Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant
; sur un autre site internet
.
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Santé animale



![]()
![]()
Systèmes mixtes délevage : Ovin-bovin : quels bénéfices ? ; Simon Coste en Haute-Loire : Se compléter à tous les stades
Frédéric RIPOCHE, AuteurQuels peuvent être les apports de la mixité Ovins-Bovins ? Des réponses sont apportées à travers deux focus, lun sur le projet Salamix piloté par lINRA dans le Puy de Dôme et le second sur un élevage bio de Haute-Loire. Salamix conduit une étude en AB depuis 2015, basée sur le suivi multicritère de trois systèmes conduits entre 1000 et 1300 m daltitude, lun en bovins, lautre en ovins et le dernier en ovins-bovins. Le but est notamment d'identifier lapport de la mixité despèces pour la production de viande finie au maximum à lherbe. Les premiers résultats montrent une plus-value du système mixte pour la production dagneaux sans apport de concentré. En effet, la complémentarité dans les choix alimentaires des deux espèces amène à réduire les refus, et à avoir une herbe pâturée de meilleure qualité. On observe aussi une baisse du parasitisme. Au final, le système mixte permet dobtenir des agneaux lourds, abattus entre 17 et 18 kg à environ cinq mois, (soit jusquà un mois plus tôt que pour le système spécialisé) avec un niveau dengraissement satisfaisant et sans recours au concentré. Simon Coste, éleveur bio, conduit un troupeau mixte de brebis Noires du Velay et de vaches Limousines sur 80 ha, dont 40 ha de prairies permanentes et de parcours. Pour lui, la mixité permet doptimiser le potentiel herbager, et ce, tout au long de lannée, en tenant compte des besoins et du comportement alimentaire différents des deux espèces. La mixité est aussi un atout pour la vente, les bovins apportant de la souplesse avec plusieurs périodes de vente dans lannée.
![]()
![]()
www.panse-betes.fr : Une application web pour léquilibre sanitaire du troupeau
Catherine EXPERTON, Auteur ; Thierry MOUCHARD, AuteurLITAB a conçu, avec laide de plusieurs partenaires, les « grilles Panse-Bêtes », un outil à destination des éleveurs, des conseillers et des vétérinaires, qui a pour objectif de maintenir léquilibre sanitaire dun troupeau (cest-à-dire de maintenir un bon état de santé global en utilisant au minimum les intrants médicamenteux). Cet outil a été développé dans le cadre du projet Casdar Otoveil (développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques). Il a été développé pour les différentes espèces de ruminants : bovin lait, bovin viande, ovin lait, ovin viande et caprin. Léleveur doit tout dabord renseigner sept à huit chapitres (regard global sur le troupeau, reproduction, maladies métaboliques, santé des jeunes, mamelle et allaitement, parasitisme, boiteries ). La méthode des grilles Panse-Bêtes seffectue ensuite en trois étapes : 1 Identifier les indicateurs critiques ; 2 Rechercher les causes ; 3 Établir un plan daction. Cette dernière étape seffectue avec laide dun conseiller élevage ou dun vétérinaire.
![]()
![]()
Alimentation des ruminants : Apports nutritionnels - Besoins et réponses des animaux - Rationnement - Tables des valeurs des aliments
P. NOZIERE, Auteur ; D. SAUVANT, Auteur ; L. DELABY, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2018
Cet ouvrage permet de mieux répondre aux défis émergents en nutrition animale : qualité des produits, santé animale, émissions dans lenvironnement, tout en améliorant la prévision des réponses productives. Il décrit lensemble du système dalimentation pour les productions de lait et de viande, chez les bovins, ovins et caprins, en incluant les spécificités des zones tropicales et méditerranéennes. Au sommaire : - Les apports alimentaires et en nutriments : Ingestion des aliments ; Digestion et apports en nutriments énergétiques ; Digestion et apports en nutriments protéiques ; Apports en minéraux, en vitamines et en eau ; - Les besoins des animaux et leurs réponses aux rations : Dépenses, efficacité métabolique et besoins en énergie ; Dépenses, efficacité métabolique et besoins en protéines et en acides aminés ; Besoins en minéraux, en vitamines et en eau ; Réponses de lingestion et de la production de lait aux variations dapports alimentaires ; Réponse de la croissance aux variations dapports alimentaires en phase délevage ou en finition ; Taux butyreux et composition de la matière grasse laitière ; Composition en acides gras des muscles ; Excrétion azotée fécale et urinaire ; Emissions de méthane entérique ; Bien-être digestif et acidose ruminale ; - Le rationnement des animaux : Principes généraux de rationnement ; Vaches laitières ; Vaches allaitantes et leurs veaux ; Bovins en croissance et à lengrais ; Ovins en lactation, en croissance et à lengrais ; Caprins en lactation et en croissance ; Spécificités de l'alimentation des ruminants en régions chaudes ; - Les valeurs de référence des aliments : tables et prévision : Méthodes dévaluation de la valeur des aliments et bases de données ; Calcul de la valeur des aliments pour les ruminants : tables et équations de prévision ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés en France et dans les zones tempérées ; Tables Inra de la valeur des aliments utilisés dans les régions chaudes ; - Description des bases de données.
![]()
![]()
Assolements sécurisés et rations diversifiées avec la double culture méteil - sorgho fourrager monocoupe dans le Nord Drôme
Jean-Pierre MANTEAUX, Auteur ; Philippe TRESCH, Auteur ; C. BOUCHAGE, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis plus de 15 ans, les éleveurs du Nord Drôme ont fait évoluer leur assolement pour s'adapter au changement climatique et pour améliorer l'autonomie alimentaire de leur élevage. En élevage de bovins viande, ils ont introduit une culture méteil et une culture de sorgho monocoupe, ce qui représente une alternative intéressante au maïs. La double culture méteil + sorgho monocoupe produit 15 à 22 t MS/ha/an, sans irrigation, là où un maïs produisait 8 à 12 t MS. Il est alors possible de réduire les surfaces fanées et d'augmenter la place du pâturage dans les exploitations. L'ensilage de sorgho monocoupe permet daméliorer lingestion de fourrages, de réduire la complémentation en concentrés tout en améliorant les performances animales (intervalles vêlages-vêlages, gains de poids ). Le suivi de 3 élevages du Réseau dÉlevage Rhône-Alpes montre lamélioration des résultats économiques (réduction du coût des concentrés et accroissement de la production de viande) et vis-à-vis de l'environnement (réduction des traitements phytosanitaires, réduction de la fertilisation minérale, culture sans irrigation, pouvant être binée...).
![]()
![]()
Le bien-être animal : de la science au droit
Sophie HILD, Auteur ; Louis SCHWEITZER, Auteur ; Jean-Claude NOUËT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2018
Cet ouvrage présente les articles issus des diverses interventions du colloque international « Le bien-être animal : de la science au droit », qui sest tenu en décembre 2015, à linitiative de la Fondation Droit, Animal, Éthique et Sciences (LFDA). Chercheurs, experts, membres de la Commission européenne ou du ministère de l'Agriculture se sont succédés pour répondre à des questions complexes : Quelle définition scientifique donner au bien-être de l'animal ? Sur quels critères l'évaluer ? Quels sont les droits nationaux ou internationaux qui le prennent en compte ? Quels animaux sont concernés ? Quels obstacles s'opposent au souci d'assurer le bien-être animal ? Les réponses données conforteront les démarches à conduire en faveur de dispositions réglementaires nouvelles.
![]()
![]()
Du bon usage des plaquettes de bois en litière
François D'ALTEROCHE, AuteurLe recours aux plaquettes de bois en substitution ou en complément de la paille permet de valoriser la biomasse des haies tout en confortant lautonomie en paille des exploitations. Cette pratique est régulièrement utilisée par des éleveurs du Puy-de-Dôme, le plus souvent en les associant à de la paille. Stéphane Hékimian, de la Mission Haie Auvergne, livre quelques précisions : 2 à 3 semaines après lapport dune première couche de plaquettes, la litière peut être rafraîchie avec 100% de plaquettes (pour les bovins adultes ou sub-adultes) ou 100 % de paille, voire en système « mille-feuille » notamment pour les cases à veaux. Le coût de revient moyen est estimé à 16 par m3 apparent de plaquettes (MAP) ; une tonne de paille équivalant à 4 MAP. Le fumier de plaquettes fonctionne bien sur prairie ; attention toutefois aux essences broyées pour ne pas risquer dacidifier le sol. Un itinéraire technique de production de plaquettes pour litière est présenté.
![]()
![]()
Colloque Arom'Adage : un chantier qui réunit !
Edith CHEMIN, Auteur ; Marie-Edith MACÉ, AuteurPour conclure le projet de recherche-action Arom'Adage, un colloque a été organisé par l'Adage, une association d'éleveurs herbagers d'Ille-et-Vilaine, le 9 novembre 2017, autour de l'utilisation des huiles essentielles en élevage. A cette occasion, les éleveurs ont affirmé leur désir d'autonomie pour soigner leurs animaux. Or, la réglementation exige l'encadrement d'un vétérinaire pour l'utilisation d'huiles essentielles. Le projet Arom'Adage s'est fortement appuyé sur des groupes d'échanges associant éleveurs et vétérinaires dans le but, entre autres, de construire des arbres de décision permettant de soigner certaines pathologies animales.
![]()
![]()
Dossier : Quelle race pour quelle stratégie ?
Alexis BILLIEN, Auteur ; Cindy SCHRADER, AuteurBien choisir la race de son troupeau est un point essentiel en système économe. Mais cela se réfléchit au cas par cas, selon son système et ses objectifs, même si la recherche de rusticité reste une constance en système herbager économe. Que ce soit en bovin lait ou viande, en ovin, ou encore en race pure ou avec croisement, le point majeur est de bien définir ses objectifs et de sy tenir. Hésiter, changer dapproche amène à perdre du temps sans obtenir un troupeau répondant à ses attentes. Ce dossier illustre la diversité des approches chez les éleveurs à travers quatre témoignages déleveurs bretons : un système herbager bio en race Holstein pure avec une sélection axée sur la mamelle et les aplombs ; un système laitier bio avec croisement entre Holstein et Rouge scandinave, avec comme objectifs plus de rusticité, une bonne santé notamment au niveau de la mamelle, et une bonne qualité du lait ; une exploitation comptant un atelier secondaire de production de viande avec un troupeau bio composé des Limousines et de Hereford, avec une volonté de valoriser lherbe au mieux en une viande de qualité ; un élevage ovins viande, en race locale Lande de Bretagne, appréciée pour sa capacité à valoriser tous types de ressources herbacées en plein air intégral (en partie en écopâturage) tout en produisant, là aussi, une viande de qualité.
![]()
![]()
Ecorner ses veaux sans douleur
Jean-Marie NICOL, Auteur ; Cindy SCHRADER, AuteurJean-Marie Nicol, vétérinaire en Loire-Atlantique, est intervenu lors d'une journée de formation auprès d'éleveurs. Il leur a expliqué comment écorner les veaux avec le moins de douleurs possible. Pour ce faire, il conseille de réaliser une anesthésie locale du nerf cornual, moins dangereuse et avec moins d'effets indésirables qu'une anesthésie générale. Pour l'écornage en lui-même, le vétérinaire préconise l'utilisation d'un brûle-corne, moins douloureux qu'une patte à écorner. La plaie peut ensuite être refroidie avec un spray désinfectant.
![]()
![]()
Élevage : Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurUn point est réalisé sur les atouts (adaptation aux sols calcaires et superficiels, grande résistance au sec, propriétés antiparasitaires ) et sur les faiblesses du sainfoin (difficulté de séchage pour une récolte en fourrage ou en grain, inadaptation aux sols hydromorphes ). Cette plante rustique a en effet perdu du terrain face à la luzerne, mais elle présente toutefois de nombreux intérêts. Le FiBL a mené un travail sur le sainfoin et de nombreuses informations sont disponibles. Des témoignages dagriculteurs qui le cultivent en pur ou en association illustrent cet article. En cultures pures, Dominique Truc, La Ferme du Forest à Montbrand (05) ; - En cultures associées, Christian Ville, GAEC des Vorsys à St-Martin-de-Clelle (38) et Tao Ferrier, GAEC des Muriers à Belmont-Luthézieu (01). Une expérience d'association sainfoin et cameline testée dans la Drôme est également présentée.
![]()
![]()
Ethologie : Les vaches ont beaucoup à nous dire
Cyrielle DELISLE, AuteurObserver le comportement de son troupeau de bovins et savoir en comprendre les signes permet dagir pour prévenir bien des problèmes. Etablir de bonnes relations avec lanimal est aussi gage dune meilleure sécurité pour léleveur mais aussi dimpacts positifs sur la production. Le stress, la peur, amènent en effet, à des pertes de production, parfois significatives. Il faut donc prendre le temps dobserver, à divers moments de la journée, le troupeau, puis les individus : comment se passe la rumination ? Les phases de repos ? Quel est laspect des bouses ? Quelles sont les réactions face à lhomme ? Il est par ailleurs important dêtre présent à des moments clés de la vie de lanimal comme la mise bas ou le sevrage, afin détablir des relations de confiance avec son troupeau.
![]()
![]()
Les litières plaquettes conviennent bien aux JB
François D'ALTEROCHE, AuteurDans le cadre d'une expérimentation menée à l'Inra de Theix, dans le Puy-de-Dôme, sur les niveaux d'ingestion de taurillons à l'engraissement, une étude parallèle a porté sur le type de litière pour ces animaux. De la litière "paille", classiquement utilisée, a été comparée à de la litière "plaquettes". Il s'agit de plaquettes de bois déchiqueté, du bois blanc feuillu dans cette étude, habituellement utilisées pour le chauffage de certains bâtiments. Sur les 132 jours de la période hivernale pendant laquelle les animaux ont été en bâtiment, il y a eu 26 paillages pour la case paillée et 12 rajouts de plaquettes sur les 10 cm initialement mis en place dans les cases avec plaquettes. Les animaux des cases en litière "plaquettes" ont été significativement plus propres que les animaux élevés sur litière "paille". Par ailleurs, le changement de litière ne semble pas avoir eu d'effet significatif sur le comportement global des animaux (temps de rumination, temps passé couchés, niveau d'ingestion...). Les performances de croissance des taurillons ont été légèrement supérieures sur litière "plaquettes" que sur litière "paille", sans différence significative toutefois.
![]()
![]()
Problèmes de pieds : une approche globale
Clémentine LE BON, AuteurEn élevage bovin, les problèmes de pied peuvent être d'origine métabolique, bactérienne ou physique. En comprendre la cause est essentiel pour régler ce type de problèmes, en éviter la propagation, mais surtout pour les éviter. Dominique Bernier, spécialiste des pieds et pareur, a transmis ses connaissances aux éleveurs adhérents de l'Adage. Ses principaux conseils sont rapportés dans cet article : - chercher les causes ; - éviter l'excès d'azote dans la ration ; - ne pas utiliser de pédiluve collectif pour les panaris interdigités ; - ne pas trop désinfecter les bâtiments pour ne pas tuer les "bonnes" bactéries.
![]()
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
![]()
![]()
Un remède florissant
Dominique DIOGON, AuteurDefiFlor® est une nouvelle gamme daliment complémentaire fermenté qui stimule le microbiote des animaux, notamment chez lanimal naissant, et permet de développer une flore qui concurrence le pathogène. Gilles Grosmond, vétérinaire auvergnat, est à lorigine de cette gamme, commercialisée avec Yvon Darignac et fabriquée à Issoire dans les locaux de Néobiosys. Sébastien Daberty, éleveur laitier auvergnat, témoigne sur les résultats très positifs quil a obtenus sur les veaux (diminution forte des troubles digestifs, plus de perte de croissance ). Des essais sur le produit sont conduits depuis 2016 sur bovins, ovins, caprins, volailles, lapins, poissons et chevaux.