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Viticulture
Qualité microbiologique des sols : La biodynamie sort du lot
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre du projet Ecovitisol, un suivi de la qualité microbiologique de 150 parcelles viticoles, conduites à proportion égale en conventionnel, en bio et en biodynamie, a été réalisé entre 2019 et 2020. La biomasse et la diversité microbienne de chaque parcelle ont ainsi pu être évaluées. Lionel Ranjard, directeur de recherche à lUMR Agroécologie d'Inrae Dijon et membre du projet Ecovitisol, est interviewé sur les principaux résultats de ce projet. La majorité des sols viticoles sont vivants, mais 20 à 25 % sont dans un état critique. Chaque mode de production a des marges de progrès : des sols avec une qualité microbiologique non satisfaisante ont été trouvés pour chaque mode de production. Ecovitisol a aussi confirmé que lenherbement (temporaire ou permanent), les apports en matière organique et les restitutions de sarments sont bénéfiques pour la qualité microbiologique des sols ; et quau contraire, le travail du sol a des effets délétères. Autre fait marquant : 54 % des parcelles en biodynamie ont un bon état biologique, contre 44 % des parcelles bio et 35 % des parcelles conventionnelles. Cette différence pourrait être expliquée par les pratiques spécifiques à la biodynamie (préparations biodynamiques) et par le fait que les vignerons en biodynamie gagnent en compétences (plus dobservations, de techniques, déléments de réflexion ). Lionel Ranjard déplore dailleurs le manque détudes scientifiques robustes sur les effets des pratiques biodynamiques.
Rapport d'activité 2022 ITAB
Ce rapport d'activités 2022 de l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) offre une vision panoramique des projets en cours, des résultats diffusés et des initiatives engagées. Deux faits majeurs sont à retenir pour cette année : 1 - 2022 a été la première année de mise en uvre du nouveau programme pluri-annuel et de ses orientations ; 2 - Le succès de la demande de reconduction de la requalification de l'ITAB en tant qu'Institut Technique Agricole et Institut Technique Agro-Industriel pour la période 2023-2027. Les travaux auxquels les équipes de l'Institut, ainsi que leurs partenaires, contribuent s'articulent autour de trois axes : 1 - Renforcer la multi-performance des systèmes alimentaires biologiques ; 2 - S'engager pour renforcer la santé des écosystèmes agricoles et la santé humaine ; 3 - Accompagner le changement d'échelle de l'AB et les transitions de l'agriculture et de l'alimentation. Pour chacun des axes de travail, les missions sont de : 1 - Produire des connaissances ; 2 - Accompagner les décideurs et proposer des services aux entreprises agricoles et agroalimentaires ; 3 - Fédérer les acteurs de la R&D bio ; 4 - Capitaliser, partager et diffuser les connaissances.
Recensement agricole 2020 : Commercialisation : Près d'une exploitation sur quatre vend en circuit court
Catherine BARRY, AuteurEn 2020, lors du Recensement agricole, des questions plus détaillées ont été posées sur le mode de commercialisation. Les résultats montrent que presque un quart des exploitations de France métropolitaine (90 000 fermes) vendent au moins une partie de leur production en circuits courts. Globalement, ces exploitations réservent les circuits courts à une seule catégorie de produits. Ce mode de commercialisation est, par ailleurs, plus ou moins répandu selon les productions : ce sont les apiculteurs, les horticulteurs et les maraîchers qui commercialisent le plus en circuits courts. Les élevages spécialisés utilisent moins ces circuits. Ceci sexplique, en partie, par les contraintes en matière de conservation et de transformation de la plupart des produits animaux. La vente en circuits courts est plus fréquente dans les exploitations conduites en agriculture biologique : 53 % des producteurs bio commercialisent au moins une partie de leur production en circuit court, contre 19 % des exploitants conventionnels. L'écart est particulièrement marqué chez les viticulteurs spécialisés : 62 % des viticulteurs bio vendent en circuit court, contre 24 % en conventionnel. La vente directe à la ferme est le circuit court le plus répandu : elle concerne près des deux tiers des exploitations vendant en circuits courts. La vente à un commerçant détaillant concerne, quant à elle, un tiers des exploitants qui vendent en filière courte. La vente sur les marchés est présente, surtout chez les maraîchers. Les autres modes de commercialisation en circuits courts (AMAP, restauration collective) sont moins répandus.
Réduction des intrants : Utiliser les thés de compost oxygénés
Thierry TRICOT, AuteurLe thé de compost oxygéné (TCO) est un stimulant pour l'activité microbienne dans les sols ou sur la plante. Comme son nom lindique, cette solution riche en micro-organismes s'obtient par la macération aérobie d'un compost dans de l'eau. Les micro-organismes (bactéries, champignons, protozoaires, nématodes ) qui le constituent semblent avoir un effet antiparasitaire en colonisant et en occupant lespace (ce qui empêche le développement des organismes nuisibles). Ces organismes bénéfiques stimuleraient aussi le système immunitaire de la plante. Dun point de vue nutritif, le TCO contient également des minéraux solubles et dautres molécules organiques (ex : acides humiques). La réalisation dun TCO nécessite un matériel spécifique et de la rigueur lors des différentes étapes du procédé délaboration. Sa fabrication doit débuter 24 à 48 heures avant lapplication. Le réservoir utilisé pour sa fabrication doit être étanche, propre, et ne pas avoir contenu de produits chimiques. Une attention particulière doit être portée sur la qualité de l'eau utilisée (elle ne doit pas être chlorée). Le compost peut être soit placé directement dans l'eau (le TCO devra alors être filtré avant dêtre employé), soit placé dans un sac possédant des mailles. Les TCO peuvent être appliqués de différentes manières : en traitement de semences (pour lutter contre la fonte des semis), en arrosage ou en irrigation des cultures, ou plus généralement, en pulvérisation foliaire sur les cultures.
Rencontre avec Xavier Stentz, vigneron au domaine André Stentz à Wettolsheim (68)
Clément LAMY, Auteur ; Lucie PIERRE, AuteurEn 1984, André Stentz a repris l'exploitation viticole de son père, à Wettolsheim (68). Il l'a convertie en bio et a adhéré à la charte Nature & Progrès. Aujourd'hui, son fils, Xavier, a pris la suite. Depuis 2016, ils sèment des engrais verts dans toutes les vignes et adaptent le mélange en fonction des besoins des parcelles (de la féverole pour plus de vigueur de la parcelle, du radis pour décompacter le sol), ce qui leur permet de se passer de toute autre opération de fertilisation. Afin de limiter les maladies, la vigne est taillée en Poussard et reçoit très peu de cuivre (1 kg/ha/an). La biodiversité est favorisée par la plantation de haies et d'arbres, et le broyat issu des tailles est utilisé pour pailler les cavaillons. Vainqueurs du Vititrophée, les Stentz ont plus de vingt cuvées avec les sept cépages alsaciens ; les raisins sont vinifiés sans intrants et sont soumis à une fermentation malolactique.
San Polino : Daniel Fabbro : Biodiversité et sangiovese : pour sublimer le terroir
Arnaud FURET, AuteurEn Italie, la famille Fabbro a décidé de sinstaller en Toscane, sur le domaine San Polino (7 ha), dont les terres ont bénéficié dun long repos sans cultures, ce qui a été un atout non négligeable pour ces vignerons. Ils sont ainsi devenus les pionniers de la viticulture biologique dans cette zone géographique (le domaine est certifié bio depuis 1994). Le sangiovese, seul cépage cultivé sur le domaine, est sublimé grâce à la préservation des terroirs, qui est lune des priorités de Daniel Fabbro, le gérant actuel du domaine. Plusieurs pratiques sont mises en place pour préserver léquilibre des sols : implantation dengrais verts, compostage et épandage de déchets verts, travail du sol limité Afin dobtenir des raisins de qualité, et donc des vins de qualité, le domaine possède un atout : la santé et la richesse de son écosystème. La vendange est entièrement réalisée à la main afin de ne pas endommager le potentiel des baies par lintroduction de machines. Au chai, bien que Daniel Fabbro ne revendique pas de faire des vins naturels, il essaie de limiter au maximum les intrants et davoir le moins possible recours au soufre.
Les substances humiques, des biostimulants à tester
Xavier DELBECQUE, AuteurLes substances humiques, et notamment les acides humiques et fulviques, peuvent être utilisées comme biostimulants : appliquées au sol pour aider les racines et limiter les stress hydriques, en pulvérisation foliaire ou en fertirrigation. Néanmoins, les essais sur le sujet sont insuffisants, y compris en vigne, et les produits proposés sur le marché ne sont pas toujours de qualité.
Transmission : Que deviennent les fermes Nature & Progrès ?
Anne ANDRAULT, AuteurCet article, élaboré à partir d'entretiens avec des cédants de fermes Nature & Progrès, propose un regard sur cinq histoires de transmission. Louise de Neef, maraîchère en Lozère (48), a transmis son activité de production de plants à José et Mirtille, de jeunes voisins producteurs, et le volet maraîchage et conserves à Victor et Luen, qui venaient de reprendre le restaurant du village. Pour François Calvet, éleveur et producteur de fromages, en Ariège, la question de la transmission du foncier, ses salariés ne souhaitant pas devenir propriétaires, a été réglée par l'intermédiaire de Terre de Liens, qui loue aujourd'hui les terres au GAEC duquel font partie deux de ses anciens salariés. Noëlle Reynaud, botaniste dans les Cévennes, fabrique des apéritifs à partir de cueillettes de plantes sauvages ; elle a trouvé une repreneuse, Sarah, qu'elle forme et accompagne dans sa démarche d'installation. L'histoire de la transmission de M., qui souhaite rester anonyme, est moins heureuse, avec une ferme qui a changé d'échelle et qui s'est déconnectée du réseau d'entraide local. Autre expérience décevante, le cas de Claude et Chantal Leduc, vignerons dans le Tarn, qui ont déchanté quand ils ont vu leur bel outil de travail presque laissé à l'abandon par le nouveau propriétaire ; cependant, ces vignerons ont connu d'autres opportunités de transmettre et de faire du lien localement (parrainage, mise à disposition de la cave...), ce qui a permis de compenser autrement cet échec...
Utilisation des PNPP : Sinspirer de la biodynamie pour améliorer ses pratiques ?
Frédérique ROSE, AuteurInrae de Colmar porte le projet VitiREPERE PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes). Débuté en 2023 et financé par Ecophyto 2022-2025, il a pour objectif de valoriser les pratiques et les connaissances des vignerons sur lutilisation de PNPP (dont les préparations biodynamiques) en viticulture. Pour cela, ce projet se base sur la méthode de recherche-action participative REPERE, et mobilise à la fois des sciences humaines et la biologie. Il sappuie aussi sur un réseau de vignerons biodynamiques, par le biais d'un partenariat avec Biodynamie recherche et le Syndicat international de vignerons en culture biodynamique. Les partenaires du projet souhaitent aussi mobiliser des vignerons conventionnels et biologiques qui utilisent des PNPP. Au total, le projet devrait impliquer une quinzaine de groupes de viticulteurs, constitués chacun de 15-20 vignerons, répartis sur le territoire national. Les vignerons seront dabord interrogés individuellement sur les PNPP quils utilisent : Lesquelles ? Pourquoi celles-là ? A quel moment les appliquent-ils ? Dans quelles conditions ? Comment sont-elles préparées ? Doù viennent-elles ? Avec quels résultats ? Ils discuteront et débattrons ensuite ensemble sur les PNPP lors dateliers, afin de mettre en évidence les points communs, les désaccords et les différences dutilisation. Ces différents points seront ensuite étayés et mis en résonance avec la littérature scientifique.
Variétés résistantes de raisin de table : La recherche avance pas à pas
Marion COISNE, AuteurLe 19 octobre 2022, à loccasion du salon Tech&Bio Cultures méditerranéennes à Avignon, Benjamin Pierron, ingénieur dexpérimentation CTIFL à la station La Tapy (Vaucluse), a fait un point sur les variétés de raisin de table résistantes au mildiou et à loïdium. Actuellement, des variétés résistantes sont disponibles sur le marché (Palatina et Katarina), mais elles ne présentent qu'un seul gène de résistance. Moins sensibles que les variétés classiques, elles peuvent toutefois exprimer quelques symptômes. Sur la station expérimentale CTIFL de La Tapy, des essais variétaux sont en cours afin de tester des variétés de raisin de table comportant deux gènes de résistance (aucune variété au monde nest inscrite avec deux gènes de résistance). Chaque année, depuis 2017, une vingtaine de nouvelles variétés de raisin de table sont testées. Ces dernières sont présélectionnées par Inrae, lIFV et lécole Montpellier SupAgro (ils sassurent notamment que les variétés sont bien porteuses de deux gènes de résistance). Les variétés testées sont nombreuses, mais peu sont réellement intéressantes, car elles présentent souvent des caractères rédhibitoires à une future commercialisation : trop de pépins, astringentes, grappes non homogènes Sur la centaine de variétés étudiées, une seule a passé avec succès la première série de tests. Un encart est réservé à la ferme expérimentale dÉtoile-sur-Rhône (Drôme), qui a planté des pieds de Palatina en 2021 (conduits en bio), avec deux objectifs : faire de lombre aux raisins de cuve bio et développer de nouveaux débouchés (à lavenir, la production de raisin de table pourrait se développer dans cette région).
Des vignerons (bio) dynamiques
Bastien DURAND, AuteurClaire Freist et Edoardo Veltroni se sont récemment installés en viticulture biodynamique, à Chalus (63). Ils possèdent 5 ha de vignes, dont une partie en AOP Côtes-d'Auvergne. En mai 2023, ils préparent la mise en bouteille de leur première cuvée, pour un total de 17 000 bouteilles destinées principalement à l'exportation, mais aussi aux clients auvergnats. Ils ne manquent pas d'ambition quant à l'évolution de leurs pratiques (agroforesterie, association avec des moutons...). Un encart présente leurs pratiques en biodynamie (préparations...).
Vinitech-Sifel : Faire le point sur les enjeux de la bio
Frédérique ROSE, AuteurLa 23ème édition du Vinitech-Sifel, qui s'est tenue à Bordeaux en 2022, a rassemblé plus de 850 exposants et 42 000 visiteurs. Les 70 conférences organisées durant cet évènement ont permis aux vignerons bio de trouver de nombreuses informations, que ce soit sur les alternatives au cuivre, les vins sans sulfites ajoutés, lempreinte carbone du désherbage mécanique Le marché du vin bio a également été lun des sujets phares de ce salon. Anne Hubert, de Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, a rappelé que la région connaît un pic de conversions (comme celui déjà rencontré en 2009-2012). En 2021, les surfaces en conversion représentaient 56 % des 32 528 ha conduits en bio dans cette région. Sur les 1 947 vignerons engagés en bio, 78 % sont indépendants et 22 % sont coopérateurs. En lien avec les interprofessions, Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine a tenté de se projeter sur le dernier des nouveaux volumes de vins bio rentrant sur le marché. Globalement, comme les volumes de vins bio augmentent fortement, la concurrence pour trouver des débouchés samplifie. Toutefois, comme les nouveaux arrivants ont plutôt des vignobles compris entre 5 et 20 ha, il est probable que ces viticulteurs aient déjà trouvé des circuits de distribution et quils ne vendent pas trop de vin en vrac (marché peu porteur). Il est donc possible de supposer que ces nouveaux volumes ne seront pas sans destination, ni sans acheteurs potentiels. Certains intervenants aux conférences soulignent aussi le fait que les viticulteurs doivent travailler avec soin leurs ventes et professionnaliser leur commercialisation. Un encart est également réservé à la gestion de la flavescence dorée en Nouvelle-Aquitaine : cette région a retenu la stratégie denrayement (et non déradication), suite à la parution du nouveau règlement européen dexécution 2022/1 630.
Les vins blancs de macération : À la découverte de la couleur orange
Robin EUVRARD, AuteurLes vins orange sont des vins issus de raisins blancs ayant macéré avec leurs matières solides (peaux, pépins, pulpes, voire rafles) pendant toute ou partie de leur fermentation. Comme pour un vin rouge. Au départ très confidentiels, ces vins blancs de macération sont de plus en plus populaires auprès des consommateurs et des vignerons. Ils occupent désormais une place entière dans lunivers des vins. La macération des cépages blancs présente en effet des avantages nologiques, dont une meilleure conduite de la fermentation des moûts. Par le contact avec le raisin, le moût va senrichir en matières solides, extraits secs, acides gras, polyphénols, cations, oligoéléments, etc., cest-à-dire en éléments favorables à la dynamique des levures et protecteurs contre dautres micro-organismes. Les vinifications « nature » font ainsi une place de choix aux vins orange depuis de nombreuses années. Cet article apporte quelques conseils en matière de vinification des vins orange.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2023-2024
VITISBIO, AuteurDans son Annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2023-2024), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture biologique. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents, vigne connectée ; 2 Équipements de chais : construction et aménagement de chais, réception de la vendange / égrappoirs / pressoirs, contenants viticoles et matériels de cuverie, pompes / transfert / procédés physiques, mesure et régulation, intrants nologiques et gestion des gaz, hygiène du chai, chai connecté ; 3 Embouteillage et Conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant et autres, salons / foires / expositions.
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).