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Démarche qualité Biolait : Du lait plus digeste par sélection génétique ?
Erwan LE ROUX, Auteur ; Soizick ROUGER, Auteur ; Yves LEVESQUE, AuteurSuite à une mutation génétique il y a quelques 5000 ans, les vaches peuvent produire du lait contenant des béta-caséines (des protéines) de type A1 et de type A2 (type A2 existant avant la mutation). Suivant les vaches, le lait produit peut contenir les deux types (lait A1A2) ou un seul (lait A1A1 ou lait A2A2). Or, au cours de la digestion, le type A1 produit un peptide que diverses études souligne comme étant difficile à digérer. Dans divers pays, dont la Nouvelle-Zélande, l'élevage s'oriente vers la production de lait A2A2, en faisant de sa meilleure digestibilité un argument de vente. Sélectionner un troupeau A2A2 est possible depuis quil existe des tests simples à partir de poils. Dans ce contexte et dans le cadre de sa démarche qualité, Biolait réfléchit à la question de produire du lait A2A2, sachant que constituer des troupeaux uniquement constitué de A2A2 prend du temps, au moins 5 à 6 ans. Cependant, ne vaut-il pas mieux anticiper et profiter dune nouvelle opportunité si la demande en lait A2A2 venait à se développer comme le supposent certains acteurs ? Certains adhérents de Biolait ont déjà passé le cap et se sont engagés dès à présent dans la sélection de troupeaux A2A2, comme Erwan Le Roux, éleveur bio dans le Finistère.
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Dossier : Croisement de races laitières, effet de mode ou opportunité ?
Isabelle PAILLER, Auteur ; Anne BRIEND, Auteur ; Guylaine TROU, Auteur ; ET AL., AuteurLe paysage de lélevage bovin lait français est dominé par des troupeaux en race pure, au contraire dautres pays comme la Nouvelle-Zélande ou lIrlande. Mais, si le croisement reste minoritaire en France, il se développe aujourdhui, en AB et en conventionnel. Lobjectif des éleveurs qui croisent systématiquement nest pas de rechercher une production maximale mais de sélectionner une vache adaptée à leurs besoins, robuste, qui, par exemple, vêle bien, produit un lait avec de meilleurs taux et est apte au pâturage. Cest ce que montre ce dossier qui reprend divers cas déleveurs bretons qui se sont engagés dans cette voie du croisement, certains depuis plusieurs années, dautres plus récemment, souvent à 3 voies avec notamment de la Normande et de la Jersiaise sur des vaches Holstein. Ainsi, il sest constitué un GIEE en Bretagne, en 2015, ayant pour objectif dévaluer les conséquences de ces croisements, avec l'enregistrement de divers paramètres pour chaque femelle. La ferme expérimentale de Trévarez a aussi fait le choix du croisement sur son troupeau biologique. Dans tous les cas, cest bien la recherche dun troupeau adapté au système qui est le moteur de ces expériences, afin dasseoir ou de renforcer les performances techniques et économiques de lélevage.
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Dossier : L'élevage des génisses
Ludovic BILLARD, AuteurL'introduction de ce dossier rappelle l'importance de l'élevage des génisses dans une ferme laitière. Le choix de pratiques d'élevage qui visent un meilleur bien-être animal, une meilleure santé du troupeau, mais aussi de meilleures conditions de travail, sans sacrifier les performances économiques des fermes, compte dans la recherche d'équilibre de cet élevage. Le partage d'expériences entre éleveurs, dans ce cadre, présente de nombreux atouts. Ainsi, des éleveurs témoignent sur certains de leurs choix : - Vêlages 2 ans, 3 ans ? Avantages et inconvénients (Isabelle Mathy, 01) ; - Déléguer l'élevage des veaux à des vaches nourrices pour avancer dans la simplification du système (Gérard Grandin, 61) ; - Le lait fermenté (Joëlle et Jean-Yves Lyonnet, 42) ; - Kéfir et élevage des génisses : deux facteurs indissociables pour moi aujourd'hui (Frédéric Thiriet, 88) ; - Le kéfir de lait (Jean-Yves Papin, 49) ; - Les veaux sous la mère (Didier Bourgeois, 89) ; - Respecter la physiologie est primordiale (résumé d'une intervention de Marine Lemasson, conseillère en systèmes ruminants bio et durables) ; - L'expérimentation des vaches nourrices (Laurent Brunet, 88) ; - Changer de mode d'élevage pour éradiquer la Cryptosporidiose (Alain Guiffès, 49) ; - Le colostrum ou l'or liquide (Nadine Savary, 53) ; - Les vaches nourrices (fermoscopies de 3 exploitations laitières).
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Dossier : La génétique en lait bio : Y a-t-il une génétique adaptée à la Bio ?
Alain GUIFFÈS, Auteur ; Soizick ROUGER, Auteur ; Caroline DOS SANTOS, Auteur ; ET AL., AuteurLa plupart des éleveurs en bovins lait bio qui témoignent dans ce dossier souhaitent être le plus autonomes possible dans le pilotage de la génétique de leur troupeau. Ce dossier a pour objectif de : partager des informations, donner des éclairages, y compris scientifiques (INRA), sur les différentes façons d'envisager la génétique en bovins lait, selon les situations et les objectifs, et notamment dans le cadre d'une conversion. Au sommaire : - Le point de vue de Didier Boichard, chercheur INRA ; - Génétique et pâturage (FRCIVAM Limousin) ; - Brunes et fromage (GAEC de Chanac, 48) ; - Semences sexées : Le débat est ouvert ! (SCEA Grasteau, 72) ; - Utilisation de semences sexées en race jersiaise (GAEC des Jersiaises, 72) ; - Insémination par l'éleveur (IPE) (Norbert Peysi, 12) ; - Une reproduction 100 % naturelle (GAEC des Fontenilles, 21) ; - Allonger les périodes de lactation ? (GAEC Roz Voan, 29) ; - Comment adapter son troupeau à ses objectifs ? (EARL du Nid, 43) ; - Le croisement 3 voies pour s'adapter au changement de système (Stéphane Marloux, 15) ; - Les races à petits effectifs, quels enjeux ? (GAEC du Wern, 22) ; - Une agriculture capable de se perpétuer toute seule (EARL des Landelles, 27) ; - Acheter un troupeau adapté aux objectifs de système (Gauthier Fihue, 76) ; - Changement de système (SARL Côté Ferme, 16) ; - Toujours plus d'autonomie (GAEC des Pâquerettes, 42) ; - L'éleveur, gestionnaire de son élevage (échanges entre Olivier Mouton, du GAEC des Pâquerettes, et Olivier Vuillet, SARL VGRS (39)).
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Famille Le Berrigaud : Croiser pour mieux pâturer
Antoine BESNARD, AuteurJoseph et Anita Le Berrigaud élèvent des bovins en Bretagne, en bio depuis 2009. Leurs deux fils, Goulwen et Gweltaz, les ont récemment rejoints sur la ferme, pour une transmission progressive. Ils ont pour objectif de développer le potentiel herbager afin de valoriser l'herbe au maximum pour produire un lait de très bonne qualité avec le moins de charges possible. Ils bénéficient d'un système herbager déjà solidement installé par leurs parents, et envisagent de le poursuivre en mettant en place un système néozélandais. Cela nécessite de revoir la génétique de leur troupeau, actuellement composé à 50 % d'Holstein-Simmental, le reste en Holstein avec quelques Pie Rouge et quelques Montbéliardes. Les deux éleveurs expliquent pourquoi ils ont opté pour le croisement Frisonne-Jersiaise, et comment ils entendent changer le système en passant en vêlage groupé.
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Fermebioscopie : GAEC du Pis Vert, Adhérent BIOLAIT du département 61
Jérémie OUY, AuteurIssu d'une fratrie de 5, Jérémie Ouy reprend la ferme familiale bio au moment du départ en retraite de son père. La ferme laitière est alors déjà autonome pour l'alimentation des animaux, transforme ses produits sur place et les vend au marché. Jérémie va améliorer les conditions de travail, investir dans un séchoir en grange, trouver des associés pour former un GAEC. Son témoignage illustre la volonté de poursuivre l'objectif d'autonomie globale de l'exploitation, mais aussi les liens de solidarité entre associés. Jérémie présente quelques éléments sur l'élevage de ses animaux (alimentation/ration, vêlages, pâturage) et les résultats économiques de la ferme pour 2014 à 2016. Afin de relever le défi permanent de faire vivre deux familles, de nouveaux projets ont vu le jour (nouvelle boutique, installation d'un pasteurisateur, création d'une cave à fromages enterrée...).
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Fermebioscopie : Un système de travail réfléchi et autonome
Bernard GOURAUD, Auteur ; Romain CLAVEL, AuteurProducteur de lait biologique depuis 1998, Bernard Gouraud, éleveur installé dans lAin, a réfléchi son système pour en renforcer la cohérence. Résultat : un système centré sur le pâturage, autonome (0% dachat daliments), limitation de la charge de travail, bonne santé du troupeau et bons résultats économiques. Ainsi, les 90 hectares de la SAU (dont 10 en céréales) accueillent un troupeau de 50 vaches laitières (croisement 3 voies Montbéliarde, Normande, Simmental), pour une production de 180 000 litres de lait vendus. Avec larrivée dun associé, le but est daugmenter la production (250 000 l par an) et de diversifier la production avec lintégration dun atelier ovins et dun second en poules pondeuses. Un système de vaches nourrices a été mis en place pour les veaux et lélevage des génisses de remplacement (3 génisses par vache). Plus aucun veau nest élevé au biberon. Pour valoriser au mieux la ressource herbe, les vêlages se font en deux périodes : mars-avril-mai et septembre-octobre-novembre. Depuis 2 ans, cet éleveur pratique le pâturage tournant dynamique sur tout son cheptel, avec des résultats satisfaisants. Les stocks de fourrages sont limités (séchage en grange), vue limportance donnée à la pâture. Les céréales produites ne sont destinées quà la ration hivernale. Les rotations sur les parcelles sont de 6 à 10 ans, avec des prairies temporaires à flore variée de 4 à 8 ans, suivies de 2 ans de céréales. La conduite des cultures a été aussi réfléchie afin de la simplifier au mieux.
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Au fil du salon... une filière en effervescence
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLe salon Tech&Bio de 2017 a accueilli une multitude daméliorations et dinnovations en matériels, en techniques, mais également en démarches dentreprises et de filières. Une vingtaine de produits, récemment mis au point ou en cours de développement, sont présentés. En élevage : - de nouveaux mélanges fourragers à base de lablab ; - des variétés de maïs conçues pour lagriculture biologique ; - des concentrés azotés sans gluten ; - des toasteurs mobiles ; - une filière bio et locale dAngus ; - des "massaïs" conservés par voie anaérobie, pour les monogastriques, qui associent des broyats de graines ou ensilages avec une légumineuse fourragère. Pour les cultures spécialisées : - divers matériels (tracteurs électriques, pulvérisateur enjambeur à traction animale) ; - des filets antidérive pour exploitation mixte ; - un jeu collectif édité par lINRA pour développer la mycorhization. En grandes cultures : - de nombreux outils et matériels (herse étrille, écimeuse à couteaux, bineuse, charrue, déchaumeur-scalpeur, semoir de semis direct, houe rotative) ; - de nouvelles semences et variétés sélectionnées en bio.
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Le GAEC Ferme de la Hitte
Sandrine DEBLOIS, AuteurFondée par François et Anne Calvet, la Ferme de la Hitte (Ariège) est récemment devenue GAEC, avec, parmi les objectifs, une transmission en douceur. C'est en 1975 que François, participant à une première formation à l'agriculture biologique, trouve la philosophie qui va nourrir son projet d'installation : construire un élevage respectueux de l'environnement et des animaux, porteur d'autonomie. Installé en 1979, son élevage est labellisé Nature & Progrès en 1984. Aujourd'hui, la ferme compte 63 ha de prairies, 22 vaches laitières, 2 taureaux, des génisses et des porcs gascons qui valorisent le petit lait issu de la fabrication du fromage. Le portrait de la Ferme de la Hitte éclaire comment François a acquis une connaissance et un savoir-faire qui sont le fruit d'années de pratiques, d'observations et d'échanges avec d'autres éleveurs. Aujourd'hui, pour ne pas laisser les repreneurs repartir de zéro, François s'est associé avec ses salariés, Camille, Thomas et Philippe, pour mieux gérer la continuité de l'élevage au moment de la transmission.
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Guide technique 2017 : Aléas climatiques : Comment s'adapter et anticiper ? Evolution des exploitations laitières mayennaises en réponse aux aléas climatiques
Quels sont aléas climatiques rencontrés en Mayenne ? Quelle stratégie dadaptation les éleveurs laitiers mayennais adoptent-ils ? Dans ce guide technique, sous forme de fiches, sont exposées des adaptations à des printemps secs ou des printemps pluvieux, en décrivant des adaptations à court terme (intra-annuelles), à moyen terme (d'une année sur l'autre) ou à long terme (plus de 2 ans). Chaque fiche est construite à partir des rubriques suivantes : Le principe de ladaptation ; quand mettre en place cette adaptation et comment ; quels en sont les avantages et les inconvénients ; résultats techniques et économiques ; témoignages dagriculteurs. Exemples de sujets traités dans le cadre des adaptations à court terme : - Diminuer rapidement les besoins du troupeau ; - Pratiquer la monotraite estivale ; - Réduire lapport alimentaire des génisses pour privilégier le pâturage des vaches Exemples de thèmes traités dans le cadre dadaptations à moyen terme : - Cultiver la luzerne ; - Semer des prairies multi-espèces ; - Implanter des couverts fourragers Enfin, pour les adaptations à long terme : - Races rustiques ; - Stratégie sur lélevage des génisses face aux aléas climatiques ; - Prairies permanentes ; - Séchoir en grange, en vrac ; - Construire et conduire un système herbager ; - Diversifier les systèmes de culture pour plus de résilience
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 9
Antoine ROINSARD, Auteur ; Jean GUERRIER, Auteur ; Pascale LE MEZEC, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 9 est composée des articles suivants : - Liens entre choix de conduite, génétique et résultats techniques dans les élevages de bovins lait bio en France ; - Contractualisation en lait : un appui juridique à la FNAB ! ; - Point de conjoncture laitière européenne ; - État des lieux des fermes ovins lait bio en Aveyron ; - Les petits veaux en élevage laitier : rappel réglementaire ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
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Mois de la bio : Concilier robot de traite et pâturage au Gaec de Rosen
Dans le cadre du mois de la bio en Grand Est, le Gaec de Rosen de la famille Guth à Dettwiller, dans le Bas-Rhin, ouvrait ses portes le mardi 7 novembre 2017. Lexploitation compte aujourdhui 130 vaches laitières et une SAU de 120 hectares environ. La conversion en agriculture biologique sest engagée lors de linstallation du fils, Guillaume, en 2009. Ce dernier explique son choix du robot de traite DeLaval installé en 2011 et les actions mises en place pour pouvoir concilier pâturage et robot. Afin d'améliorer les taux du lait produit, l'éleveur a choisi des vaches jersiaises (50 actuellement, avec l'objectif de changer le troupeau).
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"Le passage en bio permet de gagner en efficacité économique"
Karen MARUEL, Auteur ; BIO 63, AuteurDans le Puy-de-Dôme, l'association Bio 63 est allée à la rencontre de trois éleveurs qui ont accepté de présenter leur système de conduite : - Sortir du système broutard, une nécessité en bovin allaitant bio ; Angeline Masson, éleveuse de vaches de race Charolaise, est en bio depuis 2010. Pour valoriser au mieux sa viande dans la filière bio, elle a décidé, pour 2018, d'engraisser une dizaine de génisses grasses (contre 3 précédemment), et quelques veaux de boucherie. A l'occasion de cette visite, le projet de recherche SALAMIX sur les systèmes d'élevage herbagers a été présenté par Karine Vazeille de l'INRA de Laqueuille ; - Échanges autour d'une ferme bovin lait bio performante ; Roland Bel est éleveur laitier en Pie Noire et Jersiaise dans le Livradois-Forez, en bio depuis 2011. Il valorise au maximum la ressource en herbe, ce qui lui permet de limiter les charges et de gagner en autonomie alimentaire. Cette visite a aussi été l'occasion de présenter le collecteur de lait Biolait, auquel adhère l'éleveur ; - Le Saint-Nectaire bio, un marché porteur ; Bruno et Aline Brugières élèvent 22 montbéliardes, ferrandaises et abondances sur une cinquantaine d'hectares, sur la commune de Chastreix, en bio depuis 1998. Avec la moitié de leur production de lait, ils fabriquent du Saint-Nectaire AOP et bio, qu'ils affinent sur place et commercialisent en vente directe, à la ferme, dans les magasins bio et sur les marchés bio.
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Quels programmes d'amélioration génétique des animaux pour des systèmes d'élevage agro-écologiques ?
Florence PHOCAS, Auteur ; Catherine BELLOC, Auteur ; Joël BIDANEL, Auteur ; ET AL., AuteurDans les systèmes d'élevage dits agroécologiques, il est attendu des animaux qu'ils assurent la production tout en disposant de capacités d'adaptation à des contextes variés. Ainsi, il semble nécessaire de réorienter les programmes de sélection en considérant les interactions génotype-environnement et en évaluant les performances des animaux dans des systèmes à bas intrants. Ce sont des profils d'animaux variés, avec une diversité génétique entre races et intra-races importante, qui permettront de répondre aux attentes dans des milieux et systèmes d'élevage divers. Ainsi, les trois grandes étapes de sélection seront impactées par cette évolution des systèmes, à savoir : - la définition des objectifs de sélection ; - l'évaluation génétique ; - la sélection et l'utilisation des reproducteurs. Cet article rapporte une expertise collective de l'Inra, l'Idele, l'Ifip et l'Itavi sur le sujet.
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Race locale : La Bretonne Pie-Noir à l'honneur
Frédéric RIPOCHE, AuteurLors de l'édition 2017 du Salon de l'agriculture, c'est la race bovine Bretonne Pie-Noir qui est à l'honneur, représentée par Fine, l'une des vaches du GAEC des Sept Chemins, conduit en agriculture biologique, en Loire-Atlantique. Relancée grâce à un plan de sauvegarde qui a désormais 40 ans, le premier en France pour une race bovine, cette race locale mixte ne manque pas d'atouts. Les trois associés du GAEC en témoignent. Si la productivité de la Bretonne Pie-Noir est modeste (3000 à 4500 L de lait), elle est rustique et s'accommode de peu. Son lait est facile à produire et à valoriser en transformation fromagère.