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Technico-économique



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Compilation bibliographique sur les scénarios, les prospections et les questionnements liés à lélevage de ruminants à lhorizon 2030-2050
Cette compilation bibliographique regroupe une cinquantaine de références, éditées entre 2008 et début 2022, autour des scénarios prospectifs, des études prospectives et des controverses liés à lélevage, et plus particulièrement à lélevage biologique de ruminants, à lhorizon 2030 et 2050. Les études et scénarios prospectifs qui questionnent les systèmes alimentaires et les systèmes agricoles en abordant des thématiques pouvant impacter lélevage (ex : place des protéines animales dans les régimes alimentaires, rôle des effluents délevage dans la fertilisation et les flux dazote) ont également été pris en compte. Ces références ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique qui réunit actuellement plus de 43 000 références documentaires. Les documents sélectionnés ont été classés selon léchelle géographique considérée (échelle mondiale, européenne, nationale ou régionale) et selon les grandes thématiques abordées (environnement, économie et sociologie). Cette compilation bibliographique a été réalisée dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2, 2021-2022), dont une des actions consiste à mener collectivement un travail de réflexion et de prospective sur le développement et la durabilité des filières viandes biologiques basées sur lherbe dans le Massif Central.
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Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
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Dossier : Tous les repères économiques pour les livreurs de lait
Nicole BOSSIS, AuteurCe dossier apporte des repères économiques sur les élevages caprins, bio et conventionnels, livreurs de lait (cest-à-dire des élevages qui ne transforment pas leur lait). Il commence par détailler la méthode de calcul des coûts de production : celle-ci permet de ramener les charges et les produits de latelier caprin aux mille litres vendus. Les représentations graphiques de ces coûts de production permettent de comparer facilement différents élevages et systèmes de production. Dans ce dossier, un graphique compare notamment les coûts de production moyens des quatre grands systèmes délevage caprins livreurs de lait : les élevages conventionnels de plaine (en distinguant ceux avec moins de 180 chèvres par UMO et ceux avec plus de 180 chèvres par UMO), les élevages de montagne et les élevages biologiques (toutes tailles et zones géographiques confondues). De plus, au sein de ce dossier, deux articles sont dédiés aux élevages biologiques. Le premier porte sur leurs résultats économiques. Les éleveurs bio se rémunèrent, en moyenne, à 1,3 smic/UMO, ce qui est moins que leurs homologues conventionnels. Ceci sexplique, en partie, par une plus faible productivité du travail, malgré une plus grande efficacité économique avec un prix du lait supérieur et un montant des aides plus élevé. Le second article aborde la question du prix du lait de chèvre bio payé par les collecteurs en estimant qu'il est insuffisant pour une juste rémunération des producteurs.
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Le pâturage en élevage caprin
Philippe DESMAISON, Auteur ; Manon BOURASSEAU, Auteur ; Alain POMMARET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021
En élevage caprin, le pâturage permet de réduire le coût alimentaire de la ration, tout en répondant à la recherche d'autonomie fourragère et protéique, ainsi qu'aux attentes sociétales actuelles. Il demande, néanmoins, une technicité en matière de gestion de l'herbe et du parasitisme gastro-intestinal, une réactivité et une flexibilité pour s'adapter au quotidien. Ce guide technique, proposé par l'Institut de lÉlevage et ses partenaires, a pour objectif de présenter les intérêts et les inconvénients du pâturage pour lalimentation des chèvres (partie 1). Il fait le point sur les questions à se poser (partie 2), les éléments à réfléchir et à mettre en place avant de se lancer dans le pâturage (partie 3). Il fournit aussi une partie plus théorique présentant les grandes lois qui régissent le pâturage autour de lingestion et du comportement à la pâture, des strongles gastro-intestinaux, de la pousse de lherbe (partie 4). Le guide se poursuit sur des parties plus techniques concernant lorganisation dune saison de pâturage (partie 5) et les indicateurs de pilotage au quotidien (partie 6). Il conclut sur les témoignages de 11 éleveurs (dont 7 en bio), rappelant la diversité des systèmes pâturants existants (partie 7).
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RED-SPyCE - Le couplage entre cultures et élevage de ruminants renforce la résilience des exploitations et contribue à la transition agroécologique
P. MISCHLER, Auteur ; S. RAMONTEU, Auteur ; S. CHAUVAT, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet RED-SPyCE a étudié les performances et les vertus des systèmes de production en polyculture-élevage. Ces derniers représentent de possibles modèles pour la transition agroécologique. Des analyses statistiques ont montré que la polyculture-élevage ne disparaît pas, mais quelle se transforme. Des ateliers de prospective reposant sur des groupes dexperts régionaux, appuyés par des simulations bioéconomiques, ont identifié la polyculture-élevage comme lun des systèmes davenir. Une méthode de caractérisation du couplage entre les ateliers de culture et ceux délevage a été proposée et déclinée en un outil dautodiagnostic, appelé NICCEL. Lanalyse des bases de données INOSYS a également montré quun couplage élevé entre les ateliers de culture et délevage améliore les performances économiques et environnementales des exploitations et régularise leur revenu. Ces systèmes sont vivables en matière de travail, même si léquilibre avec la main duvre disponible est parfois fragile. Suite à ces différents résultats, des livrables ont été créés pour le conseil et la formation. Ils sont disponibles en ligne et ont été regroupés dans un abécédaire dédié à la polyculture-élevage.
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110 chèvres bio en Vendée : Plus de trois Smic à deux avec 40 heures de travail par semaine
Véronique BARGAIN, AuteurAntoine Bernard et Claire Mimault élèvent 110 chèvres Alpines, en bio, à Mervent, en Vendée, sur 56 hectares, dont 38 ha en prairies naturelles. La majorité du lait produit est collectée par Chèvres Bio France, et le reste est transformé à la ferme. Depuis 2019, une salariée assure la traite, quatre soirs par semaine. Les éleveurs parlent de leur système de production, dans lequel ils ont limité les investissements et les charges. Ils ont également cherché à se libérer du temps de travail, grâce au pâturage et à la vente à la ferme et en AMAP, plutôt que sur les marchés. Ils arrivent à se dégager 1,66 SMIC chacun.
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Améliorer les performances des polyculteurs éleveurs
Costie PRUILH, AuteurLe Casdar RED-SPyCE a analysé les résultats économiques de 1 190 fermes en polyculture-élevage (ateliers bovins, ovins, caprins, conventionnels et biologiques). Les systèmes de production de ces fermes valorisent plus ou moins les complémentarités qui existent entre leurs différents ateliers (ex : cultures autoconsommées) et réalisent plus ou moins des économies liées à la mutualisation de leurs facteurs de production. Afin danalyser lincidence de ce couplage sur les performances économiques des exploitations, les différentes fermes étudiées ont été réparties en trois catégories : couplage faible (357 fermes), couplage moyen (476 fermes) et couplage élevé (357 fermes). Les résultats montrent que les fermes au couplage élevé mobilisent davantage leurs cultures pour lautoconsommation (elles sont plus autonomes en concentré et en paille), comptent plus de prairies ou les valorisent mieux, ont moins recours à lensilage de maïs, dépendent moins des engrais minéraux En bovins lait, ceci se traduit par des fermes plus autonomes et économes, avec des chargements et des rendements laitiers moins élevés, des charges opérationnelles par produit brut mieux maîtrisées et des charges de structure moins importantes. De manière générale, le résultat courant par hectare des fermes au couplage élevé est plus stable sur le long terme que celui des autres fermes. Ces fermes au couplage élevé sont donc moins sensibles aux aléas. Cette étude a également révélé quelles ont une meilleure empreinte environnementale.
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Caprin bio en Pays de Loire : des repères pour réussir sa conversion
Mélanie GOUJON, AuteurLe projet de recherche-développement DEV-CAP-AB, entamé en 2016, a permis de construire des références technico-économiques sur les ateliers caprins bio situés en Pays de la Loire (projet financé par le Conseil régional et impliquant la Chambre dagriculture, lInstitut de lélevage, ainsi que la CAB). En moyenne, les élevages caprins de ce territoire emploient 1,6 UMO (dont 0,4 salarié), détiennent 258 chèvres et commercialisent 174 500 L de lait par an (soit une production moyenne de 676 L/chèvre). Quatre grands types délevages caprins bio ont été identifiés : les petites structures économes (80 à 160 chèvres) ; les structures moyennes qui maximisent le pâturage (190 à 270 chèvres), les structures moyennes qui combinent pâturage et affouragement en vert (190 à 310 chèvres) et les grandes structures (400 à 500 chèvres). Cet article présente les coûts de production pour chacun des quatre grands types délevage identifiés. Il propose également des objectifs techniques pour permettre aux élevages de se positionner et daméliorer leur système de production.
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Coûts de production en élevage : Connaître votre coût de production, un incontournable pour prendre les bonnes décisions sur votre exploitation délevage
En élevage, la connaissance et lanalyse des coûts de production sont de véritables outils pour prendre des décisions. Ce document synthétise les résultats technico-économiques délevages situés dans le Puy-de-Dôme qui ont reçu des formations sur les coûts de production et sur lesquels un suivi a été réalisé durant lhiver 2019/2020. Parmi ces différents systèmes délevage (bovins viande, bovins lait, caprins et ovins viande), une catégorie concerne lélevage bio : exploitations bovines laitières avec vente en laiterie. Les coûts de production sont calculés sur 10 fermes, dont 7 sont en conversion récente. Les caractéristiques moyennes de ces fermes sont fournies : nombre de vaches (51), lait livré/VL (5806 l), chargement (0,91) ; ainsi que les coûts de production (841 avec une rémunération à 2 SMIC) et les produits (793 avec les aides). Dans le groupe, la rémunération des exploitants est en moyenne de 1,7 SMIC.
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Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2018
Cette synthèse présente, pour la campagne 2018, les résultats de 13 fermes caprines biologiques du Massif Central suivies dans le cadre du projet BioRéférences, coordonné par le Pôle Bio Massif Central. Cinq de ces fermes livrent la majorité de leur lait à des laiteries, les huit autres le transforment en majorité à la ferme et le commercialisent en circuits courts. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2018 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2015 et 2018. Pour les systèmes livreurs, le revenu dégagé par exploitant est relativement stable sur les trois dernières années. En revanche, les fromagers, avec des structures globalement plus petites, ont été plus impactés par le climat défavorable de l'année qui a induit une baisse de la production moyenne et une hausse des achats d'aliments.
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Guide éleveur.se.s : Élever des chèvres bio : Réédition 2020
En Pays de la Loire, la filière caprine est toujours dynamique, avec une évolution des effectifs de chèvres en bio et en conversion : 14 129 chèvres en bio ou en conversion en 2019 (101 exploitations), contre 10 265 en 2018. Ce guide s'adresse aux porteurs de projets qui souhaitent s'installer en élevage caprin bio ou convertir leur élevage. Il fournit des éléments de réflexion pour pouvoir se lancer. Neuf élevages de chèvres bio, issus de 4 départements de la région Pays de la Loire, sont présentés sous forme de fiches enrichies par les paroles des éleveurs. Ces fiches abordent les aspects suivants : assolement et conduite des cultures, gestion du pâturage, alimentation, autonomie de l'exploitation, conduite sanitaire du troupeau, commercialisation.
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Des performances technico-économiques délevages de ruminants bio du Massif Central en évolution de 2014 à 2018
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation montre lévolution des performances technico-économiques des élevages de ruminants bio basés dans le Massif Central, entre 2014 et 2018. Le projet BioRéférences a, en effet, permis de suivre 58 fermes situées sur ce territoire. En cinq ans, les surfaces se sont agrandies, tout comme le nombre dUGB, ce qui montre quil ny a pas eu de décapitalisation. Cependant, les charges (+ 36 %) augmentent plus vite que les produits (+ 13 %) et le revenu a diminué durant cette période (- 25 %). Cette étude révèle également une baisse de la productivité globale du fait de laugmentation des volumes dintrants (principalement des aliments achetés en raison des sécheresses). Les prix des produits vendus (cultures et animaux) sont relativement stables, à la différence des prix en conventionnel. Les exploitations peuvent ainsi se répartir selon 3 types : 1) systèmes herbagers, 2) exploitations de petite taille avec beaucoup dintrants, 3) grandes exploitations en polyculture-élevage (autonomie alimentaire) avec une forte productivité du travail. En conclusion, pour ces cinq années, lefficacité économique reste bonne pour les fermes de cet échantillon, avec une stabilité importante de la productivité animale et des prix de vente. Un agrandissement est constaté, sans augmentation de la productivité de la main duvre mais avec une croissance des achats de fourrages, notamment du fait des sécheresses.
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Ruminants bio dans le Massif Central : Alerte sur les baisses de productivité
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans le cadre du collectif BioRéférences, une étude globale a été menée sur les performances technico-économiques de 58 fermes bio du Massif Central (16 en bovins lait, 13 en bovins viande, 11 en ovins lait, 10 en ovins viande et 8 en caprins lait), suivies de 2014 à 2018. Ces fermes peuvent être classées selon 3 catégories : les fermes herbagères de taille moyenne, spécialisées et avec une forte autonomie fourragère ; les fermes de plus petite taille, relativement intensives à lhectare, avec un chargement élevé et beaucoup dintrants ; les fermes de plus grande taille, en polyculture-élevage, avec une forte productivité du travail et globalement autonomes au niveau alimentaire avec lutilisation de céréales auto-produites. Si ces exploitations présentent une efficience technico-économique globalement bonne, avec « une valeur ajoutée de 620 euros/ha et une très bonne stabilité de la productivité animale », on note, sur la période étudiée, une hausse des charges totales (+23 %) plus rapide que le produit brut (+ 13 %), doù un revenu disponible en baisse de 25 %. Ceci est à mettre en relation avec un agrandissement observé des systèmes (SAU moyenne passant de 90 à 97 hectares, avec une hausse des UGB totaux de 76 à 82). Or, ceci saccompagne automatiquement dune hausse des charges fixes à lhectare, via notamment plus de frais de mécanisation. Lachat dintrants augmente aussi, notamment l'achat d'aliments, en lien avec les sécheresses (à noter que les systèmes en polyculture élevage sen sortent mieux). Au vu de ces résultats, des réflexions ne devraient-elles pas être engagées sur les stratégies dagrandissement de ces fermes et les adaptations au changement climatique ?
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Systèmes économes et autonomes en circuits courts : Portraits de 8 fermes du Pays Chatelleraudais
8 portraits de fermes en circuits courts, dont 6 en bio, du département de la Vienne, ont été réalisés dans le cadre dun GIEE (Groupement dIntérêt Economique et Environnemental) « En marche vers des systèmes de production économes et autonomes dans le Châtelleraudais ». Les agriculteurs mis en avant dans ce document ont choisi la transformation et la commercialisation en circuits courts comme sources de durabilité et de performances environnementales, économique et sociale. Ces portraits décrivent leurs choix techniques, stratégiques, économiques et commerciaux ; les investissements réalisés et/ou à venir, la performance économique et la rémunération ; lorganisation et le temps de travail en circuits courts. Ces témoignages contribuent à créer des références technico-économiques sur des fermes économes et autonomes en circuits courts. Ils peuvent aider des porteurs de projet à sinstaller en circuits courts et des agriculteurs à envisager une diversification en circuits courts.
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Les BioThémas 2019 : Quelles évaluations de la santé dans les élevages bio et quels outils pour renforcer la détection des problèmes sanitaires ?
Monique LAURENT, Auteur ; Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Philippe SULPICE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Le 4 octobre 2019, plusieurs résultats de projets de R&D, en lien avec la gestion de la santé des animaux dans les élevages biologiques, ont été proposés à loccasion de la 7ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Les différents intervenants ont présenté des résultats obtenus dans le cadre des projets BioRéférences et Otoveil, ainsi que dans le cadre du suivi délevages en convention FEVEC et dune étude PEP Réseaux délevages. La première présentation sintitulait « Dépenses et pratiques vétérinaires en élevage bovin lait bio dAuvergne-Rhône-Alpes ». La deuxième présentation portait sur le « Suivi sanitaire permanent des élevages laitiers bio en convention en Auvergne-Rhône-Alpes ». La suivante sintéressait à la question : « Quelle gestion de la santé animale dans les élevages ruminants bio du Massif Central ? ». La dernière présentation était consacrée à « Loutil Panses-Bêtes : des grilles pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux ruminants ».
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Une bonne année 2017 pour les revenus du Grand Ouest
Léquipe Inosys réseau délevages caprins Nouvelle-Aquitaine, Bretagne, Vendée et Maine-et-Loire analyse annuellement les résultats technico-économiques des exploitations caprines du Grand Ouest. En 2017, le nombre plus important de fermes de référence en agriculture biologique a permis détudier ce groupe déleveurs plus en détails. Leur coût de production moyen est de 1030 /1000 L, soit près de 250 /1000 L de plus que les élevages conventionnels. La rémunération des éleveurs plafonne à 1,8 Smic/UMO, contre 2,6 en conventionnel. Ceci sexplique en partie par le prix du lait bio, bien qu'il progresse, nest toujours pas suffisant. Lécart de prix entre le lait bio et le lait conventionnel nest que de 25 %, contre 40 % dans dautres filières.
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Dossier Caprin : Caractérisation délevages caprins biologiques avec transformation fromagère
Maxime VIAL, AuteurEn 2017, sept élevages caprins biologiques de lAveyron, tous avec transformation et représentatifs de la moyenne montagne (300 à 800 m daltitude), ont été étudiés. Globalement, ce sont des fermes de petite taille (22 à 63 ha) plutôt extensives, avec essentiellement des prairies permanentes et des parcours ; les meilleures terres étant réservées à la production de méteils, en rotation avec des prairies temporaires riches en protéines. Si les niveaux de production laitière sont homogènes (de lordre de 530 l vendus par chèvre), on note des effectifs très variables. Létude montre aussi que seules 4 fermes sur 7 sont autonomes en fourrages et que la qualité insuffisante de ces derniers concourt au niveau élevé des charges dalimentation (3ème poste de dépenses). Ces dernières sont aussi accentuées par lachat de concentrés. Or, à niveau de production laitière équivalent, la part des concentrés distribués varie dun facteur quatre, doù dimportantes marges de manuvre possibles en matière dalimentation. Les charges de mécanisation, puis les charges de bâtiment sont les deux premiers postes de dépenses, mais là aussi avec de fortes disparités entre exploitations. Autres éléments très variables selon les fermes : le niveau de valorisation du lait et le temps de valorisation des produits. Lensemble de ces éléments montre limportance dun accompagnement de ces systèmes sur des points clés : la qualité des fourrages, lefficience des pratiques alimentaires, la maîtrise des coûts de production et la stratégie commerciale.
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Lenrubannage en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Bertrand BLUET, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Lenrubannage reste très peu utilisé par les éleveurs caprins alors quil présente de nombreux avantages : meilleure valorisation des premières coupes qui ne répondent pas forcément aux exigences des chèvres lorsquelles sont récoltées sous forme de foin, plus grande facilité de récolte en automne, diminution des pertes en valeur alimentaire Toutefois, ce mode de conservation par voie humide (en milieu anaérobie et acide) augmente les risques liés à une mauvaise conservation. Ce guide technique, consacré à lutilisation denrubannage dans les élevages caprins, commence par dépeindre les intérêts et les limites de ce type de fourrage. Il apporte également des conseils techniques pour produire un enrubannage de qualité et pour mieux le valoriser dans les rations. Des témoignages déleveurs qui lutilisent et le valorisent de diverses manières sont également présentés. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues dessais réalisés à la Ferme des Âges (Lycée agricole de Châteauroux) et de suivis technico-économiques dans les fermes INOSYS Réseaux dÉlevage. Le guide a également bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap et du programme Herbe et Fourrages.
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Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2017
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes caprines bio sur le Massif Central en système livreur ou fromager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2017 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2017.
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À Lamastre en Ardèche : Le séchage en grange pour plus dautonomie
Inès HEEREN, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurNicolas et Christelle Soubeyrand élèvent 160 chèvres (en agriculture conventionnelle) sur 35 ha de terres ardéchoises. Cette exploitation en AOP Picodon est à 90 % autonome en fourrage, principalement grâce au séchage en grange (les chèvres pâturent également). Jusquen 2014, le couple achetait du foin de luzerne, mais le prix était élevé et le stockage en bottes rondes devenait un casse-tête. Ils ont alors décidé de se lancer dans le séchage en grange, pratique qui nétait pas encore répandue en Ardèche. Ils ont avancé prudemment et ont dabord effectué des tests avec une unité de séchage miniaturisée, posée sur des palettes. Entre 2014 et 2016, ils ont autoconstruit trois cellules de séchage et ont investi 95 000 pour laménagement dun bâtiment de 20 m de long et lachat dune autochargeuse. Pour eux, la rentabilité de cet outil est indiscutable. Ils cherchent maintenant à acheter des terres pour être 100 % autonomes. Le cas de Nathaël et Audrey Reboullet est également décrit dans un encart. Ces éleveurs bio ardéchois ont 93 chèvres et transforment lintégralité du lait. Ils se sont dotés dun bâtiment de séchage en grange en 2018. Cela leur permet dêtre plus souples dans leur organisation de travail et de mieux sen sortir financièrement.
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Référentiel des prix des intrants en élevages ruminants bio - Conjoncture Automne 2018 (Edition mai 2019) : Semences, Concentrés, Engrais/Amendements
Audrey LACROIX, Auteur ; Noémie MORENO, Auteur ; Marie THIOLLIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Ce référentiel compile les prix moyens, affichés en 2018, pour différents intrants utilisés en élevage biologique : 1 - prix des semences (céréales, protéagineux, oléagineux, graminées fourragères, légumineuses fourragères, mélanges Suisse et cultures dérobées) ; 2 - prix des aliments concentrés (pour les bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins) et de certaines matières premières ; 3 prix des engrais et des amendements. Le référentiel a été réalisé par le collectif BioRéférences, en collaboration avec des étudiants de la Licence Professionnelle ABCD (Agriculture Biologique, Conseil et Développement). Les références ont été acquises à partir de données commerciales issues dorganisations de producteurs, de données statistiques et à dire dexperts. Ce référentiel nest toutefois pas exhaustif : son but est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
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Le séchage en grange en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; Jean-Yves BLANCHIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Le séchage en grange permet de produire du foin de qualité et appétant. Il est fortement probable que cette technique va se développer dans les élevages caprins (le foin est le fourrage le plus distribué dans ces élevages) en raison de ses multiples avantages, notamment une meilleure souplesse pour aller faucher au bon stade et la possibilité détaler les chantiers de récolte. Néanmoins, construire un séchoir représente un investissement important qui doit donc être réfléchi et anticipé plusieurs années en amont. Après avoir expliqué le principe du séchage en grange, ainsi que ses avantages et ses inconvénients, ce guide technique apporte des pistes de réflexion pour mettre en place un tel projet ou améliorer une structure déjà existante. Il fournit également des conseils techniques sur la conception des bâtiments et sur la mise en uvre de cette technique (espèces fourragères à privilégier, récolte, engrangement, ventilation, distribution du fourrage aux animaux). Ces données technico-économiques sont accompagnées de témoignages et dastuces déleveurs. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Il a bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap, dun groupe déleveurs caprins valorisant du foin ventilé et de leurs structures de conseil, de lassociation daccompagnement des éleveurs en séchage en grange (Segrafo) et des acteurs de la recherche.
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Valoriser le lait de chèvres poitevines : une fromagerie au cur de la ferme
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans les Deux-Sèvres, trois associés ont créé le GAEC « Il était une ferme » en 2014. Cette ferme en polyculture-élevage, conduite en AB, se diversifie avec ses deux ateliers de transformation : un en boulangerie et lautre en fromages de chèvre. Deux des associés (Clément Vinatier et Nicolas Boutin) soccupent du troupeau de 72 chèvres et de la fromagerie. Ils ont choisi la race Poitevine qui est rustique et bien adaptée au système pâturant. Son lait présente également des qualités fromagères intéressantes avec des taux butyreux et protéiques élevés. Une chèvre Poitevine primipare donne entre 300 à 400 L de lait par an, et une multipare entre 500 et 600 L. Les chèvres pâturent sur 31 ha et les rations sont adaptées aux différentes phases de lactation. De mars à juin, les associés traient deux fois par jour, ce qui stimule le développement mammaire et, à partir de juin, ils passent en monotraite. Chaque année, le GAEC transforme 1 000 L en yaourts, 10 000 L en tommes et 20 000 L en fromages lactiques. Neuf types de fromages lactiques sont fabriqués à partir du même caillé, les différences organoleptiques seffectuent suivant la hauteur du fromage et son affinage. Le tout est commercialisé en vente directe ou sur d'autres circuits courts. Les différentes étapes de transformation pour obtenir ces produits laitiers sont plus amplement détaillées dans larticle et quelques repères économiques sont donnés.
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Caractérisation des facteurs de résilience des élevages laitiers biologiques
A. PERRIN, Auteur ; Alexandre BANCAREL, Auteur ; Guillaume MARTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018Dans un contexte agricole de plus en plus incertain et changeant, la question de la résilience des exploitations laitières biologiques aux aléas climatiques, économiques... mérite dêtre posée. Lobjectif de cette étude conduite dans le cadre du projet CasDar Résilait (présentée lors des Rencontres Recherches Ruminants 2018) était de caractériser les facteurs de résilience de ces exploitations. Pour cela, une enquête a été conduite dans 151 exploitations biologiques bovines, ovines ou caprines réparties dans cinq régions françaises. La première partie de lenquête avait pour objectif danalyser la perception, par les éleveurs, de la résilience et de ses facteurs favorables. Différents facteurs possibles ont ainsi été mis en évidence, comme la conversion à lAB, la diversification ou la cohérence globale du projet dexploitation (adaptation des objectifs aux moyens de production et du niveau dintensification au potentiel des ressources disponibles). La seconde partie de lenquête avait pour objectif danalyser le maintien des exploitations dans un état satisfaisant pour les éleveurs au cours du temps, et de lexpliquer par un ensemble de variables de structure dexploitation (SAU, main duvre, taille du cheptel...) et de pratiques (assolement, travail du sol, alimentation des animaux...). Les résultats montrent que les pratiques orientées vers la mise en place de systèmes plus herbagers (en augmentant la part de prairies dans la SAU, en avançant la date de mise à lherbe ou en pratiquant le plus longtemps possible le pâturage exclusif) améliorent en partie la résilience des systèmes bovins biologiques. Dans les systèmes ovins et caprins, la construction de la résilience semble davantage passer par lamélioration de la productivité individuelle des animaux.
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Des chèvres ont remplacé les vaches laitières
Frédérique EHRHARD, AuteurFace à la crise laitière, Roland Forestier, éleveur en Lozère, a opté pour un changement radical : en 2017, il a arrêté la production de lait de vache en conventionnel pour passer à la production de lait caprin en bio. La période de changement na pas été simple, les banques restant frileuses pour financer le projet. Mais, après 3 ans de galère, où il faisait des petits boulots, il a pu lancer son projet. Le bâtiment, notamment, a dû être réaménagé pour des chèvres, plus frileuses que les vaches. Dun troupeau de 40 brunes, il est passé à 215 chèvres, de races alpine et saanen. Aujourdhui, cet éleveur est content de son choix, avec des perspectives économiques bien plus intéressantes, même si les chèvres demandent plus de travail.