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Technico-économique



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Caprin lait : intérêt et faisabilité dun projet de séchage en grange : Témoignage : Nathaël et Audrey Reboulet, éleveurs bio à Desaignes (07)
Rémi MASQUELIER, AuteurNathaël et Audrey Reboulet élèvent, en GAEC, 80 chèvres laitières bio et transforment le lait en picodons vendus en circuits courts (marchés et magasins de producteurs à Valence et Grenoble principalement). La ferme est située dans les pentes au-dessus de Lamastre et de la vallée du Doux (07), sur un secteur ayant un sous-sol acide, et très humide. Les prés humides ont un bon potentiel, mais ne sont pas valorisés. Les éleveurs ont entamé une réflexion sur lintérêt de développer une unité de séchage de foin en grange. Au fur et à mesure des rencontres et des réflexions, la pertinence de ce choix sest affirmée et la décision a été prise lorsquils ont eu lopportunité dacquérir 14 ha supplémentaires. Nathaël et Audrey partagent leur réflexion et les rations envisagées, ainsi que les actions déjà mises en place et les investissements réalisés. Ils sont encore à létape du prévisionnel, linconnue viendra de la qualité du fourrage quils réussiront à produire. Ladhésion au contrôle laitier leur permettra de mesurer les performances du système en adaptant la ration à la valeur du fourrage et en améliorant la sélection des chevrettes de renouvellement. Pour les deux associés, les intérêts du séchage en grange recensés sont dordres économique (moins dachats de concentrés), philosophique (valorisation des ressources herbagères importantes de la ferme), et qualitatif (le goût des produits sera amélioré, avec une part de fourrages augmentée dans la ration par rapport au pourcentage de concentrés, et, par ailleurs, une meilleure conservation des arômes des fourrages qui se retranscrira dans le lait).
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Caprins fromagers et laitiers en bio
Le collectif BioRéférences a analysé les systèmes de production, ainsi que les résultats technico-économiques d'élevages caprins biologiques du Massif Central. Ces élevages sont classés en deux groupes : les « fromagers » qui regroupent les élevages qui transforment leur lait, et les « livreurs » qui réunissent les élevages qui ne transforment pas leur lait et le vendent à des collecteurs. Pour chacun de ces groupes, ce diaporama présente : des indicateurs techniques, des résultats technico-économiques (campagne 2015), des indicateurs sur l'autonomie fourragère des élevages, le détail de leurs charges opérationnelles, ainsi que de leurs coûts de production. Cette présentation a été réalisée dans le cadre des conférences BioThémas (édition 2017), sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab, coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage.
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Dossier : La chèvre : un herbivore pas comme les autres, et qui a le vent en poupe en bio !
Julia SICARD, AuteurLélevage caprin bio en France est en progression : le nombre de fermes avec des chèvres bio a augmenté de 6 % entre 2015 et 2016. Avec une moyenne de 57 chèvres par élevage, le troupeau caprin bio représente 7 % du cheptel national (contre 57 % en Allemagne). 73 % des fermes transforment leur production, chiffre qui illustre bien le fait que cette filière est très orientée sur la vente directe et la transformation à la ferme. En filière longue, la collecte de lait caprin bio ne représente encore quun pourcent de la collecte nationale. Ces grandes tendances se retrouvent aussi notamment en Lorraine. Deux freins peuvent être mis en avant au développement de cette production : le pâturage et le parasitisme. Les avantages du pâturage sont pourtant nombreux et, bien géré (notamment en évitant le surpâturage), limpact sur le parasitisme peut être bien contrôlé. Certes, la chèvre a un système immunitaire moins performant que celui du mouton ou de la vache. Quelques conseils liés au pâturage des chèvres sont dispensés dans cet article.
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Dossier spécial élevage herbivore
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Fanny DUMET, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier aborde différentes thématiques : - larrivée de deux nouvelles espèces fourragères sur le marché (le Lablab, plutôt associé au maïs ensilage ou au sorgho fourrager monocoupe, et le Cow-Pea, plutôt associé avec un moha ou un millet) destinées à augmenter le taux de protéines dans les fourrages ; les premiers résultats étaient encourageants, mais à confirmer ; - des résultats dessais menés par la Chambre dAgriculture de la Creuse sur les méteils immatures afin de déterminer les mélanges les plus adaptés à la Creuse et les dates de récolte optimales ; les rendements varient de 3 à 6.7 T MS/ha et les MAT de 12 à 19 %. Il est particulièrement important de surveiller le stade de récolte pour un fourrage de qualité ; - des premières tendances observées sur 4 variétés de maïs en Creuse (vigueur, productivité, précocité ) ; - lalimentation, première médecine : lalimentation ne doit pas être déséquilibrée ou carencée et la présence des micro-éléments (vitamines, oligoéléments comme le cuivre, le manganèse, le zinc, le sélénium ) est essentielle pour maintenir les animaux en bonne santé.
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Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2015
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences issus du suivi du réseau de fermes caprines bio sur le Massif Central en système livreur ou fromager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2015 sont présentés pour ces deux groupes, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2015.
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Guide éleveurs : Elever des chèvres bio
Après un rappel des chiffres de la filière caprine biologique en Pays de la Loire, ce guide indique les différentes étapes pour construire son projet d'installation ou de conversion, avec des informations réglementaires et techniques. Une partie "Conduites d'élevage" fournit quelques références technico-économiques en système caprin fromager et laitier bio, puis aborde les différentes facettes de l'élevage caprin : autonomie alimentaire, alimentation des chèvres, rationnement de l'herbe au pâturage, comportement des chèvres, principales races de chèvres laitières, principales pathologies chez les chèvres adultes, reproduction et gestion de la production laitière, élevage des chevreaux et des chevrettes. Le guide traite ensuite de la question de la commercialisation en filière longue : localisation des opérateurs en lait de chèvre bio en Pays de la Loire et départements limitrophes. Neuf fiches éleveurs proposent des témoignages d'éleveurs sur leurs pratiques : présentation de l'exploitation, objectifs, conduite des cultures et gestion du pâturage, alimentation du troupeau, etc.
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Mieux coupler cultures et élevage dans les exploitations dherbivores conventionnelles et biologiques : une voie damélioration de leur durabilité ?
G. MARTEL, Auteur ; C. GUILBERT, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; ET AL., AuteurLes systèmes de polyculture - élevage, qu'ils soient en agriculture conventionnelle ou biologique, ont des atouts pour faciliter la gestion durable des agroécosystèmes et réduire les externalités négatives. On observe une large diversité de façons de pratiquer la polyculture - élevage. Le couplage entre cultures et élevage dans ces exploitations a été étudié dans le cadre du projet CasDar RED SPYCE. Pour caractériser le couplage, 10 critères ont d'abord été utilisés et adaptés aux informations disponibles de 3 bases de données, puis une ACP a été réalisée sur 1 190 fermes. Un score de couplage a alors été défini pour chacune delles, puis a été confronté à ses performances économiques et environnementales. Les fermes en agriculture biologique sont en moyenne plus fortement couplées que les fermes conventionnelles. Les exploitations avec un niveau de couplage élevé ont de meilleures performances environnementales, une meilleure efficacité économique (grâce à des charges opérationnelles inférieures), mais le résultat courant par unité de main duvre est indépendant du niveau de couplage. Les effets du couplage et du passage en agriculture biologique sont additifs.
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RESILAIT : Résilience des systèmes laitiers biologiques ; optimisation des facteurs de compétitivité et mise au point de systèmes plus efficients dans la gestion des risques à venir : Analyse des filières laitières biologiques en Europe : Allemagne ; Autriche ; Danemark ; Espagne ; Italie ; Pays-Bas ; Royaume-Uni
Le projet RESILAIT vise à analyser les facteurs de résilience des systèmes laitiers biologiques pour les filières bovine, ovine et caprine. Ses objectifs sont dévaluer les niveaux actuels de résilience et de performance sur de larges échantillons, danalyser les facteurs de réussite ou de défaillance, de mesurer les impacts de certaines évolutions récentes des systèmes biologiques et dappréhender certains risques futurs. Lobjectif est de fournir aux futurs éleveurs en conversion les éléments de réussite en optimisant leurs trajectoires de conversion, et de conforter la solidité actuelle de ces systèmes et celle des filières laitières biologiques en assurant la pérennité des exploitations actuelles et futures. Les premiers résultats concernent lanalyse des filières laitières biologiques en Europe. Les 7 fascicules présentent chacun les résultats dun pays en particulier : Analyse des filières laitières biologiques pour lAllemagne, lAutriche, le Danemark, lEspagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Italie ; Analyse des filières laitières caprines et ovines biologiques pour lItalie.
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Témoignage de Laurent Bernard, éleveur de chèvres en Creuse qui fête ses 20 ans en AB
Noëllie LEBEAU, AuteurA Flayat, dans le sud de la Creuse, Laurent Bernard élève une soixantaine de chèvres laitières et quelques vaches pour la production de viande. En AB depuis 20 ans, son exploitation est, depuis 3 ans, suivie par la Chambre d'Agriculture de la Corrèze, dans le cadre du projet BioRéférences porté par le Pôle AB Massif Central. Après une description de la conduite d'élevage et des activités de transformation, les résultats technico-économiques obtenus sur la ferme de Laurent Bernard sont présentés, ainsi que ceux obtenus (moyenne) par le groupe des 8 exploitations caprines suivies dans le cadre de BioRéférences (chiffres 2014).
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Les exploitations caprines en agriculture biologique du Massif Central : Résultats de la campagne 2014
Cette synthèse présente les premiers résultats du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, issus du suivi de fermes caprines bio sur le Massif Central en système livreur ou fromager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2014 sont présentés pour ces deux groupes.
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Les exploitations d'élevage herbivore économes en intrants (ou autonomes) : Quelles sont leurs caractéristiques ? Comment accompagner leur développement ? : Rapport d'étude
Sophie DEVIENNE, Auteur ; Nadège GARAMBOIS, Auteur ; Pierre MISCHLER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (78 rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET (MAAF) | 2016Cette étude, réalisée par AgroParisTech, l'Idèle et le Réseau Agriculture Durable, vise à identifier les systèmes herbagers de production autonomes/économes, à l'échelle de la France, à en caractériser les "performances" économiques, environnementales et sociales, et à identifier les leviers permettant de favoriser leur développement. L'étude comprend notamment : La réalisation d'un recensement des systèmes herbagers économes et la caractérisation de leur mode de fonctionnement, en établissant une typologie adéquate (selon les productions, les zones géographiques, le système fourrager, l'importance du pâturage, etc.) ; Une quantification des performances économiques, environnementales et sociales des élevages herbivores économes, et une comparaison par rapport aux élevages herbivores ne mettant pas en uvre les principes de la complémentarité entre ateliers du "modèle" polyculture-élevage. Le volet social, avec notamment la prise en compte de l'emploi et du travail, est lui aussi abordé ; Une analyse des trajectoires d'exploitations ayant opté pour des systèmes économes/autonomes, et mettant en évidence les facteurs explicatifs de la transition. Les effets qu'ont eus les politiques agricoles sur les dynamiques de spécialisation ou, au contraire, sur les dynamiques d'autonomie des systèmes, sont étudiés ; Une réflexion sur les leviers de développement de ces systèmes : conseil, accompagnement, politiques publiques.
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Fermoscopie : Paysan chevrier, efficace et militant
Aurélien LERAY, AuteurAvec très peu dinvestissements, Pierre Estrade sest installé en 2013 à Saint-Thurial, en Ille-et-Vilaine, en chèvres biologiques, avec transformation en fromage et vente directe. En misant sur lautoconstruction, la récupération et les investissements minimums (achat dun petit tracteur et location de matériels à des voisins ou CUMA pour les gros travaux), Pierre a créé un élevage autonome, économe, performant dun point de vue financier et créateur demploi (1,5 UTH sur 26 Ha). Les 38 chèvres sont au pâturage toute lannée et sur des landes en hiver. En monotraite, la production est denviron 500 litres/chèvre. Le petit lait est valorisé par des cochons. Après une forte charge de travail les premières années, Pierre aspire à revenir à des horaires raisonnables dici deux ou trois ans.
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Liste bibliographique Caprins : Réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase d'ABioDoc : 2015-2016
Cette bibliographie qui porte sur l'élevage caprin biologique (références de 2015 et 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche BioRéférences, financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
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Des opportunités pour le lait bio
Amélie VILLETTE, AuteurLa demande en lait de chèvre biologique croît. Les laiteries françaises en manquent, et elles ont recours de façon importante à limportation. Le cahier des charges bio stipule notamment que les éleveurs ont lobligation de faire pâturer les animaux dès que les conditions le permettent ou encore encore qu'ils doivent distribuer une alimentation bio produite à 60 % sur la ferme ou en coopération et contenant 60 % de fourrages grossiers. Ceci explique certains freins à la conversion. Aussi, les laiteries mettent en place des tarifs dachat au producteur incitatifs afin de développer les conversions. Ces tarifs, ajoutés aux aides à la conversion ou au maintien sont autant dopportunités pour le producteur. Une simulation faite par la Chambre dagriculture des Deux-Sèvres sur le passage du conventionnel au bio montre une nette augmentation de la rémunération (de 0.95 smic à 3.3 par UMO), même si cela saccompagne dune sensibilité un peu plus forte aux aléas.
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Production de références sur les systèmes d'élevage en AB diversifiés : Etat des lieux et proposition de méthodologie
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la dominante d'approfondissement EDEN (Élevages et filières Durables et innovants) pour l'obtention du Diplôme d'Ingénieur AgroParisTech et dans le cadre d'un stage effectué au Pôle Agriculture Biologique Massif Central et à VetAgro Sup. Les systèmes diversifiés, c'est-à-dire avec plusieurs ateliers de production, sont particulièrement peu étudiés et référencés alors même qu'ils sont supposés être nombreux en agriculture biologique. Ce document de stage dresse un état des lieux des systèmes d'élevage ruminants diversifiés en AB, dans la zone Massif Central, et propose une adaptation de la méthode de production de références afin qu'elle soit appropriée aux systèmes diversifiés. Ce travail a été réalisé par le biais dune étude bibliographique, par le traitement de données de l'Agence Bio et la mise en place d'un dispositif d'enquêtes auprès d'une dizaine d'exploitations du Massif Central. Il ressort de ce travail que les systèmes d'élevage ruminants diversifiés sont assez fréquents en agriculture biologique dans la zone considérée puisqu'ils représentent 20% des agriculteurs en AB du Massif Central. Les ateliers les plus rencontrés parmi ces éleveurs diversifiés sont les ateliers bovins viande, ovins viande et bovins lait, productions les plus répandues dans la zone étudiée. La présence fréquente d'un atelier légumes ou fruits est également constatée, résultat qui n'était pas attendu initialement. Le questionnaire d'enquête s'est focalisé sur les interactions entre ateliers au sein du système. Ainsi, les enquêtes montrent que le travail et le mode de commercialisation sont des thématiques importantes à aborder pour comprendre les systèmes diversifiés et rendre compte de leur fonctionnement. Ce travail demeure exploratoire et la méthodologie présentée reste à affiner.