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Viticulture
Évolution des ventes alimentaires biologiques au 1er semestre 2023
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Cette étude, réalisée pour l'Agence BIO, par AND International et l'Agence Good, propose une vision panoramique sur l'évolution du marché alimentaire biologique français au 1er semestre 2023. L'analyse prend en compte les ventes de produits alimentaires (dont les vins), dans les GMS généralistes et les magasins spécialisés bio, chez les artisans-commerçants et les producteurs agricoles (vente directe) et exclut la restauration hors domicile (collective et commerciale). Dans un contexte inflationniste et défavorable à la consommation des ménages, le recentrage de l'offre et de la demande alimentaire sur des produits bon marché, entamé à l'été 2022, s'est poursuivi au premier semestre 2023. En bio, la baisse des ventes en valeur a ralenti (-2,7 % au S1 2023, contre -4,6 % au S1 2022). En parallèle, les ventes en volume ont baissé de 10 %, ce qui entraîne des déclassements (en particulier dans la filière laitière) ou des dégagements, des réductions d'activité (fermetures d'exploitations...), ou encore des déconversions.
Frédéric Chaudière, président de l’AOC Ventoux
Frédérique ROSE, AuteurFrédéric Chaudière gère, avec son frère, le Château Pesquié, un domaine viticole familial 100 % bio de 95 ha, situé dans l’AOC Ventoux. En juillet 2020, il a été élu président de cette appellation. Cette aire d’appellation regroupe 56 000 ha de vignes, répartis sur 50 communes du département du Vaucluse. 15 % des surfaces sont actuellement cultivées en bio. Dans cet interview, Frédéric Chaudière explique que l’équipe AOC Ventoux s’est lancée dans des démarches d’engagement environnemental à l'horizon 2030. Cette aventure a débuté en 2020, avecune grande consultation auprès des acteurs de l’appellation, durant laquelle il leur a été demandé comment ils envisageaient l’évolution du vignoble de l’appellation d’ici 2030. Après plusieurs réunions de concertation, l’AOC Ventoux incite tous les vignerons à rentrer dans une démarche de progrès, ainsi qu’à s’inscrire dans la démarche 4 pour 1000, tout en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre de 30 %. L’appellation souhaite aussi protéger le vivant (faune et flore) et veut, pour cela, tripler les surfaces enherbées. Un forum sur cette thématique, organisé en février 2022, a regroupé une centaine de participants. Un stagiaire doit aussi faire un inventaire des pratiques liées aux couverts végétaux, puis essayer de développer un réseau local de production de semences destinées aux couverts végétaux. Par ailleurs, une chargée de mission climat a été embauchée, afin de réaliser des inventaires de biodiversité et de sensibiliser les vignerons à ce sujet.
Gestion du cuivre en viticulture : le projet AlteRCuivre
Bertille MATRAY, Auteur ; Lola SERÉE, AuteurLe projet AlteRCuivre, projet REFLEX bénéficiant d'un financement Casdar et porté par la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire, a pour objectif de mieux accompagner les viticulteurs et les conseillers viticoles dans leur gestion du mildiou, notamment en agriculture biologique, mais aussi conventionnelle, tout en visant une réduction de l'usage du cuivre. De nombreuses ressources sont mises à disposition en ligne : tableau regroupant les expérimentations menées et leurs résultats, recensement de témoignages, de fiches techniques, etc. Un état des lieux des pratiques actuelles des viticulteurs a également été réalisé.
Gestion du mildiou : Quelles avancées dans les stratégies de lutte ?
Robin EUVRARD, AuteurLe mildiou appartient à la famille des oomycètes, des sortes de « pseudochampignons », qui sont en réalité des algues brunes qui ont perdu leur capacité photosynthétique, les rendant, de ce fait, parasites obligatoirement. Ce pathogène est doté d’un génome presque dix fois plus important que celui des autres pathogènes, ce qui le rend d’autant plus difficile à contrôler. Si toutes les vignes sont capables de réagir à l’entrée de ce pathogène dans leurs tissus, le délai de réaction peut prendre plus ou moins de temps. Ce laps de temps peut être fatal. La résistance de la vigne passe donc par sa vitesse de réponse, qui réside en une série de réactions métaboliques. Le principe de la lutte contre le mildiou est principalement basé sur l’anticipation et la prophylaxie. Des modèles météorologiques permettent d’anticiper les sporulations contaminantes, afin que les viticulteurs puissent traiter dès qu’une période à risque est détectée. Le projet Visa (Sporée aérienne du vignoble, 2020-2023) a pour objectif de mettre en place des modèles de prédiction basés sur le couplage de données météo et de comptages de spores aériennes de mildiou. Les résultats montrent que la capture de spores démarre avant l’apparition des symptômes, ce qui confirme l’attrait pour cet outil de prédiction des risques. Par ailleurs, les moyens de lutte se concentrent sur la phase visible du cycle de ce pathogène, qui se déroule au printemps. Des recherches récentes portent aussi sur sa phase automnale, c’est-à-dire au moment de sa reproduction sexuée (moment de recombinaison génétique qui lui confère sa forte capacité d’adaptation). L’objectif de ces recherches est de perturber la rencontre entre différentes souches, à l’aide de la confusion sexuelle, afin d’empêcher la formation de nouvelles spores. La sélection de cépages résistants et le recours à des traitements alternatifs pour renforcer la vigne (ex : tisanes de plantes) sont d’autres pistes intéressantes pour réduire l’impact de ce pathogène.
Guide de fertilisation bio
Landor est une entreprise suisse de conseil et de vente de produits fertilisants pour l'agriculture biologique. Ce document indique, pour chaque élément nutritif, son rôle dans la plante et, pour chaque type de culture, les besoins en unités fertilisantes à l'hectare, en proposant des fertilisants (fumier, etc.), dont les produits de l'entreprise.
Guide des vins bio du Gers
Guillaume DUHA, Auteur ; Philippine GIN, Auteur ; Jeanne GOUVRION, Auteur ; ET AL., Auteur | AUCH (93 Route de Pessan, 32 000, FRANCE) : LES BIOS DU GERS - GABB 32 | 2023Ce guide, édité par le groupement d'agriculteurs biologiques et biodynamiques du Gers (GABB 32), propose un tour d’horizon des domaines viticoles biologiques et biodynamiques du Gers. Il fournit aussi des informations sur les labels du territoire (AOC, IGP, cépages traditionnels). Des fiches présentent chacun des domaines et précisent ses spécificités, les vins qui y sont produits, les points de vente, les possibilités de dégustation et les coordonnées.
« L’Indice de régénération améliore mes pratiques »
Xavier DELBECQUE, AuteurVictor Moreaud est vigneron à Saint-Emilion (33), sur 25 ha et en bio depuis 2018. Il utilise l’Indice de régénération des sols, un outil pour les bio et les non-bio, développé par l’association "Pour une agriculture du vivant" (PADV) et validé par un conseil scientifique (Cirad, INRAe, etc.). Cet Indice intègre des données de pratiques culturales de la ferme, notamment le pourcentage de couverts, le travail du sol, les apports de matière organique, etc. et en déduit un score sur 100. Chez Victor Moreaud, 89% des vignes sont couvertes. Le sol n’est travaillé qu’en période végétative et uniquement sur le rang (1/3 de la surface). Sur l’interrang, le viticulteur ne fait que passer des disques et un semoir combiné en fin d'été ; les couverts sont roulés au printemps et plusieurs fois en été. Ces pratiques lui donnent un score de 73/100, pour un rendement de 45 hl/ha (50 hl/ha avant la conversion en bio et un score estimé à 34/100). Grâce à l’analyse permise par l’outil, Victor Moreaud prévoit, aujourd’hui, de mettre en place de l’agroforesterie sur ses parcelles, pour améliorer encore son score.
Label bio : reconnu par le consommateur
VITISBIO, AuteurUne enquête, menée par Millésime Bio - CSA en septembre 2022, a cherché à savoir comment les consommateurs de vin perçoivent les labels bio et durables en France, en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni. L’enquête portait sur les huit labels bio européens (AB, Eurofeuille, Nature&Progrès, Bioland…), sur des labels complémentaires au bio (Demeter, Biodyvin, Vin méthode nature…), ainsi que sur des labels et des mentions non bio (HVE, Terra Vitis, Vignerons engagés, Vegan, Sans sulfites ajoutés…). Les résultats montrent que le bio reste un label de référence : 96 % des répondants ont reconnu au moins l’un des labels bio, et 93 % des Français reconnaissant un label bio déclarent savoir ce qu’il signifie. Le label AB est, par ailleurs, le mieux positionné sur les dimensions liées à l’environnement, les bénéfices pour la santé et les qualités organoleptiques. Les consommateurs interrogés ont aussi été invités à faire part de leurs attentes sur de nouveaux critères à développer au sein de la filière vin bio. Les priorités divergent entre les pays. Les Français souhaitent plus de vins bio en circuits courts, avec une utilisation durable des ressources naturelles et sans sulfites ajoutés.
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023
BIOFIL, AuteurCet article présente des produits lauréats, ainsi que nominés, au concours Sival Innovation 2023 (Salon Sival Angers). Ces derniers, qui ont concouru dans différentes catégories, sont tous utilisables en agriculture biologique. Cinq d’entre eux font partie de la catégorie « Innovation variétale » : 1 – la pomme verte Canopy ; 2 – la pomme de terre bio Byzance ; 3 – l’oignon Sunions « fini de pleurer » ; 4 – la tomate Roujande ; 5 – le kiwi jaune Haegeum. Cinq autres font partie de la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : 1 – la solution Nezapar contre la punaise verte ; 2 – le biostimulant Nurspray contre le stress hydrique ; 3 – le produit Micromus-System contre les pucerons ; 4 - le produit de biocontrôle nématicide Cedroz ; 5 – l’écran physique à l’argile Cle’Flo (crème) pour résister aux stress thermiques et aux insectes ravageurs. Trois autres lauréats et nominés présentés dans cet article appartenaient à la catégorie « Machinisme et automatisme » : 1 – un enjambeur modulaire de maraîchage, développé par Romanesco ; 2 – Skiterre, un outil de désherbage mécanique des cavaillons et des interceps ; 3 – Orio, un porte-outils autonome (robot) pour les cultures légumières et les grandes cultures. Deux autres appartenaient à la catégorie « Services et logiciels » : 1 - Pats-C qui enregistre les mouvements de vol des noctuelles dans les cultures sous abri ; 2 – le Label Energie animale qui valorise la traction animale. Deux autres appartiennent à la catégorie « Solutions pour la production » : 1 – Les Tolériantes, des tomates F1 rouges sélectionnées pour la culture de plein champ ; 2 – Streamline X ReGen, un tuyau goutteur. Le dernier nominé présenté appartient à la catégorie « Démarche collective » : Humival Evolution, un engrais produit dans le cadre de l’économie circulaire.
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023 : Sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels, des intrants et des services destinés à la viticulture biologique qui ont été nominés au concours Sival Innovation 2023. Deux d’entre eux appartiennent à la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : le biostimulant Nurspray (développé par SUMI AGRO France), qui vise à activer les mécanismes naturels de tolérance au stress hydrique chez les plantes ; et l’écran de protection physique à l’argile Cle’flo (conçu par Vivagro), qui aide les plantes à résister au stress thermique. Deux innovations appartiennent à la catégorie « Machinisme et automatisme » : Skiterre (conçu par la SARL BG), un outil de désherbage mécanique du cavaillon et de l’interceps ; et Wulp (développé par Praysbee), un équipement de pulvérisation adaptable à tous les pulvérisateurs, qui permet de diffuser le produit phytosanitaire au cœur de la vigne. Trois autres innovations appartiennent à la catégorie « Services et logiciels » : le Label Energie Animale « Agricole », qui est géré par la SFET – Société française des équidés de travail ; Vit’LCA (conçu par le groupe ESA), un logiciel en ligne visant à calculer des impacts environnementaux des pratiques viticoles ; l’atlas agroclimatique du Val de Loire (élaboré par Interloire), une plateforme en ligne qui propose une information spatialisée sur l’évolution climatique et ses conséquences sur la vigne dans ce territoire. La dernière innovation appartient à la catégorie « Solutions pour la production ». Il s’agit d’une eau ozonée pour rincer les bouteilles (proposée par Fourage-CTI), qui permet d’éliminer les aromatisations industrielles du verre.
Limiter et optimiser les traitements : Les clés de la prise de décision à l’application
Alexandre BANNES, Auteur ; Adel BAKACHE, AuteurPlusieurs solutions s’offrent aux viticulteurs pour diminuer les doses d’intrants épandues dans leurs vignes. L’un des principaux leviers est de bien positionner les traitements. De mauvaises conditions météorologiques peuvent, en effet, compromettre leur efficacité. Pour repérer plus facilement les fenêtres optimales pour traiter, il est possible de recourir à des outils d’aide à la décision (OAD). AgroBio Périgord teste plus particulièrement deux OAD à grande échelle, dans le cadre du projet OptiVitis : AgroClim© (développé par Promété) et DéciTrait© (développé par l’IFV). Ils fonctionnent à l’aide de données relevées par dix stations, dispersées sur l’ensemble du territoire de l’appellation Bergerac. Ces OAD calculent les risques de contaminations primaires et secondaires des différentes maladies cryptogamiques et indiquent le moment propice à l’application d’un traitement. AgroClim© donne les prévisions heure par heure et calcule les fenêtres de traitement. DéciTrait© donne les prévisions à la journée et propose des doses d’application. Leur utilisation a permis de réduire les IFT (indices de fréquence de traitement), tout en obtenant des résultats sanitaires satisfaisants. Un autre levier important est la qualité de la pulvérisation. Le réglage du pulvérisateur joue un rôle essentiel dans la stratégie de lutte contre les maladies cryptogamiques ou les ravageurs. Des techniciens se spécialisent d’ailleurs dans ces réglages. Une autre piste pour améliorer l’application des traitements repose sur les adjuvants. Les adjuvants peuvent, en effet, augmenter l’étalement des gouttelettes. Des essais ont été menés avec des collectifs bio de la Chambre d’agriculture de Gironde. Les premiers résultats, basés sur des observations visuelles, montrent que les différents adjuvants testés améliorent de 15 % la qualité de la pulvérisation. Ces résultats doivent toutefois être vérifiés à l’aide d’outils d’analyse d’images plus précis.
Marc Chovelon : Référent viticulture bio pendant 20 ans
Frédérique ROSE, AuteurMarc Chovelon travaille, depuis plus de 20 ans, pour le développement de la viticulture bio, en tant qu’expérimentateur au GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) et à l’ITAB (Institut technique de l’agriculture et de l'alimentation biologiques). Il constate une évolution des modèles d’expérimentation, depuis des problématiques très techniques dans les années 2000 (réduction de l’usage du cuivre, lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée) à une vision actuelle plus systémique, intégrant des problématiques globales comme la fertilisation ou le changement climatique. Il revient sur certaines pistes d’innovations techniques actuelles, notamment l’utilisation d’acides extraits de patates douces contre la cicadelle, utilisables en vigne et en arboriculture ; l’assemblage de vins à partir de 50% de cépages d’intérêt (grenache) et 50% issus de vignes résistantes ; ou encore la viti-foresterie à la place des voiles d’ombrage. Il regrette, en revanche, de ne pas avoir pu approfondir le sujet de la qualité du sol et de rencontrer des difficultés pour diffuser correctement les résultats des essais. Pour finir, il conclut sur l’importance de réussir à changer de point de vue pour développer des solutions réellement innovantes, de penser en faisant « un pas sur le côté ».
Le marché alimentaire bio en 2022
C. RENAULT, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Ce rapport d'évaluation du marché alimentaire bio français 2022, réalisé par AND International pour l'Agence BIO, visait à estimer l'évolution du marché en 2022 et les perspectives pour 2023. D'après les réponses des opérateurs économiques des filières biologiques aux enquêtes d'AND International, les ventes de produits alimentaires bio sont en recul de près de 5 % en valeur et de 9 % en volume. Ce sont les ventes de viandes biologiques qui sont les plus impactées par la baisse de consommation des ménages. À ceci, s'ajoute un taux de déclassement atteignant les 40 % à certaines périodes de l'année pour le lait, les œufs et la viande de porc, ce qui pousse certaines exploitations à abandonner la certification bio. Quant à l'aval, le nombre d'emplois est en diminution pour la première fois depuis 15 ans, particulièrement dans le commerce de détail spécialisé. Des analyses transversales sont réalisées sur plusieurs autres thématiques : le commerce équitable bio, la situation dans les différentes régions, le marché de la restauration, les fruits et légumes frais, le vin bio, les céréales, les oléoprotéagineux, le secteur laitier, les viandes de boucherie, les productions avicoles, les produits alimentaires intermédiaires (farine, sucre, huile...).
Matériels et intrants – Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique (UAB). Ils ont été exposés lors de l’édition 2023 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 – La société Action PIN a développé une gamme de produits contre les stress abiotiques, dont deux sont UAB, à savoir Amalgerol Essence (contre les stress pédologiques) et Syncro-Natural (contre les stress hydriques) ; 2 – Andermatt rappelle les extensions d’usage de son produit Vitisan, un fongicide à base d’hydrogénocarbonate de potassium, qui bénéficie, depuis février 2022, de trente nouveaux usages sur de nombreuses espèces en arboriculture et maraîchage ; 3 – Belhomme met en avant sa tondeuse gyrobroyeuse équipée de deux disques interceps Speedway, qui permet, en un passage, la tonte de l’inter-rang et le désherbage du rang ; 4 – Hippomeca (qui a repris la société Vitimeca) présente sa charrue de buttage de la vigne en traction animale ; 5 – Mycophyto est une start-up, encore au stade de recherche-développement, dont l’objectif est de caractériser et de produire des champignons mycorhiziens arbusculaires indigènes de chaque terroir ; 6 – Naturagriff propose un porte-outil quatre tête pour le désherbage mécanique ; 7 – Solemat présente deux nouveautés : Xosol, un déchaumeur à disques 100 % fabriqué en France, et un vibroculteur V.I.B.S.
Matériels et intrants – Vu à Tech&Bio
VITISBIO, AuteurCet article présente plusieurs innovations en viticulture, vues sur le salon Tech&Bio 2023. Développé par Amoéba, Axpera est un fongicide à base de lysat d’amibe, en cours d’homologation. Le Radial Aguilar, de Bernardoni, est un intercep doté d’un verin double effet, capable de diminuer progressivement sa puissance pour un travail précis au pied de la vigne. Proposé par Compo Expert, Basfoliar Spyra SL est un biostimulant à base de spiruline, qui favorise la nouaison et la floraison de la vigne. Corteva Agriscience développe un kit pour détecter le mildiou 10 jours avant l’apparition des premiers symptômes, grâce à une analyse à la parcelle effectuée en autonomie par le vigneron. Dhugues propose un pulvérisateur à panneaux récupérateurs bon marché, destiné uniquement aux premiers traitements de la vigne. Ecodyn présente une dent de fissuration du sol qui aère sans retourner le sol, complétée d’un système d’injection de ferments lactiques pour le redémarrage de la vie du sol. Fatton adapte, sur son chenillard TP 500, un semoir de couverts végétaux utilisable en vignes étroites grâce à sa largeur de 65 cm.