilisation pose question dans un contexte de transition agroécologique, car il est l'un des rares pesticides utilisés en AB. Cette étude, qui repose sur une méta-analyse de la littérature académique internationale, a pour objectif de quantifier les impacts du cuivre et de son accumulation sur la qualité biologique des sols. Parmi les 300 articles passés en revue, seulement 19 répondaient à cette question de façon pertinente. Lanalyse de ces 19 articles scientifiques montre que lactivité microbienne diminue de 30 % si le cuivre est appliqué à une dose supérieure à 400 kgCu/ha/an. Labondance des nématodes reste inchangée pour des doses de cuivre allant jusquà 3 200 kgCu/ha/an. La reproduction des collemboles diminue de 50 % si le cuivre est appliqué à plus de 400 kgCu/ha/an. Celle des enchytrées diminue de 50 % si le cuivre est appliqué à plus de 1 895 kgCu/ha/an. La biomasse lombricienne est réduite de 15 % après une application de 200 kgCu/ha/an. La respiration microbienne est réduite de 50 % dans les sols avec des teneurs en cuivre supérieures à 200 kgCu/ha/an. Globalement, bien quune toxicité du cuivre soit observée sur la biodiversité du sol, la littérature montre quelle concerne des doses au moins 50 fois supérieures à la dose de 4 kgCu/ha/an actuellement autorisée par la Commission Européenne. Cet article est une traduction de larticle scientifique : « Ecotoxicity of copper input and accumulation for soil biodiversity in vineyards » (https://doi.org/10.1007/s10311-020-01155-x).
![]()
![]()
La biodynamie : de la culture de la vigne à lélaboration du vin
Thierry TRICOT, Auteur ; Laurent COLOMBIER, AuteurLa biodynamie est un mode de production qui prend en compte linfluence des rythmes cosmiques, lunaires et planétaires, tout en respectant un équilibre entre la terre, les végétaux et les animaux. En viticulture, elle sapplique aussi bien aux méthodes de culture de la vigne quà lélaboration du vin. Elle nest pas encadrée par une réglementation européenne, mais les produits viticoles issus de ce mode de production peuvent être certifiés par deux labels : Demeter et Biodyvin. Pour être certifié en biodynamie, il faut que la totalité du vignoble soit en biodynamie et respecter un cahier des charges. Lune des règles communes aux deux labels est lapplication, au minimum une fois par an, des préparations biodynamiques : 500 (bouse de corne) qui a un effet structurant sur le sol et 501 (silice de corne) qui va structurer la plante. Avant dêtre appliquées, les préparations 500 et 501 doivent être dynamisées. Le compost est, quant à lui, enrichi à laide de préparations à base de plantes médicinales : achillée millefeuille, camomille matricaire, ortie dioïque, écorce de chêne, pissenlit et valériane. Cet article est complété par les témoignages dAlain Ferran (vigneron biodynamique) et de Jacques Foures (conseiller et formateur en biodynamie).
![]()
![]()
Biopresse Hors-série « Changement climatique » 2021
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Anna CARRAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Face au changement climatique en cours, l'agriculture est à la fois contributrice de gaz à effet de serre (GES) et impactée par le changement climatique. Comment peut-elle réduire ses émissions de GES ? Comment peut-elle sadapter ? Pour repérer des documents, des témoignages dagriculteurs, des études ou des résultats dessais qui apportent des éléments de réponse, ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a édité un Hors-série de sa revue bibliographique Biopresse consacré à ce sujet. Ce Hors-série regroupe 380 références bibliographiques, publiées entre 2015 et début 2021, qui sont extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique. Les documents référencés contiennent des informations sur le changement climatique, sur ses impacts et sur des adaptations possibles, en agriculture et en particulier en agriculture biologique. Ces références sont classées par thèmes : élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement...
![]()
![]()
Biopresse / Référence horticole : Hors-série 2021 : Réduction des déchets plastiques
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Benoît CROISEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Le service documentation dASTREDHOR, lInstitut technique de lhorticulture, et ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, ont publié conjointement un hors-série sur la réduction des déchets plastiques. Ce dernier regroupe plus de 200 références bibliographiques, publiées entre 2012 et 2021, qui abordent la question du plastique en agriculture et proposent des pistes en matière de réduction des déchets plastiques. Les plastiques posent, en effet, de plus en plus problème car, en raison de leur longue durée de vie, ils s'accumulent dans l'environnement et causent d'énormes dégâts aux écosystèmes. Selon lADEME, environ 150 000 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année par lagriculture et la sylviculture. Il sagit de films plastiques, de toiles tissées, de voiles non tissés, de contenants, de ficelles... Ces produits en plastique ne sont pas forcément conçus pour être réutilisables et sont difficilement recyclables car souillés. Face à cette situation, des alternatives existent. Ce hors-série aide à les identifier en compilant des documents portant sur des alternatives : au paillage plastique (ex : paillages biodégradables, organiques ou textiles) ; aux équipements fabriqués à partir de plastique, notamment les pots et autres petits matériels utilisés en horticulture et en maraîchage (ex : équipements obtenus à partir de nouveaux matériaux) ; aux emballages plastiques (vrac, zéro déchet ). Ce hors-série compile également les synthèses de différents essais menés par ASTREDHOR et visant à réduire les déchets plastiques.
![]()
![]()
La bioprotection : Une stratégie pour les vinifications bio sans sulfites ajoutés
Philippe COTTEREAU, Auteur ; Valérie PLADEAU, AuteurEn vinification biologique, la réduction de l'usage des sulfites peut avoir des conséquences néfastes sur les qualités sensorielles des vins. Dans le cadre du projet "Maîtrise et gestion innovantes des populations microbiennes en bio", mené de 2015 à 2017, un travail de recherche collaboratif a été fait sur la bioprotection. Celle-ci consiste à ensemencer précocement le raisin ou le moût avec des levures connues et maîtrisées qui laisseront alors peu de place au développement de levures indigènes responsables d'altérations non-désirées. Les stratégies de bioprotection testées en vins blancs, rosés, rouges et en vins doux naturels et les résultats qui ont été obtenus sont présentés dans cet article.
![]()
![]()
Des brebis dans les vignes en hiver
Laurence SAGOT, AuteurParmi les pratiques de gestion de l'enherbement dans les vignes, l'introduction de brebis en pâturage hivernal est de plus en plus plébiscitée. Elle présente différents avantages, notamment en ce qui concerne la charge de travail, mais aussi le maintien d'une flore diversifiée.
![]()
![]()
Brebis_Link dresse des règles pour le vitipastoralisme
Catherine GERBOD, AuteurLe projet Brebis_Link vise à établir des règles pour un pâturage hivernal optimal des brebis dans les vignes. Il a été lancé, en 2018, par la Chambre dagriculture de Dordogne. Une journée de bilan a été organisée en mars 2021. Les observations montrent que les brebis consomment de manière homogène les interrangs et les interceps. Elles consomment lherbe jusquau pied des vignes, ainsi que les feuilles mortes et les restes de rafles. Deux passages peuvent être effectués dans une même parcelle au cours de lhiver. Il est toutefois essentiel de bien évaluer la biomasse disponible pour les brebis, car cette dernière peut varier du simple au triple selon les vignes. Les brebis nendommagent pas le palissage, mais la gestion du troupeau est tout de même plus simple dans les vignes aux interrangs larges et avec un palissage haut. Il est également conseillé de leur aménager un espace en bout de rang pour quelles puissent se coucher dans un endroit dégagé. Grâce au pâturage ovin, les viticulteurs peuvent décaler leur première intervention de travail du sol, puisque lherbe est déjà rase à la sortie de lhiver.
![]()
![]()
Des bretts résistantes au chitosane fongique
Justine GRAVÉ, AuteurLe chitosane dorigine fongique est autorisé, depuis 2018, dans le cahier des charges de la vinification biologique. Il est principalement utilisé pour ses propriétés antimicrobiennes, afin de lutter contre les Brettanomyces bruxellensis, des levures daltération aussi appelées Bretts. Le chitosane est donc un substitut aux sulfites. Cependant, son efficacité est aléatoire : certaines formes de Bretts semblent être résistantes au chitosane. Cest pourquoi lISVV (Institut des Sciences de la Vigne et du Vin) porte le projet Chitowine (2017-2021), qui a pour objectif de mieux définir le spectre antiseptique du chitosane. Daprès les premiers essais en laboratoire, plus des trois quarts des Bretts les plus communes seraient tout de même sensibles au chitosane.
![]()
![]()
Les cahiers de l'agroécologie : Retour sur deux ans d'essais des fermes du réseau Agr'eau Adour-Garonne : Edition 2021
Xavier BARAT, Auteur ; Emmanuelle BONUS, Auteur ; Aude CARRERA, Auteur ; ET AL., Auteur | AUCH (INRA - UMR system, 93 Route de Pessan, 32 000, FRANCE) : ASSOCIATION FRANÇAISE D'AGROFORESTERIE | 2021La démarche Agr'eau permet de rendre visibles les pratiques agroécologiques et innovantes des agriculteurs et de favoriser les échanges techniques. Le réseau Agr'eau comprend une diversité de fermes, de systèmes (grandes cultures, élevage, maraîchage, viticulture...), de territoires, de conditions pédoclimatiques. Ce document restitue les résultats de deux années d'essais collectifs au champ, menés par les agriculteurs pilotes du réseau. Les essais portent sur de nombreux thèmes, répartis en 5 grandes parties : - Expérimentation d'intrants alternatifs : les biostimulants. Tests d'enrobage, tests de produits en pulvérisation foliaire, tests de biostimulants liquides autoproduits, essai de silice comme fongicide sur culture de blé tendre, et essai de sucre sur maïs en foliaire ; - Couverts et associations de cultures : essais d'implantation de couverts d'été avant moisson, couverts d'été adaptés à l'agriculture biologique de conservation, associations de plantes pour l'implantation d'une luzernière, associations de plantes avec le maïs pour limiter l'usage des herbicides ; - Techniques de semis : diminution de l'écartement du soja pour limiter les adventices, augmentation de la densité du maïs en semis direct sous couvert, strip-till rotatif dans une prairie permanente ; - Génétique végétale : essais variétaux de maïs en SCV (semis sous couvert végétal) ; - Optimisation de l'élevage : pâturage tournant dynamique en Nouvelle-Aquitaine : synthèse de l'étude des systèmes en polyculture élevage herbager innovants, l'élevage régénératif pour un nouveau regard sur les herbivores.
![]()
![]()
Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
![]()
![]()
Calendrier biodynamique 2022
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2021
Le « Calendrier des semis », issu de plus de 60 années de recherche en agriculture biodynamique de l'Institut de Maria Thun, connaît, depuis une quinzaine d'années, de nombreuses évolutions insufflées par le Mouvement de l'agriculture biodynamique français. Ce calendrier biodynamique ne concerne, en effet, pas seulement les semis, mais aussi les travaux de jardinage et d'agriculture... Le calendrier biodynamique 2022 comporte trois parties : - L'agenda mensuel : Indications pour les travaux de la terre au jour le jour, au jardin ou sur la ferme ; conseils pratiques pour appliquer la biodynamie et utiliser les préparations biodynamiques afin de produire des fruits, des légumes et des céréales de qualité, riches en éléments nutritifs, en goût et en forces vitales, en respectant les processus naturels et en suivant les rythmes cosmiques (lune, soleil et planètes) ; - La plante et les phénomènes astronomiques : Explications de l'influence du cosmos sur les végétaux et des rythmes cosmiques sur les plantes cultivées ; Indications des meilleures périodes pour les travaux agricoles ; - Les rythmes cosmiques et la météorologie : Présentation détaillée des rythmes cosmiques avec des tableaux des et cartes astronomiques permettant de lire les positions de la Lune et des planètes ; indications des tendances météorologiques mois par mois. L'ouvrage propose également une liste de contacts pour s'informer et se former en biodynamie.
![]()
![]()
Calendrier Lunaire 2022
Le Calendrier Lunaire est le coup de pouce utile au jardin, pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... On y retrouve aussi les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de 43 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse très détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
![]()
![]()
Ces femmes qui changent l'agriculture
Tiana SALLES, AuteurCet article présente les portraits de quatre agricultrices bio qui ont décidé de faire évoluer leur manière de travailler. Pour Chantal, maraîchère dans lAvesnois (Nord), le choix de lagriculture biologique est avant tout une question éthique, celle de travailler la terre avec respect et de ne pas la polluer. Investie politiquement dans toutes les luttes locales, Chantal est une exception dans un milieu où les femmes restent très peu représentées. Pour Elize, éleveuse de vaches dans le Valenciennois, cest la relation à lanimal qui est au cur de son engagement. Son choix sest porté sur une race locale plus adaptée au terroir, pour son caractère et sa robustesse (la Rouge Flamande). Pour Elize comme pour Nathalie, éleveuse de chèvres dans les Pyrénées-Atlantiques, adopter une agriculture respectueuse du vivant est une évidence. Avec une vision qui sentrechoque avec les enseignements quelle a reçus, Nathalie partage ses réflexions, son expérience dans la vente directe, et explique son projet futur dimpliquer le consommateur dans le fonctionnement de la ferme. Le dernier portrait est celui dIrène, viticultrice dans les Pyrénées-Atlantiques, certifiée bio depuis 2012. Appliquant les méthodes bio depuis 2003, ce qui compte avant tout pour elle, cest la préservation de lenvironnement dont elle a hérité.
![]()
![]()
Les clés pour réussir le désherbage mécanique
Christophe GAVIGLIO, AuteurChristophe Gaviglio, ingénieur spécialisé dans la mécanisation du vignoble à lInstitut Français de la Vigne (IFV), détaille les principaux points à respecter pour réussir le désherbage mécanique du cavaillon. Pour cela, il se base à la fois sur une approche technique, avec des réglages à maîtriser, et sur une approche agronomique. En effet, selon lui, la substitution des herbicides par le désherbage mécanique nécessite avant tout dadopter une nouvelle stratégie dintervention : il faut anticiper la croissance des adventices, gérer les déplacements de terre engendrés par le travail du sol et penser aux impacts du désherbage mécanique sur le reste de litinéraire technique (il ne faut pas, par exemple, que les fils de relevage soient au sol au moment du désherbage). Il est également nécessaire de connaître les potentiels des outils disponibles : décavaillonneuses, houes rotatives, lames bineuses, brosses sur axe horizontal Enfin, il est également possible doptimiser le travail par le réglage des outils, notamment en définissant la profondeur du travail mécanique et en sassurant que les outils sont bien positionnés
![]()
![]()
Le Clos des Quarterons : « Des îlots de traitement différents »
Louise JEAN, AuteurAfin de sécuriser et daffiner la lutte contre le mildiou, le Clos des Quarterons, domaine viticole de 48 ha, en Indre-et-Loire, sest équipé de six stations météo et de six capteurs dhumectation (Leafcrop). Ces outils de mesure ont permis à Jean-François Roit, chef de culture, de découper des îlots avec des programmes de traitements différents. Alors quhabituellement les stations météo sont installées en bordure de parcelles, les capteurs Leafcrop sont implantés au cur de celles-ci. Ces capteurs sont en forme de feuille et mesurent le niveau deau à leur surface. Ils fournissent ainsi des informations précises sur lhumectation, la température, lhygrométrie et la température humide. Ces données peuvent ensuite être connectées à des outils daide à la décision pour mieux gérer le mildiou. Elles peuvent aussi être utilisées pour donner des indications prédictives sur le gel. Au Clos des Quarterons, les capteurs Leafcrop sont installés sur le fil du bas durant la période de gel ; puis, ils sont déplacés plus haut durant la période de lutte contre les maladies.
![]()
![]()
Un coléoptère invasif très vorace
Aline LÜSCHER, AuteurLe scarabée japonais (Popillia japonica) commence à arriver en Europe. Le changement climatique favorise son établissement et il a été identifié, pour linstant, en Italie et en Suisse. Il ressemble fortement à un hanneton, mais il se distingue facilement grâce à ses cinq petites touffes de poils blancs quil a de chaque côté de son abdomen. Ce scarabée est très vorace et provoque dimmenses dégâts en agriculture. Il sattaque à plus de 300 espèces de plantes, dont des cultures, des espèces forestières et des espèces horticoles. En Suisse, la production la plus touchée est, pour linstant, la viticulture : ce ravageur mange aussi bien les feuilles que les fleurs et les fruits de la vigne. En plus de la mise en place d'un réseau de surveillance, Agroscope cherche des moyens de lutte biologique, afin de pouvoir contrôler ce ravageur.
![]()
![]()
Comment l'agroécologie modifie le calendrier des travaux manuels
Justine GRAVÉ, AuteurJérôme Courgey, fondateur de lassociation Arbres et paysages en Champagne et consultant viticole en transition agroécologique, mène des essais sur lentretien des vignes sans herbicides et sans travail du sol (dans un contexte conventionnel). Pour cela, il se base principalement sur lagroforesterie et sur des couverts végétaux. Si les espèces choisies pour mettre en place un couvert hivernal ont une importance primordiale, la date de destruction du couvert a également un fort impact sur la vigne. Dans lun de ses essais, réalisé en 2019, Jérôme Courgey a pu observer que la date de destruction du couvert influençait grandement la quantité de biomasse produite par ce dernier : la biomasse a doublé entre une destruction réalisée le 22 avril et une destruction effectuée le 5 mai. Dans un second essai, il a également pu observer que la date de destruction a un impact sur la température du sol : avec un couvert détruit le 27 mai, la température du sol, en période caniculaire, était inférieure aux placettes avec une destruction plus précoce. Néanmoins, une destruction tardive a des conséquences sur la réalisation de divers autres travaux. Cet article est accompagné dun encart sur des préconisations de semis de couverts hivernaux en Champagne.
![]()
![]()
Comment s'adapter au changement climatique en climat méditerranéen : les viticulteurs audois en pleine réflexion
Anaïs BERNEAU, AuteurDans l'Aude, comme ailleurs, les effets du changement climatique sur l'agriculture se font d'ores et déjà sentir : pluviométrie en baisse et de plus en plus épisodique sur l'année (épisodes cévenols violents), températures moyennes en hausse... Les viticulteurs, très présents dans ce département, cherchent à s'adapter. Pour les aider, un cycle de formations Vivea autour du changement climatique a été créé. Sont notamment abordés dans ces formations : l'introduction d'arbres (agroforesterie), de couverts végétaux (enherbement) ou de troupeaux (pâturage) dans les vignes, cette nouvelle diversité étant vue comme l'un des piliers d'une viticulture plus durable et résiliente. Les préparations "alternatives" (à base de plantes, d'huiles essentielles, etc.) font également des émules. D'autres travaux, initiés notamment par des groupes de viticulteurs, portent également sur la vinification et le matériel végétal.
![]()
![]()
Commercialisation des vins de Bordeaux : Se rapprocher des consommateurs
Tanguy DHELIN, AuteurLes attentes des consommateurs en matière de vins, et notamment de vins bio, ont été abordées lors dune conférence virtuelle Vinitech, organisée le 2 décembre 2020, par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Selon Jean-Marie Cardebat, directeur de la chaire vins et spiritueux Inseec U, « Bio rime avec proximité, local et circuits courts ». Il est donc important de repenser la proximité avec le consommateur, que ce soit dun point de vue géographique ou relationnel. Selon lui, il est nécessaire de se doter dune culture danimation de communauté et dune structure technique tournée vers le consommateur afin daccroître la valeur perçue. Il est également important de prendre en compte la nouvelle donne sociétale sur le plan environnemental et sanitaire : en 2017, une étude sur des vins blancs a montré que les consommateurs pouvaient accorder plus de poids aux caractéristiques sanitaires et environnementales quaux qualités sensorielles des vins. Dans cette étude, le vin bio et celui issu de cépages résistants ont vu le CAP (consentement à payer) des consommateurs augmenter après la dégustation. Les viticulteurs bio ont donc tout intérêt à communiquer sur leurs pratiques vertueuses.
![]()
![]()
Conduire son exploitation viticole selon les principes de l'agriculture biodynamique
Sandra BENNAMANE, Auteur ; Antoine CUEGNIET, Auteur ; Emma CARROT, AuteurBien qu'elle divise encore, la biodynamie recrute toujours plus d'adhérents, certifiés en France par deux organismes : Demeter (toutes filières) et Biodyvin (production viticole seulement). Dans cet article, les principes fondamentaux de l'agriculture biodynamique sont présentés : utilisation de préparations biodynamiques et d'extraits végétaux, travail en lien avec les rythmes cosmiques, sans oublier le respect des grands principes de l'agriculture biologique. Il est, en effet, nécessaire d'être certifié agriculture biologique pour obtenir une certification en agriculture biodynamique. Deux viticulteurs, installés dans le Languedoc-Roussillon, témoignent de leurs pratiques et de leurs observations, et prodiguent quelques conseils aux viticulteurs qui souhaiteraient se lancer.
![]()
![]()
Contenants en verre, terre cuite, grès La diversité sinvite dans les chais
Louise JEAN, AuteurDans les caves des viticulteurs biologiques et biodynamiques, les contenants pour la vinification ou lélevage des vins se diversifient avec des matières variées (ex : verre, terre cuite ). Dun point de vue réglementaire, la cuverie na pas besoin dêtre différente en bio par rapport au conventionnel, mais ces nouvelles matières séduisent plus les vignerons bio. Selon Stéphane Becquet, ingénieur agronome et vinificateur chez Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, il faut se poser trois questions avant de choisir ses cuves : quel vin veut-on faire ? Quels moyens peut-on mettre ? Quelle est la praticité du contenant ? Il faut également faire attention à la nettoyabilité, surtout dans les chais mixtes. Laspect visuel est également important, car il peut jouer sur le client. Par ailleurs, chaque matière a ses avantages et ses inconvénients. Cet article détaille plus précisément ceux des contenants en verre et en terre cuite. Il présente également le témoignage de Sébastien David, un viticulteur en biodynamie basé à Saint-Nicolas de Bourgueil (Indre-et-Loire), qui vinifie ses vins dans des amphores en grès ou en terre cuite, des foudres en bois 'immenses tonneaux) et des cuves en béton brut.
![]()
![]()
Création d'un herbier de la flore spontanée du vignoble audois
Anaïs BERNEAU, AuteurDans l'Aude, le GIEE "Vignes en association", accompagné par le BioCivam de l'Aude, travaille sur les couverts végétaux dans les vignobles. Après des travaux sur les couverts semés, les membres du collectif se sont penchés sur les couverts spontanés, présents chez une dizaine d'entre eux. Afin de mieux connaître cette flore spontanée et son évolution, un herbier a été réalisé à partir de prélèvements sur sept parcelles. Cela a permis de mettre en évidence la présence d'environ 130 plantes. Certaines, typiques du climat méditerranéen, sont présentes sur l'ensemble des domaines. D'autres sont plus spécifiques à certains milieux et types de sols. Un second échantillonnage sera réalisé au printemps 2022 sur de nouvelles parcelles.
![]()
![]()
Cultiver une diversité de cépages : une meilleure résilience et une multitude de possibilités à explorer
Alice ODOUL, AuteurDans le Bugey (Ain), Jean-Christophe Pellerin et ses fils, Lucien et Baptiste, cultivent en bio une quinzaine de cépages différents, sur 6,3 ha. La curiosité et l'envie d'expérimenter de Jean-Christophe l'ont conduit à visiter de nombreux domaines viticoles en France, ce qui lui a permis de construire cette diversité au fil des ans et des plantations, toujours en respectant la nature du sol, l'exposition, la teneur en argile, etc. Aujourd'hui, le Vignoble Pellerin produit toute une gamme de vins blancs, vins rouges et vins mousseux bio, vendus en direct et à l'export. Au-delà du plaisir de la découverte, Jean-Christophe et ses fils mesurent la pertinence de cultiver une diversité de cépages pour améliorer la résilience du domaine face aux aléas climatiques, grâce à des comportements différents dans les parcelles. Les cépages sont ensuite vinifiés séparément dans de petites cuves, sans intrants, avant d'être assemblés, pour certains vins, en fonction des millésimes, afin de produire les plus belles gammes aromatiques.
![]()
![]()
Cultures de fruits et légumes : Zoom sur les nouveautés
BIOFIL, AuteurDébut 2021, suite aux annulations de nombreux salons professionnels dues à la crise sanitaire Covid-19, Biofil a proposé aux fabricants et distributeurs de présenter leurs nouveautés en matière de matériels et dintrants dédiés au maraîchage, arboriculture, viticulture, PPAM et petits fruits biologiques. Chaque entreprise présente sa nouveauté : 1 Actisol : dent polyvalente conçue pour le respect du sol ; 2 Afero : brosse de désherbage mécanique ; 3 - Agri 3D : bineuses maraîchères ; 4 Agro Soil : herse étrille de précision ; 5 Angibaud : fertilisant liquide organique riche en Ca et S ; 6 Bio3G : activateur biostimulant ; 7 Bioplanet France : stimulateur naturel de défenses des plantes à base de chitosan ; 8 Boisselet : porte-outils (châssis enjambeur) pour outils interceps ; 9 Carré : système de guidage par caméra ; 10 - Cichorium : équipements pour la production dendives ; 11 Diatex : filets contre les altises et les drosophiles ; 12 Elatec : chariot porte palox pour larboriculture ; 13 Graines Voltz : variétés de basilic hautement tolérantes au mildiou ; 14 Phenix Agrosystem : interface pour bineuses en cultures maraîchères ; 15 Saatbau : nouvelle gamme de mélanges fleuris ; 16 Sencrop : capteur dhumectation connecté pour améliorer la pulvérisation des traitements ; 17 Sika : système de mesure embarqué pour optimiser en temps réel la pulvérisation ; 18 Terrateck : lit de désherbage électrique et ergonomique ; 19 Textilose Curtas Technologies : fil de tuteurage biodégradable ; 20 Toutilo : cobot avec optoguidage de précision.
![]()
![]()
Densité, cépages, repos du sol : Les vignobles se réinventent
Arnaud FURET, AuteurLa configuration dun vignoble peut être un handicap ou, au contraire, un facilitateur de réussite, notamment en agriculture biologique. Plusieurs motivations peuvent pousser les vignerons à restructurer leur vignoble : renouvellement, efficience technique/mécanisation, modification de lencépagement La restructuration est parfois primordiale pour les grands domaines (15 20 ha), avec peu de personnel, qui souhaitent se convertir en bio ; la mécanisation devient alors nécessaire avec une réflexion globale en lien avec les modifications de pratiques. La configuration du vignoble peut aussi permettre de faciliter la protection phytosanitaire, comme dans le Beaujolais, où léloignement des grappes du sol a permis de diminuer le botrytis, et également de réduire la sensibilité au mildiou et au black-rot. Néanmoins, avant de replanter des vignes, il faut penser au repos du sol : la culture vigne sur vigne diminue la fertilité des sols. Cette période de repos permet également de mieux gérer certaines maladies, comme le court-noué : le programme Jasympt Utilisation des jachères et de la symptomatologie pour améliorer la lutte contre le court-noué, coordonné par lIFV, va se pencher sur ce sujet jusquen 2023.
![]()
![]()
Départs en levures indigènes sécurisés : Réussir son pied de cuve
Louise JEAN, AuteurPour sécuriser les départs de fermentation en levures indigènes, il est possible de réaliser un pied de cuve. Ce dernier vise à diminuer le temps de latence et à limiter linstallation de microorganismes non désirables, tels que les brettanomyces. Il permet ainsi de limiter les apports de soufre. Une enquête, réalisée par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine (VBNA) et par lItab, sur les pratiques de vinification bio en France, a montré que seulement 25 % des répondants utilisaient des levures indigènes avec pied de cuve (alors que 35 % utilisaient des levures indigènes en fermentation spontanée). En effet, la fabrication dun pied de cuve nécessite une bonne organisation et du temps, alors que la période autour de la récolte est déjà bien chargée pour les vignerons. Le programme Casdar Levain bio, auquel participent VBNA et lItab, a identifié les bonnes pratiques pour réussir cette technique. Ces pratiques sont détaillées dans cet article, du choix des raisins pour confectionner le pied de cuve à lensemencement de la cuve. Un encart est dédié au témoignage du Clos des Quarterons.
![]()
![]()
Dominique Techer, président de Bio Cohérence
Louise JEAN, AuteurDominique Techer est viticulteur : son domaine de 7,5 ha, basé à Pomerol (en Gironde), est conduit en bio depuis 1997. Après avoir participé à la création de Bio Cohérence en 2009-2010, ce vigneron en est devenu le président en 2017. Cette association promeut notamment un label qui porte le même nom et qui s'appuie sur un cahier des charges plus poussé que le règlement bio européen. Dans cette interview, ce vigneron explique pourquoi Bio Cohérence a été créé et pourquoi, selon lui, la réglementation européenne bio est insuffisante au niveau de la conduite de la vigne et de la vinification. Il précise que les vins certifiés Bio Cohérence doivent être exempts de pesticides (obligation de résultat) : il revient sur les contrôles effectués, les molécules analysées, les problèmes liés aux composés de dégradation, les sanctions Il présente également les enjeux à venir pour ce label dans le secteur viticole (en complément, un encart décrit les principes actuels du cahier des charges Bio Cohérence appliqués à la viticulture).
![]()
![]()
Dossier : Les 40 ans de Bio Suisse
Stéphanie FUCHS, Auteur ; Claire MULLER, Auteur ; David EPPENBERGER, Auteur ; ET AL., AuteurA l'occasion de ses 40 ans d'existence, en 2021, Bio Suisse revient sur les étapes marquantes de son histoire. Ce dossier s'ouvre sur une interview de Regina Fuhrer, présidente de Bio Suisse pendant 10 ans ; puis, ce sont 6 portraits de fermes bio, parmi les 7 500 fermes du réseau, qui sont présentés. Ces fermes, issues des 4 régions linguistiques de la Suisse, rendent toutes hommage à des pionniers de la bio et permettent de voir comment les agriculteurs abordent l'avenir avec la prochaine génération : - La Ferme des Sapins a fait éclore l'agriculture biologique en Romandie ; - Un pionnier de la viticulture bio a pris la décision de lever le pied ; - Champs multicolores et vaches grises : une ferme bio en mutation ; - Une famille engagée et authentique a lutté pour exister ; - Azienda Agricola Bianchi : L'art d'évoluer au rythme de la nature ; - Une ferme pionnière diversifiée vise l'avenir en misant sur deux surs. Le dossier se termine par une interview d'Urs Brändli et de Balz Strasser, respectivement président et directeur de l'institution, sur les perspectives de Bio Suisse et sur leur vision de l'avenir.
![]()
![]()
Dossier : Les 7 familles dinterceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. Loffre en interceps sest dailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles doutils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 lEcocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité dutilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
![]()
![]()
Dossier aléas climatiques
Sarah COLOMBIE, Auteur ; Alexandra SIGUST, Auteur ; Domitille RONDEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes agriculteurs sont parmi les premiers à être impactés par le changement climatique. Ce dossier est consacré aux aléas quil engendre, et plus particulièrement aux sécheresses et aux canicules. Le premier article est dédié à lévolution du climat : les scénarios de projection prévoient une augmentation des températures, avec des épisodes de canicule plus fréquents, ce qui entraînera une croissance plus rapide des végétaux, une accélération des cycles de production, mais surtout, des bilans hydriques plus sévères en période estivale. Le deuxième article porte sur la gestion des fortes chaleurs en aviculture : pour améliorer le bien-être des volailles, il est possible de revoir laménagement des parcours (ex : la végétation doit inciter les volailles à aller dehors et limiter la montée en température du bâtiment) et de mettre en place de nouveaux équipements dans les bâtiments délevage (ex : brasseur dair). Les deux articles suivants sont consacrés à la sécurisation des systèmes fourragers : lun porte sur limplantation de méteil à travers le témoignage de lEARL du Buisson, et lautre sur lutilisation de betteraves fourragères (itinéraire technique, valeur alimentaire et incorporation dans les rations). Le cinquième article est consacré à un autre aléa climatique : le gel. Un webinaire, organisé en mai 2021 par lATV49, a porté sur la lutte contre le gel dans les vignobles. Le dernier article présente différentes ressources bibliographiques en lien avec les aléas climatiques en région Pays de la Loire.
![]()
![]()
Dossier : Bien gérer le couvert hivernal
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Ludovic VIMOND, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurDe plus en plus de vignerons sèment des couverts hivernaux sur linterrang. Certains producteurs se lancent ainsi dans des expérimentations pour trouver le couvert adéquat. Si les premières étapes consistent à bien choisir les espèces qui composeront le couvert et à implanter ce dernier correctement, il est tout aussi important de bien gérer sa destruction à la fin de lhiver. La méthode de destruction est, en effet, indissociable des objectifs agronomiques poursuivis par le viticulteur. Faut-il rouler, broyer ou incorporer le couvert hivernal dans le sol ? Sur quels critères se baser pour choisir la méthode de destruction ? Une fois la méthode de destruction définie, comment choisir loutil approprié ? A quel stade de développement du couvert faut-il intervenir ? Ce dossier apporte des éléments de réflexion avec des témoignages de viticulteurs (dont des viticulteurs bio) et de conseillers qui ont expérimenté différentes stratégies dans diverses régions viticoles.
![]()
![]()
Dossier : Diversifier sa ferme bio par des ovins, retours dexpériences en région !
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurA travers des retours dexpériences de producteurs bio du Grand Est, ce dossier illustre les intérêts de la diversification dune exploitation spécialisée par lintroduction dun troupeau ovin. Ainsi, Nathan Muller (67), viticulteur, et Marc Rolli (68), arboriculteur, font pâturer leurs parcelles par un troupeau de moutons appartenant à des éleveurs proches de leurs exploitations. Chez le viticulteur, le pâturage, de fin juin à mi-août à raison de 150 moutons/ha, pendant 2 à 4 jours par parcelle, permet notamment de gérer lenherbement et leffeuillage. Chez larboriculteur, les 25 ha de pommiers sont pâturés à lannée, avec un chargement de 100 brebis sur 2 à 3 ha pendant 2 à 3 jours, les brebis mettant bas en extérieur. Ceci permet daider à gérer lenherbement, doù une récolte facilitée, mais cest aussi un plus pour réduire la pression du carpocapse et de la tavelure. Autre retour dexpérience : celui dun GAEC en bovins lait, dans les Ardennes, qui sest diversifié avec la création dun atelier ovins viande, permettant ainsi linstallation dun autre actif. Ceci a conduit à une meilleure valorisation des fourrages, à une gestion du parasitisme et des performances animales améliorées, surtout pour les ovins, ainsi qu'à la création dune nouvelle source de revenus. Lintroduction dun troupeau ovin dans un système en polyculture-élevage bovin lait fait lobjet dune étude par lINRAE de Mirecourt, avec lobjectif dêtre autonome (0 aliments achetés) et économe (100 % plein air, conduite à lherbe toute lannée), avec le choix dintervenir le moins possible sur le troupeau ovin. Les résultats 2019 sont intéressants, lobjectif plein air intégral ayant été atteint. Néanmoins, intégrer un atelier ovin aux côtés de bovins demande de réfléchir aux dates de mises bas pour répartir la charge de travail, de prévoir des investissements pour des clôtures et un système dabreuvement adapté aux deux espèces, de développer le pâturage tournant et de réfléchir à la commercialisation des agneaux.
![]()
![]()
Dossier mécanisation
Philippe MOUQUOT, Auteur ; Olivier GUERIN, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, portant sur la mécanisation des travaux en agriculture biologique, est composé de quatre articles. Le premier est dédié à loptimisation du désherbage mécanique en grandes cultures (optimisation de sa qualité et du débit de chantier). Plusieurs pistes damélioration sont évoquées : le gain en précision grâce au guidage RTK, le gain en régularité si les parcelles sont adaptées au binage ou si les sols sont plats, la possibilité de multiplier les passages à faible profondeur (avant semis) à laide dun scalpeur Plusieurs innovations sur des matériels de désherbage mécanique sont également présentées. Le deuxième article est consacré à la viticulture et propose différentes pistes pour réduire sa consommation de carburant liée à lentretien du sol. Il explique comment optimiser : son tracteur, sa stratégie de contrôle des adventices, ses outils, ses combinaisons doutils, sa vitesse, ses manuvres et ses conditions de travail. Larticle suivant aborde la question des investissements réalisés pour réduire les prélèvements directs (impôt, MSA) : la stratégie est-elle toujours gagnante ? Les investissements peuvent également impacter le revenu disponible de lexploitant. Le dernier article retranscrit le témoignage du GAEC Le Palaineau, situé en Vendée et qui est en bio depuis 2010. Il utilise une bineuse avec guidage par caméra pour gérer les adventices de ses cultures de printemps, implantées en terres superficielles.
![]()
![]()
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Jean-Baptiste Pinard est basé à Foussignac, en Charente, sur un domaine de 37 ha composé de 26 ha de vignes, 9,3 ha de luzerne, 1 ha de verger et 0,70 ha de chênes truffiers. Il a repris le domaine familial, en bio depuis 1969, et a continué la production de cognac (6 000 bouteilles/an), de pineau (16 000 bouteilles/an), de vin (5 000 bouteilles/an) et de jus de raisin (10 000 bouteilles/an). Malgré les efforts de ce vigneron pour partager ses pratiques, le cognac bio a du mal à percer. Le deuxième vigneron, Clodéric Prade, est basé dans le Gard. Il a créé le Domaine dEriane en 2007. Ce domaine sétend sur 46 ha, dont 28 ha de cultures et 18 ha de vignes destinées à la vente de raisins frais et à lélaboration de vins. Il est en bio depuis 2012. Face au changement climatique (climat de plus en plus sec), ce producteur fait évoluer son domaine avec de lagroforesterie et une réflexion sur les plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
![]()
![]()
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Jean-Claude Rateau est lun des précurseurs en biodynamie dans les Grands Crus de Bourgogne. Il sest installé en 1979, à Beaune, sur 1,30 ha de vignes familiales, puis sest agrandi petit à petit pour atteindre 9 ha. Il est investi dans des démarches collectives pour analyser les sols, soigner la vigne et tester de nouvelles techniques culturales pour faire face au changement climatique. En 2019, il sest également lancé dans lagroforesterie en plantant onze espèces darbres dans ses vignes et autour de ses parcelles. Sébastien Branger est basé dans le Muscadet (Pays de la Loire). Lorsquil a repris le domaine familial, en 2001, il a fait le choix dune conversion progressive de ses 30 ha, avec le projet de passer en biodynamie. Comme ses vignes sont soumises au climat océanique, avec des entrées marines, il lutte avec vigilance contre le mildiou, loïdium et le botrytis, en adaptant ses traitements, la taille, leffeuillage
![]()
![]()
Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
![]()
![]()
Dossier : Remettre les porte-greffes au premier plan
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurEn viticulture, l'importance du rôle des porte-greffes est passée peu à peu au second plan. Pourtant, ce matériel végétal qui fait le lien entre le sol et le reste de la plante est primordial et pourrait offrir de nombreuses possibilités d'adaptation face au changement climatique et aux évolutions des vignobles. Aussi, les recherches sur les porte-greffes pour en augmenter la diversité se développent. Parmi les pistes explorées, figure celle de la vigne sauvage Vitis sylvestris.
![]()
![]()
Dossier : Le Salon à la ferme, près de chez vous !
Isabelle BOUVIER, Auteur ; Paul MAUGUIN, Auteur ; Patrick HAMELIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn raison de la situation sanitaire, lédition 2021 du Salon de lAgriculture ne pouvait pas se tenir. Pour compenser, la Confédération paysanne a proposé damener le Salon dans les fermes en organisant des portes ouvertes, les 27 et 28 février. Ces moments de rencontres sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes biologiques participant à cet évènement : 1 - Dans le Morbihan, les deux associés de la ferme des prés de Trégréhen produisent, chaque année, 230 000 litres de lait, tout en alliant autonomie de la ferme, revenu et qualité de vie ; 2 - Dans le Calvados, lEARL La Boîte à Fromages emploie cinq travailleurs sur seulement 55 hectares, avec 30 vaches et 90 chèvres ; 3 - Dans les Deux-Sèvres, la ferme de la Vacherie assure à la fois la production, la transformation et la vente de porcins et de bovins ; 4 - En Ile-de-France, Alice Fumagalli sest installée, en 2015, sur deux hectares et produit des légumes et du pain bio quelle vend en Amap et à la ferme ; 5 - Dans les Monts du Lyonnais, quatre fermes laitières se sont associées pour lancer une fromagerie collective 100 % bio, locale et paysanne ; 6 En Ardèche, sur la ferme maraîchère Labeille et la blette, Marine Mazel et François Chauvin travaillent sur lautonomie de leur exploitation et favorisent la biodiversité ; 7 Dans le Minervois, entre lAude et lHérault, Irène Prioton conduit seule son domaine viticole de 6 ha et assure la vinification ; 8 Dans les Bouches-du-Rhône, la ferme de la Jacourelle a remis des terres et des terrasses en culture, élève des chèvres de race autochtone et est à lorigine de la plus petite AOP fromagère dEurope.
![]()
![]()
Dossier spécial : Viticulture
Laurent COLOMBIER, Auteur ; Sidonie GUEGNIARD, Auteur ; Séverine DUPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe trois articles dédiés à la réduction des intrants en viticulture biologique, en région Nouvelle-Aquitaine. Le premier sintéresse aux cépages résistant aux principales maladies annuelles de la vigne (mildiou, oïdium). Ces cépages peuvent permettre de diminuer les traitements fongicides de plus de 90 % et sont testés dans le Bergeracois (Dordogne). Larticle aborde les points suivants : les freins législatifs qui ralentissent lutilisation de ces variétés dans les AOP, les mécanismes impliqués dans la résistance génétique de ces cépages, le rôle et les suivis mis en place par lObservatoire national du déploiement des cépages résistants (OSCAR), ainsi que le témoignage des viticulteurs du Château Grinou qui ont intégré le réseau OSCAR. Le deuxième article est consacré aux expérimentations conduites par le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine et ses partenaires. Il présente les résultats obtenus avec lOAD DeciTrait® pour moduler les doses de cuivre (projet Opticuivre Viti Bio) et les essais visant à intégrer des produits alternatifs pour lutter contre le mildiou (projet AltFongi Biocontrôle). Le dernier article porte sur limportance des collectifs dagriculteurs pour aller de lavant en matière de réduction dintrants. La Nouvelle-Aquitaine compte 13 réseaux viticoles DEPHY, 23 groupes 30 000 viti et 20 GIEE en lien avec la viticulture. Les principales thématiques travaillées en bio sont le désherbage, les couverts végétaux, la gestion du cuivre, loptimisation du choix de matériel
![]()
![]()
Dossier Végétal spécialisé - SIVAL
Christine GOSCIANSKI, Auteur ; Maët LE LAN, Auteur ; Rebecca MASON, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays de la Loire, la dynamique de développement de l'agriculture biologique concerne plus particulièrement les exploitations en végétal spécialisé, notamment en légumes et en fruits (21,6 % des surfaces régionales en légumes frais, 22,8 % en légumes secs et 18,8 % en fruits), ainsi qu'en viticulture (14 % des vignes), comme en témoignent les chiffres présentés dans ce dossier. Sont abordés différents sujets relatifs à ces exploitations spécialisées en productions végétales biologiques : l'association de cultures pour mieux lutter contre les ravageurs en maraîchage (association du haricot à rame et de la tomate dans la lutte contre le puceron et l'acarien tétranyque) ; la réussite de l'installation en maraîchage bio ; la production de références technico-économiques pour les fermes maraîchères diversifiées et de petites surfaces ; des essais sur des couverts et des paillages en viticulture.
![]()
![]()
Un épandeur à BRF
Xavier DELBECQUE, AuteurClaude Rougier, vigneron au château Camponac, en Gironde, sest inspiré de la permaculture pour gérer lentretien de ses cavaillons : il utilise du bois raméal fragmenté (BRF). Pour faciliter lépandage de ce paillis, il a confectionné, avec son ouvrier, Christophe Girard un épandeur à BRF à partir dune vieille benne à vendange autovidante. Cet article explique brièvement comment ces vignerons ont transformé cette benne en épandeur à BRF et une vidéo, disponible sur la chaîne YouTube Réussir Vigne, illustre également cette transformation.
![]()
![]()
L'esprit de la montagne
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurHembise, Cyrille et Vincent, viticulteurs en biodynamie dans la région du Haut-Diois, sur la partie amont de la vallée de la Drôme, se sont dotés d'un outil commun de commercialisation de leurs produits, en fondant le GIE "Côté Cairn". Situés à proximité les uns des autres, les viticulteurs de ce GIE cultivent, au total, une trentaine d'hectares sur des terroirs variés, jusqu'à 600 m d'altitude, et produisent environ 250 000 bouteilles par an (90 % de clairette), certifiées Demeter. Par choix, la vinification se réalise chez un producteur négociant de proximité. En 2020, sur les 50 000 bouteilles vendues par Côté Cairn, un quart l'a été dans les caveaux de chaque membre, la moitié via un réseau de 300 clients (boutiques et cavistes), le reste a été vendu par des "colportin.e.s", amateur.trice.s des produits de Côté Cairn, qui les ont écoulées, moyennant commission, dans leur réseau familial, amical, de voisinage ou de travail. Pour Vincent et Hembise, installés depuis 1982, c'est le temps de la retraite, mais Nathalie a récemment rejoint le GIE, et Côté Cairn regarde l'avenir avec confiance.
![]()
![]()
Essais vignerons : La technique du pied de cuve
Valérie FAUCONNIER, AuteurSix domaines viticoles en biodynamie de la vallée du Rhône ont participé à des essais sur la fermentation alcoolique par des levures indigènes. Avec le réchauffement climatique, cette fermentation a tendance à ralentir, voire à s'arrêter, ce qui pose problème pour l'élaboration du vin. Chaque domaine a suivi un protocole identique, basé sur la réalisation d'un levain liquide issu de raisins ramassés deux à trois jours avant vendange. Le levain a été incorporé à la vendange, au moment du remplissage, dans une première cuve, tandis qu'une autre était remplie sans ensemencement. Explications, déroulement et résultats. Ces derniers ont montré que le protocole a donné lieu à des niveaux de populations de levures majoritairement supérieurs dans la cuve ensemencée et qu'il a permis daccélérer les fermentations, tout en favorisant l'implantation de levures indigènes. Les points-clés de la réussite du pied de cuve, basés sur cette expérimentation, sont présentés.
![]()
Evolution de la consommation de vin bio en Europe
SUDVINBIO, Auteur ; IPSOS, Auteur | MONTPELLIER (Bat A8, ZAC Tournezy, 2 Rue Simone Signoret, 34070, France) : SUDVINBIO | 2021Cette étude, réalisée pour Sudvinbio dans le cadre du salon Millésime Bio 2022, fournit des éléments relatifs à la consommation de vins biologiques sur trois marchés en Europe : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Globalement, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par les questions environnementales (81 % des Européens en 2021, contre 73 % en 2015), et cela impacte leurs habitudes de consommation. Si la consommation totale de vin est en baisse, celle du vin bio augmente. Ce dernier est un produit de consommation habituel pour 29 % des Européens (contre 17 % en 2015) et 36 % des Français. Cela concerne des consommateurs plutôt jeunes, à la recherche de produits respectueux de l'environnement et équitables, et prêts à payer un peu plus pour cela. Le marché de la bière bio est, lui aussi, en pleine évolution. Pour Nicolas Richarme, président de Sudvinbio, "on est passé d'une consommation de curiosité à une consommation structurelle".
![]()
![]()
Face à la crise sanitaire : Le vin bio tire son épingle du jeu
VITISBIO, AuteurAlors que le contexte mondial est assez morose pour le secteur du vin en raison de la crise sanitaire Covid-19, une projection réalisée par le cabinet IWSR montre que le vin bio sera sûrement de plus en plus plébiscité dans le monde. La bio continuerait ainsi sa progression et gagnerait des parts de marché dans les années à venir, pour atteindre 4 % du marché mondial du vin en 2024 (contre 1,5 % en 2013 et 2,75 % en 2019). Entre 2014 et 2019, les volumes de vins bio vendus dans le monde ont augmenté de près de 9 %. La France et lAllemagne sont les deux premiers pays consommateurs de vins bio. LItalie est le plus gros producteur et exportateur au niveau mondial. Parmi les principaux pays producteurs de vins bio, deux typologies de vignobles se démarquent : certains sont avant tout destinés à lexport (cas de lItalie et de lEspagne), tandis que dautres sont majoritairement tournés vers une consommation nationale (France, Allemagne, États-Unis).
![]()
![]()
Gel de printemps à la vigne : Prévenir plutôt que lutter
Claire MULLER, AuteurFace au risque grandissant de gels tardifs, les vignerons adaptent leurs pratiques culturales. Deux vignerons bio, basés en Suisse, expliquent comment ils ont revu leur manière de tailler la vigne. Christian Vessaz a mis en place une stratégie de taille différenciée, en fonction des cépages et surtout des parcelles sensibles au gel. Pour cela, il sest inspiré des pratiques utilisées dans les vignobles allemands, où le gel est plus fréquent. Dans ses parcelles sensibles, il ne laisse pas une, mais deux branches à fruits sur ses ceps conduits en guyot simple. Cest la stratégie de « la branche à fruits de secours » : cette dernière permet de sauver suffisamment de bourgeons en cas de gels tardifs. Lune des deux branches est palissée sur le fil porteur et la deuxième est laissée à la verticale (plus les bougeons sont éloignés du sol, moins ils sont sensibles au froid). Émilienne Hutin Zumbach a, quant à elle, choisi de retarder la taille dans ses parcelles sensibles : ceci permet de retarder légèrement le débourrement. Cette technique engendre, en revanche, quelques difficultés organisationnelles.
![]()
![]()
Gestion du cuivre : les retours dun groupe Dephy
Marie-Noëlle CHARLES, AuteurDe 2014 à 2019, les pratiques de dix vignerons appartenant au groupe Dephy dAgrobio Gironde ont été analysées. En moyenne, la quantité de cuivre utilisée a été de 3,65 kg par hectare et par an, en 11 passages. Le rendement moyen des vignes était de 40,5 hl/ha. Les premiers traitements sont généralement réalisés avec de faibles quantités de cuivre (moins de 150 g/ha), puis la dose augmente au fur et à mesure de la saison. La plupart des vignerons de ce groupe complètent les traitements à base de cuivre et de soufre par des préparations à base de plantes ou par des terpènes dorange. Par ailleurs, selon Etienne Laveau, de la Chambre dagriculture de Gironde, ce qui est important, pour que les traitements soient efficients, cest leur bon positionnement, et non leur nombre. Les vignerons soulignent également limportance des mesures prophylactiques : épamprage précoce des pieds et des têtes, levage le plus tôt possible, contrôle de la hauteur de lenherbement en inter-rang, limitation de la vigueur de la vigne Ils ont aussi insisté sur le fait de bien connaître les stades phénologiques-clés et de savoir observer la vigne.
![]()
Guide technique : S'installer en viticulture bio
En viticulture, le nombre de domaines à transmettre augmente chaque année. La part de repreneurs non issus du milieu agricole est, elle aussi, de plus en plus importante. Ce guide a pour vocation de regrouper les informations-clés pour accompagner les porteurs de projet en viticulture bio dans leurs démarches d'installation, notamment en Pays de la Loire.
![]()
![]()
HVE et bio : Une histoire compliquée
Tanguy DHELIN, AuteurLe développement de la certification HVE Haute valeur environnementale a entraîné sa comparaison, voire sa confrontation avec la bio. Si certaines voix alertent sur les dangers de confusion pour le consommateur, dautres prônent lapaisement et la complémentarité. La HVE peut, en effet, être vue comme une première marche pour permettre aux producteurs darriver à la certification bio. Néanmoins, en 2021, lattribution de 76 millions deuros de crédit dimpôt à la certification HVE a engendré des tensions. Déjà, en décembre 2020, des syndicats et des ONG avaient tenu une conférence de presse pour dénoncer "lillusion de transition écologique" de la HVE. Certains producteurs bio cumulent les deux certifications. Ils sont notamment intéressés par la dimension biodiversité de la HVE. Pour autant, France Nature Environnement souligne que les critères de la HVE ne vont pas assez loin. De plus, les systèmes biologiques entraînent déjà le développement dune certaine biodiversité. La différence essentielle entre ces deux certifications réside dans la possibilité dutiliser des produits phytosanitaires de synthèse avec la HVE. Les IFT à respecter pour obtenir la certification environnementale font dailleurs débat (pas assez restrictifs), ainsi que la liste des produits de traitement autorisés.
![]()
![]()
HVE : lillusion de la transition
Claire GARROT, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Cécile CLAVEIROLE, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier, la Confédération paysanne critique le label HVE (Haute Valeur Environnementale) quelle estime trop laxiste. Pour elle, ce label ne protégerait ni le consommateur, ni lenvironnement, et risque de monopoliser des aides au détriment du financement de pratiques plus écologiques et sociales. A laide dexemples théoriques, détudes de cas et de témoignages (de producteurs, de France Nature Environnement, de représentants de syndicats agricoles ), ce dossier explique en quoi consiste réellement cette certification, ainsi que les impacts en matière de politique agricole.
![]()
![]()
Jeanne Fabre, présidente de Millésime Bio
Louise JEAN, AuteurLa famille Fabre produit du vin depuis quatorze générations, avec un engagement historique dans la bio. Elle est à la tête de 350 ha autour de Béziers, Carcassonne et Lézignan (Occitanie). En juillet 2020, Jeanne Fabre est devenue présidente de la commission Millésime Bio (au sein de Sudvinbio), en charge de lorganisation du salon qui porte le même nom. Sa prise de fonction sest effectuée en pleine crise sanitaire. Son objectif était alors de maintenir le salon, afin de proposer une solution pour relancer les ventes de vin, sachant que la filière a énormément souffert de la crise sanitaire (moins de vente directe, fermeture des bars et de la RHD ). La deuxième édition de Millésime Bio sest donc déroulée en digital, les 18 et 19 mars 2021. Plus de 4 000 visiteurs se sont connectés (la moitié en France et la moitié depuis létranger) avec plus de 1 000 exposants (dont 150 nouveaux). Au total, cet évènement a généré 15 000 échanges entre vignerons et visiteurs. Jeanne Fabre espère tout de même que la prochaine édition du salon pourra seffectuer en physique, afin de retrouver un côté convivial et chaleureux et de pouvoir faire déguster les vins en direct.
![]()
Liste bibliographique sur laccompagnement professionnel
ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires spécialisé en agriculture biologique, a identifié les références dont il disposait sur l'accompagnement professionnel en agriculture. Ces références ont été extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, qui réunit près de 42 000 références. Elles ont ensuite été valorisées sous la forme dune liste bibliographique. Cette dernière contient près de 300 références sur des méthodes d'accompagnement (accompagnement technique ou de projets), ainsi que sur des témoignages. Ces références sont classées par thèmes : élevage, grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture, agriculture et environnement, développement rural, filière... Une seconde liste bibliographique, spécifique à laccompagnement de collectifs (notamment des groupements dagriculteurs ou des SCIC - sociétés coopératives dintérêt collectif), a également été publiée. Elle contient près de 90 références.
![]()
![]()
Le marché alimentaire bio en 2020 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2020 Edition 2021
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2021Ce document présente les chiffres-clés de la consommation et de la distribution de produits biologiques en 2020, en France. Ces chiffres ont été obtenus grâce à une étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO. Ils détaillent les évolutions : du marché global de la bio, de différents circuits de distribution et de divers types de produits bio (viande de boucherie, productions avicoles, productions issues de laquaculture, produits laitiers, céréales, oléoprotéagineux, fruits et légumes, vins et produits alimentaires intermédiaires). Ce document apporte également un éclairage sur le développement des filières bio françaises ainsi que sur le commerce extérieur. Globalement, en 2020, le marché alimentaire bio a progressé de plus de 12 % et a approché les 13 milliards deuros. Contrairement aux années précédentes, le développement des ventes a été moins rapide dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) que dans la distribution spécialisée bio. Les produits qui ont connu les plus fortes croissances sont les surgelés et la bière (ces produits étaient déjà en pointe de classement en 2018 et 2019).
![]()
![]()
Les mystères de la fertilité des sols en viticulture
Sabrina BOURREL, Auteur ; Amandine FAURIAT, AuteurUne rencontre sur le thème de la fertilité des sols en viticulture a été organisée, par la Chambre dagriculture de lArdèche, le 9 décembre 2020. Suite à la réalisation de tests dits « du slip » par le groupe DEPHY Viticulture Côtes du Rhône Septentrionales, cette rencontre a été loccasion de se pencher sur les différences de dégradation obtenues entre deux slips enterrés dans deux parcelles qui présentaient pourtant le même type de sol (très sableux). Lun de ces slips était fortement dégradé alors que lautre était quasiment intact. Pour mieux analyser lactivité biologique de ces deux sols, des tests complémentaires ont été effectués : tests bêche, comptages de vers de terre (test moutarde), analyses de terre classiques et analyses du statut biologique. La parcelle dans laquelle le slip était le moins dégradé présentait un nombre bien plus faible de vers de terre que lautre parcelle, mais, paradoxalement, elle présentait aussi une activité microbienne supérieure. Ces différents tests ont donc permis de démontrer quil était difficile de tirer des conclusions à partir dune unique observation, test ou analyse.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2020
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2020 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Décembre 2021
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques de décembre 2021 : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 de l'évolution du marché bio français ; 4 d'échos sur le marché bio à travers le monde.
![]()
![]()
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2021
La « Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique », publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2021, traite : 1 des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 des évolutions du marché bio français ; - 4 des échos sur le marché bio à travers le monde.
![]()
![]()
Une nouvelle association défend et promeut les vins natures
Claire MULLER, AuteurLAssociation Suisse Vin Nature vient de voir le jour grâce à une poignée de vignerons bio. La notion de vin nature était jusqualors inexistante en Suisse : elle ne bénéficiait daucune définition officielle alors que, dans dautres pays comme la France, les démarches de reconnaissance officielle étaient lancées depuis quelques années. Actuellement, lAssociation Suisse Vin Nature regroupe une dizaine de professionnels de la viticulture. A terme, lobjectif est de fédérer tous les vignerons suisses bio (certifiés Bourgeon, Bio fédéral ou Demeter) qui possèdent au moins un vin nature. Cette association permettra également dhomogénéiser les pratiques (ex : les vins natures doivent se passer de tous les intrants, y compris les sulfites) et dobtenir davantage de reconnaissance de la part du grand public et du milieu professionnel. Elle fonctionne sur le principe de la confiance et de lautodéclaration, mais une commission de contrôle pourra effectuer des dégustations inopinées.
![]()
![]()
A Ô Faya Farm, la valaisanne Ilona Thétaz met de la liberté en bouteilles
Claire MULLER, AuteurIlona Thétaz a grandi en Suisse, dans une ferme conduite en biodynamie. Elle ne se destinait pas à devenir agricultrice et a très vite intégré une école de cirque. Cependant, après un accident, elle a décidé de changer de voie et sest prise de passion pour le vin. Elle a obtenu un diplôme en viticulture, puis a travaillé dans plusieurs institutions avant dexercer le métier dnologue durant trois ans. Parallèlement, elle nourrissait lenvie de sinstaller et a acquis, petit à petit, du terrain et une maison dhabitation dans une vallée verdoyante. La crise sanitaire et le confinement lui ont permis de faire aboutir son projet. Elle est maintenant installée à son compte sur une ferme diversifiée qui regroupe une dizaine dhectares, dont 4 ha dabricotiers, 3,5 ha de vignes et le reste en pâturage pour ses moutons. Elle a obtenu la certification bio en 2021. Ses vins se rapprochent des vins natures : ils sont non filtrés et se caractérisent par une utilisation raisonnée du soufre. Comme de nombreux autres producteurs, Ilona Thétaz a dû faire face au gel durant le printemps 2021 : ses abricotiers ont subi de plein fouet ce gel et la jeune productrice na donc pas pu honorer toutes ses commandes.
![]()
![]()
Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de lagronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn viticulture, la fertilité des sols permet dassurer une bonne vigueur de la vigne, des rendements satisfaisants et des vins de qualité. Dominique Massenot, conseiller indépendant en agriculture respectueuse de lenvironnement, suggère des pistes pour obtenir et maintenir cette fertilité des sols, en sappuyant sur lagronomie et la biodynamie. Il suggère, pour faciliter l'alimentation minérale des vignes, d'agir sur plusieurs paramètres afin d'intensifier la vie microbienne. Pour apporter de lazote, il propose de cultiver des engrais verts, en veillant à associer au moins une céréale et une légumineuse, et en détruisant ce couvert à un stade jeune en lincorporant au sol. Par ailleurs, pour vivifier la terre et intensifier la vie microbienne, rien de mieux quun fumier peu composté. La silice joue également un rôle important : elle détermine la valeur alimentaire, les arômes et les couleurs de la plante. Il est possible dapporter du quartz (qui nest pas directement assimilable par la plante) ou de la silice de corne dynamisée (effet homéopathique). Le calcium, apporté par chaulage, est indispensable dans certains sols : sans lui, les plantes deviennent rachitiques et stériles.
![]()
![]()
Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de lagronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurDominique Massenot, conseiller à Amisol, présente des pistes (alliant agronomie et biodynamie) pour obtenir et maintenir une fertilité des sols satisfaisante en viticulture. Ainsi, afin dintensifier la vie microbienne, il est important dapporter de lazote facile à mobiliser mais aussi de lénergie rapide. Pour cela, il est possible de cultiver des engrais verts. L'apport de fumure dorigine animale, comportant de la paille, est aussi important que cette fumure. Elle permettra aussi de stimuler la formation dhumus. Les éléments minéraux, type silice, calcium, sont également importants pour catalyser certaines réactions de la vigne. Des préparations biodynamiques (silice de corne, décoction de plantes ) vont stimuler la croissance ou, au contraire, atténuer un excès de vitalité, régulant ainsi des déséquilibres et limitant certaines maladies
![]()
![]()
Organic management and landscape heterogeneity combine to sustain multifunctional bird communities in European vineyards
Luc BARBARO, Auteur ; Giacomo ASSANDRI, Auteur ; Adrien RUSCH, Auteur ; ET AL., AuteurLa protection des communautés d'oiseaux dans les terres agricoles européennes devient critique, notamment dans les territoires viticoles. L'intensification des pratiques, combinée à la perte d'habitats semi-naturels, a entraîné, sur le long terme, le déclin des oiseaux dont le niveau de préservation était déjà préoccupant, mais aussi le déclin doiseaux insectivores et granivores autrefois communs. Outre limportance culturelle de ces oiseaux, leur déclin menace également les services écosystémiques quils fournissent, tels que la lutte contre les ravageurs. Face à ce constat, cette étude a analysé la manière dont la conduite en agriculture biologique et l'hétérogénéité du paysage affectent la diversité taxonomique et fonctionnelle de 334 communautés d'oiseaux. Elle a analysé la spécialisation moyenne des habitats, ainsi que labondance des oiseaux insectivores, granivores ou fructivores, pour tenir compte des fonctions individuelles des oiseaux. Le terrain détude était composé de douze régions viticoles situées dans les trois principaux pays européens producteurs de vin (France, Italie et Espagne). Les résultats montrent que lagriculture biologique améliore la diversité fonctionnelle des oiseaux, ainsi que leurs fonctions individuelles. Néanmoins, ces effets positifs dépendent en partie de la gestion de l'enherbement des inter-rangs et de l'hétérogénéité du paysage. En effet, la couverture forestière et l'hétérogénéité paysagère augmentent la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés d'oiseaux. Cette étude met ainsi en évidence les avantages, pour soutenir des communautés d'oiseaux dans les paysages viticoles, dallier conduite biologique, enherbement partiel des vignes et gestion favorisant les interfaces entre les vignobles et les habitats semi-naturels.
![]()
![]()
Palmarès des Trophées de lInnovation de Vinitech ; Nominés et lauréats du Sival Innovation 2021 ; Autres nouveautés que vous auriez dû voir sur les salons
VITISBIO, AuteurCes trois articles décrivent des matériels et des intrants innovants destinés à la viticulture bio. Le premier présente une sélection des lauréats des Trophées de lInnovation 2020 du salon Vinitech : Vitipeps, une marque collective de plants 100 % français ; Winebot, un cobot (robot collaboratif) destiné au chai ; Smac, une technologie de coupure automatique de la pulvérisation en labsence de feuillage ; Wineglobe, une cuve en verre ; Oenoclean, une laveuse à l'eau filtrée et recyclée ; des interceps électriques pour le robot de désherbage Bakus ; un nettoyeur de cuve de pressoir semi-automatisé ; Cermex Flexipack, une machine dencaissage autoréglable ; Connect Vigne E-Glee, un piège connecté de la cicadelle ; Oscillys XM, un érafloir ; une bonde connectée ; Henite, une jauge de niveau ; Kallafut, un système de support de fûts en bois ; des cartons demballage ; Fermentation Monitoring System, un système de suivi de fermentation. Le second article présente certains lauréats et nominés du Sival Innovation 2021 : Nathy®-Sauvignac, une variété de raisin blanc résistante ; Moka, un biostimulant à base de levures ; T-Protect®, un système de protection des auxiliaires ; SunAgri®, un système dagrovoltaïsme dynamique ; Captrap® Vision, un piège à insectes connecté ; IrrigAssistant®, un service dune plateforme dédiée au pilotage de lirrigation ; la nouvelle fonction « bilan hydrique » de la plateforme e-Terroir ; 6 OSCARS +, une caisse avec six casiers intégrés. Enfin, dautres nouveautés sont présentées : Biorend, un stimulateur naturel de défenses des plantes ; un uf en céramique de 600L ; Acolyte 150+, un châssis enjambeur pour outils interceps ; SafOEnoTM VR 44, une levure sèche active bio ; un fermenteur pour préparations naturelles ; Thorenap Vigne, un paillage en feutre végétal ; Héliosec® et In-é-co, deux systèmes de traitement des effluents phytosanitaires ; Fycilia, un insecticide à base de spinosad ; Alpo, un enjambeur électrique.
![]()
![]()
En parallèle de la taille : La saison se prépare chez Robin Euvrard
Robin EUVRARD, AuteurRobin Euvrard est un jeune ingénieur agronome, non issu du milieu agricole, qui sest installé, en 2020, sur une parcelle de vignes située dans le Muscadet. La revue Vitisbio suit son installation et apporte régulièrement de ses nouvelles, afin dillustrer le parcours à linstallation de jeunes sans foncier qui souhaitent devenir viticulteur bio. Robin Euvrard explique sa manière de tailler ses vignes : il cherche à trouver le meilleur équilibre entre la fructification et le développement foliaire. Concernant la gestion des bois de taille, ce jeune vigneron a décidé de changer de pratique en brûlant ses sarments sur place, car son sol est trop fatigué et na pas encore fini de décomposer les bois de lannée précédente. Pour améliorer la connaissance de sa terre, Robin Euvrard va réaliser des analyses de sol, couplées à des analyses de sève régulières afin davoir une idée des équilibres nutritifs de sa vigne. Il compte également mettre en place des couverts végétaux, même sil craint la concurrence hydrique et nutritive, et va apporter du thé de compost, ainsi que des préparations biodynamiques.
![]()
![]()
Le point avec Certipaq Bio : Cumuler les certifications
François SOULARD, AuteurDe nombreux viticulteurs choisissent de cumuler plusieurs certifications comme, par exemple, la certification biologique et biodynamique. Cet article effectue un point sur les exigences générales de trois certifications : agriculture biologique (réglementation UE bio), Demeter et Haute valeur environnementale (HVE). Pour chacune dentre elles, un tableau récapitule les exigences en matière : de conditions dengagement et de contrôle, dutilisation de différents intrants (herbicides, insecticides, anti-mildiou, anti-oïdium, anti-pourriture grise), de fertilisation, de préservation de la biodiversité, de gestion de leau et de recours aux OGM.
![]()
![]()
Un porte-intercep porté avant déporté
Ludovic VIMOND, AuteurSébastien Rauscher et ses parents, Benoît et Véronique, ont un domaine viticole de 12 ha en Alsace. Ils sont actuellement en période de conversion à lagriculture biologique. Afin de pouvoir travailler mécaniquement leurs vignes, ils ont arraché, dans les parcelles les plus étroites, un rang sur trois afin que le tracteur puisse circuler dans lancien rang. De plus, pour travailler le sol entre les ceps, Sébastien et Benoît Rauscher cherchaient un porte-outil capable denjamber un rang complet afin de travailler le sol en déporté. Ils ont alors étudié la possibilité de transformer une ancienne machine à vendanger en porte-intercep. Cependant, les premiers essais ont vite montré les limites de cet outil en matière de maniabilité. Ils ont donc construit une version portée à partir de tubulures carrées du commerce. Depuis la publication de photos et de vidéos de leur porte-intercep autoconstruit sur les réseaux sociaux, Sébastien Rauscher a été sollicité pour construire dautres porte-outils, sur le même modèle.
![]()
![]()
Portrait : Rencontre avec Eric Collinet, viticulteur et trufficulteur bio à Bragelone-Beauvoir (10)
Anaëlle COMESTAZ, AuteurDans cet interview, Eric Collinet (10) raconte son parcours et sa double activité actuelle de trufficulteur et de viticulteur bio en Bourgogne. Après s'être consacré pendant plusieurs années à la culture du bourgeon de cassis, Eric s'est lancé dans la trufficulture. Il a commencé à planter des arbres truffiers, sur un peu moins de 3 ha, et à chercher des truffes dans les forêts avoisinantes avec ses chiens. Aujourd'hui, il vend ses truffes à des particuliers et à des restaurateurs partout en France. Eric produit aussi du raisin bio qu'il vend à des coopératives pour la vinification. Fort de ses valeurs, Eric continue de promouvoir la bio et de transmettre ses connaissances et il envisage de développer l'agroforesterie dans ses vignes.
![]()
![]()
Portrait : Rencontre avec Vincent et Dominique Zerr, cultivateurs de vignes, facilitateurs des raisins de table et embroussailleurs, à Dangolsheim (67)
Emilie POQUET, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 45 Novembre 2021) / p. 10-11 (2)Dans cette interview, Vincent et Dominique Zerr, agriculteurs bio dans le Bas-Rhin, présentent leurs activités : producteurs dabricots, ils cultivent aussi des blés de variétés anciennes pour vendre des pains et des viennoiseries grâce à lactivité de boulangerie assurée par un de leurs fils. En parallèle, ils ont développé un conservatoire de collection de raisins de table, comprenant 600 variétés, qu'ils commercialisent en plants de vigne, avec un site internet qui présente la pépinière, ainsi que les activités de formation grand public.
![]()
![]()
Produire biologiquement, aussi pour le climat
Aline LÜSCHER, Auteur ; Stéphanie FUCHS, Auteur ; Claire MULLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux enjeux liés au changement climatique et aux moyens permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur agricole suisse, et plus particulièrement aux objectifs que se sont fixés les agriculteurs biologiques. Le premier article effectue un état des lieux rapide des causes et des conséquences du changement climatique en Suisse. Dans ce pays, la température augmente deux fois plus vite que la moyenne mondiale : la fonte des glaces et de la neige libère beaucoup de chaleur et locéan est trop loin pour avoir un effet tampon. De plus, les aléas climatiques, notamment la grêle et le gel, sont de plus en plus fréquents et intenses. En 2021, ces intempéries ont causé des dégâts évalués à 110 millions de francs suisses selon une estimation de Suisse Grêle. Des agriculteurs témoignent des difficultés climatiques rencontrées en 2021. Afin de ne pas accentuer ces phénomènes, la Suisse sest engagée, dans le cadre des accords climatiques de Paris, à atteindre la neutralité carbone dici 2050. Les agriculteurs de Bio Suisse veulent aller encore plus loin en atteignant une « Agriculture biologique climatiquement neutre en 2040 ». Ce sont les bovins qui émettent la majorité des GES attribués à lagriculture suisse. Le levier le plus efficace, qui est également exigeant, réside dans la diminution du cheptel par unité de surface. La consommation de viande doit également diminuer, tout comme le gaspillage alimentaire.
![]()
![]()
Un protocole de pied de cuve pour des malos sous contrôle
Justine GRAVÉ, AuteurLes viticulteurs biologiques ont fortement recours à la fermentation malolactique. Une enquête, menée en 2019 par Vignerons bio de la Nouvelle-Aquitaine (VBNA) et lITAB, a dailleurs mis en évidence le souhait de la profession de bénéficier doutils pour mieux maîtriser cette fermentation. Pour répondre à ce besoin, VBNA, lISVV (Institut des Sciences de la Vigne et des Vins) et lIFV (Institut Français de la Vigne et du Vin) ont collaboré pour élaborer un protocole de pied de cuve permettant de lancer ces fermentations malolactiques. Lun des principaux défis réside dans la conservation des lies dune année sur lautre. LISVV a travaillé sur cette thématique dès 2015 et a déterminé que les bactéries restaient optimales dans des lies conservées à 10 °C. Toutefois, le pied de cuve nest efficace que sil est ensemencé à hauteur de 1 % (ex : 1 hl de lies pour ensemencer un pied de cuve de 100 hl). Des essais menés par lIFV montrent, en effet, quun pied de cuve ensemencé à hauteur de 1 % est tout aussi efficace quun ensemencement à laide de bactéries commerciales. Il faut donc réussir à conserver assez de lies pour ensemencer le pied de cuve correctement.
![]()
![]()
La réglementation évolue : Les plants bio de vigne boostés
Louise JEAN, AuteurA partir du 1er janvier 2022, les viticulteurs bio devront demander des dérogations pour utiliser des plants de vigne non bio, au risque de perdre leur label et de devoir relancer une conversion sur trois ans des surfaces concernées (pour rappel, cette mesure devait initialement entrer en vigueur au début de lannée 2021). De plus, à partir du 1er janvier 2037, les dérogations ne seront plus possibles. Pour être en mesure de respecter la réglementation, les chantiers vont être conséquents pour créer une filière bio car, à ce jour, loffre en plants bio est inexistante. Ceci sexplique par deux injonctions contradictoires : dun côté, la lutte obligatoire contre la flavescence dorée (qui nécessite des traitements phytosanitaires non autorisés en bio), de lautre, le règlement bio qui interdit lutilisation de produits de synthèse. Il est techniquement possible dutiliser des traitements à leau chaude pour lutter contre la flavescence, mais leur usage nécessite de faire évoluer la réglementation (un groupe dexperts sest penché sur ce sujet en 2020 et la réglementation devrait évoluer en 2021). Dautres défis restent à relever, notamment celui des surfaces (les rotations pour produire des plants bio nécessitent d'avoir cinq fois la surface où des plants seraient cultivés) ou celui de la cire (actuellement non disponible en bio).
![]()
![]()
Rencontre avec Thibault Legrand, viticulteur à Fleury-la-Rivière (51)
Justine CNUDDE, AuteurLe grand-père et le père de Thibault Legrand ont développé une activité de vigneron récoltant-coopérateur en agriculture conventionnelle (Champagne Legrand-Latour, à Fleury-la-Rivière, Marne). Alors que Thibault Legrand ne souhaitait pas forcément travailler dans le vignoble, il est revenu sur le domaine familial en 2007. Néanmoins, ce jeune vigneron, qui adore la nature, naimait pas désherber chimiquement. De ce fait, en 2012, il a ressorti de vieux outils de travail du sol que possédait sa famille. En 2013, le domaine a complètement arrêté les herbicides, s'est converti en bio en 2016 et a eu la certification Demeter en 2019. Un ami denfance du même village est également passé en bio la même année, ce qui leur a permis de se soutenir. Après la conversion du domaine, Thibault Legrand a souhaité commencer à vinifier ses propres vins (il ne voulait plus laisser cette partie à la coopérative). Pour linstant, il utilise le pressoir de son ami denfance, et le sien sera opérationnel en 2021. Sur le domaine, il a également développé une cave aux coquillages qui regroupe la collection de fossiles de son père et qui présente un plus pour les touristes. Il a également introduit trois moutons qui broutent sur une partie des vignes et il souhaite développer les productions animales. Il veut aussi ramener de la biodiversité sur son domaine, notamment en plantant 100 arbres par hectare, ainsi que des haies.
![]()
![]()
Robin Euvrard soigne sa parcelle : Engrais vert et préparations biodynamiques
Robin EUVRARD, AuteurRobin Euvrard est un jeune ingénieur agronome, non issu du milieu agricole, qui sest installé, en 2020, sur une parcelle de vignes située dans le Muscadet. La revue Vitisbio suit son installation et apporte régulièrement de ses nouvelles, afin dillustrer le parcours à linstallation de jeunes sans foncier qui arrivent à trouver des opportunités et à sorganiser pour réaliser leur projet : devenir viticulteur bio. Cet article a été écrit après les premières vendanges de Robin Euvrard. En parallèle des vinifications, le jeune viticulteur a profité des mois dautomne pour prendre soin de sa parcelle. Il explique pourquoi il a choisi de semer un couvert végétal et fournit litinéraire technique quil a suivi. Il explique également les différents apports quil a effectués sur sa parcelle : application de la préparation biodynamique 500P (bouse de corne préparée), de thé de compost oxygéné et de décoction de prêle. Côté taille, il attend le mois de février pour laisser à la vigne le temps de terminer son cycle. En revanche, il réfléchit à la complantation pour remplacer certains pieds de vigne (il avait déjà complanté 200 porte-greffes au printemps dernier pour remplacer des pieds manquants).
![]()
![]()
Santé de la vigne : la piste redox
Xavier DELBECQUE, AuteurLes réactions doxydoréduction sont partout autour de nous. Ce transfert délectrons est dailleurs à la base de la photosynthèse. Cependant, loxydoréduction, souvent considérée comme une notion complexe et ambiguë, est peu abordée en agriculture. Pourtant, lapparition de certaines maladies sur les végétaux pourrait être liée à des conditions de pH et doxydoréduction particulières du sol et de la plante. Olivier Husson, chercheur au Cirad, mène des travaux sur cette thématique. Selon lui, si la plante na plus assez dénergie pour réguler ses échanges délectrons, elle sera davantage malade. Plutôt que de lutter contre les pathogènes, il serait préférable de mettre la plante dans des conditions où elle sera moins vulnérable, notamment en évitant les stress car ces derniers engendrent des oxydations. Pour cela, une bonne structure du sol est fondamentale : un sol bien structuré présente des niches de couples pH/redox diverses, ce qui facilite les cycles biogéochimiques et donc la nutrition des plantes. Le chercheur estime qu'il faut sortir du schéma conventionnel, car certains produits phytosanitaires entraînent une suroxydation de la plante ; la plante doit alors puiser dans son stock dantioxydants, ce qui peut nuire, à terme, à la photosynthèse.
![]()
![]()
Sival Innovation 2021 : Nominés et lauréats sélectionnés par Biofil
BIOFIL, AuteurLa 35ème édition du Sival, le salon international des productions végétales spécialisées dAngers, a été reportée en 2022 en raison de la situation sanitaire. En revanche, le concours Sival Innovation a été maintenu. Cet article présente une sélection de lauréats et nominés susceptibles dintéresser la filière bio. Quatre innovations variétales sont tout dabord présentées : 1 Terapur, une variété de carottes résistante aux nématodes à kystes ; 2 Inogo C.O.V, une variété de pommes résistante à la tavelure ; 3 Nathy®-Sauvignac, une variété de raisin de cuve blanc résistante au mildiou, à loïdium et au black-rot ; 4 Starlor C591, une variété de tomate cerise grappe jaune positionnée haut de gamme. Les trois innovations suivantes concernent des intrants pour la protection des cultures : 1 Moka, un biostimulant à base de levure ; 2 T-Protect®, un diffuseur et protecteur dinsectes auxiliaires ; 3 Fertiss Bio, un substrat fertilisé (motte de multiplication). Les quatre innovations suivantes sont en lien avec le machinisme et lautomatisme : 1 SunAgri®, un système agrophotovoltaïque dynamique ; 2 un groupe hydraulique mobile à entraînement électrique ; 3 un robot de désherbage (Oz) avec un système de guidage RTK ; 4 - Pressionet, un outil de lutte mécanique contre la cochenille rouge du poirier. Deux autres innovations concernent la production : 1 NetbowTM, un arc goutte à goutte adapté à lirrigation en pot ; 2 - Mano, un manomètre connecté et sans fil qui repère les anomalies du réseau. Enfin, les quatre dernières innovations sont des services ou des logiciels : 1 Captrap® Vision, un piège connecté qui compte automatiquement les insectes ravageurs ; 2 Water Weight, un outil pour contrôler la déshydratation des fruits durant la phase de conservation ; 3 IrrigAssistant®, un service dédié au pilotage de lirrigation ; 4 Une nouvelle fonction « bilan hydrique » sur linterface e-Terroir destinée aux vignerons.
![]()
![]()
Spécial Salon Tech&Bio
Emmanuel DESILLES, Auteur ; Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de Repères Tech&Bio est consacré aux démonstrations et aux conférences présentées à l'occasion de l'édition 2021 du salon Tech&Bio, qui s'est tenue du 21 au 23 septembre, à Bourg-lès-Valence (Drôme). En bovins viande, la question de la valorisation de la voie mâle était au cur des différents ateliers et conférences. Sur le stand Fourrages, trois projets Pepit, dispositif du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ont été présentés : Secufourrages, Top foin et Semis direct dans les prairies vivantes. Au Pôle Grandes cultures, entre autres démonstrations, deux ateliers étaient consacrés au fauchage/andainage avant battage et à la lutte contre la bruche de la lentille. Concernant les Plantes à parfum, aromatiques et médicinales, de nombreuses discussions se sont focalisées sur le durcissement du règlement européen REACH relatif aux substances chimiques, dont les huiles essentielles considérées comme un assemblage de molécules chimiques. Des démonstrations de matériels (bineuses) ont été proposées. Côté viticulture, les visiteurs ont pu découvrir plusieurs matériels fonctionnant à l'électricité, dont le robot Ted de la société Naïo et l'enjambeur POM, développé par Sabi Agri. En élevage de volailles, les échanges ont concerné l'aménagement des parcours, les souches à double fin et le picage par les poules pondeuses non épointées. Par ailleurs, les démonstrations en maraîchage ont notamment abordé la gestion du climat estival sous abri.
![]()
![]()
Sustainable practices and product quality: Is there value in eco-label certification? The case of wine
Magali DELMAS, Auteur ; Olivier GERGAUD, AuteurEn théorie, les écolabels représentent un potentiel important pour réduire l'impact environnemental et social des produits, en aiguillant le choix des consommateurs. Dans la pratique, la diffusion des écolabels reste limitée et certains consommateurs pensent que, pour diminuer l'impact environnemental, le produit éco-labellisé est moins efficace (ex. : produits d'entretien, qualité gustative). Ces consommateurs doivent alors faire un compromis entre les attributs durables de l'écolabel et la qualité du produit acheté. Cette étude a essayé de déterminer si ce compromis est également perçu par des experts. Pour cela, elle sest penchée plus particulièrement sur le cas du vin. Elle sest basée sur les informations contenues dans trois grands guides, rédigés par des experts, qui évaluent la qualité des vins français. Au total, les informations sur 128 182 vins ont été examinées. Elles portaient notamment sur des vins qui affichaient des écolabels délivrés par une tierce partie (certification biologique et biodynamique), et dautres vins qui affichaient des écolabels auto-déclarés (étiquetage respectueux de lenvironnement, sans certification par une tierce partie). Les résultats montrent que les experts ont mieux noté les vins avec le label biologique ou biodynamique, comparés aux vins conventionnels. En revanche, les vins affichant des écolabels auto-déclarés ont reçu, dans le meilleur des cas, des notes similaires à celles des vins conventionnels. Ainsi, globalement, les experts ont une opinion positive de la qualité des vins biologiques et biodynamiques, ce qui contraste avec lopinion de certains consommateurs. Les vins avec un étiquetage respectueux de lenvironnement (sans certification) sont, en revanche, moins appréciés par les experts. Ils peuvent aussi représenter un danger pour les écolabels certifiés.
![]()
![]()
Une taille adaptée pour ne pas arracher : Respect des flux de sève
Louise JEAN, AuteurLa taille respectueuse des flux de sève (taille Poussard ou taille Simonit) est un atout de poids dans la lutte contre les maladies du bois. Cette technique repose sur une meilleure compréhension de la physiologie de la vigne et séduit un bon nombre de viticulteurs bio. Les essais mis en place, depuis 2005, à la Sicavac montrent des résultats intéressants en matière de mortalité sur des vignes plantées en 1998 : 34,5 % de ceps morts sur les rangs avec une taille classique, contre 13,8 % sur les rangs taillés en respectant les flux de sève. La taille nest toutefois pas une solution miracle : ses effets sobservent sur le long terme et les maladies du bois résultent souvent dune accumulation de facteurs aggravants. Selon François Dal, conseiller à la Sicavac, deux types de nécroses peuvent apparaître avec une taille classique : celles liées à un déséquilibre du cep (baguettes et coursons du même côté) qui entraînent une partie non ou mal alimentée ; et celles liées à des plaies causées par une taille rase. Pour passer une jeune parcelle en taille Poussard, il faut compter deux ans. Les vieilles vignes demandent plus de temps. Les deux premières années, le viticulteur met entre 15 et 20 % de temps en plus pour réaliser ce type de taille mais, ensuite, le temps est équivalent à celui dune taille classique. Un encart est réservé au témoignage de François Aubry, un viticulteur bio de lHérault qui pratique ce type de taille depuis trois ans.
![]()
![]()
Vegetal Signals : la vigne sous écoute
Xavier DELBECQUE, AuteurInstallée en région bordelaise, la société Vegetal Signals propose aux viticulteurs un système innovant de capteurs qui, installés sur la plante et via les ondes électriques émises par celle-ci, permettent d'obtenir des informations sur son état hydrique, et donc sur un potentiel stress, ou encore sur ses réactions immunitaires face au mildiou. L'objectif : permettre aux viticulteurs d'être plus réactifs et d'optimiser leurs interventions dans les vignes.
![]()
![]()
Ventes en ligne : Les vins bio se démarquent
Louise JEAN, AuteurDans le cadre du salon Millésime Bio, Florian Angevin, chargé détude économique filière viti-vinicole chez FranceAgriMer, a présenté les résultats dune enquête sur les ventes de vins en ligne. Globalement, les vins bio sont bien présents sur internet et arrivent à se démarquer avec des caractéristiques différentes de loffre globale. En 2017, les achats de vins en ligne (tous types de vins confondus) ont représenté 9 % de la consommation française en valeur, soit 81,7 milliards deuros. En 2019, parmi les bouteilles proposées, neuf bouteilles sur dix étaient des vins tranquilles (non effervescents) et, parmi elles, 22 % avaient un label, dont le label bio (38 % des bouteilles labellisées) et biodynamie (12 % des bouteilles labellisées). La bio représente ainsi 8 % de loffre de vins en ligne, soit 6 679 références sur 71 662. Les vins blancs sont surreprésentés dans loffre bio, comparée à loffre globale, et la répartition des vins bio selon les vignobles diffère également de loffre globale. Les bouteilles bio sont majoritairement vendues entre 10 et 25 .
![]()
![]()
« La vigne a rapidement réagi à la méthode Géophile »
Xavier DELBECQUE, AuteurDans le Gard, les domaines Bernard Perret se sont lancés, depuis deux ans, dans la méthode Géophile. Cette dernière repose sur une approche globale de la vigne. Elle a été imaginée par Jacques Moreau une vingtaine dannées auparavant. Cet agronome a ensuite lancé une société de conseil qui porte son nom et applique cette méthode. Lentreprise accompagne principalement des viticulteurs bio, mais aussi des viticulteurs conventionnels. Le principe de la méthode Géophile est dobtenir un sol vivant, ainsi que des plantes fortes et équilibrées pour obtenir une récolte de qualité. Lentreprise Jacques Moreau accompagne les producteurs dans leurs pratiques et en leur proposant des produits formulés au sein de lentreprise. En 2019, suivant les premières préconisations, les 26 ha de lun des domaines Bernard Perret ont reçu un passage dacides fulviques à lautomne. Ces petites molécules mobiles aident à rendre les minéraux disponibles et à absorber les résidus de désherbants. Ces hectares ont ensuite reçu un apport dacides humiques afin doptimiser les ressources déjà présentes dans le sol. La méthode Géophile intègre aussi lapport de thés de compost afin daugmenter la quantité et la diversité des micro-organismes présents dans le sol.