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Viticulture



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La Bio dans les territoires : Fiches filières 2014
Ces fiches filières de l'Agence Bio retracent l'évolution des surfaces et des cheptels certifiés et précisent leur répartition sur le territoire français en 2013. Les chiffres concernent : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
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Domaine Barou (07) : Des cuvées qui chantent
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLe Domaine de Barou est situé dans la partie septentrionale de la vallée du Rhône, à Charnas (07). Pour Emmanuel et Marie-Agnès Barou, l'agriculture bio est une histoire de conviction, mais aussi l'histoire d'un héritage. Le père d'Emmanuel, en effet, a créé sa petite exploitation de polyculture-élevage biologique dès 1971. En 1997, Emmanuel s'est spécialisé en viticulture. Il a racheté quelques parcelles en Condrieu et Saint-Joseph, a modernisé l'exploitation et réhabilité un bâtiment ancien pour en faire un lieu unique de vinification, de stockage du vin et d'accueil de la clientèle. Son épouse a pris en charge, en 2006, la gestion administrative et comptable, la commercialisation et la promotion des vins. Depuis 2008, le viticulteur a fait évoluer ses pratiques vers l'agriculture biodynamique, utilisant des préparations à base de plantes et réalisant ses propres essais sur ses parcelles. En termes de vinification, il utilise le moins possible de dioxyde de soufre, peu de sulfites et pas de levures. Dans l'article, il détaille comment il élabore ses cuvées, pour offrir une large gamme de vins.
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Dossier : Viticulture bio
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurMickaël Olivon, le référent régional viticulture bio des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes, décrit, dans ce dossier, les points clés d'une conversion pour le producteur. Il y a, en effet, des investissements à prévoir, une réactivité qui doit être accrue pour les traitements, etc. Pour témoigner de la dynamique du secteur, les dernières statistiques sur la filière viticole bio sont présentées. Le témoignage de deux producteurs du Rhône mettent l'accent sur l'observation et l'accroissement du travail du sol, consécutifs à la conversion. Des Chambres d'agriculture présentent leurs expérimentations en lutte phytosanitaire, notamment les infra-doses de sucre. Une cave coopérative présente ses pratiques de vinification en agriculture biologique. La vinification « naturelle » est évoquée par un technicien de l'Association des producteurs biologiques du Rhône et de la Loire (ARDAB).
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Dossier Viticulture : Restaurer la fertilité des sols, ma méthode géophile
AGROBIO POITOU-CHARENTES, AuteurJacques Moreau est agronome spécialisé dans l'agriculture biologique. Au cours du salon Crea Viti, il a présenté une méthode d'accompagnement pour la santé des sols viticoles, dont les principaux points sont résumés dans l'article. La pierre angulaire de son analyse est la rhizosphère, c'est-à-dire l'environnement microbien immédiat des racines des plantes. La rhizosphère contient des mycorhizes, des Trichoderma qui dégradent la lignine, des bactéries fixatrices d'azote, des bactéries qui mobilisent le phosphore, des actinomycètes qui décomposent la matière organique, des archéobactéries qui peuvent vivre en profondeur dans les sols. Le fonctionnement microbiologique conditionne directement la nutrition azotée de la plante (par le nitrate ou l'ammonium) et l'énergie qu'elle va mobiliser pour métaboliser ces nutriments. La méthode, dite Géophile, consiste à activer la rhizosphère en épandant des composts liquides (thés de compost), des azotobacters et des phosphobactéries, des acides humiques ou des oligo-éléments. La luzerne annuelle (Medicago polymorpha) et le binage des vignes sont aussi évoqués.
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Les maladies du bois, peste et choléra de la vigne, comment s'en sortir ?
Arnaud FURET, Auteur ; Julia WRIGHT, Auteur ; Luc BAUER, AuteurCet article propose deux retours d'expérience de viticulteurs biologiques dans la Drôme et la Loire. Les premiers sont passés de la taille Guyot à la taille Guyot-Poussard pour les vieilles vignes, et ont relevé les têtes de souche (80 cm au lieu de 50-60 cm) pour leurs plantations afin de permettre un développement végétatif important. Beaucoup de vieux ceps atteints de maladies du bois sont remplacés. Le Domaine des Pothiers, dans la Loire, pratique le surgreffage et le curetage sur des vignobles dont l'âge moyen est de 25 ans. Les pieds atteints d'Esca ont été sectionnés au niveau du porte-greffe, et les pieds sains ont été re-greffés et entourés avec un tube en PVC afin de protéger les greffes des outils interceps. Seuls 10 à 15 % des ceps ont repris, probablement en raison de la taille des greffons. L'autre technique, le curetage, consiste à couper à la tronçonneuse les parties atteintes d'Esca en coupant longitudinalement le bois mort, ce qui semble donner de bons résultats, avec une majorité de ceps qui repartent.
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Utilisation du cuivre en viticulture biologique
LA LUCIOLE, AuteurLa réglementation actuelle limite l'utilisation du cuivre en viticulture à une dose maximale de 30 kg/ha au total de cuivre métal sur 5 ans. Cette dose est aujourd'hui remise en cause. L'article rappelle l'origine du cuivre, son mode d'action et les différentes formes et formulations de cuivre. Il revient sur le lessivage du cuivre, sur les écarts qui existent selon les produits commerciaux et l'insolubilité du cuivre résiduel. Conscients de l'impact néfaste de ce métal lourd s'accumulant dans les sols, les vignerons eux-mêmes travaillent à réduire les doses qu'ils utilisent. Des stratégies de réduction existent en effet, mais leur réussite est soumise à certaines conditions. Des solutions alternatives sont étudiées.
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Viticulture : La filière viticole biologique en France
AGENCE BIO, AuteurDepuis le 1er août 2012, dans la filière viticole, l'ensemble du processus d'élaboration, du raisin jusqu'au vin, est encadré par la réglementation européenne pour l'attribution de la mention " vin biologique ". Cette nouvelle réglementation impose à la viticulture bio des règles de vinification qui respectent la vraie nature du vin, en interdisant certaines pratiques (concentration partielle par le froid, élimination de l'anhydride sulfureux par des procédés physiques, traitements par électrodialyse ou aux échangeurs de cations pour assurer la stabilisation tartrique du vin, désalcoolisation partielle des vins). D'autres pratiques sont autorisées avec restriction (traitements thermiques limités à 70°C, centrifugation et filtration avec un minimum de 0,2 micromètre). Pour les additifs et auxiliaires utilisables sous conditions, une liste limitative a été établie. La mention " vin bio " ne peut donc remplacer la mention " vin issu de raisins biologiques " que si les conditions de vinification ont été remplies. Le texte prévoit une révision en 2015 pour certains procédés et intrants. Parallèlement, une enquête est en cours actuellement sur les pratiques de vinification dans chaque région.
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Viticulture : Lutte contre la flavescence dorée : mieux connaître le pathogène pour mieux lutter
Pascale MOLLIER, Auteur ; Julien CHUCHE, Auteur ; Denis THIERY, Auteur ; ET AL., AuteurLa flavescence dorée est une maladie à phytoplasmes de la vigne transmise par un insecte piqueur-suceur : la cicadelle Scaphoideus titanus. Le cycle de cet insecte est présenté dans cet article, de même que les conditions qui favorisent, ou au contraire défavorisent, son développement et donc la colonisation de nouvelles zones viticoles. Les phytoplasmes, transmis par la cicadelle, sont des bactéries n'ayant pas de paroi, présents dans le phloème des plantes contaminées. Celui-ci est prélevé par les insectes piqueurs-suceurs qui peuvent alors propager la bactérie selon un processus explicité dans l'article. Les recherches actuelles concernent principalement le comportement de la cicadelle (perturbation des phénomènes liés à l'accouplement, stratégies de type « push-pull ») et les vignes résistantes à la flavescence dorée.
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Viticulture : Maladies du bois
Karine TROUILLARD, AuteurEn conventionnel comme en bio, il n'y a aujourd'hui aucune spécialité commerciale homologuée pour lutter contre les maladies du bois en viticulture : l'Esca ou le BDA (Black Dead Arm). Il s'agit donc de mettre en oeuvre plusieurs méthodes de lutte prophylactiques : choix de porte-greffes vigoureux au niveau du développement racinaire, raisonner les apports d'azote, adapter la taille d'hiver... Les moyens de lutte à venir concerneraient la lutte biologique, la sélection génétique de matériel végétal moins sensible parmi les cépages existants... Dans le cadre du congrès de la fédération française de la pépinière viticole, Valérie Hofstetter, chercheuse suisse à la station de recherche Agroscope Changins, a annoncé que l'Esca ne serait pas dû à des champignons. En partenariat avec l'université de Reims, le département de biologie végétale de l'université de Fribourg (Suisse) travaille sur l'origine des symptômes du BDA, facilement confondu avec l'Esca : Eliane Abou-Mansour, en thèse à Fribourg, a engagé des travaux.
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Dossier : La viticulture bio : Un secteur en pleine expansion
ALTERNATIVES BIO, AuteurAvec un fort développement des surfaces en conversion au cours des années 2009/2010, le vignoble cultivé en agriculture biologique a atteint 10 % des surfaces viticoles de Rhône-Alpes et concerne toutes les appellations... Le dossier revient, d'un point de vue statistiques, sur le triplement des surfaces des vignobles en agriculture biologique, en 4 ans, en France (7,4 % des vignobles), sur le marché du vin bio (progression de 11 % de 2010 à 2011), ainsi que sur la production en Rhône-Alpes, dans la Drôme, sur le vignoble ardéchois, en Beaujolais et en Savoie-Bugey-Dauphiné. Jean-Louis Dutravie, viticulteur bio en Beaujolais (converti en 2005), installé depuis 1980 et qui cultive 10,7 ha dont 9,5 ha de Fleurie et 1,2 ha de Brouilly, avec deux ouvriers à plein temps, témoigne de son activité. "Cellier des Dauphins", grand groupe coopératif, fondé en 1965, rassemblant des caves coopératives du Sud de la Vallée du Rhône (Drôme et Vaucluse), est la première marque à proposer, depuis 2009, une AOC issue de vignes conduites en agriculture biologique. Le Cur en bouche, restaurant bio lyonnais dans le 6ème arrondissement, a lancé un concept original : offrir aux clients la possibilité d'acheter le vin qu'ils ont dégusté pendant leur repas et des produits d'épicerie fine. Des encarts présentent : la répartition des ventes de vins issus de raisins bio en 2011 (34 % à l'export) ; le salon professionnel Millésime Bio ; le premier règlement bio européen pour la vinification biologique, adopté le 8 février 2012 ; Ubifrance (appui à l'export) ; la proposition de formation, depuis 2010, de Bioconvergence Rhône-Alpes, en partenariat avec les groupements d'agriculteurs bio, destinée aux magasins spécialisés, aux cavistes et aux restaurateurs régionaux ; le guide des vignerons bio de Rhône-Alpes.