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Technico-économique



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Le lait de sa propre herbe
Katharina SCHEUNER, Auteur ; Aline KÜENZI, AuteurEn Suisse, plus de deux tiers de la surface agricole est occupée par des cultures fourragères. Selon les estimations, un quart des exploitations délevage pourraient adopter la pâture intégrale mais très peu le font actuellement, car cette méthode est exigeante. La pâture intégrale a besoin dêtre professionnalisée d'autant plus que Bio Suisse a inscrit, dans le cahier des charges 2022, que plus aucun aliment fourrager bio ne pourra être importé pour les ruminants. La pratique de la pâture intégrale commence au printemps par du surpâturage afin de stimuler le tallage des graminées et dhabituer les animaux. Vient ensuite un important travail de planification des pâtures afin de faire correspondre les besoins en fourrage du troupeau à la production des prairies : taille des surfaces, durée et intensité du pâturage, ouverture des pâtures (au moment de la hauteur idéale de lherbe), heure de conduite des vaches au pâturage, etc. Une planification optimale nécessite plusieurs années de travail et dadaptations en fonction des observations réalisées et peut aussi être adoptée en pâture partielle pour les systèmes qui ne peuvent pas développer une pâture intégrale (éloignement des parcelles). Dautres paramètres peuvent influencer la réussite du système, comme la sélection du type de vaches et ladoption de vêlages saisonniers qui permettent de faire coïncider le besoin maximal de fourrages avec la forte croissance de lherbe et ainsi de limiter le coût daffouragement. Le producteur laitier bio Christof Widmer témoigne de son expérience en pâture intégrale et notamment de lintérêt économique (revenu de 43 CHF/heure, contre 26 CHF/h en ferme bio de plaine) et sur le temps de travail (2370 h, contre 3600 h).
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Comment les éleveurs laitiers normands sadaptent aux fluctuations ?
Cédric GARNIER, Auteur ; Florine GERVAIS, Auteur ; Laurence FOS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018
La question de la résilience des élevages bovins lait est dimportance dans un contexte daléas économiques et météorologiques forts. Mais les exploitations ne sont pas impactées toutes de la même manière, comme le montrent des résultats issus du suivi de fermes normandes. Dans létude présentée ici, il a été fait le choix didentifier les fermes les plus résilientes en sappuyant sur le niveau de rémunération moyen sur 7 années par unité de main duvre exploitant. Sur les systèmes bovins normands, en sappuyant sur ce critère, on note des écarts parfois très importants pour un même type de système. On observe, sur les systèmes les plus résilients, divers points communs : une productivité de la main duvre globalement plus élevée, tout comme les performances techniques. Lautonomie est aussi un atout au moins pour les systèmes spécialisés ou mixtes lait-viande. Mais, au-delà de ces éléments, il y a diverses voies explorées par les éleveurs les plus résilients. Cest ce que montrent trois témoignages dagriculteurs, un en AOP Normande, un en cours de conversion bio et un troisième en AB depuis 15 ans. Le premier a fait le choix de rester dans lAOP en intégrant plus de vaches normandes dans le troupeau pour respecter lévolution du cahier des charges. Le second sappuie sur la diversification, un suivi technique poussé et des investissements raisonnés. Le dernier, en AB, maximise le pâturage avec une conduite en 2 lots.
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Compilation bibliographique de références technico-économiques en AB en France : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase dABioDoc
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2018LITAB, en lien avec tous ses partenaires, contribue à valoriser les références concernant lagriculture biologique, quelles soient techniques, environnementales, sociales ou économiques. A la demande du ministère de lAgriculture et en vue didentifier les travaux produits par les différents acteurs de la recherche et du développement, producteurs de références technico-économiques en agriculture biologique, lITAB a sollicité ABioDoc pour une extraction de sa base de données documentaire spécialisée en AB, la Biobase (http://abiodoc.docressources.fr/), sur cette thématique. Pour rappel, ABioDoc est le Centre national de ressources en agriculture biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le Ministère de lAgriculture. En se focalisant sur les dix dernières années (2008-2017), cette requête basée sur 16 mots-clés (marge brute, coût de production, excédent brut dexploitation, référence technico-économique, durabilité économique ) a conduit à lobtention de plusieurs centaines de notices bibliographiques. Ces dernières ont été regroupées dans cette compilation et catégorisées par systèmes de production (bovins lait, porcins, maraîchage ).
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Fermebioscopie : Irriguer ses prairies pour maximiser le pâturage
Léo FUZEAU, AuteurCréée en 2001 dans la Sarthe, l'EARL du Logis a atteint progressivement les 56 ha et produit actuellement 440 000 litres de lait, livrés à Biolait depuis novembre 2017 (fin de la conversion en bio). C'est en 2013 que, suite à des difficultés économiques sur la ferme, les éleveurs, Marie-Yvonne et Frédéric Lethuillier, ont décidé de se tourner vers un système plus herbager. Ils ont pour cela bénéficié de l'aide de Solidarité Paysan 72 et du CIVAM AD 72, dans le cadre du projet RADITS (Recours pour les Agriculteurs en DIfficulté par la Transmission Solidaire). Ils ont pu échanger sur leurs pratiques avec un groupe d'éleveurs, et évoluer vers un système herbager économe en intrants, avec un objectif d'autonomie alimentaire et de rentabilité. Aujourd'hui, afin d'optimiser ce nouveau système herbager, les éleveurs ont décidé de profiter de leur système d'irrigation pour arroser leurs prairies et ainsi produire un maximum d'herbe toute l'année. L'article relate l'histoire de l'exploitation et les implications à chaque étape de son évolution.
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Les fermes bio sont performantes, en moyenne
Costie PRUILH, AuteurL'Institut de lÉlevage, en partenariat notamment avec l'Itab et Cerfrance, s'est interrogé sur la performance économique des élevages laitiers biologiques. Ainsi, les résultats technico-économiques de 173 exploitations pour la période 2011-2015 ont été passés au crible. Les principaux enseignements qui en ont été tirés sont présentés dans cet article. L'EBE hors main-duvre sur produit brut est en moyenne de 45 %, avec des élevages qui atteignent des niveaux inconnus en conventionnel (supérieur à 60 % pour 6 % des exploitations). Par ailleurs, il a été observé que les exploitations les plus robustes (avec le moins de fluctuations de revenu) n'étaient pas nécessairement celles qui dégageaient le meilleur revenu, mais plutôt de petites exploitations aux charges de structure et de mécanisation relativement faibles. Enfin, les experts s'inquiètent de l'agrandissement et de l'intensification des élevages bio, qui pourraient mettre à mal leurs performances économiques à cause de charges plus élevées.
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Fourrages : Les techniques pour améliorer la valeur alimentaire des maïs ensilages
Gérard COMBELLES, Auteur ; Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, AuteurPour améliorer la valeur alimentaire des maïs ensilages, il est possible de faire autrement que de récolter la plante entière. Larticle présente des résultats dessais réalisés par les groupements bio de Rhône-Alpes et par le PEP, par Arvalis et par les CETA35) : - de lassociation maïs-soja, - de récolte de lépi seul, - de récolte de la plante entière sous lépi. Lassociation maïs-soja a un effet sur la valeur en PDIN seulement. Les essais montrent un gain de 10g de PDIN/kg de MS, soit 340 euros/hectare en considérant la tonne de tourteau de soja bio à 1 000 euros. La récolte de maïs sous lépi, quant à elle, fait progresser dautres critères en plus du PDIN (augmentation de la digestibilité, de lamidon, de la matière sèche et des UFL). Sa réussite est cependant conditionnée au passage dun broyeur 3 lames pour débarrasser les cannes de maïs après la récolte. Finalement, la récolte de lépi est la technique recommandée par les Chambres dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes, pour améliorer significativement les valeurs alimentaires du maïs ensilage tout en présentant un itinéraire technique plus facile.
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L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers : Evolution sur 10 ans - Exercices comptables de 2008 à 2017
L'Observatoire technico-économique du réseau Civam compare chaque année les performances des exploitations d'élevage herbivore en Agriculture Durable (AD) avec celles du RICA, dans le Grand Ouest. 127 fermes laitières AD ont été observées, 59 non bio et 68 bio. Les résultats sont présentés pour les différents groupes (RICA, AD non bio, AD bio). Sur la période 2008-2017, les fermes laitières du Grand Ouest se sont agrandies. Elles produisent de plus en plus, sans pour autant améliorer leurs résultats. Leur revenu est très dépendant du prix du lait, tandis quaugmentent les risques techniques, financiers et humains. Néanmoins, avec moins de terres, danimaux et dinvestissement, les systèmes herbagers dégagent autant de revenu, si ce nest plus, font vivre plus de monde sur les fermes et préservent lenvironnement. Recherchant la création de richesse plus que les quantités produites, ils résistent mieux aux aléas économiques. Tel est le constat de l'étude 2018 de lObservatoire technico-économique du Réseau CIVAM sur 10 ans.
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Les prairies au service de l'élevage : Comprendre, gérer et valoriser les prairies
Sébastien COUVREUR, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; Etienne DOLIGEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2018
Les prairies, qu'elles soient permanentes ou temporaires, constituent aujourd'hui un enjeu majeur pour l'élevage, tant leurs atouts sont nombreux aussi bien à l'échelle de la parcelle, de l'animal, du système d'élevage que du territoire. De ce fait, les prairies sont au cur de l'évolution de l'agriculture vers l'agroécologie. Néanmoins, la formation des futurs éleveurs, conseillers, techniciens et ingénieurs laisse peu de place aux prairies. L'enjeu est donc de convaincre les différents acteurs de l'intérêt des prairies qui produisent généralement la ration de base des herbivores tout en contribuant à la performance, à la compétitivité et à la durabilité des élevages, sans être particulièrement complexes à gérer. Ainsi, sur la base des ressources existantes recensées grâce au réseau constitué par le RMT Prairies Demain, cet ouvrage de référence a été créé dans l'objectif principal de rassembler et simplifier les messages sur les prairies, en les recentrant sur les idées clés, en les illustrant par des cas pratiques convaincants et opérationnels et en faisant appel à des expériences de formation. Au sommaire : - De l'espèce au couvert prairial ; - Gérer et valoriser les prairies ; La prairie dans le système ; Les rôles des prairies à l'échelle des élevages, des territoires et des filières : 8 cas concrets. Un guide à destination de l'enseignant a été rédigé en complément de ce manuel.
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Référentiel cas types lait bio Massif Central : conjoncture 2017
Le suivi pluriannuel de 16 fermes laitières biologiques par le collectif BioRéférences, complété de données du dispositif INOSYS Réseau délevage, a permis lélaboration de 3 cas types qui se veulent illustratifs de la diversité de lélevage laitier bio du Massif Central (contexte pédoclimatique, zones fourragères, mode de conduite...). Construits à partir dobservations concrètes en fermes, ces systèmes de production fournissent des références et des objectifs accessibles. Dune part, ils donnent des repères aux éleveurs et aux techniciens pour piloter les exploitations ou établir des projets. Dautre part, ces systèmes modélisés et optimisés sont disponibles pour tous travaux de prospective sur lélevage laitier aux échelons départemental et national. Les résultats conjoncturels sont établis à système technique constant en intégrant les évolutions économiques des prix des matières premières, des charges et des produits. Les prix de vente des animaux et du lait sont actualisés à partir des données commerciales, de laiteries, et à dire dexperts (de nombreux éléments dactualisation sont publiés dans le référentiel élevage).
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Référentiel élevage bovin lait bio : conjoncture 2017
Ce référentiel bovin lait est une compilation de données (prix du lait, prix des animaux, aides, prix des approvisionnements, rendements fourragers ) établie à partir du suivi annuel des fermes du collectif BioRéférences du Pôle AB Massif Central, d'un travail denquêtes, de données commerciales issues dOP, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Le but essentiel est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
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Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire en 2016
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec 14 centres de comptabilité gestion, a réalisé une compilation des revenus des agriculteurs bio de la région sur lannée 2016, disponible sur internet. LEBE est en hausse dans toutes les filières, malgré dimportantes disparités entre les productions. Sa moyenne régionale est de 49 670/UTA (+12% par rapport à 2015). Lexcédent dexploitation et le résultat courant rapporté par unité de main duvre non salariée sont résumés par production. En bovins lait, le résultat courant est en hausse, et reste stable en bovins viande. Le développement des ateliers volailles de chair et poules pondeuses bio continue. En grandes cultures, le marché est toujours en demande. En maraîchage, on note une hausse de la production et de la demande. Quant à la viticulture bio, les résultats sont en progression.
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Lattrait économique du pâturage malmené par l'évolution des structures laitières. Un exemple avec le réseau Ecolait
Michel DERAEDT, Auteur ; Bruno CHEVET, Auteur ; Philippe MATHIEU, Auteur ; ET AL., AuteurLe réseau colait® France représente un échantillon de 764 ateliers bovins lait (dont 111 avec robot de traite). En 2015, le pâturage ne dépasse 10% de la ration de base annuelle en moyenne que dans les élevages de moins de 50 vaches, les élevages de montagne et ceux en agriculture biologique. En 12 ans (2004-2015), on observe une diminution moyenne de 50% de l'herbe pâturée par vache, parallèlement à une augmentation de 50% du volume de lait produit par UMO consacrée au lait. Les coûts de production calculés sur un échantillon de 314 ateliers (bovins lait de plaine en conventionnel en 2015) montrent un écart favorable aux systèmes pâturants (+ 8000 de revenu disponible/UMO lait). A dire d'experts, de nombreux aspects conduisent beaucoup d'éleveurs à préférer une conduite plus standard et mieux maîtrisée avec peu de pâturage pour les laitières.
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En bio, lautonomie en concentré prime sur lautonomie fourragère
Costie PRUILH, AuteurLe suivi en Rhône-Alpes de 23 systèmes en bovins lait biologiques, en zone de plaine ou de montagne, avec des niveaux dintensification variables, ou encore avec ou sans séchage en grange, a permis didentifier divers éléments de succès, communs à tous ces systèmes. Le levier de succès majeur est lefficacité du système fourrager. Il est essentiel de bien adapter son système au potentiel pédoclimatique de son exploitation et à ses surfaces disponibles. Il faut rechercher le meilleur optimum et non vouloir maximiser absolument sa productivité, et viser un système durable, avec des coûts limités. Au niveau technique, il est essentiel de réussir son pâturage, notamment davril à novembre. Vu le prix dachat des aliments en AB, il est aussi important de rechercher lautonomie en concentrés ou encore en paille. Pour ce faire, avoir des céréales et des méteils dans ses rotations présente divers atouts. Il faut enfin laisser une large place aux légumineuses sur la ferme, via notamment les prairies multiespèces.
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Combiner les potentialités de chaque race
Annick CONTÉ, AuteurLe croisement en production laitière bovine se développe. Certains pays sont très avancés, comme la Nouvelle-Zélande, les USA ou les Pays-Bas. Ainsi, pour ce dernier pays, 12 % des vaches laitières sont croisées. Avec seulement 1.5 % des inséminations artificielles premières en croisées, la France est loin derrière, mais ce chiffre est en progression de 30 à 40 % par rapport à 2010. Les éleveurs cherchent à jouer sur leffet bonus sur la production et la fertilité de lhétérosis et sur la complémentarité entre races pour améliorer les aptitudes fonctionnelles. Cet effet est sensible dès la première génération mais, si cette dernière est homogène, les suivantes sont plus hétérogènes. Depuis 2009, un groupe déleveurs herbagers bretons sest investi dans cette voie du croisement, en adaptant leur stratégie de sélection selon les spécificités de leur système. Ils sont aujourd'hui 27, dont 14 en bio. Les résultats du groupe sont intéressants, jusquau volet économique, avec un revenu disponible de plus de 3 000 /UTH en moyenne. Par ailleurs, des simulations économiques sur quinze ans, faites dans le cadre dune thèse, montrent un gain de marge brute de + 20 à 100 euros par vache et par an avec le croisement, mais plutôt à partir de la cinquième année.
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Coûts de production de latelier laitier : Synthèse normande 2017
Cette synthèse a été faite à partir de données chiffrées issues de 269 exploitations bovins lait normandes, dont les clôtures comptables ont été synchronisées au 31 mars 2016. 17% de ces fermes étaient en signe de qualité (AB ou AOP). Parmi les principaux résultats, retenons : i) des coûts de production de 2014 à 2016 pour l'ensemble des exportations globalement en baisse, mais globalement pas de façon suffisante face à un prix du lait moyen payé toujours plus bas ; ii) les quatre principaux postes de charges sont, dans un ordre décroissant, le coût alimentaire, la mécanisation, le travail et les annuités ; iii) les élevages biologiques présentent le coût alimentaire le plus faible de léchantillon (74 les 1000 litres, contre 140 pour les systèmes conventionnels comptant moins de 50 % dherbe dans le système fourrager) ; iv) par contre, le poste de mécanisation est plus élevé en AB (140 /1000 litres de lait contre, par ex., 92 pour les systèmes conventionnels comptant moins de 50 % dherbe dans le système fourrager). En effet, à linverse du coût alimentaire, le coût de la mécanisation est plus faible dans les systèmes intensifs par effet de dilution.