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Reproduction Sélection Races



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Valoriser une race locale
Cyrielle DELISLE, AuteurNicolas Verdier a repris la ferme familiale, à Bourg-Lastic, dans le Puy-de-Dôme, en 2000. Rejoint par son frère, ils élèvent un troupeau de 50 bovins allaitants, en agriculture biologique : 30 vaches limousines et 20 Ferrandaises, race originaire de la chaîne des Puys. Pour les éleveurs, ces dernières offrent un rendement similaire à celui des Limousines, et la mixité de la race ajoute un avantage pour la production de veaux de lait. Deux taureaux ferrandais sont utilisés pour le renouvellement. Les animaux sont valorisés en vente directe (boucherie bio et caissettes), entre 1000 et 1300 pour les veaux (abattus entre 4 et 4,5 mois) et entre 2 400 et 2 500 HT pour les génisses de 3 ans.
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Biofil fête ses 20 ans ! : La bio dans 20 ans
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurLagriculture biologique est à un tournant de son histoire et, tout en devant progresser sur des questions quelle sest depuis longtemps appropriées (sélection variétale, génétique animale, évaluation des externalités), elle doit semparer de sujets émergents, comme celui des nouvelles technologies - robotique, intelligence artificielle, monitoring. Le dossier souvre sur limplication de lINRA durant ces vingt dernières années, à travers une interview de Marc Benoit, co-directeur du Comité interne de lagriculture biologique dont la création en 2000 a réellement lancé les travaux sur la bio au sein de linstitut de recherche (avec des recherches pluridisciplinaires sur le long terme, classant lINRA premier publieur international sur la bio depuis 3 ans). Un tour dhorizon des filières, des enjeux actuels et perspectives est ensuite proposé. Si la filière vin bio sappuie sur une série de scénarios pour élaborer son plan daction, la filière semences bio est, quant à elle, impulsée par la réglementation (de plus en plus de variétés hors dérogations, obligation dutiliser en 2035 des semences et plants entièrement bio). Après un article sur la génétique bovine (présentation de résultats des programmes détudes GenAB et 2-Org-Cows), place aux nouvelles technologies (questionnement sur leurs plus-values et dangers potentiels). Le thème de la protection des cultures clôt ce dossier. Quel avenir du biocontrôle chez les bio et quel devenir des substances actives composées de cuivre et des recherches alternatives à leurs utilisations (suite à la parution, en janvier 2018, du rapport final dévaluation de lEfsa) ?
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Davantage de Limousines et de races rustiques dans les cheptels bio
François D'ALTEROCHE, AuteurUne étude de l'Itab et de l'Institut de lÉlevage, à partir des données du Système national d'information génétique et de la Base de données nationale de l'identification, pour l'année 2014, a permis de dresser un portrait des élevages biologiques de bovins allaitants français. Si les races présentes dans ces élevages sont globalement les mêmes qu'en conventionnel, les races Limousine, Salers, Aubrac et les cheptels croisés y sont représentés en proportion plus importante. Par ailleurs, les niveaux de croissance sont inférieurs en bio, de même que le recours à l'insémination artificielle (8 % des veaux en bio contre 13 % en conventionnel).
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En direct de lInao : Conversion en élevage : cela se mérite !
Serge JACQUET, Auteur ; Olivier CATROU, AuteurSi la vague des conversions en élevage ne satténue pas, la période de conversion en elle-même nen est pas moins complexe. Sachant que léleveur, durant cette phase de transition, ne pourra pas valoriser le fruit de son travail au prix bio, le choix de la modalité de conversion est crucial. Dans le cas dune conversion progressive en polyculture élevage, la conversion des animaux ne démarre quaprès la fin de la première année de conversion des terres et a une durée qui peut sétendre de 6 semaines (volailles destinées à la production dufs) à 12 mois (bovins et équidés destinés à la production de viande et au moins les ¾ de leur vie en conversion). En conversion simultanée, les animaux deviennent bio au bout de 24 mois, sous condition quils soient nourris en majorité avec des produits de lexploitation. Larticle décrit la réglementation spécifique à lintroduction de volailles dans une unité biologique et de mammifères dans une exploitation bio aux fins de reproduction.
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Dossier : lien humain-animal-territoire : élevons le débat !
Laurent PINATEL, Auteur ; Nadine ASSIÉ, Auteur ; Sylvie COLAS, AuteurCe dossier, composé de 13 articles, analyse le lien homme-animal-territoire alors que ce rapport est bousculé par deux courants opposés : lindustrialisation de lélevage et les causes animalistes. Des informations sont tout dabord apportées sur les différents régimes alimentaires et les causes animalistes : définition, proportion dans les foyers français, historique de la reconnaissance des animaux comme des « êtres doués de sensibilité ». Plusieurs éleveurs témoignent ensuite sur le lien homme-animal-territoire. Dans ces témoignages, sont abordés : la sélection des animaux délevage ; les risques de la biosécurité ; lentretien du paysage ; la mise à mort des animaux et la société ; la « bientraitance » des animaux ; le véganisme à léchelle mondiale vu comme une posture néo-colonialiste et les incohérences de cette philosophie ; le lien homme-animal. Le Réseau Amap Auvergne-Rhône-Alpes souhaite montrer au consommateur quil existe dautres élevages que lélevage industriel via trois vidéos présentant chacune le parcours dun éleveur heureux dexercer son métier, tout en se souciant du territoire et de la reconnaissance des consommateurs. Le dernier article conclut que lélevage paysan est lun des plus grands vecteurs entre les humains, les animaux et le territoire.
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Dossier : Quelle race pour quelle stratégie ?
Alexis BILLIEN, Auteur ; Cindy SCHRADER, AuteurBien choisir la race de son troupeau est un point essentiel en système économe. Mais cela se réfléchit au cas par cas, selon son système et ses objectifs, même si la recherche de rusticité reste une constance en système herbager économe. Que ce soit en bovin lait ou viande, en ovin, ou encore en race pure ou avec croisement, le point majeur est de bien définir ses objectifs et de sy tenir. Hésiter, changer dapproche amène à perdre du temps sans obtenir un troupeau répondant à ses attentes. Ce dossier illustre la diversité des approches chez les éleveurs à travers quatre témoignages déleveurs bretons : un système herbager bio en race Holstein pure avec une sélection axée sur la mamelle et les aplombs ; un système laitier bio avec croisement entre Holstein et Rouge scandinave, avec comme objectifs plus de rusticité, une bonne santé notamment au niveau de la mamelle, et une bonne qualité du lait ; une exploitation comptant un atelier secondaire de production de viande avec un troupeau bio composé des Limousines et de Hereford, avec une volonté de valoriser lherbe au mieux en une viande de qualité ; un élevage ovins viande, en race locale Lande de Bretagne, appréciée pour sa capacité à valoriser tous types de ressources herbacées en plein air intégral (en partie en écopâturage) tout en produisant, là aussi, une viande de qualité.
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Dossier spécial Elevage herbivore et monogastrique : Vaches allaitantes, vaches laitière bio : Quelle génétique dans nos troupeaux ?
Thierry MOUCHARD, AuteurDans le projet CasDar GenAB (génétique en AB) qui vient de sachever, un travail danalyse a été mené sur la campagne 2014 en bovins lait et allaitants, basé sur le croisement de données issues de diverses bases : les bases de données nationales par filière (SNIG) et celle de lAgence Bio. Ainsi, des informations telles que les surfaces, les types de production ont été croisées avec les performances techniques (ex. niveau de production laitière), les choix de conduite (ex. insémination artificielle ou non) et les choix génétiques. Plusieurs grands enseignements peuvent être tirés de ce travail. Ainsi, en bovins lait, on observe des choix de races différents en bio, avec plus de troupeaux multi-races et plus de croisements, alors quen bovins allaitants, les différences sont moins marquées. Au niveau de la production, le nombre de litres de lait produits ou les performances de croissance des veaux sont plus faibles en AB, mais ceci sexplique par des effets délevage (ex. une alimentation moins complémentée en concentrés en AB). Autre exemple de différence : les inséminations artificielles sont en moyenne moins nombreuses en AB. En allaitants, entre bio et conventionnel, sil y a peu dévolution de races ou de pratiques, on note dans certains cas un changement total de race afin de produire des animaux plus rustiques, avec des carcasses moins lourdes (- de 450 Kg), pour répondre au marché. Létude montre aussi que les éleveurs bio ont des demandes différentes en matière de sélection, peut-être à mieux prendre en compte dans les schémas de sélection.
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Engraissement de jeunes bovins à l'herbe : l'exemple du croisement Salers-Angus dans l'expérimentation SALAMIX
Dans le cadre du projet Casdar Salamix, porté par l'Inra et qui s'est intéressé aux avantages agro-écologiques de la mixité d'espèces dans les élevages allaitants biologiques, une expérimentation réalisée dans le Puy-de-Dôme a notamment porté sur le croisement entre les races bovines Salers x Angus. L'objectif recherché : adapter le type génétique et mixer les espèces pour renforcer la durabilité des systèmes allaitants herbagers, et notamment apporter plus de précocité et de rusticité dans les troupeaux. Les résultats de performance animale obtenus (quantités ingérées, croissance, durée d'engraissement) par le troupeau croisé ne sont pas significativement différents de ceux du troupeau spécialisé. Ils pourraient malgré tout répondre à la demande sociétale et aux attentes des circuits courts. Ce diaporama a été réalisé dans le cadre des conférences BioThémas de 2018. Évènements ITAB Lab, les BioThémas sont coorganisées par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage.
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Être paysan en 2018
Léquipe de YouCook, qui partage des recettes simples et originales sur internet, part à la découverte des métiers agricoles et de ceux de la bouche. Immersion dans une vie paysanne avec Christophe Guénon, un jeune paysan engagé de Gironde. Il est la 6ème génération à la ferme du domaine de Bagatelle. Christophe présente avec simplicité son système bio et circulaire entre maraîchage et élevage bovin. Il a choisi de travailler avec le Conservatoire des races dAquitaine pour préserver la vache Bordelaise. Il livre sa vision de lavenir, ses choix techniques et ses réflexions éthiques.
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Fiches Leviers : Pour développer l'autonomie en élevages bovins biologiques
Amandine GUIMAS, Auteur ; Guillaume MICHEL, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Le projet Casdar Optialibio, piloté par l'Institut de lÉlevage et associant divers partenaires du développement, de la recherche et de l'enseignement, a développé divers outils visant à optimiser l'autonomie et la résistance aux aléas climatiques des systèmes alimentaires en élevage de bovins biologiques. Parmi ces outils, un jeu de fiches présentant différents leviers actionnables par éleveurs a été construit. Il compte huit fiches techniques et quatre fiches-liens qui renvoient vers d'autres ressources existantes. Les leviers présentés sont : - introduire de la chicorée dans les prairies multi-espèces à pâturer ; - introduire du colza fourrager en interculture ; - semer des prairies sous couvert de protéagineux ensilés ; - les associations céréales et protéagineux récoltées en grain ; - produire du lait sans concentrés ; - sélectionner par croisements pour adapter son troupeau à la ressource en herbe ; - intérêt des prairies à flore variée ; - adapter la période de vêlage à la ressource en herbe ; - conduire des cultures à double fin ou à double production ; - entretenir ses prairies (à flore variée) ; - exploiter des prairies à flore variée ; - gestion du pâturage.
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Gironde : Un métier engagé et noble
Coralie PASQUIER, AuteurChristophe Guénon est agriculteur bio près de Bordeaux. Son installation, initiée en 2010, s'est faite progressivement. Partant de 1300 m² de maraîchage (dont 300 m² sous serres), d'un taureau et de deux génisses, il cultive aujourd'hui 6300 m² (dont 1300 m² sous serres) et élève 40 bêtes. Éleveur dans l'âme, le maraîchage lui a permis d'être plus serein financièrement le temps que le troupeau trouve son équilibre. En partenariat avec le conservatoire des races d'Aquitaine, il élève des vaches de race bordelaise pour la reproduction et pour la viande. S'il a commencé selon les principes de la permaculture, il émet aujourd'hui quelques réserves concernant ce mode de production, difficilement viable selon lui.
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L'INRA teste le croisement Angus-Salers
François D'ALTEROCHE, AuteurLInra de Laqueuille (Puy-de-Dôme) teste depuis deux ans le croisement Angus-Salers afin dengraisser des bouvillons et génisses bio avec une alimentation basée sur lherbe. Cette ferme expérimentale est 100 % en AB depuis mai 2018. LINRA a opté pour le croisement Angus-Salers afin de mettre à profit la précocité de lAngus et de produire des carcasses finies avec des animaux jeunes. Ainsi, en sinspirant de confrères suisses, le troupeau Salers déjà existant de Laqueuille a été croisé avec un taureau Angus. Les vêlages sont calés sur février à mars pour optimiser le pâturage. Les veaux ne sont pas complémentés et les mâles sont castrés trois semaines après leur naissance. En 2017, 36 animaux ont été engraissés dans lobjectif de les abattre entre 12 et 15 mois. Leur GMQ était de 1000 g (mâles et femelles confondus) et il devrait être de 1100 g en 2018. Toutefois, la finition a été plus longue que prévue et a duré six mois. Les bouvillons avaient un poids vif de 490 kg pour un poids de carcasse de 273 kg. Le rendement de 56 % est bien inférieur comparé à celui des témoins (des bouvillons Charolais). De plus, les bouvillons croisés nont pas obtenu un niveau de persillé supérieur à celui des Charolais. La conduite doit donc être améliorée et léquipe de chercheurs nexclut pas une finition, toujours en moins de deux ans, mais avec un second passage au pâturage.
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Des références sur la production laitière des Limousines en vêlage dautomne
Sophie BOURGEOIS, AuteurLa Ferme expérimentale en AB de Thorigné dAnjou (Maine-et-Loire) a comparé, sur 3 ans, les performances, en termes de production de lait, de vaches Limousines en vêlage dautomne (en septembre et octobre). Ces vaches étaient réparties en 2 lots, avec chacun un régime alimentaire économe, lun à base de foin (foin de luzerne et foin de prairie à flore variée) et le second à base de foin de luzerne et d'ensilage dune association de céréales et protéagineux. Chaque régime apportait la même quantité dUF et de PDI. Étaient relevées la production laitière, la note détat corporel des vaches, la croissance des veaux. Ces derniers avaient du foin à disposition et une complémentation dau maximum 2 kilos par jour (2/3 de triticale-pois et 1/3 de féverole). Létude a permis détablir des références sur la production laitière de Limousines en vêlage dautomne (ex : 7.5 litres/jour en moyenne, 70 jours après vêlage). Elle a aussi mis en évidence l'absence de différence en termes de volumes de lait produits, détat corporel ou encore de croissance des veaux entre les 2 lots, suivant le régime alimentaire. Par contre, il existe de fortes variations de production de lait dune vache à lautre (de 3-4 litres par jour pour certaines à plus de 10 litres pour dautres), avec notamment une production plus faible pour les primipares. La Ferme Thorigné dAnjou travaille aujourdhui à évaluer leffet de la mise à lherbe de vaches en vêlage dautomne sur la production de lait.
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La Salers : "La formule complète"
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLa race bovine Salers, dont le berceau se situerait dans le département du Cantal, est la seule race française élevée à la fois pour sa viande (système allaitant) et pour son lait, valorisé principalement en fromage (système laitier). Aujourd'hui, on peut croiser des Salers dans 25 pays et sur les cinq continents. Cet article présente les différents systèmes d'élevage de la race Salers : - le système traditionnel, associant production laitière et production de broutards ou veaux maigres, pratiqué exclusivement en Auvergne ; - le système 100 % allaitant, dans lequel des croisements avec des Charolais peuvent être effectués ; - les systèmes intermédiaires semi-allaitants (les vaches sont traites seulement trois ou quatre mois avant de rejoindre le troupeau allaitant) ou de double troupeau (un troupeau laitier et un troupeau allaitant). Ces systèmes atypiques se sont développés autour des caractéristiques particulières de la race Salers : rusticité, qualités maternelles et qualités de production.
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Visite de la Ferme de Neubempt, à Moresnet : Toute la tranquillité et la qualité de vie du beau Pays de Herve
Francis GIOT, AuteurRémi et Véra Hardy-Rixen ont repris la ferme des parents de Rémi, en 1985, à Moresnet (Belgique) et sont passés en bio en 1998. Ils ont commencé en élevage laitier avec un troupeau d'Holstein et lancé une fromagerie, tout en faisant de laccueil à la ferme. Une série de déconvenues, en particulier des analyses positives à la listeria, mais aussi la crise du lait, les a amenés à changer progressivement leur système et à s'engager dans une démarche plus écologique. La vache Holstein a été remplacée par la très rare et non reconnue mixte "Blanc dos" du Pays de Herve, qu'ils cherchent à faire reconnaître. Aujourd'hui, la ferme accueille une trentaine de vaches, des bufs et des veaux, et tous les produits transformés sur la ferme sont vendus en direct. D'autres productions ont été développées : pommes de terre, pommes, poires... Un nouveau gîte a également été construit, accessible aux personnes à mobilité réduite.