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Viticulture



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Note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques : Mars 2019
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités sur les produits biologiques (mars 2019) : - Synthèse ; - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur avicole ; - Filières végétales : Secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; Secteur des fruits et légumes ; Secteur viticole ; Secteur du sucre ; - Évolution du marché français ; - Échos du monde.
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BIO CENTRE MAG Hors-série n° 12 - Les chiffres de la bio en région Centre-Val de Loire en 2017
Ce hors-série présente les chiffres 2017 de l'agriculture biologique en région Centre-Val de Loire, un état des lieux et l'évolution des principales filières animales et végétales, et la progression des opérateurs de l'aval (transformateurs, distributeurs).
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Boucher avec des levures inactivées
Clara DE NADAILLAC, AuteurAfin de réduire le sulfitage des vins, l'ajout de levures sèches inactivées (LSI) dans les capsules à vis des bouteilles va être testé. Ces expérimentations seront réalisées par l'Inra de Pech Rouge et chez des vignerons dans le cadre du projet Bio-LSI, porté par SudVinBio. Les LSI utilisées sont capables de consommer l'oxygène, et donc d'améliorer la conservation des vins. Ce projet fait suite à des essais réalisés par l'entreprise Biocork, qui a obtenu des premiers résultats concluants sur BIB (bag-in-box).
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Les cépages résistants
Arnaud FURET, AuteurSi la crise phylloxérique a fait émerger de nouveaux cépages résistants aux maladies (mildiou et oïdium en plus du phylloxéra), la règlementation française est encore très restrictive quant à leur utilisation, bien que la recherche devienne de plus en plus pointue sur le sujet et que nos voisins allemands et suisses les intègrent avec beaucoup de souplesse. La Suisse autorise, en effet, depuis 2015, la multiplication du cépage Divico et lAllemagne va jusquà autoriser certains de ces cépages en AOP. Francis Rousset, vigneron en Suisse, raconte comment les cépages résistants interspécifiques du Domaine des 3 Lacs en conversion vers la bio - dans lequel il travaille nont reçu, depuis plusieurs années, aucun traitement fongique et insecticide aérien, lobjectif à terme étant daboutir à des vins « zéro phyto ».
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Dossier spécial Viticulture
Stéphane BECQUET, AuteurOn voit aujourdhui la vinification biologique sorienter, dun côté, vers la diminution, voire la non-utilisation des intrants (la grande tendance est aux fermentations indigènes et, plus précisément, aux fermentations spontanées plutôt que la mise en uvre de pieds de cuve) et, de lautre côté, employer des méthodes pour élaborer des vins sans soufre. Ce dossier consacré à la viticulture biologique rappelle, dans un premier temps, les intrants disponibles en bio et leurs intérêts dans lapport dazote pour garantir la croissance des levures. Puis, un article est dédié aux résultats du CASDAR Levain bio et du projet WILDWINE, deux programmes de recherche visant à une meilleure maîtrise et une sécurisation de la fermentation indigène. Les bons résultats des essais (sur vin rouge et liquoreux) de WILDWINE consacrés à la sélection et au développement de levains originaux issus dexploitations ont permis détablir des références et des fiches techniques. Le dernier article technique du dossier aborde la vinification sans dioxyde de soufre S02 au travers des résultats du projet BIOCONTROL, porté par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, qui étudie leffet de la « BioProtection » (ajout dun mélange de levures non-Saccharomyces) sur les caractéristiques des vins. La suite est assurée par un nouveau projet nommé RESPECT.
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Grands crus de Bordeaux : Les pesticides toujours là, mais
Morgan BOURVEN, Auteur ; Eric BONNEFF, Auteur38 grands crus de Bordeaux et deux vins non classés, tous de 2014 sauf un de 2015, ont été analysés par l'UFC-Que Choisir pour rechercher des résidus de pesticides. La plupart des bouteilles testées étaient contaminées, sauf trois. Onze différents composés ont été retrouvés, de 1 à 6 par bouteille, mais parfois avec des taux trop faibles pour être mesurés. On n'observe aucun dépassement des limites maximales de résidus autorisées. Toutefois, il faut noter que les concentrations mesurées sont en moyenne 3 fois moins élevées que lors de tests menés il y a 4 ans à léchelle de la France. Suite à ces premiers tests, très négatifs, ainsi que suite à des décès de vignerons ou encore des cas dintoxication, la profession viticole a lancé un important mouvement pour améliorer les choses, qui se concrétise par les baisses de contaminations observées. Ainsi, certains viticulteurs sont passés en bio, voire en biodynamie ; mais, si ce mouvement se développe en France, il reste encore très marginal dans le Bordelais. Globalement, conscients des enjeux, les vignerons bordelais, en général, veulent aller plus loin dans la réduction de pesticides et, pour eux, lobjectif est la sélection de cépages résistants aux maladies et au changement climatique, tout en permettant lexpression du terroir de Bordeaux.
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Ondes, vigne et vin : Good vibrations
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Clara DE NADAILLAC, AuteurCe dossier dresse un état des lieux des connaissances actuelles sur l'utilisation des ondes dans le domaine des productions végétales, et plus spécifiquement en viticulture. En effet, de récentes recherches ont permis de mettre en évidence l'émission d'ondes sonores, mais aussi électriques ou lumineuses, par les plantes. Leur réception et leur analyse par des appareils spécifiques, dont certains sont déjà en test, pourraient permettre d'identifier précocement l'occurrence de certains stress : sécheresse, présence d'un ravageur, etc. Par ailleurs, les recherches avancent également sur l'utilisation d'ondes comme méthode de lutte. Cela concerne notamment la confusion sexuelle : l'émission de vibrations spécifiques peut limiter les capacités de reproduction des cicadelles, mâles et femelles communiquant via l'émission de telles vibrations. Des expérimentations sont aussi menées sur le passage du moût au micro-ondes avant la vinification, ou encore sur le traitement des vignes ou du vin par des UV, ces techniques n'étant pas autorisées en agriculture biologique actuellement, ni même en agriculture conventionnelle en ce qui concerne l'utilisation des micro-ondes.
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Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
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Semoir viticole à engrais verts (GEST)
Ce semoir viticole pour les engrais verts, adapté au tracteur enjambeur et aux vignes étroites de Bourgogne, a été développé lors d'un partenariat entre l'Atelier Paysan et lassociation le GEST. Le GEST(Groupement d'Études et de Suivi des Terroirs) est une association regroupant des vignerons et vigneronnes travaillant sur la compréhension et la préservation des terroirs de Bourgogne. À leur initiative, une démarche de conception participative avec un groupe de viticulteurs bourguignons est lancée au début de lannée 2017, visant à répondre à un manque dans les offres présentes sur le marché : un outil pour réaliser un semis efficace, parfois en semis direct, adapté aux tracteurs enjambeurs et à des terrains en dévers. Après un premier prototype réalisé fin 2017, basé sur un autre semoir viticole à engrais verts diffusé par lAtelier Paysan, une nouvelle version est répliquée début 2018 en plusieurs exemplaires, testés auprès de plusieurs viticulteurs. Loutil évolue encore aujourdhui selon leurs retours. En plus des éléments classiques dun semoir (disques-ouvreurs, dents et socs pour ouvrir et refermer le sillon), le châssis se doit de répondre à une contrainte particulière : un système de suivi du dévers, conçu pour sadapter à un type de tracteur-enjambeur très répandu sur les exploitations. La page du tutoriel revient en détails sur le développement de ce semoir viticole pour vignes étroites : cahier des charges, caractéristiques techniques, évolutions des différentes versions, pistes daméliorations. Les documents suivants sont par ailleurs accessibles sur cette page : les plans de l'outil (adaptable en 2 largeurs différentes) et de ses réglages, les plans du rouleau à atteler derrière le semoir, ainsi que des schémas explicatifs (fonctionnement global de loutil et éléments spécifiques). Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
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La Bio dans l'Union Européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
L'Observatoire National de l'Agriculture Biologique a publié l'édition 2016 du carnet "La Bio dans l'Union européenne". La surface cultivée en bio (certifiée et en conversion) dans l'Union européenne a été estimée à plus de 11,2 millions dhectares fin 2015. Elle représentait environ 6,2 % de la SAU de l'UE. Plus de 268 000 exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. Le marché bio de l'Union européenne a été estimé à 25,5 milliards en 2014. Le carnet donne les statistiques sur la production et le marché bio dans l'Union européenne et présente des focus sur les marchés bio allemand, britannique et suédois, sur les produits bio en RHD, les productions végétales bio, l'élevage bio et les politiques publiques en faveur de l'AB.
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Provence-Alpes-Côte d'Azur : La biodynamie entre en cave coopérative
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le Vaucluse, la coopérative viticole Terra Ventoux regroupe 120 adhérents (soit 600 hectares), dont six en agriculture biologique (soit 25 ha). Certains d'entre eux sont sensibilisés à la biodynamie, ou appliquent déjà le cahier des charges Demeter. Ainsi, la coopérative a fait le choix de s'engager vers plus de biodynamie. Pour ce faire, une stratégie complète a été élaborée : accompagnement des producteurs et notamment parrainage des nouveaux adhérents, conseils, formations, facilité d'accès aux terres, garanties auprès des banques pour l'investissement dans le matériel spécifique Un chai dédié aux raisins issus des parcelles conduites en biodynamie va aussi prendre place à la coopérative, avec la possibilité pour les viticulteurs de participer aux opérations de vinification. Derrière ce changement en profondeur, transparaît le choix d'une agriculture plus respectueuse de l'homme et de l'environnement, dans une démarche collective.
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L'AerWay favorise la vie du sol
Clara DE NADAILLAC, AuteurLes outils AerWay et Aairsol sont équipés d'un ou deux rotors horizontaux animés, sur lesquels sont placées des séries de quatre couteaux. Utilisés dans les inter-rangs enherbés des vignes, ils permettent d'aérer le sol et de faciliter la pénétration de l'eau sans détruire la végétation en place. Plusieurs viticulteurs, qui utilisent l'un ou l'autre de ces outils depuis plusieurs années, témoignent dans cet article.
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L'agroforesterie appliquée à la viticulture
Arnaud FURET, Auteur ; Mickaël OLIVON, AuteurCet article se compose de trois parties. La première, "L'agroforesterie... ou mixité culturale : une obligation en zone de montagne ou de forte pente", revient sur les spécificités de ces zones accidentées où la culture de la vigne se prête à la création d'un second étage de culture (maraîchage). La deuxième partie, "Retour sur la formation proposée par Grappe avec Agroof (coopérative participative et solidaire spécialisée en agroforesterie)", présente un compte-rendu d'une formation de décembre 2015, au cours de laquelle les synergies et complémentarités entre la culture, et notamment celle de la vigne, l'arbre et l'animal ont été explorées. La formation a aussi permis de découvrir la parcelle de Christian Vigne, qui accueille les moutons d'un éleveur qui pâturent en période non végétative dans les vignes, ainsi qu'une haie diversifiée. La troisième partie, "Témoignage : Bernard Vallette, vigneron bio dans le Beaujolais (69)", apporte une illustration concrète de projet de mixité culturale.
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Agroforesterie, les pièges à éviter
Xavier DELBECQUE, AuteurLes premières parcelles en agroforesterie viticole ont vu le jour il y a une vingtaine d'années. Cela donne aujourd'hui un recul suffisant pour dégager certains enseignements sur cette pratique et ainsi la perfectionner. Dans cet article, chercheurs et agriculteurs ayant travaillé sur l'implantation d'arbres dans les vignes témoignent. Les principales observations ont permis de mettre en avant : - la nécessité de laisser un certain espace entre les rangs de vignes et les rangs d'arbres, afin d'éviter une concurrence pour l'azote ; - les bénéfices de l'ombre apportée par les arbres sur les vignes, en particulier dans les régions du Sud ; - les objectifs de cette cohabitation d'espèces avant les plantations (ombrage, double production, en fruits ou en bois...).
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Alternatives au cuivre : Quelles perspectives ? ; Cuivre : Toujours au cur des préoccupations
Frédérique ROSE, AuteurLe cuivre, utilisé pour les cultures spécialisées (viticulture, maraîchage, arboriculture...), notamment en agriculture biologique, encourt le risque de ne pas voir son autorisation renouvelée par l'Europe en 2018. Ainsi, structures de développement, de recherche et entreprises travaillent de concert pour trouver des alternatives, comme dans le projet européen Co-Free, qui a duré quatre ans. Une vingtaine de produits alternatifs ont été testés. Si certains ont montré une efficacité proche de celle du cuivre, leur coût reste bien supérieur, ou alors ils ne sont pas encore homologués. L'utilisation combinée de tels produits avec d'autres leviers variétés résistantes, outils daide à la décision... semble être la solution la plus prometteuse pour, a minima, réduire les doses de cuivre utilisées. Une matinée des Rendez-vous Tech&Bio Viticulture, à Montagne, en Gironde, les 6 et 7 juillet 2016, était consacrée à la thématique du cuivre. Les risques de toxicité et les modalités d'application (dose autorisée, nombre de passages...) ont fait débat.
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Ampelomyces : un agent de biocontrôle pour réduire les dégâts liés aux épidémies d'oïdium ?
LUniversité de Piacenza, en Italie, étudie depuis plusieurs années, dans le cadre du projet européen Innovine, lintérêt dagents de biocontrôle dont Ampelomyces, un groupe de champignons hyperparasites, pour lutter contre loïdium de la vigne. Les premiers résultats sont encourageants. En France, lIFV Val de Loire étudie, depuis 2015, linoculation in vitro de ce parasite sur trèfle violet implanté dans linterrang.
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La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
La surface mondiale cultivée en bio (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 43,7 millions dhectares fin 2014 (estimation réalisée daprès les données de FiBL/IFOAM et dautres organismes). Elle représentait 0,99 % de lensemble du territoire agricole des 172 pays enquêtés. Près de 2,3 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2014 (sans compter celles se situant dans des pays pour lesquels il n'y a pas de statistiques accessibles). 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2015. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à 68 milliards deuros en 2014. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également un focus sur le pourtour méditerranéen et les États-Unis, ainsi quun focus sur certaines filières (grandes cultures, coton, café, cacao, banane, lait, aquaculture bio...). Un tableau présente les différents chiffres par pays.
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La biodiversité sur l'exploitation agricole : Guide pratique
Roman GRAF, Auteur ; Markus JENNY, Auteur ; Véronique CHEVILLAT, Auteur ; ET AL., Auteur | SEMPACH (Seerose 1, CH-6204, SUISSE) : STATION ORNITHOLOGIQUE SUISSE | 2016
Ce guide pratique présente, en 9 parties, les mesures qui permettent dencourager la biodiversité dans les exploitations agricoles. De nombreuses informations pratiques indiquent comment les planifier et les mettre en uvre, dans les prairies extensives, les cours des fermes, les champs de blé, les lisières de forêts et les bords de ruisseaux. Des exemples et des portraits dexploitations innovantes montrent quil est possible de combiner écologie et agriculture et comment communiquer cette plus-value aux consommateurs.
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Calendrier lunaire 2017
Le Calendrier Lunaire permet de jardiner avec la Lune, afin de rechercher des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes : légumes, fruits, fleurs, arbres, mais aussi agriculture, animaux, abeilles, vin, bière, bois, gazon... Les cycles lunaires influencent aussi nos états de santé, et le calendrier lunaire peut constituer un guide précieux pour planifier un ensemble de gestes quotidiens : pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Calendrier des Semis Biodynamique 2017
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2016
Produire des fruits, des légumes et des céréales de qualité, riches en éléments nutritifs, en goût et en forces vitales, tel est l'objectif du jardinier et du paysan en biodynamie. Pour atteindre cet objectif, il convient de respecter les processus naturels et de travailler avec les rythmes cosmiques. Ce Calendrier, qui est le fruit de plus de 50 années de recherche de l'Institut de Maria Thun, est un guide pour y parvenir. Ses concepts sont aujourd'hui reconnus et utilisés pour les travaux d'agriculture, de jardinage, d'apiculture, de sylviculture et de viticulture. Ce Calendrier n'est pas seulement lunaire ; il prend aussi en compte les rythmes des autres planètes du système solaire. Ce Calendrier propose : - Des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour ; - Des conseils pratiques pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; - Une présentation détaillée des rythmes cosmiques avec des tableaux et cartes astronomiques permettant de connaître et visualiser exactement les positions de la Lune et des planètes ; - Des tendances météorologiques mois par mois ; - Une bibliographie et des contacts pour s'informer et se former en biodynamie ; - Une méthodologie pour faire ses propres expériences au jardin.
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Les Carnets de l'Agence BIO : La bio dans les territoires : Fiches régionales et de production : Edition 2016
Lédition 2016 du Carnet de lAgence BIO sur la bio dans les territoires comporte les chiffres clés de lagriculture biologique, en 2015, en France. Les fiches retracent l'évolution des surfaces et cheptels certifiés par région, puis par filière : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
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Château Larchère : la passion du vin, au naturel !
NATURE & PROGRES, AuteurThierry et Muriel Baudry sont viticulteurs bio en Dordogne. Thierry a grandi au milieu des vignes de ses parents qui lui ont fait partager très tôt leur amour de la terre. C'est au cours de son BEP agricole option nologie à Sauternes qu'il a découvert que sa propre conception du travail de la vigne, héritée de l'observation et des heures passées auprès de son père, n'était pas en accord avec le dogme scolaire. Pour Thierry, "un paysan vigneron ne fait pas le vin, il l'accompagne, l'élève, le révèle". En 1989, il a décidé de reprendre le domaine en s'installant en GAEC avec ses parents qui ont de suite approuvé son projet de convertir l'activité en bio. Les trois premières années ont été difficiles, mais sa forte détermination et le soutien paternel ont eu raison des obstacles. Thierry et Muriel ont développé Château Larchère. Ils ont mené des essais pour limiter l'apport en cuivre dont les résultats sont largement diffusés dans la profession. En tout, 20 ha de raisin rouge et 6 ha de blanc sont cultivés sans amendements, pour un rendement de 30 hl à l'ha pour le vin rouge et 19 hl pour les blancs secs et les liquoreux. Pour Thierry, le meilleur signe de bonne santé de sa vigne, c'est la trentaine de plantes différentes présentes au m2. Développer l'autonomie sur la ferme fait partie de leurs projets (eau, électricité), tout comme favoriser encore plus la vente directe. Les Baudry sont par ailleurs impliqués dans la vie de leur territoire : conseil municipal, comité d'organisation d'une foire bio annuelle, ouverture de l'exploitation aux visites, organisation de dégustations...
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Cinq clés pour réaliser des vins nature
Mathilde LECLERCQ, AuteurDans cet article, trois vignerons expliquent les pratiques qu'ils mettent en uvre pour réaliser des vins nature : Michel Bedouet, en bio, dans le Muscadet (44), Michel Issaly, en bio, dans le Tarn, et Nicolas Despagne, en Gironde. Parmi les points clés discutés, figurent : la qualité de la matière première, l'hygiène irréprochable, un départ en fermentation rapide, le contrôle des températures et l'utilisation du soufre seulement en cas de besoin.
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Dossier : Economie collaborative : Du collaboratif pour tous
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur ; Eddy FOUGIER, Auteur ; Claire NIONCEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré à l'économie collaborative, au niveau du secteur agricole, comporte les articles suivants : - Tendances : Plusieurs "nouvelles" pratiques ; - Florian Breton, Fondateur de MiiMOSA : Notre plateforme est en pleine explosion ; - Ulule : Derrière chaque projet, une histoire ; - Fondation Terre de Liens : Préserver le patrimoine foncier agricole ; - WeFarmUp : Le Blablacar du tracteur ? ; - Initiative : Une dynamique locale récompensée ; - Plateforme : Réconcilier économie et écologie (présentation de Lendosphère) ; - Vin et net-économie : La filière viticole entrée dans l'univers du financement participatif (présentation de Fundovino) ; - Paysans d'avenir : Un voyage photographique pour découvrir la diversité agricole.
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Dossier Fertilité des sols : Gérer la fertilité : Des sols vivants et productifs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe maintien, voire l'amélioration, d'une bonne fertilité des sols est un élément essentiel à la production biologique. Cela reste toutefois un sujet complexe : de nombreuses pratiques et techniques peuvent être mobilisées, avec des effets divers et à plus ou moins long terme. Pour accompagner les agriculteurs face à cet enjeu, des outils se développent. Par exemple, dans le cadre du projet Agrinnov, porté par l'Observatoire français des sols vivants (OFSV), des bio-indicateurs ont été identifiés, apportant des éléments de réflexion complémentaires aux analyses classiques. Dans une interview, Jean-François Vian, enseignant-chercheur à l'Isara de Lyon et spécialiste de la qualité des sols et de leur biologie en AB, aborde les effets de diverses pratiques culturales, à partir de certains résultats du projet Agrinnov. Enfin, trois agriculteurs bio témoignent dans ce dossier, dont Henri Sergent, qui cultive 188 hectares, dans l'Essonne, et ce, sans labour.
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Engrais verts : A adapter selon ses objectifs
Frédérique ROSE, AuteurLa mise en place d'engrais verts présente des intérêts reconnus. Les viticulteurs peuvent aussi utiliser cette pratique sur leurs inter-rangs. Il conviendra alors de trouver le mélange le plus adapté aux conditions pédoclimatiques locales et aux objectifs recherchés (lutte contre l'érosion, limitation de l'évapotranspiration...). Dans cet article, Perrine Dubois, de l'Association technique viticole du Maine-et-Loire, et Eric Maille, d'Agrobio Périgord, apportent leurs conseils, complétés par le témoignage dAntoine Pignier, viticulteur biodynamique dans le Jura, qui a auto-construit un semoir pour les engrais verts.
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Enherbement peu concurrentiel : La piloselle rentre dans le rang
Alex SICILIANO, AuteurUne dizaine de parcelles d'essais ont été suivies dans le Sud-Est de la France pour étudier l'enherbement peu concurrentiel des vignes. Au terme de ce programme, il apparaît qu'il vaut mieux miser sur le travail du sol pour entretenir le rang en région méditerranéenne quand c'est possible. Mais, pour des parcelles en pente et bien valorisées, l'enherbement localisé sur le rang avec une espèce comme la piloselle peut être une alternative intéressante. En effet, cette plante concilie implantation rapide et faible concurrence avec la vigne. Elle a également une bonne pérennité et protège de l'érosion. Néanmoins, son installation est délicate et, sur les sols ayant de faibles réserves hydriques, il faut rester prudent car il peut y avoir un peu de concurrence hydrique.
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Évaluer la performance environnementale des exploitations laitières en polyculture-élevage
Claver KANYARUSHOKI, AuteurLe projet CASDAR Qualenvic (qualité conjointe des produits alimentaires et de l'environnement) a pour objectif de fournir aux éleveurs laitiers et aux viticulteurs des méthodes et des références pour évaluer la qualité et la performance environnementale de leur exploitation. Lors des Rencontres 3R de 2015, des chercheurs, des enseignants et des conseillers agricoles ont présenté les travaux menés dans le cadre de ce projet. Des élevages du Cantal et du Finistère ont été observés. Cette étude a permis notamment d'améliorer un outil d'analyse du cycle de vie adapté aux exploitations laitières, et de l'appliquer sur de nouveaux systèmes en zone de plaine et de montagne.
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Fertilisation organique : Quelle influence sur le rendement et l'azote assimilable ?
Frédérique ROSE, AuteurEn viticulture, ce qui peut rendre difficile la conversion en bio, ce sont les faibles vigueurs de la vigne, les baisses de rendement et les carences azotées des moûts. S'il faut tout d'abord s'assurer du bon fonctionnement du sol, des apports de fertilisants organiques sont aussi envisageables. Les Chambres d'agriculture des Pyrénées-Orientales et des Pays-de-la-Loire ont mené, ou mènent encore, des essais comparatifs sur plusieurs produits : marc composté enrichi en lies, assemblage de fumiers, farine de plumes, tourteau de ricin, guano de poisson, compost de fumier de bovins, engrais du commerce, et engrais verts. Dans les deux régions, les résultats, à ce jour, n'ont montré que très peu de différences entre les modalités testées.
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Filières et marchés : Les chiffres de l'Agence BIO en viticulture bio pour 2015
Selon l'Agence BIO, le nombre d'exploitations bio avec la vigne pour activité principale a augmenté de 2,15 % en 2015 par rapport à 2014. Les chiffres du secteur viticole bio en France sont présentés.
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Flavescence dorée, un fléau indéfectible ?
Clara DE NADAILLAC, AuteurDéclarée maladie de quarantaine en 2003, la flavescence dorée fait l'objet d'un plan de lutte obligatoire. Pourtant, sa propagation continue sur le territoire français. Cette maladie, causée par une bactérie de type phytoplasme, est transmise par un insecte, la cicadelle. Les résultats peu satisfaisants de la lutte pourraient être liés, d'une part, à la difficulté d'identifier ce vecteur dans les parcelles, et, d'autre part, à l'efficacité de cette maladie à se transmettre. Les insecticides aujourd'hui autorisés sont lessivables, et ce, d'après les experts témoignant dans cet article, y compris en agriculture biologique (pyrèthre naturel utilisé en produit de contact). Autre facteur favorable à la maladie et difficilement maîtrisable : l'existence de foyers, et donc de sources de contamination, dans les espaces non cultivés (friches, vignes plantées sur les ronds-points, aulnes sauvages...). Parmi les travaux de recherche en cours, certains concernent la détection des pieds malades, par drone, avion ou satellite, afin de permettre un arrachage le plus précoce possible des vignes touchées. Concernant la lutte en elle-même, les pistes les plus prometteuses sont la confusion acoustique des accouplements et l'utilisation de symbiontes, des bactéries qui pourraient perturber le comportement de la cicadelle ou sa reproduction.
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FORUM SIVAL partie 2 : Les grands vins bio sans sulfites
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ; Michaël RESSEGUIER, AuteurLors du Sival 2016, le pôle bio des Chambres d'agriculture des Pays-de-la-Loire a organisé une conférence ayant pour thème : "Les grands vins bio sans sulfites". Plus de 130 personnes ont ainsi participé à l'intervention de l'nologue alsacien Arnaud Immele, et aux témoignages de deux vignerons des Pays-de-la-Loire, Aymeric Hilaire et Michel Bedouet. L'nologue préconise notamment la technique de la « bio-protection », qui consiste à apporter des souches de levures non-saccharomyces qui, par leur présence, empêchent, ou tout du moins limitent, le développement de souches non désirées. Une autre technique consiste à séparer les premiers litres gravitaires, riches en flore. Enfin, l'nologue met en garde sur l'ajout de doses de soufre en petites quantités, parfois réalisé pour rattraper une vendange pourrie ou liquoreuse.
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La géobiologie au service des vignerons... et de tout agriculteur
Arnaud FURET, Auteur ; Tifenn PEDRON, AuteurLes notions de géobiologie et de radiesthésie se confondent parfois. Le géobiologue cherche à concilier démarche intuitive du radiesthésiste et démarche scientifique. La vigne et le vin comptent parmi les applications de la géobiologie, qui étudie l'ensemble des influences de l'environnement sur le vivant. Le premier article, "Témoignage : Application pratique chez Jean-Christophe Pellerin, vigneron dans le Bugey (01)", relate une expérience d'application de la géobiologie pour essayer de résoudre un problème de carences en potasse et en azote. A l'occasion d'une formation en géobiologie, une expertise est réalisée sur la parcelle de Jean-Christophe. Après un diagnostic et la mise en place de quelques dispositifs spécifiques, le vigneron constate une nette amélioration : la parcelle présente une meilleure vigueur dans son ensemble et la mercuriale qui envahissait la parcelle, indiquant un blocage de la vie microbienne du sol, a quasiment entièrement disparu. Le deuxième article, "Groupe de travail : La géobiologie à la cave et à la vigne en Savoie et Bugey", concerne deux journées d'échanges qui ont eu lieu en 2014 avec Jean-Guillaume Nardi, géobiologue. Les participants ont pu apprendre à repérer les réseaux énergétiques et réaliser quelques expériences.
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Le Guide Carité des Bonnes adresses du vin bio et biodynamique 2017-2018
Jean-Marc CARITÉ, Auteur ; Lilas CARITÉ, Auteur | BATS (Diffusion Différente, 402 Route des Pyrénées, 40 320, FRANCE) : ÉDITIONS D'UTOVIE | 2016
Cette dix-septième édition du guide a été actualisée et complétée, des nouveaux producteurs y font leur entrée. En tout, plus de 1500 vins ont été dégustés avant la sélection finale présentée dans l'ouvrage. Un état des lieux présente un ensemble d'éléments sur la réalité du vin bio aujourd'hui. Le guide indique, pour chaque vin, les doses de SO2 ajouté, le prix et la qualité des vendanges (une sélection de vins sans sulfite ajouté est proposée). Il propose également une sélection de lieux présentant une offre dno-écotourisme.
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Guide technique : Conduite du vignoble en agriculture biologique en région ALPC
Séverine CHASTAING, Auteur ; François BALLOUHEY, Auteur ; Stéphane BECQUET, Auteur ; ET AL., Auteur | LIMOGES CEDEX 2 (Boulevard des Arcades, 87 060) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AQUITAINE LIMOUSIN POITOU-CHARENTES | 2016Ce guide a été réalisé par les Chambres d'agriculture d'Aquitaine avec la participation du Syndicat des vignerons bio d'Aquitaine. Il présente la viticulture bio de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, puis fait un point sur la réglementation de lAB, la période de conversion et les démarches de certification. Il aborde ensuite les points clés de la conduite du vignoble en bio, concernant la gestion des sols, de lenherbement, de la protection du vignoble Une liste de quelques points de vigilance permet dattirer lattention sur les conséquences que peut avoir la conversion sur lexploitation, notamment en termes dorganisation, de temps de travail, etc.
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L'huile essentielle de sarriette des montagnes, un extrait aromatique antifongique
Anaïs MAZOYER, AuteurL'huile essentielle de sarriette des montagnes possède des propriétés fongicide, antibactérienne, antivirale, nématicide et insecticide. Différentes études se sont penchées sur ses effets en viticulture, maraîchage, arboriculture, en grandes cultures et en conservation des denrées. Des résultats intéressants ont pu être obtenus mais sont à confirmer. Du côté de la réglementation, le dossier d'approbation de l'huile essentielle de sarriette des montagnes vient d'obtenir son admissibilité, en tant que substance de base, relative au règlement européen de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. Pour une utilisation en agriculture biologique, cette substance devra être inscrite à l'annexe II du règlement CE n°889/2008.
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Intégration d'animaux dans les vignes, quelles pratiques ?
Lors des journées techniques interrégionales fruits bio des 4 et 5 février 2016, à Avignon et Valence, la présence danimaux dans les vergers et les vignes a été discutée. LUnité Ecodéveloppement de lInra dAvignon a présenté les résultats dune enquête menée en 2015 auprès de 14 producteurs français ayant introduit des animaux dans leurs parcelles. Ces producteurs sont dabord motivés par la gestion de lenherbement et des ravageurs, mais leurs pratiques sont très variables, de laccueil ponctuel de troupeaux extérieurs à la ferme (avec un berger) à lintégration dun atelier délevage sur la ferme, comportant plusieurs espèces complémentaires. Si elles sont globalement intéressantes, ces pratiques demandent cependant du temps. Les contraintes réglementaires sont rappelées.
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Journées Techniques PNPP - Substances naturelles en production végétale : Actes des conférences
Cédric BERTRAND, Auteur ; Jérôme MUESSEN, Auteur ; Najat NASSR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Ce document rassemble les résumés des interventions ayant eu lieu lors des Journées Techniques PNPP - Substances naturelles en production végétale, organisées par l'ITAB, les 26 et 27 avril 2016, à Paris (les diaporamas des interventions sont également disponibles à l'adresse : http://itab.asso.fr/publications/jt-intrants2016.php). Contenu : - Introduction au bio-contrôle ; - Réglementation : substances de base et biostimulants (évolutions, procédures, évaluations...) ; - Recherche-expérimentation en PNPP (1) : extrait d'ortie, micro-doses de sucres et Projet "Usage", hydroxyde de calcium, chitosan, propolis, thé de compost, extraits naturels en jardin, espaces verts et infrastructures ; - Projet Casdar Huiles essentielles : stratégies de protection des cultures ; effets biofongicides : évaluation in vitro sur Venturia inaequalis et Phytophthora infestans, aux vergers sur venturia sp., en vignoble sur mildiou, en maraîchage sur mildiou de la laitue, Bremia lactucae ; - Recherche-expérimentation en PNPP (2) : présentation des résultats du projet européen Co-Free (2012-2016) sur les alternatives au cuivre, essais dintrants au CTIFL, Quassia, lutte contre l'hoplocampe du pommier, phosphate de diammonium contre la mouche de l'olive, bicarbonate de sodium, les substances de base, 5 ans de progrès.
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Un laboratoire itinérant en Pays de la Loire
Afin de maîtriser la stabilisation tartrique et la stabilisation microbiologique des vins, un laboratoire d'analyses itinérant a été mis en place par la CAB Pays de la Loire. Nathalie Dallemagne, ingénieure en viticulture et nologie, a contribué à l'élaboration du projet. Pendant les vinifications, de septembre à décembre, elle passe une fois par semaine chez un des vignerons suivis, les vignerons voisins apportant également leurs échantillons à observer. Entre mars et juillet, une fois par mois, elle passe pour surveiller les vins en cours d'élevage, mais aussi pour suivre des essais réalisés par certains vignerons. L'initiative de ce laboratoire rencontre un franc succès, avec aujourd'hui 25 vignerons adhérents. Deux d'entre eux apportent leurs témoignages.
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Lutte obligatoire contre Xylella fastidiosa : où en est-on ?
La bactérie Xylella fastidiosa, détectée en Europe en 2013 sur des oliviers du sud de l'Italie, sévit actuellement dans ce pays, avec plus de 200 000 ha déjà contaminés. L'article présente tout d'abord la bactérie : souches bactériennes et les cultures sur lesquelles elles se développent plus spécifiquement, les symptômes les plus représentatifs observés sur la plante, les modes de contamination... Le dispositif européen de lutte obligatoire est ensuite présenté, puis l'article propose un point sur la situation en France, où un plan d'action national a été mis en place, en septembre 2014, pour prévenir, détecter et gérer les contaminations, tout en mobilisant les acteurs et en communiquant régulièrement sur le sujet. Suite à la détection d'un foyer de contamination en Corse, en juillet 2015, le plan de lutte a été précisé et adapté (notamment, destruction de certains végétaux dans la zone infectée) et des mesures complémentaires ont été adoptées.
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Maîtrise de la flavescence dorée : De nouvelles expérimentations
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre de la lutte contre la flavescence dorée sur vignes, la recherche d'alternatives au pyrèthre se poursuit au sein de Sudvinbio, association interprofessionnelle de la viticulture biologique. Des mélanges à base d'huile végétale et de talc ont notamment été testés. Les premiers résultats pour un traitement ovicide sont encourageants mais restent à confirmer en année de forte pression du ravageur, 2015 ayant été une année de faible pression. Par ailleurs, un aspirateur à cicadelles a été construit, sur la base d'un aspirateur à feuilles mortes. Malgré des améliorations à apporter, cet aspirateur pourrait être un outil de lutte complémentaire intéressant.
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Maladie du bois : changer son approche pour pérenniser son vignoble
Les maladies du bois ne doivent pas être considérées comme des pathogènes stricts, mais bien comme une conséquence logique de mauvaises pratiques de taille. En effet, le complexe de champignons que sont l'Esca ou le Black Dead Arm ne s'attaque pas à des bois sains, mais à du bois mort pour le dégrader selon son cycle naturel. C'est à ce moment-là que sont produites des molécules, principalement des phyto-toxines et des allo-toxines, responsables par la suite des symptômes et du dépérissement des ceps. La qualité de la taille est donc une condition essentielle pour lutter préventivement contre ces maladies. Des pratiques moins mutilantes, respectueuses des flux de sève, faisaient partie des savoir-faire des vignerons, mais ont été mises à mal en partie avec l'apparition des outils de taille modernes. La taille Poussard, du nom de son inventeur, par exemple, est aujourd'hui redécouverte. Elle consiste en une taille de formation, qui s'appuie sur la taille Guyot. Sa technique et ses principes sont expliqués.
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Matériel
BIOFIL, AuteurA travers cet article, trois utilisateurs d'outils de la société Actisol témoignent sur ces matériels : - le domaine viticole bio des Terres Blanches, dans les Bouches-du-Rhône, a testé le rouleau Roll Krop, pour casser le couvert d'orge implanté sur les interrangs. La céréale couchée reste ensuite en place pour jouer le rôle de mulch ; - l'entreprise l'Herbier du Diois travaille avec plusieurs producteurs de plantes aromatiques et médicinales, dont l'un a investi en 2013 dans l'outil Acti'lavande pour le désherbage ; - Stéphane Griot, éleveur bio de vaches laitières dans la Loire, a acheté, avec deux voisins, l'outil Gaea. Celui-ci scalpe la prairie, l'objectif pour l'éleveur étant de ne plus labourer ses prairies avant la mise en place de ses céréales.
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Millésime bio : Confiance ou prudence ?
Frédérique ROSE, AuteurDu 25 au 27 janvier 2016, les acteurs de la filière viticole bio française se sont réunis à l'occasion de la 23ème édition du salon Millésime bio, à Montpellier. Ce salon est l'opportunité de faire le point sur le marché du vin bio. Dans certaines régions, le vignoble bio et en conversion progresse bien : +17 % en Champagne-Ardenne, +15 % en Corse, +9 % en Pays de la Loire... Les achats de vins bio par les ménages français augmentent également (+13,7 % entre 2013 et 2014). Malgré tout, certains acteurs de la filière restent prudents, notamment face à des productions, des ventes ou encore des prix, qui stagnent pour leurs appellations.
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Note de conjoncture et d'actualités pour les produits biologiques : Septembre 2016
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités pour les produits biologiques (septembre 2016) : - Synthèse : - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des grandes cultures ; Secteur des fruits et légumes ; - Secteur des vins ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde.
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Pas d'effet des huiles essentielles sur le mildiou au champ
Xavier DELBECQUE, AuteurPlusieurs essais ont été menés pour évaluer l'efficacité d'huiles essentielles dans la lutte contre le mildiou de la vigne. Les principaux résultats, rapportés dans cet article, ont été présentés à l'occasion des journées sur les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP), organisées les 26 et 27 avril 2016, par l'Itab. Une première phase d'essais en laboratoire a donné des résultats globalement satisfaisants, avec des efficacités de 70 à 90 %, à condition que l'inoculation du champignon arrive rapidement après le traitement. Une deuxième phase d'essais a toutefois mis en évidence un certain effet de l'adjuvant utilisé, l'huile essentielle n'étant donc pas seule responsable des bons résultats obtenus en laboratoire. Enfin, une troisième phase d'essais au champ a été plutôt décevante, avec un même niveau d'efficacité pour une solution d'huiles essentielles avec de faibles doses de cuivre que pour de faibles doses de cuivre utilisées seules (soit 65 %).
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Petit Futé France Bio
Alma ROTA, Auteur ; Margot CARRAU, Auteur ; Jean-Paul LABOURDETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18 Rue des Volontaires, 75 015, FRANCE) : NOUVELLES ÉDITIONS DE L'UNIVERSITÉ | 2016
La nouvelle édition du Guide France Bio du Petit Futé propose des centaines d'adresses écologiques et bio dans chaque région de France : restaurants, épiceries, petits producteurs et artisans, AMAP, marchés, vente à la ferme, vignerons, magasins de cosmétiques, centres de beauté et de bien-être, hôtels, chambres et tables d'hôtes... Le Guide propose également des idées de balades pour découvrir les plus beaux parcs et jardins de chaque région, ainsi que quelques dates de fêtes et salons liés au bio et à l'écologie organisés dans les grandes villes comme dans les petits villages. Un carnet d'adresses futées pourra également inspirer les jeunes parents pour trouver le nécessaire pour bébé (couches lavables, chaussons de cuir souples...). Des dossiers thématiques complètent le Guide (sur le vin bio, lhabitat écologique, l'écotourisme, les garanties de l'agriculture biologique ) ; des fiches pratiques et des conseils de grand-mère (pour le ménage, la beauté, le jardinage...) sont proposés pour vivre bio au quotidien.
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Piloter le rendement : Poser le bon diagnostic
Frédérique ROSE, AuteurAfin d'optimiser ses rendements, un viticulteur peut jouer sur divers leviers : apport d'azote, de potasse... Mais, sans un diagnostic précis des facteurs limitant le potentiel de ses vignes, ses interventions peuvent se révéler inutiles. Pascal Guilbault, du service Vigne et Vin de la Chambre d'agriculture de Gironde, a présenté, lors des journées techniques du Syndicat des Vignerons Bio d'Aquitaine, en février 2016, des méthodes et outils permettant de mieux prendre en compte les éléments en jeu (facteurs influençant le rendement, loi du minimum, outils de diagnostic) et ainsi prendre les bonnes décisions.
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Le point avec Certipaq : Les dernières modifications de la réglementation bio
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLe 29 avril 2016, le règlement (UE) n°2016/673 a été validé. Il vient compléter le règlement (CE) n°889/2008 relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques. Les principales modifications, explicitées dans cet article, portent sur : - les produits phytosanitaires autorisés (annexe II du règlement (CE) n°889/2008 modifiée dans sa présentation, et nouvelles substances actives autorisées) ; - l'élevage (dérogation pour l'introduction d'animaux non bio) ; - la vinification (procédés de vinification autorisés) ; - l'alimentation animale (liste des additifs autorisés modifiée dans sa présentation, et nouvelles autorisations) ; - les denrées alimentaires (liste des additifs et auxiliaires technologiques autorisés modifiée) ; - les algues marines (règles de production étendues à la production de microalgues).
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Portrait : Georges Siegenthaler : Un vigneron chercheur
Armelle LACÔTE, AuteurAprès une carrière d'enseignant chercheur à la faculté de médecine de l'Université de Genève, Georges Siegenthaler a entamé la seconde partie de sa vie professionnelle. Passionné par les méthodes alternatives de culture de la vigne, les fermentations, les arômes..., il a décidé, une fois à la retraite, de remettre en vigne le coteau de Vens-le-Haut qui surplombe Seyssel et les rives du Rhône, alors pratiquement à l'abandon. Son objectif : élaborer des vins bio de Savoie haut de gamme et selon le concept de "garage wine", développé en France et aux USA, consistant à réaliser des micro-cuvées de vins d'exception, comme on le ferait dans un laboratoire... L'article relate l'aventure de ce vigneron chercheur passionné, de sa quête du meilleur pour le sol, la vigne et le vin en prenant appui sur la science et la compréhension des phénomènes du vivant.
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Pour semer des engrais verts, construisez vos semoirs !
Nicolas SINOIR, Auteur ; Antoine PIGNIER, AuteurAntoine Pignier est viticulteur en biodynamie dans le Jura. L'observation de ses parcelles l'a amené à vouloir les enherber différemment, avec un engrais vert annuel et non plus avec un enherbement non bouleversé pendant plusieurs années. Pour cela, il lui fallait un semoir adapté - suffisamment léger pour les petits tracteurs qui équipent le domaine - qu'il a autoconstruit. Satisfait de son ouvrage, Antoine Pignier a fait appel à l'Atelier Paysan afin de mettre ce semoir sur plans et d'en favoriser la diffusion librement auprès des viticulteurs, et ce, sur l'ensemble du vignoble français.
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Pourquoi ils ont abandonné la certification bio
Emmanuel BRUGVIN, AuteurLarticle aborde le problème de labandon de la certification chez certains viticulteurs biologiques, notamment dans le secteur du Ventoux (Vaucluse), suite à la récente attaque de black-rot et du fait de difficultés ou dinterrogations, dordres techniques ou économiques.
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Les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) ; Des avancées sur l'autorisation des substances de base en AB ; Les biostimulants utilisables en AB ; Homologation des produits phytosanitaires
Cet article présente lévolution de la réglementation sur les PNPP dans lUnion Européenne et la situation dans la Loi dAvenir Agricole française. Les substances de base autorisées et en cours dautorisation sont présentées et le cas des biostimulants est détaillé (une centaine de substances naturelles, dont le purin dortie, peuvent maintenant être mises en marché sans autre formalité). De nombreux produits phytosanitaires (cuivre, soufre, Bacillus thuringiensis ) ont vu leurs doses dhomologations et/ou leurs conditions dutilisations changer en 2016, généralement à la baisse. Les viticulteurs doivent bien consulter le site E-phy du ministère de lAgriculture avant dutiliser différents produits.
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Produire, transformer, vendre : le "3 en 1" d'une vigneronne en cave particulière
Héloïse GONZALO-TURPIN, AuteurNon issue du milieu agricole, Sandra Lemoine a créé, dans les années 2000, une activité viticole qu'elle gère de A à Z, de la gestion des vignes à la commercialisation, en passant par la vinification. Dans cet article, son parcours et son activité, en agriculture biologique depuis 2014, sont présentés.
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Pulvérisation confinée : Economie de produits, mais à quel prix ?
Frédérique ROSE, Auteur ; BIOFIL, AuteurLa Chambre d'agriculture de Gironde a réalisé une étude technico-économique sur la pulvérisation confinée en viticulture. Destinée aussi bien aux conventionnels qu'aux bio, cette technique vise à réduire les intrants en ciblant mieux la végétation et en récupérant le produit qui n'atteindrait pas celle-ci. Si de tels pulvérisateurs permettent de réduire de 30 à 40 % la quantité de produit utilisé ainsi que la dérive, grâce notamment à leurs panneaux récupérateurs, les avantages économiques ne sont pas évidents, car l'investissement est lourd. Des améliorations sont toutefois envisageables. Deux viticulteurs bio témoignent. Christophe Landry, en Gironde, a ajouté des panneaux récupérateurs sur le système de pulvérisation de son ancien outil, ce qui lui a permis de réduire son investissement. Alain Gripon, en Loire-Atlantique, utilise un prototype imaginé par sa Cuma et construit par un artisan local. Tous deux sont satisfaits de la pulvérisation confinée. Dans cet article, les forces et faiblesses de cette technique sont discutées. Des matériels, proposés par différentes marques, sont présentés.
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Recueil de pratiques observées en viticulture biologique : des pistes pour innover ?
Audrey PETIT, Auteur ; Raphaël CHATAIN, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur | LE GRAU DU ROI (Domaine de l'Espiguette, 30 240, FRANCE) : IFV (Institut français de la vigne et du vin) | 2016Ce recueil a pour ambition de mettre en place une méthode pour détecter et évaluer les pratiques innovantes mises en uvre chez les viticulteurs biologiques avec, en point de mire, la diffusion de ces pratiques pour un développement de la viticulture biologique. Ce document, réalisé dans le cadre du projet CASDAR VITINNOBIO, est le fruit dune enquête réalisée à partir dentretiens au cours de lhiver 2014-2015. Étaient particulièrement ciblées les pratiques jugées innovantes concernant des points techniques identifiés comme potentiellement verrouillés ou difficiles à maîtriser en viticulture biologique (doses de cuivre, gestion des adventices, gestion du temps de travail ). A ce stade, aucun travail dévaluation, de validation, de contrôle de ces techniques nayant été effectué, lobjectif du document est avant tout de montrer la diversité, la créativité, lingéniosité de pratiques qui peuvent répondre à divers points de blocage de la viticulture biologique, et qui représentent un véritable terreau dinnovations pour les viticulteurs bio ou conventionnels.
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Recueil de savoir-faire paysans : Commercialisation viticulture bio
Entre 2004 et 2014, les surfaces dédiées à la viticulture biologique en Pays de la Loire ont pratiquement triplé, selon les chiffres de l'Observatoire de l'Agence bio et de l'ORAB. En 2014, il y avait 1 921 ha de viticulture bio dans la région et 513 en conversion. Le réseau GAB-CAB propose aux vignerons expérimentés et à ceux récemment installés un accompagnement technique en viticulture et en vinification. Ce recueil, porté par la CAB Pays de la Loire, a pour objectif de diffuser les techniques et savoir-faire des vignerons du réseau en matière de commercialisation auprès de l'ensemble des vignerons, en AB ou en conventionnel. Il est organisé en grandes thématiques et fait une large part aux témoignages et aux paroles des viticulteurs. Il aborde les thématiques suivantes : construction de la politique prix, élaboration et évolution de la gamme, circuits de commercialisation, développement de la politique de communication, mutualisation, perspectives et vision d'avenir. Une carte permet de localiser ces domaines viticoles bio de la région, qui sont ensuite brièvement présentés.
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Redynamiser les vins en magasin bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLa production de vin bio est un secteur très dynamique. Concernant les circuits de distribution, près de 40 % des ventes de vin bio sont réalisées via la vente directe, et près de 24 % en magasins bio. La part de marché de ces derniers a cependant tendance à baisser d'année en année. L'article fait un rapide état des lieux de la distribution du vin bio en France selon les circuits de commercialisation, puis propose quelques pistes pour dynamiser les ventes en magasins bio.
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Réglementation du cuivre : Où en est-on ?
Frédérique ROSE, AuteurComme l'explique Jacques Grosman, expert viticulture et animateur du réseau national des experts de la protection des végétaux à la Dgal (ministère de l'Agriculture), la situation réglementaire qui concerne l'utilisation du cuivre sur les cultures bio n'est pas encore tout à fait réglée. En attendant les décisions des instances compétentes, les viticulteurs bio peuvent continuer à utiliser les produits en leur possession ou en vente en appliquant les conditions d'emploi indiquées sur les étiquettes.
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Scic Graines équitables, dans l'Aude : A la reconquête des friches viticoles
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa SCIC Graines équitables a été créée en 2014, avec pour objectif de produire des graines à germer sur danciennes friches viticoles dans lAude et lHérault sur environ 1500 ha. Son principal client est Germline, qui commercialise essentiellement en magasin bio, pour des graines de luzerne, blé tendre, moutarde blanche, orge, avoine et lentilles. Après récolte, les lots de graines à germer sont triés, stockés et analysés chez un prestataire. Le prix net perçu par lagriculteur est intéressant si le rendement suit. La luzerne est semée sous couvert de blé. Après récolte du blé, les céréaliers laissent la luzerne se développer tout lhiver. Au printemps, la première coupe de luzerne est valorisée en fourrage auprès déleveurs grâce à une bourse de fourrages régionale. Après la première coupe, une récolte de graines est effectuée fin juillet. Il est prévu de faire se succéder blé et luzerne un an sur deux. Par solidarité, plusieurs membres de la SCIC mettent également leurs parcelles à disposition déleveurs de moutons locaux, notamment lautomne lorsque les luzernières sont vigoureuses. Les ovins permettraient aussi déliminer les repousses de folle-avoine et la cuscute. Par ailleurs, en plus des graines à germer, les adhérents de la SCIC produisent des semences pour couverts végétaux, pour la viticulture et pour l'élevage.
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SIVAL : Visite du domaine aux Moines à Savennières
Elisabeth COCAUD, AuteurL'AOC viticole Savennières-Roche-aux-Moines, un vin blanc sec, compte seulement 22 ha, idéalement exposés en surplomb de la Loire. Parmi les huit domaines de production, le domaine aux Moines cultive 12 ha de vignes en bio. Tessa La Roche, viticultrice sur ce domaine, a présenté ses pratiques à l'occasion d'une visite lors du SIVAL.
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Tech&Bio Viti à Montagne Saint-Emilion : Faire évoluer les pratiques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes 6 et 7 juillet 2016, près de 3000 visiteurs se sont retrouvés au rendez-vous Tech&Bio viticole de Montagne, dans la zone d'appellation Saint-Emilion. Pour réduire l'utilisation de pesticides dans ses vignobles, la région Nouvelle Aquitaine mise plutôt sur le changement de pratiques chez les agriculteurs conventionnels que sur les conversions à l'agriculture biologique, choix qui ne satisfait pas les organismes bio présents au salon. Ces derniers souhaiteraient, de leur côté, plus de considération pour leur travail. Dans ce contexte, l'un des défis de la filière sera de convaincre les bio-sceptiques. Certains matériels présentés lors de ce rendez-vous Tech&Bio tentaient de leur apporter des réponses, par exemple sur la gestion des engrais verts. Parmi les innovations en démonstration, deux robots : Vitirover, un robot tondeur conçu par Xavier-David Beaulieu, et Ted, de Naïo Technologie, un robot enjambeur polyvalent.
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Techniques innovantes : Les 4 rendez-vous de Tech & Bio
BIOFIL, AuteurAprès l'édition nationale du salon Tech & Bio en 2015, ce sont quatre rendez-vous Tech & Bio régionaux qui se dérouleront en 2016 : - le 27 mai à Aiserey, en Côte d'Or, autour des grandes cultures ; - les 1er et 2 juin à Bihan, dans le Morbihan, pour un rendez-vous Grand Ouest axé sur les cultures fourragères, les grandes cultures et les cultures légumières ; - le 16 juin à Jeu-les-Bois, dans l'Indre, sur la thématique des élevages de ruminants ; - et les 6 et 7 juillet à Libourne, en Gironde, pour un rendez-vous Viticulture. Les programmes de chacun d'entre eux sont détaillés.
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Ted, le robot enjambeur
Xavier DELBECQUE, AuteurLa société Naïo Technologies, à l'origine du robot désherbeur Oz conçu pour les exploitations maraîchères, a développé Ted, un robot enjambeur destinés aux viticulteurs. Comme Oz, sa mission première est le désherbage mécanique. En test depuis septembre 2016, et encore à l'état de prototype, ses fonctionnalités devraient se développer. Avec un prix estimé entre 60 000 et 80 000 euros, le robot Ted peut travailler de manière autonome sur environ 5 hectares par jour, avec une autonomie de 4 à 8 heures.
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Les vignerons bio face aux conditions climatiques
Face aux aléas climatiques de lannée 2016 (gel, grêle, pluie), des vignerons bio se sont organisés pour faire face : cellules de crise organisées en Val de Loire (soutien psychologique notamment), création dune bourse raisins/vins, réflexion sur un dispositif de solidarité, communication positive auprès des clients
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Vignes résistantes à l'oïdium et au mildiou : promesses et controverses en Languedoc-Roussillon
Pauline BLONDE, Auteur ; François HOCHEREAU, Auteur ; Jean-Marc BARBIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa vigne est la troisième culture la plus traitée en France (20 % des volumes de pesticides utilisés). 80 % des traitements de la filière sont des traitements fongicides, visant particulièrement le mildiou et l'oïdium, maladies pour lesquelles les variétés du vignoble français n'ont pas de résistances. Dans le cadre du plan Ecophyto, notamment, des programmes de recherche ont été mis en place pour créer des hybrides plus résistants. Toutefois, ces recherches sont à l'origine d'incertitudes, de débats et de controverses au sein de la filière. L'étude socio-économique présentée dans cet article, et réalisée en 2015, s'est penchée sur les conditions d'appropriation de ces cépages résistants en région Languedoc-Roussillon.
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Vin et ail biodynamiques en Gascogne
Laurent DREYFUS, AuteurLaurent Massartic, viticulteur en biodynamie dans le Gers, a repris l'exploitation familiale en 2001, date à laquelle il envisageait déjà de convertir le domaine. Il produit aujourd'hui du raisin sur 20 ha, des céréales, mais aussi de l'ail, sur lequel il concentre désormais son activité de maraîchage. Passionné par la vie du sol et des cultures, la biodynamie lui a permis d'élargir sa pratique. Il procède lui-même à la vinification du raisin rouge, dans une cave gérée collectivement, et vend le raisin blanc à un grand négociant. L'ail est vendu en tresses à des grossistes, avec une production de 7 à 8 tonnes pour les bonnes années. Pour éviter les parasites et les maladies, il a mis en place une rotation dans laquelle on trouve successivement une ou deux années de céréales, du tournesol ou du maïs, une légumineuse, du chanvre ou du sarrasin. Outre sa constante recherche en matière de préparations biodynamiques pour améliorer le sol et les plantes, il est impliqué dans le groupe local des agriculteurs biodynamiques. Parmi ses nombreux projets, il envisage un élevage bovin et, peut-être, l'embauche d'un salarié.
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Vinification : Maîtriser la fermentation indigène
Frédérique ROSE, AuteurEn 2014, une enquête de l'Itab a montré que la majorité des vignerons en AB avait recours à la fermentation spontanée de leurs moûts. Si certains maîtrisent bien cette pratique, les résultats peuvent être assez aléatoires pour d'autres. Ainsi, dans le cadre du projet Casdar « Levain bio », divers outils de maîtrise de la fermentation alcoolique des vins ont été étudiés et comparés : utilisation de levures sèches actives (LSA) du commerce, utilisation de levures indigènes spontanées, réalisation d'un pied de cuve, utilisation de levures indigènes sélectionnées.
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Vinification sans sulfites : Retrouver la typicité des vins
Frédérique ROSE, AuteurArnaud Immelé est nologue, consultant en vinification bio-nutritionnelle, en Alsace. Pour lui, l'utilisation de sulfites en vinification limite la typicité et la complexité des vins. Ainsi, il préconise de s'en passer. Dans cet article, il explique comment. En encart, Lionel Boutié, vigneron bio dans l'Aude qui a lancé une gamme de vins sans sulfites en 2013, témoigne.
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Vins en biodynamie : De surprenantes réussites
Fabienne MALEYSSON, AuteurDe plus en plus de domaines viticoles prestigieux sont passés en agriculture biodynamique. L'article se penche sur ce que les pratiques biodynamiques apportent à cette production, d'après les témoignages de viticulteurs. Les recherches scientifiques qui permettraient de distinguer lintérêt des techniques biodynamiques sont délicates à mettre en uvre car les résultats se mesurent à l'échelle du système et sur plusieurs années. Néanmoins, sur le terrain, les vignerons trouvent la plupart du temps que leurs vins se sont améliorés. François Miglio, viticulteur en biodynamie en Côtes-de-Provence, a constaté la disparition du mildiou et de l'oïdium suite à l'utilisation de préparations en biodynamie, et estime qu'au bout de huit ans, il y a gagné "sur les plans économique, agronomique, nologique et humain". Michèle Aubery, du Domaine de Gramenon, a constaté une régénération de la vigne, un sol plus souple, des grappes plus grosses, une augmentation des rendements, mais aussi un changement complet du vin : "il est bien plus minéral, profond...". Les consommateurs, eux, sont de plus en plus nombreux à plébisciter ce type de vin, appréciant, entre autres, de retrouver le goût du terroir. Un tableau dresse une liste de 48 vins rouges de la Vallée du Rhône méridionale, dont 16 en biodynamie, 16 en bio et 16 en conventionnel, avec 4 entrées : prix de la bouteille ; dégustation : note sur 20 ; pesticides ; sulfites.
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Vins "écolos" : Comment s'y retrouver
UFC-QUE CHOISIR, AuteurBiologiques, biodynamiques, nature..., les vins "écologiques" sont de plus en plus prisés. Cet article propose quelques explications sur ce qui les distingue des vins conventionnels, mais aussi ce qui les distingue entre eux, ainsi que sur les différents labels.
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Zoom sur les outils autoconstruits en viticulture
Arnaud FURET, AuteurCertains viticulteurs désireux de travailler avec des outils plus adaptés à leurs conditions de culture ou de faciliter la mise en uvre de pratiques spécifiques se lancent dans la conception et l'autoconstruction d'outils. L'Atelier Paysan leur fournit un appui, par l'accompagnement ou la formation. Plusieurs témoignages illustrent cette thématique : - Travail du sol en forte pente, en dévers : Témoignage de Jean Delobre, agriculteur en Nord-Ardèche ; - Semoir à engrais vert, en semis direct : Retour d'expérience d'Antoine Piognier, vigneron dans le Jura ; - Formations : Nicolas Sinoir, animateur national de l'Atelier Paysan.
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Du 2 au 4 décembre 2014, Vinitech-Sifel, à Bordeaux, a mis à l'honneur l'innovation : voici une sélection des trophées
BIOFIL, AuteurLe trophée d'or a été décerné à l'entreprise Souslikoff & Cie pour un porte-outils interceps automatisé, dont les outils possèdent leur propre système de positionnement, permettant ainsi de travailler sur deux demi-rangs à chaque fois. Le trophée d'argent a été attribué à l'entreprise Leger SAS pour une bineuse intercep qui utilise l'énergie de traction pour faire pivoter les supports des socs. Le trophée de bronze revient à Egretier Jean-Michel SARL pour un porte-outil articulé à l'arrière du tracteur destiné au travail du sol sur le rang.
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L'achillée millefeuille contre les maladies cryptogamiques
Laure MERRIEN, AuteurL'infusion d'achillée millefeuille (Achillea millefolium) a montré des propriétés antifongiques en application préventive, notamment sur vigne, maïs, tomates... Par ailleurs, c'est également un stimulateur de défenses naturelles et elle est utilisée dans les préparations biodynamiques. Elle fait actuellement l'objet d'une demande d'approbation auprès de l'Union Européenne en tant que substance de base, au sens du règlement CE n°1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits pharmaceutiques.
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Actualité technique : Sival
Aurélien LIVET, Auteur ; Brigitte LAMBERT, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; ET AL., AuteurA l'occasion des forums du Sival, le 15 janvier 2015, plusieurs conférences et visites étaient consacrées à l'agriculture biologique. Parmi ces conférences, deux sont résumées dans cet article : - la première a traité de l'utilisation d'extraits végétaux pour soigner les plantes, notamment les vignes ; - la seconde a rapporté des résultats d'essais récents sur la protection des cultures maraîchères bio. Pour cette dernière, les expérimentations présentées se sont penchées, entre autres, sur l'effet des associations culturales sur les acariens et pucerons noirs et sur l'attractivité des tunnels pour les auxiliaires. Les résumés de la seconde partie de cette conférence seront publiés dans le numéro 58 de Techni Bio. Deux exploitations bio ont, par ailleurs, ouvert leurs portes aux visiteurs du Sival : le Verger de la Hanère et le Jardin de l'Avenir, toutes deux dans le Maine-et-Loire.
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L'agriculture Bio en Rhône-Alpes - Edition 2015 - Repères 2014 : Les chiffres de la production, transformation et distribution
Rhône-Alpes est la 1ère région française en nombre d'exploitations bio avec 2 968 fermes, et la 4ème en termes de surfaces cultivées en bio, avec 98 567 ha fin 2014. La progression du nombre de fermes bio se poursuit, avec 200 exploitations nouvellement engagées en bio en 2014. Si les productions de légumes, de plantes aromatiques et médicinales, de fruits, de fromages de chèvre et de miel sont bien représentées, en revanche, on note que les bovins, porcins et les grandes cultures sont encore peu présents en bio. Cette publication de Corabio et de Bioconvergence présente les chiffres de l'agriculture bio en Rhône-Alpes fin 2014 au niveau de la production, de la transformation et de la distribution. Au sommaire : - La production agricole bio en Rhône-Alpes (Progression de la bio ; Les agriculteurs bio de Rhône-Alpes ; Part de la bio par rapport à l'agriculture conventionnelle) ; - La bio dans les départements ; - La transformation des produits bio ; - La consommation et distribution des produits bio ; - Les productions végétales (Les légumes frais ; Les fruits ; Le vin ; Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; Les grandes cultures : céréales et oléo-protéagineux) ; - Les productions animales (La viande bovine ; Lait de vache ; Lait de chèvre ; Lait de brebis ; La viande ovine ; La viande de porc ; La viande de volailles ; Les ufs ; Le miel).
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Des arbres dans les vignes : Le plein de biodiversité
Frédérique ROSE, AuteurComme quelques autres viticulteurs, Delphine et Benoît Vinet, en Gironde, ont planté des arbres dans leurs vignes. Leur motivation première était de casser le système monocultural de la viticulture, et ainsi d'atteindre un certain équilibre sur leur domaine. Cette pratique présente d'autres atouts : - elle améliore la fertilité du sol, à condition de ne pas travailler le sol sur les interrangs ; - elle favorise la présence des auxiliaires, notamment les oiseaux et les chauves-souris qui, étant insectivores avant d'être fructivores, participent à la régulation des insectes ravageurs ; - elle permet de diversifier les revenus si des arbres fruitiers sont choisis. En bordure de parcelles, des haies protègent aussi les vignes des vents forts et des gelées tardives. Les Vinet n'ont, pour le moment, pas observé de baisse de rendement ou de qualité de leur production depuis la mise en place des arbres, peut-être parce que ceux-ci ont été plantés après les vignes.
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La bio dans l'Union européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
Fin 2012, 254 086 exploitations agricoles cultivaient près de 10,2 millions d'hectares selon le mode biologique dans l'Union européenne à 28 (y compris les surfaces en conversion). La bio représentait 5,6 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio ont respectivement augmenté de 7,4 % et 6,8 % entre 2011 et 2012 dans l'UE à 28. Fin 2013, 257 323 exploitations agricoles cultivaient plus de 10,3 millions d'hectares. La bio représentait 5,7 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Entre 2012 et 2013, le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio de l'UE à 28 ont progressé de 1,3 % et 1,1 %. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans l'Union européenne, par pays et par régions. Il offre également plusieurs focus : sur les marchés bio allemand et britannique ; sur les produits bio en restauration hors domicile ; sur les productions végétales bio dans l'Union européenne ; sur l'élevage bio dans l'Union européenne.
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La bio en plein essor sur le territoire de l'AOP Faugères
Dans le département de l'Hérault, le syndicat de l'AOP Faugères, le Civam bio 34, l'Agence de l'eau et le Syndicat mixte des Vallées de l'Orb et du Libron ont favorisé les conversions de viticulteurs à l'agriculture biologique, en plein essor depuis 2009. Désormais, environ 600 hectares sont convertis. Les acteurs du territoire ont su favoriser le développement de techniques utilisées en agriculture biologique, comme la confusion sexuelle. L'article livre le témoignage de Cédric Guy, viticulteur à Laurens, qui est passé en bio en 2008. Il insiste notamment sur le rôle du syndicat de l'AOP pour mettre en place et diffuser des techniques performantes.
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Calendrier Lunaire 2016
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce du jardinier. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
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Calendrier des Semis Biodynamique 2016
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2015
Produire des fruits, des légumes et des céréales de qualité, riches en éléments nutritifs, en goût et en forces vitales, tel est l'objectif du jardinier et du paysan en biodynamie. Pour atteindre cet objectif, il convient de respecter les processus naturels et de travailler avec les rythmes cosmiques. Ce Calendrier qui est le fruit de plus de 50 années de recherche de l'Institut de Maria Thun est un guide pour y parvenir. Ses concepts sont aujourd'hui reconnus et utilisés pour tous les travaux d'agriculture, de jardinage, d'apiculture, de sylviculture et de viticulture. Ce Calendrier n'est pas seulement lunaire ; il prend aussi en compte les rythmes des autres planètes du système solaire. Ce Calendrier propose : - Des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour ; - Des conseils pratiques pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; - Une présentation détaillée des rythmes cosmiques avec des tableaux et cartes astronomiques permettant de connaître et visualiser exactement les positions de la Lune et des planètes ; - Des tendances météorologiques mois par mois ; - Une bibliographie et des contacts pour s'informer et se former en biodynamie ; - Une méthodologie pour faire ses propres expériences au jardin.
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Changer de cépage sans replanter
Markus SPUHLER, AuteurLa viticulture bio a besoin de cépages résistants au mildiou. Le surgreffage permet de réencépager la vigne assez rapidement sur des petites parcelles, et à relativement peu de frais, ce qui est une bonne alternative lorsque les plantations ne sont pas encore amorties. La méthode la plus sûre, même dans les régions viticoles froides et humides, consiste à greffer une bouture herbacée sur une bouture lignifiée. Mise au point par un vigneron bio, cette technique du "greffage herbacé" est déjà un peu répandue dans la viticulture biologique suisse. L'article détaille les principales étapes de l'opération.
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Le cheval, viable en situation extrême
Xavier DELBECQUE, AuteurLe cheval est de plus en plus présent dans les vignobles français, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, et des plus petits aux plus grands domaines. Economiquement, l'utilisation du cheval pour les travaux dans les vignobles n'est pas toujours rentable. Son intérêt concerne surtout les vignes en coteaux, où le tracteur peut difficilement être utilisé. Les viticulteurs qui témoignent dans cet article, tous en agriculture biodynamique, considèrent que le premier argument est agronomique : travailler avec les chevaux permet de mieux préserver le sol.
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Le coin des ingénieux
Daniel PASQUET, AuteurCet article présente l'installation charentaise des palissages pour les vignobles, une technique qui permet de limiter la force de traction que doivent subir les amarres.
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Le coin des ingénieux : A vos tricots !
Daniel PASQUET, AuteurUne technique d'habillage des piquets des vignobles, avec des tricots colorés, a été présentée lors d'un séminaire au Jander Carpett Vine Institut. Deux effets de cet habillage ont pu être observés : - une chaleur emmagasinée la journée et redistribuée la nuit via les fils d'aste ; - une attractivité pour les auxiliaires des cultures avant l'éclosion des fleurs, permettant leur présence dès la première génération de ravageurs.
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Comment réaliser un pied de cuve ?
En viticulture, il est possible d'utiliser un « levain maison », appelé pied de cuve, pour assurer la fermentation alcoolique à partir de levures indigènes, naturellement présentes sur le domaine. Cet article, issu d'une fiche technique réalisée dans le cadre du projet de recherche Levain Bio, décrit le process de fabrication d'un pied de cuve et les précautions à prendre, du choix de la vendange à l'ensemencement des cuves.
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Congrès de la biodynamie : Se réapproprier le greffage
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn viticulture, la qualité du matériel végétal est importante pour faire face aux maladies du bois. A l'occasion du congrès de la biodynamie, les participants ont fait le point sur le matériel aujourd'hui disponible en France et ont mis en exergue les difficultés de la filière. Le clonage est pointé du doigt pour l'appauvrissement génétique qu'il engendre : seuls 30 à 40 clones de porte-greffes sont disponibles sur le marché et la sélection massale pour l'enrichissement des collections est interdite. L'intensification et la concurrence entre pépiniéristes sont également deux tendances qui semblent s'être développées au détriment de la qualité du matériel proposé. Par ailleurs, l'obligation de traiter contre la flavescence dorée rend impossible l'accès à des porte-greffes bio aujourd'hui. Les participants de ce congrès ont également discuté des solutions envisageables, notamment avec la Sicavac, organisme technique qui projette de mettre en place une labellisation des plants de vigne, et Guy Bossard, vigneron et pépiniériste depuis 50 ans. L'objectif : que les vignerons se réapproprient le greffage.
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Les connaissances scientifiques au service de la COP21 : Florilège de projets de recherche 2008-2015 du programme "Gestion et impacts du changement climatique"
La tenue en 2015, à Paris, de la 21ème Conférence des parties de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) est l'occasion pour le Commissariat général au développement durable de présenter, dans ce document, les résultats de plusieurs projets de recherche du programme « Gestion et impacts du changement climatique » (GICC), conduits sur la période 2008-2015. L'atteinte des objectifs de la COP21, contenir le réchauffement moyen en dessous de 2°C par des actions d'atténuation et adapter nos sociétés face au changement climatique, sur la base notamment de l'agenda des solutions, ne peut se concevoir sans l'éclairage par les résultats de la recherche. Le programme GICC a pour ambition d'y contribuer. L'objectif de ce document est de présenter les thèmes, axés sur le changement climatique, abordés dans le cadre du programme et de montrer à travers ces restitutions, notamment la rubrique « apport aux politiques publiques et acquis en termes de transfert », les liens étroits qui existent entre connaissance et action, savoir et décision.
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Création en Pays de la Loire d'un recueil de savoir-faire en commercialisation pour les viticulteurs bio
Valérie Thibaudeau et Sébastien Bonduau, de la Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB), ont réalisé une enquête visant à faire un état des lieux des pratiques de commercialisation du vin. L'objectif est notamment de proposer aux adhérents de la CAB Pays de la Loire un outil d'aide à la décision. Après une présentation du contexte de la viticulture bio en Pays de la Loire, l'article fait ressortir les thématiques importantes que les témoignages ont mis en avant, sur l'importance de la construction du prix de vente, les démarches de mutualisation, l'exportation...
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Cuivre et flavescence dorée : Epées de Damoclès sur les bio
Frédérique ROSE, AuteurSelon Marc Chovelon (Itab et Grab) et Eric Maille (Agrobio Périgord, Fnab et Itab), techniciens référents bio en viticulture, la flavescence dorée et l'éventuelle réduction des doses de cuivre autorisées sont les principales difficultés qui planent sur la filière viticole biologique. Tous deux s'expriment sur la question dans cette interview. Concernant le cuivre, il n'existe, à ce jour, pas d'alternatives qui pourraient le remplacer. Seules des solutions partielles ont pu être trouvées, permettant de réduire les doses. Concernant la flavescence dorée, des essais sont en cours. Le traitement à l'eau chaude des plants en pépinières apparaît comme un levier important pour limiter la propagation de la maladie.
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Cuivre : A quand des produits vraiment plus écologiques ?
Markus SPUHLER, AuteurL'utilisation du cuivre, notamment en viticulture, n'est pas sans conséquences sur la qualité des sols. Le cuivre est un métal lourd qui peut, en s'accumulant, affecter, par exemple, les populations de vers de terre. Les sols viticoles bio présentent parfois une très forte pollution au cuivre, dont la majeure partie est héritée de leur exploitation conventionnelle. Le Cahier des charges de Bio Suisse fixe des valeurs en-dessous de l'Ordonnance bio, quant aux quantités de cuivre autorisées pour les cultures. Cependant, des efforts sont encore à produire pour diminuer le plus possible le recours au cuivre : variétés résistantes, meilleure conduite des cultures axée sur la santé des plantes, utilisation de produits fongiques alternatifs ou de produits cupriques plus efficients.
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Découvrez les Talents bio 2015
Le Salon Tech & Bio met à l'honneur des agriculteurs bio qui se distinguent par leurs résultats remarquables. Lors du Salon des 23 et 24 septembre 2015, à Valence (26), une table ronde autour des témoignages des 15 lauréats a été organisée, en parallèle à l'exposition de leurs portraits. Dans cette brochure, les 15 "Talents Bio" sont présentés, avec une description de leur exploitation ou de leur entreprise : - Le GAEC des Cordiers (Savoie) ; - Denis Valentin (Drôme) ; - Le Clos des Monts (Puy-de-Dôme) ; - Le GAEC Le Bouquet Savoyard (Haute-Savoie) ; - Le GAEC des Pieds de moutons (Lozère) ; - La Ferme du Forest (Hautes-Alpes) ; - L'EARL Gobard (Île-de-France) : - Damien Olivier (Calvados) ; - L'EARL Saint-Germain (Charente-Maritime) ; - Philippe Nouvellon et Luc Devienne (Tarn) ; - L'EARL Guézenoc (Finistère) ; - Le GAEC des Marzelles (Loire-Atlantique) ; - Julien Taton (Saône-et-Loire) ; - Arlette Martin (Alpes-de-Haute-Provence) ; - Yves Dietrich (Bas-Rhin).
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Le défi de la vrille têtue : Joies et colères d'un vigneron bio
En 1990, à l'occasion de son installation et de sa première vendange à l'enseigne de La Vrille Têtue, Jean-Jo Brandeau le constate : il n'est pas facile, à cette époque, en Gironde, d'être à la fois vigneron bio et militant de la Confédération Paysanne. Mais, il a le soutien de ses ami(e)s de La Vrille Têtue. 25 ans plus tard, à l'heure de la retraite et au moment de passer le relais à Pascal, son fils, Jean-Jo Brandeau transmet, dans cet ouvrage, les joies et les colères qui ont jalonné son parcours. C'est aussi un témoignage empreint d'humour sur les difficultés rencontrées par une petite entreprise rurale.
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Les déviances animales du vin : Gestion des Brettanomyces pour les vins bio
Arnaud FURET, Auteur ; Mickaël OLIVON, AuteurLorsqu'elles prennent le dessus sur les levures Saccharomyces (responsables de la fermentation alcoolique), les levures Brettanomyces peuvent causer des déviances qualifiées d'animales : les phénols volatils, repérables par les odeurs se dégageant du vin, peuvent engendrer une diminution non négligeable de la qualité du produit. Aucune méthode autorisée par le règlement de vinification bio ne permet d'éliminer ces phénols et leur production par Brettanomyces n'est pas régulable à ce jour. Il est donc nécessaire d'éviter leur présence et de savoir maîtriser leur prolifération le cas échéant. Deux témoignages de vignerons bio apportent des éclairages sur ce phénomène et sur la façon de s'en prémunir ou de le traiter : David Giachino, en Savoie, et Guillaume Clusel, dans la Vallée du Rhône.
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Les dimensions sociales et culturelles du vin
Jean-Pierre Frick, vigneron bio en Alsace, est intervenu, fin 2012, lors du congrès international de viticulture, organisé à Colmar par la Section agricole du Goetheanum. Cet article propose de revenir sur son intervention. Jean-Pierre Frick offre un regard, loin des dimensions techniques ou économiques, sur la vigne et le métier de vigneron : l'aspect social des vendanges, par exemple, qui est l'occasion, pour les vendangeurs occasionnels, de s'ouvrir à de nouvelles expériences et rencontres, le lien qui peut se créer entre l'acheteur et le vigneron, mais aussi la dimension culturelle et émotionnelle liée au partage autour du vin.
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Dossier : Biodynamie : une agriculture durable
Carole BENDOTTI, AuteurCe dossier propose, en 5 articles, une diversité d'expériences d'agriculteurs pratiquant la biodynamie : - Système de production agricole : La biodynamie aujourd'hui (Vincent Masson, conseiller en agriculture biodynamique) ; Biodynamie : Des pratiques incomprises et mal perçues ; - Viticulture : "La biodynamie permet de gagner en vigueur pour les sols" (Gilles Bonnefoy, viticulteur en Haute-Loire) ; - Polyculture élevage : "Les biodynamistes se sont réappropriés l'agriculture" (Pierre Mainaud, éleveur dans l'Allier) ; - Maraîchage : "Sa complexité apparente freine les agriculteurs" (Alain Regnault, maraîcher dans l'Allier).
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Dossier : Climat, la nouvelle donne
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; Valérie NOËL, AuteurPour Jean-Marc Touzard, chercheur à l'INRA de Montpellier, l'impact du changement climatique sur la viticulture sera très différent, selon l'ordre de grandeur du réchauffement (2° d'élévation moyenne ou plus). Dans le premier cas, explique-t-il, de nombreuses adaptations seront possibles pour tous les vignobles français, en combinant différentes techniques, raisonnées à l'échelle des régions et des exploitations : modification de la densité de plantation, choix de cépages moins sensibles à la sécheresse, moindre effeuillage, etc. En revanche, à plus de 2° d'élévation moyenne, les scénarii seront plus radicaux, du déplacement continu des terroirs vers le nord ou en altitude, à une forme d'industrialisation du vin... Après cette analyse, trois articles viennent illustrer le sujet de l'adaptation de la viticulture au changement climatique : - "Je limite mon empreinte carbone" (Jean-Pierre Vazart, vigneron dans la Marne) ; - "Nous testons de nouveaux cépages" (Alix Combes, Domaine du Château La Tour Carnet, en Gironde) ; - "Une accentuation de la fréquence des sécheresses" (Michel Déqué, chercheur à Météo France).
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Dossier : Cop21 : Agriculture et Climat
Aurore BESCOND, Auteur ; Thierry JOLY, Auteur ; Agnès LAPLANCHE, Auteur ; ET AL., AuteurEn décembre 2015, Paris accueille la 21ème conférence des parties adhérentes à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques, ou COP21. Ce dossier revient sur la place de l'agriculture dans les questions relatives au climat. Les possibles conséquences du changement climatique sur la production agricole sont abordées (risques sanitaires, évolution du paysage viticole...), et des initiatives sont présentées (réduction de l'empreinte carbone, changement d'alimentation des bovins pour de plus faibles émissions de méthane, développement des énergies renouvelables...).
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Dossier - Vinification en AB
Stéphane BECQUET, Auteur ; G. LE GUILLOU, Auteur ; Marc CHOVELON, Auteur ; ET AL., AuteurSi les pratiques de vinification en agriculture biologique sont aujourd'hui encadrées par une réglementation, les pratiques des vignerons sont très variées, en lien avec leurs objectifs. Ce dossier revient sur la multiplicité des pratiques relatives à la fermentation alcoolique, étape clé de la vinification, notamment à travers une enquête réalisée par l'Itab. Concernant la réglementation européenne, en cours de révision, la position de la France est exposée. Enfin, les résultats de deux projets de recherche sont présentés : Levains bio s'est penché sur la qualité des vins et l'utilisation de levures et bactéries indigènes ; Securbio a recherché des solutions afin d'éviter les contaminations par les pesticides des vins bio. Le processus de fabrication d'un pied de cuve est également décrit.
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Dossier Viticulture : Limiter les attaques sanitaires : Des vignes en bonne santé
Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons doivent faire face à divers ravageurs et maladies : cicadelle de la flavescence dorée, Drosophila suzukii, eudémis, black rot... Dans certaines régions, ces indésirables sont présents depuis longtemps, et les viticulteurs en ont alors une certaine maîtrise. Dans d'autres, de nouvelles pressions prennent au dépourvu. C'est le cas pour le black rot, qui a entraîné de nombreux dégâts dans le sud de la France en 2015 (Vaucluse, Gard). En l'absence de produit alternatif homologué en bio contre ce champignon, la solution à ce jour reste un mélange de cuivre et de soufre, mais surtout, il faut agir aux bons moments. Du côté de la cicadelle de la flavescence dorée et de l'eudémis, des alternatives sont à l'étude, notamment pour réduire le nombre de traitements. En termes de prévention, l'utilisation de plantes, inspirée des pratiques de la biodynamie, fait de plus en plus d'émules chez les viticulteurs. Jean-Michel Florin, du MABD, ainsi que deux viticulteurs en biodynamie, témoignent dans ce dossier.
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Drosophila suzukii
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Claudia DANIEL, Auteur ; Jean-Luc TSCHABOLD, Auteur ; ET AL., AuteurA partir de diverses sources documentaires, sont repris des éléments sur la biologie, la prévention et la lutte relatifs à Drosophila suzukii. Cette drosophile de 2-3 mm de long peut s'attaquer à presque tous les fruits (liste non exhaustive) : cerises, pêches, petits fruits rouges, raisins, mais aussi des espèces sauvages comme le sureau. Elle préfère pondre dans les fruits non encore matures. Ses attaques provoquent des traces de piqûres et amènent les fruits à flétrir rapidement, d'autant plus qu'elles favorisent des pathologies secondaires (autres drosophiles, pourriture grise ). La femelle peut survivre dans le sol et pond environ 380 ufs dans sa vie. Mais, son cycle court (jusqu'à un mois) fait que l'on peut observer jusqu'à 13 cycles par an d'où un grand nombre d'insectes produits. Ces éléments expliquent pourquoi la lutte et la prévention sont difficiles. Divers moyens peuvent être mobilisés : la destruction de tous les déchets de fruits de la culture (à brûler, à enfouir à au moins 50 cm de profondeur ou à mettre en seaux ou sacs au soleil pendant plusieurs jours), les filets, le piégeage pour le suivi des cultures ou la lutte (mais alors avec un coût élevé, vu l'important besoin en pièges, ces derniers pouvant être achetés ou fabriqués). Les insecticides bio autorisés n'ont que très peu d'efficacité pour différentes raisons.
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Drosophile du cerisier : Elle progresse...
Markus SPUHLER, AuteurLa relation de cause à effet entre présence de la drosophile et augmentation de la pourriture acétique sur le raisin reste à prouver, selon Patrick Kehrli, entomologiste et chef de projet à Agroscope (Suisse). Il précise que la pourriture acétique peut aussi se développer après des dégâts de grêle, de guêpes ou d'oiseaux ou après d'autres types de blessures des fruits. P. Kehrli fait quelques recommandations pour éviter le développement des populations de drosophiles sur la vigne.
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Drosophile(s) : - Résumé de connaissances ; - Bleu fatal : une nouvelle voie de recherche
Jacques REJALOT, Auteur ; Daniel PASQUET, AuteurLa drosophile mélanogaster, attirée par les baies de raisin fissurées qui entrent en fermentation, et la drosophile suzukii, qui pond ses ufs dans les baies de raisin, sont deux ravageurs des vignes. Les méthodes de lutte actuelles (répulsifs, piégeages) ne sont pas encore optimales. L'étude d'une équipe de l'université Tohoku de Sendai, au Japon, a mis en évidence la sensibilité de certains insectes, dont la drosophile mélanogaster, à la lumière bleue émise par des diodes électroluminescentes (LED). Cette découverte pourrait-elle être à l'origine de nouvelles techniques pour le contrôle d'insectes ravageurs ?
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Dynamiques territoriales
Deux parties composent cet article. Dans la première, "Soutien aux démarches collectives : lancement des GIEE en 2015", le dispositif des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE) est présenté. Ce dispositif vise à soutenir des collectifs de producteurs qui s'engagent à modifier ou à consolider leurs pratiques dans un objectif à la fois environnemental, économique et social. Tous les thèmes sont a priori éligibles, mais les projets doivent répondre au cahier des charges de l'appel à projets régional. La deuxième partie, "Un GIEE sur l'enherbement durable dans les vignes en 2015 ?", décrit le projet porté par quatre domaines viticoles bio de l'Hérault, qui consiste à mettre en place une couverture végétale annuelle du sol pour ne plus porter atteinte à l'intégrité de sa structure.
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EcoVino : 4ème salon des vins bio en Auvergne
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurFort de son succès des années précédentes, EcoVino, salon des vins bio en Auvergne, a tenu sa 4ème édition, à Montpeyroux (63), les 21 et 22 mars 2015. Ce salon à taille humaine privilégie la rencontre, la curiosité et la convivialité, comme le rappellent les organisateurs. Réservé aux domaines certifiés en agriculture biologique, il a accueilli, cette année, 24 producteurs provenant de toute la France.
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L'enjeu du temps de travail dans les systèmes viticoles Exemple du Val-de-Loire Réseau Inosys
Virginie ARNALDI, Auteur ; Laurence CAILLOL, Auteur ; Christophe JOFFROY, Auteur ; ET AL., AuteurLe vignoble du Val-de-Loire est le troisième vignoble français et emploie 10 000 ETP. Il a fait l'objet d'une étude sur le temps de travail dans les systèmes viticoles visant à analyser les tâches réalisées selon les systèmes et à proposer des pistes de réflexion pour renforcer la compétitivité de ces entreprises. Parmi les 18 exploitations étudiées, deux sont en agriculture biologique. Pour ces dernières, la productivité est généralement moindre du fait d'un besoin en main d'uvre plus important pour les travaux manuels, qu'ils soient liés au sol, au tri de la vendange, ou encore à l'observation accrue des vignes.
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Essai vignes fleuries : 6 ans d'essai : Vive la biodiversité !
L'AUXILIAIRE BIO, AuteurA l'Earl des Coteaux de Peyrodeau (17), des essais ont consisté à introduire dans les vignes des espèces inhabituelles, en particulier des mélanges de graines de fleurs, et à observer si leur présence modifiait les écosystèmes. Cet article décrit les essais conduits en partenariat avec VITIBIO, NOVAFLOR, CIC et la Chambre d'agriculture de la Charente-Maritime, ainsi que les résultats sur 6 années de suivi. D'une manière générale, dans les parcelles tests, des niveaux intéressants de population de typhlodromes (marqueurs des écosystèmes) ont été trouvés. Semer des bandes enherbées dans les vignes permet de renforcer la biodiversité fonctionnelle.
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Eudémis et cochylis : du neuf sur ces ravageurs ancestraux
Denis THIERY, Auteur ; Lionel DELBAC, Auteur ; Ludivine DAVIDOU, AuteurEudémis et cochylis sont des vers de la grappe, de la famille des lépidoptères, responsables de dégâts importants dans les vignobles. Après une présentation de la biologie de ces deux ravageurs, les méthodes de lutte actuelles, en agriculture conventionnelle, et les pistes de méthodes de lutte plus alternatives (biocontrôle par les auxiliaires, rôles du paysage et des pratiques...) sont discutées. Enfin, un point est fait sur les éventuels effets du changement climatique sur ces ravageurs.
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Evolution de la réglementation vin bio : position de la France
En 2016, le règlement européen relatif à l'agriculture biologique sera révisé. Cela concernera aussi le règlement d'exécution Vin bio. Ainsi, les professionnels de cette filière se sont mobilisés pour adopter une position commune et la défendre auprès des décideurs : Commission européenne, Parlement européen, et Conseil des ministres. Tour d'horizon, dans cet article, des principales décisions qui seront défendues par la France.
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L'expérimentation en viticulture bio : présentation des travaux menés par l'ITAB
Une commission spécialisée en viticulture bio, co-animée par l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) et l'IFV (Institut Français de la Vigne et du Vin) a pour mission de favoriser la concertation des acteurs de la recherche-expérimentation en AB, afin de mieux identifier les besoins techniques et scientifiques en viticulture et vinification biologiques, de coordonner les travaux de recherche-expérimentation et de valoriser les connaissances et savoir-faire techniques dans ce domaine. Pour mener ses expérimentations, l'ITAB s'appuie sur son réseau (stations de recherche, groupements d'agrobiologistes, Chambres d'agriculture...) et travaille en étroite collaboration avec le GRAB (Groupe de recherche en AB). Des réalisations importantes ont marqué 2014 et 2015, notamment en matière de connaissances des produits naturels de protection phytosanitaire, de recensement des besoins réglementaires, de partage et de diffusion des connaissances...
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Des extraits de plantes à la place du cuivre
ARBO BIO INFOS, AuteurDepuis plus de 20 ans, le FiBL mène des actions de recherche visant à remplacer le cuivre, efficace contre de nombreux champignons et bactéries pathogènes, mais néfaste à long terme pour la vie des sols. Le défi consiste non seulement à trouver de nouveaux produits, mais surtout à développer des stratégies de lutte contre différentes maladies. Ainsi, pour la pomme de terre, la vigne et le pommier, la stratégie s'appuie sur la sélection de variétés résistantes, sur des méthodes de coupe et des mesures d'hygiène spécifiques. Malgré tout, la possibilité d'avoir recours, pour les agriculteurs, à des produits phytosanitaires conformes aux principes de la bio, en cas de nécessité, reste un besoin. C'est pourquoi les chercheurs, notamment dans le cadre du projet européen SForestSpeCs, avec l'aide de spécialistes en pharmacologie naturelle, s'orientent vers l'identification d'extraits de plantes et de micro-organismes efficaces pour lutter contre certaines maladies. De même, le projet Co-Free, depuis 2012, vise à mettre au point des substances permettant de remplacer le cuivre.
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Fermentation des vins bio : un cadre réglementaire, de multiples pratiques
En viticulture, l'étape de la fermentation alcoolique est essentielle : elle conditionne très fortement le type de vin qui sera obtenu. Elle consiste en la transformation des sucres des baies de raisins en alcool sous l'action de levures. Les vignerons, mais aussi la recherche, y portent une attention toute particulière. Processus d'abord naturel, la fermentation alcoolique en vinification fait l'objet de diverses pratiques. Différents intrants sont notamment utilisés pour contrôler cette étape.
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Fermes de démonstration Bio de Rhône-Alpes : Guide 2015-2016
Le réseau des fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes comprend 64 fermes réparties sur l'ensemble du territoire rhônalpin et représentant toutes les filières de production : élevages bovin, caprin, ovin, porcin et avicole, arboriculture, viticulture, maraîchage, grandes cultures, PPAM... Il s'agit d'un réseau de 64 fermes bio ouvertes aux agriculteurs, futurs agriculteurs, apprenants et formateurs agricoles souhaitant découvrir l'agriculture biologique. L'objectif principal du réseau est de montrer en quoi l'agriculture biologique est un mode de production durable, que ce soit au niveau économique, social ou environnemental. Dans ce guide, on trouve une fiche de présentation synthétique pour chaque ferme de démonstration : Présentation ; Parcours ; Spécificités techniques ; Valorisation et vente ; Atouts ; Contraintes. On y trouve aussi notamment une page sur la situation géographique des fermes (avec une carte), deux pages de présentation du réseau des fermes démonstration bio, une page sur les fondements de l'AB, deux sur "Tout savoir pour devenir agriculteur bio", une sur le réseau de parrainage et une donnant un focus sur l'autoconstruction paysanne.
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Flavescence dorée : les bases à connaître
Elisabeth BOUDON-PADIEU, AuteurLa flavescence dorée est une jaunisse de la vigne due à un phytoplasme, lui-même transmis par un insecte, la cicadelle (Scaphoideus titanus). En l'absence de traitement curatif, il est primordial de comprendre les facteurs de risque de contamination afin de pouvoir limiter l'épidémie. Cet article revient sur l'histoire de la maladie, détectée en Europe dans les années cinquante, et sur les biologies de l'agent infectieux et de son insecte vecteur.
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Gaec du Mas d'Intras
Sébastien Prada et Denis Robert conduisent ensemble le Domaine viticole du Mas d'Intras, en Ardèche, qui est passé en bio progressivement. Seize cuvées différentes sont proposées. La vente directe sur le domaine est importante. L'entreprise approvisionne également des particuliers sur Paris, en Belgique, aux Pays Bas et dans le Nord de la France.
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Le greffage de racinés pour des vignes durables : Des techniques anciennes pour une Viticulture dAvenir ?
Marc BIREBENT, AuteurLes vignes contemporaines semblent dépérir plus rapidement que celles plantées par nos grands-parents. Plusieurs explications sont plausibles : mécanisation des travaux, passage au « tout chimique », production intensive... Si le greffage n'est jamais cité parmi ces causes possibles, plusieurs auteurs ont pourtant alerté sur les dangers des greffes mal maîtrisées. Dans cet article, tiré d'une conférence-débat organisée sur le thème de la vigne au XXIe siècle, l'auteur tente de comprendre les liens entre les méthodes de greffage (manuelles, semi-mécaniques, mécaniques) et divers maladies ou phénomènes de dépérissement de la vigne (l'esca notamment). Il présente également la méthode de greffage en place, ou de raciné, qui lui semble être la moins traumatisante pour le matériel végétal, à condition de prendre certaines précautions.
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Guide des vignerons bio de Rhône-Alpes - Edition 2016
L'édition 2016 du Guide des vignerons bio de Rhône-Alpes, réalisé par Corabio, présente plus de 100 adresses de vignerons et caves coopératives travaillant en agriculture biologique. Le guide s'articule autour de quatre grandes régions viticoles : Les vins de Rhône et Loire ; Les vins de la Vallée du Rhône ; Les vins de Savoie et des Allobroges, Gresivaudan, Balmes Dauphinoises ; Les vins du Bugey et Coteaux de l'Ain.
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Hérault : Le syndicat des vignerons des Côtes de Thongue s'intéresse à la biodiversité
Elsa EBRARD, AuteurDepuis 2011, une quarantaine de vignerons, dans les Côtes de Thongue (au Nord de Béziers), s'initient à l'auto-diagnostic de leurs parcelles et à la façon d'en augmenter la biodiversité. Au départ, en 2011, des vignerons issus de l'IGP Côte de Thongue s'inquiètent de l'état de la biodiversité dans leurs vignes et sollicitent des étudiants de Montpellier SupAgro pour une étude. L'année suivante, quatorze vignerons s'inscrivent dans une démarche de partenariat avec le Conservatoire d'Espaces Naturels (CEN) du Languedoc-Roussillon pour mettre au point des indicateurs simples de biodiversité et de qualité de l'eau dans les abords de parcelles... et identifier les travaux à effectuer pour l'augmenter. L'auto-diagnostic Biodiv&eau permet ainsi aux vignerons, pour la première fois pour certains d'entre eux, de s'intéresser aux abords de leur parcelles... mais aussi de travailler ensemble et de mieux se connaître. Suite aux auto-diagnostics, les techniciens du CEN préconisent divers travaux, à court, moyen et long termes, mais qui doivent tous être réalisables économiquement pour l'exploitation agricole : plantations de haies, creusement de mares, restauration de bandes enherbées... Le projet fonctionne (plus de 7,5 km de haies plantées, par exemple), et aujourd'hui, pas moins de trois autres IGP ont rejoint la démarche, et les Corbières s'y intéressent aussi.
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L'huile essentielle d'Origan vulgaire contre les bioagresseurs
Anaïs MAZOYER, AuteurSuite au dépôt du dossier pour une demande d'approbation de l'huile essentielle d'Origan vulgaire (Origanum vulgare) en tant que substance de base (règlement CE n°1107/2009), cet article revient sur les propriétés fongicide, antibactérienne et insecticide de ce produit. Son mode d'action et des résultats d'essais ou d'utilisation en arboriculture, viticulture et maraîchage sont présentés.
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Impact de la gestion des vignes sur les acariens Phytoseiidae
Marie-Stéphane TIXIER, Auteur ; Martial DOUIN, Auteur ; Ghais ZRIKI, Auteur ; ET AL., AuteurLes Phytoseiidae (ou Phytoséiides) sont des acariens auxiliaires présents dans les vignes. Depuis une vingtaine d'années, des études sont menées, notamment par Montpellier SupAgro, afin d'évaluer les rapports entre la biodiversité dans et autour des vignobles et la régulation des ravageurs par cet auxiliaire. Trois essais sont plus précisément présentés dans cet article : - un essai d'une durée de dix ans, dans l'Hérault, visant à évaluer l'impact d'aménagements agroforestiers dans des vignobles sur la présence de Phytoseiidae ; - une étude, dans l'Aude, sur l'impact de l'enherbement des interrangs, là encore sur la présence des Phytoseiidae ; - plusieurs études sur la diversité des Phytoseiidae dans les bordures de parcelles viticoles ayant permis d'identifier les plantes-hôtes les plus favorables à leur présence, et sur l'effet des différentes composantes du paysage, à plus ou moins longues distances.
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Impact des techniques d'entretien du sol Les techniques d'entretien du sol : outils de gestion du régime hydrique de la vigne ?
J.P. ROBY, Auteur ; C. VAN LEEUWEN, Auteur ; Etienne GOULET, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte climatique changeant, entraînant, certaines années, des contraintes hydriques fortes pour les cultures, des questions se posent quant à l'impact des techniques d'entretien du sol dans les vignobles : - connaît-on précisément l'influence des techniques d'entretien du sol sur le régime hydrique de la vigne ? ; - peut-on influencer le régime hydrique de la vigne par le choix des techniques d'entretien du sol ? ; - l'usage de toiles végétales permet-il d'influencer le régime hydrique de la vigne ? Pour y répondre, des essais (Pieri et al., en 1995 et 1996) ont comparé un travail mécanique avec un enherbement de l'interrang, dans le bordelais. Si, l'hiver, le couvert optimise la reconstitution des réserves en eau du sol, sa présence en été est à raisonner en fonction des conditions climatiques de l'année.
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Innovation et partage de pratiques : l'agro-écologie en action sur une ferme viticole d'Aquitaine
Sur leur domaine viticole bio Château Esther (33), Thomas et Eva Fabian pratiquent une viticulture selon les principes de l'agroécologie. Une grande attention est portée à la conduite de la vigne, avec mise en uvre de pratiques comme, entre autres, l'épamprage de la tête ou le dédoublage des bourgeons... D'autres pratiques, favorables à la protection de la ressource en eau ou à la biodiversité, sont également au centre des préoccupations des viticulteurs. Ils font partie du réseau de fermes de démonstration en Gironde et accueillent régulièrement, sur le domaine, des visites, des formations et des événements régionaux, qui attirent un large public.
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Innovations sur les domaines viticoles : partage des connaissances, pratiques et recherches
En février 2015, la FNAB et le Mouvement de l'Agriculture Biodynamique (MABD) ont organisé un colloque national pour valoriser et partager les connaissances et savoir-faire relatifs à la culture de la vigne en agriculture biodynamique. De plus en plus de vignerons s'interrogent et s'intéressent, en effet, aux pratiques biodynamiques, dans un contexte où la profession viticole doit faire face à de nombreuses problématiques : affaiblissement de la vigne, problèmes de dégénérescence et de maladies du bois, parasitisme difficile à contrôler, perte de fertilité des sols... Suite au colloque, des fiches ont été réalisées afin de diffuser des innovations et bonnes pratiques pour agir dans ces domaines (biodiversité, baisse des doses de cuivre et de soufre, dépérissement...). Au-delà des aspects techniques et de mise en pratique, les participants ont aussi eu l'occasion d'exprimer et de partager leur expérience et leur vision de la viticulture et de la biodynamie.
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Insecticide, mon amour
Guillaume Bodin a 26 ans, il est réalisateur et ouvrier viticole en Saône-et-Loire lorsqu'il est victime des traitements obligatoires d'insecticides contre la cicadelle de la flavescence dorée. Il décide de quitter son travail et d'enquêter sur la question. Il part alors à la rencontre de nombreux acteurs du milieu viticole et scientifique, comme Emmanuel Giboulot et Thibault Liger-Belair, ces vignerons ayant refusé de traiter aux insecticides, ou Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS et lanceur d'alerte sur les effets catastrophiques de l'utilisation de ce type de pesticides sur l'environnement. Le couple Claude et Lydia Bourguignon apporte des informations sur l'impact de ces produits chimiques sur la faune des sols. Un collectif de vignerons tente de faire évoluer le dossier vers un plus grand respect de l'environnement.
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Lever le voile sur les résidus de pesticides pour valoriser les vins bio
Dans le cadre du projet Securbio, une base de données en ligne collecte plus de 5000 résultats d'analyses. Celles-ci concernent les contaminations des produits biologiques par les pesticides, les OGM, les mycotoxines... La filière viti-vinicole est notamment concernée, et une proportion importante des vins analysés, notamment en conversion, présentent des contaminations, généralement par une ou deux molécules. Ces contaminations apparaissent au vignoble ou pendant le process de fabrication du vin. Pour les limiter, une grille d'auto-évaluation et un guide ont été rédigés et sont disponibles sur www.securbio.fr.
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Loire : Une ferme où poussent les paysans
Benoît DUCASSE, AuteurLa ferme de 70 hectares, objet de cet article, a connu de fortes évolutions depuis 2001, époque où elle « accueillait » un GAEC de deux emplois avec un atelier vaches laitières et un second, en viticulture. Depuis cette date, le GAEC a disparu, et l'atelier viticulture, exploitant alors un hectare et demi de vigne, s'est développé progressivement, pour concerner à ce jour 5,5 hectares. Il permet à deux paysans d'en vivre. Les surfaces ainsi libérées ont tout d'abord permis, en 2008, l'installation d'un élevage porcin, l'atelier bovins lait disparaissant avec le GAEC. Puis, toujours dans une démarche de développer des exploitations de petite taille mais complémentaires, un paysan boulanger s'est, à son tour, installé en 2011, sur d'abord 4 hectares. De même, depuis 2009, une partie des prairies sert à la pension d'une quinzaine de génisses, issues d'un élevage voisin, aussi en AB. Cette démarche de partage d'un même foncier entre plusieurs exploitations de petite taille, indépendantes juridiquement, mais complémentaires dans leurs productions, a ainsi permis de passer de deux emplois à quatre, et bientôt cinq, puisque 2016 devrait voir l'installation d'un nouvel associé dans le cadre de l'élevage porcin.
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Manque pas d'air : Le Jura bio
Marie-Pierre CHAVEL, AuteurLe département du Jura présente une surface agricole bio (6,34% des terres agricoles en 2013) supérieure à la moyenne nationale (3,93%). L'impulsion du bio a été donnée, dans les années 1970, par des paysans bio qui ont créé un syndicat d'agrobiologistes, lequel donnera naissance, des années plus tard, au GAB 39. En 1990, un de ces paysans, devenu adjoint au maire, convainc ce dernier de soutenir la bio. Aujourd'hui, la commune de Lons-le-Saunier sert 5 000 repas par jour avec 25% de bio, et inaugure cette année une légumerie bio. Produit phare du territoire, le comté est essentiellement issu du lait des montbéliardes (95% du troupeau), l'une des deux races autorisées pour la fabrication de ce fromage. Il est produit par des coopératives d'éleveurs souhaitant maîtriser leur production du pré jusqu'à la commercialisation. L'Union des Fruitières biocomtoises est le principal fournisseur de comté de Biocoop et fait vivre 35 familles. Le vignoble présente une surface en bio ou en biodynamie équivalente à presque 17% de la surface totale, soit deux fois plus que la moyenne nationale. Selon la Chambre d'agriculture, actuellement, près de la moitié des installations en viticulture se font en bio.
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Marché et prix du vin bio
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article propose un état des lieux de la filière viticole bio française, dans le cadre du salon Millésime Bio des 26, 27 et 28 janvier 2015 à Montpellier. En matière de production, les surfaces viticoles bio ont triplé en 5 ans et 197 caves coopératives produisent du vin bio (elles étaient au nombre de 70 en 2009), dont 8 exclusivement en bio. En termes de marché et de consommation, on estime qu'un consommateur de vin sur trois achète du vin bio. La différence de surcoût du vin bio par rapport au vin conventionnel se justifie notamment par des rendements plus faibles généralement et par une main d'uvre plus importante. Le Syndicat des Vignerons Bio d'Aquitaine a présenté récemment une étude sur la variation du coût du vin au tonneau en fonction du rendement.
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Mieux comprendre les mécanismes physiologiques de la construction du rendement
Laurence GENY-DENIS, Auteur ; Anna LEE-MALLET, AuteurEn viticulture, le rendement souhaité reflète généralement la recherche d'un compromis entre quantité et qualité pour le vigneron. La connaissance des différentes composantes du rendement (nombre de grappes, nombre de baies par grappe, poids moyen d'une baie) et des facteurs pouvant les impacter est essentielle pour permettre au viticulteur d'adapter ses pratiques et ainsi atteindre ses objectifs.
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Millésime Bio à Montpellier : L'engouement croît toujours
Frédérique ROSE, AuteurLa vingt-deuxième édition du salon professionnel montpelliérain Millésime Bio a accueilli 800 exposants et 4 800 visiteurs, enregistrant une hausse de 13 % de sa fréquentation. L'évènement a lieu en janvier, ce qui avantage les restaurateurs qui refont souvent leur carte à ce moment. Les exposants français représentaient 44 % du volume de production national, ce qui assoit la représentativité de ce salon. De nombreux exposants étrangers proposaient aussi des vins et liqueurs. L'article livre des témoignages de producteurs, d'acheteurs, d'importateurs de vins biologiques, « naturels » ou sans sulfites. L'année 2015 a apporté une nouveauté : un partenariat avec l'Institut Français du Vin a permis l'organisation d'un cycle de conférences techniques.
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Mode de conduite des raisins de table en agriculture bio
Arnaud FURET, AuteurDébut 2015, Corabio a organisé une formation sur la production de raisin de table en agriculture biologique. Ce fut l'occasion pour les participants de visiter deux exploitations dans le département de la Loire : celle d'Anne et Pierre-André Déplaude, viticulteurs, et celle d'Hervé Couzon, arboriculteur. De par leur production principale différente, ces deux exploitations ont fait le choix de modes de conduite différents : en plan vertical (ou treille) chez les viticulteurs, et en lyre chez l'arboriculteur. Ces deux modes de conduite sont comparés entre eux, ainsi qu'à deux nouveaux modes, le Gable et le T Bord, mis en place sur le domaine expérimental de La Tapy (Vaucluse).
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Modes opératoires des extraits végétaux en viticulture biologique
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ; Alain CHABAUTY, AuteurDe plus en plus de viticulteurs bio utilisent des extraits végétaux pour limiter l'usage des produits phytosanitaires et renforcer les défenses de la vigne. Mais, pour obtenir des résultats, il faut être rigoureux dans la préparation de ces extraits. Cette fiche « Mode préparatoire » résume les grands principes à respecter pour préparer tisane, infusion, décoction, purin ou extrait fermenté, macération courte ou extrait à l'eau froide et jus de plante. Dans tous les cas, qualité de l'eau et PH sont des facteurs importants à prendre en compte. Cette fiche sera complétée par des fiches reprenant, par plantes, leurs caractéristiques, leurs propriétés et leurs diverses utilisations pour la vigne.
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Note de conjoncture et d'actualités pour les produits biologiques : Novembre 2015
Au sommaire de la note de conjoncture et d'actualités pour les produits biologiques (novembre 2015) : - Synthèse ; - Filières animales : Secteur laitier ; Secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; Secteur des viandes de volailles et ufs ; - Filières végétales : Secteur des grandes cultures ; Secteur des fruits et légumes ; - Secteur des vins ; - Évolution du marché bio français ; - Échos du monde. Les résultats donnés sont, pour la plupart, mis en parallèle avec ceux de la filière conventionnelle.
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Observatoire de la bio en Lorraine
Les informations proviennent de nombreux partenaires régionaux de cet Observatoire de la Bio en Lorraine, ainsi que de l'Agence Bio. Elles sont répertoriées en trois parties : - Données générales (un zoom par département : Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges) ; - Données filières (filières laitière, viande bovine, élevages diversifiés, végétale) ; - L'agriculture biologique et les territoires à enjeux "eau".
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Observatoire régional de l'agriculture biologique d'Auvergne : Édition 2015
Ce document présente les chiffres clés 2014 de l'agriculture biologique en Auvergne : ovin viande, porc, volaille de chair, grandes cultures, fruits et légumes, vigne, PPAM, bovin lait, bovin viande. Il fait un zoom sur les conversions et les installations en AB (nombre d'exploitations, surfaces), et présente la répartition des productions, la SAU en bio par département, les chiffres de la transformation et de la distribution des produits bio en Auvergne.
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Organic versus conventional systems in viticulture: Comparative effects on spiders and carabids in vineyards and adjacent forests
Enrico CAPRIO, Auteur ; Beatrice NERVO, Auteur ; Marco ISAIA, Auteur ; ET AL., AuteurLes pratiques agricoles sur les vignobles sont susceptibles d'avoir des impacts sur la biodiversité des plantes et insectes présents alentours. Dans cette étude, deux populations de carabidés et cinq populations d'araignées ont été suivies, dans la région Langa Astigiana, dans le Nord-Ouest de l'Italie. Les différents objectifs recherchés étaient de : - comparer les impacts des systèmes de production biologiques et conventionnels, ainsi que des éléments paysagers et des types d'habitats disponibles, sur la richesse spécifique et l'abondance des espèces dans les vignobles ; - comparer la richesse spécifique et l'abondance des espèces dans les forêts adjacentes aux vignobles biologiques et conventionnels. Les différentes populations suivies ont montré des préférences nettes en fonction du type d'habitat, des éléments paysagers et du mode de production. Globalement, l'agriculture biologique permet une plus grande biodiversité et une plus forte abondance en arthropodes prédateurs, même si les différentes populations de carabes et d'araignées ont montré des comportements différents. Les auteurs soulignent que la préférence ou non pour des vignobles biologiques ne dépend pas seulement des pratiques agricoles (comme l'absence de pesticides), mais aussi des caractéristiques des habitats disponibles et de la structure du paysage offert. Concernant la diversité en arthropodes dans les forêts voisines, elle est plus importante autour des vignobles biologiques.
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Paillage : avantage au feutre végétal
Xavier DELBECQUE, AuteurDans le cadre du projet « Zéroherbicides » coordonné par l'IFV Rhône-Méditerranée, plusieurs types de paillages sur jeunes vignes ont été testés : des granulés de paille compressée, un feutre de fibres végétales en deux grammages (1400 et 1800 g/m²) et deux largeurs (50 et 70 cm), et un film plastique. Le feutre végétal d'une largeur de 50 cm a montré des résultats intéressants en termes de facilité de mise en place, de tenue du paillage, de contrôle des adventices, de rendement de la vigne et de dégradation.
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La passion de l'expérimentation d'un vigneron alsacien
Soazig CORNU, AuteurPatrick Meyer a repris le domaine familial en 1981, à Nothalten, dans le Bas-Rhin. Il cultive les 7 cépages traditionnels locaux sur 8,5 ha, dont le Grand Cru Muenchberg. Passé en bio en 1991, il a tâtonné pendant une quinzaine d'années, jusqu'à ce qu'il rencontre Pierre Masson, conseiller en biodynamie. La biodynamie a été mise en place relativement facilement sur le domaine, car le matériel existait déjà. Le viticulteur a pu alors observer les effets, sur ses sols, de la bouse de corne préparée (500P), et ceux de la silice de corne (501), dont il se souvient encore des années plus tard, tellement les résultats ont été positifs. Depuis, il n'a cessé d'expérimenter et de mettre en pratique ses pistes de réflexion. Il a, par exemple, pulvérisé la 500P sur feuilles, en années sèches. Il a ensuite constaté que ses vignes étaient restées vertes et que la formation des grappes s'était poursuivie normalement. D'autres traitements ou préparations biodynamiques sont évoqués, comme le thé de compost, dont il donne sa recette, et qui a pour but de favoriser l'humidification. Il réussit à réduire considérablement les doses de cuivre et de soufre en appliquant tous ces traitements au bon moment, avant le périgée de la lune. Cette attention portée au "bon moment" et l'observation des résultats obtenus confirment les études de Hartmut Spiess, chercheur de l'institut de recherche en biodynamie de Darmstadt, sur les semis et les plantations en maraîchage. Patrick Meyer expérimente aussi le petit-lait, fongicide, probiotique, régularisateur de PH, dans la composition de ses traitements, notamment contre l'oïdium. Il évite de travailler ses sols entre avril-mai et septembre, réalisant toutefois, pour stimuler l'azote à la véraison, une scarification du sol.
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Pesticides : Résistance vigneronne aux pesticides
Vigneron en bio en Bourgogne et Beaujolais, Thibault Liger-Belair était convoqué au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône), le 19 mai 2015, pour avoir refusé de traiter contre la flavescence dorée. Le procès a été reporté à novembre. La Confédération paysanne, qui soutient ce viticulteur, rappelle la cause principale, selon elle, de la présence de flavescence : la vente de plants contaminés. Elle rappelle que cette contamination est facilement évitable en chauffant les plants, mais que cette pratique entraîne effectivement une perte des plants les plus sensibles. Selon elle, pour éviter la perte de chiffre d'affaires, les grosses pépinières françaises chauffent une partie des plants pour l'exportation et écoulent sur le marché français les plants les plus fragiles, non chauffés. La Confédération paysanne rappelle également que, depuis plusieurs années, une démarche de protection du vignoble, sans traitement pesticide, a été mise en place avec succès dans le Nord Vaucluse à son initiative : obligation de traitement des plants à l'eau chaude, surveillance attentive des vignes, arrachage immédiat de tout plant présentant le moindre symptôme et traitement mais ne dépassant pas l'aire de vol des cicadelles...
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Pesticides : Témoigner pour que d'autres ne se fassent pas avoir
Benoît DUCASSE, AuteurDepuis dix ans, Alain Moles, paysan dans le Tarn-et-Garonne, souffre de la maladie de Parkinson, contractée après plus de vingt ans d'utilisation de pesticides dans ses vergers et ses vignes. Âgé aujourd'hui de 63 ans, il a décidé depuis un an de témoigner sur sa maladie, reconnue depuis peu (au bout de sept ans) comme maladie professionnelle (décret ministériel du 7 mai 2012), le lien entre pesticides et cette pathologie étant avéré. Alain récoltait, chaque année, 50 tonnes de raisins de table chasselas de Moissac, traités pendant vingt ans, à l'instar des autres fruitiers, avec des pesticides (Roundup, fongicides, insecticides...). Après la déclaration de sa maladie, Alain a passé toute la ferme en bio et il aide aujourd'hui sa fille qui a repris la suite. Mais, les symptômes sont là (raideurs, lenteurs, difficultés de locomotion...), ce qui motive encore plus Alain à apporter son témoignage pour « que d'autres ne se fassent pas avoir ».
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Pratiques à la ferme : Comment lutter contre la flavescence dorée ?
La flavescence dorée de la vigne est en constante progression sur le territoire français et provoque des dégâts importants dans les vignobles. Cette maladie, diffusée par un insecte ravageur, la cicadelle Scaphoideus titanus, et par la mise en circulation de plants contaminés, est aujourd'hui incurable sur vigne en place. Après un rappel des symptômes de la flavescence et de la biologie de l'insecte responsable, l'article fait le point sur la prophylaxie et sur les moyens de lutte, en particulier sur le Pyrévert, à base de pyrèthre, seul produit utilisable en AB à être homologué en France. Le protocole, qui comprend deux actions principales, ainsi que quelques conseils d'utilisation, sont présentés. Les vignerons, bio et conventionnels, se mobilisent ensemble pour détecter et arracher les ceps touchés, seul moyen de contrôler et de prévenir l'extension de la maladie. Fanny Monbouché, viticultrice bio dans le Bergeracois, fait partie du réseau de surveillance participatif mis en place, en 2009, par AgroBio Périgord. Elle explique les raisons de son implication au sein de ce réseau.
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La production biologique alsacienne : Les chiffres de 2014
En 2014, on dénombrait 591 fermes bio ou en conversion en Alsace (Haut-Rhin : 329 ; Bas-Rhin : 262) et 18 880 hectares étaient conduits en agriculture biologique (17 336 ha certifiés bio et 1540 ha en conversion). Ce document présente les chiffres de l'agriculture biologique alsacienne pour 2014 : - L'Agriculture Biologique Alsacienne (Les conversions ; Les fermes ; Les surfaces ; Bio et économie ; Bio et biodiversité ; Focus sur un territoire urbain - L'exemple de l'Eurométropôle) ; - Les productions végétales (La viticulture ; Les légumes ; Les fruits et petits fruits ; Focus transfrontalier sur les fruits et légumes ; Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; Les grandes cultures ; La transformation des céréales bio en Alsace ; Les fourrages) ; - Les productions animales (Les vaches laitières ; Les vaches allaitantes ; Les caprins ; Les ovins ; Les porcins ; Les volailles ; L'apiculture) ; - Distribution des produits bio : État des lieux des magasins spécialisés ; - Synthèse de la bio en Alsace ; - Méthodologie.
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Le programme USAGE : utilisation de micro-doses de sucre en protection des plantes
Le programme USAGE (2012-14), piloté par le CETU Innophyt, portait sur des solutions alternatives en protection des plantes. Dans ce cadre, l'usage de micro-doses de sucre (du fructose) associées à des doses réduites de cuivre dans le traitement du mildiou a été testé (les micro-doses de sucre interviennent dans la reconnaissance par la plante du bio-agresseur). L'article présente une synthèse des résultats des expérimentations menées en 2012, 2013 et 2014 en plein champ sur une parcelle de vigne située en Savoie. Différentes modalités de traitement ont été testées, notamment pour comparer les résultats des associations « micro-doses (100 ppm/ha) de fructose / doses réduites d'hydroxyde de cuivre (150 g/ha) » et « micro-doses (100 ppm/ha) de fructose / doses réduites de sulfate de cuivre (150 g/ha) ». Si les aléas climatiques d'une année à l'autre compliquent l'interprétation des résultats, des tendances sont à retenir : la stratégie « fructose seul » n'est pas efficace, l'association fructose-hydroxyde de cuivre est préférable et cette association montre de meilleurs résultats que le seul usage du cuivre aux mêmes doses réduites. Par contre, le fructose serait à éviter en cas de Black Rot. L'ensemble de ces résultats reste à être confirmé et approfondi.
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Des projets de recherche pour une meilleure maîtrise de la fermentation spontanée
Dans le cadre du projet CASDAR "Levains bio", l'Institut Français de la Vigne et du Vin, en partenariat avec plusieurs autres instituts et diverses associations bio, conduisent, depuis 2012, des expérimentations sur la fermentation spontanée. L'objectif est d'accompagner les vignerons dans la fabrication de leurs pieds de cuve et dans la réalisation de leur fermentation indigène. L'article présente quelques-uns des résultats obtenus et les recherches en cours.
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Protection de la vigne : De nombreuses expérimentations
Frédérique ROSE, AuteurPlusieurs conférences organisées par SudVinBio et l'IFV lors du salon Millésime Bio 2015 ont permis de présenter des expérimentations sur la lutte contre la flavescence dorée, le mildiou et la pourriture grise. Face à la flavescence dorée, Nicolas Constant, de SudVinBio, estime que seule la combinaison de plusieurs méthodes pourra avoir une réelle efficacité. Parmi celles-ci, la confusion vibratoire, des techniques de « push and pull », et l'amélioration variétale sont abordées dans cet article. Dans la lutte contre le mildiou, l'action antisporulante de la prêle est désormais prouvée. Enfin, contre le botrytis, deux produits sont testés chez des viticulteurs (18 essais). Les résultats sont prometteurs et d'autres essais visant à améliorer les protocoles vont être mis en place par le réseau Resaq Viti Bio, regroupant une dizaine de partenaires.
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La pulvérisation confinée en viticulture : économe et écologique
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, AuteurDes pulvérisateurs équipés de panneaux récupérateurs ou de tunnels de traitements, permettant ainsi une pulvérisation dite « confinée », ont été testés sur vignes par la Chambre d'agriculture des Charentes, l'IFV et la MSA. Ils permettent une réduction des pertes dans l'environnement et améliorent de 20 à 30 % la quantité de produit appliqué sur le feuillage (comme le cuivre utilisé en viticulture bio).
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Quelle relation entre les pratiques culturales et les maladies du bois ?
Le Service Interprofessionnel de Conseil Agronomie, de Vinification et d'Analyses du Centre (SICAVAC) présente les résultats de ses travaux visant à expliquer les hétérogénéités d'infestations par les maladies du bois dans des terroirs pourtant semblables. Les nécroses du bois peuvent être engendrées par la taille car elle perturbe les flux de sève. De plus, tous les facteurs qui affaiblissent la plante peuvent être aggravants, par exemple les blessures et les pathogènes. Un cep dont les sarments sont toujours taillés du même côté devient déséquilibré avec le temps et aura plus de difficultés à se défendre contre les bioagresseurs, le risque de nécrose du bois augmentant également. L'article décrit la façon de réaliser une taille respectueuse qui permet d'éviter les nécroses. La taille Guyot Poussard est testée depuis 2005 sur des parcelles de Sauvignon afin d'en déterminer l'influence sur la nécrose. Les résultats de ce test sont présentés et semblent encourageants comparés à ceux d'une taille classique.
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Quels pratiques et besoins nologiques en AB ?
En 2014, l'Itab a coordonné une enquête auprès des vignerons bio afin de mieux connaître leurs pratiques nologiques, mais aussi leurs sujets de préoccupation. Si tous les principaux intrants et pratiques à disposition des vignerons sont utilisés, ces taux d'utilisation restent globalement faibles (moins de 30% des enquêtés), sauf pour le soufre SO2, les barriques et les levures indigènes en fermentation spontanée. Ces taux d'utilisation sont variables en fonction du type de vin produit (blanc, rosé, rouge), mais aussi, comme l'a montré une enquête similaire réalisée depuis 2012 en Aquitaine, en fonction du millésime, reflétant ainsi un certain raisonnement dans l'utilisation des intrants. Les principaux sujets de préoccupation des vignerons concernent l'utilisation du soufre, que certains vignerons bio voudraient voir interdit, la flash pasteurisation, les levures sèches inactives ou encore l'enrichissement et l'utilisation de copeaux.
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Raisin de table : Un cru de choix sur l'étal d'automne
Charles SOUILLOT, AuteurLe raisin de table est un produit fort apprécié des consommateurs. Ce fruit peut être un produit « charnière », entre les fruits printemps-été et ceux d'automne, particulièrement intéressant surtout dans une démarche de commercialisation des produits locaux en circuit court. Mais, cultiver du raisin en Bretagne rencontre divers problèmes : manque de soleil et de chaleur, production de fruits tardive plus facilement soumise à des risques importants de maladies cryptogamiques. Du raisin de table peut être alors produit en serre, en association avec d'autres productions, comme des plants, des cultures de printemps basses (légumes bottes) et des légumes feuilles d'été demandant de l'ombre pour limiter la montée en graines. L'article détaille comment planter et entretenir ses vignes en serre et, ainsi, produire un raisin de table de qualité, permettant d'élargir, avec un coût limité, la gamme de produits vendus par un maraîcher, en particulier breton.
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Raisin de table : Répondre à l'appel du marché
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa demande en raisins de table biologiques est croissante, une véritable opportunité à saisir pour la filière. Dans le Vaucluse, où sont produits les deux tiers du raisin de table français, les conversions à l'AB sont importantes, et 8 % de la SAU pour cette production est certifiée. Toutefois, les surfaces ne sont pas encore suffisantes et la production mérite d'être mieux structurée. A ce jour, les prix restent relativement stables au regard de l'augmentation des volumes sur ce marché. Du côté des variétés, si certaines sortent du lot, il semble nécessaire de diversifier l'offre, afin de mieux faire face aux aléas et de mieux étaler la mise en marché avec des niveaux de précocité différents. En agriculture biologique, la conservation reste un frein important et fait l'objet de recherches.
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Des recherches pour améliorer les pratiques fermentaires en AB
Deux projets, Levain bio à l'échelle française et Wildwine à l'échelle européenne, se sont penchés sur les pratiques fermentaires en vinification biologique. Parmi les résultats obtenus, des cartographies des levures et bactéries présentes dans les domaines de plusieurs régions viticoles ont été réalisées, et différentes pratiques ont été comparées : - utilisation de levures sèches actives ; - utilisation de levures indigènes spontanées ; - fermentation en pied de cuve ; - et utilisation de levures sélectionnées sur le domaine. Au terme de ces deux projets de recherche, fin 2015, des outils de diffusion seront mis à la disposition des vignerons et techniciens.
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La reine-des-prés, reine des tisanes au jardin ?
Gauthier BAUDOIN, AuteurLa reine-des-prés (Filipendula ulmaria) recèle de nombreuses vertus pour la santé des hommes comme pour celle des plantes. Riche en acide salicylique, elle est utilisée, en biodynamie, comme régulateur des maladies cryptogamiques. Une infusion de ses fleurs sèches pourra être appliquée en pulvérisation foliaire au jardin. Pour Antoine Pigier, viticulteur biodynamique (39), la reine-des-prés est une composante importante des préparations destinées à obtenir des plantes saines et équilibrées.
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Le Resaq Vitibio : un outil au service de la viticulture biologique en Aquitaine : Retour sur les expérimentations 2014
TECH INNOV, AuteurLe Réseau Aquitain d'Expérimentation et d'Observation de la Viticulture Biologique (Resaq Vitibio), créé en 2011, regroupe dix partenaires techniques, et a pour objectif, entre autres, l'acquisition de références et la diffusion des données en viticulture bio. Après avoir mené des essais, de 2011 à 2013, sur l'efficacité de la kaolinite calcinée contre la cicadelle des grillures, le Resaq Vitibio a mis en place, en 2014, des expérimentations sur l'efficacité de stratégies de "biocontrôle" dans la lutte contre la pourriture grise de la vigne. Le champignon responsable (Botrytis cinerea) cause d'importants dégâts, à la fois quantitatifs (perte de rendement) et qualitatifs (dégradation de la qualité des moûts). L'article présente les symptômes et les moyens de lutte, et l'expérimentation qui a permis d'évaluer l'efficacité de 2 produits de biocontrôle, l'Armicarb® et le Botector®, homologués en viticulture biologique.
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Le réveil des sols - Témoignage : Jean-Christophe Pellerin, ferme de démonstration viticulture à Saint-Sorlin en Bugey (01) en biodynamie
Arnaud FURET, AuteurJean-Christophe Pellerin, viticulteur biodynamiste dans l'Ain, témoigne, dans cet article, des pratiques qu'il met en uvre sur ses vignes à la sortie de l'hiver, dans l'objectif d'apporter un « coup de pouce » à ses sols : apport de poudre de basalte, enfouissement des engrais verts, labour ou griffage superficiel selon les sols, application des préparats biodynamiques. En encarts, des éléments concernant les préparats 500 et 500 P, ainsi que le thé de compost, sont apportés.
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Les revenus 2014 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire : Édition décembre 2015
Les Chambres dagriculture des Pays de la Loire, en collaboration avec plusieurs centres de gestion, ont conduit une étude sur les revenus 2014 de lagriculture biologique. Ces données compilées constituent des repères pour les agriculteurs bio de la région et servent de références pour les porteurs de projet. Le document établit des références technico-économiques en AB par grands systèmes de production. Concernant lexcédent brut d'exploitation des exploitations bio de la région, en 2014, il reste relativement stable, mais les résultats sont hétérogènes suivant les productions. Les exploitations en grandes cultures ont dû faire face à une hausse importante des charges, ce qui a fortement diminué leur résultat courant. Pour les autres productions, on constate une certaine stabilité. Lannée 2014, par son climat, a été propice aux cultures et a permis de faire des stocks de fourrages, ce qui a favorisé lautonomie des exploitations. Dans lensemble, les prix de vente des différentes productions se sont maintenus. Les produits bio trouvent de plus en plus leur place dans le panier des consommateurs, ainsi que dans la restauration hors domicile. Les filières se développent. Les conversions ont repris en viande bovine dès 2014, puis en production laitière depuis mi-2015. Les installations bio représentent 15 à 20 % des installations aidées dans la région.
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Salon de l'Agriculture : Vitrine privilégiée pour la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Salon de l'Agriculture est une véritable vitrine pour l'agriculture française, et les bio n'y sont pas en reste. Au-delà du stand de l'Agence Bio, qui propose de nombreuses animations, des exposants bio, et notamment des producteurs, sont présents sur tout le salon, sur les stands des régions notamment. Parmi ceux présents lors de l'édition 2015, quatre sont présentés dans cet article : - Véronique et Thierry Baurain produisent et transforment du petit épeautre bio et IGP dans les Alpes-de-Haute-Provence ; - Pierre-Henri Carboni est apiculteur bio et AOP en Corse, où 10 % de l'apiculture est certifiée bio ; - Isabelle Rimoux, éleveuse de bovins dans la Creuse, est pour la première fois sur le salon pour promouvoir ses savons au lait de vache ; - la pomme Juliet est présente, quant à elle, pour la septième année.
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Salon Tech & Bio : Vitrine vivante de l'innovation
BIOFIL, AuteurLes 23 et 24 septembre 2015, s'est tenue la 5ème édition du salon Tech&Bio, vitrine des innovations en agriculture biologique. Cette édition a proposé plusieurs nouveautés à ses milliers de visiteurs, comme le « fil bleu », un parcours dédié à l'enjeu Eau, un parcours Agronomie et un pôle Apiculture. Le pôle Élevage a par ailleurs été renforcé. Certaines des innovations exposées sont présentées dans cet article : - matériel de désherbage, de récolte, ou encore de manutention et de stockage (Actisol, Agronomic, Batysilo, Elatec ) ; - semences végétales (Agrosemens, Graines Voltz, Gautier Semences ) ; - produits de protection des cultures, du biocontrôle aux filets de protection (Agri Synergie, Andermatt France, Filpack Protection ) ; - alimentation pour volailles (Nor-Feed Sud) ; - matériel de dosage et d'étiquetage pour l'agroalimentaire (Ardoino Trade) ; - services aux agriculteurs (certification, accompagnement, outils d'aide ). Le programme du salon est également indiqué.
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Semoir viticole à engrais verts
Ce modèle de semoir à engrais verts pour les vignes a été originellement développé par un viticulteur bio jurassien situé à côté de Lons-le-Saunier. Constatant la pertinence de son outil, dautres viticulteurs aux alentours ont manifesté leur envie de le reproduire. Grâce au GAB Jura, qui a su réunir les intéressés, une demande a été faite à lAtelier Paysan pour mettre en plan ce semoir, avec laccord de linventeur pour partager sa création. Loutil est donc désormais sous licence libre, en plus davoir été retravaillé pour être reproductible facilement avec des profilés de métal accessibles. Les formations de lAtelier Paysan ont permis de le reproduire de nombreuses fois depuis janvier 2016, multipliant les expériences pour nourrir son évolution. Le fonctionnement de loutil est assez simple : des disques-coutres amorcent les sillons dans le sol et/ou le couvert végétal, suivis de près par les dents qui ouvrent le sol pour accueillir les graines, déversées depuis une trémie portée au-dessus par le châssis. Il est aussi possible dajouter des éléments de rappui du sol, pour améliorer la germination. Le tout est ensuite attelé au tracteur par un triangle dattelage ou un attelage « 3 points ». Les documents suivants sont disponibles sur la page du tutoriel : les plans de l'outil (adaptable en 2 largeurs différentes) et de ses réglages, ainsi que 2 vidéos de démonstration et dexplication de ce semoir viticole. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
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Tech & Bio Méditerranée : Soif de progrès techniques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCe rendez-vous interrégional a eu lieu dans les Bouches-du-Rhône en octobre 2014. Il a été l'occasion de réunir arboriculteurs, viticulteurs et oléiculteurs autour de démonstrations de matériels de travail du sol et de désherbage, de conférences et de divers témoignages comme celui de Yann Symzak qui fait pâturer brebis, volailles, bovins et porcins dans ses vergers de pommiers. Les stimulateurs de défenses naturelles (ou SDP, pour Stimulateur de Défense des Plantes) étaient également à l'ordre du jour avec une intervention de l'Inra d'Angers, où une chercheuse reconnaît que leur efficacité sur pommier est globalement décevante, et que les expérimentations en la matière doivent se poursuivre. Un programme de recherche, appelé Peps, livrera des préconisations techniques sur l'usage des SDP sur les vergers de fruits à pépins en 2018.
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Tout quitter pour le territoire d'Auvergne
Sonia REYNE, AuteurOriginaire de Normandie, Vincent Marie a découvert, lors d'une dégustation, les vins naturels de Pierre Beauger et de Patrick Bouju, viticulteurs bio auvergnats. A l'époque, il travaillait en Alsace dans le secteur du commerce et de l'informatique, mais il a tout lâché pour préparer un BTS en viticulture, puis a effectué un stage en biodynamie. Aujourd'hui, il reprend le Domaine sous Tournoël d'Alain Gaudet (63), avec pour objectif de passer les 5 ha de vigne en bio les trois prochaines années, puis en biodynamie les trois suivantes. Pour lui, c'est un rêve qui se réalise, en plus d'un projet familial. Il a bénéficié des conseils de Patrick Meyer, une des références en biodynamie, et de trois vignerons alsaciens, pour cultiver des cépages Chardonnay, Pinot et Gamay, "sur le seul terrain granitique primaire d'Auvergne", comme il aime le préciser.
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Traction animale : En Viticulture Biologique : « qui veut cultiver longtemps ménage son cheval »
VIVRE LA VIGNE EN BIO, AuteurFace aux problématiques de compaction des sols liées à la mécanisation, de plus en plus d'agriculteurs reviennent vers la traction animale. Cette façon de travailler le sol présente divers avantages et inconvénients, présentés dans cet article. Des références économiques, issues de la Cuma des Centaures et de la documentation technique de l'association Prommata, présentent les différents postes de charges liés à l'installation en traction animale. Enfin, un exemple d'itinéraire technique en viticulture biologique illustre les interventions possibles avec un cheval de trait.
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Travail du sol : Itinéraires et innovation
Dans les vignes, le travail du sol apporte une plus-value agronomique mais apparaît aussi comme une technique phare pour gérer les adventices sans herbicides. Dans cet article, basé sur une journée technique organisée par l'ATV 49, l'Association technique viticole du Maine-et-Loire, quelques conseils pour le désherbage mécanique de l'inter-rang et du cavaillon, la zone située sous les vignes, sont donnés. Du matériel adapté est présenté, les conséquences économiques et organisationnelles du passage à l'entretien mécanique sont développées, et des itinéraires techniques sont proposés.
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Travail du sol en viticulture
Arnaud FURET, Auteur ; Luc BAUER, AuteurJean-François Promonet, prestataire de service sur le travail du sol basé en Bourgogne, accompagne, entre autres, les viticulteurs biologiques. L'aide qu'il leur apporte a pour objectif de les rendre autonomes sur la gestion de leurs sols. L'ADABio et l'ARDAB, groupements d'agriculteurs bio en région Rhône-Alpes, ont fait intervenir Jean-François pour des formations sur le travail du sol en viticulture. Selon lui, il n'y a pas de solution clé en main, les interventions sur le sol doivent s'adapter au contexte de l'exploitation. L'une de ses règles : « anticiper à chaque travail le travail suivant, pour valider si le moment est bon ». Régis Descotes, viticulteur dans le Rhône, et Dominique Belluard, viticulteur en Haute-Savoie, apportent leurs témoignages.
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Vendanges 2015 : "Ce millésime sera marqué par des vins aromatiques, riches, et prêts à boire tôt"
Franck DENET, AuteurCette année, en raison des fortes chaleurs, les vendanges en Auvergne se sont achevées à l'époque où elles débutaient l'an passé, comme l'explique Yvan Bernard, vigneron bio à Montpeyroux (63). Si la sécheresse a pu être préjudiciable aux viticulteurs qui ont fait des plantations, elle a largement freiné le développement de maladies fongiques et permis, cette année, une utilisation du cuivre à des doses très basses. De même, l'absence de précipitations a fortement freiné la pousse de l'herbe entre les rangs, limitant ainsi le travail du sol. Du point de vue de la qualité du millésime 2015, le climat sec ayant limité l'acidité des raisins, il sera caractérisé par un fort degré alcoolique, traduction de l'ensoleillement exceptionnel de cet été. Les vins devraient pouvoir être bus plus tôt que d'habitude, c'est pourquoi une demande a été déposée auprès de l'Inao afin que les ventes puissent être lancées dès le début du mois de décembre plutôt qu'à la date habituelle, le 15 décembre.
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Verger : Cépages à retrouver
Alain PONTOPPIDAN, AuteurIl existe des cépages naturellement résistants aux deux maladies les plus dommageables en viticulture, le mildiou et l'oïdium. Certains spécialistes des cépages de vigne rappellent combien il serait donc judicieux de faire appel à eux pour produire des raisins biologiques. Mais, la législation française a interdit, en 1935, un certain nombre de ces cépages, accusés de produire un vin toxique. Elle a interdit également, ce qui reste aujourd'hui encore valable, toute plantation de vigne en dehors du strict cadre professionnel. Des demandes répétées, de la part d'associations et de vignerons, pour la levée de l'interdiction des cépages concernés n'ont cependant pas mis un terme à cette législation restrictive. Pourtant, les nologues sont séduits par des vins issus de cépages "Jacquez", "Clinton" et "Herbemont". Ces hybrides sont, de plus, une providence pour les jardiniers amateurs : faciles à multiplier, par simple bouturage, ils s'échangent de jardin à jardin, la plupart d'entre eux ne nécessitent quasiment pas de taille, un palissage simple sur support solide suffit pour conduire la treille.
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De la vigne au vin : Des conversions au ralenti
BIOFIL, Auteur2013 a été l'année de la stabilisation des surfaces de vignes biologiques. En 2014, les conversions ont marqué le pas. Cependant, le vin était le produit biologique dont le taux de croissance était le plus élevé (56%) entre 2010 et 2013. L'article revient sur les statistiques récentes du secteur viniviticole français et sur les chiffres de la transformation et de la consommation.
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Le vin en bio : état des lieux
Claude AUBERT, AuteurLa viticulture bio applique le cahier des charges commun à toutes les productions végétales. Comparée à des cultures annuelles, elle présente deux particularités principales : l'enherbement entre les rangs de vigne, qui peut être temporaire ou permanent, et l'utilisation fréquente de fongicides à base de cuivre, pour lutter notamment contre le mildiou. Pourtant, certains sont amenés à remettre en question l'utilisation du cuivre. En effet, s'il n'est pas toxique pour le consommateur, le cuivre peut s'accumuler dans le sol, risquant d'en perturber l'activité biologique. L'article fait un point rapide sur l'utilisation du cuivre en viticulture bio.
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La vinification avec un minimum de sulfites : un enjeu technique
Julia WRIGHT, AuteurAgribiodrôme et Agri Bio Ardèche animent un groupe de vignerons drômois et ardéchois, depuis 2011, sur la vinification avec un minimum de sulfites. Jean-François Vrinat, nologue, apporte des connaissances théoriques et techniques. Des temps de formation ont été organisés, ainsi que des journées d'échanges et des voyages d'étude, notamment au Pic-Saint-Loup (34), en Bourgogne et en Beaujolais. Dans cet article, Lucie Fourel et Nicolas Badel, vignerons à Mercurol (26) et à Vernosc-les-Annonay (07), témoignent de ce que ces temps de formation leur ont apporté, notamment en termes de dynamique de groupe et de constructions de connaissances partagées, avec l'objectif, pour chacun, de faire évoluer ses pratiques de vinification : non seulement limiter au maximum les intrants, mais aussi acquérir suffisamment de techniques et de protocoles pour faire un bon vin. Les viticulteurs souhaitent maintenant approfondir leurs connaissances techniques sur les processus de fermentation.
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Vinification : Expérimentations sur différents intrants
Frédérique ROSE, AuteurL'édition 2015 du salon Millésime bio a été l'occasion de présenter les essais menés actuellement sur la vinification biologique. Des composés azotés organiques (autolysats et levures sèches inactivées) et minéraux (phosphate diammonique) ont été comparés. Si les premiers ne sont pas autorisés en AB, le second n'est pas autorisé pour la certification Nop (National Organic Program, certification états-unienne). La gestion des risques de brunissement des moûts sur blancs et rosés et l'usage d'enzymes pectolytiques pour l'extraction ont également été étudiés. Certains résultats sont présentés dans cet article.
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Vinification : Répondre aux impasses techniques
Frédérique ROSE, AuteurLes pratiques de vinification biologiques vont être réexaminées par la Commission européenne avant l'été 2015. L'objectif n'est pas de réaliser une refonte totale, mais d'apporter des évolutions face aux impasses techniques telles que : la lutte contre les Brettanomyces (levure responsable de déviations organoleptiques) par augmentation de la température maximale de chauffage ; le maintien des résines échangeuses d'ions et de l'osmose inverse. Suite à une enquête auprès des professionnels, des propositions du Cnab (Comité National de l'Agriculture Biologique de l'INAO) vont être faites à la Commission pour l'introduction de nouveaux produits : les autolysats de levures comme activateurs de fermentation, la protéine de pomme de terre et les extraits protéiques de levures pour le collage des moûts.
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Vinification : Stratégies pour réduire le SO2
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurRéduire fortement, voire se passer de sulfites dans le vin est possible, mais délicat, tant est élevé le risque de dégradation organoleptique, qui peut entraîner une non-conformité vis-à-vis d'une AOP. Pour un producteur biologique n'utilisant pas de sulfites, la filtration reste le seul outil de contrôle microbiologique curatif. Lucile Pic, de l'Institut Coopératif du Vin, rappelle que produire du vin sans sulfites demande une modification de l'ensemble des étapes de production du vin, notamment du tri lors de la vendange. Il faut également réduire au maximum le contact avec l'oxygène, garantir une hygiène parfaite, choisir des levures ne produisant pas de SO2 (ce qui est plus difficile avec les levures indigènes), toujours disposer de gaz pour l'inertage, ainsi que d'une mesure des taux d'éthanal et d'oxygène.
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Vins natures : De l'utopie à la réalité
L'Humanité produit du vin depuis près de 8 000 ans. Le vin nature n'est pas celui des origines et il n'est pas non plus comparable à ceux élaborés il y a 70 ans ou 100 ans. Les vins natures se définissent comme des vins exempts de tout intrant autre que le raisin. L'auteur propose, dans ce livre, un voyage dans l'univers des vins natures, en présentant leurs enjeux techniques, mais également commerciaux et sociaux. Il aborde les différentes phases-clefs de l'élaboration du vin avec les outils techniques de maîtrise des processus qui sont mis à disposition des vinificateurs, tout en essayant de voir dans quelles mesures et à quelles conditions ils pourraient s'en passer. Il définit, dans un premier temps, les différentes typologies de vinificateurs et identifie leur relation à la technique vinicole. Il aborde ensuite les enjeux techniques de la vinification afin d'identifier les points critiques de maîtrise des phénomènes naturels.
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Viticulture biodynamique et biodiversité
Jean-Paul ZUSSLIN, AuteurJean-Paul Zusslin est vigneron depuis 15 ans sur le domaine familial, en Alsace. Il s'inscrit dans une lignée de vignerons depuis 13 générations. Sur son domaine, 16 ha sont cultivés, essentiellement en vignes, quelques ha étant répartis entres vergers, prairies et forêts. C'est le père de Jean-Paul qui a débuté la biodynamie en 1997 suite à une formation sur la viticulture biodynamique. A l'époque, malgré la réserve des vignerons du village à l'égard des pratiques biodynamiques, il s'est lancé dans l'aventure, confiant, et a obtenu de bons résultats. Dans cet article, Jean-Paul explique son lien avec les animaux et le milieu naturel, à partir de l'historique du domaine.
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Viticulture : Maîtrise du black rot en agriculture biologique : Témoignage : André Quenard de l'EARL La Gerbelle à Chignin (73)
Arnaud FURET, Auteur ; Caroline LE ROUX, AuteurAndré Quenard, viticulteur bio en Savoie, fait part de son expérience concernant la lutte contre le black rot, une maladie des végétaux due à un champignon. Aidé dans sa réflexion par M. Pellegrin, agronome et travaillant selon les théories de Francis Chaboussou, il a observé que l'apparition du champignon coïncidait avec un déficit en manganèse des feuilles de vigne. Il s'est donc attaché à résoudre le problème de carence, en apportant du FOR Mn 48 pour enrichir les premières feuilles en manganèse, associé à des algues pour stimuler les défenses de la vigne. Il a constaté immédiatement de très bons résultats. Cependant, le black rot a un comportement un peu cyclique. Il a travaillé ensuite avec du silizinc, tout en continuant à chercher des alternatives, comme le thé de compost. En 2014, le black rot est apparu sur les parcelles ayant été grêlées, mais celles qui n'ont pas été grêlées ont en revanche bien terminé. Selon la théorie de Francis Chaboussou, quand la plante a un déséquilibre, la protection n'est plus efficace, ou du moins plus suffisante. Pour aller encore plus loin dans sa démarche, André commence à pratiquer la biodynamie sur certaines de ses parcelles. Dans cet article, sont également présentés : un zoom sur les essais de l'ADABIO et un point sur les essais de la Chambre d'Agriculture du Rhône liés au black rot.
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2015, une année de forts changements pour les aides
Les nouveaux montants d'aides à la conversion et au maintien seront (à titre indicatif) respectivement de 350 et 150 /ha. Les règles de non cumul des Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sont rappelées : les aides pour l'agriculture biologique ne sont pas cumulables avec les MAEC « système ». A partir de 2015, de nouvelles MAE sont prévues pour les viticulteurs, avec des montants de 193 à 495 /ha. Les modalités de leur mise en uvre seront fixées à l'échelle régionale.
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3ème édition Rencontres viticoles d'Aquitaine : Des débats interactifs au Cur de lactualité vitivinicole
Maxime CHRISTEN, Auteur ; Elodie MARDINE, Auteur ; Nicolas AVELINE, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX CEDEX (17 Cours Xavier Arnozan, CS 71 305, 33 082, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LA GIRONDE | 2014Le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine est un pôle menant des expérimentations afin d'améliorer la compétitivité de la filière viticole grâce à l'innovation. Ce dossier présente les travaux des trois tables rondes s'étant déroulées lors des rencontres viticoles d'Aquitaine. La première cherche à concilier compétitivité et respect de l'environnement grâce à une gestion durable du sol et de la biodiversité, l'acquisition de références en viticulture biologique et la réduction des intrants. La seconde table ronde porte sur les maladies de la vigne et du bois. La troisième concerne les pratiques nologiques, en particulier la réduction de l'usage des sulfites.
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Acquérir des références en bio : Intérêt du réseau collaboratif RESAQVitiBio
Ludivine DAVIDOU, Auteur ; Nicolas AVELINE, Auteur ; Anaïs BERNARD, Auteur | BLANQUEFORT (39 Rue Michel Montaigne, 33 290, FRANCE) : VINOPÔLE BORDEAUX-AQUITAINE | 2014Le RESAQVitiBio est un réseau collaboratif, mis en place en Aquitaine dans le but d'acquérir des références sur les systèmes viticoles biologiques de la région. De 2011 à 2013, une série d'essais chez des viticulteurs avait pour objet l'utilisation de l'argile kaolinite calcinée contre la cicadelle verte de la vigne. Bien qu'étant un ravageur secondaire, celle-ci peut causer, par ses piqûres, des dégâts importants de grillure des feuilles, et aucun traitement n'est homologué en AB contre ce ravageur. En 2013, 13 parcelles ont été suivies, avec une partie traitée et une partie non-traitée. L'argile, en formant une barrière physique entre la cicadelle et la feuille, a limité les populations larvaires sur les zones traitées, avec une efficacité moyenne de 61,2 %. En revanche, les dégâts de grillure restent relativement présents, avec une efficacité moyenne du traitement de 55 %. Ces résultats confirment ceux observés sur les trois années précédentes avec, en moyenne sur les trois ans, 53 % d'efficacité sur la diminution de la population, et 50 % sur les grillures. Le pouvoir insectifuge de l'argile kaolinite calcinée en fait une solution intéressante pour les parcelles à forte pression de cicadelles. Une deuxième partie de ce document rapporte les résultats d'une enquête consacrée à la protection du vignoble biologique aquitain en 2013. Les dégâts observés et les traitements effectués sont proches de ceux de 2012.
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Actualité technique SIVAL 2014 : Conférence : quels résultats scientifiques pour la viticulture biodynamique ?
Florence LETAILLEUR, AuteurA l'occasion du Sival 2014, 200 personnes ont suivi une conférence sur la viticulture biodynamique. Parmi les intervenants, Olivier Lecomte, vigneron dans le Layon (Maine-et-Loire), a présenté son vignoble, conduit en agriculture biologique depuis 1998 et en biodynamie depuis 2011. Anne Duval Chaboussou a présenté l'essai Biodynaviti, mené depuis 2011 par l'Association technique viticole du Maine-et-Loire (ATV 49). Ce projet doit étudier pendant cinq ans l'effet des préparations biodynamiques sur le fonctionnement de la vigne et sur la qualité des raisins. Georg Meissner, de l'Institut de recherche de Geisenheim (Allemagne), a présenté les essais comparatifs entre systèmes intégré, biologique et biodynamique.
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Agriculteur : construire son métier - Formations 2014-2015 : S'initier et se perfectionner aux savoirs et savoir-faire bio et alternatifs
Agri Bio Ardèche présente son nouveau catalogue de formations. En réponse aux attentes et besoins exprimés au printemps dernier par ses adhérents, et en partenariat, entre autres, avec les CIVAM, la Chambre d'agriculture et Agribiodrôme, ce sont 26 formations sur des thèmes variés qui vont se dérouler d'octobre 2014 à mars 2015. Parmi elles, citons « Initiation aux pratiques de médecine manuelle traditionnelle en élevage », « Autoconstruction de poulailler », « Fabriquer des préparations à base de plantes pour soulager les animaux d'élevage », « S'installer en maraîchage bio : quels repères techniques et économiques ? », « Mieux connaître son sol pour optimiser la fertilité » La liste des formations est disponible sur le site d'Agri Bio Ardèche.
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Des alternatives aux cuivres
Arnaud FURET, Auteur ; Luc BAUER, AuteurLa nature chimique du cuivre utilisé dans les vignes bio contre le mildiou ne doit pas être le seul critère de choix. La formulation a également un grand rôle, son prix et la concentration en cuivre métal. Les essais de l'Adabio montrent de fortes différences de prix, à efficacité égale. En Beaujolais, des tests participatifs sont menés par l'ARDAB avec la Chambre d'agriculture du Rhône afin de réduire les doses de cuivre métal. Un traitement cuprique classique à dose réduite de 40 % est comparé avec la même dose réduite de cuivre additionnée d'une décoction de 200 g/ha d'écorce de bourdaine selon la méthode d'Eric Petiot. Cette dernière formulation offre une protection supérieure au cuivre seul, même si les résultats ne sont pas significatifs sur tous les essais.
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Les « Bio Dyn Dingues Donc » : Démystifier la biodynamie
Myriam GOULETTE, AuteurLe collectif Bio Dyn Dingues Donc, créé en 2010, regroupe huit vignerons et vigneronnes biodynamiques de la vallée du Rhône Sud. Ils devraient être rejoints, fin février 2014, par quatre vignerons du Languedoc. Tous se réunissent trois à quatre fois par an pour échanger, notamment, sur leurs pratiques et les principes de la biodynamie. Depuis 2013, ils préparent ensemble les préparats biodynamiques : bouse de corne, silice de corne et réfléchissent au semis de camomille et de valériane, nécessaires aux préparations du compost, mais qui ne poussent pas dans leur région. Pour le groupe, appuyé par Jacques Mell, conseiller en biodynamie, l'intensification de ces pratiques n'est pas exclue. En effet, sur certaines vignes en mauvais état, le nombre de pulvérisations des préparats biodynamiques peut être augmenté par rapport aux préconisations habituelles. Ensemble, ces vignerons et vigneronnes expérimentent, tâtonnent, et partagent leurs expériences de terrain.
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Biodiversité microbienne du sol : une assurance écologique
Claudine GALBRUN, AuteurLa biodiversité microbienne des sols viticoles est une assurance de durabilité de la production. Encore faut-il pouvoir la quantifier. Le projet AgrInnov a mis en place une méthode simple et peu coûteuse (90 maximum) pour déterminer la santé microbienne d'un échantillon de sol. Le labour accroît la diversité bactérienne, notamment les bactéries qui dégradent très rapidement la matière organique, mais réduit la diversité fongique. Pour un fonctionnement optimal du sol, le rapport « champignons / bactéries » doit être de 1 à 5 %. En-dessous de 1 %, les bactéries sont trop abondantes, signe d'un excès de fongicides ou d'une perturbation du sol.
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La biodynamie c'est quoi au juste ?
Jacques FOURES, AuteurJacques Foures, nologue et formateur en biodynamie pour Vini Vitis Bio Consultants, partage dans cet article son intérêt pour la biodynamie. Si, parmi ceux qui s'y convertissent, certains choisissent ce mode de production d'abord par effet de mode, la majorité est ensuite convaincue des bénéfices de cette pratique, sur la culture mais aussi sur le sol. Cela est particulièrement vrai en viticulture, la vigne étant une plante très stimulée par les préparations biodynamiques. L'auteur apporte quelques conseils et références en termes de conversion et certification pour ceux qui souhaiteraient tenter l'expérience.
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Biodynamie : Témoignages et résultats
Myriam GOULETTE, Auteur ; Gaëlle POYADE, AuteurLes agriculteurs qui font le choix de la biodynamie cherchent, en général, à atteindre une qualité maximale pour leurs produits, à pratiquer une agriculture évolutive, dans laquelle ils sont amenés à réfléchir et à expérimenter, à travailler avec l'ensemble des forces de la nature Certains d'entre eux témoignent de ces choix et de leurs pratiques dans ce dossier : - Isabelle et Patrice Drai, producteurs de plantes aromatiques et médicinales en Dordogne depuis 1982 en biodynamie ; - Benoît Massé, producteur de grandes cultures dans l'Yonne, en biodynamie depuis 4 ans après 20 ans en agriculture biologique ; - Loïc Villemin, éleveur allaitant dans les Vosges, converti à la biodynamie en 2012 après une vingtaine d'années en bio ; - Antoine Lepetit-de la Bigne, nologue en Côte-d'Or, qui a comparé biodynamie, agriculture bio et agriculture conventionnelle ; - Thérèse et Daniel Mevel, maraîchers dans les Hautes-Alpes, installés en biodynamie en 1985. François Delmond, gérant de Germinance, dont un quart des semences commercialisées sont issues de la biodynamie, témoigne également. Côté recherche, les thématiques phares sont la qualité alimentaire, les préparations biodynamiques, la fertilité du sol et le compostage, comme l'explique Jean-Michel Florin, coordinateur et formateur au Mouvement de l'agriculture biodynamique (MABD). Par manque de moyens pour la recherche fondamentale, les acteurs de la biodynamie se tournent vers la recherche-action en mobilisant notamment le réseau de l'agriculture biologique. Enfin, ce dossier fait un point sur le matériel et les conditions optimales pour dynamiser et pulvériser les préparations et sur les apports de la cristallisation sensible.
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Building Organic Bridges : 18th IFOAM Organic World Congress
Le 18ème Congrès mondial biologique d'IFOAM (International Federation of Organic Agriculture movements) a eu lieu à Istanbul (Turquie), du 13 au 15 octobre 2014. Les interventions présentes dans ce CD sont regroupées en plusieurs catégories : les pistes principales (perspectives pour l'agriculture biologique, challenges sociaux et environnementaux, sécurité alimentaire, institutions, petits paysans, innovations, certification ) ; les pistes scientifiques qui abordent les cultures et le sol, l'élevage et les volets socio-économiques ; les pistes des praticiens (alimentation, entreprises, innovations, produits locaux, politique et lobbying, consommation, changement climatique, besoins de recherche, agriculture urbaine, biodiversité, marchés locaux, développement durable, etc.). Les contributions proviennent de très nombreux pays dans le monde et traitent de sujets très différents, tantôt sur des réflexions plus générales sur l'agriculture biologique, tantôt sur des aspects scientifiques précis. De très nombreuses productions bénéficient d'un papier, aussi bien dans le domaine végétal (blé, coton, maïs, trèfle, vigne, pomme de terre ) qu'animal (vaches laitières, porcs, volailles ).
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Cinq techniques pour contenir l'Esca
Théo MIRAULT, AuteurFace à la mortalité des ceps causée par les maladies du bois, le remplacement des pieds atteints (complantation) est la méthode privilégiée, mais elle est aussi la plus onéreuse et occasionne une perte de production. Cet article présente cinq autres méthodes : 1) Le curetage : découpe des zones nécrosées à la tronçonneuse ; 2) Le recépage : couper le tronc malade juste au-dessus du sarment le plus bas ; 3) Le recépage forcé : couper le tronc malade sous la tête de souche et l'entourer d'un manchon pour qu'il émette des rameaux ; 4) Le regreffage : greffer deux greffons sur le cep ; 5) La taille Guyot-Poussard qui est une méthode préventive consistant à cantonner les plaies de taille toujours du même côté pour faciliter la circulation de la sève.
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Communes, intercommunalités, comment préserver les terres agricoles ? 21 exemples en Rhône-Alpes et ailleurs
En Rhône-Alpes, de plus en plus de collectivités ont identifié l'agriculture comme l'un des sujets à enjeux sur leur territoire. Approvisionnement de la cantine scolaire, préservation des paysages, maintien de l'activité et de l'attractivité en milieu rural, gestion de l'espace, urbanisme, protection des captages et développement de l'agriculture biologique : autant de sujets qui concernent l'agriculture et pour lesquels élus et techniciens ne savent pas toujours par où commencer. Parallèlement, nombreux sont les porteurs de projet qui recherchent des solutions pour s'installer dans la région, sans pouvoir y parvenir faute de disponibilité foncière. Terre de Liens Rhône-Alpes édite un recueil d'expériences récentes à destination des élus et des acteurs de la région pour préserver les terres agricoles. Il est conçu sous forme de fiches (21 fiches au total), réparties en 4 rubriques : - Protéger les surfaces agricoles sur mon territoire ; - Générer une opportunité foncière sur mon territoire ; - Maîtriser un bien foncier pour assurer sa vocation agricole ; - Valoriser un potentiel foncier pour dynamiser l'agriculture sur mon territoire.
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Comparative life cycle assessment in the wine sector : biodynamic vs. conventional viticulture activities in NW Spain
Pedro VILLANUEVA-REY, Auteur ; Ian VAZQUEZ-ROWE, Auteur ; María Teresa MOREIRA, Auteur ; ET AL., AuteurLa viticulture connaît une évolution vers des pratiques de production plus durables, avec notamment un développement des certifications en agriculture biologique ou biodynamique. Afin d'évaluer le réel impact de ces pratiques agricoles sur l'environnement, cette étude a observé, à travers une analyse de cycle de vie, l'impact de trois types de pratiques, biodynamique, conventionnelle et un modèle intermédiaire (par exemple, un domaine appliquant les pratiques de la biodynamie sans certification), pour l'appellation Ribeiro (Nord-Ouest de l'Espagne). Les résultats montrent que les domaines biodynamiques ont de plus faibles charges environnementales, en lien avec une utilisation moindre de carburants (80 % de moins qu'en conventionnel) et l'introduction de travaux manuels. Néanmoins, des analyses complémentaires suggèrent, pour les sites biodynamiques, un impact moins favorable sur l'utilisation des terres, une quantité de travail plus importante, et des rendements plus faibles pouvant entraîner d'importants changements en ce qui concerne l'utilisation des terres et le marché.
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Coopératives & agriculture biologique : Un pari gagnant
Clément LEPEULE, Auteur ; Françoise LEDOS, Auteur ; Pierre BARON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 11 (43 Rue Sedaine, CS 91115, 75 538, FRANCE) : COOP DE FRANCE | 2014
Ce recueil présente le rôle de la coopération agricole dans le développement de l'agriculture biologique. Dans la première partie, il juxtapose, pour chaque catégorie de production, les principaux chiffres de la filière et des coopératives qui y sont liées, ainsi qu'un témoignage d'agriculteur coopérateur. La deuxième partie indique comment la coopération agricole relève les défis de la bio et, en troisième point, des témoignages d'acteurs impliqués dans le développement de l'AB sont proposés. Du maraîchage alimentant les circuits de proximité aux céréales en filière longue, les acteurs de la coopération se placent au cur des enjeux de l'agriculture biologique et, plus largement, dans la préservation de la ressource en eau, le développement territorial, ainsi que les échanges entre producteurs biologiques et conventionnels.
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Le cuivre : Différentes formes de cuivre utilisées en viticulture biologique
Daniel PASQUET, AuteurPlusieurs produits à base de cuivre sont utilisables en agriculture biologique pour leurs propriétés anti-fongiques. Leur mode d'action et les formes utilisables (hydroxyde de cuivre, oxychlorure de cuivre, bouillie bordelaise, oxyde cuivreux) sont décrits dans ce document, réalisé à partir de la thèse de Thomas Lenoir et de différents documents commerciaux.
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Deux caravanes pour la défense d'une agro-écologie paysanne et pour la santé
Sophie CHAPELLE, AuteurDu 7 au 12 mai, deux caravanes militantes ont parcouru la France pour défendre le droit des paysans à produire et reproduire librement leurs semences, leurs animaux, les soins à leur prodiguer et leurs produits fermiers. Une des craintes de l'association pour la promotion des préparations peu préoccupantes (ASPRO-PNPP) est que la nouvelle loi sur les contrefaçons, adoptée le 5 février, permette l'interdiction des produits qui contiendraient des microorganismes brevetés (pain au levain, fromages fermiers, vins naturels, plantes soignées avec des purins de plantes...). L'ensemble des associations appelant à ces deux caravanes militantes demande en conséquence une exception agricole et alimentaire générale à l'application de la lutte contre la contrefaçon. La deuxième partie de l'article relate une des étapes des caravanes, chez des viticulteurs en biodynamie, qui gèrent leur vignoble avec un tiers seulement des doses de cuivre autorisées en AB, grâce notamment aux préparats biodynamiques et à l'implantation d'une flore variée entre les ceps.
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Développer la promotion des vins bios
Marion IVALDI, AuteurLes objectifs nationaux visent le doublement des surfaces produites en agriculture biologique d'ici 2017. Concernant la filière viticole, la production s'est bien développée ces dernières années, et continue de le faire. Ainsi, selon France Vin Bio, l'interprofession nationale des vins bio, et le syndicat des vignerons bio d'Aquitaine, son antenne locale, les efforts doivent désormais se porter sur la structuration du marché. Pour cela, les bio espèrent un soutien des interprofessions viticoles. En effet, selon eux, ces dernières ont peu mis en avant le bio jusqu'à maintenant, préférant valoriser l'origine régionale des produits qu'une filière en particulier.
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Dossier : Matériel Arbo et Viti
Myriam GOULETTE, AuteurEn viticulture comme en arboriculture, la gamme de matériels pour l'entretien du rang ou de l'interrang s'élargit. Le choix se fait selon les objectifs, l'efficacité, le coût, le temps de travail, la densité de plantations ou encore les parcelles. Il faut aussi prendre en compte la question des impacts agronomique ou sur la biodiversité. La pulvérisation est aussi une question essentielle en AB pour un bon résultat. Ce dossier porte donc sur les grands principes à prendre en compte pour raisonner sa stratégie d'entretien du sol en arboriculture et viticulture, d'une forte intervention à la maîtrise par le « rien faire ». Quinze outils issus de différents fabricants sont présentés, ainsi que des témoignages de producteurs qui ont construit leur propre outil. Sur la pulvérisation, les points forts de l'intervention d'un spécialiste allemand de la question, faite au cours d'une journée technique organisée en février dernier, sont aussi repris. Pour cet expert, l'important est notamment, de réduire la dérive, de travailler sur la vitesse et la maîtrise de l'air : moins d'air au moment de la pulvérisation permet une meilleure répartition des gouttelettes jusqu'au cur de la haie. Ainsi, les turbines doivent permettre une sortie d'air horizontale, avec une distribution rectangulaire et une vitesse identique à toutes les hauteurs. Au conducteur alors d'adapter sa vitesse d'avancement pour que l'air « courbe convenablement » selon la haie. Le succès de la pulvérisation, en particulier en AB, dépend aussi de l'utilisation de bouillies bien mélangées.
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Dossier - Protection des cultures en AB : Evolutions réglementaires
Julie CARRIERE, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Patrice MARCHAND, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, le contrôle des maladies et ravageurs est basé, à partir de l'observation et de méthodes prophylactiques, sur la gestion globale des agrosystèmes et le maintien des équilibres naturels. Toutefois, lorsque ces méthodes préventives ne sont pas suffisantes, les agriculteurs doivent avoir recours à des méthodes curatives, bien souvent via des produits phytopharmaceutiques. En bio, la recherche sur les produits utilisables est active, et ceux-ci font l'objet d'une réglementation nationale et européenne. Ce dossier fait le point sur un panel de solutions, et sur les réglementations qui les encadrent. Y sont abordés les techniques et produits de biocontrôle, les huiles essentielles, et le cuivre.
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Dossier : Recherche
Laurent DREYFUS, AuteurLe dossier comporte trois articles consacrés à la viticulture biodynamique. Le premier, intitulé « Viticulture : George Meissner, chercheur en liberté », est le récit de la rencontre avec ce personnage, à la fois professeur d'université, gérant d'un domaine viticole en biodynamie et porteur de multiples projets dans le sud du Tyrol italien. Georg Meissner a découvert l'anthroposophie en côtoyant le Camphill (foyer d'accueil pour personnes handicapées). Le voisinage de l'autisme a suscité chez lui un regard différent sur la nature humaine et la nature en général. Son parcours l'a conduit vers la viticulture. Il est l'un des premiers à avoir choisi comme sujet de mémoire de BTS la viticulture en biodynamie. Il fait un séjour en Afrique du Sud où il rencontre une des pionnières de la biodynamie dans ce pays. Il réussit à faire entrer la biodynamie à l'Université de Geisenheim, phare de la recherche viticole en Allemagne. Dans son travail de suivi technique au domaine Lageder, sa posture de scientifique est imprégnée du respect des savoirs des producteurs locaux. Il a pris la direction du domaine en 2013, tout en gardant son poste d'enseignant. Le second article, « Le domaine Aloïs Lageder », décrit la situation géographique du domaine géré par Georg Meissner, au pied des Alpes italiennes. La maison Aloïs Lageder existe depuis 1823. La collaboration entre l'entreprise et Georg est née de la rencontre avec le fils d'Aloïs, un de ses élèves à l'université. Le troisième article, « Quelques résultats de recherche de Georg Meissner sur la vigne », décrit l'expérimentation dirigée par le viticulteur-chercheur. Elle consiste à comparer trois modalités de culture : culture intégrée, culture bio et culture biodynamique.
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Dossier : De la terre à la bouteille
Lisa GIACHINO, AuteurDans ce dossier, l'auteur s'intéresse à des initiatives de viticulteurs qui ont une démarche de production différente par rapport à un système de production conventionnel. Si certains sujets font l'objet d'une approche parfois polémique, le dossier aborde un ensemble de questions importantes pour cerner les enjeux d'un vin respectueux des valeurs de la bio. Après un rapide tour d'horizon des étapes de la fabrication du vin, les différents articles sont : - "Sur les pesticides, la parole des salariés n'est pas libre" ; - Ce que cachent les étiquettes ; - "Je fais des vins qui parlent pour moi" ; - Sarriette, origan et sucre au secours des vignerons ? ; - Quand le vin est tiré, il faut le donner ; - L'étonnante histoire des cépages interdits.
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Dossier : Viticulture bio
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurMickaël Olivon, le référent régional viticulture bio des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes, décrit, dans ce dossier, les points clés d'une conversion pour le producteur. Il y a, en effet, des investissements à prévoir, une réactivité qui doit être accrue pour les traitements, etc. Pour témoigner de la dynamique du secteur, les dernières statistiques sur la filière viticole bio sont présentées. Le témoignage de deux producteurs du Rhône mettent l'accent sur l'observation et l'accroissement du travail du sol, consécutifs à la conversion. Des Chambres d'agriculture présentent leurs expérimentations en lutte phytosanitaire, notamment les infra-doses de sucre. Une cave coopérative présente ses pratiques de vinification en agriculture biologique. La vinification « naturelle » est évoquée par un technicien de l'Association des producteurs biologiques du Rhône et de la Loire (ARDAB).
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Dossier Viticulture : Restaurer la fertilité des sols, ma méthode géophile
AGROBIO POITOU-CHARENTES, AuteurJacques Moreau est agronome spécialisé dans l'agriculture biologique. Au cours du salon Crea Viti, il a présenté une méthode d'accompagnement pour la santé des sols viticoles, dont les principaux points sont résumés dans l'article. La pierre angulaire de son analyse est la rhizosphère, c'est-à-dire l'environnement microbien immédiat des racines des plantes. La rhizosphère contient des mycorhizes, des Trichoderma qui dégradent la lignine, des bactéries fixatrices d'azote, des bactéries qui mobilisent le phosphore, des actinomycètes qui décomposent la matière organique, des archéobactéries qui peuvent vivre en profondeur dans les sols. Le fonctionnement microbiologique conditionne directement la nutrition azotée de la plante (par le nitrate ou l'ammonium) et l'énergie qu'elle va mobiliser pour métaboliser ces nutriments. La méthode, dite Géophile, consiste à activer la rhizosphère en épandant des composts liquides (thés de compost), des azotobacters et des phosphobactéries, des acides humiques ou des oligo-éléments. La luzerne annuelle (Medicago polymorpha) et le binage des vignes sont aussi évoqués.
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Les engrais verts
Laurent DREYFUS, AuteurL'engrais vert nourrit le sol en azote, phosphore, potasse et autres éléments minéraux, et maintient la structure du sol, permettant par là-même à toute la microfaune et la microflore de s'alimenter. La couverture végétale favorise tout particulièrement le développement des vers de terre, qui produisent chaque année jusqu'à 100 tonnes de turricules à l'hectare. Les autres vertus des engrais verts concernent l'aération du sol grâce au réseau racinaire qui permet un transfert de la nourriture vers les plantes, mais aussi l'effet répulsif ou d'étouffement vis-à-vis des mauvaises herbes. L'apport de compost animal reste néanmoins indispensable pour un équilibre à long terme. L'article donne des précisions sur les espèces végétales et mélanges susceptibles d'apporter azote, soufre, potasse ou phosphore, en maraîchage, en viticulture ou en grandes cultures. Un tableau récapitule les caractéristiques des engrais verts classiques (rapidité d'installation, développement racinaire et structuration du sol, masse du couvert végétal, qualités mellifères, récupération des excès de fumure et des nitrates). Des conseils pour la mise en place de ces engrais verts sont proposés.
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Evolutions réglementaires
Aurélien LIVET, AuteurLes règles de mixité en agriculture biologique évoluent. L'article donne des exemples de critères de différenciation entre des cultures conventionnelles et biologiques pouvant cohabiter sur une même exploitation, par exemple la couleur du grain de maïs ou les grains cornés ou dentés. Les blés barbus ou non barbus deviennent un critère de différenciation valable à condition que les grains soient distinguables visuellement et immédiatement après la récolte. La présence d'herbages bio et conventionnels sur une exploitation est possible, mais uniquement pour le pâturage. Pour la vinification, les levures inactivées et autolysats sont interdits.