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Santé animale
Dossier : Le pâturage des chèvres sous toutes les coutures
Julia SICARD, Auteur ; D. GIRARD, AuteurPlusieurs freins font que, malgré une demande forte, les élevages caprins biologiques se développent timidement : autonomie, pâturage, parasitisme Cet article expose les éléments clés à avoir en tête concernant deux thèmes : i) le pâturage et lautonomie fourragère, et ii) le parasitisme. La façon d'estimer son degré dautonomie fourragère selon les besoins de son troupeau et le potentiel de ses pâtures est présentée, ainsi que celle permettant d'utiliser au mieux ses surfaces pastorales. Côté gestion du parasitisme, certains grands principes sont à retenir : favoriser léquilibre parasite-hôte, sélectionner les animaux les plus résistants, stimuler limmunité (ex. par des oligoéléments), connaître les parasites et leur cycle, avoir de bonnes pratiques au pâturage (ex. ne pas sortir les animaux en période humide), recourir au pâturage tournant dynamique qui limite les risques dinfestation, ou encore limiter limpact des traitements sur lenvironnement (ex. : réduire la toxicité des crottes pour les insectes coprophages en cas de traitement antiparasitaire en gardant les animaux en bâtiment pendant 3 à 7 jours).
Gestion du parasitisme en élevage caprin
Marine PHILIPPE, AuteurLors dune journée axée sur le parasitisme, des éleveurs caprins bourguignons ont pu rencontrer des éleveurs du Syndicat Caprin de la Drôme qui travaille sur ce thème. Le vétérinaire Michel Bouy a encadré cet échange. Les strongles gastro-intestinaux sont pris pour exemple tout au long de cet article. Les chèvres sont globalement peu résistantes au parasitisme : à la base, elles se nourrissent de feuilles darbustes et darbres, elles sont moins habituées que les bovins et les ovins à être en contact avec les parasites qui se trouvent dans lherbe. De plus, limmunité contre les parasites est qualifiée dimmunité de « prémunition » : elle disparaît lorsque les parasites ne sont plus présents dans lanimal. Il faut donc veiller à ce que les chèvres soient constamment en contact avec de petites populations de parasites. Afin de pouvoir gérer son troupeau, il est essentiel de connaître le cycle de développement du parasite (description de celui des strongles gastro-intestinaux) afin didentifier les périodes et les lieux à risques. Par exemple, une parcelle fauchée et au soleil sera plus saine car les parasites auront été tués par la chaleur. Pour maîtriser le parasitisme, il est également possible de renforcer limmunité du troupeau. D'un point de vue génétique, il est conseillé de garder uniquement les chevrettes de mères qui nont pas eu de problème. Concernant lalimentation, il faut veiller à avoir des rations adaptées, des apports réguliers en minéraux ou distribuer du kéfir de lait pour les jeunes. Limmunité peut également être développée au pâturage en réservant les parcelles les plus saines pour les jeunes (parcelles fauchées lannée précédente). Pour limiter linfestation, il faut veiller à la rotation des pâtures : pas plus de cinq jours sur une même parcelle, pas moins de 5 cm de hauteur en sortie et éviter de revenir sur la même parcelle au cours de la saison. Le pâturage mixte et le pâturage en parcours permettent également de limiter linfestation. Enfin, il est possible de traiter. Il existe également des traitements alternatifs (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie) en prévention ou lors dune infestation moyenne. Les coproscopies avant la rentrée des animaux en bâtiment sont fortement conseillées.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 11
Raphaël DELVA, Auteur ; BIO EN GRAND EST, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 11 est composée des articles suivants : - L'alimentation à l'herbe, un défi technique pour la ferme du Rivetin et ses 120 vaches ; - Concilier robot de traite et pâturage au GAEC de Rosen ; - Thierry Remy - Bovins lait et viande - Haute-Marne ; - Favoriser l'échange de fourrages bio ; - Vanessa Masto - Caprin - Alpes de Haute-Provence ; - "Élever des chèvres bio", le guide de la CAB ; - La Terre est Notre Métier - Le salon des professionnels de la bio.
Listes bibliographiques sur les méthodes alternatives à des intrants controversés utilisables en AB
Dans le cadre dOrganic-PLUS, un projet européen H2020, mené de 2018 à 2022, qui visait à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ) pour tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio, ABioDoc-VetAgro Sup (Centre national de ressources en agriculture biologique) a réalisé des listes bibliographiques sur des alternatives (utilisables en bio) à lemploi : 1 - de tourbe dans les supports de culture ; 2 - de paillage plastique pour contrôler les adventices ; 3 - de cuivre en protection des cultures (principalement contre le mildiou en viticulture et en pommes de terre, mais aussi contre dautres maladies cryptogamiques en arboriculture) ; 4 - de paille conventionnelle pour la litière des animaux ; 5 - de produits anthelminthiques utilisés en élevage (notamment ceux employés pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux) ; 6 - dantibiotiques contre les mammites en élevage laitier. Une septième liste bibliographique regroupe des références sur toutes les médecines alternatives pouvant être utilisées en santé animale (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, acupuncture ). Les différentes références bibliographiques citées ont principalement été publiées entre 2010 et 2018. Elles ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique, qui est gérée par ABioDoc-VetAgro Sup.
Les pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir
Philippe DESMAISON, AuteurLes surfaces de pâturage sont à dimensionner en fonction du potentiel fourrager de ses parcelles et des besoins quantitatifs de ses animaux. En élevage caprin, il faut en plus prendre en compte la tendance naturelle de la chèvre à trier et à gaspiller lherbe. Il faut également gérer le pâturage de manière à réduire l'exposition aux parasites (strongles) auxquels les chèvres sont assez sensibles. Des repères sur les besoins quantitatifs des chèvres bio au pâturage sont fournis (pour satisfaire les besoins en fourrage de 100 chèvres, il faut compter 250 kg MS dherbe pour 9 à 10 h de pâturage), ainsi que des éléments pour évaluer le potentiel fourrager des pâtures (quantité dherbe, qualité, temps de présence des animaux). La gestion intégrée du parasitisme peut s'effectuer en sappuyant sur deux méthodes : la rupture de pâturage de 45-60 jours (en intercalant le pâturage avec des bovins/équins ou en alternant fauche et pâture) et la méthode des blocs (en différenciant des blocs de parcelles par période : bloc de printemps, bloc dautomne, bloc dété). Le labour et lemblavement entraînent également un assainissement quasi-total des parcelles.
Petits ruminants : Des rencontres pour progresser et ne pas devenir chèvre
Valérian LEBON, AuteurDe jeunes éleveurs caprins, tous installés ou salariés depuis moins de 3 ans, se retrouvent régulièrement depuis 1 an, dans le cadre dun groupe déchanges animé par le GAB 56. Pour tous, après une année, le bilan est positif. Chacun sy retrouve et peut faire évoluer ses pratiques à son rythme, tout en enrichissant son expérience des réussites et échecs de chacun. Animé par une vétérinaire, ce groupe travaille en particulier sur 2 fils rouges : lalimentation et la gestion du parasitisme.
Pour les nouveau-nés : Le lait acidifié comme alternative au lait en poudre
Bérenger MOREL, AuteurLe lait acidifié semble une alternative intéressante au lait reconstitué en élevage caprin, en AB mais aussi en conventionnel. Le cahier des charges bio permet la distribution de lait en poudre en élevage caprin sil y a risque avéré de transmission de CAEV ou de mycoplasmes. Or, le futur cahier des charges bio européen semble aller vers linterdiction définitive de lait en poudre conventionnel. Des acteurs se posent dailleurs la question de développer des filières de lait en poudre biologique. En attendant, depuis deux ans, il est mené, sur la ferme du Pradel (Ardèche), une expérimentation sur lutilisation de lait acidifié. Facile à produire (il faut 1 à 2 yaourts pour deux litres de lait pour constituer le pied de cuve dont on gardera 10 à 20 % pour ensemencer les laits à venir), ce lait est facile à distribuer et peu coûteux (mais cela prend du temps de mise en uvre). Avec lodeur et la consistance du yaourt à boire, le lait acidifié est à administrer à raison dun litre au démarrage par chevrette, 2 litres à 20 jours. On observe beaucoup moins de diarrhées et de bons niveaux de croissance. Cependant, ce lait ne peut remplacer le colostrum et on ne sait pas encore si lacidification détruit le CAEV ou les mycoplasmes. Il faut aussi un lieu à 20°C pour ensemencer le lait et ce dernier doit être fromageable, doù une perte financière pour léleveur. Mais cette technique peut aussi être utilisée sur du lait post-colostrum (7 jours après la mise-bas), non commercialisable. Il reste encore des questions auxquelles répondre, mais cette technique semble pleine de potentiel.
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
Retour sur la formation "Soigner ses animaux d'élevage par l'acupuncture"
Marion PRIMAT, AuteurDes journées de formation ont eu lieu en Bourgogne afin dinitier les éleveurs à lacupuncture. Elles ont été réalisées avec lintervention de Nayla Cherino Parra, vétérinaire rurale diplômée en 2003, qui sest orientée en médecines naturelles après avoir suivi une formation en 2005 à lAvetao (Académie vétérinaire dacupuncture et dostéopathie). Lacupuncture est lune des branches de la médecine chinoise, vieille de 3 000 ans. Elle consiste à insérer des aiguilles à la surface de la peau (ou de simples pressions avec les doigts) pour stimuler des points précis sur des méridiens (lignes qui relient des organes), afin de réguler lénergie et les fonctions physiologiques. Les ruminants possèdent une douzaine de méridiens, chacun étant relié à une catégorie dorganes. Limportant nest pas de multiplier le nombre daiguilles, mais plutôt de bien choisir leur emplacement. Il est possible dintervenir en préventif ou en curatif, en stimulant par exemple de manière préventive le triangle de limmunité (la rate, le foie et les reins). Il existe également des points pour favoriser le vêlage (ouverture du col et amélioration de la mobilité du bassin), réguler une hémorragie, favoriser une délivrance ou traiter un cas de métrite Nayla Cherino Parra précise quil ne faut jamais retirer une aiguille lorsque celle-ci agit. Elle remonte toute seule dans un délai de quelques minutes à une vingtaine de minutes.
Rubrique "santé & bien-être" : L'alimentation est notre première médecine
Céline PEUDPIECE, AuteurEn élevage bio, le nombre de traitements curatifs mobilisables est limité et un animal malade engendre des coûts, de la perte de temps, mais aussi du stress. Ainsi, pour garder les animaux en bonne santé, il convient de travailler sur leur résistance et donc sur leurs défenses naturelles. Au-delà des pratiques sanitaires, l'alimentation joue un rôle primordial. Elle est source d'énergie (glucides, lipides et protéines), de minéraux (potassium, sodium, calcium...) et d'antioxydants (vitamines A, E, C, oligoéléments...), des éléments indispensables au bon fonctionnement et à l'équilibre de l'organisme. Dans cet article, des exemples concrets du rôle de ces éléments sont décrits : jeune ruminant à diarrhée, fièvre de lait...
Santé animale : quelle gestion des troupeaux par les éleveurs bio ?
Manon RUFFY, AuteurEn élevage biologique, la prévention est un élément clé pour limiter les pathologies et donc les traitements. Bien observer son troupeau est alors essentiel. Cet article revient sur deux méthodes complémentaires basées sur cette observation, chacune dentre elles pouvant être acquise par un éleveur via des formations. La première concerne la méthode Obsalim®. Celle-ci permet un diagnostic de létat nutritionnel et des besoins de lanimal pour ensuite améliorer sa ration, et ce, chez les bovins, les caprins et les ovins. Cette méthode sappuie sur lobservation de 12 zones de lanimal (il, échine, nez ). Pour chacune de ces zones, lenjeu est de repérer certains symptômes pouvant être mis en lien avec des critères alimentaires comme lénergie totale de la ration. Lanalyse des divers symptômes et de leur fréquence sur le troupeau permet détablir un diagnostic (ex : des signes de léchage derrière lépaule sont à mettre en lien avec une acidose post-prandiale). La seconde méthode présentée porte sur la communication et le comportement animal. Être ainsi formé peut aider à identifier et donc à prévenir des problèmes pouvant impacter la santé du troupeau mais aussi éviter des accidents. Chaque animal réagit en fonction de son espèce et l'éleveur doit appliquer plusieurs règles pour communiquer avec son troupeau (consignes claires...), pour conduire son troupeau (regarder droit devant...) et pour observer son troupeau.
Vade-mecum homéopathique de lélevage en milieu pastoral
A. BOUTONNET, Auteur ; Danielle MEUROT, Auteur ; Jean-Louis MEUROT, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE (4 Allée Séverine, 26 000, FRANCE) : ÉDITIONS REPAS | 2018Ce vade-mecum, guide pratique, est le résultat du travail collectif de bergers et d'un vétérinaire, qui souhaitent partager leur expérience et aider d'autres éleveurs et bergers à soigner par l'homéopathie. L'ensemble des pathologies rencontrées en milieu pastoral est passé au crible : boiteries, plaies, gestation, problèmes à la mise bas, abandon du petit par sa mère, pathologies respiratoires, digestives, de la mamelle, liées à la météo, suite de peurs... Pour chacune, des remèdes sont proposés selon les symptômes observés. Lhoméopathie est vécue comme une formidable aventure humaine durant laquelle rencontres, échanges et partages se succèdent dans un esprit de solidarité et dentraide. Comme le dit l'une des auteurs de ce livre : "Déleveuse passive, soumise et ignorante, je suis devenue soigneuse réfléchie, responsable et libre".
Aromathérapie pour les ruminants : le mode d'action des huiles essentielles, les bonnes pratiques, 50 protocoles aromatiques
Il existe environ 700 huiles essentielles dont une centaine sont dusage courant. Quelles sont leurs caractéristiques thérapeutiques ? Comment les utiliser en élevage pour prévenir et soigner certaines pathologies ? Ce guide pratique présente les principales huiles essentielles et leurs multiples applications pour les animaux. Les notions générales sur les huiles essentielles sont décrites, ainsi que les diverses molécules qui les composent (sujet de controverse pour certains). Les éleveurs expérimentés pourront tout lire, les débutants pourront sappuyer sur les résumés reprenant les notions clés : - mode daction des huiles ; - bonne pratique. Toutes les huiles essentielles, les huiles végétales et les hydrolats utilisables en élevage sont ensuite décrits sous forme de fiches : nom du produit, principes actifs, propriétés reconnues, indications vétérinaires. La dernière partie de louvrage propose des protocoles aromathérapeutiques pour les 50 pathologies les plus fréquentes.
Bien-être animal et usage des médecines douces
Aline MOREL, AuteurDes paysans du réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne (ADMM) sintéressent à la thématique du bien-être animal et des soins alternatifs. De nombreux enjeux sont concernés par ces pratiques : meilleure santé des animaux, autonomie, réduction des charges Cet article a été rédigé à loccasion de la création dun groupe de travail dont le but est de mutualiser des expériences déleveurs et de construire des actions communes, comme la création dun recueil de pratiques. Il présente les pratiques dEstelle Sivault, éleveuse de chèvres dans le Puy-de-Dôme, et de Lynda Bouet, éleveuse de brebis en bio en Ardèche, et le point de vue de Gilles Grosmond, vétérinaire.
Caprins laitiers biologiques : Synthèse technique, économique et réglementaire
Ce document aborde les aspects réglementaires et techniques de la conduite d'élevage des caprins laitiers bio : Les fondements de l'agriculture biologique ; La production animale : - Les pratiques d'élevage (L'alimentation ; Les conditions de logement et d'espace en plein-air ; La santé du troupeau ; La reproduction) ; - La gestion des animaux (Identification des animaux ; Achat d'animaux ; Mixité ; Mixité avec des troupeaux non bio : la montée en alpages ; Le transport et l'abattage ; Les mutilations).