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Santé animale



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Elevage - Méthodes de santé alternatives en bovins
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn santé animale, certains vétérinaires proposent, aux éleveurs qu'ils accompagnent, de recourir, au moins en première intention, aux médecines alternatives : homéopathie, phytothérapie, aromathérapie, acupuncture... C'est notamment le cas de Claudine Fouquet, vétérinaire dans la Loire, qui associe ces différentes méthodes, ainsi que l'allopathie lorsque cela s'avère nécessaire. Elle présente, dans une interview, son approche et ses pratiques en élevage de bovins. Dans un second article, Jean-Pierre Siméon, vétérinaire membre du GIE Zone Verte et installé en Saône-et-Loire, présente sa pratique de l'ostéopathie avec, pour maître-mot, la prévention. On retrouve ces pratiques alternatives sur l'élevage laitier d'Amandine et de Carl Cheminal (GAEC La Route du Basalte), dans la Loire. Partis d'un système intensif, ils ont peu à peu changé leurs pratiques en allant vers un système herbe et foin et en convertissant la ferme à l'agriculture biologique. Le changement de système a conduit à diminuer la pression sur les vaches. Avec une alimentation équilibrée et un travail de sélection dans le troupeau, ils gèrent la santé principalement avec des médecines alternatives. Aujourd'hui, la législation ne permet pas l'automédication en élevage, mais le collectif d'experts Plantes en élevage, coordonné par l'Itab, s'est mobilisé, en 2017, pour faire bouger les lignes concernant notamment la phytothérapie et l'aromathérapie. L'Anses s'est saisi de ces questions et, fin 2021, a rendu un avis plutôt favorable.
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Vu au Space
Frédéric RIPOCHE, AuteurÀ l'occasion du Space, salon agricole dédié à l'élevage qui se tient chaque année à Rennes, de nombreuses entreprises viennent exposer leurs nouveautés. Certaines de ces nouveautés sont présentées dans cet article : - les additifs alimentaires à base d'extraits de plantes de la société Nor-Feed, et notamment la gamme à base d'agrumes qui a pour but de mieux valoriser les protéines de la ration par les monogastriques ; - le complexe de minéraux et d'oligo-éléments Z'Fix Slurry, conçu par Olmix, qui améliore la qualité biologique, physique et agronomique des lisiers ; - le produit Phyto Ax'cell, de Phytosynthèse, qui peut soutenir les animaux d'élevage lors des périodes où leur métabolisme est fortement sollicité (ponte, mise-bas, stress thermique...) ; - la préparation bactérienne DéchaumActiv, de la société Via Végétale, qui améliore la fertilité des sols en optimisant la dégradation des résidus de cultures et la libération des éléments nutritifs ; - le bloc à lécher SodiRespi, destiné aux bovins et aux équins, un complément riche en minéraux et en oligo-éléments qui permet, par ailleurs, d'optimiser le confort respiratoire des animaux. Pour finir, Moulin Marion présente sa nouvelle filière de trituration de soja bio en France. À terme, le meunier et fabricant d'aliments pour le bétail aimerait proposer des produits 100 % français.
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Analyse des processus techniques et organisationnels qui mènent à des situations d'équilibre sanitaire dans les élevages bio
Catherine EXPERTON, Auteur ; T. MOUCHARD, Auteur ; M. BOUY, Auteur ; ET AL., AuteurLa conduite délevage en agriculture biologique privilégie la mise en uvre dune approche globale de la santé animale, où lutilisation dintrants de synthèse (antibiotiques ou antiparasitaires) doit rester une solution de dernier recours. Le cahier des charges bio recommande dailleurs daxer la gestion de la santé animale sur la prévention des maladies. Au niveau du troupeau, léquilibre sanitaire est atteint lorsque peu danimaux sont malades et quils reçoivent peu dintrants médicamenteux. La perte de cet équilibre engendre des maladies, des problèmes de reproduction, de bien-être animal... Le projet OTOVEIL (Développer des outils techniques et organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) avait pour objectif didentifier les déterminants de léquilibre sanitaire. Pour cela, la perception des éleveurs de cette notion et les pratiques délevage mises en uvre pour parvenir à cet équilibre ont été examinées. Ces analyses ont permis daboutir à la création dun outil daide à la décision (OAD) pour renforcer la prévention et la surveillance dans les élevages. Cet OAD se base sur des grilles « Panse-Bêtes », développées pour les différentes filières de ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande, caprins). Ces grilles sont disponibles sous la forme de livrets papier ou dune application numérique WebAppli. Cet OAD permet de mieux intégrer une approche multi-factorielle de la santé animale, en invitant léleveur à rechercher les différentes causes dun déséquilibre sanitaire (bâtiment, abreuvement, alimentation, santé, prairie, génétique, climat et saison ). Cet outil peut également servir dappui aux conseillers et aux vétérinaires pour créer un plan dactions visant à remédier aux problèmes de santé identifiés dans certains élevages.
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Lautomédication chez les ruminants
Delphine DANIEL, AuteurNous avons longtemps cru que les bovins, les ovins et les caprins pâturaient ce quils avaient à disposition, sans faire de distinction entre les plantes. Or, si ces ruminants disposent dune grande diversité despèces à pâturer et si nous observons plus attentivement ce quils mangent, nous pouvons voir quils sélectionnent les végétaux quils pâturent. Ils peuvent même faire preuve dautomédication. Ainsi, observer les consommations atypiques dun troupeau ou dun animal peut informer sur son état de santé. Cet article explique les bénéfices de certaines plantes communes pour les ruminants : pissenlit, ortie, plantes taniques (ex : écorces ou ronces), saule, origan thym et serpolet, prunelier et lierre grimpant. Il aborde également la consommation dargile par ces animaux.
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Le bien-être des animaux d'élevage : Comprendre le bien-être animal
Luc MOUNIER, Auteur ; Alain BOISSY, Auteur ; Christine DUVAUX-PONTER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES Cedex (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2021
Le bien-être des animaux est aujourdhui lune des préoccupations fortes de notre société. Lamélioration des conditions de vie des animaux délevage implique une évolution des pratiques. Toutefois, ces évolutions nécessitent une harmonisation des notions entre les divers acteurs concernés. Ce document synthétise les connaissances scientifiques actuelles sur la sensibilité et la conscience des animaux et retrace lhistoire philosophique et juridique de la prise en compte de leur bien-être. Toutes ces informations permettent de constituer une référence commune pour une même base de compréhension de ce quest le bien-être animal. Cet ouvrage sadresse non seulement aux étudiants des filières agricoles ou en cursus universitaires et aux professionnels de lélevage, mais aussi à tout citoyen sintéressant à cet enjeu.
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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Dossier : Soigner le relationnel avec ses bovins
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurComment entretenir une bonne relation avec son troupeau ? Retour sur plusieurs démarches. Pauline Garcia, éleveuse de 130 Salers et comportementaliste, pratique une "conduite positive du bovin", afin davoir un troupeau calme et coopératif. Elle propose également des formations et explique sa démarche : visite positive gratuite sans modération (de l'éleveur à ses animaux), gestes souples, voix posée, allure lente, adaptation de son attitude au statut social de lanimal, récompenses, patience, mise en place dun sevrage progressif et stimulation des veaux lors de cette période-clé Amélie Charrin propose des formations à la communication inter-espèces basée sur une combinaison entre kinésiologie, réflexologie crânio-sacrée et communication animale. Éleveur dans le Cantal, Benoit Souvignet réalise également régulièrement, avec son père, des formations sur le dressage bovin. Cette méthode nest pas basée sur un rapport de force mais sur un bon relationnel entre lhomme et lanimal, avec un travail en douceur. Les animaux deviennent ainsi moins stressés pour les interventions et plus confiants, ce qui facilite le travail au quotidien. Le dossier se termine par un article sur les liens entre le numérique et le bien-être animal. Depuis une dizaine dannées, les outils numériques se sont beaucoup développés en élevage (capteurs environnementaux, de nutrition, de santé, monitorage ). Ces outils permettent dévaluer les besoins physiques des ruminants, mais sont également prometteurs pour évaluer le bien-être des animaux. Cependant, ces outils ne doivent pas entraîner une perte de contacts avec ses animaux et des lacunes dans le suivi au quotidien.
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From its roots, organic inspires science, and vice versa: Book of Abstracts of the Science Forum at the Organic World Congress 2021, September 8-10, 2021
Gerold RAHMANN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; Reza ARDAKANI, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Les racines scientifiques des systèmes biologiques sont ancrées dans les quatre principes établis par IFOAM : lécologie, la santé, léquité et la précaution. Des compétences scientifiques sont nécessaires pour une amélioration continue des aliments et des systèmes de production biologiques. Dans le cadre du Forum scientifique du Congrès mondial de la bio 2021 (Rennes, du 8 au 10 septembre 2021), les chercheurs ont été invités à partager leurs travaux en lien avec les cinq thèmes suivants : 1 Approches écologiques de la santé des systèmes ; 2 Qualité des produits et des process en agriculture biologique : méthodes et défis ; 3 Transition vers des systèmes alimentaires biologiques et durables ; 4 - Innovation en agriculture biologique : « sortir des sentiers battus » ; 5 - Cadres politiques et économiques comme moteurs d'un développement dynamique du secteur biologique. Diverses productions et thématiques ont été abordées au sein de ces différents thèmes : lélevage (de monogastriques et de ruminants), les productions végétales, la fertilité des sols, la résilience des systèmes, lautonomie, la sélection génétique, la qualité des aliments, la santé humaine, la certification, les marchés, les attentes des consommateurs, les politiques publiques Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus de 200, conférences et présentations de posters confondues).
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Guide : Conduite des bovins viande en agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine Edition 2021
Ce guide technique est consacré à la conduite des bovins allaitants en agriculture biologique dans la région Nouvelle-Aquitaine. Après avoir effectué un rappel sur les principes de lagriculture biologique, il décrit, théoriquement, un système délevage bio idéal. Il fournit ensuite les principaux points réglementaires (éléments du cahier des charges et précisions du guide de lecture), ainsi que des conseils techniques, en ce qui concerne : 1 Lalimentation des bovins viande ; 2 La conduite sanitaire du troupeau ; 3 Le logement des animaux ; 4 La gestion générale du troupeau ; 5 Les rotations des cultures (pour les exploitations en polyculture-élevage) ; 6 Ladaptation de lassolement (avec une sous-partie dédiée aux prairies et une autre dédiée aux cultures). Des repères économiques sont également apportés et les modalités pour pouvoir convertir un élevage sont détaillées.
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Health and welfare in organic livestock production systems - a systematic mapping of current knowledge
Magdalena Presto ÅKERFELDT, Auteur ; Stefan GUNNARSSON, Auteur ; Isabel BLANCO-PENEDO, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, réalisée par des chercheurs suédois, a pour objectif de dresser un état des lieux de la santé et du bien-être des animaux dans les élevages biologiques. Pour cela, une méta-analyse a été conduite sur 166 publications scientifiques, publiées entre 2008 et 2020, afin détudier la prévalence des maladies et des effets comportementaux chez les bovins, les ovins, les porcins, les poules pondeuses et les poulets de chair biologiques. Les résultats nont pas permis de mettre en avant de différences sur le bien-être animal, dans les élevages biologiques comparés aux élevages conventionnels. Néanmoins, le statut du bien-être des animaux est généralement bon en agriculture biologique, si lon se base sur la définition de la santé et du bien-être des animaux établie par l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale). Par ailleurs, les normes biologiques offrent un cadre permettant une intégration élevée du bien-être animal. Cependant, les systèmes biologiques sont confrontés à plusieurs défis en matière de santé animale. Dans les élevages laitiers bio, les principaux problèmes de santé sont similaires à ceux des fermes conventionnelles : la gestion des mammites et des boiteries. Dans les élevages ovins bio, les principaux problèmes de santé concernent la gestion des parasites, des mammites, ainsi que la mortalité des agneaux. Les élevages porcins bio sont confrontés à des mortalités de porcelets, des affections respiratoires, des parasites et des problèmes de pattes. Dans les élevages de poules pondeuses bio, les principaux problèmes rencontrés sont le picage, le cannibalisme et la gestion des parasites. Dans les élevages de poulets de chair bio, les problèmes concernent plutôt les dermatites au niveau des pattes, des jarrets et de la poitrine.
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Homme-animal, vers une relation nouvelle
Claire MULLER, AuteurDu fait notamment de la demande sociétale, la question du bien-être animal est devenue un point-clé en élevage. Globalement, on observe un changement du rapport à lanimal, reconnu comme un être sensible. Le bien-être animal devient une préoccupation de léleveur au même titre que les aspects zootechniques. Cela sous-entend aussi un positionnement diffèrent de lhomme vis-à-vis de lanimal, non basé sur la dominance. Ces changements concourent à augmenter les performances des troupeaux, les animaux étant moins stressés, ou encore à réduire les risques daccidents. Cela peut aussi être la base de nouvelles approches pour soigner, manipuler ou communiquer avec lanimal. Ainsi, larticle revient sur certaines de ces approches alternatives, comme le chuchotement, la communication à l'intuition ou encore le Reiki, méthodes qui souvent demandent aussi de travailler sur soi.
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Key traits for ruminant livestock across diverse production systems in the context of climate change: perspectives from a global platform of research farms
Jordana RIVERO, Auteur ; Nicolas LOPEZ-VILLALOBOS, Auteur ; Michael LEE, AuteurIl existe une grande diversité de systèmes délevages de ruminants dans le monde présentant de nombreux avantages. Cependant, dans un contexte de changement climatique, la place des élevages de ruminants est questionnée en raison de leur faible efficacité en matière de conversion alimentaire et de leur production de méthane (fermentation entérique). Ces élevages sont en effet confrontés, au niveau mondial, à un double défi : atténuer les émissions de gaz à effet de serre et sadapter au changement climatique. Cela nécessite des stratégies de sélection et d'alimentation des animaux basées sur loptimisation des systèmes. Cette étude a rassemblé les données d'un réseau mondial de fermes expérimentales (12 fermes), qui reflète une variété de systèmes de production de ruminants dans diverses régions du globe, allant de la production laitière intensive aux Etats-Unis au pâturage extensif au Kenya ou intensif au Brésil, ou encore à la production laitière et allaitante en France (fermes expérimentales de lInrae). Pour chacune de ces fermes, les chercheurs ont listé et classé par ordre de priorité les caractéristiques sélectionnées dans les troupeaux pour assurer la durabilité de lélevage, dans les conditions actuelles, et dans une perspective de changement climatique à moyen terme (+2°C dici 2050). Ces caractéristiques ont été classées en différentes catégories : productivité, qualité des produits, efficience, reproduction, facilité de mise-bas, qualités maternelles, maniabilité, santé, adaptabilité et environnement. A partir de ces informations, des changements-clés, dans les approches génétiques et nutritionnelles, ont été identifiés afin de façonner de futurs systèmes d'élevage de ruminants plus durables.
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Parasit'Lab analyse les parasites gastro-intestinaux
Damien HARDY, AuteurAfin d'accompagner les éleveurs dans le suivi sanitaire de leurs animaux (petits ruminants, bovins, porcins, équins), et notamment en ce qui concerne les parasites gastro-intestinaux, l'institut suisse de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) met à leur disposition des kits avec du matériel de prélèvement, prélèvements que les éleveurs peuvent adresser par courrier au laboratoire de l'institut.
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Les prairies, une richesse et un support dinnovation pour des élevages de ruminants plus durables et acceptables
Audrey MICHAUD, Auteur ; Sylvain PLANTUREUX, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; ET AL., AuteurLélevage a subi différentes crises et doit, de plus en plus, faire face aux questionnements de la société à son égard. Grâce à leurs nombreux atouts, les prairies permanentes et temporaires pourraient contribuer à fournir une image positive des élevages de ruminants (bovins, ovins et caprins), tout en répondant aux différents défis des filières. Lobjet de cet article est de proposer un état des lieux des nouvelles connaissances et des innovations en termes doutils de gestion des prairies en zone tempérée, au regard de lévolution des enjeux associés à lélevage. Les connaissances sur le fonctionnement des prairies et sur leur gestion ont fortement progressé, ces dernières années. Elles ont particulièrement été approfondies pour les prairies permanentes qui sont plus complexes à gérer. Dans tous les cas, les intérêts environnementaux des prairies sont multiples : diminution de l'érosion, régulation des flux d'eau (prévention des crues, stockage d'eau), filtration des polluants minéraux et organiques, préservation de la biodiversité floristique, faunistique et microbienne, stockage de carbone... Elles offrent également dimportants avantages au regard de la santé des animaux et de la qualité nutritionnelle et organoleptique des produits animaux. Elles ont donc implicitement un impact sur la santé humaine. A cela, sajoutent des perspectives intéressantes pour la résilience des systèmes de production face aux aléas climatiques et économiques. Les prairies sont donc de véritables atouts pour la mise en place délevages de ruminants durables et acceptables par la société. Néanmoins, il reste encore à mieux quantifier les services quelles rendent, à mieux évaluer leurs réponses face aux aléas climatiques et à mieux les faire reconnaître.
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Réenchantons l'élevage : Des cures pour les troupeaux
Stéphane COZON, AuteurCet article présente les soins préventifs et curatifs réalisés sur un élevage en biodynamie (la ferme de Baume Rousse) et leurs bienfaits sur la santé des vaches, des ânesses, des brebis, des cochons et des poules. Parmi les plantes utilisées en cure figurent : l'ail, la betterave fourragère, le lin, l'absinthe et le sainfoin. D'autres traitements élaborés à base de chlorure de magnésium, de vinaigre de cidre ou de miel sont également présentés. Un encart "En pratique" fournit des indications complémentaires pour réaliser les préparations à proposer en cure.
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Vu à Innov-Agri ; Vu au Space ; Vu au Tech&Bio 2021
Gilles HARDY, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; ET AL., AuteurCet article décrit plusieurs innovations (utilisables en bio) présentées lors de différents salons professionnels qui se tenus à lautomne 2021. Les cinq premières nouveautés ont été exposées à Innov-Agri et sont des matériels destinés aux grandes cultures : broyeur, fissurateur, déchaumeur et deux outils combinés. Les nouveautés suivantes ont été présentées au Space. Ce sont, soit des matériels délevage (refroidisseur de lait économe, application pour ventiler les bâtiments délevage, nid pour porcelets en maternité libre), soit des intrants (biostimulant pour les sols, asséchant bactérien, seau à lécher à lail, biostimulants pour monogastriques et ruminants, différents compléments alimentaires). Pour finir, les dernières nouveautés ont été observées au salon Tech&Bio. Il sagit dintrants, de matériels ou de prestations développés pour des cultures spécialisées (fongicide contre le mildiou et les monilioses, brumisateur de serres, filet dombrage pour serres, convecteur à air chaud mobile pour lutter contre le gel, blanchiment de serre par drone, gamme de filets paragrêle/ombrage/anti-pluie pour la vigne, stimulateur de défense des plantes) ou de matériels destinés au désherbage mécanique en grandes cultures (bineuse, fraise rotative, faucheuse-andaineuse, écimeuse-préfaneuse, roto-étrille, rouleau, houe rotative).
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Zoom : Produits et matériels pour lélevage
BIOFIL, AuteurSuite à linvitation de la revue Biofil, des fabricants, des constructeurs et des distributeurs de produits et de matériels utiles en élevage biologique apportent des informations sur leurs nouveautés ou sur des améliorations techniques : 1 Deltavit renforce sa gamme de compléments alimentaires UAB destinés aux monogastriques et aux ruminants ; 2 Denkavit lance Capi Ovi Bio, un nouvel aliment dallaitement pour les chevrettes et les agneaux biologiques ; 3 Lhoïst propose sa gamme Saniblanc qui regroupe des solutions pour désinfecter plusieurs zones à risques dans les élevages (litières, sabots, sols, plafonds, murs, parcours et lisiers) ; 4 Partner & Co présente sa mélasse de sucre de canne bio composée de sucres simples ; 5 Patura expose le P140, un électrificateur solaire ; 6 Valorex propose Proti Pro Bio, un aliment à base de féverole extrudée et de soja extrudé ; 7 Vetagri a développé deux nouveaux blocs à picorer pour compléter lalimentation des volailles ; 8 - Vetalis présente sa gamme bio doligo-éléments et de répulsifs ciblant différentes espèces.
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Les nouvelles fiches règlementaires FNAB (en vigueur au 1er janvier 2022)
FNAB, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2020 et 2021Avec lentrée en vigueur du nouveau règlement bio européen au 1er janvier 2022, la FNAB a mis à jour ses fiches règlementaires. Elles comprennent des fiches socles : Productions végétales ; Cadre général Élevage ; Contrôles. Elles comprennent également des fiches par espèce : Bovins viande & équidés ; Bovins lait ; Porc ; Volailles de chair ; Poules pondeuses ; Ovins & Caprins Lait et Viande ; Lapins ; Escargots.
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L'acupuncture sur les animaux : 5 aiguilles suffisent !
Marie REDON, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurDeux groupes d'éleveurs-ses du Puy-de-Dôme et de Haute-Loire ont participé, en décembre 2020, à des formations d'initiation avec Nayla Cherino Parra, vétérinaire spécialiste de l'acupuncture. L'acupuncture, dont les pratiques remontent à plus de 3000 ans, a été utilisée par la médecine chinoise pour prévenir l'apparition des maladies chez les humains. Aujourd'hui, cette médecine naturelle bénéficie aussi aux animaux, en complément des soins classiques et, bien entendu, à condition que les besoins vitaux des animaux soient préalablement satisfaits. Outre son efficacité, cette médecine complémentaire permet de réduire l'utilisation de médicaments. 5 points d'acupuncture en particulier permettent de ré-équilibrer un animal. Une bonne compréhension des principes de l'acupuncture est nécessaire avant de commencer à pratiquer (rôle des méridiens dans le corps, notion d'énergies intérieures et extérieures...). La technique d'apposition des aiguilles peut ensuite être abordée. Les effets sont souvent au rendez-vous, comme en témoigne Brigitte Bellin, éleveuse à Cisternes-la-Forêt (63), qui s'est formée à l'acupuncture pour résoudre des problèmes de fièvre sur des chèvres qui ne mangeaient plus, avec de bons résultats.
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Allier bovins et ovins en système herbager : Quels bénéfices ?
Marion ANDREAU, AuteurLunité de recherche Herbipôle de lINRAE, via le projet Salamix (Puy-de-Dôme), travaille sur des problématiques-clés en systèmes allaitants herbagers, ovins et bovins : loptimisation de lherbe, la valorisation des bovins mâles, la finition à lherbe, la gestion du parasitisme, la réduction des concentrés Salamix compare 3 systèmes délevage autonomes, valorisant lherbe au maximum et intégrant la mixité, soit despèces (association bovins et ovins), soit de races (croisement avec une race plus précoce). Ainsi, sont suivis 2 systèmes spécialisés, un en ovins avec croisement de Limousines et de Suffolk, l'autre en bovins avec croisement de Salers et dAngus, et un système mixte, associant ovins (race Limousine) et bovins (race Salers). Les résultats de 2018 et 2019 montrent notamment que la mixité au pâturage entre bovins et ovins a des effets positifs sur lherbe (ex. moins de refus et meilleure qualité des prairies). Les vaches du système mixte sont globalement plus lourdes que celles du système spécialisé. Cependant, leffet de la mixité entre espèces est surtout marqué pour les ovins, avec la production dagneaux ayant des poids de carcasse plus élevés et à un âge plus précoce (en lien avec une meilleure herbe et une pression parasitaire moindre). Pour ce qui est des bovins issus du système avec croisement Angus, ils montrent une bonne note détat corporel, mais ils valorisent mal les concentrés et produisent des carcasses assez légères, mal valorisées en filière longue. Ces derniers résultats alimenteront les travaux dun nouveau projet qui a démarré début 2021 sur la question des alternatives possibles pour la voix mâle en bovins bio : le projet PROVerBIAL (Produire de la viande bio qui valorise les territoires avec le troupeau bovin allaitant).
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Les avantages du pâturage multi-espèces
Sophie CHATENET, AuteurDans le Puy-de-Dôme, lUnité expérimentale Herbipôle de lInrae cherche à quantifier les bénéfices du pâturage multi-espèces sur son site expérimental de Laqueuille (projet MeMiPat). Pour cela, un suivi a été réalisé sur trois troupeaux : un troupeau monospécifique ovin et deux troupeaux mixtes dont les ratios ovins/bovins sont différents. Lobjectif de cette expérimentation est de quantifier les impacts du pâturage multi-espèces sur : 1 lexploitation de la ressource fourragère et la caractérisation des niches fourragères au sein du couvert ; 2 la dilution parasitaire. Les résultats obtenus en 2019 ont fortement été impactés par la sécheresse. Léquipe de recherche a tout de même pu observer que le pâturage multi-espèces est bénéfique aux ovins : comme les bovins sont moins sélectifs que les ovins, ils ont consommé les parties les plus sèches et ont laissé les parties les parties rases et vertes (plus intéressantes dun point de vue nutritionnel) aux ovins. Ainsi, les ovins pâturant dans des troupeaux mixtes ont eu une croissance plus rapide que les ovins du troupeau monospécifique. Les résultats montrent également que les brebis ont été moins infestées par des parasites dans les troupeaux mixtes (ceci demande toutefois à être vérifié car la pression parasitaire était assez faible en 2019).
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Dossier élevages : Comment limiter le parasitisme des ruminants ? Retour dexpérience dun GIEE ariégeois
Cécile CLUZET, Auteur ; Nathalie LAROCHE, Auteur14 éleveurs ariégeois de ruminants, tous en zones herbagères de coteaux ou de montagne, accompagnés par le Civam Bio 09, ont constitué un GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) autour de la question des alternatives à lallopathie dans le traitement du poly-parasitisme. Pour produire aussi bien tout en traitant moins, il faut retenir 2 points dimportance : des animaux en bonne santé, développant une bonne immunité, et une pression parasitaire faible dans lenvironnement. Il faut aussi sappuyer sur une démarche de détection (avec collecte dinformations sur létat dinfestation des animaux : signes cliniques, coproscopies, baisse de production) et, en cas dalerte, agir de façon adaptée, selon la gravité, la classe dâge ou encore la période de reproduction. Dans ce cas, on peut utiliser divers leviers : le soutien par les plantes, ladaptation des pratiques de pâturage et dalimentation ou en dernier recours, le traitement allopathique ciblé (sur les animaux les plus touchés). La prévention reste centrale, en tenant compte des parasites présents, des sensibilités diverses des animaux (selon lespèce, lâge, le stade de reproduction...) ou des effets liés au climat (ex. labsence de gel important en hiver est favorable aux parasites). Des points-clés sont alors à retenir : éviter le surpâturage, favoriser si possible le pâturage mixte (ex. ruminants/équins), éviter les zones à risque (ex. zones humides), favoriser limmunité naturelle de contact, avoir de bonnes conditions délevage et une alimentation adaptée, ou encore sélectionner les mères les moins sensibles.
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Dossier : Haies et arbres fourragers
Sylvie LA SPINA, AuteurEn Belgique, la Déclaration de politique régionale wallonne a fixé un objectif ambitieux : planter quatre mille kilomètres de haies dici cinq ans en Wallonie. Cet objectif intervient après plusieurs années de destruction des haies au profit du remembrement et de la mécanisation. En 2012, ce territoire ne comptait plus que 16 mètres de haies par hectare. Les intérêts des haies et des arbres fourragers sont pourtant nombreux. Ils favorisent tout d'abord la biodiversité en consolidant les réseaux écologiques et répondent aux enjeux climatiques en stockant du carbone. En élevage de ruminants, ils présentent dautres avantages : ce sont des appoints dalimentation en cas de sécheresse ; ils améliorent le bien-être animal (abri) ; ils augmentent la fertilité des sols ; leurs feuilles riches en tanins condensés améliorent la digestion et labsorption intestinale des protéines chez les ruminants (ce qui entraîne une diminution des émissions de méthane et de protoxyde dazote), ces mêmes tanins ont également des propriétés antibiotiques et antiseptiques pour les animaux Après avoir détaillé ces divers avantages pour lélevage, ce dossier apporte des conseils techniques et pratiques pour implanter des haies : réflexion autour de la maximisation de leurs bienfaits, méthodes et périodes de récolte, entretien, types darbres (arbres têtards, arbres émondés, cépées et taillis), structure dune haie type, choix des essences Ce dossier propose ensuite des pistes pour privilégier les haies dans les campagnes, en rappelant la place de larbre dans le monde paysan et les causes de son déclin : les leviers à mobiliser pour son retour, limportance de la sensibilisation des producteurs et le développement daides au débouché plutôt quà la plantation.
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Films : Exemples de systèmes d'élevage de veaux sous la mère ou avec une vache nourrice
Ces vidéos (en allemand, sous-titrées en français) proposent trois témoignages d'agriculteurs et d'agricultrices sur leurs pratiques d'élevage des veaux. Le premier présente la ferme Grieder, qui pratique l'élevage de remontes pour l'engraissement (broutards) avec des vaches de race mixte qui nourrissent à la fois leurs propres veaux et d'autres achetés à une ferme laitière. Les vaches sont également traites, pour la vente directe, mais aussi pour l'observation et la docilité. Dans la ferme Betschart, les veaux tètent leur mère durant trois jours après le vêlage, puis sont élevés avec des vaches nourrices. Dans la ferme Glauser et Schneider, les éleveurs ont un système similaire et gardent les veaux jusqu'à 6 mois. Ceux qui sont destinés à être broutards partent dans une autre ferme.
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Gestion de la santé animale dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Le projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, suit, depuis 2016, un réseau de 70 fermes d'élevage biologiques du Massif Central (en bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins). Dans le cadre de ce projet, une enquête spécifique dédiée à la gestion de la santé animale a été réalisée dans 16 de ces 70 élevages. Les principaux résultats sont présentés dans cette synthèse. L'indicateur NIVEA, qui permet de mesurer le niveau d'exposition des troupeaux aux antibiotiques, a été utilisé et adapté pour les anti-parasitaires et les anti-inflammatoires. Selon les filières, les recours à ces différents produits sont logiquement variables : les bovins lait sont les plus gros utilisateurs d'antibiotiques, les ovins viande sont ceux qui ont le plus recours aux antiparasitaires, etc. La mise en place de pratiques préventives ou le recours à des médecines alternatives sont encore assez faibles, reflétant le besoin d'accompagnement des éleveurs pour mobiliser ces alternatives aux traitements vétérinaires plus traditionnels.
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Guide 2019 : Elevage biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Partie 1 : Les Bovins
Elodie FAYEL, Auteur ; Sarah BESOMBES, Auteur ; Christian FAIVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | BRETENIÈRE (1 Rue des Coulots, 21 110, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ | 2020Ce guide synthétise les expériences et le savoir des conseillers en élevage bovin (allaitant et laitier) biologique de Bourgogne-Franche-Comté. Il compile une quarantaine de fiches techniques réparties en cinq grands thèmes : les fiches « Conduite des animaux délevage bovin » ; les fiches « Alimentation » ; les fiches « Sanitaires » ; les fiches « Logement et équipement » ; les fiches « Gestion du système fourrager ». Ces fiches permettent daccéder à des références techniques, conseils techniques, conseils pratiques
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Guide éleveur.se.s : Elever des bovins allaitants bio
Ce guide rassemble des données sur la production de viande bovine bio, issues d'un travail de recherche bibliographique, d'échanges avec des experts de la production de viande bovine bio et de relevés de pratiques d'éleveur-se-s de 9 fermes en Pays de la Loire en systèmes naisseur-engraisseur, engraisseur ou veaux de lait sous la mère. La coordination agrobiologique des Pays de la Loire souhaite ainsi accompagner les porteurs de projets d'installation ou de conversion en viande bovine bio. Ce document souligne, en particulier, l'intérêt de trouver le modèle qui correspond à chacun, mais avec une constante, celle d'arriver à une autonomie satisfaisante en matière d'alimentation des animaux, ainsi qu'à une bonne valorisation de ses produits. Les étapes de l'installation ou de la conversion en bovins bio allaitants sont décrites, la réglementation est rappelée ; puis, des références technico-économiques sont présentées, ainsi que des informations sur l'alimentation et l'autonomie alimentaire, le choix du type d'animaux, l'adaptation à la sécheresse, la production de veaux, la santé du troupeau, la commercialisation et l'abattage à la ferme.
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InnovSpace 2020 : Des produits et matériels utilisables en élevage bio ; Vu au rendez-vous Tech&Bio Élevage
Frédéric RIPOCHE, AuteurCes deux articles décrivent des produits, équipements et matériels présentés lors du Space et du Rendez-vous Tech&Bio Elevage. Le premier décrit quelques-unes des 26 innovations primées lors du concours InnovSpace 2020 (sélection des innovations pouvant intéresser les éleveurs bio) : le racleur-convoyeur de fientes, de la société Ar-Tekh ; la base modulaire déviscération pour labattage de volailles, de Bayle ; le nouveau complément alimentaire qui renforce les animaux face aux contaminants, de Biodevas ; la conditionneuse à yaourts, desserts lactés et autres produits liquides ou pâteux, de Condinov ; le désinfectant à lacide lactique destiné aux bâtiments et matériaux délevage, de Farmapro ; la case multifonction pour truie, dI-Tek ; le bras mobile Balance Arm Sac conçu pour limiter la pénibilité de lopération de traite, de SAC France ; le désinfectant bactéricide, virucide et fongicide, à lacide formique et destiné aux élevages, de Theseo France. Le second article détaille des innovations présentées au Rendez-Vous Tech&Bio Élevage : le produit dhygiène post-trempage pour vaches laitières Flora Boost, dActrade ; les mashs floconnés et autres extrudés bio, de CLNA ; ladditif agronomique toutes cultures (dont les prairies) Ferti Humi, de Fertinagro ; le logiciel Ruminal développé par lInrae pour mieux régler les rations des ruminants ; les bâtiments avicoles déplaçables ou fixes, de Séré.
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Le kéfir pour hygiéniser le tube digestif des veaux
Sophie BOURGEOIS, AuteurLe kéfir est une boisson fermentée utilisée depuis des siècles en santé humaine. Il commence à être utilisé par des éleveurs, notamment pour soutenir les veaux face aux pathogènes. Les levures et bactéries qui composent le kéfir ont pour effet de rendre le milieu très acide (pH de 2,5 à 3), ce qui empêche bon nombre de pathogènes de se développer. Les grains de kéfir lyophilisés sachètent à de multiples endroits (ou peuvent séchanger entre voisins) et peuvent être conservés indéfiniment en les multipliant à chaque fois que lon en a besoin, puis en les conservant au réfrigérateur. La boisson est fabriquée à partir de lait ou dun mélange deau et de sucre. Emmanuelle et Stéphane Poirier sont éleveurs biologiques dans la Creuse (95 Limousines) et ont découvert le kéfir lors dune formation Obsalim. Depuis, léleveuse fabrique sa boisson et en donne à tous les nouveau-nés. Elle en administre également, une fois par semaine, à leur quinzaine de veaux sous la mère. Léleveuse observe une meilleure immunité (moins de soucis de gros nombrils, de diarrhées et de problèmes respiratoires), même sil est difficile de quantifier leffet réel du kéfir. Dominique Sigaud (éleveur conventionnel dans lAllier) utilise du kéfir en septembre pour hygiéniser le sol de son bâtiment sur caillebotis. Cette pratique lui a été conseillée par son vétérinaire. Dans le Morvan, Lætitia et Benoît Lamarre donnent du kéfir à leurs veaux dès la naissance.
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Obsalim® : Les galettes de bouse crottes
La méthode Obsalim® de diagnostic et de réglage alimentaire, fondée sur lobservation des bovins, des ovins ou des caprins, a été créée par le docteur Giboudeau, vétérinaire dans le Doubs. Dans le cadre de la méthode, afin d'évaluer la dégradation des fourrages, il est possible de mesurer la quantité de résidu fibreux dans les bouses ou les crottes du troupeau par le système des galettes de bouses. Cette fiche illustrée présente le mode demploi de cette mesure.
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Pâturage mixte équins-bovins, quen savons-nous ?
Géraldine FLEURANCE, AuteurLe pâturage mixte équins-bovins est très peu étudié. Il est toutefois régulièrement mis en uvre pour gérer des espaces sensibles et dans certains élevages. Cet article offre une synthèse de la littérature scientifique sur ce sujet. Il expose létat des connaissances sur lutilisation de la végétation par ces deux espèces, ainsi que sur limpact de leur pâturage simultané sur le couvert végétal, le parasitisme gastro-intestinal et les performances animales.
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Qualité de l'eau en élevage : Mais de quoi parle-t-on ?
Marion ANDREAU, AuteurEn Nouvelle Aquitaine, un groupe déleveurs de caprins et de bovins sest penché sur la problématique de la qualité de leau suite à différents problèmes de santé observés sur leurs troupeaux. Jérôme Crouzoulon, formateur en santé animale, leur a apporté des connaissances sur la qualité de leau, les a conseillés sur les analyses à effectuer et sur les traitements envisageables pour obtenir une eau de qualité. La qualité de leau est importante, car cette dernière est le constituant majeur des êtres vivants. Hormis pour les volailles, il nexiste pas de normes pour leau destinées à lélevage. LANSES donne simplement des recommandations (ces dernières sont récapitulées dans des tableaux). Plusieurs problèmes de santé peuvent pourtant être liés à une eau de qualité insuffisante : diarrhées, carences, anémie Cet article commence par expliquer comment la qualité de leau peut avoir des impacts sur les animaux, puis il définit ce quest une eau de qualité pour lélevage. Il précise que la qualité de leau doit sintégrer dans une approche globale de la santé du troupeau : alimentation, logement, etc. Il aborde ensuite les mesures correctives envisageables : quel niveau danalyse choisir en fonction des problèmes rencontrés (complexité et coût des analyses) et quels traitements envisager (filtration, désinfection, effet antitartre, structuration de leau).
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Quel usage pour les huiles essentielles ? ; « Favoriser la réussite à linsémination » ; « Prévenir les risques respiratoires des veaux »
Sophie BOURGEOIS, AuteurJoannick Dorso, vétérinaire conseil et formateur chez Naturélevage, explique les conditions dans lesquelles les éleveurs ont le droit dutiliser des huiles essentielles. La réglementation interdit aux éleveurs davoir recours à lautomédication. Lusage dhuiles essentielles à des fins médicales doit donc être encadré par une ordonnance d'un vétérinaire qui indique notamment les délais dattente afin déviter des risques de résidus pour les consommateurs (28 jours pour la viande conventionnelle, 56 jours pour la viande bio). Actuellement, très peu de vétérinaires ont recours à laromathérapie, notamment car cette dernière nest pas enseignée dans le cursus vétérinaire français. En plus de lutilisation dhuiles essentielles à des fins médicales, comme citée précédemment, il existe deux autres voies dutilisation : laromathérapie informationnelle (molécules aromatiques respirées de manière passive ; à ne pas confondre avec la nébulisation dhuiles essentielles) et les compléments alimentaires contenant des huiles essentielles. Dans tous les cas, Joannick Dorso conseille de se former à laromathérapie afin de connaître ses droits et de lutiliser correctement. Deux témoignages déleveurs allaitants viennent compléter cet article : François Fouqueron utilise des huiles essentielles pour favoriser la réussite à linsémination et Emmanuel Dinand met en place de laromathérapie informationnelle pour prévenir les maladies respiratoires des veaux.
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Regards croisés sur les stratégies alternatives aux antiparasitaires
Olivier LINCLAU, AuteurEn matière de lutte contre le parasitisme chez les animaux d'élevage, de nombreuses recherches visent à trouver des alternatives à l'utilisation d'antiparasitaires de synthèse, et les chercheurs mettent en place de plus en plus de démarches participatives, afin d'enrichir leurs travaux grâce aux retours d'expériences des éleveurs. Pour les ruminants, les chercheurs et les vétérinaires préconisent une combinaison de plusieurs stratégies. Une sélection des stratégies possibles est présentée. En élevage bio, le projet Casdar Otoveil (2016-2019), piloté par l'Itab, a permis d'identifier des pratiques de pâturage favorisant la surveillance et la prévention sanitaire, et les expérimentations sur ce sujet doivent se poursuivre.
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Sur les chemins de lagro-écologie : Parcours dagriculteurs et de salariés agricoles 4ème édition
A. BOULET, Auteur ; N. BRETAGNOLLE, Auteur ; A-G. CABELGUEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (6 Rue de la Rochefoucauld, 75 009, FRANCE) : TRAME (Association nationale de développement agricole et rural) | 2020Partout en France, des professionnels du milieu agricole cheminent vers lagro-écologie. Cette quatrième édition de « Sur les chemins de lagro-écologie : Parcours dagriculteurs et de salariés agricoles » met en lumière 51 agricultrices, agriculteurs ou salarié(e)s agricoles engagé(e)s dans un projet de transition agro-écologique. Tous ces témoins nen sont pas au même point dans leurs trajectoires et leurs réflexions et se préoccupent de différentes thématiques : santé du troupeau, méthanisation, agriculture de conservation des sols, circuits courts, etc. Ces récits et parcours de vie mettent en avant les motivations des agriculteurs à changer de pratiques et caractérisent les conditions de réussite, ainsi que les bénéfices de leurs projets. Ces différents témoignages ont été collectés entre 2017 et 2020. Chacun dentre eux fait lobjet dune fiche comportant une description de lexploitation agricole, une présentation des hommes et des femmes qui y travaillent, ainsi que du contexte et des conditions dans lesquels se sont effectués les changements agro-écologiques (pratiques initiales, changements de pratiques, raisons, risques, difficultés, solutions, bénéfices ). Tous les témoins rencontrés saccordent sur le fait quappartenir à un collectif les a aidés dans leur projet agro-écologique. A la fin de louvrage, des tableaux de synthèse récapitulent les différents apports du collectif évoqués par les témoins, ainsi que les motivations qui ont généré les changements évoqués.
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Lacupuncture soigne aussi les bovins
Emeline BIGNON, AuteurLacupuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, vise à rééquilibrer lénergie du corps, afin de faciliter le retour à une bonne santé ou de renforcer cette dernière. Elle est basée sur le principe de positionner des aiguilles au niveau de points précis, situés le long de lignes ou méridiens. Cette médecine peut être pratiquée sur les bovins. Avec une vingtaine de points de base, un agriculteur peut agir et soigner ses animaux dans bien des situations, aussi bien en préventif qu'en curatif : mise bas, métrite, non-délivrance, fièvre Des formations existent à ce sujet, au cours desquelles, en plus de la localisation des points, on apprend à considérer lanimal dans sa globalité mais aussi comment lapprocher pour le piquer.
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« Laromathérapie, une médecine complémentaire à explorer »
Sophie BOURGEOIS, AuteurCet article est extrait dun dossier intitulé « Vacciner contre les troubles respiratoires en engraissement » et explique comment laromathérapie peut être utilisée pour aider à lutter contre les maladies respiratoires des broutards au sevrage ou des jeunes bovins en phase dengraissement. Pour cela, il sappuie sur les propos dAlexandre Fauriat, un vétérinaire basé dans la Loire qui travaille pour la Févec (Fédération des éleveurs et vétérinaires en convention). Celui-ci préconise dutiliser les huiles essentielles en prévention, par brumisation, à chaque fois que de nouveaux animaux rentrent dans le bâtiment. Les huiles essentielles peuvent également être employées de manière curative quand des signes cliniques de maladies respiratoires sont observés. Elles sont alors directement appliquées sur lépi dorsal : une partie est absorbée à travers la peau et lautre est inhalée. Si aucune amélioration nest observée dans les 24 heures, un autre traitement doit être administré. Cet article rappelle également quelques points sur la réglementation qui encadre le recours à laromathérapie (il est interdit dacheter des huiles essentielles sans ordonnance pour soigner ses animaux).
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Le buf : Une opportunité pour valoriser les mâles en bio
Diane MAGNAUDEIX, AuteurLa production de bufs peut être une opportunité pour valoriser les bovins mâles en agriculture biologique. Cet article revient sur les points clés de la conduite de cette production en bio. Notamment, il convient de bien répondre aux demandes du marché (pour UNEBIO, plutôt des animaux de moins de 42 mois, entre 350 et 480 kg et avec un état dengraissement et de conformation R/U3). Il est aussi important de bien sélectionner ses animaux (ex., le coté docile). Trois méthodes de castration sont possibles (pose délastique, à la pince ou ablation chirurgicale), lélastique étant la moins traumatisante mais la pose intervient très tôt et ne permet pas de choisir les mâles selon leur croissance naissance-sevrage. Un bon suivi sanitaire des animaux est important (prise de colostrum, parasitisme...). Utiliser au mieux la ressource herbe, via en particulier le pâturage tournant, est à la base dune conduite économe, le concentré étant plutôt à réserver en troisième année, pour la phase de finition à lherbe ou à lauge. A noter que la période en bâtiment ne doit pas dépasser 3 mois, sauf aléa météorologique. Lobjectif est de vendre les boeufs avant lâge de 36 mois et de ne pas trop alourdir les animaux.
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Bien-être de la vache au pâturage : quelques points de repère
Luc MIRABITO, AuteurLes attentes des citoyens, relayées par une directive européenne, incitent à plus se préoccuper du bien-être des animaux d'élevage. Le pâturage est bien sûr concerné par cette préoccupation à travers la satisfaction des besoins alimentaires, le confort physique et thermique des animaux, leur santé, etc. Le pâturage présente potentiellement de nombreux avantages pour les vaches, notamment en termes de santé (boiteries, mammites, lésions, etc.) et de possibilité dexprimer un répertoire comportemental diversifié. Cependant, il ne faut pas oublier les risques intrinsèques dun milieu ouvert (parasitisme, etc.) et soumis aux aléas climatiques. Les études récentes montrent une préférence et une motivation des animaux pour le pâturage, en particulier nocturne, modulées par leur expérience antérieure.
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Les BioThémas 2019 : Quelles évaluations de la santé dans les élevages bio et quels outils pour renforcer la détection des problèmes sanitaires ?
Monique LAURENT, Auteur ; Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Philippe SULPICE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Le 4 octobre 2019, plusieurs résultats de projets de R&D, en lien avec la gestion de la santé des animaux dans les élevages biologiques, ont été proposés à loccasion de la 7ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Les différents intervenants ont présenté des résultats obtenus dans le cadre des projets BioRéférences et Otoveil, ainsi que dans le cadre du suivi délevages en convention FEVEC et dune étude PEP Réseaux délevages. La première présentation sintitulait « Dépenses et pratiques vétérinaires en élevage bovin lait bio dAuvergne-Rhône-Alpes ». La deuxième présentation portait sur le « Suivi sanitaire permanent des élevages laitiers bio en convention en Auvergne-Rhône-Alpes ». La suivante sintéressait à la question : « Quelle gestion de la santé animale dans les élevages ruminants bio du Massif Central ? ». La dernière présentation était consacrée à « Loutil Panses-Bêtes : des grilles pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux ruminants ».
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Colloque de restitution du projet OTOVEIL du 4 juin 2019 à Angers (ESA) : Présentations
Catherine EXPERTON, Auteur ; Olivier LINCLAU, Auteur ; Philippe ROUSSEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Organisé par lITAB en partenariat avec lESA, le colloque de restitution du projet Casdar OTOVEIL (Développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) a eu lieu le 4 juin 2019, à Angers, avec pour thème "Approche globale et équilibre en santé des ruminants bio. Quels outils ? Quels leviers ?". Les présentations ont porté sur : - Un projet pour... ; - Des grilles Panse bêtes pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants ; - Diversité dintervenants et de situations de conseil en santé animale : Réflexion sur les outils et démarches de conseil au service dune approche globale de la santé animale ; - Caractériser un troupeau en équilibre sanitaire à partir de données disponibles en élevage ; - Les outils pédagogiques pour lenseignement ; - Conclusion et perspectives...
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Le conseil sanitaire dans les élevages de ruminants en agriculture biologique : diversité dacteurs, de rôles et modalités dintervention
Le projet Casdar Otoveil sest penché sur laccompagnement des éleveurs en AB en matière de gestion de la santé animale. Via une vingtaine denquêtes menées de fin 2016 à début 2017, en majorité auprès déleveurs issus de lAveyron, des Deux-Sèvres et de Loire-Atlantique, létude a permis de mettre en évidence plusieurs types dintervenants et leurs approches du conseil ou encore de la santé. Ainsi, on peut distinguer le vétérinaire libéral de proximité, plutôt pour les urgences ou pour les visites sanitaires obligatoires ; le vétérinaire conseil, lui aussi libéral, mais qui centre son activité sur le conseil (pas de prescription ou de mandat sanitaire) ; le vétérinaire conventionné qui propose un service proche du vétérinaire conseil tout en assumant des responsabilités de vétérinaire traitant ; lanimateur de groupes déleveurs qui organise pour ces derniers des formations ou qui anime des collectifs sur des questions de santé et dont le rôle est surtout de faire le lien avec lexpert (type vétérinaire conseil) et avec les éleveurs ou entre éleveurs ; le technico-commercial qui associe conseil (suivant un protocole) et vente de produits, et enfin le technicien délevage (type contrôle laitier), moins sur le conseil que sur le suivi de performances. Ces acteurs portent chacun des approches différentes et assurent des rôles différents auprès des éleveurs. Cependant, tous partagent lapproche globale et préventive de la santé, même si, parfois, certains rencontrent des difficultés à la traduire dans leurs interventions. Comment, parmi cette offre, les éleveurs combinent les diverses ressources pour répondre à leurs besoins en matière de santé et de prévention ? Cette question a fait lobjet dune seconde enquête en 2018.
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Un diagnostic d'alimentation de ruminants « qui parle aux éleveurs ». Comparaison avec un protocole classique
Audrey MICHAUD, Auteur ; M. CREMILLEUX, Auteur ; C. RIGOLOT, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage, la bonne maîtrise des charges liées à lalimentation est essentielle pour répondre aux enjeux agricoles de demain. Sur le terrain, plusieurs protocoles de diagnostic dalimentation sont utilisés, dont certains reposent sur une réappropriation par les éleveurs. Dans cette étude, deux protocoles de diagnostic sont comparés : un proposé par des organismes de recherche-développement et un autre utilisé par lassociation « Éleveurs Autrement » (outil OBSALIM®). Ces protocoles ont été conduits indépendamment sur 17 lots danimaux (systèmes bovins lait, bovins viande et ovins lait). La comparaison de ces outils a été réalisée à deux niveaux : 1 le diagnostic global (la ration est équilibrée ou est à équilibrer) ; 2 lanalyse détaillée (qui précise le type de déséquilibre). Les conclusions des deux protocoles sont très proches pour le diagnostic global dalimentation, bien que lanalyse détaillée montre des différences dans les observations.
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La gestion des strongles digestifs chez les jeunes bovins
Morgane COULOMBEL, AuteurDe plus en plus déleveurs sorientent vers des méthodes alternatives pour gérer les strongles digestifs chez les jeunes bovins. Deux saisons de pâturage sont nécessaires aux bovins pour quils acquièrent leur immunité. Tout dabord, il est important de sortir les animaux sensibles (notamment les veaux de moins de 6 mois) sur les pâtures les plus saines et de limiter le chargement à lhectare. Plus la mise à l'herbe est tardive, âge supérieur à 7 mois (ou entre 4 et 7 mois si la ration est mixte lait-pâturage), plus les capacités de défense de l'animal sont bonnes). Il ne faut pas non plus que les animaux dun an passent après des animaux de deux ans, car ces derniers excrètent plus de larves. Il est aussi recommandé de ne pas faire pâturer ras les génisses car les strongles sont présents jusquà 7 cm de hauteur. Si les bovins adultes sont en bonne santé, ils peuvent jouer de rôle de nettoyeurs dans la parcelle. La fauche est également un moyen de décontamination. Il faut au minimum 18 mois sans pâturage pour assainir totalement une parcelle. Pour limiter les risques de contamination des jeunes, il est recommandé deffectuer du pâturage tournant avec des temps de séjour de moins de 15 jours et des retours à la parcelle dau moins 8 semaines.
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Grille Panse Bêtes : Bovins viande : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; Michel BOUY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les bovins viande. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 8 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, maladies digestives et métaboliques en élevage, maladies digestives et métaboliques en engraissement, santé des veaux, maladies parasitaires, troubles de la mamelle, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
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Homéopathie vétérinaire chez les bovins, ovins & caprins - 6ème édition
Le Tome 1 de la collection "Médecines naturelles en élevage" propose une présentation de l'homéopathie vétérinaire telle qu'elle peut être mise en uvre dans le traitement des maladies des ruminants. Une première partie expose les généralités sur lhoméopathie, la démarche technique et les spécificités de la consultation et de la pratique homéopathique en médecine vétérinaire rurale. La seconde partie est un répertoire thérapeutique qui présente les symptômes et les signes caractéristiques permettant de comparer les médicaments homéopathiques les plus fréquemment indiqués dans les pathologies courantes des ruminants, autorisant ainsi une prescription rapide adaptée à la majorité des maladies aiguës ou chroniques, individuelles ou collectives. Cinquante cas cliniques illustrent la démarche technique et montrent l'étendue des possibilités de la thérapeutique homéopathique en élevage des ruminants.
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Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Michel STREITH, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019
Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. Louvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre dagricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de lintroduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; lusage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de lhomme sur lanimal, telle quelle est pratiquée dans la production animale industrielle, et labandon de toute forme délevage tel quil est promu par le véganisme. Cest donc bien à lanalyse des dominations douces que sattachent les textes proposés.
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Improving organic animal farming
M. VAARST, Auteur ; S. RODERICK, Auteur ; S. PADEL, Auteur ; ET AL., Auteur | CAMBRIDGE (82 High Street, Sawston, CB22 3HJ, UNITED KINGDOM) : BURLEIGH DODDS SCIENCE PUBLISHING LIMITED | Burleigh Dodds Series in Agricultural Science | 2019
Cet ouvrage passe en revue des recherches portant sur les principaux défis auxquels est confronté lélevage biologique. La première partie effectue une synthèse des recherches portant sur l'impact environnemental, la santé animale et le bien-être des animaux en AB. Elle passe également en revue la manière dont les systèmes biologiques s'intègrent dans les systèmes agroforestiers, pastoraux, ainsi que dans dautres petits systèmes dexploitation. La seconde partie présente des focus sur différentes productions : bovin lait, bovin viande, ovin, caprin, porcin et volailles.
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Influence de la conduite du pâturage sur le risque parasitaire lié aux strongles digestifs
N. RAVINET, Auteur ; C. CHARTIER, Auteur ; A. MERLIN, Auteur ; ET AL., AuteurLaugmentation de la population parasitaire sur les pâtures est liée à lenchaînement des cycles parasitaires, lui-même modulé par la façon dutiliser le parcellaire. Des outils informatiques prenant en compte la conduite du pâturage, les données météorologiques et linstallation de limmunité contre les strongles permettent de mieux cibler les traitements dans loptique déviter lémergence de résistances aux vermifuges. En système de rotation, le nombre de parcelles, le temps de présence par parcelle et le temps de retour influencent le risque parasitaire. Après une sècheresse, ce risque dépend de lusage ultérieur des parcelles utilisées pendant la sècheresse. Le pâturage mixte avec dautres herbivores peut parfois réduire le risque parasitaire mais le bénéfice nest pas toujours réciproque entre les espèces.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 12
Lucille LUTUN, Auteur ; BIOLAIT, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 12 est composée des articles suivants : - Médecines alternatives : Des vaches laitières au naturel ; - Nos vaches et nous - 2 films de Biolait ; - Pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir ; - Autonomie en élevage bovin bio : Quels leviers ? ; - Séverine et Michel Gabriac - Polyculture-élevage laitier - Moselle ; - Marie Laflotte - Cheffe d'exploitation de la Ferme de la Marchande - Lycée agricole - Moselle.
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Lettre Filières FNAB - Viande n° 9
Sophie CHAUVAT, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; Aurélie BILLON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viande n° 9 est composée des articles suivants : - Le travail dans les systèmes de polyculture élevage : au-delà des préjugés (Casdar RedSpyce); - Engraisser des bovins charolais à l'herbe, c'est possible ! ; - Favoriser l'usage des plantes en élevage ; - Diversification, travail du sol et couverts végétaux : retour sur un voyage d'étude dans le Gers ; - Des blogueurs culinaires à la rencontre de la filière viande bio ! ; - Bien-être animal en bio : faire toujours mieux ! ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer.
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Paramphistomose en élevage bovin allaitant biologique
Guillaume ALAZARD, Auteur ; Sophie MONNOIS, Auteur ; Maxime RIO, Auteur | PARIS Cedex 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cette vidéo présente des outils de prévention et de lutte contre la paramphistomose en élevage bovin allaitant biologique. Elle a été réalisée par des étudiants de la Licence Pro ABCD à l'EPLEFPA Edgard Pisani Tulle-Naves.
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Le pâturage mixte bovins petits ruminants : lexemple des Antilles, intérêt et limites
Le pâturage mixte, associant deux espèces dherbivores, a fortement régressé en France depuis le milieu du XXe siècle avec la spécialisation des élevages. Cette pratique a pourtant des avantages en termes de santé animale et de valorisation des biomasses fourragères. Aux Antilles françaises, la charge parasitaire de jeunes caprins sevrés a diminué denviron 90 % avec la substitution de 50 % du chargement caprin par des bovins en pâturage tournant. De même, lassociation de jeunes bovins et dovins (environ 2/3 1/3, en poids métabolique) a permis un gain de production à lhectare de 23 - 24 %. Cependant, si le gain de production se vérifie aussi dans le cas de chèvres allaitantes, le parasitisme de celles-ci ne semble pas modifié par lassociation avec des bovins (une hypothèse est étudiée : les chèvres ont acquis une connaissance très précise de la répartition des ressources fourragères sur les parcelles hétérogènes qu'elles exploitent, le chargement réel des zones les plus intéressantes et leur recontamination seraient donc les mêmes, que les chèvres adultes soient ou non associées à des bovins. Globalement, le pâturage mixte semble ainsi être un moyen de renforcer la durabilité des élevages.
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Projet OTOVEIL : Léquilibre sanitaire en élevage biologique un idéal ? Comment y parvenir ?
Cécile CLUZET, AuteurOTOVEIL est un projet Casdar (2016-2019) piloté par lItab. Il avait pour objectif de développer des outils techniques et organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques. OTOVEIL sest particulièrement intéressé à la notion déquilibre sanitaire au sein dun troupeau. Les membres du projet ont notamment regardé si cet état déquilibre avait une réalité statistique et si des facteurs favorables (ou défavorables) pouvaient être précisément identifiés. Le but était ensuite de pouvoir formuler des conseils à travers une approche globale de lélevage. Lapproche globale est en effet une nécessité en bio car plusieurs pratiques et choix de léleveur peuvent éviter, ou au contraire engendrer, des pertes déquilibre sanitaire : logement, abreuvement, alimentation, pâturage, génétique Afin de formaliser une démarche pour viser léquilibre sanitaire dun troupeau de ruminants, les membres dOTOVEIL ont élaboré loutil « Panse bête ». Cet outil vise à résoudre des déséquilibres (maladies) en remontant aux causes du problème de santé et à établir un plan dactions. Il se décline pour cinq filières : ovin lait, ovin viande, caprin lait, bovin lait et bovin viande.
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Quels sont les avantages et risques du pâturage vis-à-vis de la santé des bovins ?
Nathalie BAREILLE, Auteur ; M. HAURAT, Auteur ; L. DELABY, Auteur ; ET AL., AuteurDe manière générale, le pâturage est bénéfique à la santé des bovins, en réduisant les difficultés au vêlage et la fréquence de certaines maladies : boiteries et affections des membres, affections de la mamelle, métrites, troubles respiratoires et certaines parasitoses externes. Globalement, le pâturage diminue le risque de mortalité des bovins adultes. Cependant, il présente des risques spécifiques que léleveur doit apprendre à gérer : des transmissions de maladies inter-troupeaux, des parasitoses internes (strongles gastro-intestinaux), des infestations par des insectes (avec risque de kératoconjonctivite infectieuse, de maladies bactériennes, virales et de protozooses) ; enfin, le pâturage de lherbe jeune induit un risque pour la tétanie dherbage, la météorisation spumeuse et les entérotoxémies, maladies rares mais souvent mortelles.
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Résultats préliminaires de l'enquête Organic-PLUS sur les élevages biologiques français (juin 2019)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Carmen MANUELIAN, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2019Au sein de lUnion européenne, les consommateurs plébiscitent les produits issus de lagriculture biologique, mais certains intrants peuvent être sujets à controverse. Afin de pallier le manque d'informations sur l'utilisation concrète de tels intrants, comme les vitamines de synthèse, les antibiotiques, les antiparasitaires ou encore les matériaux de litière issus de lagriculture conventionnelle (tels que la paille conventionnelle), une enquête a été conduite auprès déleveurs biologiques, dans le cadre du projet de recherche européen Organic-PLUS. En France, 135 réponses d'éleveurs ont été analysées. Cette analyse a permis de mettre en évidence que les élevages biologiques interrogés ne sont pas forcément concernés par les différentes maladies évoquées. Les résultats montrent également que les agriculteurs ont plus ou moins recours à différents traitements alternatifs (phytothérapie, homéopathie, probiotiques) selon le type de pathologie. La phytothérapie est, dans la plupart des cas, le type de traitement le plus utilisé, excepté contre les mammites et les boiteries (problèmes rencontrés assez fréquemment dans les élevages bio) pour lesquelles les traitements conventionnels restent encore les plus employés. Il sera ainsi nécessaire de poursuivre les recherches afin de trouver des alternatives à ladministration de ces traitements et de communiquer sur ces alternatives.
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Le sainfoin (Onobrychis viciifoliae) et la chicorée (Cichorium intybus) : deux modèles de plantes bioactives pour répondre aux défis agroécologiques en élevage de ruminants
H. HOSTE, Auteur ; V. NIDERKORN, AuteurLélevage des ruminants doit maintenir des objectifs de production et de qualité tout en répondant à de nouveaux défis (préservation de lenvironnement, réduction des intrants chimiques, développement des résistances aux xénobiotiques). Dans ce contexte agroécologique, les plantes bioactives présentent des caractéristiques intéressantes. Le sainfoin et la chicorée ont été étudiés car ils contiennent des métabolites secondaires qui présentent des effets sur le métabolisme des animaux (notamment les tannins condensés chez le sainfoin et les sesquiterpènes lactones chez la chicorée). Cette revue des recherches récentes illustre les potentialités de ces plantes sur le parasitisme intestinal, les effets des métabolites secondaires sur la digestion et la valeur alimentaire des rations données aux ruminants ainsi que sur les émissions de méthane correspondantes. La variabilité des teneurs en métabolites est importante mais les effets sont également dépendants de la proportion de lespèce dans la ration.
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Santé des ruminants : Lacupuncture en développement
Marion ANDREAU, AuteurPour gérer la santé de leur troupeau, les éleveurs sont à la recherche de solutions alternatives, telles que lacupuncture. Cette médecine chinoise est pratiquée depuis plus de 3 000 ans mais en France, cela ne fait que quelques années quelle est vulgarisée auprès des éleveurs. Cet article commence par expliquer les principes de lacupuncture (approche globale de lorganisme, énergie, points dacupuncture ), avant de présenter son utilisation sur les ruminants. La plupart du temps, le soin commence par une stimulation de limmunité grâce à trois points : rate, foie, rein (triangle de limmunité). Sur les petits troupeaux, cette stimulation peut être réalisée en prévention, à intervalles réguliers, sur tous les animaux. Pour les grands troupeaux, il faut fonctionner par lots, en réalisant le triangle de limmunité sur un animal par lot (ex : une chèvre sur 50), le stimulus se diffusera ensuite dans le troupeau. Lacupuncture peut aussi soigner des troubles de différents ordres : respiratoires, fertilité, boiteries, mise-bas, réanimation de nouveaux-nés, déclenchement de la succion. Les éleveurs formés peuvent réaliser des interventions eux-mêmes.
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Systèmes mixtes délevage : Ovin-bovin : quels bénéfices ? ; Simon Coste en Haute-Loire : Se compléter à tous les stades
Frédéric RIPOCHE, AuteurQuels peuvent être les apports de la mixité Ovins-Bovins ? Des réponses sont apportées à travers deux focus, lun sur le projet Salamix piloté par lINRA dans le Puy de Dôme et le second sur un élevage bio de Haute-Loire. Salamix conduit une étude en AB depuis 2015, basée sur le suivi multicritère de trois systèmes conduits entre 1000 et 1300 m daltitude, lun en bovins, lautre en ovins et le dernier en ovins-bovins. Le but est notamment d'identifier lapport de la mixité despèces pour la production de viande finie au maximum à lherbe. Les premiers résultats montrent une plus-value du système mixte pour la production dagneaux sans apport de concentré. En effet, la complémentarité dans les choix alimentaires des deux espèces amène à réduire les refus, et à avoir une herbe pâturée de meilleure qualité. On observe aussi une baisse du parasitisme. Au final, le système mixte permet dobtenir des agneaux lourds, abattus entre 17 et 18 kg à environ cinq mois, (soit jusquà un mois plus tôt que pour le système spécialisé) avec un niveau dengraissement satisfaisant et sans recours au concentré. Simon Coste, éleveur bio, conduit un troupeau mixte de brebis Noires du Velay et de vaches Limousines sur 80 ha, dont 40 ha de prairies permanentes et de parcours. Pour lui, la mixité permet doptimiser le potentiel herbager, et ce, tout au long de lannée, en tenant compte des besoins et du comportement alimentaire différents des deux espèces. La mixité est aussi un atout pour la vente, les bovins apportant de la souplesse avec plusieurs périodes de vente dans lannée.
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www.panse-betes.fr : Une application web pour léquilibre sanitaire du troupeau
Catherine EXPERTON, Auteur ; Thierry MOUCHARD, AuteurLITAB a conçu, avec laide de plusieurs partenaires, les « grilles Panse-Bêtes », un outil à destination des éleveurs, des conseillers et des vétérinaires, qui a pour objectif de maintenir léquilibre sanitaire dun troupeau (cest-à-dire de maintenir un bon état de santé global en utilisant au minimum les intrants médicamenteux). Cet outil a été développé dans le cadre du projet Casdar Otoveil (développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques). Il a été développé pour les différentes espèces de ruminants : bovin lait, bovin viande, ovin lait, ovin viande et caprin. Léleveur doit tout dabord renseigner sept à huit chapitres (regard global sur le troupeau, reproduction, maladies métaboliques, santé des jeunes, mamelle et allaitement, parasitisme, boiteries ). La méthode des grilles Panse-Bêtes seffectue ensuite en trois étapes : 1 Identifier les indicateurs critiques ; 2 Rechercher les causes ; 3 Établir un plan daction. Cette dernière étape seffectue avec laide dun conseiller élevage ou dun vétérinaire.
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Alimentation des ruminants : Apports nutritionnels - Besoins et réponses des animaux - Rationnement - Tables des valeurs des aliments
P. NOZIERE, Auteur ; D. SAUVANT, Auteur ; L. DELABY, Auteur | VERSAILLES Cedex (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2018
Cet ouvrage permet de mieux répondre aux défis émergents en nutrition animale : qualité des produits, santé animale, émissions dans lenvironnement, tout en améliorant la prévision des réponses productives. Il décrit lensemble du système dalimentation pour les productions de lait et de viande, chez les bovins, ovins et caprins, en incluant les spécificités des zones tropicales et méditerranéennes. Au sommaire : - Les apports alimentaires et en nutriments : Ingestion des aliments ; Digestion et apports en nutriments énergétiques ; Digestion et apports en nutriments protéiques ; Apports en minéraux, en vitamines et en eau ; - Les besoins des animaux et leurs réponses aux rations : Dépenses, efficacité métabolique et besoins en énergie ; Dépenses, efficacité métabolique et besoins en protéines et en acides aminés ; Besoins en minéraux, en vitamines et en eau ; Réponses de lingestion et de la production de lait aux variations dapports alimentaires ; Réponse de la croissance aux variations dapports alimentaires en phase délevage ou en finition ; Taux butyreux et composition de la matière grasse laitière ; Composition en acides gras des muscles ; Excrétion azotée fécale et urinaire ; Emissions de méthane entérique ; Bien-être digestif et acidose ruminale ; - Le rationnement des animaux : Principes généraux de rationnement ; Vaches laitières ; Vaches allaitantes et leurs veaux ; Bovins en croissance et à lengrais ; Ovins en lactation, en croissance et à lengrais ; Caprins en lactation et en croissance ; Spécificités de l'alimentation des ruminants en régions chaudes ; - Les valeurs de référence des aliments : tables et prévision : Méthodes dévaluation de la valeur des aliments et bases de données ; Calcul de la valeur des aliments pour les ruminants : tables et équations de prévision ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés en France et dans les zones tempérées ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés dans les régions chaudes ; - Description des bases de données.
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Assolements sécurisés et rations diversifiées avec la double culture méteil - sorgho fourrager monocoupe dans le Nord Drôme
Jean-Pierre MANTEAUX, Auteur ; Philippe TRESCH, Auteur ; C. BOUCHAGE, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis plus de 15 ans, les éleveurs du Nord Drôme ont fait évoluer leur assolement pour s'adapter au changement climatique et pour améliorer l'autonomie alimentaire de leur élevage. En élevage de bovins viande, ils ont introduit une culture méteil et une culture de sorgho monocoupe, ce qui représente une alternative intéressante au maïs. La double culture méteil + sorgho monocoupe produit 15 à 22 t MS/ha/an, sans irrigation, là où un maïs produisait 8 à 12 t MS. Il est alors possible de réduire les surfaces fanées et d'augmenter la place du pâturage dans les exploitations. L'ensilage de sorgho monocoupe permet daméliorer lingestion de fourrages, de réduire la complémentation en concentrés tout en améliorant les performances animales (intervalles vêlages-vêlages, gains de poids ). Le suivi de 3 élevages du Réseau dÉlevage Rhône-Alpes montre lamélioration des résultats économiques (réduction du coût des concentrés et accroissement de la production de viande) et vis-à-vis de l'environnement (réduction des traitements phytosanitaires, réduction de la fertilisation minérale, culture sans irrigation, pouvant être binée...).
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Le bien-être animal : de la science au droit
Sophie HILD, Auteur ; Louis SCHWEITZER, Auteur ; Jean-Claude NOUËT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2018
Cet ouvrage présente les articles issus des diverses interventions du colloque international « Le bien-être animal : de la science au droit », qui sest tenu en décembre 2015, à linitiative de la Fondation Droit, Animal, Éthique et Sciences (LFDA). Chercheurs, experts, membres de la Commission européenne ou du ministère de l'Agriculture se sont succédés pour répondre à des questions complexes : Quelle définition scientifique donner au bien-être de l'animal ? Sur quels critères l'évaluer ? Quels sont les droits nationaux ou internationaux qui le prennent en compte ? Quels animaux sont concernés ? Quels obstacles s'opposent au souci d'assurer le bien-être animal ? Les réponses données conforteront les démarches à conduire en faveur de dispositions réglementaires nouvelles.
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Du bon usage des plaquettes de bois en litière
François D'ALTEROCHE, AuteurLe recours aux plaquettes de bois en substitution ou en complément de la paille permet de valoriser la biomasse des haies tout en confortant lautonomie en paille des exploitations. Cette pratique est régulièrement utilisée par des éleveurs du Puy-de-Dôme, le plus souvent en les associant à de la paille. Stéphane Hékimian, de la Mission Haie Auvergne, livre quelques précisions : 2 à 3 semaines après lapport dune première couche de plaquettes, la litière peut être rafraîchie avec 100% de plaquettes (pour les bovins adultes ou sub-adultes) ou 100 % de paille, voire en système « mille-feuille » notamment pour les cases à veaux. Le coût de revient moyen est estimé à 16 par m3 apparent de plaquettes (MAP) ; une tonne de paille équivalant à 4 MAP. Le fumier de plaquettes fonctionne bien sur prairie ; attention toutefois aux essences broyées pour ne pas risquer dacidifier le sol. Un itinéraire technique de production de plaquettes pour litière est présenté.
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Colloque Arom'Adage : un chantier qui réunit !
Edith CHEMIN, Auteur ; Marie-Edith MACÉ, AuteurPour conclure le projet de recherche-action Arom'Adage, un colloque a été organisé par l'Adage, une association d'éleveurs herbagers d'Ille-et-Vilaine, le 9 novembre 2017, autour de l'utilisation des huiles essentielles en élevage. A cette occasion, les éleveurs ont affirmé leur désir d'autonomie pour soigner leurs animaux. Or, la réglementation exige l'encadrement d'un vétérinaire pour l'utilisation d'huiles essentielles. Le projet Arom'Adage s'est fortement appuyé sur des groupes d'échanges associant éleveurs et vétérinaires dans le but, entre autres, de construire des arbres de décision permettant de soigner certaines pathologies animales.
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Dossier : Quelle race pour quelle stratégie ?
Alexis BILLIEN, Auteur ; Cindy SCHRADER, AuteurBien choisir la race de son troupeau est un point essentiel en système économe. Mais cela se réfléchit au cas par cas, selon son système et ses objectifs, même si la recherche de rusticité reste une constance en système herbager économe. Que ce soit en bovin lait ou viande, en ovin, ou encore en race pure ou avec croisement, le point majeur est de bien définir ses objectifs et de sy tenir. Hésiter, changer dapproche amène à perdre du temps sans obtenir un troupeau répondant à ses attentes. Ce dossier illustre la diversité des approches chez les éleveurs à travers quatre témoignages déleveurs bretons : un système herbager bio en race Holstein pure avec une sélection axée sur la mamelle et les aplombs ; un système laitier bio avec croisement entre Holstein et Rouge scandinave, avec comme objectifs plus de rusticité, une bonne santé notamment au niveau de la mamelle, et une bonne qualité du lait ; une exploitation comptant un atelier secondaire de production de viande avec un troupeau bio composé des Limousines et de Hereford, avec une volonté de valoriser lherbe au mieux en une viande de qualité ; un élevage ovins viande, en race locale Lande de Bretagne, appréciée pour sa capacité à valoriser tous types de ressources herbacées en plein air intégral (en partie en écopâturage) tout en produisant, là aussi, une viande de qualité.
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Ecorner ses veaux sans douleur
Jean-Marie NICOL, Auteur ; Cindy SCHRADER, AuteurJean-Marie Nicol, vétérinaire en Loire-Atlantique, est intervenu lors d'une journée de formation auprès d'éleveurs. Il leur a expliqué comment écorner les veaux avec le moins de douleurs possible. Pour ce faire, il conseille de réaliser une anesthésie locale du nerf cornual, moins dangereuse et avec moins d'effets indésirables qu'une anesthésie générale. Pour l'écornage en lui-même, le vétérinaire préconise l'utilisation d'un brûle-corne, moins douloureux qu'une patte à écorner. La plaie peut ensuite être refroidie avec un spray désinfectant.
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Élevage : Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurUn point est réalisé sur les atouts (adaptation aux sols calcaires et superficiels, grande résistance au sec, propriétés antiparasitaires ) et sur les faiblesses du sainfoin (difficulté de séchage pour une récolte en fourrage ou en grain, inadaptation aux sols hydromorphes ). Cette plante rustique a en effet perdu du terrain face à la luzerne, mais elle présente toutefois de nombreux intérêts. Le FiBL a mené un travail sur le sainfoin et de nombreuses informations sont disponibles. Des témoignages dagriculteurs qui le cultivent en pur ou en association illustrent cet article. En cultures pures, Dominique Truc, La Ferme du Forest à Montbrand (05) ; - En cultures associées, Christian Ville, GAEC des Vorsys à St-Martin-de-Clelle (38) et Tao Ferrier, GAEC des Muriers à Belmont-Luthézieu (01). Une expérience d'association sainfoin et cameline testée dans la Drôme est également présentée.
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Ethologie : Les vaches ont beaucoup à nous dire
Cyrielle DELISLE, AuteurObserver le comportement de son troupeau de bovins et savoir en comprendre les signes permet dagir pour prévenir bien des problèmes. Etablir de bonnes relations avec lanimal est aussi gage dune meilleure sécurité pour léleveur mais aussi dimpacts positifs sur la production. Le stress, la peur, amènent en effet, à des pertes de production, parfois significatives. Il faut donc prendre le temps dobserver, à divers moments de la journée, le troupeau, puis les individus : comment se passe la rumination ? Les phases de repos ? Quel est laspect des bouses ? Quelles sont les réactions face à lhomme ? Il est par ailleurs important dêtre présent à des moments clés de la vie de lanimal comme la mise bas ou le sevrage, afin détablir des relations de confiance avec son troupeau.
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Les litières plaquettes conviennent bien aux JB
François D'ALTEROCHE, AuteurDans le cadre d'une expérimentation menée à l'Inra de Theix, dans le Puy-de-Dôme, sur les niveaux d'ingestion de taurillons à l'engraissement, une étude parallèle a porté sur le type de litière pour ces animaux. De la litière "paille", classiquement utilisée, a été comparée à de la litière "plaquettes". Il s'agit de plaquettes de bois déchiqueté, du bois blanc feuillu dans cette étude, habituellement utilisées pour le chauffage de certains bâtiments. Sur les 132 jours de la période hivernale pendant laquelle les animaux ont été en bâtiment, il y a eu 26 paillages pour la case paillée et 12 rajouts de plaquettes sur les 10 cm initialement mis en place dans les cases avec plaquettes. Les animaux des cases en litière "plaquettes" ont été significativement plus propres que les animaux élevés sur litière "paille". Par ailleurs, le changement de litière ne semble pas avoir eu d'effet significatif sur le comportement global des animaux (temps de rumination, temps passé couchés, niveau d'ingestion...). Les performances de croissance des taurillons ont été légèrement supérieures sur litière "plaquettes" que sur litière "paille", sans différence significative toutefois.
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Problèmes de pieds : une approche globale
Clémentine LE BON, AuteurEn élevage bovin, les problèmes de pied peuvent être d'origine métabolique, bactérienne ou physique. En comprendre la cause est essentiel pour régler ce type de problèmes, en éviter la propagation, mais surtout pour les éviter. Dominique Bernier, spécialiste des pieds et pareur, a transmis ses connaissances aux éleveurs adhérents de l'Adage. Ses principaux conseils sont rapportés dans cet article : - chercher les causes ; - éviter l'excès d'azote dans la ration ; - ne pas utiliser de pédiluve collectif pour les panaris interdigités ; - ne pas trop désinfecter les bâtiments pour ne pas tuer les "bonnes" bactéries.
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Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
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Un remède florissant
Dominique DIOGON, AuteurDefiFlor® est une nouvelle gamme daliment complémentaire fermenté qui stimule le microbiote des animaux, notamment chez lanimal naissant, et permet de développer une flore qui concurrence le pathogène. Gilles Grosmond, vétérinaire auvergnat, est à lorigine de cette gamme, commercialisée avec Yvon Darignac et fabriquée à Issoire dans les locaux de Néobiosys. Sébastien Daberty, éleveur laitier auvergnat, témoigne sur les résultats très positifs quil a obtenus sur les veaux (diminution forte des troubles digestifs, plus de perte de croissance ). Des essais sur le produit sont conduits depuis 2016 sur bovins, ovins, caprins, volailles, lapins, poissons et chevaux.
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Retour sur la formation "Soigner ses animaux d'élevage par l'acupuncture"
Marion PRIMAT, AuteurDes journées de formation ont eu lieu en Bourgogne afin dinitier les éleveurs à lacupuncture. Elles ont été réalisées avec lintervention de Nayla Cherino Parra, vétérinaire rurale diplômée en 2003, qui sest orientée en médecines naturelles après avoir suivi une formation en 2005 à lAvetao (Académie vétérinaire dacupuncture et dostéopathie). Lacupuncture est lune des branches de la médecine chinoise, vieille de 3 000 ans. Elle consiste à insérer des aiguilles à la surface de la peau (ou de simples pressions avec les doigts) pour stimuler des points précis sur des méridiens (lignes qui relient des organes), afin de réguler lénergie et les fonctions physiologiques. Les ruminants possèdent une douzaine de méridiens, chacun étant relié à une catégorie dorganes. Limportant nest pas de multiplier le nombre daiguilles, mais plutôt de bien choisir leur emplacement. Il est possible dintervenir en préventif ou en curatif, en stimulant par exemple de manière préventive le triangle de limmunité (la rate, le foie et les reins). Il existe également des points pour favoriser le vêlage (ouverture du col et amélioration de la mobilité du bassin), réguler une hémorragie, favoriser une délivrance ou traiter un cas de métrite Nayla Cherino Parra précise quil ne faut jamais retirer une aiguille lorsque celle-ci agit. Elle remonte toute seule dans un délai de quelques minutes à une vingtaine de minutes.
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Rubrique "santé & bien-être" : L'alimentation est notre première médecine
Céline PEUDPIECE, AuteurEn élevage bio, le nombre de traitements curatifs mobilisables est limité et un animal malade engendre des coûts, de la perte de temps, mais aussi du stress. Ainsi, pour garder les animaux en bonne santé, il convient de travailler sur leur résistance et donc sur leurs défenses naturelles. Au-delà des pratiques sanitaires, l'alimentation joue un rôle primordial. Elle est source d'énergie (glucides, lipides et protéines), de minéraux (potassium, sodium, calcium...) et d'antioxydants (vitamines A, E, C, oligoéléments...), des éléments indispensables au bon fonctionnement et à l'équilibre de l'organisme. Dans cet article, des exemples concrets du rôle de ces éléments sont décrits : jeune ruminant à diarrhée, fièvre de lait...
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Santé animale : quelle gestion des troupeaux par les éleveurs bio ?
Manon RUFFY, AuteurEn élevage biologique, la prévention est un élément clé pour limiter les pathologies et donc les traitements. Bien observer son troupeau est alors essentiel. Cet article revient sur deux méthodes complémentaires basées sur cette observation, chacune dentre elles pouvant être acquise par un éleveur via des formations. La première concerne la méthode Obsalim®. Celle-ci permet un diagnostic de létat nutritionnel et des besoins de lanimal pour ensuite améliorer sa ration, et ce, chez les bovins, les caprins et les ovins. Cette méthode sappuie sur lobservation de 12 zones de lanimal (il, échine, nez ). Pour chacune de ces zones, lenjeu est de repérer certains symptômes pouvant être mis en lien avec des critères alimentaires comme lénergie totale de la ration. Lanalyse des divers symptômes et de leur fréquence sur le troupeau permet détablir un diagnostic (ex : des signes de léchage derrière lépaule sont à mettre en lien avec une acidose post-prandiale). La seconde méthode présentée porte sur la communication et le comportement animal. Être ainsi formé peut aider à identifier et donc à prévenir des problèmes pouvant impacter la santé du troupeau mais aussi éviter des accidents. Chaque animal réagit en fonction de son espèce et l'éleveur doit appliquer plusieurs règles pour communiquer avec son troupeau (consignes claires...), pour conduire son troupeau (regarder droit devant...) et pour observer son troupeau.
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Vade-mecum homéopathique de lélevage en milieu pastoral
A. BOUTONNET, Auteur ; Danielle MEUROT, Auteur ; Jean-Louis MEUROT, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE (4 Allée Séverine, 26 000, FRANCE) : ÉDITIONS REPAS | 2018
Ce vade-mecum, guide pratique, est le résultat du travail collectif de bergers et d'un vétérinaire, qui souhaitent partager leur expérience et aider d'autres éleveurs et bergers à soigner par l'homéopathie. L'ensemble des pathologies rencontrées en milieu pastoral est passé au crible : boiteries, plaies, gestation, problèmes à la mise bas, abandon du petit par sa mère, pathologies respiratoires, digestives, de la mamelle, liées à la météo, suite de peurs... Pour chacune, des remèdes sont proposés selon les symptômes observés. Lhoméopathie est vécue comme une formidable aventure humaine durant laquelle rencontres, échanges et partages se succèdent dans un esprit de solidarité et dentraide. Comme le dit l'une des auteurs de ce livre : "Déleveuse passive, soumise et ignorante, je suis devenue soigneuse réfléchie, responsable et libre".
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Acupuncture en élevage : Trouver laiguille dans la botte de foin
Damien DEÏSS, AuteurDe plus en plus déleveurs sintéressent à lacupuncture comme alternative aux traitements allopathiques. Cest le cas dagriculteurs bretons qui témoignent ici de leur expérience et qui développent leur pratique de cette médecine via notamment des formations. Ces dernières permettent dapprendre les bases théoriques de lacupuncture, présentées de façon synthétique dans cet article. Elles permettent dapprendre aussi des points dacupuncture importants, comme le « triangle de limmunité » ou le « point aspirine ». Si lacupuncture ne règle pas tout, cest un outil de plus pour léleveur et un moyen pour sinvestir différemment dans la santé de son troupeau.
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ADMM - 4 avril 2017 - journée d'échange sur agriculture économe et autonome sur le Massif Central
CIVAM, Auteur ; ADMM, Auteur | PARIS (18-20 Rue Claude Tillier, 75 012, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM | 2017Une journée déchange sur lagriculture économe et autonome sur le Massif Central a été organisée par le réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne (ADMM). Les interventions sont visualisables au travers de 18 vidéos indépendantes. Elles démarrent par lintroduction de Cédric Deguillaume, agriculteur référent du projet ADMM, et de Xavier Coquil (INRA), enrichies par une intervention du CGET du Massif Central. Lore Blondel présente ensuite le projet ADMM « Identifier, accompagner et encourager ladoption des pratiques économes et autonomes pour des fermes productrices de valeur ajoutée sur le Massif Central » dont elle est la coordinatrice. Didier Gomes, animateur Civam, explique ce quest un système de production économe et autonome, avant que deux producteurs ne témoignent : Jean-Michel Favier, éleveur de bovins allaitants à Carlencas (34), et Christian Galtier, éleveur ovin en sud Aveyron. Pauline Garcia, installée dans le Cantal et spécialiste du comportement pour chevaux et vaches partage la table ronde « santé animale » avec Gilles Grosmond, vétérinaire. Dans la 9e vidéo, Maxime Vial, animateur Civam, reprend une étude sur le changement climatique sur le Massif Central, puis deux agriculteurs exposent ladaptation de leurs fermes au changement climatique. Le sujet de l'engraissement à l'herbe et de la qualité de la viande est illustré par un témoignage (Felix Dessu, éleveur de bovins Limousin) et une intervention de chercheuse (Brigitte Picard, INRA). Pour terminer, le lien entre l'ADMM et l'enseignement agricole est illustré par 2 témoignages denseignants de lycées et celui dune agricultrice. Au final, Cédric Deguillaume et Xavier Coquil apportent chacun leur conclusion sur cette journée.
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Des aiguilles pour soigner les bovins
Cyrielle DELISLE, AuteurNayla Cherino Parra est vétérinaire libérale orientée en médecines naturelles (ostéopathie, acupuncture, homéopathie). Elle présente l'acupuncture, médecine venue de Chine et utilisée en élevage. La praticienne propose également des formations de 2 jours, afin de permettre aux éleveurs de réaliser eux-mêmes des soins de base. Un encart présente les expériences de Julien Laude, éleveur allaitant conventionnel dans la Sarthe. Des formations à lostéopathie et à lacupuncture, ainsi que la participation à un groupe de discussion en aromathérapie et phytothérapie lui ont permis de réduire son utilisation dantibiotiques. La pratique de lacupuncture a fait ses preuves sur sa ferme, et, conjuguée à lostéopathie, lui a permis davoir des animaux plus calmes car plus habitués à être manipulés.
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Aromathérapie pour les ruminants : le mode d'action des huiles essentielles, les bonnes pratiques, 50 protocoles aromatiques
Il existe environ 700 huiles essentielles dont une centaine sont dusage courant. Quelles sont leurs caractéristiques thérapeutiques ? Comment les utiliser en élevage pour prévenir et soigner certaines pathologies ? Ce guide pratique présente les principales huiles essentielles et leurs multiples applications pour les animaux. Les notions générales sur les huiles essentielles sont décrites, ainsi que les diverses molécules qui les composent (sujet de controverse pour certains). Les éleveurs expérimentés pourront tout lire, les débutants pourront sappuyer sur les résumés reprenant les notions clés : - mode daction des huiles ; - bonne pratique. Toutes les huiles essentielles, les huiles végétales et les hydrolats utilisables en élevage sont ensuite décrits sous forme de fiches : nom du produit, principes actifs, propriétés reconnues, indications vétérinaires. La dernière partie de louvrage propose des protocoles aromathérapeutiques pour les 50 pathologies les plus fréquentes.
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Bovin viande biologique : Synthèse technique, économique et réglementaire
Ce document aborde les aspects réglementaires et techniques de la conduite d'élevage des bovins viande bio : - Les fondements de l'agriculture biologique ; - La production animale : - Les pratiques d'élevage (L'alimentation ; La finition ; Les conditions de logement et d'espace en plein-air ; La santé du troupeau) ; - La gestion des animaux (Identification des animaux ; Achat d'animaux ; Mixité ; Mixité avec des troupeaux non bio : la transhumance ; Le transport et l'abattage ; Les mutilations).
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Dossier : Relation Humain / Animal
Philippe BOURGEOIS, Auteur ; Emmanuel DESSENNE, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurLe bien-être animal a parfois été mis à mal lors de l'intensification des fermes. Aujourd'hui, il faudrait remettre en question notre agriculture et notre élevage pour qu'une véritable prise en compte de l'animal puisse émerger. Il n'existe certes pas une, mais des solutions diverses, pour améliorer le bien-être des paysans et de leurs animaux, comme le montrent les témoignages présentés dans ce dossier : - Bien naître... à la Ferme de la Renaissance ; Emmanuel Dessenne, éleveur laitier bio (35) partage sa vision d'un élevage "naturel" et de l'importance de comprendre le comportement de ses animaux ; - Animots-A-Mi-Mots® : Comprendre et être compris des animaux (par Marie-Christine Favé, vétérinaire et formatrice en relations éleveurs / animaux) ; - Communiquer pour donner du sens ; Anne-Claude Borel, éleveuse bio dans les Hautes-Alpes, a participé à une formation en communication animale ; - La valorisation des veaux mâles Jersiais ; Jean-Luc Gourin (56) fait évoluer son troupeau vers 100 % de Jersiaises et explique comment il gère la valorisation des veaux mâles ; - Échanges avec Unebio au sujet de la filière veaux ; - Ce que les vaches nous disent sur leur santé ; Benjamin Desbois, aujourd'hui éleveur, considère la santé animale comme le résultat d'un engagement fort de l'éleveur auprès de ses animaux ; - La vie, la mort, comment ? ; "Les vaches doivent avoir une belle vie pour partir bien", explique Marie-Ange Ravat, éleveuse bio (71) ; avec un encart "Aimer et tuer ses animaux", par Sébastien Mouret, sociologue, INRA de Montpellier ; - Travailler sereinement tout en respectant nos animaux ; Yann Begaud (17), éleveur ; - Un bonheur de les voir pâturer ; Témoignage de Stéphane Naudé ; - L'écornage : Rappel du cahier des charges AB ; témoignage de Franck et Nathalie Delagnes, éleveurs bio dans l'Aveyron ; - Nous avons fait le choix de ne pas écorner (témoignage de Raphaël Prignot) ; - Si l'élevage sauvait la planète ?
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Dossier spécial élevage herbivore
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Fanny DUMET, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier aborde différentes thématiques : - larrivée de deux nouvelles espèces fourragères sur le marché (le Lablab, plutôt associé au maïs ensilage ou au sorgho fourrager monocoupe, et le Cow-Pea, plutôt associé avec un moha ou un millet) destinées à augmenter le taux de protéines dans les fourrages ; les premiers résultats étaient encourageants, mais à confirmer ; - des résultats dessais menés par la Chambre dAgriculture de la Creuse sur les méteils immatures afin de déterminer les mélanges les plus adaptés à la Creuse et les dates de récolte optimales ; les rendements varient de 3 à 6.7 T MS/ha et les MAT de 12 à 19 %. Il est particulièrement important de surveiller le stade de récolte pour un fourrage de qualité ; - des premières tendances observées sur 4 variétés de maïs en Creuse (vigueur, productivité, précocité ) ; - lalimentation, première médecine : lalimentation ne doit pas être déséquilibrée ou carencée et la présence des micro-éléments (vitamines, oligoéléments comme le cuivre, le manganèse, le zinc, le sélénium ) est essentielle pour maintenir les animaux en bonne santé.
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Engraissement des veaux et élevage des remontes d'engraissement : Alternatives à l'engraissement classique conformes aux besoins des veaux : Fiche technique 2017 - Edition Suisse
Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Manuela LERCH, Auteur ; Claudia SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2017
Cette fiche technique présente le contexte suisse de l'engraissement des veaux en élevage conventionnel, puis bio, ainsi que les techniques liées à l'élevage et à l'engraissement (colostrum, logement, alimentation, santé animale...). Sept exploitations suisses sont ensuite étudiées : description de la ferme, choix retenus par l'éleveur pour l'engraissement des veaux (alimentation et santé animale, logement, pâture...), atouts et inconvénients du système.
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Estimer le rendement annuel d'une prairie sans mesurer la hauteur d'herbe ; La prairie peut aussi être une "pharmacie"
Sophie BOURGEOIS, AuteurCes deux articles abordent la productivité de la prairie, pour lun en termes de quantité, pour lautre en termes de flore. HerbValo est un outil permettant destimer la quantité dherbe valorisée par an et par parcelle et a été mis en place dans le cadre du RMT Prairies Demain. Cet outil a pour but daccompagner les éleveurs dans une recherche doptimisation des pratiques. Actuellement utilisable en format papier, une application web devrait être mise en place prochainement. Basé sur la capacité dingestion des animaux présents et sur leur temps de présence sur la parcelle, cet outil permet destimer la quantité dherbe valorisée (en MS) sans avoir à la mesurer. Le modèle présenté ici est celui mis en place pour les bovins allaitants, des modèles destinés aux éleveurs laitiers et caprins étant disponibles et un modèle ovin étant prévu. Le second article aborde la question des plantes sources de bienfaits pour la santé des animaux au pâturage (achillée millefeuille ). Les animaux ont la capacité de consommer spontanément des plantes bénéfiques pour leur santé mais, en prairie temporaire, les plantes intéressantes ne se retrouvent parfois quen bordure ou sur des talus. Pour pallier cela, un semencier du Royaume-Uni propose à la vente un mélange de 17 espèces destiné à améliorer la qualité du sol, réduire le déficit estival et apporter des plantes ayant un "intérêt santé".
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Fermoscopie : Chez Mathieu Careil : Des Salers en Vendée !
Domitille POULIQUEN, AuteurInstallé en bio en GAEC avec son père et son oncle à La Réorthe, en Vendée, Mathieu Careil concrétise ses projets de mise en place dun système herbager pour son troupeau de vaches Salers. La ferme comportait déjà un atelier porcin naisseur-engraisseur, ainsi quun atelier de volailles de chair. Aujourdhui, leurs 172 ha de SAU comprennent deux rotations : une pour les céréales (dont les associations blé-féverole et triticale-pois) et une seconde pour les prairies (multi-espèces : fétuque, trèfle, RGA). Le cheptel de 50 vaches Salers et 2 taureaux est divisé en deux lots pour faciliter la gestion du pâturage et de la reproduction (le lot dautomne passe toute lannée en extérieur). 10 tonnes du mélange triticale-pois et tous les fourrages produits sont consacrés au troupeau bovin. Un cube en bois percé est utilisé pour diffuser des huiles essentielles en préventif de problèmes respiratoires. Les carcasses des jeunes bovins sont valorisées en steaks hachés à 5 % de matière grasse par Unebio (environ 20 JB/an). Mathieu continue de se former, il souhaite gagner en autonomie et bien finir ses animaux à lengraissement.
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Lettre Filières Viande n° 6
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; LETTRE FILIERES FNAB - VIANDE, AuteurLa Lettre Filières Viande n° 6 est composée des articles suivants : - La production de bufs en race allaitante ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - Les Éleveurs Bio de France ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
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Médecines naturelles en élevage : Phytothérapie et Aromathérapie chez les ruminants et le cheval : Tome 2 - 3ème édition
Les enjeux sanitaires, écologiques et climatiques du XXIème siècle nécessitent des changements de pratique qui ne sont pas des options facultatives. La diminution de l'utilisation des molécules de synthèse en agriculture et en élevage, pour intégrer les concepts de durabilité de l'agro-écologie, est un des objectifs. Les plantes médicinales et les huiles essentielles apportent, en élevage, des solutions naturelles, efficaces, polyvalentes et non préoccupantes. Elles permettent de retrouver une autonomie pour de nombreuses pathologies courantes des animaux, qu'elles soient individuelles ou collectives. Cet ouvrage présente les possibilités offertes par les plantes médicinales et les huiles essentielles dans les pathologies courantes des ruminants et des chevaux. Des normes d'utilisation, des formulations et des protocoles sont proposés, privilégiant un choix de plantes et d'huiles essentielles polyvalentes et adaptées aux besoins des élevages. Il répond ainsi aux besoins des éleveurs dans un contexte en évolution : développement de l'AB, intérêt croissant pour la santé naturelle et l'aromathérapie animale en particulier, plan Ecoantibio, attentes des consommateurs pour des produits alimentaires obtenus sans molécules de synthèse phytosanitaires ou médicamenteuses. Cette édition présente également le contexte réglementaire.
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Lostéopathie en élevage : Interview : Cindy Gervais, vétérinaire ostéopathe dans le Nord Aveyron et le Cantal - Témoignage : Géraud Dumas, éleveur pratiquant l'ostéopathie régulièrement
Lise FABRIÈS, Auteur ; Cindy GERVAIS, AuteurCindy Gervais est vétérinaire ostéopathe. Elle présente les principes de l'ostéopathie appliquée aux animaux et ses différentes techniques. En élevage, l'ostéopathe peut être amené à intervenir, par exemple, sur des veaux juste après la naissance, lorsqu'ils ne tètent pas, souvent parce que les os du crâne ont été déformés lors du passage, générant un problème de mâchoire. L'ostéopathe peut agir pour soulager des problèmes de boiterie chez les vaches, en travaillant sur la colonne vertébrale, au niveau des reins, pour débloquer les nerfs. En préventif comme en curatif, l'ostéopathie prend en compte l'animal dans sa globalité. Cindy Gervais associe régulièrement ostéopathie et acupuncture ou/et homéopathie, qui agissent en complément. A la Ferme Les Fleurs Bio, dans le nord du Cantal, Géraud Dumas, éleveur laitier bio, fabrique du fromage Salers, du Cantal, de la crème et du beurre. Il fait appel à un ostéopathe et pratique lui-même régulièrement ce soin sur ses vaches, depuis 4 ans. Il explique les bénéfices pour son troupeau, en matière de prévention, de bien-être et de diminution de l'utilisation de produits et d'interventions vétérinaires.
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Parasitisme interne des ruminants (strongles) et utilisation du pâturage : comment faire durablement bon ménage ?
Jacques CABARET, AuteurEn élevage, les anthelminthiques ont été le principal moyen de contrôle des parasites, et en particulier des strongles digestifs, utilisé par les éleveurs pendant des décennies, mais leur efficacité s'est progressivement affaiblie en raison de l'apparition de résistances. Une gestion des pâturages prenant en compte les connaissances sur l'épidémiologie des parasites, dont les grands principes sont rappelés dans cet article, est un élément important de prévention pour limiter les infestations. Les traitements raisonnés consistent en l'utilisation sélective des traitements anthelminthiques pour les animaux qui en ont le plus besoin associée à une gestion des pâturages appropriée. L'objectif final serait de construire, avec tous les acteurs (éleveurs et vétérinaires), une gestion intégrée du parasitisme. Plusieurs méthodes de diagnostic sont présentées mais, en raison de leur coût et de la difficulté d'interprétation de leurs résultats, elles sont peu utilisées par les éleveurs et les vétérinaires. Par ailleurs, un des problèmes majeurs de la mise en route d'une stratégie intégrée sera la disponibilité de ces principaux acteurs.
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"Le plantain est la plante à tanins la plus intéressante"
Sophie BOURGEOIS, AuteurChristophe Riffaud est éleveur de Limousines, en conventionnel, en Haute-Vienne. Il pratique le pâturage tournant depuis une dizaine dannées et accorde une place importante au plantain dans les prairies multi-espèces. Lidée d'incorporer cette plante lui vient de Nouvelle-Zélande. Le mélange fourrager de la prairie lui permet dobtenir des croissances satisfaisantes des veaux : 1900 g par jour pour des veaux de 7-8 mois. Il souhaite incorporer plus de légumineuses dans les prairies contenant du plantain pour obtenir une meilleure valorisation de lazote, et réduire la complémentation. De plus, une parcelle riche en plante à tanins (plantain, chicorée, trèfles blanc et violet) a été mise en place pour réduire les traitements contre les strongles digestifs des veaux. Son utilité na pas encore été testée car la prairie vient seulement dêtre implantée. Un encart présente le GIEE de Mézières, en Haute-Vienne, qui mène des travaux sur les plantes à tanins, du point de vue de lassimilation des protéines, et dans la gestion des strongles digestifs.
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Pourquoi Comment utiliser les huiles essentielles en élevage bovin
Edith CHEMIN, Auteur ; Mathilde AOUTIN, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (Pôle InPACT, 17 Rue du Bas Village, 35 577, FRANCE) : ADAGE 35 | 2017Ce document dinformation sur les huiles essentielles présente tout dabord les bases de lutilisation des huiles essentielles : ce quelles sont, pourquoi les utiliser en élevage, pour quels avantages, quels modes dadministration, quelles précautions demploi, que dit la règlementation Il propose ensuite 6 témoignages déleveurs. Chacun fait lobjet dune fiche : - Diarrhées des veaux : Isabelle Gardan et Mickaël Melot, éleveurs laitiers à Saint MHervé (35) ; - Mammites cliniques (2 témoignages) : Adrien Roulleaux, éleveur laitier bio à Bain-de-Bretagne (35) ; Olivier Edy, éleveur laitier bio à Lignol (56) ; - Problèmes respiratoires des veaux : Mathilde Furtwaengler et Samuel Duguépéroux, éleveurs bio de bovins viande à Gahard (35) ; - Boiteries : Claude Jacquel, éleveur laitier à Livré sur Changeon (35) ; - Focus petits ruminants : Marie-Christine Lesage et Jean-Claude Juhel, éleveurs bio de brebis laitières à Saint-Broladre (35).
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Quelles avancées en phytothérapie ? : Favoriser les échanges de savoirs ; Phytothérapie : Fortes attentes sur la formation
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn agriculture biologique, la phytothérapie reste une pratique centrale dans la gestion de la santé du troupeau. A travers deux articles regroupant plusieurs témoignages, sont abordées diverses questions liées à ce sujet : dans quel domaine est-elle efficace ? Quelles sont les dernières évolutions, dans les pratiques ou encore dans la législation ? Eric Darley, éleveur ovin bio aveyronnais témoigne de sa pratique et surtout de son travail de producteur de mélanges dhuiles essentielles. Il a développé son savoir en autodidacte et, pour lui, cest un outil plein de potentiel pour agir à léchelle du troupeau, notamment via laromathérapie, à utiliser pour favoriser lstrus, induire le tarissement, calmer le troupeau ou encore faire face aux infections virales. Ses mélanges sont « open source » : il demande juste à avoir un retour dexpérience. En effet, pour cet éleveur, il faut échanger les savoirs, même en inter-filières. Autre témoignage, celui de Michel Bouy, vétérinaire drômois qui fait jusquà 50 formations par an en phytothérapie pour des éleveurs, bio ou non. Il note une évolution : les éleveurs veulent aujourdhui des formations extrêmement pratiques au cours desquelles ils apprennent à faire des sirops, des oblets Car, malgré une législation contraignante (lutilisation de phytothérapie doit être pratiquée uniquement sur prescription médicale), cette pratique se développe, malgré le risque pour les éleveurs et les praticiens d'être dans lillégalité. Des démarches, notamment portées par lITAB, sont en cours pour faire évoluer les choses. Parmi les propositions : faire que certaines plantes puissent être légalement utilisées par les éleveurs sous couvert dune formation.
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Safari des Combrailles
Dominique DIOGON, AuteurLe miscanthus, ou herbe à éléphant, originaire dAfrique et dAsie du sud, est une plante pérenne déjà beaucoup cultivée dans le Centre et en Normandie et dont la paille ne développe aucune maladie. Utilisé comme combustible dans les chaufferies, le miscanthus est aussi très apprécié en paillage dans les élevages, comme en témoigne Bertrand Duprat, éleveur de Blondes dAquitaine dans le Puy-de-Dôme. Avec un pouvoir dabsorption quatre fois supérieur à la paille de blé, le nombre de paillages est réduit, ce qui conduit à des économies (coût du produit et de la mécanisation associée). Christian Peyronny est aussi très satisfait du paillage au miscanthus pour ses dindes, constatant une bonne croissance et moins de maladies.
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Salamix : Systèmes d'élevage ALlaitant herbagers : Adapter le type génétique et MIXer les espèces pour renforcer leur durabilité ?
Le projet Salamix, initié en mai 2015 par l'UMR Herbivores et l'UE Herbipôle, de l'Inra Centre Auvergne-Rhône-Alpes, expérimente la production autonome d'animaux de boucherie finis à l'herbe à partir de prairies permanentes. Pour ce faire, trois systèmes d'élevage biologiques herbagers sont étudiés : un système spécialisé ovin croisant une race rustique (Limousine) avec une race herbagère précoce (Suffolk), un système spécialisé bovin croisant une race rustique (Salers) avec une race herbagère précoce (Angus), et un système mixte ovin-bovin (respectivement 40 et 60 % des UGB). Ces trois systèmes sont étudiés dans des conditions similaires en termes de pédoclimat (montagne du Puy-de-Dôme) et de taille (29,5 UGB sur 39 ha). Dans cette brochure, les premiers enseignements en termes de ruptures (conversion à l'AB, systèmes naisseurs-engraisseurs, mobilisation de services écosystémiques) et verrous (croisement pour produire des animaux gras à l'herbe, gestion du parasitisme et de la prédation, recherche d'autonomie, agriculture biologique) identifiés dans les systèmes sont présentés.
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Santé animale : Lhoméopathie fait sa place
Frédéric RIPOCHE, AuteurLhoméopathie est un des premiers modes de traitement en élevage biologique. Cependant, dans un contexte de baisse de lutilisation des antibiotiques, cette médecine se développe aussi en conventionnel. Marie-Noëlle Issautier, vétérinaire spécialisée, présente divers points notables sur cette pratique, comme des exemples de traitements (spécialités ou unitaires) ou encore les qualités nécessaires à léleveur pour utiliser lhoméopathie : « être un bon animalier, observateur et lucide ».
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Une exploitation aux productions diverses
Manon DESSALCES, AuteurAncien instituteur, Roland Ayel s'occupe seul de sa ferme, en Haute-Loire, sur des terres appartenant à sa famille. Il possède un dizaine de chèvres et quelques vaches, dont il transforme le lait. Un hectare de méteil bio (pois, seigle, vesce, triticale et épeautre) lui permet d'être autonome en fourrage. Son idée de dresser ses vaches à l'attelage lui est venue des souvenirs de ses grands-parents paysans. Deux à trois fois par semaine, il utilise ses vaches pour transporter le fumier ou passer la herse. Adhérent de Nature & Progrès, il produit également des légumes et des petits fruits, qu'il vend sur les marchés. Investi dans de nombreuses autres activités, Roland Ayel participe aussi, régulièrement, à des formations avec Bio 63 ou Haute-Loire Biologique, notamment pour apprendre à soigner ses animaux grâce à des méthodes alternatives.
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Lhoméopathie, un plus dans la pharmacie de léleveur
Cyrielle DELISLE, AuteurCet article revient sur lhoméopathie en élevage bovin, avec la présentation de certains grands principes à la base de cette thérapeutique ou encore quelques exemples de son utilisation au quotidien. Il met aussi en avant le fait que lhoméopathie est directement utilisable par léleveur et que cela peut apporter à ce dernier bien des solutions (en usage seul ou en complément dun traitement allopathique) à condition dintervenir tôt, de répéter les prises et de sappuyer sur une bonne observation des animaux. Au contraire des quelques 2500 médicaments homéopathiques en médecine humaine, une trentaine sont généralement utilisés au quotidien en élevage bovin, dont, par exemple, Arnica 5CH, utile pour tous les traumatismes ou encore après une mise bas pour la mère et le veau.
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Les intérêts multiples des légumineuses fourragères pour l'alimentation des ruminants
R. BAUMONT, Auteur ; D. BASTIEN, Auteur ; A. FÉRARD, Auteur ; ET AL., AuteurLes légumineuses fourragères et prairiales présentent de nombreux intérêts pour l'alimentation des ruminants. Cette synthèse bibliographique fait le point de façon approfondie sur les données récentes acquises pour la luzerne, le trèfle blanc, le trèfle violet et le sainfoin. Riches en azote et très ingestibles, les légumineuses permettent d'obtenir des performances animales élevées, tant au pâturage qu'avec des rations hivernales, et de faire des économies importantes d'aliments concentrés protéiques. Elles présentent également des effets intéressants par rapport à la santé des animaux, à leurs rejets dans l'environnement et à la qualité du lait et de la viande. Ces effets peuvent provenir des tannins condensés, présents dans le sainfoin par exemple, et de la polyphénol oxydase présente dans le trèfle violet, qui modifient le métabolisme des protéines et des lipides du fourrage dans le tube digestif. Les tannins condensés ont également des propriétés antihelminthiques et antiméthanogènes.